DOSSIER DES ÉCOLES - Tinta'mars
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SOMMAIRE L’association Tinta’mars . . . . . 04 Informations pratiques . . . . . 05 Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle . . . . . 06 Préparer la venue au spectacle . . . . . 08 Œuvre collective : préparation à l’imaginaire . . . . . 09 • Temps • Marionnette || Dès 6 mois . . . . . 10 • Le magicien des couleurs • Théâtre || Dès 4 ans . . . . . 14 • Cendrillon avec ma soeur • Conte & musique || Dès 6 ans . . . . . 18 • Vent debout • Marionnette || Dès 7 ans . . . . . 22 • Comme la pluie • Théâtre || Dès 8 ans . . . . . 26 • Victor ou la naissance d’une pensée • Concert théâtralisé || Dès 8 ans . . . . . 30 • Le petit Phil rouge • Théâtre || Dès 3 ans . . . . . 34 • Échapperons-nous • Théâtre || Dès 8 ans . . . . . 38 • Le petit bain • Théâtre chorégraphié || Dès 2 ans . . . . . 42 • Émus des mots • Musique & poésie || Dès 6 mois . . . . . 46
TINTA’MARS Depuis 1989, l’association Tinta’mars a pour objet de défendre un projet culturel consacré à la promotion du spectacle vivant à Langres et en Pays de Langres, auprès des publics de tous âges, avec un temps fort, en mars: le festival Tinta’mars. Un projet culturel pour tous autour du spectacle vivant • Diffuser des spectacles de qualité pour tous les publics • Proposer des séances familiales pour favoriser les liens entre parents et enfants • Accompagner le jeune public vers les salles de spectacles • Encourager les pratiques culturelles et artistiques pendant et hors temps scolaire • Innover en organisant des espaces d’échanges dans tous les lieux de diffusion de spectacles Proposer une offre culturelle en milieu rural • Créer un tissu culturel dans une zone rurale fragile • Travailler en collaboration avec des structures partenaires ancrées sur le territoire • Rapprocher l’offre culturelle des habitants en zone rurale • Rapprocher les habitants des produits du terroir et privilégier les circuits courts © TOMpointCOM (photos 1 & 3) 4
INFORMATIONS PRATIQUES Arrivée en salle Pour le bon déroulement de la représentation, nous vous remercions d’arriver 15 minutes à l’avance et de bien vérifier le lieu de représentation avant votre départ. Bords de plateau Pour que vos classes puissent profiter pleinement des spectacles, Tinta’mars met en place le plus souvent possible, un temps d’échange de 15 minutes avec les artistes, à l’issue de la représentation. Si vous souhaitez assister à ce moment, il est nécessaire d’en informer votre transporteur et Tinta’mars lors de votre réservation. Tarifs des spectacles 5,50 € par enfant, gratuité pour les accompagnateurs. Pour les écoles du secteur de La Montagne : 5,00 € par enfant, gratuité pour les accompagnateurs. Paiement Merci de vous munir d’un chèque pour le paiement de vos billets au moment de votre arrivée sur le lieu de représentation. En cas d’oubli ou d’impossibilité le jour de la représentation, merci de bien veiller à mentionner le numéro de facture lors de l’envoi de votre règlement. Pour les parents Afin de faciliter le choix de spectacles hors temps scolaire pour les parents d’élèves, nous vous remercions de bien vouloir les informer dès que possible du titre du spectacle auquel vous êtes inscrits. Pour toute question ou urgence, vous pouvez nous contacter au 03 25 87 60 34. 5
PARCOURS D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE Depuis plusieurs années, Tinta’mars s’efforce de proposer un certain nombre d’actions autour des spectacles jeune public programmés dans le cadre de La Toute Petite Saison ou du Festival. Cette volonté de participer à la construction d’un Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle s’articule autour de trois axes : • La rencontre avec les œuvres et les artistes • L’acquisition de repères culturels • La pratique individuelle ou collective dans différents domaines artistiques Ainsi, pour chaque spectacle, nous vous proposons un parcours de plusieurs actions possibles que vous pouvez retrouver sur chacune des fiches spectacles. Pour bénéficier de ces actions, vous devez en faire la demande en déposant vos vœux de choix de spectacle. Sachez néanmoins que pour des raisons budgétaires, toutes les demandes ne pourront pas être satisfaites. Découverte des codes du théâtre Aller au spectacle pour la première fois est une découverte qui nécessite une attention particulière. Pour préparer vos élèves, vous pouvez vous appuyer sur les éléments mis à disposition dans La Ressourcerie. Pour les classes de maternelle, vous pouvez également accueillir Une école du spectateur : un moment en classe quelques jours avant la sortie au spectacle pour préparer les plus petits et découvrir les petits rituels de la sortie au théâtre. Préparation à l’imaginaire Avant d’aller au spectacle, il est important de donner aux enfants quelques éléments pour éveiller leur curiosité : titre du spectacle, photos, affiches... Cette année encore, nous vous proposons de participer à la création d’une œuvre collective avec un travail autour du bocal (voir page 9). 6
