DOSSIER SPECIAL AGROALIMENTAIRE - CB Expert

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DOSSIER SPECIAL AGROALIMENTAIRE - CB Expert
Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016

               DOSSIER SPECIAL
                   AGROALIMENTAIRE

A travers les différentes études réalisées ces derniers mois, le groupe Xerfi propose dans ce
dossier spécial un tour d’horizon des problématiques et enjeux auxquels sont confrontés les
professionnels de l’agroalimentaire.

Ce dossier recense les communiqués de presse relatifs aux études et donne accès à la
présentation synthétique de chacune d’entre elles.

Ce dossier permet également d’accéder à la base d’intelligence sectorielle du groupe Xerfi à
travers le sommaire d’une sélection d’études.

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016

                                   Au sommaire :

        ● Marché des aliments sains, diététiques et fonctionnels

        ● Restauration collective

        ● Distribution de produits biologiques

        ● Coopératives agricoles

        ● Commerces et services en zones de transit

        ● Les foodtech

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016

     L’alimentation « santé » ouvre l’appétit de nouveaux acteurs
                        XERFI-PRECEPTA vient de publier une étude approfondie sous le titre :
                            « Le marché des aliments sains, diététiques et fonctionnels –
                    Décryptage du marché, stratégies des nouveaux acteurs et perspectives 2018 »

Le marché de l’alimentation « santé » confirme sa bonne forme. Un dynamisme qui se manifeste
notamment par la multiplication de nouveaux produits ou encore par l’offensive des marques de
distributeurs (MDD). Et cette tendance se confirmera à court terme. Ainsi, les ventes globales d’aliments
« santé » progresseront de 5% à 10% par an en moyenne d’ici 2018, d’après les prévisions des experts
de Xerfi-Precepta. Cette vitalité masque toutefois d’importantes disparités entre les segments matures
(aliments diététiques, nutritionnels et fonctionnels) et les autres (aliments naturels, y compris bio, et les
produits sans allergènes). Le segment du bio, qui représentait déjà plus de 4,5 milliards d’euros en 2015,
augmentera ainsi de 9% par an en moyenne sur la même période. Le marché des produits pour
intolérants et allergiques ne sera pas en reste. Les ventes d’aliments d’épicerie sans gluten en grande
distribution bondiront en effet de 10% à 20% par an.

Opération séduction réussie pour le bio et le sans gluten

Déjà, les ventes d’aliments bio ont bondi de 12,7% tous circuits confondus et celles des produits d’épicerie
sans gluten de 11,8% en grande distribution en 2015, d’après les estimations des experts de Xerfi-Precepta.
Cet engouement s’explique notamment par l’adoption par les ménages de modes de vie plus sains et plus
responsables, par l’élargissement et la sophistication d’une offre mieux « marketée », sans oublier la hausse
des dépistages des intolérances alimentaires. Toutefois, cette percée est encore limitée par des prix trop
élevés pour séduire tous les budgets. Dans ces conditions, dire que le bio et le sans gluten attirent les
convoitises est un euphémisme.

En revanche, la ferveur autour des aliments diététiques et nutritionnels (allégés et sans sucre) est clairement
retombée. Sur le seul créneau de la diététique « pure », la chute a été sévère en 2015 (-11,5% en grande
distribution). Et de l’avis des experts de Xerfi-Precepta, la tendance ne devrait pas s’inverser à court terme. Les
ventes devraient encore reculer de 3% par an en grande distribution d’ici 2018. En cause, les mauvaises
performances des produits à allégation santé, comme en témoigne la baisse vertigineuse des ventes de yaourts
anti-cholestérol (-24,7%). Et pourtant, le nombre de Français concernés par un régime strict est en constante
augmentation, tandis que la nutrition sportive perce grâce à l’engouement pour le jogging. Sauf que les
consommateurs doutent des vertus réelles de ces produits et se replient vers le « fait maison ». Selon les

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experts de Xerfi-Precepta, seules une offre réellement innovante et une communication renouvelée seraient
susceptibles d’inverser la tendance. Une stratégie qui n’est pas à l’ordre du jour pour les acteurs positionnés
sur ce segment, lesquels préfèrent manager la décroissance en élargissant le prisme des références et en
créant des synergies industrielles.

