DESCRIPTIFS DES COURS DE PARIS 3 CINEMA - PARIS 3

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CINEMA	
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V3F01 ESTHÉTIQUE GÉNÉRALE
Enseignants: Evangelos ATHANASSOPOULOS, Fabienne DUSZYNSKI, Olga KOBRYN,
Emmanuel SIETY, Clotilde SIMOND, Ken SLOCK
Forgé au XVIIIe siècle, le terme « esthétique » recouvre deux grands champs d’investigation : ce qui a
trait à l’expérience sensible et au goût ; ce qui touche à la définition et à la finalité de l’art ainsi qu’à la
pertinence même du concept d’« art ». Celui qui entreprend d’étudier les œuvres d’art d’hier et
d’aujourd’hui est, qu’il le veuille ou non et parfois sans le savoir, tributaire d’une histoire qui est celle
de l’esthétique. Il en est tributaire par les concepts et le vocabulaire dont il use («art», «artiste»,
«beaux-arts», «beau», «sublime»...) ainsi que par les institutions qui l’environnent et qui organisent
l’apprentissageartistique, la production et l’accès aux œuvres d’art (écoles, musées, galeries, revues
spécialisées, université...). À partir de l’étude de textes fondamentaux, ce cours propose d’expliciter
les grandes questions d’esthétique en les inscrivant dans une perspective historique, anthropologique
et sociologique, et d’interroger leur actualité

V3F02 ÉTUDE DE TEXTES THÉORIQUES
Enseignants: Teresa CASTRO, Barbara LE MAÎTRE, Ophir LEVY, Émeric MAFFRE DE LASTENS,
Damien MARGUET
À partir d’un corpus rapportable à l’esthétique du cinéma, et associant écrits de cinéastes-théoriciens
(notamment Epstein, Vertov), de critiques (Bazin, Daney) ou de théoriciens (Deleuze, Bonitzer), ce
cours propose d’aborder la théorie par le biais de deux gestes spécifiques. D’une part, chaque texte
étudié donnera lieu à l’extraction de quelques propositions essentielles: on passe alors de l’idée de
texteà celle de propositionthéorique; d’autre part, ces propositions seront mises à l’épreuve de films,
afin que leur pertinence soit évaluée à l’aune des images: on passe alors de l’idéeà l’efficacité du
théorique.

V3F05 TD Histoire et structures de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel

G1 : Histoire de l’industrie hollywoodienne des années 1970 à nos jours – (Chloé Delaporte)

Ce cours propose une histoire de l’industrie cinématographique hollywoodienne depuis le tournant des
années 1970. Seront examinés l’essor des productions indépendantes et l’émergence d’une nouvelle
génération de réalisateurs, les évolutions que connaît la censure cinématographique depuis le
passage au MPAA Rating System en 1968, comme le développement de nouveaux marchés (vidéo,
DVD, produits dérivés) et de nouvelles formes filmiques (le blockbuster).

G2 : Histoire économique de la diffusion cinématographique en salles – (Claude Forest)

Du Salon indien du Grand Café en 1895 aux multiplexes, l’histoire de la diffusion publique et payante
du cinéma en salles sera retracée en mettant en relief ses mutations économiques essentielles,
l’évolution du rôle de l’Etat et l’interpénétration croissante avec l’industrie audiovisuelle.
G3 : Economie du cinéma américain : histoire d’une industrie culturelle et de ses stratégies –
(Kira Kitsopanidou)

Ce cours analysera l’évolution de l’industrie cinématographique dans le domaine des modes de
production, de distribution et d’exploitation des films. Nous nous pencherons en particulier sur le
modèle organisationnel de cette industrie dans ses rapports avec les transformations du contexte
socio-économique, politique et culturel aux Etats-Unis (des années 1910 aux années 2000) et avec les
stratégies des différents acteurs du marché. Le cours abordera également la naissance de
l’audiovisuel américain et la place de Hollywood au sein du système télévisuel.

G4 : De l’industrie cinématographique à l’industrie de la télévision – (Christophe Lenoir)

Aborder la question du développement de l’industrie cinématographique permet d’aborder non
seulement les questions économiques liées à la structuration industrielle du secteur, mais aussi de
relier celles-ci à l’évolution des formes et aux horizons des créateurs, des techniciens, des
spectateurs, et de leurs partenaires financiers et institutionnels. Le cadre dessiné par l’analyse
économique du cinéma permet de mettreen place un cadre historique pour l’analyse de la télévision et
de l’ensemble des développements de l’audiovisuel.

G5 : Le film de cinéma et ses facteurs de production – (Thomas Schmitt)

Fondé sur une exploration des facteurs de production du film de cinéma, ce cours a pour objectifs de
maîtriser les concepts économiques de base dans leur relation avec le secteur cinématographique, de
décrire et synthétiser (phénomènes, caractéristiques et mécanismes économiques du cinéma),
d’analyser l’information économique du secteur et la relativiser.

V3LL1 / TD UE LIBRE CINEMA ET AUDIOVISUEL

G1 :Le passé recomposé : les films d’archives– (Bernard Bastide)

Les images d’archives attestent que quelque chose s’est passé à un moment donné et, avec le recul,
elles induisent un rapport spécifique au passé qu’elles nous rendent visible. Le but de ce cours est
d’engager une réflexion sur l’écriture filmique de l’histoire à base d’images d’archives. Qu’est-ce qu’un
film d’archives? Qu’est-ce que la nature des documents utilisés (actualités) induit comme usages pour
le cinéaste? De quels questionnements éthiques, esthétiques et économiques la réalisation d’un film
d’archives doit-elle s’accompagner?

