LISTE FILMS FRANÇAIS 32e FIFA

 
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LISTE FILMS FRANÇAIS 32e FIFA

Danser le printemps à l’automne

Infirmières, femmes au foyer, professeurs ou médecins... Vingt-cinq retraités de Marseille,
âgés de 60 à 87 ans sans aucune expérience chorégraphique, interprètent avec une
engagement total le chef-d’œuvre de Stravinsky, Le sacre du printemps, dans une
chorégraphie de Thierry Thieü Niang. Fruit de sept ans de travail, le spectacle a été applaudi à
travers toute la France. Comment ce projet a- t- il enrichi la vie des participants, leur
redonnant foi en eux-mêmes? Le film retrace cette extraordinaire expérience, empreinte
d’humanité, jusqu’à son apogée.

Kodo – Au cœur des tambours du Japon

Les tournées internationales de la compagnie des tambours de Kodo, créée en 1970 et dirigée
par Tamasaburo Bando, le plus célèbre acteur de kabuki de sa génération, remportent
toujours un immense succès. Pour intégrer cette prestigieuse compagnie, les candidats
doivent suivre un apprentissage de deux ans sur l'île de Sado, dans une école entièrement
vouée à leur préparation physique et artistique, où la vie tient à la fois du service militaire et
d’une longue retraite dans un temple. Les réalisateurs ont filmé la formation spartiate d’une
vingtaine de jeunes pour qui les taiko, les grands tambours du Japon, sont une passion à
laquelle ils souhaitent consacrer leur vie entière.

Dans l’œil de Luis Buñuel

Don Luis Buñuel (1900-1983) tel qu'en lui-même, raconté par ses proches (Carlos Saura,
Jean-Claude Carrière) et ses acteurs (Michel Piccoli, Carole Bouquet). Libertaire, subversif,
marqué par la cruauté et la violence du monde, haïssant le jargon et la psychologie, adorant
les blagues, tel fut Luis Buñuel, cinéaste majeur et inclassable. Il a laissé à la postérité plus de
30 films traversés par des thèmes tels que la cruauté, le fétichisme, le désir et la frustration
sexuelle, la bourgeoisie, la lutte des classes, la religion, le surréalisme, la puissance de
l’imagination, ainsi qu’une autobiographie et quelques interviews, qui font la trame de ce
portrait.

Beat Generation

La longue et formidable amitié entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs, qui a
donné naissance au mouvement littéraire de la Beat Generation. Le film commence à New
York au début des années 1950 au moment où Kerouac envisage d’écrire un pavé sur leur
histoire commune. Puis il passe par San Francisco, Tanger et Paris, où en quête d’absolu et en
rupture avec l’Amérique puritaine, tous trois expérimentent la sexualité et les drogues. Il
s’achève une douzaine d’années plus tard par la publication en rafale de Howl de Ginsberg
(1956), Sur la route de Kerouac (1957) et Le festin nu de Burroughs (1959), des livres qui ont
valeur de manifeste.

Les Maîtres du rêve - Les Joailliers italiens

Voyage à travers les ateliers des plus grands créateurs d’Italie, deuxième pays du luxe. La
haute joaillerie italienne est le fait de plusieurs grandes familles qui cultivent l’art de la beauté
et de l’excellence depuis plusieurs générations et puisent dans l’architecture et le design italien
une source d’inspiration inépuisable. Nous découvrons ainsi des histoires de famille sur trois
ou quatre générations. Damiani, Bulgari et Buccellati, trois dynasties aux origines modestes et
à l’histoire étonnante qui ont su apporter du rêve. Les créations des grands joailliers italiens
offrent un miroir sur notre époque.
Les Maîtres du rêve - Les Joailliers français et suisses

Comment naissent ces merveilles de diamants, d’or et de pierres précieuses qui ornent le cou
des célébrités et des stars ? Qui en sont les créateurs ? Et comment ces bijoux d’exception
sont-ils fabriqués ? De Paris à Genève, de Cannes à Shanghai, le film nous emmène à la
découverte de trois des plus grands joailliers français et suisses, le temps de la création d’une
collection : la Maison Chaumet, joaillier officiel de Napoléon Bonaparte et de nombreuses têtes
couronnées, la Maison Boucheron, premier joaillier installé sur la mythique place Vendôme, et
Chopard, créateur de la palme d’or emblématique du Festival de Cannes depuis 1997.