En tout état de cause, l’arrivée de nouveaux entrants confirme le potentiel des aliments « santé ». Aux côtés
des acteurs historiques (Nutrition et Santé, Wessanen, Merisant...) se positionnent désormais une myriade
d’opérateurs aux profils variés. Les généralistes (Fleury Michon, Andros, Barilla...) tout comme les géants de
l’agroalimentaire (Danone, Lactalis, Nestlé...) convoitent en effet les segments à forte valeur ajoutée. Face à ces
concurrents aux moyens financiers colossaux, les acteurs historiques cherchent à conserver leurs parts de
marché. Ainsi, les spécialistes misent sur leur savoir-faire pour diversifier leur offre, à l’image de Wessanen
ou de Supplex récemment convertis aux aliments « fonctionnels », c’est-à-dire réputés bénéfiques pour la
santé (yaourts anticholestérol, margarines oméga 3, laits infantiles…). Et dans ce contexte, les synergies
industrielles ne sont plus optionnelles. Les acteurs doivent mutualiser leurs ressources pour mener à bien
leurs coûteuses stratégies de (re)conquête. Un constat qui semble sonner le glas, à terme, des
positionnements ultraspécialisés.

Innovation et marketing, la recette du succès

Même pour percer sur un marché aussi dynamique, il faut savoir actionner les bons leviers. L’innovation
produit apparaît ainsi comme une des pistes les plus prometteuses. Tous les opérateurs rêvent de suivre les
traces de Barilla, précurseur sur le segment des pâtes sans gluten qui connaît une envolée de la demande
(+120% en un an). Avec de faibles barrières à l’entrée, des circuits de distribution demandeurs de nouvelles
références et de nombreux espaces stratégiques encore vacants, notamment dans l’alimentation sans gluten
(goûter, dessert...), le moment semble tout indiqué pour s’imposer comme pionnier sur un segment de
marché. C’est ce qu’a compris Gerblé, qui joue la carte de l’extension de gamme. Historiquement positionnée
sur les aliments allégés et sans sucre, elle s’est récemment diversifiée dans l’alimentation sans lactose et sans
gluten, jusqu’à devenir le numéro 2 sur ce dernier segment.

Et pour faire la différence, les professionnels devront également miser sur des marques fortes. Car pour les
experts de Xerfi-Precepta, ce n’est plus tant la légitimité de la marque qui fait recette que son caractère
fédérateur. D’ailleurs, les investissements publicitaires explosent déjà. La campagne de Gerblé « A chacun
son challenge, à chacun sa diététique » avec le tennisman Novak Djokovic disposait d’un budget de plus de
3 millions d’euros. D’autres opérateurs ont préféré déployer leur stratégie de communication sur le net en
investissant les réseaux sociaux. Sur le marché du sans gluten, Schär représente un modèle à suivre en matière
de communication virale et de community management.

Auteur de l’étude : Jérémy Robiolle

PRESENTATION DE L’ETUDE, cliquez ici

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                             La restauration collective
                     doit mettre les petits plats dans les grands
                          XERFI-PRECEPTA vient de publier une étude approfondie sous le titre :
    « La restauration collective à l’horizon 2020 - Quelles stratégies pour ouvrir un nouveau cycle de croissance ? »

Les professionnels de la restauration collective peinent à retrouver le chemin de la croissance. Leur chiffre
d’affaires n’a en effet progressé que de 0,8% en 2015. Et à court terme, les perspectives du secteur ne sont
guère encourageantes. La hausse de l’activité, limitée en 2016 (+1,4%) et 2017 (+1,7%), sera surtout portée
par des revalorisations tarifaires. Le marché retrouvera la santé en 2018 dans l’hypothèse d’une amélioration
des fondamentaux économiques, de la hausse du taux de concession et des effets du renouvellement de
l’offre. Les efforts de différenciation, de diversification et d’internationalisation seront alors payants,
permettant ainsi aux sociétés de restauration collective (SRC) de surmonter les pressions tarifaires.

Sur les marchés de l’enseignement et de la santé, l’optimisme est de rigueur. Mais les SRC ne bénéficieront
qu’en partie de l’accroissement structurel des populations scolaires et des plus de 60 ans. La gestion directe
restera en effet largement majoritaire sur ces segments d’ici à 2017. Le taux de concession dans les
établissements scolaires atteindra ainsi 34% en 2020, soit 4 points de plus qu’en 2015. Côté entreprises et
administration, la demande s’annonce atone. Entre la stabilisation du nombre d’actifs, la désindustrialisation
et l’essor de nouvelles habitudes alimentaires (restauration rapide et snacking, cuisine chez soi, livraison de
repas au bureau...), la restauration collective peinera à conquérir de nouveaux clients sur ce marché déjà
mature.