G2 : Filmer l’ennemi – (Myoung-Jin Cho)

Si l’auteur de fiction n’a face à lui qu’un acteur endossant le rôle du mal, de l’ennemi, le
documentariste tourne couramment sa camera vers des personnes qu’il abhorre, représentant des
idéologies qu’il réprouve. En interrogeant au préalable la notion d’«ennemi», nous nous intéresserons
à la confrontation des documentaristes à des individus qu’on peut tenir tels – anciens nazis,
tortionnaires, génocidaires, etc.–, à travers l’étude des films de Claude Lanzmann, Rithy Panh,
Carmen Castillo, Danielle Arbide, Barbet Schroeder, etc. Pourquoi et comment «filmer l’ennemi»?
Nous questionnerons les enjeux tout à la fois éthiques et esthétiques inhérents à une telle démarche,
ainsi que les évolutions repérables dans le traitement de cette question par le cinéma documentaire.

G3 : Histoire et esthétique du clip-vidéo – (Antoine Gaudin)

Retracer l’histoire du vidéoclip, c’est suivre l’évolution d’un principe de création audiovisuelle qui,
depuis les premières expérimentations musico-visuelles du cinéma d’avant-garde jusqu’à MTV,
subordonne la «matière» de l’image à celle de la musique, le «vu» à l’«entendu». En tirant les
conséquences de ce «renversement» de notre hiérarchie sensorielle spontanée, ce cours propose de
fournir les outils esthétiques –distincts de ceux de l’analyse filmique traditionnelle–permettant
d’appréhender le vidéoclip à partir de ses puissances propres. Il vise également à donner des pistes
pour l’approche économique et sociologique de ce secteur de création.

G4 : Le cinéma élargi – (Olga Kobryn)

Ce cours propose une réflexion autour du cinéma élargi (expanded cinema) et la pratique de
l’installation. Nous étudierons la naissance de la pratique de l’installation dans le contexte historique et
esthétique de l’histoire de l’art du XXe siècle à travers les mouvements artistiques importants, mais
aussi la performance, l’activité du groupe Fluxus, l’art vidéo et le cinéma expérimental. La deuxième
partie du cours sera consacrée aux travaux et aux pratiques des artistes plasticiens des années 1990
à nos jours. Les œuvres des artistes majeurs (Bill Viola, Bruce Nauman, Douglas Gordon, Pierre
Huyghe, David Claerbout, William Kentridge, Mike Kelley, etc.) côtoient le travail des jeunes artistes
émergents. Ce cours permettra de mieux comprendre la diversité du paysage artistique actuel. Il sera
accompagné de plusieurs projections d’œuvres vidéo, de vues des installations, et d’une visite
d’exposition d’art contemporain.

G5 : Le cinéma face à ses démons : l’espace de l’angoisse – (Ophir Levy)

Comment filmer l’absence, ce qui a disparu ou ce qui menace de surgir? Que montrer quand il n’y a
rien à voir? Si l’angoisse est ce sentiment qui n’a pas d’objet défini, tangible, assignable (Kierkegaard,
Freud, Heidegger), l’exprimer au cinéma s’annonce comme une véritable gageure à laquelle les
cinéastes se sont sans cesse confrontés. Les démons du cinéma sont ceux qu’il a engendrés (comme
ceux du cinéma fantastique allemand des années 1920) autant que ceux qui le hantent (la présence
sourde des violences du XXe siècle). Nous étudierons ainsi les figures de l’angoisse, les moyens
cinématographiques mobilisés pour la dire ou la susciter, et nous constaterons qu’à travers
l’expression de l’angoisse, c'est le déploiement du langage cinématographique même qui est en jeu.

G6: Histoire du cinema d’animation des origins à nos jours – (Sébastien Roffat)

D’Émile Reynaud en 1892 aux plus récents films faisant appel aux effets spéciaux, le cinéma
d’animation a peu à peu envahi les écrans du monde. Il s’agira par une approche historique et
esthétique de brosser à grands traits les années d’une histoire du cinéma d’animation. Les grands
jalons de cette histoire seront constitués d’une évocation des pionniers de l’animation qu’ils soient
français ou américains, de l’extraordinaire développement du cartoondans années 1920 et 1930, de
l’avant-garde allemande, de la propagande des années de guerre, du renouvellement des années
1950 et 1960, de l’émergence de la télévision, de l’animation japonaise et d’un état des lieux actuels
du cinéma d’animation.

G7: Introduction à l’analyse des series televises – (Guillaume Soulez)

Ce cours vise à introduire les étudiants à une analyse des séries télévisées selon une triple mise en
perspective : généalogie de la sérialité, sémiologie de la série télévisée, approche des néo-séries.
L’approche généalogique s’intéressera à la mise en place de la sérialité, depuis le roman-feuilleton et
le serial cinématographique jusqu’aux séries télévisées «classiques». L’approche sémiologique
montrera, avec Umberto Eco, le fonctionnement des règles de la lecture sérielle des épisodes. Enfin,
on donnera des outils pour analyser les nouvelles formes que prennent les séries contemporaines qui
ont tant de succès critique aujourd’hui.

G8: British cinema (cours dispense en anglais) – (Elena Von Kassel)

Strong traditions in theatre and documentary give the British cinema its distinctive flavour. In order to
discover how these elements merged together to contribute to the making of a national cinema –a
cinema that would be faced with many challenges –we will discuss key periods (such as the Second
World War) and particular aspects (for example, Ealing comedies). Poetic and social realism, with the
Free Cinema as a turning point, will be a main theme. The course will begin with Alfred Hitchcock,
before he went to Hollywood, and end with Ken Loach.
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V4F03 ANALYSE DES FORMES PLASTIQUES ET SONORES

Séverine ABHERVÉ -Histoire et analyse de la musique de films
Le cours proposera une large introduction à l'esthétique de la musique de films tout au long de
l'histoire du cinéma. Il étudiera particulièrement les écoles européenne et hollywoodienne et
s'intéressera également aux musiques de films asiatiques, tout en offrant aux étudiants des outils
d'analyse de la bande musicale et des éléments de réflexion sur le rôle des musiques de source et
des compositeurs au cinéma. Il n'est pas nécessaire d'être musicien pour suivre ce cours.

