ELF, La pompe Afrique - PETROLE, MALEDICTION DES PAYS DU SUD ?
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Sommaire P. 3 Le projet en un clin d’œil P. 4 Programme P. 5 Pétrole, malédiction des pays du Sud ? P. 6 Elf, la pompe Afrique P. 7 Nicolas Lambert P. 8 Survie P. 9 Les Verts P. 10 Primonde sur Radio HDR 99.1 P. 11 L’Echo du Robec P. 12 Libérez Claude Yabanda ! P. 13 Liens Internet P. 14 Plan d’accès 2
Le projet en un clin d’œil Quand ? Le lundi 23 novembre 2006 à partir de 19 heures Pourquoi ? A l’occasion de la Semaine de la Solidarité Internationale Qui ? Survie Haute-Normandie Les Verts Primonde sur Radio HDR 99.1 Quoi ? Proposent une représentation de la comédie pétrolière de et avec Nicolas Lambert ELF, la pompe Afrique Suivie d’un débat sur le thème Pétrole : malédiction des pays du Sud ? Où ? Au Théâtre L’Echo du Robec Rue des Marais de Carville 76160 DARNETAL Combien ? Entrée : 10 € / Tarif solidaire : 5 € / Soutien : 15 € 3
Programme e la presse 19 h / 20 h : Accueil du public et de la presse Restauration Plein Sud Expo-vente Produits artisanaux, équitables, livres., DVD Alf, la pompe Afrique... 20 h / 22 h : Comédie pétrolière ELF, LA POMPE AFRIQUE Compagnie un Pas de Côté De et avec Nicolas Lambert 22 h / 23 h : Débat PETROLE, MALEDICTION DES PAYS DU SUD ? Animé par Aziz Deme et Thierry Aricique, Primonde sur Radio HDR, 99,1 Avec Patrick Farbiaz, délégué à l’international, l’altermondialisation et l’Outre-Mer, Les Verts Odile Biyidi-Awala, présidente de Survie France Raymond Mackhita, président du Front Unifié des Républicains Congolais Nicolas Lambert, comédien Compagnie Un Pas de Côté Et, sous réserves, Marie-Hélène Aubert, députée européenne verte 4
PETROLE, MALEDICTION DES PAYS DU SUD ? Le contexte économique, géopolitique et environnemental mondial ne prête pas à l’optimisme no- tamment à propos de l’avenir énergétique des populations du Sud. La pénurie, les pénuries qui s’annoncent toucheront d’abord, par l’augmentation drastique du prix des énergies fossiles, les pays du Sud et leurs habitants. Cela ne facilitera bien sûr pas le développement de ces pays déjà sous la pression de la dette ou des restructurations prônées par des institutions comme le FMI et la Banque Mondiale. Mais cette fracture énergétique annoncée est souvent doublée par des crises politiques, ou écono- miques. Le cas des pays du Sud producteurs de pétrole est ainsi exemplaire. Au Congo ou au Nigeria, dont les sous-sols sont de véritables réservoirs pétroliers, les populations n’ont pas accès à l’énergie. De plus, la corruption liée à l’exploitation pétrolière, l’utilisation par les pouvoirs des conflits régionaux ou ethniques, place les sociétés civiles sous la botte de régimes autoritaires, en tous cas non démocrati- ques. Luttes environnementales, sociales et démocratiques La manne pétrolière n’enrichit que quelques personnes, que ce soit au Nord ou au Sud. Ainsi, l’his- toire de la région du delta du Niger, la région Ogonie, est exemplaire. Souvenons-nous. En 1995, Ken Saro-Wiwa et huit de ses compagnons furent pendus à Port-Harcourt (Nigeria) après un simulacre de procès pour avoir dénoncé l’exploitation de la région sous la coupe de la société Shell. La lutte du peuple Ogoni pour la justice sociale et environnementale réclamait une redistribution de l’argent de l’exploitation du sous-sol ogoni en faveur de la population, mais également la protection d’un environnement dévasté par les forages de Shell et bien sûr l’accès aux droits démocratiques. Au Congo Brazzaville, le régime actuel de Sassou Nguesso serait-il encore en place sans l’aide fi- nancière et logistique apporté par une société bien connue de nos compatriote, ELF, devenue TOTAL ? Les exactions qui eurent lieu en 1998 et 1999, dans le sud du pays et firent plusieurs dizaines de milliers de morts ont