Georges Braque, autoportrait

Georges Braque (1882-1963) passe sa jeunesse au Havre, au milieu des chantiers. À
l’adolescence, après un apprentissage de peintre en bâtiment dans la société paternelle, son
père décide de l’envoyer à Paris pour lui apprendre le métier de peintre décorateur. Dès ce
moment naît l’œuvre d’un des artistes les plus audacieux et féconds du XXe siècle. Le film
dévoile les œuvres et les lieux chers à Braque, notamment Varengeville, source d’inspiration
pour ses lumières, ses couleurs et l’union intime du paysage entre la mer et la terre. De
nombreuses archives ressuscitent la silhouette massive de l’artiste, dans la nature ou encore
au travail dans son atelier.

Félix Vallotton, la vie à distance

Graveur et illustrateur génial et subversif, dessinateur prolifique, peintre de portraits, de nus,
de scènes mythologiques et de paysages, Félix Vallotton (1865-1925) est multiple, et d’une
période à l’autre, ne se ressemble pas. C’est aussi un homme de plume à qui l’on doit critiques
d’art, essais, pièces de théâtre et romans. Artiste polymorphe, mais aussi anarchiste rebelle et
solide bourgeois, membre du groupe des Nabis et solitaire impénitent, comique et
neurasthénique, Vallotton échappe à toute classification. Pour mieux cerner la complexité de
l’homme et de l’œuvre, le film convie le spectateur à une sorte de jeu de pistes où deux
indices émergent : la distance au monde et l’obsession de l’eau.

La Main et l’Esprit

Le film propose de découvrir Henry Bauchau (1913-2012) au cours de la création de l’édition
d’art de la Pierre sans chagrin, son œuvre poétique majeure, révélée par son auteur, qui nous
plonge au cœur de sa démarche, et par la main du calligraphe Albert Palma, qui illustre le
verbe. Leur recherche du mot et du geste justes montre leur volonté de trouver une cohérence
interne, un souffle et un rythme menant à l’indicible. Inspirés par les pierres de l’abbaye
cistercienne du Thoronet, les artistes témoignent de l’influence de l’Orient et de l’Occident
autour des notions du corps et de l’esprit.

Le Défi des bâtisseurs – La Cathédrale de Strasbourg

Chef-d’œuvre de l’art gothique, la cathédrale de Strasbourg témoigne du rêve démesuré de
ses créateurs. Avec sa flèche qui culmine à 142 mètres, elle demeure jusqu’au XIXe siècle le
plus haut monument du monde. Qui sont les bâtisseurs de la cathédrale ? Entièrement tourné
en 3D relief, le film alterne séquences de fiction, documents d’époque, images de synthèse,
entretiens avec des historiens et spécialistes. Il révèle les secrets de fabrication de cette
prouesse architecturale, la vie des maîtres d’œuvre, l’organisation sociale du chantier, le
rayonnement européen du projet et le contexte politico-religieux dans lequel il s’est
développé.
Passion Verdi

À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi (1813-1901), la soprano
française Natalie Dessay part sur les traces du plus célèbre des compositeurs italiens et nous
emmène dans les lieux chers à Verdi, de Venise à Milan, sans oublier les plus grandes maison
d’opéra. L’œuvre du compositeur, loin d’être tombée en désuétude, est plus que jamais
présente dans le cœur des Italiens à travers le répertoire de chorales filmées. De grands
interprètes lyriques comme Rolando Villazón, Ruggero Raimondi et Roberto Alagna, des
metteurs en scène tels que Robert Carsen et Giorgio Barberio Corsetti témoignent de leur
passion pour le maestro.

Daniel Buren, Monumenta 2012

L’édition 2012 de Monumenta, au Grand Palais à Paris, était consacrée à Daniel Buren. Sa
gigantesque installation se départit de son style distinctif de bandes alternées pour adopter
des formes circulaires multicolores suspendues dans l’espace. L’artiste Daniel Buren,
l’architecte Patrick Bouchain et le commissaire Marc Sanchez nous éclairent sur les enjeux de
cette œuvre. Le film s’attache à montrer le montage de l’exposition et sa dimension humaine,
le rapport de l’oeuvre avec le public et la programmation des différents événements artistiques
qu’elle génère.