Térésa FAUCON -Contrepoint : monter l’image avec et contre le son
Ce cours propose d’interroger un aspect du montage, celui du rapport entre image et son, en situant
la réflexion par rapport à l’histoire des images mobiles et à la théorie du cinéma (qu’elle emprunte au
modèle musical ou, au contraire, affirme la spécificité du 7e art avec le contrepoint). Monter l’image
avec ou contre le son ? Comment penser cet agencement ? À l’avènement du cinéma sonore, le
contrepoint est dans l’air : expérimentation et théorie dénoncent « le rabattement de l’espace
sonoresur l’espace visuel, celui-ci avérant celui-là, lui servant de garantie » (Daney) et prônent la
«non-coïncidence » (Eisenstein) du son et des images. Un corpus hétérogène permettra de relever et
réfléchir aux effets de ces modes associatifs ou disjonctifs en confrontant les premiers films sonores
(Lang, Clair, Renoir, Guitry, Duvivier, Eisenstein), les cartoons(les Silly Symphoniesentre autres) et les
expérimentations singulières ponctuant l’histoire du cinéma et de la vidéo : Cocteau, Bresson, Godard,
Tati, Vienne et Fano, Resnais, Ossang, Snow, Des Pallières, Marclay,Dellsperger, Sala, Gondry,
Jonze...

Isabelle MARINONE -Formes narratives en rupture
Depuis la première avant-garde futuriste jusqu’aux expérimentations cinématographiques
contemporaines, la narration a été l’une des composantes du film faisant l’objet de déstructuration du
langage et de réinvention formelle. Le cours s’intéressera aux diverses évolutions du récit filmique
dans le temps et s’interrogera sur les agencements plastiques travaillant les potentialités de la rupture
narrative.

Sylvie ROLLET- Questions d’énonciation: l’autoportrait littéraire, pictural, photographique et
cinématographique
L’enseignement associe l'étude des questions posées par les autoportraits peints ou photographiques
et par les textes (de Montaigne à Doubrovsky, en passant par Leiris et Barthes) à l’analyse des
«autoportraits» de Moretti, Godard, Cavalier, Varda, Marker, Truffaut, Allen, Cocteau, Fellini, Pasolini,
Duras, etc., afin de dégager un certain nombre de paradigmes définissant la pratique de l’autoportrait
au cinéma.

Charles TESSON - Un art de la parole (théâtre et cinéma)
Plusieurs aspects seront évoqués: parler dans les films muets quand bien même on n’entend pas
(Stroheim), apparition de la voix, disparition du corps (L’Homme invisiblede James Whale), la tradition
française du théâtre filmé (Pagnol, Guitry). D’autres cinéastes (Dreyer, Oliveira, Duras, Rohmer,
Bresson, Lang, etc.) permettrontd’aborder d’autres points: pouvoir de la parole et des mots, les
destinataires de la parole (à qui on parle ?), l’articulation entre parler et voir.

Alexandre TSEKENIS -Histoire et esthétique du décor de cinema
Il s’agit d’étudier les enjeux esthétiques du décor de cinéma en les replaçant dans son évolution
historique. Quels sont le rôle et la contribution d’un décor et par quels moyens (formels, techniques)
s’exercent-ils ? Comment différents paramètres (contexte artistique, avancées techniques, mode de
production, école cinématographique) deviennent-ils déterminants dans le processus de conception
d’un décor et dans la nature de sa présence à l’image ? Outre l’apport décisif de décorateurs au style
identifiable, nous examinerons le regard spécifique porté par certains réalisateurs au décor ou au
dispositif scénographique.

V4F04 LA FILIÈRE CINÉMATOGRAPHIQUE

Claude FOREST -L’économie de la filière cinématographique
Après avoir rappelé quelques notions économiques de base, la filière cinématographique sera
analysée relativement à son intégration au sein de l’audiovisuel. L’évolution de la demande culturelle
de ces dernières décennies sera mise en relief en évoquant plus particulièrement le rôle de la
production, de la distribution et de l’exploitation cinématographique en France.

Pierre D’HOFFELIZE -La filière cinématographique : structures et métiers
Ce cours aborde les questions du producteur et de l’auteur sous l’angle des droits, responsabilités et
contrats. Il offre également une description des interactions des différents métiers dans la fabrication
du film et une analyse des compétences des professions concernées.

Kira KITSOPANIDOU -La filière cinématographique : structures et stratégies
Ce cours entend initier les étudiants à l’économie du marché cinématographique: structure du marché,
composition du public, stratégies des entreprises, développement de nouveaux supports de diffusion,
encadrement de la profession et systèmes de soutien. Des analyses seront proposées concernant
l’évolution historique et les tendances récentes des secteurs de l’exploitation et de la distribution. Ce
cours a également pour ambition de fournir aux étudiants une théorisation et des analyses éclairant la
situation actuelle dans l’industrie cinématographique française (nouveaux modèles de consommation,
numérisation de la filière, etc.).

Laëtitia KULYK -Politiques et régulations de la filière cinématographique en France et en
Europe
Ce cours a pour objectif d’analyser la filière cinématographique dans sa dimension culturelle et
politique. L’encadrement de la filière et les mesures mises en place pour la soutenir seront étudiées
afin de comprendre la place et le rôle du cinéma dans un marché désormais global. Les politiques
nationales et européennes seront aussi analysées.

Jean-Marc VERNIER -La filière cinématographique : structures et régulations
Cet enseignement a pour objectif d’approfondir les différents maillons de la filière cinématographique
(production, distribution, exploitation) dans ses enjeux économiques et dans la nature des métiers,
ainsi que d’analyser les différents marchés du film (salle, vidéo, télévision, Internet). Seront également
présentés les modes d’intervention des pouvoirs publics dans le secteur du cinéma.