Ateliers de pratique artistique Conduits par des artistes professionnels, ces ateliers permettent d’aborder une discipline artistique par sa pratique. Maillon indispensable dans la découverte du spectacle vivant, la pratique permet de se confronter aux techniques et exigences d’une discipline. Elle permet par ailleurs de développer et questionner son propre comportement de spectateur en déplaçant le point de vue de l’enfant de celui de simple spectateur à celui d’acteur. Ateliers du regard Ces ateliers proposent, par un temps d’échange en classe, de revenir sur le spectacle qui aura été vu. Ils permettent de verbaliser en groupe son ressenti et ses impressions pour expliciter le propos du spectacle et le reconnecter à son environnement de création et à son contexte sociétal. Ces ateliers s’inscrivent dans la volonté de Tinta’mars d’agir pour la construction du regard critique de l’enfant. Visites techniques Parce qu’un spectacle ne se passe pas seulement sur la scène, la découverte de l’envers du décor et de son univers technique permet d’aborder une autre facette du spectacle vivant. Lorsque cela est possible, nous vous proposons de visiter le théâtre ou la salle Jean-Favre accompagnés d’un technicien du spectacle. Ressourcerie Cet espace sur le site internet de Tinta’mars vous donne accès à différents dossiers thématiques pour vous aider à aborder le spectacle vivant avec vos élèves. Vous y trouverez également, pour chaque spectacle, un dossier regroupant l’affiche du spectacle, les dossiers pédagogiques réalisés par les compagnies, des articles de presse, des idées d’activités... Cet espace est amené à évoluer au fil du temps. N’hésitez pas à le consulter régulièrement. 7
ALLER AU SPECTACLE En tant qu’enseignants et éducateurs, vous jouez un rôle important lorsque vous accompagnez des groupes d’enfants dans un lieu de spectacle. Pour répondre aux nombreux souhaits des enseignants de préparer leurs élèves à cette toute nouvelle expérience et d’imaginer des activités autour de la sortie au théâtre, nous vous donnons ici quelques suggestions. Merci de contribuer à rendre l’expérience de spectateur des enfants encore plus significative. L’adulte qui va au spectacle avec ses élèves fait plus que les encadrer, cette sortie s’inscrit dans le processus d’apprentissage des enfants, et l’enseignant a le pouvoir de lui donner un sens en créant des liens avec le spectacle et d’autres projets ou simplement en encourageant les réflexions des élèves et l’expression de leurs opinions. Pour autant, il nous semble avant tout nécessaire que les enjeux de la préparation veillent à : • Préserver le moment de fête que représente la sortie au spectacle • Rendre un enfant curieux en attente d’une belle aventure • Faciliter la concentration Extrait du dossier pédagogique Le Camion à histoires, Terrible Avant le spectacle Quelques jours avant la venue au spectacle, vous pouvez exposer l’affiche dans votre classe. À partir de ce visuel, il est possible d’aiguiser la curiosité de vos élèves: que peut-on imaginer du spectacle, de l’ambiance, des personnages... ? Il est aussi possible d’utiliser le programme du festival: lire le résumé et décrypter les éventuels mots inconnus, regarder le(s) visuel(s), évoquer la forme du spectacle (théâtre, danse, cirque...). Nous vous conseillons tout de même de ne pas trop en dévoiler. Il ne faudrait pas «gâcher la surprise» ou orienter dans une compréhension du spectacle qui pourrait ne pas être celle de l’enfant. Chacun par son propre parcours pourra ressentir ou comprendre le propos artistique différemment de son camarade, de son enseignant... C’est aussi ça la magie du spectacle: laisser l’imaginaire et le sensible prendre le dessus. 8
PRÉPARATION À L’IMAGINAIRE Pour préparer l’imaginaire des enfants du territoire, nous souhaitons les convier à prendre part à la réalisation d’une œuvre collective. Comme en 2019 et 2020 avec les «Spectacles en bocaux», nous allons vous proposer un travail en amont, afin d’éveiller la curiosité des enfants tout en participant à la création d’une oeuvre. Le mode d’emploi vous sera communiqué à partir de janvier 2021. © TOMpointCOM 9
MAR. 19 JANV. // 9:30, 11:00 & 15:15 REPRÉSENTATIONS FAMILIALES : MER. 20 JANV. LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE TEMPS CIE HAUT LES MAINS • ÎLE DE FRANCE Marionnette Dès 6 mois 25 min. • 40 pers. Écouter le silence qui précède la tempête. Être à l’affût du moindre bruissement. Observer le temps et y voir la beauté. À travers des haïkus (poèmes courts japonais), « Temps » plonge le public dans un bain sonore et pictural et nous offre un voyage au fil des saisons jusqu’à la migration. Un défilé de tableaux qui sollicite tous les sens des petits et des grands, autant de bulles poétiques à souffler et à contempler… «La nuit Les poissons rouges rêvent – Ils volent !» (Madoka Mayuzumi) Spectacle accueilli en partenariat avec La Ville de Langres Mise en scène & manipulation Franck Stalder • Flûte & habillage sonore Zakia En Nassiri • Création lumière Emmanuelle Joubier • Photos Florent Hermet • Vidéo Antoine Asselineau 11
Le mot de la compagnie Le spectacle est conçu et pensé spécialement pour les jeunes enfants. Le spectateur peut ressentir plutôt que comprendre. Il aura besoin de tous ses sens pour cheminer dans le spectacle. Cette approche sensorielle permet à chacun de recevoir cette proposition, en fonction de son âge, de son expérience, de son origine. Le choix des matériaux est parfaitement en lien avec les capacités de perception des jeunes enfants. L’atmosphère créée est rétroprojetée sur l’ensemble de la structure afin d’immerger le public dans un bain sonore et pictural. Notre souhait accueillir le public dans un espace rassurant en créant une atmosphère de crépuscule d’été sous un arbre. Entre humain et oiseau Une marionnette de 22 centimètres de haut sur une technique similaire à celle des spectacles précédents de la compagnie (mélange de tringles et fils). Le décor sonore et musical La musique est jouée en direct, diffusée et bruitée. Flûtes traversières et objets sonores (tambour océan, sonnailles, rhombe, tuyaux harmoniques, tambour d’eau, noix ...) sont utilisés, ainsi que la voix et le corps. Les sons fixés sont travaillés dans une démarche électroacoustique. La matière sonore pré-enregistrée est exclusivement végétale et organique. La musique suit et illustre le temps des haïkus, leurs rythmes, leurs couleurs. © Simon Gosselin 12