Les règles du tango ont changé

Projet chorégraphique de Diane Jean-Sloninski ayant pour sujet les conditions de vie des
femmes face au machisme en Argentine. La vidéo mêle des séquences tournées à Opéra
Bastille et en Argentine dans des quartiers lambda, mettant en lumière les arrière-pensées
d’évasion féminine toujours en concurrence avec un machisme condescendant.à Opéra bastille
et en Argentine dans des quartiers lambda, met en lumière

les arrières pensées d'évasion féminine toujours en concurrence avec un machisme
condescendant.

L'exposition

Ce film retrace la visite de l’exposition Dépareillages à La Couleuvre, espace d’art
contemporain à Paris Saint-Ouen en mai 2013. Telle une caméra subjective, le regardeur
s’arrête devant chaque œuvre présentée. Elles s’animent alors. C’est le regardeur qui fait
l’oeuvre.

Les mots comme des pierres – Annie Ernaux écrivain

En 2008, à la sortie de son livre Les Années, Annie Ernaux est reconnue par une presse quasi
unanime comme l’un des écrivains majeurs de notre époque. Pour elle, chaque lieu, chaque
chose ou chaque événement correspond à une époque vécue et la transmet. Une vie, pour
l’écrivain, est une expérience unique, mais aussi un lieu commun. Chez elle, il ne s’agit jamais
d’introspection, ni d’une démarche narcissique mais plutôt de la transmission d’une expérience
de vie. Chacun de ses livres est lié à un endroit et à une thématique. Cette œuvre magistrale
et singulière est aussi l’histoire d’une déchirure sociale et la traversée d’une époque.

Édith Piaf Amoureuse

La vie d’Edith Piaf a été marquée par ses relations avec les hommes, dont certains ont inspiré
son œuvre. À l’occasion des 50 ans de sa mort, évocation des liaisons tumultueuses de
l’artiste. Ils sont une quinzaine d’hommes, dont Raymond Asso, Paul Meurisse, Yves Montand,
Marcel Cerdan, Georges Moustaki ou bien encore Théo Sarapo, pour ne citer que les plus
célèbres, à avoir traversé sa vie et à lui avoir inspiré ses plus beaux textes, comme « L’hymne
à l’amour » ou « C’est un monsieur très distingué ». Véritable roman d’une vie, le film mêle
photos, images d’archives et la lecture des lettres qu’Édith Piaf a envoyées tout au long de sa
vie à Jacques Bourgeat, son ami et confident.
André Le Nôtre en ses jardins

Comment André Le Nôtre (1613-1700), maître d’œuvre de l’extraordinaire parc de Versailles,
a inventé l’art du paysage au XVIIe siècle. Le Nôtre a transformé le paysage en une œuvre
d’art équilibrée et contrôlée, révolutionnant à jamais la manière d’aménager la nature. Plans,
animation et entretiens avec des experts à l’appui, le film entre de plain-pied dans le
processus de création du maître jardinier pour mieux comprendre ses inspirations et les
solutions techniques novatrices qu’il mit en œuvre pour servir son projet versaillais, aussi
démesuré que les rêves de son commanditaire, le roi Louis XIV.

Marseille champ-contrechamp - Deux tableaux de Joseph Vernet

Les deux célèbres tableaux de Joseph Vernet montrant le port de Marseille en 1754 sont parmi
les plus réussis de la série des 15 toiles géantes commandées par Louis XV à l’un des
meilleurs peintres de son époque. L’un se trouve au Musée de la Marine à Paris et l’autre au
Louvre. Il s’agit en fait de deux tableaux complémentaires, L’entrée au port de Marseille et
L’intérieur du port de Marseille vu du Pavillon de l’Horloge du Parc. Ils forment ce qu’on
appellerait en langage cinématographique moderne le champ et le contrechamp. Le Pavillon de
l’horloge d’où a été peinte la première vue de Marseille se voit au centre de la seconde, tout
au fond du port.