V4F05 TÉLÉVISION, AUDIOVISUEL ET INDUSTRIES CULTURELLES

Alexis BLANCHET -Le jeu vidéo, nouvelle industrie culturelle
À l’automne 1976, Warner Communications, Inc., le conglomérat géant des médias et des industries
du divertissement, rachète Atari, une petite entreprise spécialisée dans une nouvelle forme de loisir, le
jeu vidéo. En quelques années, Atari représente 30% du chiffre d’affaires global de Warner
Communications... Nous étudierons la création du secteur du jeu vidéo et sa constitution progressive
en industrie culturelle des années 1950 à la première grande crise du secteur en 1983-1984. Des
laboratoires de recherche américains à l'industrie du divertissement majeure dominée par les
entreprises américaines, japonaises et européennes, nous analyserons l'évolution technique,
culturelle et économique du secteur vidéoludique.
Kristian FEIGELSON -Histoire de l’industrie audiovisuelle: perspectives comparées
Le programme général de ce cours est d’analyser, à partir d’une histoire de la télévision en Europe, 67
les interférences entre économie et culture prenant en compte la mutation technologique des
industries culturelles dans une perspective comparative. Analyser les structures industrielles du
secteur audiovisuel (industries de programmes, chaînes de télévision privées et publiques, rôle de
l’audimat et notion de public...). Comprendre l’entreprise audiovisuelle et son environnement, ses
fonctions et son organisation. Mesurer les stratégies d’innovation sur les marchés, l’impact de la
diversification technologique et commerciale. Appréhender l’intervention des pouvoirs publics et les
dynamiques sectorielles (cinéma/audiovisuel) pour conclure dans une perspective critique.

Annick GOURDON - Le paysage télévisuel et radiophonique en Europe
Le cours présentera et analysera lesstratégies des opérateurs du secteur télévisuel et radiophonique
en Europe (environnement réglementaire et économique, publicité, etc.).

Christophe LENOIR -Évolution des industries culturelles, évolution des modèles économiques et
théoriques
Si le cinéma a pu se développer économiquement à partir d’un contrôle précis des recettes, le
financement de la télévision a toujours reposé sur une certaine croyance en ses effets, le
téléspectateur étant beaucoup plus difficile à comptabiliser. L’économie de la télévision est donc
indissociable de la création d’un certain modèle spectatoriel. Or, la dématérialisation des supports et
le développement des offres audiovisuelles par Internet semble remettre en cause ces modèles.

Thomas SCHMITT -Le secteur de la télévision et son évolution
Fondé sur une analyse sectorielle de la télévision, ce cours a pour objectifs de maîtriser les concepts
économiques de base dans leur relation avec le secteur audiovisuel, de décrire etsynthétiser,
phénomènes caractéristiques et mécanismes économiques de la télévision, d’analyser l’information
économique du secteur et de la relativiser, et d’anticiper les évolutions de la télévision.

V4FF1 TD APPROCHES CULTURELLES, ANTHROPOLOGIQUES ET
PSYCHANALYTIQUES DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL
G1 : Anthropologie et cinéma - (Teresa Castro)

Anthropologie et cinéma partagent une entreprise commune: l’observation et l’appropriation par
l’image de l’être humain. À travers l’examen d’un corpus de films très diversifié, on abordera les
questions de l’exotisme et des stéréotypes, ainsi que du colonialisme et du post-colonialisme au
cinéma. On s’intéressera à quelques moments et genres clés de l’histoire du cinéma, parmi lesquels
les origines et développement du cinéma ethnographique, le cinéma hollywoodien des années 1930,
le cinéma colonial français, l’essor du cinéma africain, etc

G2 : Les archétypes socioculturels au cinéma : du savant fou au faux coupable – (Chloé
Delaporte)

Après une introduction théorique visant à définir la notion d’archétype socioculturel et les modalités de
son approche au cinéma, ce cours se propose de renseigner deux figures majeures des
cinématographies occidentales : le savant fou et le faux coupable. À travers l’étude de séquences
filmiques (issues, par exemple, de diverses adaptations du mythe de Frankenstein ou de Jekyll pour le
premier axe, et de films criminels classiques pour le second), ce cours se présente ainsi comme une
historiographie socio-anthropologique appliquée au domaine cinématographique.

G3 : Sociologie du film - (Kristian Feigelson)

À partir d’exemples de films produits ces dernières années en France, ce cours s’efforcera de
comprendre comment des fictions sous des angles différents ont pointé des questions sociales au
cinéma (le conflit des générations, les rapports entre individus, les déterminants économiques, le
chômage, la marginalité, la ville, l’immigration...). Il s’agira d’appréhender tant les logiques de
fonctionnement du cinéma, leurs réceptions dans l’espace public que certaines réalités moins
visiblesde la société française. Le cinéma de cette dernière décennie renvoie à un certain
désenchantement qu’il s’agira d’analyser à partir d’une mise en perspective de travaux de sociologues
français (bibliographie jointe) éclairant ces différents aspects (Bourdieu, Touraine, Mendras,
Yonnet...).

G4 : Représenter l’intime – (Virginie Foloppe)

À travers des œuvres tant plastiques (Francesca Woodman, Jean Rustin, Nan Goldin, Bill Viola, Cindy
Sherman, Gregory Crewdson, Mathilde ter Heijne...) que cinématographiques (Bruno Dumont, Kim Ki-
duk, Roman Polanski, Thomas Vinterberg, Jean-Luc et Jean-Pierre Dardenne...) qui exposent
l’intimité, nous analyserons à l’aide de théories esthétiques et psychanalytiques diverses stratégies,
de l’abord le plus frontalà un extrême dénuement.