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Les haïkus, la musique, le fil des saisons Pour aller + loin Les marionnettes : découverte de la marionnette à tringle. Les sonorités de la nature : l’ambiance sonore de ce spectacle cherche à reproduire les sons de la nature. À son tour, on pourra essayer de jouer avec ses sons, créer des instruments à partir de matériaux naturels... Les haïkus : découverte de cette forme japonaise de poésie. L’ombre : travail autour du théâtre d’ombre. 13
JEU. 11 MARS // 10:00 & 14:00 VEN. 12 MARS // 10:00 SÉANCE FAMILIALE : SAM. 13 MARS LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE LE MAGICIEN DES COULEURS CIE MÉLI-MÉLO FABRIQUE • GRAND-EST Théâtre Dès 4 ans 50 min. • 140 pers. Dans la nuit des temps, il y a longtemps, très longtemps, les couleurs n’existaient pas. Chaque matin, un magicien qui vivait en ce temps-là contemplait le paysage. Presque tout était gris. Alors, pour transformer ce monde maussade, il se mit à faire des expériences magiques avec un peu de ceci et un rien de cela. La découverte des couleurs est propice à une poétisation du monde, monde que l’on peut peindre en fonction de nos envies et qui nous colore en retour pour permettre la fragile éclosion d’idées nouvelles. Ce spectacle raconte, sous forme de parabole, l’importance de la diversité et de notre ca- pacité à nous étonner et à imaginer le monde. Mise en scène François Levé • Metteur en scène invité et direction d’acteur Olivier Tchong Tchang • Adaptation et dramaturgie François Levé • L’album «Le magicien des couleurs» d’Arnold Lobel est publié par L’Ecole des loisirs • Avec Gilles Favreau & François Levé • Création musicale Gilles Favreau • Régie Frédéric Toussaint • Scénographie François Levé • Vidéo Cie Mélimélo Fabrique • Construction Cie Mélimélo Fabrique 15
Le mot de la compagnie Cet album propose plusieurs niveaux de lecture qui vont de la simple découverte des couleurs à la mise en place d’une utopie sociétale. Ce livre raconte aussi, sous forme de parabole, la nécessité d’enrichir la société de nos différences, notre besoin de diversité. Il dit la fragilité de notre capacité à nous étonner, à imaginer le monde et montre notre habilité à nous cantonner souvent dans une reproduction de nos habitudes attitudes réflexes rassurantes, ce qui peut mener à une uniformisation de nos pensées. On y perçoit le danger de la pensée unique, la nécessité de construire la complexité et l’importance de l’ouverture d’esprit et de la créativité. Enfin l’histoire fait émerger le besoin de faire preuve de vigilance pour conserver un regard nouveau et tolérant. Attitude qui est à renouveler chaque jour pour garder une capacité à l’étonnement, une capacité à accueillir le changement et à rester disponible à la curiosité et à la surprise. La présence de la population est prégnante dans l’album. Même si une focale est faite sur l’atelier du magicien, son lien avec l’extérieur reste important. C’est pourquoi nous nous sommes orientés vers la présence des spectateurs sur le plateau en bi frontal avec une aire de jeu au centre – l’atelier du magicien. Pour permettre l’empathie et créer une histoire dans l’histoire, la présence d’un deuxième personnage est nécessaire. Il accompagne le protagoniste principal. Il s’agit de son disciple, de son partenaire, de son confident. Ce personnage comédien musicien met en œuvre la musique en direct sur le plateau et la fait résonner avec les recherches autour de la couleur et du vivre ensemble qui sont les quêtes du magicien. © Piotr 16
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Les couleurs, la différence, l’utopie. Pour aller + loin Les couleurs : découverte des couleurs primaires, secondaires, des émotions associées aux couleurs, ... Musique : découverte d’instruments de musique. Sur scène plusieurs instruments sont utilisées : l’accordéon, l’euphonium basse et l’euphonium ténor, la trompette et le bugle. Relire : le spectacle est adapté de l’album du même nom par Arnold Lobel. On pourra relire l’album et rechercher les différences, imaginer sa propre mise en scène... 17
CENDRILLON AVEC MA SOEUR UN CONTE MUSICAL AVEC OLIVIA ONETO-DALRIC CÉLIA ONETO-BENSAÏD D’APRÈS LES FRÈRES GRIMM MUSIQUE SERGUEÏ PROKOFIEV MISE EN SCÈNE ALEXANDRE ETHÈVE
JEU. 11 MARS // 10:00 & 14:30 VEN. 12 MARS // 10:00 & 14:00 SÉANCE FAMILIALE : SAM. 13 MARS LANGRES // THÉÂTRE CENDRILLON... AVEC MA SOEUR MUNSTRUM THÉÂTRE • GRAND-EST Conte & musique Dès 6 ans 50 min • 160 pers. Ici, point de marraine-fée ni de carrosse-citrouille ! Place aux rameaux bienfaisants, aux pigeons vengeurs et aux souliers d’or. Dans cette version du célèbre conte par les Frères Grimm, plus cruelle et moins connue que celle de Charles Perrault, les deux sœurs perfides se mutilent les pieds pour enfiler le soulier et sont punies par les oiseaux. Une invitation au pays magique et fantastique du conte dans lequel la musique classique et le théâtre sont imbriqués et indissociables l’un de l’autre. Mise en scène Alexandre Ethève • Musique Sergueï Prokofiev • Arrangement Célia Oneto Bensaid • Texte Jacob & Wilhelm Grimm • Adaptation Olivia Oneto Dalric • Piano Alice Rosset • Jeu Olivia Oneto Dalric • Costume Sabine Schlemmer 19