Pasolini, la passion de Rome

Pour Pier Paolo Pasolini (1922-1975), Rome a eu une existence physique, charnelle et
passionnelle. Rome a été pour le Pasolini polémiste, analyste de l’évolution de la société
italienne, le principal sujet d’observation, son champ permanent d’études et de réflexion. Il ne
s’est pas contenté d’intégrer cette ville comme toile de fond de ses romans et de ses films, il
l’a « refondée » par la littérature et le cinéma. Approcher Pasolini dans ses rapports avec la
ville de Rome, c’est donc entrer de plain-pied dans tout ce qui le constitue et le définit : la
poésie, la politique, le sexe, l’amitié, le cinéma.

Il était une fois... Le Ruban blanc

Palme d’or à Cannes en 2009, Le ruban blanc, dixième long métrage de Michael Haneke,
observe le climat de violence qui régnait dans les villages allemands au début du XXe siècle,
qui portait en germe le nazisme. Des extraits choisis et des interviews décryptent ce film
complexe et le message qu'il véhicule. Des acteurs et des techniciens ainsi qu’un historien et
une psychanalyste commentent la genèse de cette œuvre longuement réfléchie. Ils dévoilent
aussi les coulisses du film, le contexte historique et ses possibles interprétations. Des images
du cinéaste autrichien au travail, accompagnées de détails biographiques, éclairent sa
démarche.

Saint-Louis. Cristal design

Fondée en 1586 dans les Vosges du Nord, la cristallerie Saint-Louis est la plus ancienne
d’Europe. Le film part à la découverte du savoir-faire des maîtres verriers et des nouvelles
collections conçues par des designers de renom, tels que Pierre Charpin et Adrien Rovero. Il
suit également la fabrication de singuliers photophores imaginés par Philippine Lemaire et
Émilie Colin Garros, ainsi que la création d’un lustre de Godefroy de Virieu, deux projets qui
jouent avec la lumière et révèlent l’éclat du cristal.

Coco Exquis

L’artiste française Coco Fronsac est influencée par les surréalistes et leurs méthodes (cadavres
exquis, etc.), le dadaïsme, les masques, les cabinets de curiosités et la photographie
ancienne. Artiste protéiforme et touche-à-tout, elle cultive l’éclectisme. Dans son atelier, elle
réalise une œuvre pour la caméra.
Thierry Marx : Le Chef et La 5e saveur

Pendant plusieurs mois, Jean Barat a suivi en exclusivité le quotidien du chef Thierry Marx,
fraîchement nommé directeur gastronomique du Mandarin Oriental, nouveau palace parisien
ouvert en juin 2011. Thierry Marx explique sa conception de l’art culinaire et dévoile la carte
de ses deux restaurants. De la rue de Ménilmontant à la rue Saint Honoré, du lycée de
Blanquefort à la Centrale de Poissy, le samouraï de la cuisine revient aussi sur son parcours
exceptionnel et ses engagements citoyens qui l’ont conduit des cités de l’est parisien de son
enfance aux quartiers chics de la capitale.

D'art et de lumière

Le vitrail tient une place privilégiée dans l’expression sacrée de l’art. La France-Comté abrite
des œuvres fondatrices ayant mené l’art du vitrail vers de réelles révolutions esthétiques et
techniques. Avec le Paysage bleu en 1948, Alfred Manessier pose dans l’église des Bréseux les
premiers vitraux non figuratifs. Les vitraux en dalles de verre de Fernand Léger et Jean
Bazaine à Audincourt sont aujourd’hui un repère fondateur. Et enfin, les créations de Jean
Ricardon pour l’abbaye trappiste d’Acey représentent une nouvelle étape de l’art du verre. Ces
œuvres synthétisent à elles seules les orientations de la création contemporaine.

Pierre et le Loup

Redécouvrez le plus célèbre chef-d’œuvre de la musique classique, Pierre et le loup de Sergueï
Prokofiev dans une nouvelle adaptation merveilleuse et originale, spécialement pour les
enfants. Les musiciens de l’Orchestre national de France, dirigés par le chef Daniele Gatti, font
naître sous nos yeux les héros de Pierre et le loup à partir des textes de la partition. Grâce à
l’animation, les héros sont ainsi illustrés par des lettres, des notes et des signes
typographiques qui naissent au rythme de la musique pour leur prêter vie.