                                            Faire valoir ses différences…

                                            Les professionnels de la restauration collective n’ont donc d’autre
                                            choix que de réviser leur modèle historique pour s’adapter aux
                                            nouvelles conditions de marché. Finies les offres standardisées, les
                                            SRC devront dorénavant faire valoir leurs différences. En cela,
                                            l’agriculture biologique et les circuits courts sont des pistes
                                            prometteuses, de l’avis des experts de Xerfi-Precepta. Surtout qu’à
                                            peine plus de 3% des aliments consommés dans les cantines sont
                                            bios. Un virage éco-responsable qui répondrait aux préoccupations
                                            alimentaires des Français, de plus en plus attentifs à l’origine, à la
                                            composition et à la fabrication des produits qu’ils consomment.

                                            Et face à la multiplication des offres alternatives de restauration, les
                                            professionnels doivent faire preuve de créativité pour renouveler les
                                            concepts traditionnels et attirer les clients. Parmi les initiatives
                                            récentes, citons notamment la flexibilité des horaires d’ouverture, la
                                            modularité des espaces de restauration, l’association avec des chefs
                                            étoilés ou encore la création d’espaces de restauration rapide et de
                                            snacking. Certains acteurs ont même osé                 l’alliance entre
                                            restauration collective et enseignes de la restauration commerciale,
                                            en misant sur le fait que le trafic de l’une nourrira la fréquentation
                                            de l’autre, et réciproquement. C’est le cas sur le site de la tour
                                            Majunga à La Défense, où Arpège (Elior) côtoie un Sushi Shop et un
                                            Espressamente Illy, deux marques du portefeuille de concession du
                                            groupe.

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Les acteurs de la restauration collective ont également tout intérêt à exploiter davantage les nouvelles
technologies. Les opérateurs de petite et moyenne taille en particulier se distinguent par l’absence ou la
vétusté de leur site internet, par leur utilisation limitée des réseaux sociaux et par le manque de services
numériques dédiés aux convives (applications mobiles, paiement dématérialisé...). Pourtant, les outils digitaux
permettent d’enrichir et de prolonger l’expérience client par des services avant, pendant et après le repas
dans une démarche de fidélisation. Et ce pour mieux informer, simplifier le paiement ou encore connaître les
préférences pour adapter l’offre. Ainsi, l’application BonApp d’Elior, dédiée à la cantine scolaire et déclinée sur
plusieurs supports (smartphones, tablettes), permet d’accéder à diverses informations sur les repas (menus
proposés aux enfants, origine des produits, etc.), de faire ou d’annuler la réservation à la cantine et de payer
les factures en ligne. D’ici fin 2016, elle sera accessible directement aux parents et enrichie d’informations sur
les allergènes et la nutrition.

Les outils numériques présentent aussi des avantages en interne. Les logiciels de dématérialisation de la
facturation fournisseur, de gestion technique centralisée des cuisines ou de management des prestations
permettent en effet de faire des économies, tout en fluidifiant les relations des SRC avec leurs fournisseurs,
leurs donneurs d’ordres et leurs convives. Après avoir dématérialisé 80% de ses factures fournisseurs, en
partenariat avec l’éditeur de logiciels Cegedim, Elior a ainsi adopté fin 2015 un portail web de facturation sur-
mesure pour les PME et artisans. Et ce pour réduire le temps de gestion et des délais de paiement de ses
fournisseurs, et d’optimiser ses relations avec ces derniers.

… sans négliger l’internationalisation et la diversification

En perte de vitesse sur le marché français, les leaders (Elior, Sodexo, Compass Group) comptent aussi sur la
conquête des marchés étrangers pour relancer leur activité. A l’inverse, les opérateurs de moyenne et petite
taille se portent bien. Pour preuve, l’activité des challengers (chiffre d’affaires compris entre 50 M€ et 450
M€) et des suiveurs (CA compris entre 5 et 49 M€) de la restauration collective a respectivement progressé
de 32% et 24% entre 2012 et 2015. Le dynamisme de ces structures au rayonnement régional repose avant
tout sur leur proximité, qui permet un développement des circuits courts et le respect de la saisonnalité, mais
aussi sur leur capacité à répondre rapidement et de manière adaptée aux contraintes locales.

La diversification est un axe de développement majeur des structures régionales. Ainsi, elles s’étendent sur des
marchés porteurs (armée, justice, centres de vacances, crèches etc.) ou développent d’autres services de
restauration (plateaux repas, services traiteur, portage de repas à domicile, restauration de concession en
zones de transit etc.), voire des activités annexes (facility management, services à domicile ou de
conciergerie etc.).