G5 : France/Hollywood : approche culturelle des échanges cinématographiques – (Raphaëlle
Moine)

Le TD se propose d’explorer dans une perspective culturelle les échanges entre cinéma français et
cinéma hollywoodien, aussi complexes que passionnels. Y seront notamment envisagés: les
représentations de l’Autre, américain ou français, dans les deux cinémas; la question du remake; les
doubles carrières, françaises et américaines, d’acteurs ou de réalisateurs; et, plus globalement,
lecontexte de rejet, méfiance ou fascination dans lequel ces échanges s’inscrivent et sont reçus.

G6 : Approches interculturelles du cinéma – (Mathias Steinle)

Le cours propose une réflexion sur la manière dont le cinéma peut mettre en scène la rencontre d’une
autre culture. Cette expérience s’inscrit comme le sujet même d’une longue tradition de films qui
montrent les limites de la compréhension interculturelle, de Voyage en Italie (1953) de Roberto
Rossellini à Lost in Translation (2003) de Sofia Coppola, ou qui célèbrent la possibilité de l’échange
comme dans les films de métissage. Mais le cinéma est en lui-même une expérience interculturelle –
sociale et transnationale: certains cinéastes utilisent alors le processus filmique en tant que base pour
s’approcher d’une autre culture et questionner la leur.

V4LL1 TD UE LIBRE DE CINEMA ET D’AUDIOVISUEL
G1 : Le cinéma d’épouvante hollywoodien (1930-1960) – (Alexis Blanchet)

Le cours invite à une histoire économique et culturelle du cinéma hollywoodien des années 1930 à la
fin des années 1960 vue à travers le prisme du cinéma d’épouvante (Tod Browning, James Whale, les
productions Carl Laemmle, Jr.). Nous aborderons les approches théorique et esthétique du genre
fantastique (Gérard Lenne, Jean-Louis Leutrat, Noel Caroll...) et étudierons les questions de la mise
en scène, du décor et de la lumière, le travail du cadre, la dimension sonore du genre ou ses effets
spéciaux,

G2 : Les festivals de cinéma en Europe – (Jennifer De Castro)

L’Europe est devenue un vivier de festivals de cinéma, de courts etde longs métrages, nationaux et
internationaux. Quand sont-ils apparus? Comment se sont-ils répartis? En quoi se définit un festival
de cinéma en Europe? Quels sont les enjeux cinématographiques, économiques et politiques de ces
festivals? Il s’agit de proposer une définition du festival de cinéma et d’en proposer une histoire
européenne.

G3 : Les femmes réalisatrices en Espagne et Amérique latine (1990-2010) – (Pietsie Feenstra)
Ce cours porte sur les implications socio-historiques de la présence des femmes dans la réalisation
dans le contexte historique et culturel spécifique du monde hispanophone contemporain. Alors qu’en
Espagne, il y avait seulement 8 réalisatrices jusqu’en 1988, à partir de 1990, 34 nouvelles réalisatrices
complètent le tableau (Coixet, Bollain, Gutierrez...). Dans certains pays d’Amérique latine, on voit la
même tendance àpartir des années 1990 (comme en Argentine, avec «le nouveau cinéma argentin»,
Lucrecia Martel, Albertina Carri, etc). Nous aborderons la question du «regard féminin» propre aux
œuvres de ces réalisatrices, en confrontant notamment leurs films à ceux réalisés par des hommes et
en utilisant les théories anglo-américaines (post-coloniales par exemple) comme point d’appui.

G4 : Mythes et cinéma – (Aurélia Gournay)

Dans notre pensée, les grands mythes sont de précieux outils d'explication et de compréhension du
monde. Ils sont aussi et surtout des réservoirs d'histoires, des canevas susceptibles de nombreuses
variations et que les artistes peuvent exploiter dans leurs œuvres. Ce cours aura donc pour objectif
d'étudier sous quelles formes le cinéma et la publicitéexploitent certains de ces mythes fondateurs et
l'influence qu'ils peuvent, en retour, exercer sur ces mêmes mythes. Les notions de déconstruction et
de parodie seront notamment mises en avant.

G5 : Atelier d’écriture scénaristique - ( Sandra Joxe)

Le cours aborde différentes étapes de l’écriture d’un scénario de fiction: apprentissage du pitch,
synopsis, séquencier et continuité dialoguée. Les travaux personnels ou en petits groupes et la
rédaction d’un scénario de court métrage permettront aux étudiants de s’initier à ces différentes
techniques.

G6: Théorie et pratique de l’adaptation – (Sandra Joxe)

À partir d’une nouvelle déjà portée à l’écran, le cours propose une réflexion sur les partis pris
d’adaptation, ainsi que des exercices de «réadaptation»: comment revisiter une œuvre littéraire et
renouveler son potentiel cinématographique?

G7: Une histoire du cinema d’adaptation independent – (Marie Pruvost Delaspre)

Ce cours se penchera sur les principaux auteurs du cinéma d'animation indépendant depuis le début
du XXe siècle, à travers l'étude des œuvres qui ont marqué l'évolution du dessin animé. Une
présentation des différentes techniques, des étapes de fabrication et des formes artistiques présidera
à l'analyse esthétique des œuvres. Nous tenterons, à travers l'étude des animateurs importants
(MacLaren, Plympton, Leaf, Alexeieff, Laloux...), de décrire les innovations, de définir des courants
artistiques, et ainsi de suivre l'histoire alternative du dessin animé depuis son invention.