The Perfect American

Créé au Teatro Real de Madrid, The Perfect American, le dernier opéra de Philip Glass, retrace
les derniers mois de la vie de Walt Disney (1901-1966), créateur génial de dessin animé à la
personnalité aussi ombrageuse que méconnue. Cet opéra en deux actes est adapté du roman
controversé de Peter Stephan Jungk décrivant Walt Disney sous un jour peu flatteur. Sous la
baguette de Dennis Russel Davis se déploie une partition envoûtante où le grand baryton
basse Christopher Purves incarne avec force toute l’ambiguïté du personnage. Selon Glass,
son opéra est « un voyage poétique et tragique. Une sorte de poème sur la quintessence de
l’Amérique et une réflexion sur la mort. »

Maurizio Pollini, De main de maître

La grandeur du pianiste, son extraordinaire rareté, son affabilité et son intelligence, et enfin sa
volonté exprimée de se prêter à cette aventure pour la première fois, probablement parce qu’à
plus de 70 ans, il a senti qu’il était temps de se livrer à la caméra : autant d’excellentes
raisons de brosser un portrait de Maurizio Pollini (né en 1942), un artiste qui a marqué notre
époque. Les grands thèmes abordés tournent autour des événements qui ont jalonné sa
carrière. Le film, basé sur un long entretien filmé et des archives de concerts et
documentaires, couvre ses expériences musicales, son répertoire et son engagement politique
dans l’Italie des années de plomb.

La Chemise Polo

Dessinée par le tennisman René Lacoste pour son usage personnel, cette chemise à manches
courtes et sans pans est coupée dans une maille piquée aérée, d’ordinaire réservée à la
bonneterie. Épousant les formes du corps, elle est jugée indécente, mais René Lacoste réussit
à l’imposer sur les courts et la pare de son emblème : l’alligator. En 1933, il la commercialise
sous le nom de L.12.12. Un succès mondial. L’industrie française du vêtement de sport et le
logo brodé sont nés. La chemise polo s’intègre dans la collection Coutures, qui porte un regard
sur les vêtements phares de notre vestiaire contemporain dans une forme alliant savoir et
divertissement.
Le Rolex Learning Center

Sur les berges du lac Léman, une vague de béton et de verre, qui inspire, depuis sa
construction en 2010 par l’agence SANAA, de nombreuses métaphores. C’est ce qu’on appelle
un Learning Center, un concept nouveau qui désigne un espace multifonctionnel dédié à la
connaissance. Dans ce volume en apesanteur de plus de 20 000 m2, il n’y a pas un seul mur.
Les architectes ont préféré une topographie artificielle, faite de monts en pente douce et de
dépressions. Les étudiants déambulent, passent de la bibliothèque au restaurant, des salles de
travail à la salle de conférence en glissant d’une colline à une vallée, sans jamais franchir de
porte.

Fabienne Verdier, peindre L'instant

Fabienne Verdier (né en 1962) se tient à l’écart des tendances du monde de l’art
contemporain. Après des études aux Beaux-arts de Toulouse, elle séjourne en Chine pendant
10 ans dans des conditions épiques, et s’initie à la calligraphie et à la peinture chinoises. Ses
tableaux gigantesques, d'immenses et puissants coups de pinceaux portés sur de vastes
toiles, puisent leur inspiration aussi bien dans l’art ancien de la calligraphie chinoise que dans
l’histoire récente de la peinture occidentale, dans l’esprit de l’expressionnisme abstrait.
L’artiste a su établir un pont unique entre les cultures orientale et occidentale.

L’Image mouvementée

Dans les années 1950-1960, Alexandre Calder, Victor Vasarely et Jean Tinguely font le succès
de l’art cinétique, courant qui puise ses origines au début du XXe siècle et explore les rapports
du mouvement et de la lumière à la peinture et à la sculpture, abolissant la distinction entre
les deux, dans un esprit spectaculaire et ludique. Le film retrace l’histoire de ce mouvement en
donnant la parole à ses pionniers (François Morellet, Agam, Julio Le Parc), à ses héritiers (Ann
Veronika Janssens, Philippe Decrauzat) et grâce à de riches archives, à ceux qui ont disparu
(Soto, Nicolas Schöffer, Tinguely).