Auteur de l’étude : Thibaud Brejon de Lavergnée

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                  Sur le marché du bio,
 les distributeurs se livrent une concurrence acharnée
                                      Xerfi vient de publier une étude sous le titre :
              « La distribution de produits alimentaires bio - Offensives des spécialistes, riposte des GSA,
      succès des circuits émergents, etc. : quelles perspectives pour le marché et le jeu concurrentiel d’ici 2020 ? »

Rien ne paraît pouvoir freiner la croissance du marché du bio alimentaire. En hausse de 14,7% en 2015, il
pèse aujourd’hui près de 5,8 milliards d’euros, soit le double de son niveau de 2008. Et cette tendance se
confirmera une nouvelle fois cette année. Les ventes de produits biologiques bondiront en effet de 15% en
2016, d’après les prévisions des experts de Xerfi. Mais le marché ne pourra pas soutenir une telle cadence à
plus long terme. Celle-ci est ainsi amenée à ralentir, tout en se maintenant à un niveau élevé. La croissance
moyenne du marché bio devrait donc fluctuer entre 8 et 9% par an pour dépasser 9,3 milliards d’euros d’ici
2020.

Les magasins bio sont en état de grâce

Véritables locomotives du marché depuis 2012, les magasins bio affichent une santé éclatante. Les ventes de
l’ensemble du circuit ont en effet augmenté de 17% en 2015. Un chiffre qui atteint 20% pour les leaders
Biocoop, La Vie Claire, Naturalia et Bio c’Bon. Ce dynamisme s’appuie avant tout sur l’extension rapide du
réseau de magasins, à l’origine de plus de la moitié de la hausse d’activité. Les enseignes ont également su
réagir face à l’offensive des grandes surfaces alimentaires (GSA) en misant sur les marques de distributeurs,
la généralisation du vrac et les gammes discount pour faire baisser leurs tarifs. Une stratégie gagnante, qui a
attiré une nouvelle clientèle de « bio addicts » composée de jeunes actifs ou de seniors en quête de produits
sains à prix mini.

Les spécialistes continueront donc de réduire l’écart avec les GSA dans les prochains mois. D’une part, ils
resteront plébiscités par des consommateurs exigeants et impliqués dans le développement du bio. D’autre
part, beaucoup d’enseignes engagent des efforts de modernisation de leur image. Ainsi, Biocoop a ouvert son
premier « Biocoop Dada » fin 2015. Souhaitant rompre avec les codes traditionnels du design de supermarché,
le magasin mise sur des présentations innovantes. Les produits ne sont plus organisés en rayons mais en
espaces. Parmi les autres nouveautés, « Biocoop Dada » propose à ses clients un service de restauration à
emporter ou encore des ateliers pédagogiques pour apprendre à fabriquer des cosmétiques bio et à cuisiner
des plats végétariens, tout en mettant l’accent sur le conseil en magasin. C’est, forts de ce regain
d’attractivité, que les magasins bio verront leur part de marché s’accroître d’ici 2018, pour dépasser 36%, de
l’avis des experts de Xerfi.
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Les grandes surfaces ne ménagent pas leurs efforts

Face aux magasins spécialisés, les grandes surfaces affirment leur statut de leader (42,9% des ventes en
valeur en 2015). Pourtant, les efforts des magasins bio, en particulier en termes de prix, ont effrité les parts de
marché des GSA entre 2011 et 2015. Ces dernières peinent encore à fidéliser des consommateurs de plus en
plus exigeants sur la qualité et l’origine de l’offre. D’autant plus que les clients continuent à se méfier du
caractère opportuniste de la conversion de la grande distribution au bio. Compte tenu du dynamisme actuel
des magasins spécialisés, la part de marché des GSA devrait encore se contracter pour plafonner à 42% d’ici 2
à 3 ans.

Mais les GSA seront les grands gagnantes de la vague de démocratisation du bio en France d’ici 2020. Grâce à
leur puissance marketing, elles capteront les nouveaux acheteurs dans le vivier des consommateurs
occasionnels. Surtout, les formats de magasins 100% bio testés par les enseignes se propageront à toute
vitesse. Ainsi, quatre magasins Carrefour Bio ont déjà ouvert en 2015 à Paris et en petite couronne, et la
dizaine d’unités devrait être atteinte avant la fin de l’année 2016. De son côté, Auchan prépare l’ouverture
d’un 2e magasin « Cœur de nature » à Paris pour la rentrée. D’autres enseignes se sont fixées des objectifs
ambitieux, à l’instar du groupe Leclerc qui a déclaré vouloir devenir le premier distributeur bio de France.