Le mot de la compagnie Nous souhaitons réaliser un spectacle où la Musique classique et le Théâtre soient complètement imbriqués et indissociables l’un de l’autre. L’objectif étant de tricoter les notes avec les mots et offrir une musique de qualité et exigeante à un public non-initié. Cendrillon est le conte par excellence et constitue une porte d’entrée parfaite de par sa popularité. La présence musicale prendra la forme d’une création originale : une réduction pour piano de la partition du fantastique ballet en trois actes de Cendrillon, composé par Sergei Prokofiev entre 1941 et 1944, associé au conte des frères Grimm, afin de concevoir un conte musical. Le choix de la version des frères Grimm, reflète pour nous une réalité plus contemporaine, et sa chute surprenante, qui invite à la réflexion et non au pardon et à la joliesse extrême. Il nous semble important de transmettre aux plus jeunes les valeurs telles que la persévérance et la patience. Ici il n’est nullement question de transformer une citrouille en carrosse mais de parcourir le long chemin qui mène vers l’authenticité. Dans une société où la réussite rime avec robe à paillette, où les femmes de la cour du roi ne sont bonnes qu’à porter des bijoux, le conte de Cendrillon invite à méditer sur la beauté ancestrale de la femme, de l’être humain. Notre quotidien est chargé de panneaux publicitaires et autres magazines imposant une certaine image type de la beauté physique. De son côté, Cendrillon est en plein recueil, ses pensées vont vers sa mère, morte. Dans sa nouvelle famille, elle accepte sans rechigner les corvées aberrantes de la marâtre pendant que les sœurs préparent le « concours de beauté » organisé par le roi. Cendrillon, elle, se reconstruit tant bien que mal et c’est vers la Nature qu’elle se tourne. Ainsi elle retrouve peu à peu sa nature sauvage au sens le plus noble. Alors Cendrillon veut danser, tout simplement. Et c’est le monde entier qui la veut pour cavalière. © William Beaucardet 20
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Le conte, la perte, la famille, la méchanceté, la solitude Pour aller + loin Cendrillon : redécouvrir le conte de Cendrillon, de la version originale de Grimm à ses nombreuses adaptations. Le conte : travail autour du conte en tant que genre littéraire. La musique classique : découvrir la musique classique à travers un compositeur : Prokofiev. On pourra s’intéresser aux instruments utilisés, aux métiers entourant les musiques classiques, à la notion d’orchestre symphonique, ... Thématiques : explorer les thématiques abordées par Cendrillon. La presse en parle Cendrillon fait partie de ces créations mythiques souvent revisitées. C’est la version dure des Frères Grimm qui va, ici, exalter la mise en scène d’Alexandre Ethève. La musique de Serguei Prokofiev file comme une course folle de chevaux et de carrosses. Les sœurs Oneto se prennent dans un jeu qui semble dépasser leur imagination et les submerger d’une intensité et d’une sensibilité à fleur de peau. C’est un spectacle ultra-tonique qui coupe le souffle grâce à la performance des deux artistes exceptionnellement vraies dans leurs prestations musicale et théâtrale. On ne sort pas indemne de ce conte magique et fantastique. Plus dure sera la chute ! Le populaire du centre 21
JEU. 11 MARS // 10:00 & 14:00 VEN. 12 MARS // 10:00 & 14:00 SÉANCE FAMILIALE : SAM. 13 MARS ROLAMPONT // MAISON DU TEMPS LIBRE VENT DEBOUT DES FOURMIS DANS LA LANTERNE • HAUTS DE FRANCE Marionnette Dès 7 ans 50 min. • 100 pers. Une petite fille au corps de bloc-notes vit dans un monde à la blancheur immaculée. Le vent gronde, sourd et capricieux. Lorsqu’un jour une bourrasque l’emporte par-delà les frontières elle découvre un pays grouillant de mots, de sons, de couleurs, d’inscriptions... N’ayant connu que le silence, elle tente de comprendre ce qui la sépare de cet autre monde. Ce spectacle visuel, sans parole, est inspiré des pays où les peuples sont réduits au silence. Il est question de liberté d’expression, d’engagement et de lutte. Une échappée poétique pour marionnettes, dans un univers de papier. Ecriture, création & interprétation Pierre-Yves Guinais & Yoanelle Stratman • Aide à l’écriture, regard extérieur Amalia Modica • Création sonore Jean-Bernard Hoste • Création lumière François Decobert • Illustrations Celia Guibbert 23
Le mot de la compagnie En 2016, la compagnie présente le spectacle Clic en Corée du Sud. L’occasion pour nous de découvrir les liens étranges tissés entre ce jeune pays et son voisin du Nord. Nous apprenons que plusieurs organisations tentent d’envoyer des signaux en Corée du Nord notamment grâce à des ballons d’hélium avec des tracts, des journaux, des livres, ... L’organisation Flashdrives for Freedom a ainsi envoyé plus de 20 000 clés USB dans l’espoir de faire découvrir aux nord-coréens les cultures du monde et de dénoncer ainsi le régime. Celles-ci contenaient des films, des programmes d’actualité, des clips de musique, ... Pourquoi le régime nord-coréen a-t-il peur de ces « attaques » ? Comment les citoyens nord-coréens perçoivent-ils de tels signaux ? Font-ils semblant de ne pas savoir ce qu’il se passe de l’autre côté ou n’en sont-ils tout simplement pas conscients ? En Corée du Sud, ces faits divers ne sont pas médiatisés. Ils sont même très bien cachés. Alors pourquoi ce vent de censure dans ce pays qui, contrairement à son voisin, semble libre ? En France, les attentats de janvier 2015 ont été l’occasion de parler de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, notamment à l’école. C’est dans ce contexte que nous avons créé Vent debout. Nous souhaitions aborder la question de la censure en imaginant une fable poétique sans parole. Et évoquer la violence de l’oppression tout en restant fidèle à notre esthétique artisanale et en travaillant avec le matériau délicat du papier. © Fabien Debrabandere 24
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques La liberté d’expression, la censure, l’esprit de contestation, la découverte de l’autre Pour aller + loin Marionnette : découverte de la marionnette. Censure et liberté : le spectacle propose une reflexion autour de liberté d’expression et de la censure. On pourra alors ouvrir un débat sur ces notions. L’histoire met notamment en scène un mur séparant deux univers bien opposés. On pourra appronfondir ces questions en faisant le parallèle avec le mur de Berlin ou la séparation des deux Corées. La presse en parle Forme intimiste, sans parole, «Vent debout» aborde de façon poétique la délicate question des libertés étouffées et des pensées conditionnées. À travers l’histoire d’une petite fille, cette fable pour petits et grands s’inspire du quotidien des pays réduits au silence par la censure. Des sujets graves, tellement d’actualité, abordés ici avec une grande poésie, tout en délicatesse. Télérama 25
