Du 29 juin au 5 juillet 2020 - Revue de presse MSA Nord-Pas de Calais - Retrouvez la revue de presse sur : nord-pasdecalais.msa.fr
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Revue de presse MSA Nord-Pas de Calais Du 29 juin au 5 juillet 2020 Retrouvez la revue de presse sur : nord-pasdecalais.msa.fr
Accédez directement SOMMAIRE aux articles qui vous intéressent en cliquant sur les titres. LA MSA EN ACTION p 3 Mise à jour des consignes de sécurité et gestes barrières pour travailler en sécurité « Désignez un référent Covid sur l’exploitation » p 4 La France Agricole - 29 juin 2020 Bilan des actions menées pour accompagner les adhérents durant la crise et présentation de nouvelles propositions « La MSA dresse un bilan de son action pendant la crise » p 7 Terre-net.fr - 2 juillet 2020 SYNDICALISME p 8 FNSEA « Christiane Lambert réélue à la tête de la FNSEA » p 9 Terres et Territoires - 2 juillet 2020 INDEMNITÉS JOURNALIÈRES p 10 Nouveau service en ligne MSA pour les professionnels « MSA : le décompte d’indemnités journalières désormais en ligne » p 11 La France Agricole - 25 juin 2020
La France Agricole - 29 juin 2020 CORONAVIRUS Désignez un référent Covid sur l’exploitation Les surfaces et les locaux doivent être nettoyés après un cas suspect de Covid dans l’entreprise (photo d’illustration). © J. Lusseau Le protocole post-confinement instaure un nouveau rôle de référent Covid dans les exploitations. Quelles sont ses missions si un salarié est suspecté d’être atteint ? Le ministère du Travail a publié une nouvelle version de son protocole de déconfinement le 24 juin 2020. La MSA adapte aussi ses consignes de protection des salariés agricoles dans les exploitations. Elle recommande aussi de créer un rôle de référent Covid dans les exploitations agricoles. Assouplissement des règles Le nouveau protocole allège les règles de distanciation physique. Le respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes devient la norme. La jauge des 4 m² est désormais un simple outil qui reste proposé à titre indicatif. En cas de difficulté à respecter cette distance d’un mètre, le port du masque est obligatoire pour le salarié. La Mutualité sociale agricole (MSA) a donc aussi révisé ses guides destinés à la production agricole. En particulier, elle vient de publier un guide de la conduite à tenir sur une exploitation en cas de suspicion d’un salarié atteint par le coronavirus. 4
Le respect des gestes barrières et l’incitation au port du masque restent en vigueur. Le ministère du Travail a écrit une phrase spécifique dans son protocole général : « Une attention particulière doit être portée par l’employeur dans l’application des mesures auprès des travailleurs détachés, saisonniers ou à contrat de courte durée. » Repérer les cas suspects Les symptômes qui peuvent vous amener à penser qu’un salarié est atteint par le Covid-19 sont (un ou plusieurs symptômes) : x Une sensation fiévreuse (froid, frissons) ; x Une toux, un mal de gorge, le nez qui coule ; x Une difficulté à respirer ou sensation d’oppression dans la poitrine ; x Une fatigue et des courbatures inexpliquées ; x Un mal de tête en dehors d’une pathologie migraineuse connue ; x Une perte ou diminution de l’odorat ou une perte ou trouble du goût. Un référent Covid à former Si les symptômes apparaissent sur le lieu de travail, c’est alors qu’il faut mobiliser le référent covid préalablement désigné dans l’effectif. Il peut être formé au préalable pour apprendre l’attitude à tenir. Le service de la santé au travail de la MSA a mis en ligne une vidéo à cet effet. Certaines caisses, comme celle de l’Auvergne par exemple, propose un questionnaire dont la validation permet d’obtenir une attestation de réussite. Les thèmes abordés s’articulent autour de quatre notions : x La connaissance de la maladie ; x Le rappel des gestes barrières et de la distanciation physique ; x Les missions et le rôle du référent Covid ; x Les notions de contact tracing. Que faire devant un malade ? En présence d’un salarié suspecté de Covid-19, son action s’articule en trois temps : x Se protéger lui-même (lavage des mains, masque) et les autres salariés (pas d’attroupement autour du malade potentiel) ; 5
x Isoler le salarié suspect dans un local préalablement désigné à cet effet et suffisamment grand pour respecter la distanciation physique ; x Rechercher des signes de gravité (essoufflement, coloration bleue des lèvres et des extrémités, confusion, somnolence, perte de connaissances). Si le salarié ne présente pas de signe de gravité, l’employeur lui demande de prendre contact avec son médecin traitant ou un autre médecin (éventuellement en passant par le 15) et organise son retour chez lui après l’avis médical. En revanche, si le salarié présente des signes de gravité, le référent compose le 15 à proximité du salarié suspecté. Il présente la situation en quelques mots à l’assistant de régulation (qui et où vous êtes, pour quel cas appelez-vous, quels sont les symptômes). C’est le médecin, transmis par