Les Jambes de Saint-Pierre

Pierre Molinier (1900-1976), peintre photographe, est retrouvé mort le 3 mars 1976, à moitié
dénudé, tué d’une balle dans la tête, dans la chambre de son appartement de Bordeaux. Le
film enquête sur la vie de ce personnage énigmatique et sulfureux, dont la dynamique
artistique est basée sur le fétichisme, le voyeurisme, l’indécence et la provocation. Jouant de
sa propre ambiguïté sexuelle, Molinier avait recours à l’autoportrait mis en scène pour donner
forme à ses fantasmes et à sa quête d’un idéal androgyne. Son œuvre, sa vie et sa mort
finissent par se confondre.

Picasso, L’inventaire d’une vie

Il y a plus de 40 ans, le 8 avril 1973, s’éteignait Pablo Picasso, un des plus grands génies de
l’art du XXe siècle. Commence alors un incroyable inventaire de l’œuvre laissée par le peintre
dans ses 11 résidences. Près de 50 000 œuvres vont ainsi être découvertes, dessins,
peintures, sculptures, céramiques… Elles révèlent une part de la vie privée de l’artiste :
portraits des femmes de sa vie, de ses enfants légitimes et des autres… Grâce aux
témoignages de ses proches, d’archives familiales et de documents filmés inédits, ce film
retrace les trois années de cet inventaire exceptionnel et dévoile le portrait d’un Picasso secret
et de son œuvre multiforme.

Fred Lyon: Living Through the Lens

Portrait intime du photographe Fred Lyon, basé à San Francisco, toujours allègre après sept
décennies derrière son appareil photo. Bien que Lyon se soit illustré comme photographe aux
États-Unis dans les domaines de la publicité, du design d’intérieur, de l’architecture, mais
également des voyages, du vin et de la gastronomie, il est particulièrement réputé pour ses
photographies impressionnistes en noir et blanc des rues de San Francisco dans les années
1940 et 1950. Le film entraîne le spectateur dans l’univers de cet artiste novateur et
prolifique, qui s’inscrit dans la lignée d’Atget, de Cartier-Bressson et de Kertész, et explore ses
imposantes archives d’images de San Francisco.
La Bobine

Jacques Haïk (1893-1950) était l’un des plus gros producteurs de films en France durant
l’entre-deux-guerres, grand rival de Pathé et Gaumont. C’est lui qui importa Charlie Chaplin en
France et le surnomma Charlot. C’est aussi à lui que l’on doit les salles mythiques du Rex et
de l’Olympia. Pourtant, Jacques Haïk est aujourd’hui quasi effacé de l’histoire du cinéma.
Grâce à une bobine de pellicule dont la légende de la famille Haïk affirme qu’il s’agit du
premier essai du cinéma parlant, nous rencontrons cet homme génial et visionnaire. De la
mémoire à l’histoire, de Paris à Tunis, ce film-enquête poétique nous plonge dans les débuts
exaltants du cinéma parlant.

Table E1027 d'Eileen Gray

À l’aube du XXe siècle, la jeune aristocrate irlandaise Eileen Gray choisit de s’expatrier en
France après des études artistiques à Londres. Remarquée dès 1913 pour sa luxueuse
technique de laque, elle se tourne vers l’architecture au début des années 1920 et conçoit la
villa E1027 à Roquebrune-Cap-Martin ainsi que tout son aménagement intérieur, dont la
fameuse petite table d’appoint dite E1027, composée d’une structure d’acier courbé,
aujourd’hui chromée, et d’un plateau en verre de cristal clair. Source d’inspiration pour
nombre de designers contemporains, cette petite table témoigne aujourd’hui du talent
visionnaire d’Eileen Gray.