LUN. 15 MARS // 10:00 & 14:00 MAR. 16 MARS // 10:00 & 14:00 SÉANCES FAMILIALES : MER. 17 MARS LANGRES // THÉÂTRE COMME LA PLUIE FOULE THÉÂTRE • BELGIQUE Théâtre Dès 8 ans 55 min. • 160 pers. Dans son atelier, l’artiste ébauche au fusain des courbes et des formes dans un geste créateur ancestral. Il efface un trait, laisse une trace, reprend son geste pour parfaire un croquis. Tout en dessinant, il nous raconte une histoire, celle des premiers hommes qui ont laissé leurs empreintes dans les grottes. Celle aussi de son parcours de dessinateur et du plaisir des choses simples. Une réflexion sous forme de création, avec ses élans, ses silences, ses hésitations et ses aboutissements. Ce spectacle a été accueilli par La Ville de Langres en 2018 dans le cadre des Rencontres Philosophiques de Langres. Texte Philippe Léonard & Pierre Richards • Mise en scène Pierre Richards • Interprétation Philippe Léonard • Scénographie & costumes Catherine Somers • Musique Philippe Morino & Juliette Richards • Eclairage Luc Jouniaux • Régie Luc Jouniaux ou Karl Autrique ou Guy Carbonnelle • Vidéos & photos Arnaud Van Hammée 27
Extraits « Quand j’avais 8 ans, 9 ans – j’étais enfant, j’adorais dessiner. Surtout quand je m’ennuyais. Je dessinais tout le temps. Un jour, un dimanche, au cours d’une réunion de famille, une de mes tantes s’était penchée au-dessus de mon épaule (…) C’était une femme que j’aimais bien, parce que dans tous les adultes de la famille, c’était quelqu’un qui s’intéressait vraiment aux enfants. À ce que faisaient les enfants. – Dis donc, tu as un joli coup de crayon. Je n’avais pas vraiment compris ce que ça voulait dire, mais j’avais senti que c’était un compliment, alors, je lui avais donné mon dessin. « C’est incroyable, non? qu’il y a 25000 ans, des hommes, des femmes aient réalisé des dessins sur les parois de grottes dans lesquelles ils vivaient…, et puis, un jour, la falaise au-dessus de l’entrée s’est effondrée, enfermant ces chefs-d’œuvre, les protégeant du vent, du froid, de l’humidité, des animaux, des hommes pendant des millénaires. Et puis, il y a quelque temps, par hasard, on redécouvre l’entrée de cette grotte avec ces dessins... comme s’ils avaient été réalisés il y a 5 minutes. Et nous? Si une grande falaise s’effondrait devant l’entrée de nos vies d’enfants, d’hommes, de femmes modernes, qu’aurions-nous envie de laisser, que des hommes du futur pourraient découvrir dans 25 ou 30000 ans? Moi, je crois que je laisserais une chanson, quelques textes, quelques photos que j’ai faites, ou des dessins, une peinture, peut-être. Oui, je crois que je laisserais des choses comme ça,… des choses inutiles… comme la pluie…» © Arnaud Van Hammé 28
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Les traces, la mémoire, les arts plastiques, l’art pariétal Pour aller + loin Les arts plastiques : découverte du dessin et des techniques du dessin au fusain et à la craie. L’art pariétal : découverte de l’art pariétal, des grottes de Lascaux et de Chauvet, des techniques utilisées par les hommes pour réaliser ces peintures. Les traces, la mémoire : fabrication d’une capsule temporelle. Demander aux enfants d’apporter des éléments qui indiquent leurs passions, leurs intérêts, les choses qui sont actuellement importantes pour eux, ou d’écrire un texte de présentation. On pourra ouvrir cette capsule à la fin de l’année ou la léguer à la classe de l’année suivante ou prévoir une date d’ouverture au choix. La presse en parle Entre spectacle et performance, Philippe Léonard livre son spectacle par bribes, trop attiré par la fresque qu’il complète, gomme, modifie, exerçant une véritable fascination sur le spectateur captivé par la transformation des animaux des personnages, par l’œuvre qui prend vie peu à peu, par la force d’un trait plus prononcé, la grâce d’un visage féminin, la douceur d’un portrait effacé. Puis le peintre s’interrompt, s’interroge, raconte son admiration pour ces peintures rupestres, rend hommage aux traces du passé ; glisse une cassette dans son lecteur et reprend de plus belle. Un spectacle de toute beauté, hypnotique, un bel hommage à l’art co-écrit par le metteur en scène Pierre Richards, où le comédien se révèle sous son meilleur jour. Laurence Bertels – La Libre Belgique 29
MAR. 16 MARS // 10:00 & 14:00 SÉANCES FAMILIALES : MER. 17 MARS LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE VICTOR OU LA NAISSANCE D’UNE PENSÉE (BON, DANS L’HISTOIRE IL Y A AUSSI UN CHIEN QUI PARLE, CÉLINE DION ET UN FACTEUR VOLANT) CIE DU DAGOR • NOUVELLE AQUITAINE Concert théâtralisé Dès 8 ans 1h05 • 380 pers. Victor est un enfant ordinaire : vélo, interro, dodo. Et tout va bien pour lui, on n’est pas là pour vous raconter une histoire de catastrophe. Plutôt l’histoire d’un envol, celui de Victor et de ses pensées qui prennent une autre teinte depuis qu’il a croisé la route d’un facteur volant. Un concert théatral aux accent pop rock qui aborde avec humour ce moment où l’on s’affranchit de ses parents, où l’on s’écarte un peu des adultes qui nous entourent et qu’on commence à penser par soi-même. Avec Marie Blondel, Julien Bonnet, Adrien Ledoux & Anne-Sophie Pommier • Arrangements Adrien Ledoux & Anne- Sophie Pommier • Création lumière Claude Fontaine • Scénographie Jean-François Garraud • Costumes Sabrina Noiraux • Régie lumière Samuel Bourdeix ou Tof Goguet • Régie générale & régie son Jonathan Prigent • Photos Thierry Laporte 31