G8: John Cassavetes – (Ken Slock)

Ce cours propose de découvrir ou de redécouvrir les enjeux esthétiques fondamentaux de l’œuvre de
John Cassavetes, à travers un parcours qui s’arrêtera en détails sur ses particularités historiques (le
mythe de l’auteur contre le système, la «modernité», le réalisme, le cinéma comme communauté
créatrice...) et ses thématiques les plus riches (les artistes, les femmes, la solitude, les couples,
l’ivresse, la musique...). Nous chercherons à appréhender, à travers eux, la portée philosophique et
anthropologique deson cinéma (la société comme espace de jeu et de mise en scène, l’altération et
l’imitation chez l’artiste, la tragédie de l’individu contre la collectivité).
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C1EF1 –Apport des sciences humaines en communication
M.-F. Chambat-Houillon -A. Jeantet -Y. Marcil -E. Savignac
Ce cours est plutôt un ensemble de cours car y interviennent plusieurs enseignants venant de
disciplines différentes. Il présente les fondements des sciences humaines lorsque celles-ci prennent la
communication pour objet. Ce cours est une introduction aux enseignements de « scienceshumaines
et communication » dispensés sous forme de TD aucours des quatre premiers semestres de la
Licence (c’est-à-dire en L1 et L2). Quatre exposés (et quatre enseignants) présentant chacun le point
de vue d’une discipline (anthropologie, sémiologie, sociologie,histoire) permettront d’esquisser un
panorama général desfinalités et des méthodes adoptées en sciences humaines pour l’étude des
phénomènes de communication.

C1EF3 —Problématiques de l’information et de la communication(1)
N. Quemener
Ce cours vise à initier les étudiants aux problématiques du champ des SIC. Qu’est-ce quel’information
et la communication? Pourquoi l’étudier? Nous reviendrons sur les pères fondateurs des théories de
l’information et de la communication, ainsi que sur les différentes étapes de la construction de l’objet,
les modèles et théories de l’information et de la communication. Plusieurs notions sont abordées
pendant les séances du cours: l’opinion et le public avec Tarde et Dewey, la communication linéaire et
circulaire avec les théories mathématiques de Shannon et Weaver et la cybernétique de Wiener, la
sémiotique de Pierce, le déterminisme technologique avec McLuhan.

C1EF4 –Communication et image (1): sémiologie de l’image
M.F. Chambat-Houillon
Ce cours vise à initier les étudiants aux objets et aux méthodes d’analyse de la sémiologie
des images. Afin de comprendre comment les messages visuels signifient le cours s’appuiera sur
l’exposé des différentes théories de la représentation analogique ( Barthes, Eco, Metz, Gombrich,
Schaeffer) à travers un parcours menant des images fixes ( peinture, dessin, photographie, etc.) aux
émissions de télévision et aux images numériques. Qu’est-ce qu’une image? Existe-t-il un seul typede
signes visuels? Qu’est-ce que l’analogie ? Quelles sont les relations entre le texte et l’image? etc.Le
cours répondra à ces questions (et à bien d’autres!) en présentant les concepts principaux de la
sémiologie (signe, message, code, dénotation/connotation, etc.) et les outils de l’analyse d’image afin
de comprendre ce que«font» les images dans notre société.La lecture du polycopié est indispensable
à la réussite de ce cours.

C1EM1 –Compétence de communication (1): Expression orale
A. Gournay
Ce cours vise à renforcer les compétences d’expression orale que doit maîtriser un étudiant dans le
cadre de ses études comme de sa future vie professionnelle.
A l’aide d’exercices variés, les étudiants travailleront en particulier les points suivants ayant trait à la
communication verbale et non verbale : choix énonciatif et registre ; précision et variété du vocabulaire
; concision ; maîtrise du corps ; modes d’intervention face à un groupe ou au sein d’un groupe.Par
ailleurs, un travail spécifique sera fait sur certaines compétences à maîtriser pour faire un exposé :
élaboration d’un plan, d’une introduction, de transitions, d’une conclusion ; préparation des notes.

C1EF2 Histoire et communication
Mme Y. Marcil
Ce cours porte sur la diffusion de l’invention de la presse typographique par Gutenberg afin de mettre
en lumières les réseaux de circulation de l’imprimé du XVe au XVIIe siècle, les formes d’appropriation
de l’imprimé par les Français et l’importance de celuil-ci dans les mouvements de contestation.
Rare avant le développement de l’imprimerie, l’écrit occupe une place plus importante dans la vie des
Français dès le XVIe siècle. L’imprimerie, qui permet à la fois de reproduire en grand nombre des
textes et d’accélérer leur fabrication, satisfait des besoins d’information, d’administration et de culture.
Son développement est aussi lié aux réformes religieuses du XVIe siècle. L’imprimé est placé
rapidement sous le contrôle de l’Etat. De là, l’attention qui sera portée à la diffusion et à l’impact de
l’invention de Gutenberg afin de mettre en lumière les régimes de censure et l’organisation du marché
du livre. Parallèlement, une forte attention sera portée aux rapports des Français à la culture écrite et
à la «pratique du lire».

C1EM2 Culture générale et communication
Mme S. Ratto
Cet enseignement vise à permettre à l’étudiant d’inscrire sa réflexion sur les phénomènes
contemporains dans une perspective historique. Nous travaillerons en particulier sur la mise en place
de la « pensée positive » selon l’expression de J.-P. Vernant et l’élaboration historique d’une parole
démocratique. Nous envisagerons également, toujours dans une perspective historique,
l’importancedes textes religieux fondateurs des trois monothéismes.

Licence	
  1,	
  2ème	
  semestre	
  

C2EF2 Sciences                humaines           et     communication:              Psychologie          et
communication
M. X
Ce cours montre comment les savoirs relatifs à la perception, à la mémoire, aux activités
intellectuelles et au langage se construisent en psychologie cognitive de la communication.
Comment traitons-nous, en situation de communication, les informations qui nous parviennent? Quels
sont les processus cognitifs impliqués? Dans quels dispositifs peuvent-ils être étudiés ? L’on tentera
de répondre à ces questions:
- en prenant appui sur les modèles proposés par la psychologie cognitive dans les domaines de la
perception, de la mémoire, des activités intellectuelles et du langage,
- en utilisant des supports (mises en situations, simulations d’expériences, analyse de données
expérimentales) qui ouvrent à une réflexion sur la dimension psychologique de la communication, tant
au plan théorique, qu’aux plans méthodologique et pratique

Abric, J. C. (1996) Psychologie de la communication – Méthodes et théories. Paris : armand Colin.
Richard, J. F. (1990) Les activités mentales : comprendre, raisonner, trouver des solutions. Paris :
Armand Colin.
Roulin, J. L. (1998) Psychologie cognitive. Paris : Bréal.
Weil-Barais, A. (1993) L’homme cognitif. Paris : PUF.
Tijus, C. (2001) Introduction à la psychologie cognitive. Paris : Nathan.

