Crise et fin de la démocratie

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Crise et fin de la démocratie
Crise et fin de la démocratie
Eugenia PALIERAKI

RÉSUMÉ

Le 4 septembre 1970, Salvador Allende remporte les élections présidentielles au Chili.
Candidat d'une coalition de partis de gauche, l’Unité Populaire (UP), il souhaite instaurer un
régime socialiste dans le cadre institutionnel d’une démocratie libérale. En pleine Guerre
froide, le Chili lance une expérience politique inédite contestant la division du monde en deux
blocs, libéral et socialiste, en conciliant les deux modèles. Mais, trois ans plus tard, le 11
septembre 1973, Allende est renversé par un coup d'État militaire soutenu par la droite et les
démocrates-chrétiens. Le bilan des mille jours de l'Unité Populaire (4 septembre 1970 – 11
septembre 1973) reste mitigé. Apogée d'un processus de démocratisation politique et socio-
économique qui remonte aux années 1930, la présidence d'Allende est aussi une période de
crise de la démocratie, dont la manifestation ultime est le coup d'Etat auquel Allende ne
survivra pas.

               Ill. 1. Rassemblement de soutien à l'UP avec la présence de différents partis
               politiques et de militants ouvriers, Archive photographique Armindo Cardoso,
                Bibliothèque nationale du Chili. Source : www.bibliotecanacionaldigital.gob
Crise et fin de la démocratie
Ill. 2. Photographie de campagne électorale durant l'Unité Populaire (UP), à
                    l’arrière-plan les bannières du mouvement de gauche extraparlementaire MIR
                          (Mouvement de la Gauche révolutionnaire) Archive photographique de
                                 l'Université de Concepción. Source : catalogoafudec.udec

                      Bombardement du Palais présidentiel de la Moneda le 11 septembre 1973.
                                             Source : wikipedia.org

L'élection du 4 septembre 1970 et la « voie chilienne vers le socialisme »

En 1970, la candidature d’Allende est portée par une coalition de partis de gauche, l’Unité
Populaire (UP). Celle-ci est composée du Parti socialiste (PS) dans lequel Allende milite, du Parti
communiste (PC), des centristes du Parti radical (PR) et d’un parti chrétien de gauche (Mouvement
d'Action populaire - MAPU), une coalition hétérogène rejointe un an plus tard par la Gauche
Chrétienne (GC).

Le 4 septembre 1970, trois millions d’électeurs (sur une population chilienne estimée à neuf
millions) votent pour élire leur nouveau président. L'élection présidentielle se déroule en un seul
tour : soit le candidat arrivé en tête obtient la majorité absolue et devient président ; soit il
n’obtient qu’une majorité relative et le Congrès (députés et sénateurs) doit voter pour ratifier son
accession à la présidence.

À l’issue de l'élection présidentielle, Salvador Allende, candidat de l'Unité Populaire, obtient une
majorité relative face aux autres candidats à la présidence : un peu plus d'un million de votes, soit
le tiers des voix exprimées. Le candidat de la droite (Parti National, PN), Jorge Alessandri arrive
second. En troisième position, se trouve le démocrate-chrétien Radomiro Tomic, qui a obtenu huit
cent mille suffrages. L'élection d'Allende doit donc être ratifiée au Congrès, où il est en minorité.
C’est finalement le soutien de la Démocratie Chrétienne qui permet son accession au pouvoir.
Pour conduire son programme politique ambitieux et radical, Allende compte sur les vastes
pouvoirs confiés au président – le régime chilien est présidentialiste – mais sa légitimité électorale
reste fragile car seulement quarante mille voix le séparent d'Alessandri, le candidat de la droite.

Allende qualifie son programme de « voie chilienne vers le socialisme ». Ce programme rompt
avec la bipolarité de la Guerre froide qui partage le monde en deux, les Etats-Unis et l'URSS
incarnant deux modèles idéologiques, sociaux, économiques et politiques supposés
irréconciliables. Le nouveau président du Chili propose de suivre une troisième voie adaptée aux
conditions locales, conciliant les modèles socialiste et libéral. La voie chilienne promue par Allende
n’en reste pas moins un processus révolutionnaire. Il s’agit, en effet, de réaliser une transition vers
le socialisme en s’appuyant sur la légitimité démocratique d’une élection libre et le soutien du
peuple chilien. Pour cela, Allende et les partis de l'Unité Populaire (UP) comptent sur la
mobilisation des organisations sociales proches de la gauche : syndicats ouvriers et paysans,
associations de quartier, de jeunes, de femmes.