Le mot de la compagnie Victor ou la naissance d’une pensée (bon, dans l’histoire il y a aussi un chien qui parle, Céline Dion et un facteur volant) est un concert théâtral. Il y a 11 chansons et autant de petites scènes dialoguées, pour un spectacle à très forte dominante musicale. Pourquoi, alors que nous sommes une compagnie identifiée « théâtre », nous attaquons-nous à un concert ? Il se trouve que la musique occupe une place très importante dans nos parcours artistiques personnels. Marie Blondel, parallèlement à son parcours de comédienne, a suivi un cursus de chant puis, aujourd’hui, de jazz vocal. Elle chante dans différents groupes et notamment dans le Marie Brune Swingtet, un groupe de jazz Nouvelle Orléans. Julien Bonnet interprète ses propres compositions au sein de Invisible. Marie et Julien ont souvent chanté ensemble, notamment au sein des Smoking Birds in Underwears, un duo de chansons qu’ils écrivent et composent. Thomas Gornet a plusieurs fois travaillé pour l’Opéra de Limoges et a notamment écrit un livre d’opéra interprété par une chanteuse lyrique et une centaine d’enfants : De cendre et d’or. C’est donc tout naturellement que la musique s’est imposée au coeur de notre nouveau projet. © Thierry Laporte 32
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Grandir, l’imaginaire, la normalité. Pour aller + loin La musique : découverte de la musique en assistant à un concert. La normalité : le spectacle aborde la notion de la normalité. On pourra initier une réflexion autour de cette thématique. Alice au Pays des Merveilles : comme Alice, Victor tombe dans un trou et se retrouve dans un autre monde. Cela peut être le prétexte à un travail autour de l’univers d’Alice. La presse en parle Quatre comédiens, chanteurs-musiciens, plantés derrière leurs micros et leurs instruments (clavier, guitares, violoncelle…), sont à la fois les interprètes d’une forme théâtrale et d’un concert sur une composition pop-rock de Joseph d’Anvers. Ils guident le public dans les méandres du récit, où sont abordées les thématiques de la norme, de la quête de soi, de la place de l’individu, du réel et de la fiction, du féminin et du masculin… Comme le suggère le sous-titre (« bon, dans l’histoire il y a aussi un chien qui parle, Céline Dion et un facteur volant »), ce concert théâtral et choral ne manque ni d’humour, ni de poésie. Télérama 33
LUN. 22 MARS // 10:00 & 14:00 MAR. 23 MARS // 10:00 & 14:00 SÉANCES FAMILIALES : MER. 24 MARS HORTES // SALLE DES FÊTES LE PETIT PHIL ROUGE JO COOP CIE • BRETAGNE Théâtre Dès 3 ans 50 min. • 100 pers. Le petit Phil est un enfant solitaire qui se pose beaucoup de questions. Face à son jeu de cubes, ses pinceaux et ses rêves, il s’interroge : « C’est quoi la vie ? » Où donc trouver une réponse sinon dans son imaginaire et ses fantasmes d’enfant ? À la fois petit traité de philosophie et conte burlesque, ce road-movie à trois voix raconte avec folie et émotion le difficile chemin vers la maturité. Sur une idée originale de Catherine Pouplain & Jean Quiclet • Texte Catherine Pouplain & Jean Quiclet • Musique Stéphane le Tallec • Mise en scène Jean Quiclet & Marie-Paule Guillet • Regard sur la dramaturgie & la construction Achille Grimaud • Regard technique & scénographique Joseph le Saint 35
Le mot de la compagnie « La vie, c’est quoi ? » est la question clé du spectacle. Mais c’est aussi une question existentielle majeure tout en étant une question enfantine basique. L’envie des auteurs est de conter aux enfants de façon légère une histoire qui pose des questions. Sans doute parce qu’ils s’en posent aussi... Et l’étonnement est la base de la philosophie, elle même construite sur des questions. C’est cette boucle qui est le fil propice à la construction théâtrale. La question posée est simple mais a t-elle une réponse ? Le spectacle explique au petit héros que chacun a la sienne, que la vie de chacun se mesure et s’explique à l’aune de son environnement, de ses priorités, de ses envies. Pour arriver à cette conclusion, seule l’expérience donne quelques pistes. Laquelle expérience est symbolisée dans le spectacle par la forêt et les diverses rencontres que l’enfant est amené à faire. 36
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques Grandir, la philosophie, le conte Pour aller + loin Le conte : le spectacle utilise l’histoire du Petit Chaperon Rouge. Travail autour du conte et de ses réécritures. Le dessin : la scénographie est composée de cubes de cartons noirs sur lesquels une comédienne vient peindre. Possibilité de reproduire ces cubes et de réaliser un travail plastique autour des thématiques des contes (personnages, forêt, animaux). La philosophie : le personnage du spectacle se pose beaucoup de questions. Possibilité d’organiser un échange philosophique autour des questions que se pose le Petit Phil. La presse en parle Sur scène, trois comédiens qui ont choisi de conter aux enfants, de façon légère, une histoire qui pose des questions. Le petit garçon s’interroge « C’est quoi la vie ? ». Il va faire des rencontres toutes porteuses de leçons. Chacun a une réponse expliquée par ses envies, son environnement, son vécu, ses priorités. Le petit Phil rouge va grandir de la rencontre, de la découverte d’autres visions au son d’une guitare. Peinture des cubes, musiques, textes courts, le spectacle est à la portée des enfants. Telegramme 37
JEU. 8 AVRIL // 14:30 SÉANCE FAMILIALE : JEU. 8 AVRIL LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE ÉCHAPPERONS-NOUS? THÉÂTRE DE LA GALAFRONIE • BELGIQUE Théâtre Dès 8 ans 1h • 60 pers. Il était une fois, une porte. Une porte au bout du monde, une porte au bout du conte… celui du Chaperon Rouge. Prisonnier de son histoire, las de se jeter encore et encore dans la gueule du loup, le Petit Chaperon rouge décide de se révolter. Une adaptation du conte à l’imaginaire débridé, pleine de fougue, où la peur devient moteur de découverte du monde et de soi-même. Un laisser-passer pour oser se dépasser. Spectacle accueilli par La Ville de Langres Écriture collective, d’après Le Petit Chaperon Rouge et Vieux loup Jean Debefve & Christine Horman • Interprétation Cécilia Kankonda, Ninon Perez & Guy Rombaux • Mise en scène Fanny Lacrosse • Scénographie Guy Carbonnelle & Marianne Hansé • Création costumes Charlyne Misplon • Création lumière Caspar Langhoff • Création sonore Anaïs Elba 39
