DÉCRYPTAGE ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

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                   ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET

                   INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

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                                        Photographie : David GUERRE - Éléments déclencheurs, 2023

                   Par Diane-Hermione BERAZA
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À PROPOS DE L’ARTICLE
L'exercice ORION est l'exercice majeur de 2023 pour toutes les armées, directions et

services. C'est un exercice de grande envergure qui ambitionne de cocher plusieurs
objectifs tout en permettant un entraînement commun en interarmées et en interalliés.

À PROPOS DE L'AUTEUR
                     Diane-Hermione BERAZA est l'adjointe à la déléguée régionale

                     Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Étudiante en deuxième année à l'Institut

                     d'Études Politiques de Sciences Po Aix-en-Provence, elle aspire à un

                     master porté sur la géostratégie, la défense et le renseignement.

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 Ce texte n'engage que la responsabilité de l'auteur. Les idées ou opinions émises ne peuvent
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ORION 2023 - le premier repère d'un nouveau cycle d'exercice

triennal des armées françaises :
L'exercice ORION 2023 est l'exercice majeur de 2023 pour toutes les armées, directions

et services. C'est un exercice de grande envergure qui ambitionne de cocher plusieurs
objectifs tout en permettant un entraînement commun en interarmées et en interalliés.

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                              Image : Armée de Terre/ Défense

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Le nom de cet exercice n'est pas un nom de constellation hasardeux mais il fait plutôt

référence aux caractéristiques de celui-ci : une Opération d'envergure pour des armées

Résilientes, Interopérables, Orientées vers la haute intensité et Novatrices.

C'est donc sous le signe de la haute intensité que se joue l'exercice ORION 2023.
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La haute intensité :
C'est dans le titre même de l'exercice ORION 2023 que le caractère de la haute intensité

s’affirme : "pour des armées [...] orientées vers la haute intensité". Afin de décrypter au

mieux l'exercice ORION 2023, il convient tout d'abord de s'intéresser au concept même

de la "haute intensité".

Les opérations de haute intensité sont définies par le Centre Interarmées de Concepts de

Doctrine et d'Expérimentations (CICDE) comme "des opérations où toutes les fonctions

opérationnelles sont susceptibles d'être activées pour s'opposer à une violence

caractérisée de l'adversaire1". En d'autres mots, et selon la définition retenue en 2020

par l'Armée de Terre, la notion de haute intensité renvoie à un affrontement soutenu

entre "masses de manœuvres agressives2" qui se contestent dans différents milieux et

dans l'ensemble des champs de conflictualité qu'ils soient physiques (milieu terrestre,

maritime, aérien, spatial) ou immatériels (cyber, informationnel et électromagnétique) et

dont l'objectif est de vaincre la puissance de l'adversaire.
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Pour résumer :

◦ Sur le plan stratégique, la haute intensité se définit comme un affrontement extrême

des considérations politiques qui résulte d'un franchissement - délibéré ou non - du seuil

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de tolérance d'un des protagonistes en regard d'enjeux majeurs ou jugés existentiels.

◦ Sur le plan tactique, la haute intensité se constate par une confrontation soutenue

entre les forces, dans tous les champs et milieux.

La notion de conflit haute intensité est complexe et paraît inhabituelle, cependant il s’agit

bel et bien un modèle de cohérence et de crédibilité future.

1
    Glossaire interarmées de terminologie opérationnelle, n°212 /DEF/CICDE/NP, Centre interarmées de concepts
de doctrines et d'expérimentations, 16 décembre 2013, amendée le 1er juin 2015, page 104.

2
    Lettre d'information du Centre de doctrine et d'enseignement du commandement, n°8, août 2020, page 1.
[Disponible sur : https://www.penseemiliterre.fr/ressources/30159/04/brennus_n_08.pdf].
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La haute intensité : un modèle de cohérence et de crédibilité

future
C'est dans un rapport d'information sur la préparation des guerres de haute intensité

publié par l'Assemblée nationale le 17 février 2022 que la mission parlementaire établit

l'état de préparation de l'armée française en cas de conflit de haute intensité. Ce

rapport décrit vraisemblablement la haute intensité comme modèle de cohérence et de

crédibilité future.