Les circuits émergents ont leur mot à dire

Les jeux sont donc loin d’être faits sur le marché des produits bio. Tandis que les stratégies des GSA et des
magasins spécialisés convergent, de nouveaux acteurs se font une place dans le paysage concurrentiel, à
l’image des distributeurs en vente directe. Ciblant peu ou prou la même clientèle que les magasins bio, ils
affichent les meilleures performances du marché depuis 2011, avec 16% de croissance moyenne annuelle.
Ainsi, les marchés paysans, ventes à la ferme, AMAP, paniers collectifs et autres foires et salons constituent
autant de méthodes de vente alternatives adaptées aux besoins des citadins pressés mais néanmoins désireux
d’accéder facilement à des produits sains et de qualité. Ce mode de distribution représentera plus de 14% des
ventes de produits bio en 2020, soit presque un point de plus qu’aujourd’hui, de l’avis des experts de Xerfi.

Et c’est sans compter sur le développement de l’achat en ligne de produits bio. Délaissé par les enseignes, le
web a été largement investi par des pure players, dont l’influence en termes de parts de marché reste toutefois
assez minoritaire. Certains acteurs arrivent pourtant à tirer leur épingle du jeu, à l’image de Greenweez. Mais
ce succès sera bientôt écorné par la récente arrivée d’Amazon Prime Now à Paris, avec ses capacités
logistiques bien supérieure à la concurrence. Ce service garantit en effet à ses clients la livraison à domicile de
produits frais en moins d’une heure dans Paris intra-muros.

Auteur de l’étude : Alexandre Masure

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                     Les coopératives agricoles
              doivent relever le défi de la compétitivité
                         XERFI-PRECEPTA vient de publier une étude approfondie sous le titre :
            « Les coopératives agricoles - Internationalisation, regroupements, financement, gouvernance :
                               quels leviers de croissance et compétitivité d’ici 2018 ? »

Grandes ou petites, toutes les coopératives agricoles françaises ont connu des difficultés en 2014 et
2015. Le chiffre d’affaires cumulé du top 20 des coopératives a de nouveau baissé en 2015 (-4,9%), après
un exercice 2014 déjà dans le rouge (-1,4%). Les coopératives de moins de 150 millions d’euros ont, elles
aussi, vu leur activité se dégrader (-4% en 2014 et -3,1% en 2015, panel Xerfi). Et les experts de Xerfi-
Precepta prévoient un autre recul du chiffre d’affaires des entreprises du panel en 2016 (-1,5%). En
cause, la baisse continue du cours des matières premières et une demande atone. Face à la volatilité des
prix agricoles, aux pressions de la grande distribution, aux évolutions réglementaires et des
comportements de consommation ou encore à une concurrence mondialisée, les entreprises n’ont
finalement d’autre choix que de revoir leur modèle pour gagner en compétitivité.

L’union fait la force

L’heure est au regroupement pour les coopératives agricoles. En multipliant les alliances, elles espèrent
atteindre une taille critique pour peser sur le marché national ou même pour se déployer hors de leurs
frontières. Mais une telle ambition a un coût. Et puisque les prêts bancaires ne sont plus à la hauteur des
enjeux du secteur, la consolidation ne se réalisera qu’à l’aide de montages financiers innovants. En d’autres
termes, les coopératives cherchent désormais du soutien du côté de l’investissement privé. Ce qui ne va
d’ailleurs pas sans poser problème : les coopératives doivent faire évoluer leurs statuts juridiques pour
intégrer ce mode de financement, tout en préservant les fondements de leur modèle.

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Les partenariats, fusions entre coopératives et autres acquisitions d’industriels privés se sont ainsi multipliés
ces dernières années. Le volume des acquisitions a même atteint 689 millions d’euros en 2015. Mais ce sont
surtout les fusions qui se sont poursuivies. Citons par exemple l’intégration d’Eurial par Agrial, ou encore
celle de Cordier par In Vivo dans le négoce de vin. Ainsi, la taille moyenne des groupes coopératifs ne cesse de
s’accroître, tandis que les opportunités d’alliances et d’acquisitions restent encore nombreuses.

Cap sur l’international

Pour changer d’envergure et faire face aux faibles perspectives de croissance sur le marché hexagonal, les
coopératives agricoles misent enfin sur l’international. Etonnement, cette option avait été peu retenue par les
acteurs nationaux jusqu’ici. Les 6 principales coopératives françaises réalisent à peine la moitié de leurs
transactions à l’étranger, alors que les volumes d’échanges internationaux atteignent respectivement 91% et
78% pour le Danois Danish Crown et le Néerlandais FrieslandCampina.