Le mot de la compagnie Le conte Il est cette parole qui se transmet au coin du feu, d’un lit ou d’une table, au détour d’une balade, d’un trajet en voiture, d’un chemin. Outil symbolique, le conte permet de stimuler l’imaginaire des enfants et de les aider à y voir plus clair dans leurs émotions, leurs peurs et leurs difficultés. En effet, les personnages d’un conte se débattent toujours avec une problématique à laquelle ils cherchent une issue. Comme le rêve, le conte ne se laisse pas facilement attraper. Bien au contraire, il revient à chacun de se l’apprivoiser, de lui donner du sens. Le Petit Chaperon Rouge est un conte européen de tradition orale. Beaucoup le voient comme un avertissement adressé aux jeunes filles afin qu’elles se méfient des ruses masculines. Toutefois de nombreuses interprétations existent. Dans notre spectacle Échapperons-nous?, le personnage du Chaperon s’est élaboré autour de la figure de l’enfant qui grandit, s’émancipe, découvre des possibles et franchit des portes qui lui étaient jusque-là inconnues ou interdites. La réécriture collective du conte reflète aussi en filigrane certains questionnements contemporains, tels que la crise identitaire, la question des préjugés, des frontières. Ces questionnements sont loin d’être exhaustifs et tout un chacun reste évidemment libre d’y projeter ce qu’il voudra bien y voir. C’est même conseillé ! © Quentin Devillers 40
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques La peur, le choix, le déterminisme Pour aller + loin Le Petit Chaperon Rouge : redécouvrir le conte dans ses différentes versions (Grimm, Perrault...) et retrouver les différences. On pourra également réécrire sa propre version du conte, une suite, depuis le point de vue d’un autre personnage, ... Le conte : travail autour du conte en tant que genre littéraire. Privilège walk : la compagnie propose dans son dossier pédagogique d’expérimenter les différences grâce à un exercice nommé le «Privilège Walk». On pourra utiliser cet exercice pour démarrer un débat sur le déterminisme et les différences, ... Cf dossier pédagogique de la compagnie disponible dans La Ressourcerie. La presse en parle Déstructurée et progressive, la vision de la Galafronie gagne encore en intensité dramatique lorsque Le petit chaperon rouge, lassé de se faire manger à la fin du conte décide de se révolter et d’envoyer au grand méchant loup un uppercut dont il se souviendra. Mais l’ennemi n’est pas si facile à abattre et le suspens s’accroît lors de cet affrontement plein de rebondissements. […] Soignée jusqu’au bout des branches de la forêt lointaine, la scénographie emporte l’enfant dans l’atmosphère du conte, lui faisant presque oublier qu’il est au théâtre. Laurence Bertels – La Libre Belgique 41
MAR. 01 JUIN // 10:00 & 14:00 SÉANCES FAMILIALES : MER. 02 JUIN LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE LE PETIT BAIN THÉÂTRE DE ROMETTE • AUVERGNE Danse & théâtre d’objet Dès 2 ans 35 min. || 80 pers. C’est un homme qui prend son bain. Non, c’est un danseur qui sculpte des nuages. Non, c’est plutôt un nuage qui prend dans ses bras un danseur. Non, c’est plutôt un homme qui crée des paysages pour mieux y disparaitre. Non, c’est encore autre chose. Sous nos yeux, de la mousse, de la mousse et encore de la mousse. Une montagne de mousse qui prend vie sous les mains d’un danseur sculpteur de mousse de bain. Spectacle accueilli en partenariat avec La Ville de Langres Conception et mise en scène Johanny Bert • Collaboration artistique Yan Raballand • Interprète Samuel Watts • Création lumière & régie générale Gilles Richard • Création sonore & régie Simon Muller • Régisseur Bertrand Pallier • Plasticienne Judith Dubois • Costumes Pétronille Salomé • Scénographie Aurélie Thomas • Construction décor Fabrice Coudert assisté de Eui-Suk Cho • Commande d’écriture du livret Alexandra Lazarescou, Marie Nimier & Thomas Gornet • Photographies Jean-Louis Fernandez 43
Le mot de la compagnie L’écriture du spectacle est liée à une divagation assumée, une rêverie à partir d’une matière esthétique et aussi ludique : la mousse de bain. C’est un élément à la fois concret et reconnaissable pour l’enfant, et qui peut devenir une abstraction, un terrain de jeu pour l’imaginaire. C’est une matière fascinante qui peut créer des volumes, et des espaces de jeu éphémères, des masses fragiles et transformables que j’imagine comme terrain de jeu pour un corps en mouvement, un corps qui se confronte à la matière, ou encore une grande marionnette transformable, à la fois personnage et paysage. J’ai imaginé une pièce visuelle, sans texte, à partir d’une matière et d’un corps en mouvement. L’écriture de ce spectacle est donc intuitive, reliée à la matière (et aux variables de la matière), aux mouvements et à l’espace. C’est une expérimentation que je souhaite proposer aux spectateurs en deux temps : le temps de la représentation, puis le temps après la représentation. J’ai passé commande à trois auteurs afin qu’ils écrivent chacun une histoire à partir des éléments du spectacle. Ces textes sont publiés dans un petit livret remis aux adultes en sortant de la représentation. Trois histoires comme trois points de vue de spectateurs, trois imaginaires qui ont bouillonné chacun dans leurs coins, pour donner le signe qu’au théâtre chaque spectateur n’a peut-être pas vu ou compris la même chose, et s’est raconté son histoire en fonction de son propre vécu. C’est ce que je trouve passionnant. Ces textes permettront, je l’espère, de créer un dialogue entre l’adulte et l’enfant, entre les mots et les souvenirs du spectacle, à l’âge où l’on raconte des histoires aux petits après le bain. © Simon Gosselin 44
