Réflexion sur les troubles du comportement - Posté par redac - 10/10/11 à 00:53 - EPMS de l'Ourcq

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réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 10/10/11 à 00:53
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« La lucidité est la blessure la plus proche du soleil ». René Char:

L'Institut Medico Educatif a obtenu en 2010, dans le cadre du CPOM, l’autorisation d’ouvrir 15 places
destinées à l’accompagnement d'enfants et d'adolescents « présentant des difficultés psychologiques
dont l'expression, notamment l'intensité des troubles du comportement perturbe gravement la
socialisation et l'accès aux apprentissages » (loi 2005).

L’admission relève de la CADPH qui répond à un signalement émanant généralement du lieu de
scolarisation. L'école est en effet un miroir grossissant des troubles du comportement. C'est à l'école
que ces troubles se repèrent avec le plus d'acuité, ce qui ne signifie pas qu'ils sont directement générés
par le milieu scolaire et ne se manifesteraient pas dans d'autres lieux. Les troubles du comportement
sont aussi intenses dans le milieu familial mais on observe fréquemment un déni de la part des parents
qui cautionnent ou subissent des attitudes inadaptées sans demander une aide extérieure qu'il juge
souvent culpabilisante au regard de leur fonction parentale.

Le trouble du comportement est considéré devant la loi comme un handicap : « constitue un handicap
(…) toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son
environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou
d'un trouble de santé invalidant ». L'assimilation du trouble du comportement au secteur du handicap
n'est pas sans conséquence dans le vécu phénoménologique des jeunes que nous accueillons. Ainsi il
n'est pas rare de les entendre dire qu'ils sont dans un établissement de « gogols ». Pour eux, le
handicap est représenté par des maladies telles la trisomie 21 ou par des marqueurs extérieurs qui
témoignent d'un handicap : (fauteuil roulant). Le handicap psychique est une notion abstraite. Elle les
renvoie également à la notion de folie, et génère une représentation de soi dévalorisée.

Ces enfants et adolescents donnent à voir des manifestations comportementales bruyantes,
envahissantes, dérangeantes qui ne doivent pas les résumer en tant que telles mais être prises en
compte comme le symptôme visible d'un trouble psychologique aux racines multiples, à la fois
environnementales, génétiques, trans-générationnelles ou culturelles...Cette pluralité des causes fonde
la singularité de chaque individu et témoigne de la nécessité d'un accompagnement centré sur la
personne au plus proche de ses besoins et de ses aptitudes à tolérer le changement.
Avec un degré d'intensité variable selon chaque sujet, nous pouvons repérer des manifestations «
typiques ». Ces adolescents présentent pour la plupart un état d'instabilité psychomotrice repéré très tôt,
une défaillance des repères identitaires et spatiaux-temporels, une immaturité affective avec quête de
reconnaissance et intolérance à la frustration, une potentialité de destructivité à la fois envers
eux-mêmes et envers le groupe, une estime de soi faible et un sentiment de désaveu au regard du
monde adulte, un sentiment latent de persécution, des carences éducatives manifestes avec
non-intégration des règles sociales, des troubles de l'attachement générant des angoisses de
séparation, une altération des capacités instrumentales...

Si l'on ne devait retenir qu'un terme, il faudrait sans doute ne retenir que l’angoisse. Mais cette angoisse
semble être sans objet clairement défini. L'instabilité psychomotrice (ou agitation) est souvent au
premier plan des symptômes et génère du chaos dans l'environnement et confronte l'adulte à son
impuissance. Il faut pouvoir canaliser cette angoisse et aider l’adolescent à s’en distancier par le
truchement des adultes qui vont le prendre en charge. (L’accompagnement viendra ensuite prendre le
relai d’une posture éducative sans doute plus structurante à ses débuts) En l'occurrence il s’agit d’un
adulte fiable (au sens général du cadre, qu'il soit éducatif, pédagogique ou thérapeutique), dont l'attitude

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professionnelle envers le jeune doit être continue et bienveillante. Cette continuité dans l'implication
auprès du jeune crée les conditions nécessaires à l'émergence d'une alliance et favorise le maintien,
pour le jeune, de son propre sentiment de continuité d'existence. En effet ce sont les ruptures dans la
relation à l'autre qui génèrent une faille dans ce sentiment d'être et qui, si elles sont fréquentes peuvent
aboutir à un véritable chaos psychologique.