Et c’est l’Asie qui figure en tête du palmarès des pays plébiscités par les acteurs français. La demande en
produits alimentaires y est en forte croissance, portée par une population et un niveau de vie en hausse. La
Chine apparaît à ce titre comme un eldorado, notamment pour la filière laitière nationale qui a su faire valoir
ses procédures de qualité et de traçabilité rigoureuses après le scandale du lait frelaté en 2008. Une aubaine
après la fin des quotas laitiers début 2015. Sodiaal s’est notamment engouffré dans la brèche en multipliant les
accords, notamment avec les Chinois CIT et Synutra.

Les stratégies d’implantation directe des groupes français tendent elles aussi à se développer. Le modèle
reposant uniquement sur des exportations depuis la France risque en effet d’atteindre ses limites à court
terme, à cause des coûts liés à la logistique ou des mesures de protectionnisme. De son côté, Tereos a lancé
la construction de deux usines en Chine pour fournir du glucose et de l’amidon aux industriels locaux. Le
groupe coopératif Agrial s’est, lui, ouvert les portes des marchés néerlandais, marocains et sénégalais avec le
rachat de Van Oers United en 2015. On l’aura compris, l’internationalisation des groupes coopératifs français
n’en est qu’à ses prémices.

Investir dans l’aval et dans la marque

Historiquement positionnées sur la collecte et le négoce de produits agricoles, les coopératives se sont
également orientées vers les activités de transformation pour étendre leur contrôle sur l’aval de la filière.
Cela s’est surtout traduit par l’acquisition ou la création de filiales à statut non coopératif. Cette stratégie
d’intégration verticale repose surtout sur le développement d’activités de première transformation. Ainsi,
Vivescia et Axéréal, deux coopératives spécialisées dans le grain, ont su capitaliser sur leur savoir-faire et la
maîtrise totale de la filière pour se hisser parmi les leaders mondiaux dans la malterie et la meunerie.

Enfin, les coopératives agricoles pourront assurer leur développement en se construisant une véritable image
de marque, tant il est vrai qu’elles demeurent relativement peu connues du grand public, malgré leur statut
d’acteurs majeurs du marché alimentaire mondial. Même les marques les plus renommées, comme Florette ou
Candia, ne font pas valoir leur identité coopérative. De l’avis des experts de Xerfi-Precepta, le développement
de stratégies de valorisation des marques des coopératives et la mise en avant du lien entre celles-ci et les
groupes coopératifs est donc une priorité dans le secteur.

Auteur de l’étude : Rémi Vicente

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016

                 Les zones de transit veulent capitaliser
                            sur les voyageurs
                                  PRECEPTA vient de publier une étude sous le titre :
 « Les commerces et services en zones de transit – Quelles stratégies pour améliorer l’attractivité et les performances
                                                   commerciales? »

Aéroports, gares, aires d’autoroutes, stations de métro : les zones de transit sont devenues des lieux
d’expérimentation mais aussi des lieux de vie et de rencontres. Pour capter le flux captif de voyageurs,
potentiellement consommateurs, elles expérimentent ainsi de nouvelles offres de commerces et de
services. Elles doivent également générer du chiffre d’affaires supplémentaire en attirant les
consommateurs non captifs (comme par exemple les riverains). En réalité, s’ils veulent augmenter les
capacités d’accueil et moderniser les infrastructures, les gestionnaires de zones de transit n’ont pas le
choix. Les pressions des transporteurs (compagnies aériennes, SNCF, routiers, conducteurs particuliers
ou encore RATP) et les prises de position des autorités de régulation pèsent en effet sur la croissance de
leur principale source de revenus, soit les redevances payées par les transporteurs pour utiliser les
infrastructures. Une telle ligne stratégique exige notamment des partenariats gagnant-gagnant inédits
avec des acteurs de l’économie locale, de l’avis des experts de Precepta. Cela suppose également que
les opérateurs réussissent à convertir leurs initiatives digitales en performances durables.

Le pôle « commerce et services « est désormais un pilier fondamental du modèle d’affaires des zones de
transit. Même si sa contribution à l’activité reste marginale, et variable d’une zone à l’autre, les gestionnaires
d’aéroports, de gares, d’aires d’autoroutes et de stations de métro partagent la même ambition. Ils s’efforcent
tous de maximiser la valeur créée par les commerces et les services mais aussi de générer de nouvelles sources
de financement. Historiquement gestionnaires de flux sur la chaîne du transport, les opérateurs des zones de
transit peuvent aujourd’hui revendiquer un réel savoir-faire en matière de distribution (diversité des formats,
concepts exclusifs ou éphémères, renouvellement régulier de l’offre) et de services (pharmacie, cordonnerie
ou crèche par exemple mais aussi aménagement d’espaces de travail flexibles) pour satisfaire à la variété des
profils de voyageurs.