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques L’imaginaire, l’enfance, le bain, le jeu, la transformation Pour aller + loin La matière : c’est quoi la mousse ? Comment ça se fabrique ? En classe, faites l’expérience ! Fabriquez vous-même de la mousse grâce à de l’eau, du liquide vaisselle et de la fécule de maïs. Recette à retrouver dans La Ressourcerie. Les textes du livret : en classe, lire les textes du livret qui vous aura été remis à l’issue de la représentation. On pourra ensuite imaginer la suite ou sa propre histoire. La presse en parle Sur scène un gigantesque bloc de mousse nous domine. Un homme accroche sa veste, ouvre les pans de filet qui forment les contours du cube comme on ouvre les cloisons de l’imaginaire. La mousse tient, debout. On dirait l’un de ces personnages muets et bienveillants qu’on rencontre dans les films de Hayao Miyazaki. L’homme disparaît dans la matière et commence alors un jeu aussi poétique que jubilatoire. Il la découpe, la façonne, compose de petits personnages éphémères qu’il installe sur son épaule et danse au milieu des bulles dans une musique enveloppante. Éclairées doucement, les images se succèdent et les sensations nous submergent, les dimensions s’abolissent, l’émerveillement gagne les petits et la nostalgie fait succomber les plus grands. I/O gazette, 08.07.2017 45
DATE À CONFIRMER. REPORT DU MOIS DE DÉCEMBRE 2020. LANGRES // SALLE JEAN-FAVRE ÉMUS DES MOTS L’ENSEMBLE FA 7 • ÎLE DE FRANCE Musique & poésie Dès 9 mois 30 min. • 60 pers. Émus des mots, c’est la rencontre du verbe et de la musique, la musique des mots qui se mêle aux sons et au souffle de la clarinette. Dans un décor de papier, un comédien et un musicien se donnent la réplique et portent la voix des poètes tels qu’Arthur Rimbaud ou Bobby Lapointe. Tout l’art du poème éclot aux oreilles : les rythmes des phrases, les mélodies des mots, … Tout-petits et parents sont invités à écouter cette poésie comme elle vient et à oublier le sens des mots pour les ressentir pleinement ! Spectacle accueilli en partenariat avec La Ville de Langres Clarinettiste, compositeur et conception artistique Sylvain Frydman • Comédien, auteur et conception artistique Laurent Montel • Création lumière Angélique Bourcet • Scénographie Angéline Croissant • Conseil artistique théâtral Nicolas Lormeau • Comédien remplaçant François Lamotte 47
Le mot de la compagnie Émus des mots n’est pas qu’un titre avec allitération à la clé (voilà déjà qu’apparait la musique…) Émus des mots c’est la rencontre du verbe et de la musique, c’est le dialogue entre un musicien et un acteur. Émus des mots c’est une recherche : la recherche du langage premier, celui qui ne limite pas le mot à son sens. C’est le langage qui dit et fait entendre les sens des sons. Émus des mots, c’est une adresse aux tout-petits, aux bébés – entourés qu’ils sont dans leur vie quotidienne d’une multitude de mots, voilà que nous arrivons, nous, l’acteur et le musicien, avec les mots, les sons, des grands poètes français dont on prétend qu’ils ne peuvent pas les comprendre. C’est tout le contraire. La poésie, nous, adultes attachés à ce que veulent dire les mots, liés au sens premier par de très solides chaines, bardés de certitudes, nous passons littéralement à côté de la poésie. Débarrassés de tous ces empêchements, les bébés – oui, les bébés ! – comprennent absolument la poésie – oui, la poésie ! – Desnos, Mallarmé, Cendrar – oui ! Débarrassés du sens, ils l’entendent mieux que nous. C’est à nous, donc, de faire l’effort nécessaire. À nous de ne pas leur raconter d’histoires, à nous de prendre la poésie comme un sculpteur s’empare de la glaise, à nous de leur faire entendre tous les sens possibles même si nous ne les entendons plus. Et c’est ainsi qu’ensemble, eux, vous, nous, nous serons Émus des mots. © Philippe Léonard 48
Parcours d’éducation artistique et culturelle proposé Pistes pédagogiques Thématiques La poésie, la musique, Pour aller + loin Musique : découverte de la clarinette et de ses sonorités. Poésie : découverte de textes poétiques, de la musique et de la rythmique des mots. Vous pouvez retrouver la liste des textes et chansons utilisés dans le spectacle dans La Ressourcerie. Scénographie : reproduire les moulins à vent de papier dont est constituée la scénographie. Mode d’emploi à retrouver dans La Ressourcerie. La presse en parle Un accord parfait entre musicien et comédien, et une rencontre formidable avec les tout-petits, qui offrent à leur tour regard, écoute intenses et pour certains chant et babil en écho.” Télérama 49
ILS NOUS SOUTIENNENT Le Conseil Régional du Grand Est Le Conseil Départemental de la Haute-Marne La Ville de Langres La DRAC Grand Est La Commaunauté de Communes des Savoir-Faire La Commaunauté de Communes d’Auberive Vingeanne Montsaugeonnais La Commaunauté de Communes du Grand Langres Le Pôle d’Équilibre Territorial et Rural L’Office National de Diffusion Artistique Arts Vivants 52 La DSDEN L’école municipale de musique de la Ville de Langres L’imprimerie de Champagne E. Leclerc Saints-Geosmes RES TOM Point COM Mc Donald’s Vingeanne Transports SODIAAL SARL Febvre Le Muid Montsaugeonnais La Fondation AGIR Le Rotary Club Candia Entremont Le Crédit Mutuel Le Cheval Blanc France 3 Grand Est
«TINTA’MARS, c’est être impatient avant d’arriver, me demander de quoi le spectacle va parler, pouvoir rester un petit peu calme, écouter le spectacle car à chaque fois j’adore. » Elya, CM1 tintamars.com
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