Ce rapport d'information établit que c'est à partir de la guerre du Donbass en 2014 et

celle du Haut-Karabakh en 2020 que l'idée même de "conflit de haute intensité" fait son

retour dans les considérations politiques et militaires d'Occident. Ce rapport tire la

sonnette d'alarme sur trois types de transformations possibles.

Tout d'abord une dégradation de l'environnement géopolitique depuis 2008 avec une

compétition exacerbée entre les grandes puissances. La généralisation de la

compétition stratégique rapide et immodérée amène les grandes puissances à "délaisser                                         6
le droit pour des rapports de force recherchés dans tous les domaines".3 Cette première

transformation mène à l'affaiblissement des institutions de dialogue international.

La seconde transformation évoquée dans le rapport est une contestation de l'ordre

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international. Celui-ci est alors contesté " par des puissances révisionnistes, insatisfaites

d'un système qui leur confère des garanties de sécurité ou de développement jugées

insuffisantes et des normes philosophico-politiques jugées décadentes4".

Enfin, la troisième évolution évoquée est le développement de pratiques et stratégies

dites "hybrides". Ces stratégies "hybrides" sont décrites dans le rapport comme "des

modes d'actions militaires et non militaires, directs et indirects, légaux ou illégaux, mais

3
    Rapport d'information par la commission de la défense nationale et des forces armées en conclusion des travaux
d'une mission d'information sur la préparation à la haute intensité. Patricia MIRALLÈS, Jean-Louis THIÈROT, 17
février 2022, page 20. [Disponible sur : https://www.vie-publique.fr/rapport/284082-preparation-des-conflits-
de-haute-intensite-rapport-parlementaire].
4
    Ibid. Page 154.
[DÉCRYPTAGE] ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

toujours ambigus, conçus pour rester sous le seuil estimé de riposte ou de conflit ouvert5".

En d'autres termes, c'est un recours généralisé à des techniques telles que

l'instrumentalisation du droit, la manipulation de l'opinion publique par de fausses

informations - fakes news ou bien des attaques cyber non revendiquées.

Le contexte international d'aujourd'hui est donc marqué par plusieurs facteurs : le

durcissement de la compétition entre grandes puissances, le réarmement et la

désinhibition de certaines puissances régionales. C’est en considérant ces trois

facteurs que le scénario de l'exercice ORION 2023 s'est développé et confirmé.

Le scénario fictif de l'exercice ORION 2023 :
S'inspirant d'un scénario de l'OTAN, le scénario d'ORION 2023 est certes fictif mais il

demeure crédible. La mission principale énoncée est de "rétablir la sécurité dans le

pays Arnland".6

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                          Image : Ministère des Armées - dossier de presse, 2023

5
    Rapport d'information par la commission de la défense nationale et des forces armées en conclusion des travaux
d'une mission d'information sur la préparation à la haute intensité. Patricia MIRALLÈS, Jean-Louis THIÈROT, 17
février 2022, page 22. [Disponible sur : https://www.vie-publique.fr/rapport/284082-preparation-des-conflits-
de-haute-intensite-rapport-parlementaire].
6
 Dossier de presse - ORION 2023, Bureau relations médias de l'état-major des armées, Février 2023 [Disponible
sur : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/operations/EXERCICE_ORION_dossier-de-presse.pdf]
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Voici le scénario évoqué dans le dossier de presse du ministère des Armées :

◦ Arnland faisait partie d'une fédération Scolcan qui a disparu. L'État Mercure souhaite

conserver son influence et apporte un soutien aux milices Tantale (ici les flèches

rouges pointillées) qui revendiquent l'indépendance d'une région du pays.

◦ Dans l'exercice ORION 2023, la force adverse (FORAD) est réellement jouée par certaines

unités de l'armée française afin d'être le plus réaliste possible.

◦ Face à la dégradation immodérée de la situation, la France décide de déployer son

Échelon National d'Urgence interarmées (ENU) dans un environnement très contesté.