Le gouvernement et l'État doivent ainsi promouvoir des changements auxquels est
systématiquement associée la société civile. Ces transformations doivent remettre en cause
l'hégémonie de « l'oligarchie » (industriels, latifundistes et grands entrepreneurs chiliens) et
mettre en place une nouvelle économie socialisée et planifiée au service du « peuple ». À la
différence de l'URSS ou de Cuba, la « voie chilienne » consiste à révolutionner les structures
socioéconomiques de manière pacifique, dans le cadre de l'État de droit, qui garantit le respect
des pratiques démocratiques, du pluralisme politique et des libertés citoyennes. En d'autres
termes, la « voie chilienne » est un programme qui propose d'avancer vers le socialisme tout en
préservant les institutions libérales, une révolution à la fois socialiste et démocratique.

Les gauches, acteur central du processus de démocratisation chilien depuis les années 1930

L'attachement d'Allende et des gauches chiliennes au pluralisme et au libéralisme politique ne
date pas de 1970. Entre la fin des années 1930 et la fin des années 1940, socialistes,
communistes et radicaux (du Parti Radical) participent à des gouvernements dits de « Front
Populaire ». Les élus de gauche promeuvent alors la participation populaire, des réformes sociales
et luttent contre la fraude électorale, très fréquente dans les régions rurales où les voix paysannes
sont régulièrement achetées par les conservateurs, qui sont souvent de grands propriétaires
terriens.

Ce processus de démocratisation politique, dont les partis de gauche sont des protagonistes
importants, est brusquement interrompu en 1948 par la loi dite « de Défense de la Démocratie »
promulguée par le président radical Gabriel González Videla qui, sous la pression des Etats-Unis et
de leur politique du containment (contention du communisme) dans le contexte de Guerre froide,
exclut et proscrit le parti communiste au Chili. Les dirigeants et militants communistes sont alors
persécutés et n’ont d’autre choix que l’exil s’ils ne veulent pas finir en prison. Des milliers de
citoyens soupçonnés de sympathie pour le communisme sont arbitrairement effacés des registres
électoraux, se voyant ainsi privés de leurs droits civiques.

Dix ans plus tard, en 1958, les partis de gauche font pression sur le président populiste Carlos
Ibáñez del Campo, de pair avec un nouvel acteur, le Parti Démocrate Chrétien (PDC), parti
centriste fondé en 1957, et incitent Ibáñez à démocratiser la vie politique. La DC et le PS –avec le
soutien officieux d'un PC encore proscrit– forment le « Bloc d'assainissement démocratique ».
Dans ce cadre, ils imposent une série de lois qui renforcent la vie démocratique nationale. Entre
autres mesures, le parti communiste est à nouveau autorisé au Chili et les électeurs qui avaient
été exclus des registres électoraux peuvent voter à nouveau.

Cette adhésion des socialistes et des communistes aux institutions libérales et démocratiques
n’est pas remise en cause même quand celle-ci ne joue pas en leur faveur. Ainsi lors des élections
de 1964 remportées par la Démocratie Chrétienne, les gauches chiliennes acceptent la défaite
d’Allende à l’élection présidentielle alors même que la campagne électorale est saturée de
propagande anticommuniste soutenue financièrement par les États-Unis. En 1970, l’adhésion de la
gauche au cadre institutionnel libéral est encore renforcée par la signature du « Statut des
Garanties Constitutionnelles » qui l'engage à respecter les institutions existantes et le libre
fonctionnement de tous les partis. C’est cette signature qui convaincra les députés de la
Démocratie Chrétienne (DC) de ratifier la victoire électorale de Salvador Allende sans pour autant
rejoindre la coalition de l’Unité Populaire.

Par « démocratie », les gauches chiliennes n'entendent pas seulement son acception politique,
elles y ajoutent des volets sociaux et économiques (lutte contre les inégalités, droits sociaux pour
tous). La majorité des élus de gauche sont, déjà avant 1970, parmi les promoteurs de la
syndicalisation, de meilleurs salaires, des réformes urbaines dans les quartiers populaires. À partir
de la fin des années 1950, les démocrates-chrétiens adhèrent aussi à cette définition de la
démocratie élargie aux droits sociaux et économiques.

La Démocratie chrétienne au pouvoir : La « Révolution en liberté » (1964-1970)

Dans les années 1960, la Démocratie Chrétienne promeut avant tout une démocratisation
politique, c’est-à-dire l’accession du plus grand nombre au vote et à la liberté d’expression
publique par le respect du libre fonctionnement des partis, des syndicats et de la presse et, en
1970, la reconnaissance du droit de vote aux analphabètes (environ 10% de la population),
élargissant ainsi considérablement l’accès au suffrage universel. Mais ce courant politique
reconnaît également que la démocratisation doit être sociale et son programme politique,
« Révolution en liberté » s'inspire incontestablement de celui de la gauche unie de 1958 et 1964.
Sous la présidence démocrate-chrétienne d’Eduardo Frei (1964-1970), la DC met ainsi en œuvre
des réformes ambitieuses qui précèdent celles de l'Unité Populaire. Elle donne ainsi les moyens à
l’État de financer les politiques sociales grâce à la « chilenisation » (l’État devient actionnaire
majoritaire) des mines de cuivre. Elle mène également un politique de réforme universitaire en
démocratisant l'accès à l'enseignement supérieur, conduit un vaste projet de construction de
logements populaires et fait voter une loi dite « de promotion populaire » qui incite les classes
populaires à participer à des associations de quartier qui doivent améliorer leurs conditions de vie
et d'emploi.