l’assistant, qui décidera de l’envoi opportun des secours. Dans ce cas, le référent Covid attend l’arrivée des secours avec le salarié atteint. Si les symptômes s’aggravent, il appelle à nouveau le 15. Identifier les contacts Ensuite, le référent Covid entame immédiatement un travail pour identifier les personnes qui ont été en contact avec le salarié malade durant les 48 heures précédentes. Il relève le nom, le numéro de Sécurité sociale (ou Insee) et les types de contacts : x Moins d’un mètre en face-à-face quelle que soit la durée (sauf les croisements fugaces dans l’espace public) ; x Espace confiné pendant plus de quinze minutes ; x Toux ou éternuement en face-à-face ; x Administration de soin ou d’actes d’hygiène. Nettoyer les locaux Ensuite, l’entreprise organise le nettoyage des locaux et des surfaces potentiellement porteuses du virus. Selon la MSA, il est préférable d’attendre un délai de quelques heures avant de nettoyer le sol et chaque zone du poste de travail occupée ou utilisée par le salarié suspect d’infection. Les zones concernées sont balisées pour éviter la contamination secondaire des autres salariés. Les locaux sont aérés. Les produits habituels suffisent à condition qu’ils présentent des capacités désinfectantes. Le mélange des désinfectants avec de l’eau de javel est déconseillé parce que le dégagement de chlore que peut provoquer ce mélange est dangereux.> La fiche de la MSA à télécharger. Éric Young 6
Terre-net - 2 juillet 2020 La MSA dresse un bilan de son action pendant la crise À l’occasion de la présentation de son rapport charges et produits pour 2021, le 2 juillet, la MSA a présenté les actions qu’elle a menées auprès de ses adhérents pour les accompagner pendant la crise sanitaire. Pour accompagner la population agricole et rurale dès le début de la crise liée à la Covid-19 et au confinement, la MSA a mis en place plusieurs mesures. 260 000 personnes fragilisées ont été accompagnées par les salariés et délégués de la MSA via l’opération « MSA solidaire, nos valeurs en action ». 66 000 contacts ont par ailleurs été établis grâce aux travailleurs sociaux de la MSA pour répondre aux situations d’urgence sociale. Le service Agri’écoute, dédié à la prévention du suicide, « a été adapté afin de lutter contre le sentiment d’isolement », indique également la MSA. En matière de santé, des consultations à distance ont été proposées, une aide financière spécifique a été mise en place pour les dépenses liées à la protection des salariés agricoles. Des fiches techniques ont également été diffusées pour aider les employeurs à s’adapter aux mesures barrières indispensables. Un dispositif de prévention, « MSA en action », a également été lancé dès le 11 mai par l’organisme de sécurité sociale pour valoriser les gestes de protection auprès de la population agricole et rurale. Des propositions pour contribuer aux politiques de santé publiques La MSA présente également 15 propositions, prenant en compte cette expérience pendant la crise et « son approche globale de guichet unique », pour « apporter une réponse efficiente à la personne sur son territoire de vie ». L’organisme propose ainsi de mettre en place des actions pour préserver l’autonomie des personnes âgées, avec de la prévention auprès des jeunes retraités, et des ateliers à destination des plus vulnérables. « En partenariat avec le milieu académique, la MSA développera des travaux de recherche sur l'impact de la transition agro-écologique sur la santé et sur l'efficacité de ses actions de prévention », précise-t-elle par ailleurs, réaffirmant « son engagement en matière de recherche ». 7
Terres et Territoires - 2 juillet 2020 Christiane Lambert réélue à la tête de la FNSEA Christiane Lambert réélue pour un nouveau mandat à la tête de la FNSEA. © DR Lors d’un conseil d’administration le 1er juillet 2020, Christiane Lambert a été réélue présidente de la FNSEA. Élue la première fois à ce poste en avril 2017, elle repart pour un mandat de trois ans. Christiane Lambert est éleveuse de porcs à Bouillé-Ménard dans le Maine-et-Loire. De son côté, Jérôme Despey, vigneron dans l’Hérault, a été réélu secrétaire général. Les nouveaux entrants au bureau sont Damien Greffin (Ile-de-France), Franck Sander (67), Yannick Fialip (43) et Catherine Faivre-Pierret (25). Le Copa en ligne de mire Par ailleurs, Christiane Lambert a annoncé qu’elle brigue la présidence du Copa. Il s’agit de l’organisation européenne regroupant les syndicats agricoles du courant majoritaire. C’est le bureau du Copa et son actuel président, l’allemand Joachim Rukwied, qui lui ont fait cette proposition, a-t-elle expliqué. À sa connaissance, Christiane Lambert n’a, pour l’heure, pas de concurrent déclaré. Le scrutin doit se dérouler en septembre. Cette candidature ne remet pas en cause son mandat national à la FNSEA. et « s’inscrit dans la suite » de Jean-Michel Lemétayer ou Luc Guyau, qui portèrent les deux casquettes. 9
Terres et Territoires - 3 juillet 2020 11
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