Ces enfants et adolescents ont la particularité de vivre dans un présent figé dans une angoisse du
manque, dans un climat de méfiance et de menace. Le présent sert davantage à élaborer des stratégies
de survie qu'à bénéficier des apprentissages divers (scolaires et éducatifs). Si l'on parle du passé avec
eux, on est certain de réactiver des douleurs intolérables et de provoquer des réactions
comportementales spectaculaires de violence. Le passé est évocateur de ruptures, de maltraitance,
d'échecs, de « trahisons ». Réinvestir un passé douloureux pour en faire un repère dans sa construction
identitaire est le travail à long terme que les professionnels doivent viser mais en adoptant auparavant
des techniques de soins qui permettent d'apaiser les angoisses pour travailler sur un terrain « non miné
». Enfin, poser des questions sur l'avenir c'est activer les angoisses « dépressives » en les confrontant à
leurs limitations actuelles qui dans l'immédiat entravent toute projection vers un avenir stable. Il faut
réengager du désir là où il n'y avait que du manque, mais un désir possible, atteignable.
Face au chaos intérieur projeté sur l'adulte, ce dernier doit opposer une attitude neutre, bienveillante et
différenciée où la spécificité de son intervention peut être clairement perçue par le jeune. Chacun doit
parler de sa propre place, et en son nom propre. En effet beaucoup de professionnels spécialisés
gravitent autour de la prise en charge du jeune : éducateurs référents, psychologues, psychiatres,
psychomotriciens, orthophonistes, instituteurs...chacun intervenant dans son domaine de compétence
avec une volonté commune d'unité et de cohérence dans l'approche du sujet, dans l'objectif d'une
restauration des capacités. L'IMED peut être à cet égard considéré comme un tremplin vers une
reconquête de soi.

Le travail consiste à sortir ces jeunes « agités » de la représentation déshumanisante qu'ils ont
d'eux-mêmes et que la société leur renvoie pour les restituer dans un parcours de vie cohérent et dans
un désir à conquérir. Les professionnels s'appuient dans leur travail sur les objectifs élaborés lors de
l'élaboration du projet personnalisé qui doit être rédigé pour chaque jeune et qui prend en compte son
évolution et les axes de travail qui fondent l’accompagnement.

« Les adolescents se considèrent du fait qu’on les considère et de la façon dont on les considère. »
Evelyne KEFPEMBERG (l’identité et l’identification chez les adolescents/ 1962/ l’adolescence à vif/
PUF)

L'attitude professionnelle des intervenants est déterminante. Elle doit être empreinte d'empathie*, de
bienveillance et d'une appréciation réaliste des ressources des jeunes et de leur potentiel d'évolution.
L'adulte doit pouvoir tolérer le vide, la violence, l'absence de gratitude. Il doit se remettre en question sur
ce qui fonde sa volonté à aider et se prémunir contre les dérives d'appropriation des jeunes les plus
vulnérables et contre la négociation affective qui est constamment en jeu dans la relation avec le jeune
carencé.
Il faut s'assurer que les bouleversements que l'on génère (de l'ordre d'une « surcharge émotionnelle
imposée ») trouveront un écho dans l'environnement afin que le jeune ne soit pas laissé seul, aux prises
avec son angoisse.

C'est une des raisons pour lesquelles le travail avec la famille s'avère indispensable. Il s'agit d'aider le
jeune à s'inscrire dans son histoire familiale, favoriser l'émergence d'une parole valorisante sur le jeune,
restaurer les capacités relationnelles des parents dans leur communication avec l'enfant afin de parer
aux discours pathogènes générateurs de troubles.

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La famille doit être avertie des décisions importantes concernant l'enfant et notamment de la mise en
place de différents dispositifs d’éducation et de soin. Elle doit être au courant des axes de travail établis
lors de la rédaction du projet personnalisé et doit pouvoir disposer d'un espace de parole spécifique
‘(psychologue).