reçu sinon l’appui logistique, du moins la bénédiction des dirigeants d’une société qui n’a- vait été créée que pour renforcer la mainmise sur les anciennes colonies ayant eu accès à « l’indépendance ». Les Congolais savent aujourd’hui quel est le rôle de la France, ou plutôt de la Françafrique dans leurs malheurs passés et présents. Solidarité(s) internationale(s) Les régimes des pays pétroliers sont souvent « en délicatesse » avec les droits de la personne et les libertés fondamentales. L’argent du pétrole sert à alimenter caisses et réseaux parallèles mais égale- ment milices privées ou mercenaires au détriment du bien public. L’état du système éducatif, sanitaire ou des infrastructures n’est pas forcément plus reluisant que dans les pays non producteurs de pétrole. A cause des enjeux économiques ou de pouvoir, les populations sont encore plus opprimées. Il est de notre devoir de dénoncer les liens et les pratiques des réseaux ponctionnant les ressources qui devraient être publiques et agissant au mépris des citoyens, accentuant la pauvreté et le manque de libertés. C’est pour cela que nous vous proposons une soirée sur ce thème pétrolier dans le cadre de la Se- maine de la Solidarité Internationale 2006 aux côtés d’associations œuvrant dans les champ de l’humani- taire ou du co-développement pour que, tous ensemble, nous parvenions à imposer à la France d’autres relations avec les pays du Sud et notamment l’Afrique. Jean-Luc Chavanieux Coordinateur du projet 5
ELF, LA POMPE AFRIQUE Un imbroglio politico-judiciaire raconté par ses protagonistes. Les vraies paroles d’un procès qui nous regarde. Histoire de comprendre. Un spectacle ecrit et mis en scène par Nicolas Lambert. Le "procès Elf" De fin mars à début juillet 2003 s’est déroulé en public au Palais de Justice de Paris le procès inten- té par la compagnie pétrolière Elf à trente sept prévenus dont MM. Loïk Le FLOCH-PRIGENT, 57 ans, Al- fred SIRVEN et André TARALLO, 76 ans tous les deux. Ce qui est officiellement jugé ce sont les abus de biens sociaux commis au détriment de la compagnie pétrolière pendant les quatre années de la prési- dence de M. Le FLOCH-PRIGENT, de 1989 à 1993. S’il n’est pas physiquement présent dans la salle d’audience c’est bien le Pouvoir politique qui com- parait devant la Justice. Même si ses représentants officiels, élus, sont absents, l’Etat français doit ré- pondre ici de son fonctionnement, de ses financements, d’une façon de diriger sa politique. Les pays d’A- frique apparaissent au fil des audiences comme un moyen au service de la République. Ce qui semblait n’être qu’une société d’exploitation d’hydrocarbures se révèle être le bras séculier d’enjeux occultes au service d’une «certaine idée de la France». Sur scène, devant la Justice, cette dimension opaque apparaît en pleine lumière. Le Président du Tribunal brise le silence qui unit les trois principaux prévenus. Peu à peu, derrière le procès fait aux hommes, un autre procès apparaît, celui d’un système, celui d’un Etat. Pour l’écriture de la pièce, Nicolas Lambert a assisté à l’essentiel des quatre mois du procès. Les dialogues sont bien les propos qu’ont tenu les protagonistes du procès. Le spectacle Du parquet aux planches. En changeant de focale, il apparaît que les problèmes entre les villes et leurs banlieues recoupent ceux de la métropole et de ses colonies. L’expérience de ce glissement est à l’origine du projet «elf, la pompe Afrique». Projet horizontal mêlant l’art du griot africain, le reportage radiophonique et l’acte théâtral dans les traces de la commedia dell- ’arte. Nicolas Lambert, s'interrogeant sur l'état du théâtre contemporain, a eu envie de ré- explorer le réel pour aller vers la fiction. Le tribunal avec ses rituels, ses costumes, son rapport au public et à la "chose publique" pouvant se transposer presque naturellement au théâtre, la proposition est donc ici de faire revivre le documentaire théâtral, du Parquet aux planches. Aux interruptions d’audience, la musique est appelée à témoigner. A charge. Contacts • Site internet DVD www.dvdelflapompeafrique.com 6