◦ Un affrontement en milieu maritime a lieu et oppose Mercure à la France et ses

partenaires. À la suite de frappes ciblées (matérielles : frappes physiques et immatérielles

: frappes cyber), des brèches se sont créées dans le dispositif militaire adverse permettant

alors à la France et ses alliés de neutraliser les défense sol-air et côtières adverses.
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◦ À la suite de cet affrontement maritime, plusieurs centaines de parachutistes seront

déployés en Arnland juste avant le débarquement sur les côtes des militaires du

groupement tactique embarqué. Le débarquement du groupement tactique

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embarqué se fait depuis les portes hélicoptères amphibie (PHA) qui sont eux-mêmes

appuyés par le groupe aéronaval (GAN) centré sur le porte-avions et la force aérienne
décollant des bases arrière.
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                    Image : David GUERRE - Éléments Déclencheurs, 2023
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L'objectif de ces débarquements est de sanctuariser un point d'entrée dans cet

environnement contesté avant l'envoi du deuxième et troisième échelon de l'ENU.

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◦ À ce stade du scénario, tous les milieux et tous les champs de conflictualités sont

impactés : milieu maritime, aérien, terrestre, spatial mais également le cyber avec une

guerre informationnelle.

◦ Le scénario prévoit que la France devienne une nation cadre dans une coalition

internationale après quelques mois à la suite de décisions politiques.

◦ Alors que la France et ses alliés assurent leur présence dans le secteur Nord-Est du

pays, les forces de Mercure finissent par franchir la frontière : la confrontation devient

inévitable. Dans ce dernier acte, la supériorité aérienne doit être impérativement gagnée

et la division multinationale sous commandement français est engagée dans une

manœuvre défensive majeure.
[DÉCRYPTAGE] ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

Les quatre phases de l'exercice ORION 2023 :
L'exercice ORION 2023 est un véritable exercice d'envergure qui se déploie sur plusieurs

mois : de mai 2022 pour la phase 01 à début mai 2023 pour la phase 04. Après avoir porté

notre intérêt sur le scénario de l'exercice, voyons maintenant les quatre phases clés de

cet exercice :

◦ La première phase correspond à la planification opérationnelle de cette opération

d'envergure. Elle a duré presque dix mois et a été organisée par le Commandement Pour

les Opérations Interarmées (CPOIA). L'objectif de cette phase est de planifier et organiser

les différents mouvements militaires (projection, intervention etc.). Ces dix mois de

préparation et de planification opérationnelle ont permis à la France de se positionner

comme l'un des rares États européens à maîtriser un tel niveau d'expertise dans

l'organisation et la conduite d'exercice de grande envergure.

◦ La seconde phase est la phase d'opération interarmées dite d'entrée en premier

entre février 2023 et mars 2023. Cette phase repose sur la projection interarmées
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amphibie et aéroportée et est dite d'entrée en premier car c'est dans un contexte de déni

d'accès que la campagne aéro-maritime s'opère. Elle permet par la suite de projeter

l'Échelon National d'Urgence (ENU) afin de conquérir et potentiellement sanctuariser la

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zone qui est contestée.

◦ La troisième phase est la phase de gestion de crise au niveau interministériel. Elle

aura lieu fin mars 2023 et permet à la fois d'entraîner les autorités politiques et

militaires à la prise de décision et de tester la capacité interministériel dans un

contexte d'engagement majeur.

◦ La quatrième phase est la phase finale d'opération d'envergure (avril - début mai

2023). C'est dans cette dernière phase que le nombre de militaire engagés est à son

maximum : 12 000. Cette phase vise deux objectifs : acquérir la supériorité du milieu

aérien et engager une composante terrestre importante (division multinationale sous
commandement français).
[DÉCRYPTAGE] ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

ORION 2023 - une étroite relation entre le concept multi milieux -

multi champs (M2MC) et la haute intensité
L'objectif premier de cet exercice de grande envergure est de permettre aux armées

françaises, directions et services de s'entraîner dans un cadre précis : interarmées et

interalliés. Le contexte scénarique d'ORION 2023 est réaliste et exigeant. Il prend en

considération toutes les fonctions opérationnelles des différents milieux (air, terre,

mer, espace) dans tous les espaces de conflictualité possibles (cyber, informationnel et
électromagnétique).

Le concept d'opérations "multi milieux / multi champs (M2MC)" est la traduction

française du concept américain Joint All-Domain Operations (JADO). Le concept interarmées

M2MC est considéré comme le nouveau cadre structurant de l'engagement des forces

armées. Il peut se définir comme le concept qui intègre et combine les effets des

nouveaux domaines (informationnel, cyber et spatial) dans les opérations interarmées,

tant au niveau opératif que tactique. L'objectif étant de produire un cycle décisionnel
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adapté afin de surprendre, saturer ou déstructurer l'adversaire.