Préconisations
 (1)Mettre en place des activités médiatisées : arts-plastiques, atelier d'écriture, sport, théâtre, musique
(2) Privilégier les activités en petit groupe (3 jeunes) et en plus grand groupe pour les activités sportives
(3) Privilégier les approches sur le corps : sport, motricité, médiation corporelle mais aussi hygiène,
puberté (pour les ados)
(4) L’accès à la confiance passe aussi par un environnement accueillant et ouvert sur le monde, lieu
d'exposition, d'échange. Il ne faut pas donner l'impression d’un lieu fermé. L'IMED peut ainsi être un lieu
de formation professionnelle pour d’autres adolescents.
(5)Organiser des sorties culturelles (théâtre, expositions) en dehors de leur environnement quotidien.
(6)Élaborer des contrats pour les prises en charge pour que le jeune devienne acteur de son parcours
(des contrats de confiance et non de résultat)
(7) bannir toute forme de discipline punitive systématique face aux passages à l'acte mais travailler
davantage sur la réparation et sur une reprise systématique en équipe avec le jeune des actes violents.
NE PAS REPONDRE PAR LA VIOLENCE INSTITUTIONNELLE
(8) travailler sur la notion de handicap, de différence, à travers des groupes de paroles.
(9)Réserver les entretiens thérapeutiques pour les familles et mettre en place des psychothérapies
individuelles pour les jeunes seulement après un temps d'évaluation et d'apaisement des angoisses.
Des entretiens thérapeutiques peuvent être proposés en complément d'un traitement médicamenteux.
(10)Une approche en psychomotricité peut être un préalable à une démarche thérapeutique ultérieure
(11) continuer à stimuler les fonctions cognitives par des activités éducatives ciblées. Ne pas
systématiser le temps scolaire dans un premier temps.
(12)Pour ceux qui peuvent bénéficier d'inclusions scolaires, prévoir l'accompagnement par un éducateur
(référent).
(13)Organiser des groupes de parole réservés aux parents et accessibles aux parents.
(14)Mener si nécessaire des visites à domicile
(15) possibilité d'internat éducatif pour les situations familiales les plus conflictuelles
(16)L'IMED doit être un lieu de passage, de transition : il faut déterminer un temps de prise en charge
limité dans le temps avec des objectifs de soins et de « résultats ». L’IMED ne peut pas se substituer à
un lieu de vie habituel. Il ne faut pas que les symptômes se chronicisent.
(17) travailler en réseau avec l'hôpital et les structures de soins ambulatoires type CATTP ou CMPP
pour faire profiter les jeunes de certaines approches thérapeutiques spécifiques.
(18)D'une manière générale, travailler avec des psychologues indépendants (libéral) pour la mise en
place d'une psychothérapie.

*ce n’est pas une fusion, c’est le regard bienveillant porté sur l’autre capable d’identifier les troubles,
sans perdre son identité.

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Re:réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 10/10/11 à 01:01
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J'ai omis de signer ce texte qui ne demande qu'à être commenté, contredit, débattu. c'est aussi, pour

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l'équipe de Quincy-Voisins qui a été configurée pour accompagner les adolescents que j'ai tenté de
décrire, un point de départ à une réflexion sur la prise en charge. alors n'hésitez pas à contribuer à
apporter un peu de lumière.
Gilles BOUVERAT

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Re:réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 12/10/11 à 15:04
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Ce sujet va faire l'objet demain matin dans les locaux de l'ARS, d'un débat( qui sera certainement
passionné) sur la définition des rroubles du comportement. Cette définition conduira à la validation de
certains projets d'accompagnement dont l'un d'entre eux sera porté par l'IMED.
Avez vous une idée plus précise sur cette question? Si oui, N'hésitez pas à nous en faire part.

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Re:réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 12/10/11 à 15:06
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Il s'agit des troubles, et non des rroubles, les Russes et les Ukrainiens m'auront compris.

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Re: réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 22/10/11 à 20:28
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Dans le cadre du schéma régional, les directeurs d'ITEP de seine et marne étaient conviés à présenter
leurs projets de création de services à une assemblée composée pour la circonstance par madame
Valérie MARIE-LUCE, inspectrice de l'ARS chargée du médico-social.
L'IMED était invité à présenter un projet de création de places de SESSAD-ITEP par redéploiement de
places d'internat.

compte tenu des délais très courts qui nous étaient imposés au regard de l'originalité de notre dispositif,
les éléments chiffrés sont approximatifs et ne sont pas vraiment fiables. Une étude pus approfondie
permettra de déterminer la valeur exacte du redéploiement.