Une Photographie de la maison

Ce documentaire, essentiellement en photos fixes, est un essai sur la photographie écrit à la
première personne, ainsi qu’une présentation de la Maison européenne de la photographie
avec sa collection – considérée comme l’une des plus belles d’Europe – et une évocation des
grandes figures qui y sont passées : William Klein, Ralph Gibson, Helmut Newton, René Burri,
Raymond Depardon, Jim Dine, Sebastiao Salgado, Bernard Lamarche-Vadel, Georges Didi-
Huberman, Jean Baudrillard... Par ricochet, ce film retrace l’histoire de la photographie de ses
débuts à nos jours.

Jean Cocteau, je reste avec vous

Cette biographie de Jean Cocteau (1889-1963), 50 ans après sa disparition, met en évidence
son héritage artistique et son immense influence sur le cinéma et les arts visuels. Ami de
Proust, Coco Chanel, Stravinsky et Picasso, touche-à-tout de génie, passant du théâtre au
grand écran, du dessin à la sculpture, de la bande dessinée à la littérature avec la même
aisance, Cocteau a toujours été au service d’une seule expression : la poésie. Son univers
visuel et poétique a été une source d’inspiration notamment pour les cinéastes de la nouvelle
vague. Des témoins qui l’ont connu retracent ici sa vie unique et multiple.

Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises

Octobre 1966. Sur la scène de l’Olympia, Jacques Brel salue ses fans pour la dernière fois. Il
arrête le tour de chant. Le cœur n’y est plus, il veut se tourner vers d’autres horizons. S’ouvre
alors une nouvelle page dans la vie du Grand Jacques : celle de la comédie musicale, du
cinéma, celle surtout du grand départ sur son voilier, l’Askoy, qui le mènera au bout de sa
route, aux Marquises. En octobre 1978, 12 ans après l’Olympia, Brel fait à nouveau ses adieux
pour toujours. Il décède des suites d’un cancer à Paris. À travers les témoignages de ses
proches et des archives rares, le film propose de découvrir l’homme dans les dernières années
de sa vie.
La Nature d’Alphonse Mucha

En 1900, l’affichiste Alphonse Mucha (1860-1939) réalise un buste en bronze doré intitulé La
Nature. Cette œuvre presque grandeur nature représente le visage énigmatique d’une femme
aux yeux mi-clos. Qui est-elle ? Une femme que l’artiste a aimée ou la représentation
tridimensionnelle de ces fameuses femmes fleurs emblématiques de la Belle Epoque? Après un
succès sans précédent à l’Exposition universelle de 1900, le buste disparaît pendant plusieurs
décennies. Son retour à l’avant-scène est lié à la redécouverte de l’Art nouveau dans les
années 1970. Aujourd’hui, ce bronze exceptionnel est la pièce phare du nouveau musée Fin-
de-siècle à Bruxelles.

Photo : Après la photo

La photographie survivra-t-elle au XXIe siècle ? La question a été posée dès la fin des années
1980 avec la disparition progressive, mais inéluctable, de la photographie argentique. Ce film
traite de la mort d’une certaine manière de faire de la photographie et des deux réponses
contradictoires que les photographes y apportent : d’un côté ceux qui veulent aller au-delà de
la photographie en expérimentant les dernières technologies (Joan Fontcuberta, Thomas Ruff,
Brandon Lattu) ; de l’autre ceux qui veulent revenir à une sorte d’infra-photographie en
privilégiant au contraire des démarches low-tech (Daido Moryiama, Rosangela Renno, Michel
Campeau).

Bardot, La Méprise

En 2011, Brigitte Bardot donne son accord pour un projet de documentaire biographique. Elle
ne participera pas au film, mais donne au réalisateur accès aux lieux de sa vie, les maisons de
La Madrague et de La Garrigue à Saint-Tropez, et à ses archives familiales, des films réalisés
par son père, de sa naissance jusqu’à sa métamorphose en déesse des écrans. À partir de
cette matière précieuse, le cinéaste élabore un portrait rare et sensible qui donne à voir toutes
les contradictions d’une femme et d’une actrice mythique et passionnée. Il s’appuie aussi sur
des passages d’Initiales B.B., l’autobiographie de l’actrice, dits par Bulle Ogier, et sur des
extraits de films.