C2EF4 Communication et image (2) : Marques et organisation
Mr F. Najab

Ce cours vise à sensibiliser les étudiants à l’analyse publicitaire et à les préparer à interroger la
dimension stratégique de la communication des entreprises. De la stratégie marketing à la stratégie
publicitaire, de la stratégie publicitaire à la stratégie créative : un chemin à plusieurs niveaux d’analyse
et de décision, dont nous allons présenter les règles et les contraintes. Chaque aperçu théorique sera
illustré par des exemples concrets, ainsi que par des travaux pratiques de groupe (dont une
compétition « d’agences de publicités » virtuelles).

Stratégie de communication et marketing-mix
Le positionnement, entre identité voulue et identité perçue
La stratégie créative et la construction du message publicitaire
Le concept de campagne et la concurrence ;
Le territoire de marque : gestion des risques liés à l’extension de marque
Les marques face au défi du temps.

Mollerup, P. Images de marques : Identité visuelle des marques : histoire et typologie. Paris : Phaidon
Press Ltd., 2005.
Cauzard, D., Perret, J. et Ronin, J. Images de marques, marques d'images. Paris : Ramsay, 1988.
Remaury, B. Marques et récits : La marque face à l'imaginaire culturel contemporain. Paris : Editions
du Regard, 2004.

C2EM1 Compétences de communication (2) : Expression écrite
A.Gournay

Ce cours vise à renforcer les compétences d’expression écrite –en particulier dans le cadre de l’écrit
de type universitaire –dont la maîtrise conditionne la réussite de l’étudiant.A l’aide de l’étude de textes
entrant dans les champs d’intérêt de leur cursus et d’exercices réguliers faits en cours ou chez eux,
les étudiants travailleront les points suivants :-correction linguistique-respect des codes (orthographe,
ponctuation, normes en matière de titres)-adéquation des registres-lisibilité (paragraphes)-précision et
variété du vocabulaire-concisionDe plus ilsrenforceront les compétences indispensables pour maîtriser
les différents types d’exercices qui leur sont demandésdans leur cursus :-repérage, dans un texte, de
la problématique, des mots-clefs, du plan, de l’argumentation-élaboration d’un plan, d’une introduction,
de transitions, d’une conclusion Seront privilégiés des exercices permettant de travailler les
compétences présentées ci-dessus, en particulier le résumé et la synthèse de documents.

FERREOL, Gilles ; FLAGEUL, Noël., Méthodes et techniques de l’expression écrite et orale, Armand
Colin.
FINTZ, Claude ; RISPAIL, Marielle. Le Français dans le supérieur : fiches méthodologiques. Ellipses.
MEYER, Bernard. Les Pratiques de communication: de l’enseignement supérieur à la vie
professionnelle. Armand Colin (collection Cursus).
NIQUET, Gilberte. Structurer sa pensée, structurer sa phrase: techniques d’expression orale et écrite.
Hachette.
VANOYE, Francis. Expression/Communication. Armand Colin

C2EM2 Culture générale et communication (2)
S. Ratto

Cet enseignement vise à permettre à l’étudiant d’inscrire sa réflexion sur les phénomènes
contemporains dans une perspective historique. Nous travaillerons en particulier sur la mise en place
de la « pensée positive » selon l’expression de J.-P. Vernant et l’élaboration historique d’une parole
démocratique. Nous envisagerons également, toujours dans une perspective historique, l’importance
des textes religieux fondateurs des trois monothéismes.

	
  
Licence	
  2,	
  1er	
  semestre	
  
	
  
C3EF2 Introduction au droit de l’information et de la communication
B. Conte

Ce cours qui prend place parmi le module intitulé “Sciences humaines et communication” comporte
deux types d’enseignements qui seront dispensés successivement sur le semestre: l’un porte sur la
discipline juridique et constitue un cours d'introduction au droit comme pré requis aux enseignements
de spécialité portant sur le droit de la communication et de l’information qui sont proposés en troisième
année de la licence et en master première année, l’autre concerne les disciplines de gestion et se
rapporte aux concepts et outils d’analyse employés en gestion et management en vue de repérer les
divers enjeux de la communication au sein des organisations en général et plus particulièrement au
sein des entreprises.

C3EF3 Théories et modèles de l’information et de la com.
E. Maigret

Cet enseignement propose une analyse critique des médias s’appuyant sur les acquis des sciences
de l’information et de la communication.Sont notamment abordés les Cultural Studies, l’étude
empirique de la production médiatique, les théories de l’espace public et les nouveaux axes de
recherche centrés sur les nouvelles technologies.

C3EF4 Communication et image (3) : Arts et communication
M-D Popelard

Cet enseignement traite de problèmes généraux d’esthétique et d’art, croisésavecdes thèmes liés à la
communication. Il sera l’occasion de comprendre qu’en philosophieles goûts et les couleurs ça se
discute peut-être, mais sûrement de façon solidement argumentée. Ce cours sera aussi l’occasion d’
une ouverture sur l’histoire de l’art.
L’étudiant trouvera les textes au programme dans le polycopié associé au cours et devra les lire avant
de se rendre en cours. Connaître ces textes et pouvoir en parler est un élément majeur du
programme. En revanche, l’ordre de leur étude pourra varier d’un enseignant à l’autre. Par ordre
chronologique, ces textes sont :
Platon, La République (Livre X); Diderot, Traité du beau; H. Taine, Philosophie de l’art (Préface et
chapitre 1); O. Wilde, Le déclin du mensonge (Extraits) ; N. Goodman, Quand y a-t-il art?, A. Danto,
Le monde de l’art.
A travers ces textes seront abordés les six grands thèmes suivants:
 Art et communication.
 Art et représentation.
Art et vérité.
Art et langage.
Art et histoire. Ce qui fait l’œuvre d’art