L'exercice ORION 2023 est tout d'abord un exercice de haute intensité. Pour rappel, cela

signifie que c'est un exercice où toutes les fonctions opérationnelles sont susceptibles

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d'être activées. Mais c'est également un entraînement multi-milieux et multi-champs

(M2MC) en raison des volets "cyber" et "espace" qui sont présents. En conséquent, les

armées françaises s'entraînent sur un scénario de haute intensité intégrant les domaines

émergents et en particulier les champs immatériels.

Les objectifs de l'exercice ORION 2023 :
L'exercice ORION 2023 ambitionne de cocher quatre points précis :

◦ En premier lieu, cet exercice a pour objectif de "recentrer l'entraînement des armées

sur l'hypothèse de réactivité à tout type d'évènement via un entraînement multi-

milieux et multi-champs (M2MC) à grande échelle".
[DÉCRYPTAGE] ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

◦ Cet exercice permet également "d'évaluer les capacités internes à assumer une
opération d’envergure majeure des armées".

◦ Le troisième objectif est de "renforcer l’interopérabilité avec nos alliés".

◦ Et enfin "d'éprouver de nouvelles capacités."

Le caractère inédit de cet exercice d'envergure :
Avant de conclure, rappelons que l'exercice ORION 2023 est le plus grand exercice ayant

eu lieu au cours des trente dernières années. C'est un exercice de grande envergure du

"haut du spectre" réalisé par la France et ses partenaires. Le savoir-faire des armées

françaises démontre la capacité de la France à empêcher un fait accompli si elle

l'estime nécessaire. L'exercice ORION 2023 revêt un caractère inédit pour plusieurs

raisons :

◦ Premièrement le changement d'échelle est inédit : tant dans la planification (expertise               12
de haut-niveau militaire) que sur le terrain (entraînement politique et militaire,

manœuvres amphibies, aériennes etc.) ou dans le soutien.

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◦ Ensuite c'est également un exercice inédit car c'est un entraînement interarmées,

interministériel et international, commun, dans un contexte sollicitant toutes les

composantes de la Nation.

◦ Enfin, le format de cet exercice d'envergure est insolite : lors de la phase 04 et pour la

première fois à ce niveau d'engagement, l'exercice mêlera des unités françaises et

étrangères jusqu'à la division en terrain libre. Un défi technique et tactique qui permet de

hausser le niveau d’entraînement qui était déjà très élevé.
[DÉCRYPTAGE] ORION 2023 : UN EXERCICE INTERARMÉES ET INTERALLIÉS DE HAUTE INTENSITÉ

Conclusion
L'exercice ORION 23 participe pleinement à la montée en puissance des capacités des

armées françaises : que ce soit en raison du nombre de forces engagées (jusqu'à 12 000

militaires sur la phase 04), de la dimension multi-milieux et multi-champs (M2MC), de la

durée de l'entraînement (presque 18 mois) ou bien des travaux civilo-militaires de la

phase 03. Le contexte scénarique d'ORION 2023 est réaliste et très exigeant. Notamment

parce qu’il prend en considération toutes les fonctions opérationnelles des différents

milieux dans tous les espaces de conflictualité possibles. Au cours de cet exercice, sept

composantes seront entrées en action : terre, mer, air, forces spéciales, cyber, spatial et

logistique. L'exercice ORION 2023 marque le véritable retour des exercices de grande

envergure sur le territoire après trente ans d'absence.

Se déployant sur une vingtaine de départements métropolitains, l'exercice ORION 2023

est aussi "une occasion unique pour la population d’aller à la rencontre de son armée, de

découvrir ses matériels et de mieux comprendre son action. Le lien armée nation est essentiel.
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Le soutien de la population, portée par une cohésion nationale affirmée et résiliente, est l'une
des clés du succès d'une intervention d'ampleur pour protéger notre souveraineté7".

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 Dossier de presse - ORION 2023, Bureau relations médias de l'état-major des armées, Février 2023 [Disponible
sur : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/operations/EXERCICE_ORION_dossier-de-presse.pdf].
publication@jeunes-ihedn.org
                                                                   14

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