Mais la grande réforme sociale de la DC reste incontestablement la réforme agraire de 1967, qui
exproprie les propriétaires des grands domaines et les distribue à des familles de paysans sans
terre. La réforme agraire est couplée à la loi de syndicalisation paysanne qui autorise les
travailleurs ruraux à se syndiquer, un droit social jusqu’alors interdit par les grands propriétaires
fonciers au Chili. La réforme agraire de la DC et la loi de syndicalisation paysanne opèrent ainsi un
bouleversement radical de l'ordre social dans les campagnes chiliennes. En ce sens, l'Unité
Populaire d’Allende ne fera qu'approfondir la révolution agraire initiée par la DC.
Les années de pouvoir de la DC (1964-1970) sont également marquées par la politisation
croissante des classes populaires au Chili. Des secteurs sociaux jusqu'alors marginalisés – comme
les habitants des bidonvilles ou les ouvriers agricoles – se mobilisent pour accélérer et approfondir
les réformes entreprises. Leurs mobilisations ont recours à des répertoires d'action « classiques »,
comme la grève, mais également à la toma, occupation de terrains publics et privés dans la
périphérie des grandes villes pour y construire des bidonvilles. Les paysans sans terre pratiquent
également l’occupation des terres agricoles de plus en plus nombreuses à la fin des années 1960
(10 tomas en 1967 pour 46 tomas en 1970). Cette participation populaire aux réformes
entreprises par la Démocratie Chrétienne est portée par la conviction démocratique que le
changement politique et social doit venir « d’en bas » et pas seulement de l'État chilien.

L'Unité Populaire au gouvernement et son moment démocratique (1970-1973)

La fin tragique de l'Unité Populaire ne doit pas faire oublier que ces trois années de gouvernement
ont été synonymes d'approfondissement démocratique au Chili. Premier gouvernement à être élu
par un suffrage réellement universel, l'UP fait du respect des libertés et du pluralisme une pierre
angulaire de la « voie chilienne vers le socialisme ». Jusqu'au 11 septembre 1973, le Chili ne
connaît pas de violations des droits humains. La presse est libre et ne subit pas de pression du
pouvoir. Aucune censure n'est exercée sur la presse d'opposition, bien que certains journaux –
comme le conservateur El Mercurio, futur pilier de la dictature d'Augusto Pinochet - mènent des
campagnes de désinformation contre le gouvernement. De même, les partis d'opposition agissent
sans la moindre entrave et les mobilisations antigouvernementales ne sont pas réprimées.

La démocratisation sociale et économique initiée par la DC se poursuit et s'approfondit avec le
gouvernement de l’UP. Le 11 juillet 1971, le Congrès adopte à l'unanimité la loi qui nationalise les
mines de cuivre. Une grande partie du secteur bancaire est également nationalisée pour
permettre à l’État de financer les entreprises et industries publiques. À plus long terme, le soutien
de la production nationale est censé limiter les importations et la dépendance extérieure aux
produits manufacturés importés. Dans les régions rurales, les coopératives sont promues au
détriment des petites propriétés individuelles pour accroître la production agricole et favoriser la
balance commerciale du pays. L’Unité Populaire déploie également une intense activité législative
pour faciliter la syndicalisation des travailleurs, notamment ruraux et des petites entreprises,
renforcer les droits sociaux, favoriser la construction de logements et promouvoir l'éducation et la
santé publiques. Le Congrès décide ainsi de distribuer un demi-litre de lait par jour à tous les
enfants, une mesure qui n’est pas uniquement symbolique dans un pays où la malnutrition
infantile est un véritable fléau.

La Révolution démocratique initiée par l'UP dépasse de loin la sphère décisionnelle du
gouvernement et de l'État. Elle se vit dans la rue, dans les universités et les écoles, dans les
quartiers populaires, dans les usines, les entreprises et dans le monde rural. Dès l'élection
d'Allende, la rue devient un espace d'action politique. Des manifestations s'organisent
quotidiennement par celles et ceux qui soutiennent l'UP, pour porter des revendications, afficher
leur adhésion au gouvernement ou pour appeler à un réajustement de sa politique. En parallèle,
des formes d'auto-organisation émergent dans les quartiers populaires, où des milices populaires
sont constituées par les habitants qui construisent des logements sans attendre l’autorisation ou
l’aide de l’État. Dans les régions rurales, des Conseils communaux paysans sont créés sous
l'instigation de l'Unité Populaire et les occupations de terres agricoles se multiplient. Ces initiatives
sont, dans un premier temps, promues ou soutenues par des militants de la gauche
extraparlementaire (du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire – MIR) ou de l'aile gauche de
l'UP (PS, Gauche Chrétienne).