L’utopie du désastre

Après le tsunami de mars 2011 au Japon, un collectif d’architectes animé par Toyo Ito,
architecte japonais lauréat du prix Pritzker 2013, lance le projet de maisons pour tous, des
lieux collectifs pour les habitants des villes dévastées. Trois jeunes architectes, Su Fujimoto,
Kumiko Inui et Akihisa Hirata construisent une de ces maisons à Rikuzentaka, ville
complètement anéantie. Utilisant les arbres de la forêt détruite, ils créent une image de
maison avec un toit pointu, transpercé par 19 troncs. Conçue en six mois, construite en cinq
mois, la maison obtient le Lion d’or à la Biennale de Venise 2012.

MuCEM – Naissance d’un musée

Musée de civilisations, musée du présent, musée de sociétés en perpétuelle évolution, musée
vivant : le MuCEM est tout cela à la fois. Héritier de l’ancien Musée des Arts et Traditions
populaires et du Musée de l’Homme de Paris, ses collections sont, au départ, uniquement
européennes. Pour se doter d’une véritable identité méditerranéenne, le musée lance des
campagnes de collecte autour du bassin méditerranéen. Une multitude de questions se posent
: quel objet faire entrer dans le musée ? Comment définir la collection permanente ? Pendant
trois ans, Samuel Lajus a assisté à toutes les étapes de création du MuCEM.
Cosi Fan Tutte

Le réalisateur autrichien Michael Haneke signe la mise en scène de l’opéra, Cosi Fan Tutte de
Mozart au Teatro Real de Madrid. À partir de l’intrigue, en apparence simple et légère de
l’œuvre, c’est une vision cruelle et désenchantée de l’amour qu’il propose, dans une mise en
scène d’un glaçant réalisme. Il dirige brillamment ses interprètes, faisant ressortir tout ce que
les personnages recèlent de blessures. Dans un décor mêlant les éléments d’une villa XVIIIe à
un intérieur contemporain bourgeois, il joue aussi entre les deux époques grâce à une
réception costumée qui permet de recourir au déguisement, l’un des ressorts dramatiques de
l’œuvre.

Patrice Chéreau : le corps au travail

Théâtre, opéra, cinéma, Patrice Chéreau (1944-2013) a pratiqué corps et âme trois arts
majeurs de la mise en scène. Il a 19 ans quand il réalise ses premières mises en scène et
révolutionne les pratiques théâtrales dans les années 1960. Devenu un metteur en scène
reconnu, il met bientôt le feu à l’opéra, à la demande de Pierre Boulez, avec son Ring du
centenaire à Bayreuth. Mais il a également le goût du cinéma. De L’homme blessé à Intimité,
chacun de ses films analyse les relations humaines avec une sensibilité à fleur de peau. Face à
la caméra, Chéreau analyse la pratique de son métier et retrace ses influences. Prix du jury,
29e FIFA.

Naissance d’un musée – Le Louvre-Lens

L’histoire complète de la création d’un nouveau musée sous tous ses aspects : géographique,
historique, politique, muséographique, architectural. C’est ce caractère exhaustif et l’étendue
du tournage, depuis le site vierge dans une région d’anciennes mines de charbon du Nord de
la France jusqu’au premier anniversaire de l’inauguration, qui expliquent la durée hors format
de ce document en trois volets. Le film évoque d’autres opérations de délocalisation dans le
Nord-Pas de Calais – Centre Pompidou, château et Musée de Versailles –, mais aussi les
exemples historiques de déplacements de grands musées loin de leur territoire d’origine : le
Guggenheim à Bilbao, le Centre Pompidou à Metz, le Musée du Louvre à Abu Dhabi.

Il était une fois... La Dolce Vita

Palme d’or à Cannes en 1960, La Dolce vita est un film mythique. En filmant la société
romaine riche et oisive de 1960 à travers les aventures amoureuses et les affres existentielles
d’un journaliste mondain, Federico Fellini frappe très fort. À sa sortie en Italie, le film connaît
un énorme succès et provoque un scandale tout aussi retentissant. Osé et audacieux, La Dolce
vita reste le film manifeste d’une Italie rompant avec son passé fasciste et un peu archaïque et
entrant dans la modernité et la libération des mœurs. C’est aussi le film qui met en scène
l’avènement des médias, le monde frivole et décadent des stars de cinéma et de la presse
people.

	
  
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