Éducation spéciale - financement 2016/2017 et gestion des surplus - Mars 2017 - Services aux Autochtones Canada
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Table des matières – Financement en éducation spéciale • Mise en contexte – Augmentation du financement de 2016/2017 par rapport à 2015/2016 – Mode de financement: Financé en contribution fixe à partir de 2016/2017 – Réinvestissement des surplus • Notion de services rendus et acceptation par Affaires Autochtones et du Nord Canada(AANC) que les Premières Nations puissent comptabiliser des revenus reportés pendant deux ans (transition) • Présentation comptable recommandée incluant des exemples • Rappel des dépenses admissibles (services directs et indirects) • Conclusion et référence 2
Mise en contexte • AANC a augmenté de façon significative le financement accordé en éducation spéciale en 2016/2017. • Les organisations autochtones régionales en éducation (CEPN et l’Institut Tshakapesh) et les Premières Nations n’ont obtenu la confirmation officielle de l’augmentation du financement qu’au cours de l’exercice 2016/2017. • Il est fort possible que plusieurs Premières Nations ne seront pas en mesure de dépenser la totalité du financement 2016/2017 avant le 31 mars 2017. • Heureusement, le mode de financement est passé de « contribution préétablie » en 2015/2016 à « contribution fixe » pour les années 2016/2017 et subséquentes, ce qui permet le réinvestissement des surplus non dépensés. • Important: aucun surplus/fonds inutilisés ne peut être conservé par le bénéficiaire pour améliorer sa santé financière. 3
Notion de services rendus et acceptation par le Ministère que les Premières Nations puisse comptabiliser des revenus reportés pendant deux ans (transition) • Lorsque les dépenses sont supérieures à 85 % du financement accordé par le CEPN, l’Institut Tshakapesh ou AANC, le service sera considéré comme rendu. Le surplus, s'il y a lieu, sera considéré comme un fonds inutilisé à réinvestir dans la même activité l'année suivante. De plus, les bénéficiaires devront confirmer, par courriel, à l’organisation qui l’a financé directement (CEPN/Institut Tshakapesh/AANC) que le surplus sera réinvesti en Éducation spéciale l’année suivante; • Lorsque les dépenses sont inférieures à 85 % du financement accordé par le CEPN, l’Institut Tshakapesh ou AANC, le service ne sera pas considéré comme rendu en totalité. Le bénéficiaire (Première Nation) devra comptabiliser dans ses états financiers un revenu reporté à l'année suivante et devra soumettre un plan de réinvestissement détaillé à l’organisation qui l’a financé directement (CEPN/Institut Tshakapesh/AANC); • Le CEPN, l’Institut Tshakapesh ou AANC accepteront que les Premières Nations comptabilisent des revenus reportés pour des services non rendus en totalité pour une période de deux années (report maximal jusqu’en 2018-2019); 4
Exemple: Première Nation ABC 6
Exemple: Première Nation XYZ 7
Exemple: Première Nation JKL 8
Services Directs - Dépenses admissibles Devraient représenter 75 % ou plus des dépenses du Programme d’éducation spéciale (PES) • Salaires et avantages sociaux des enseignants en adaptation scolaire, des aides- enseignants et des éducateurs spécialisés; • Organisation & exécution des évaluations des élèves à l’aide de méthodes et de techniques reconnues au niveau provincial; • Élaboration, vérification & suivi des plans d'enseignement individualisés (PEI); • Services professionnels: psychoéducateurs, orthophonistes, ergothérapeutes, physiothérapeutes, personnels d’aide aux ressources et à l’apprentissage, conseillers, orientation scolaire, travailleurs sociaux, etc.; • Acquisition de matériel didactique et d’évaluation & technologies de soutien; • Coûts d’inscription, d’hébergement et de transport pour les élèves devant fréquenter une école provinciale ou spécialisée dont les programmes sont conçus pour répondre à leurs besoins (exemples: enfant sourd et aveugle); • Services d'aînés (activités de consultation pour les familles des élèves ayant des besoins spéciaux). 9
Services Indirects - Dépenses admissibles Devraient représenter au plus 25 % des dépenses du PES • Conception et mise en œuvre des programmes en éducation spéciale & services; • Perfectionnement professionnel & autres soutiens à l’enseignement (exemples: diffusion d’information, formation des enseignants, auxiliaires et parents, ateliers, conférences, accréditations professionnelles, etc.); • Coûts associés à l'hébergement; • Recherche & développement ou adaptation d'approches et de programmes, matériel didactique et équipement respectant la culture des Premières Nations; • Acquisition de services professionnels & consultatifs: psychoéducateur, orthophoniste, personnel d’aide aux ressources et à l’apprentissage, conseillers, etc.; • Coordination du PES avec d'autres programmes/services communautaires, sociaux et de santé (exemples: développement des jeunes enfants, programmes Bon départ, de garde d'enfants, d'immunisation, de lutte contre les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF); 10
Services Indirects - Dépenses admissibles • Collaboration avec les autorités provinciales en vue notamment de maintenir les ententes pour les élèves résidant sur réserve devant fréquenter des écoles provinciales/spécialisées; • Renseignements & formations à l'intention des familles d’enfants ayant des besoins spéciaux et des membres de la collectivité qui travaillent auprès d'eux, y compris des programmes de sensibilisation communautaires; • Collecte, mise à jour et communication de données et d'information sur le programme et les services conformément aux exigences du programme. 11
Conclusion et référence • Important de partager cette information avec vos Conseils de bande et le secteur des finances de chacune de vos organisations. • Pour de plus amples renseignements – contactez votre organisation autochtone régionale en éducation (CEPN ou l’Institut Tshakapesh) No SGGID: 1523839 12
Vous pouvez aussi lire