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016
Nouer des partenariats avec des acteurs locaux…

Améliorer la rentabilité de la zone commerciale passe également par une stratégie de conquête des
consommateurs extérieurs. Elargir sa cible de clients suppose que les gestionnaires ouvrent leur écosystème
à d’autres opérateurs dans une logique de création de trafic. Ces partenariats peuvent alors relever de la
promotion croisée, à l’image de celui qui lie Gares & Connexions (SNCF) et le MuCEM (musée des civilisations
de l’Europe et de la Méditerranée) de Marseille, ou s’inscrire dans des logiques de coopétition avec une zone
commerciale concurrente (galerie marchande, centre commercial…), en tête desquels les acteurs
complémentaires du tissu économique local.

… et se doter d’une stratégie digitale innovante

Les gestionnaires peuvent également miser sur le digital pour accélérer la croissance et la performance de la
zone de transit. A ce titre, trois objectifs doivent guider leur action, selon les experts de Precepta. D’abord,
surfer sur la vague porteuse du e-commerce pour déployer des services innovants et monétisables. C’est
ainsi qu’ils doivent envisager de créer une plateforme marchande pour concevoir de nouveaux parcours
d’achat. Ces derniers peuvent être intra zones, comme le service « Cliquez déjeuner » de Vinci Autoroutes en
partenariat avec Elior, ou inter zones, à l’image de dispositifs click & collect (achat en ligne effectué depuis une
zone de départ et colis récupéré en zone d’arrivée).

Ensuite, développer des hubs numériques d’interactions sociales et marchandes entre voyageurs est une
autre piste à explorer. Ceux-ci doivent inciter au partage via, entre autres, les médias sociaux pour participer
ensemble à des événements ou une plateforme de consommation collaborative pour démultiplier les
possibilités d’échanges. De quoi générer de nouvelles sources de revenus et un bénéfice de marque pour le
gestionnaire. Connecteurs de flux de voyageurs et de transporteurs, intermédiaires entre des
consommateurs et des commerces, les opérateurs de zones de transit peuvent désormais jouer les
intermédiaires entre des voyageurs-consommateurs sur un marché collaboratif en plein essor. Une extension
d’activité qui exigera à l’évidence des investissements massifs dans le digital.

Enfin, l’internet des objets et la data vont permettre d’optimiser les modèles existants des opérateurs
(automatisation intelligente des process, amélioration de la connaissance client…). La data science ouvre en
effet de nouvelles opportunités en matière d’aménagement des zones commerciales, de ciblage contextuel et
de services personnalisés pour les usagers.

Auteur de l’étude : Delphine David

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016

              Les foodtechs ne manquent pas d’appétit
                                      Xerfi vient de publier une étude sous le titre :
                    « Les foodtechs - Livraison à domicile, restauration virtuelle, social dining, etc. :
                                principaux acteurs, enjeux et axes de développement »

Les foodtechs, start-up innovantes dans les domaines de la restauration et de la distribution alimentaire,
connaissent un succès retentissant sur le marché français. Symboles de cette belle réussite, les acteurs de la
livraison de plats à domicile auraient vu leur chiffre d’affaires progresser de 4% par an en 2015 pour
atteindre 1 milliard d’euros, selon différentes sources. Au-delà des services classiques de réservation de
restaurants et de livraison de repas, les foodtechs investissent désormais d’autres terrains. Restauration
collaborative, livraison de paniers-recettes ou encore distribution de produits locaux, aucun secteur n’est
laissé de côté par ces nouveaux acteurs qui bouleversent nos habitudes alimentaires et reconfigurent le
monde de la restauration.

Un marché porteur qui attire les convoitises

Signe du dynamisme des foodtechs, une déferlante de jeunes pousses a investi le marché ces dernières années.
L’audit réalisé par Xerfi auprès d’un panel de 100 start-up intervenant en France révèle que près de 40%
d’entre elles ont moins de 2 ans, tandis que seules 15% ont 6 ans ou plus. Parmi les derniers arrivés figurent
notamment l’Américain UberEATS dont l’offre est pour l’heure seulement disponible à Paris et le Français
Frichti qui se démarque en livrant des plats préparés par ses propres chefs cuisiniers qui travaillent
exclusivement des produits de saison achetés directement chez les producteurs.