Ces initiatives populaires vont souvent plus loin que les mesures gouvernementales dont elles
contestent parfois les compromis avec l'opposition et le secteur. En ce sens, si la mobilisation
populaire œuvre à l’approfondissement de la démocratie sociale, elle n'accorde pas toujours la
priorité, voire conteste l'importance de la démocratie politique entendue ici comme le respect du
pluralisme. Il s’agit là de l'ambiguïté constitutive du processus révolutionnaire chilien : un fragile
équilibre entre un cadre institutionnel et son dépassement par une forte participation populaire.

Contre-révolution et crise de la démocratie chilienne (1970-1973)

Dès son accession à la présidence, Allende est confronté à un Congrès composé en majorité
d’opposants politiques au programme de l’Unité Populaire, bloquant systématiquement ses projets
de loi. Les oppositions s’emparent également d’un dispositif juridique : les « actes d'accusation
constitutionnelle ». Ce dispositif permet aux partis d’opposition d’attaquer en justice des dizaines
d'élus de l’Unité Populaire en les accusant de violer la constitution. Tant que le verdict n’est pas
rendu, les élus mis en accusation ne peuvent pas remplir leurs fonctions, freinant ainsi
considérablement l’œuvre législative de l’UP. En parallèle, la droite néofasciste « Patrie et
Liberté » (PL) entreprend une lutte armée contre le pouvoir en place. Cette organisation, créée en
septembre 1970, commet des attentats à la bombe et forme des milices qui agressent des
manifestants de l'UP dans les rues de Santiago. Dans les campagnes, les membres de « Patrie et
Liberté », au service des grands propriétaires terriens, répriment jusqu’au meurtre les paysans
mobilisés

Pendant l'année 1971, les Démocrates Chrétiens se rapprochent progressivement de la droite pour
former, en 1972, la coalition électorale « Confédération démocratique » (CODE) avec le PN (Parti
national). Sous couvert de « démocratie », cette coalition est soudée par un anticommunisme
virulent, entendu comme une opposition aux gauches chiliennes. Ce revirement progressif de la
DC s’explique principalement par la scission du parti entre son aile gauche (La Gauche Chrétienne)
qui rejoint l’Unité Populaire et son aile droite particulièrement réceptive à la croisade anti-
communiste de la droite chilienne après l’assassinat du démocrate-chrétien et ancien ministre de
l’Intérieur, Edmundo Pérez Zújovic, par un groupuscule d’extrême gauche le 8 juin 1971.

Cette opposition à l’Unité Populaire est bien implantée parmi les élites sociales mais également
parmi les classes moyennes et populaires dans certains secteurs professionnels. Craignant
l'étatisation de leur domaine d'activité, les commerçants s'adonnent ainsi au marché noir,
provoquant une crise économique aiguë qui déstabilise le gouvernement. Les camionneurs, dont
dépend le commerce intérieur, craignent la nationalisation du secteur et mènent de longues
grèves qui paralysent l'économie et l’approvisionnement des populations. Avocats, médecins et
autres professions libérales font grève pour les mêmes raisons. Quant aux industriels organisent
aussi un lock-out, privant le pays d’une grande part de sa production habituelle. Enfin, la guerre
économique est poursuivie à l'étranger où, sous la pression des États-Unis, le prix international du
cuivre s'effondre, privant l'UP des moyens de sa politique sociale.

Face à la crise économique et politique, la gauche se divise. Salvador Allende et le Parti
communiste – parti le plus modéré des gauches chiliennes – prônent l'entente avec l'opposition en
suspendant temporairement les réformes. À l’inverse, le Parti socialiste, les chrétiens de gauche et
le MIR (Mouvement de la Gauche Révolutionnaire) demandent un approfondissement de la
révolution légale, quitte à rompre avec le cadre constitutionnel existant. Le dilemme de la gauche
se clôt brusquement le 11 septembre 1973 avec le renversement sanglant du gouvernement
démocratique par les militaires soutenus par les droites chiliennes ; un coup d’État dans lequel
Pinochet joue un rôle très secondaire, s'imposant comme chef de la Junte seulement à partir de
1974.

     BIBLIOGRAPHIE

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     PALIERAKI, Eugénia, « Démocratie, nation et (contre)révolution durant la Guerre froide latino-américaine », dans
     Clément Thibaud ; Eugénia Palieraki, L'Amérique latine embrasée. Deux siècles de révolution et de contre-
     révolution, Paris, Armand Colin, 2023.

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