C3EM1 Principes de l’argumentation
M.Dufour

Une part importante de notre pratique quotidienne de la communication est consacrée à argumenter.
De même que nous parlons en suivant des codes et des règles que nous ne percevons pas toujours, il
semble que nous argumentions en respectant certains principes. Ce cours les présente et permet d’en
comprendre le jeu. L’étudiant devrait alors acquérir une plus grande capacité à analyser et évaluer les
arguments d’autrui et ... à affiner les siens. Le cours introduit des notions dont une connaissance
parfaite est exigée afin de pouvoir consacrer une bonne partie des séances à l’étude d’exemples
concrets. Les principales têtes de chapitre du cours sont les suivantes:
–Définition d’un argument et situations d’argumentation.
–Recherche et identification d’arguments, en contexte oral ou écrit.
–Transcription d’un argument
–Principes d’évaluation.

Licence	
  2,	
  2ème	
  semestre	
  

C4EF4 Communication et image: semiologie des représentations imagées
MF. Chambat- Houillon

En valorisant les différentes catégories d’images, ce cours vise à montrer qu’elles ne sont pas
uniquement des «reflets» ou des «imitations» du monde réel ou d’un monde imaginaire, mais qu’elles
construisent des discours qui entrent en jeu dans l’élaboration de multiples stratégies de
communication.A partir de la question inaugurale "comment le sens vient aux images ?" posée par
R.Barthes, ce cours envisage d'explorer les multiples relations entre représentation visuelle et
signification.Il s’agit de comprendre comment les messages visuels signifient pour des spectateurs
dans des dispositifs de communication et de médiation. Ce cours privilégie un cadre d’analyse
sémiologique des images. Trois pratiques de communication visuelle seront analysées: la
communication publicitaire, la communication culturelle (ex: l’affiche) et les discours iconiques
d’information (ex: photographie de presse)
Barthes, Roland, «Le message photographique», L’obvie et l’obtus, Seuil, Paris, 1982.
Barthes, Roland, «Rhétorique de l’image», L’obvie et l’obtus, Seuil, Paris, 1982.
Frenault-Deruelle Pierre, L’Image placardée, Nathan Université, Paris, 1997
Joly Martine, L’Image et les signes, Nathan Université, Paris, 1994.
Gervereau, Laurent,Voir, comprendre, analyser les images, La découverte, Paris, 1996.
Helbo André, Sémiologie des messages sociaux, Edilig, Paris, 1983.

	
  
LETTRES	
  FRANCAISES,	
  LETTRES	
  MODERNES	
  	
  
Licence	
  1,	
  1er	
  semestre	
  :	
  	
  

F1141 – Littérature, culture et société 1: Moyen Age : Le Rire est le propre
de l’homme
M. Perez-Simon

On a souvent reproché à Molière d’avoir compromis la comédie en accueillant trop largement
l’héritage de la farce. A travers l’étude de fabliaux, « contes à rire » du XIIIe siècle, de farces de la fin
du Moyen Age, et du Médecin malgré lui de Molière (dont l’intrigue reprend le fabliau du Vilain Mire),
on verra que les nuances et les ressorts du comique, sont au Moyen Age comme au XVIIe siècle, plus
fins et plus variés que les censeurs ne l’ont laissé croire.

Fabliaux du Moyen Age, éd. et trad. J.Dufournet, GF Flammarion, 1998.
La Farce de maître Pathelin, éd. et trad. J. Dufournet, GF Flammarion, 2005.
« Le cuvier », « Maître Mimin étudiant », « Jenin, fils de rien », « Un amoureux », Farces du Moyen
Age, éd. et trad. A. Tissier, GF Flammarion, 1984.
Molière, Le Médecin malgré lui, éd. G. Couton, 1978, Folio Classique, n°996 (Les Fourberies de
Scapin).

F1142 - Littérature, culture et société 1: XVIe - XVIIe siècle : Au Royaume
de femynie : femmes en littérature, littérature de femmes aux XVIe &
XVIIe siècles.
N. ODDO

Bien avant le nôtre, les XVIe et XVIIe siècles avaient soulevé le problème de la condition féminine.
L’abondance prodigieuse des débats suscités dans les traités de médecine et de morale, mais aussi
chez les poètes, les dramaturges, les romanciers, prouve l’actualité de cette question durant cette
période. En contrepoint aux voix masculines, dont témoigne la tragicomédie Bradamante de Robert
Garnier, commencent à s’élever celles des femmes pour protester et revendiquer : Marguerite de
Navarre et Madame de Sévigné sont des réussites éclatantes dans la conquête du savoir et du
pouvoir. Leurs œuvres nous inviteront à saisir la spécificité de leurs voix.

                                                        ère
Marguerite de Navarre, Heptameron, prologue et 1 journée, éd. G. Mathieu-Castellani, Paris, Le
Livre de Poche, 1999 (LP n°16048).
Robert Garnier, Bradamante, brochure distribuée aux étudiants en cours.
Madame de Sévigné, Lettres choisies, éd. R. Duchêne, Folio n°1935, 1988

F1143 – Littérature, culture et société 1: XVIIe – XVIIIe siècles : Le mentir
vrai
S. NANCY

Pourquoi croit-on aux fictions ? Les romans, les pièces de théâtre sont-ils autant de mensonges qui
visent à tromper le lecteur ? Sont-ils au contraire capables de dire une vérite ? La fiction de l’âge
classique est l’objet d’un débat parfois violent, et les romans comme les pièces de théâtre cherchent à
construire une fiction légitime, entre mensonge, vraisemblance et vérité.

Corneille, Le Menteur, Folio Théâtre, éd. J. Serroy
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