Dans cet environnement porteur, les plateformes connaissent souvent des taux de croissance à deux chiffres.
Allo Resto, pionnier français de la livraison de repas, a en effet enregistré une hausse moyenne de ses ventes
de 46% par an entre 2009 et 2014. Attirés par le potentiel du secteur, les investisseurs se ruent sur les jeunes
foodtechs prometteuses. Les levées de fonds des start-up françaises se sont ainsi multipliées en 2015 pour
atteindre plus de 10 millions d’euros pour les entreprises du panel Xerfi. La Ruche Qui Dit Oui ! a par exemple
bouclé un tour de table de 8 millions d’euros en juin 2015. Cette jeune pousse bouleverse les codes de la
distribution locale en mettant en relation les consommateurs et les producteurs locaux par une marketplace en
ligne et physique. Elle compte aujourd’hui plus de 700 ruches, contre une vingtaine en 2011. Les belles
performances des entreprises hexagonales doit cependant être relativisées, le rapport de force international
restant nettement en leur défaveur.

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Dossier spécial Agroalimentaire - octobre 2016
Les jeunes pousses confrontées à des obstacles de taille
Les pépites françaises ont une vraie carte à jouer sur des segments où le potentiel de croissance reste
important. L’élan des foodtechs pourra cependant être freiné par le cadre législatif, dont on peut présumer
du prochain durcissement, compte tenu des actions récentes des pouvoirs publics à l’encontre de plateformes
issues d’autres secteurs.

Surtout, les foodtechs françaises devront faire face à un durcissement du jeu concurrentiel. Puisque l’attrait
de la plateforme augmente d’autant plus quand celle-ci compte de nombreux acheteurs potentiels, le secteur
tend naturellement vers des situations de monopole, voire oligopolistiques avec un ou deux acteurs dominants
et une nuée de sites occupant des niches. Dans ce contexte, seule une poignée de plateformes parmi les plus
innovantes et les mieux financées pourra tirer son épingle du jeu. Pour assurer leur développement, celles-ci
doivent en effet consentir des investissements colossaux en termes de communication, d’infrastructures ou
encore de rachat de concurrents. Aussi, de nombreuses sociétés sont-elles encore dans une phase active de
levées de fonds. Pour autant, la plupart n’ont pas atteint le seuil de rentabilité ou sont à peine excédentaires,
même après plusieurs années d’existence. Malgré sa position de leader, la rentabilité nette d’Allo Resto était
inférieure à 2% en 2013 et 2014.

Vers une redistribution des cartes du jeu concurrentiel ?
Bien sûr, les entreprises qui tireront leur épingle du jeu seront celles qui parviendront à fédérer une
importante communauté de consommateurs et de partenaires. Mais pour ce faire, elles devront miser sur
l’innovation pour optimiser l’expérience utilisateur à travers une plateforme facile d’accès. Les algorithmes
constitueront également un actif stratégique clef dans le développement des foodtechs. Ils permettent par
exemple aux clients de suivre leurs commandes en temps réel ou d’optimiser la durée des livraisons des plats à
domicile. Enfin, la question du financement restera évidemment centrale.

Pour se développer, les jeunes pousses pourront bénéficier du soutien de fonds d’investissements,
d’incubateurs et, plus rarement, d’acteurs traditionnels. Aussi, Carrefour, Danone et Elior ont-ils créé la
plateforme d’innovation « Smart Food Paris » avec la mairie de Paris début 2016 pour développer de nouveaux
usages de production et de consommation de notre alimentation à destination des start-up. Enfin, les alliances
stratégiques permettront aux foodtechs d’accroître leur notoriété et, potentiellement, de diversifier leur
offre. C’est dans ce cadre que le leader français du social dining (organisation de dîners chez l’habitant), Vizeat,
s’est associé à Airbnb Open en 2015.

Même si certains acteurs ont déjà une longueur d’avance, une redistribution des cartes n’est absolument pas
à exclure face à l’arrivée de nouveaux opérateurs, à l’image des plateformes étrangères UberEATS, Take Eat
Easy, Deliveroo ou encore Foodora. Des acteurs qui s’appuient sur de larges campagnes de communication et
des modèles économiques innovants, sans oublier une force de frappe financière sans commune mesure avec
celle des pépites françaises.

Auteur de l’étude : Cathy Alegria

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                          LES EXTRAITS DE LA BASE
                         D’UNE SELECTION D’ETUDES

                    Les boulangeries et les pâtisseries cliquez ici

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