IMED Claye-Souilly 18 Octobre 2011
Pré-Projet de redéploiement de places « hébergement » vers des places « ITEP »

Zone d’intervention du SESSAD
NORD EST de CLAYE (Agglomération de MEAUX /Pays de MEAUX (18 communes)/Pays de la goële-
12 communes/Pays de l’OURQ -22 communes)

Collaboration actuelle ITEP-IMED :
Situation de l’IMED : 15 places (dont 7 places d’hébergement)

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Généré le : 6 March, 2020, 14:17

Une collaboration installée avec l’ITEP FROT qui aboutit à un accompagnement IMED dans le cadre d
la formation. Auparavant :
1-Temps partiels ITEP/ (Plateau technique IMED+ Hébergement)
2- DISCO (dispositif d’intégration scolaire en collège) + IMED (plateau technique de formation)

Collaborations possibles
1-Autres ITEP
2-Foyer de l’enfance MEAUX (hébergement)

Nombre de places SESSAD ITEP : redéploiement de 3 places d’hébergement pour 6 places
12 000/places x 6 places = 108 000 euros.
Le redéploiement demande une étude plus approfondie.
-Quid de la liste d’attente pour le SESSAD déficients intellectuels (20) ? Possibilité d’inclure un
redéploiement vers des places DI en redéployant 5 places hébergement (+2)?
-Passer de 15 à 20 places dont 8 places hébergement + 6 places SESSAD ?

Propositions pour un réseau d’accompagnement et de soin.
(1) Le SESSAD peut intervenir en amont d’un processus d’accompagnement plus global. (Maintenir le
poste de l’enseignant qui doit être supprimé)
(2) Manque de places en hôpital de jour en appui de la prise en charge pour une population spécifique.
Faute de quoi, la solution passe par une mutualisation du soin au niveau des établissements qui
s’engagent à coopérer entre eux. (Groupement de coopération). (Difficulté : harmoniser les pratiques,
définir la juste place du soin dans le parcours d’accompagnement. Avantages : suivi transversal, pas de
ruptures du suivi, travail à long terme)
(3) En interne, le renforcement de l’accueil de jour à l’IMED passe par une redéfinition des pratiques sur
une partie de l’unité de formation hors plateau technique restauration (12 places, réflexion en cours).
(4) l‘hébergement ne doit pas être un hébergement d’urgence. L’admission pourrait être mutualisée au
niveau de la notification et permettre de définir en commun un parcours préalable dans lequel les
intervenants anticipent leurs interventions dans le temps. (Expérience déjà vécue pour un usager de
l’ITEP FROT). Autre solution : mutualiser les places disponibles s’il y a un réel besoin de places en
hébergement
 (4) Maintenir le principe de places TC plutôt qu’une unité ITEP.
(5) Nommer les troubles du comportement au moment de l’orientation. Définir le taux d’incapacité dans
les notifications. Valider la qualification des troubles pris en charge actuellement à l’IMED.
http://www.imed-claye.fr/images/fbfiles/files/document__ITEP.doc

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Re: réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 22/10/11 à 20:29
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redac écrit:
Le 21 octobre 2011, Dans le cadre du schéma régional, les directeurs d'ITEP de seine et marne étaient
conviés à présenter leurs projets de création de services à une assemblée composée pour la
circonstance par madame Valérie MARIE-LUCE, inspectrice de l'ARS chargée du médico-social.
L'IMED était invité à présenter un projet de création de places de SESSAD-ITEP par redéploiement de
places d'internat.

compte tenu des délais très courts qui nous étaient imposés au regard de l'originalité de notre dispositif,
les éléments chiffrés sont approximatifs et ne sont pas vraiment fiables. Une étude pus approfondie
permettra de déterminer la valeur exacte du redéploiement.

                                                                                                      5/7
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IMED Claye-Souilly 18 Octobre 2011
Pré-Projet de redéploiement de places « hébergement » vers des places « ITEP »

Zone d’intervention du SESSAD
NORD EST de CLAYE (Agglomération de MEAUX /Pays de MEAUX (18 communes)/Pays de la goële-
12 communes/Pays de l’OURQ -22 communes)

Collaboration actuelle ITEP-IMED :
Situation de l’IMED : 15 places (dont 7 places d’hébergement)
Une collaboration installée avec l’ITEP FROT qui aboutit à un accompagnement IMED dans le cadre d
la formation. Auparavant :
1-Temps partiels ITEP/ (Plateau technique IMED+ Hébergement)
2- DISCO (dispositif d’intégration scolaire en collège) + IMED (plateau technique de formation)

Collaborations possibles
1-Autres ITEP
2-Foyer de l’enfance MEAUX (hébergement)

Nombre de places SESSAD ITEP : redéploiement de 3 places d’hébergement pour 6 places
12 000/places x 6 places = 108 000 euros.
Le redéploiement demande une étude plus approfondie.
-Quid de la liste d’attente pour le SESSAD déficients intellectuels (20) ? Possibilité d’inclure un
redéploiement vers des places DI en redéployant 5 places hébergement (+2)?
-Passer de 15 à 20 places dont 8 places hébergement + 6 places SESSAD ?

Propositions pour un réseau d’accompagnement et de soin.
(1) Le SESSAD peut intervenir en amont d’un processus d’accompagnement plus global. (Maintenir le
poste de l’enseignant qui doit être supprimé)
(2) Manque de places en hôpital de jour en appui de la prise en charge pour une population spécifique.
Faute de quoi, la solution passe par une mutualisation du soin au niveau des établissements qui
s’engagent à coopérer entre eux. (Groupement de coopération). (Difficulté : harmoniser les pratiques,
définir la juste place du soin dans le parcours d’accompagnement. Avantages : suivi transversal, pas de
ruptures du suivi, travail à long terme)
(3) En interne, le renforcement de l’accueil de jour à l’IMED passe par une redéfinition des pratiques sur
une partie de l’unité de formation hors plateau technique restauration (12 places, réflexion en cours).
(4) l‘hébergement ne doit pas être un hébergement d’urgence. L’admission pourrait être mutualisée au
niveau de la notification et permettre de définir en commun un parcours préalable dans lequel les
intervenants anticipent leurs interventions dans le temps. (Expérience déjà vécue pour un usager de
l’ITEP FROT). Autre solution : mutualiser les places disponibles s’il y a un réel besoin de places en
hébergement
 (4) Maintenir le principe de places TC plutôt qu’une unité ITEP.
(5) Nommer les troubles du comportement au moment de l’orientation. Définir le taux d’incapacité dans
les notifications. Valider la qualification des troubles pris en charge actuellement à l’IMED.
http://www.imed-claye.fr/images/fbfiles/files/document__ITEP.doc

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Re: réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 22/10/11 à 20:38
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au cours de la journée consacrée à planification de l'offre des ITEP, la question des urgences a été

                                                                                                       6/7
Forum de l\'E.P.M.S. de Claye-Souilly - EPMS de l'Ourcq
Généré le : 6 March, 2020, 14:17

abordée. Un groupe d'analyse semble se dessiner dont le rôle parait assez proche d'un groupe
d'évaluation à partir d'éléments d'informations concernant des jeunes qui manifestent des troubles tels
qu'ils ne bénéficient pas de prise en charge.
Manque évidemment comme d'habitude depuis une quarantaine d'années, la résolution du problème, à
savoir: une solution.
N'y aurait il pas quelque part la possibilité d'organiser un accueil (5-6 places pour des junes en situation
de crise? il me semble avoir réalisé ce type de travail il y a quelques années avec des résultats ma fois
pas plus pires que le résultat d'aujourd'hui.
a la différence qu'aujourd'hui non content de culpabiliser de ne pas apporter de réponses, on se
complaît à diaboliser celles qui fonctionnent. Mais c'est vrai qu'elles coûtent quelques euros?
On compare?

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Re: réflexion sur les troubles du comportement
Posté par redac - 22/10/11 à 20:43
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redac écrit:
au cours de la journée consacrée à planification de l'offre des ITEP, la question des urgences a été
abordée. Un groupe d'analyse semble se dessiner dont le rôle parait assez proche d'un groupe
d'évaluation à partir d'éléments d'informations concernant des jeunes qui manifestent des troubles tels
qu'ils ne bénéficient pas de prise en charge.
Manque évidemment comme d'habitude depuis une quarantaine d'années, la résolution du problème, à
savoir: une solution.
N'y aurait il pas quelque part la possibilité d'organiser un accueil (5-6 places pour des jeunes en
situation de crise? Il me semble avoir réalisé ce type de travail il y a quelques années avec des résultats
 "pas plus pires" que le résultat constaté aujourd'hui :) .
a la différence qu'aujourd'hui, non content de culpabiliser de ne pas apporter de réponses, on se
complaît à diaboliser celles qui fonctionnent. Mais c'est vrai qu'elles coûtent quelques euros?
On compare?

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