NICOLAS LAMBERT, Un Pas de Côté Nicolas Lambert est venu au théâtre par le biais de l'éducation pu- blique, au lycée. Tout en poursuivant ses études de philosophie à l'Uni- versité de Nanterre, il continue à pratiquer le théâtre, rencontre le Théâtre Universitaire de Nanterre en 1988 qu'il dirige de 1990 à 1992 et participe en tant que comédien à plusieurs créations. En même temps dans le collectif d’Antoine Chao «Fréquences éphémères». Une radio itinérante, comme un chapiteau allant de villes en villes, qui tâ- che de rendre leurs paroles à ceux que les médias ne voient plus. De 2002 à 2004 «Le Grenier des Lutz» est le plus grand et le der- nier chantier collectif de la Cie Charlie Noé réalisé par Sylvie Gravagna assisté par Tessa Volkine, écrit par Bruno Allain. Spectacle protéiforme consacré à la mémoire de la Banlieue. Nicolas Lambert fonde en 2005 la Compagnie « Un Pas de Côté ». il réalise ses premières émissions radio et collabore à Radio Lucrèce. En 1992, Nicolas Lambert et Sylvie Gravagna fondent la Compa- gnie Charlie Noé et s’engagent dans un théâtre de l’action en prenant la Banlieue Parisienne comme espace de travail. Insatisfaits de voir un public trop uniforme fréquenter les salles de théâtre, ils envisagent de jouer hors du cadre théâtral traditionnel. Leur premier spectacle, «Arlequin poli par l'amour" de Marivaux mis en scène par Franck Man- zoni, est présenté dans une centaine de non-lieux scénique, souvent devant un public «jeune» en Zone d’Education Prioritaire. Suivent plu- sieurs autres spectacles sur ce mode textes classiques/mise en scène contemporaine/publics oubliés. Dans les années suivantes de 1998 à 2003, la Compagnie Charlie Noé, présente à Pantin près d'une quinzaine de spectacles conçus par Sylvie Gravagna comme des Cabarets mêlant auteurs contemporains, chansons et danse contemporaine. Par ailleurs, comme comédien, Ni- colas Lambert travaille notamment avec Michel Cochet, Valérie Jallais, Jean-Paul Baget, et goûte au travail de Jacques Livchine et d’Hervée de Lafond. Depuis avril 2000, Nicolas Lambert réalise également de nom- breuses émissions de radios. Contacts • Site internet http://charlie.noe.free.fr/ • Association "Un Pas de Côté" 75 rue Léon Frot - 75011 PARIS - Tél : 01 74 303 303 - Fax : 01 43 79 88 35 7
SURVIE HAUTE-NORMANDIE Survie Haute Normandie est la déclination locale de Survie-France Historique et objectifs Née en 1984, cette association s’est créée suite à un manifeste-appel lancé par 53 Prix Nobel un demandant que des actions politiques soient menées par les citoyens pour lutter contre l’extermination par la faim. Rapidement, les membres de Survie, œuvrant d’abord dans l’humanitaire vont se heurter à la réali- té politique, notamment en découvrant les réseaux entre Paris et de nombreuses capitales africaines. L’association va alors changer radicalement de combat et militer pour de nouvelles relations avec les pays du Sud. En 1989, elle fera une proposition de loi pour une meilleure utilisation de l’Aide Publique au développement (APD), souscrite progressivement par 72 % des députés mais ne sera pas votée in fine. Dès 1993, Survie dénoncera les dérives génocidaires du régime rwandais d’Habyarimana. Le géno- cide des Tutsi du Rwanda et les complicités françaises seront un axe important du travail de l’association qui inclura en 1995 la lutte contre la banalisation du génocide. Mais ce qui fera connaître Survie sera un homme, son président, François-Xavier Verschave. Il popularisera le terme Françafrique et luttera jus- qu’à sa mort, le 29 juin 2005 contre ces réseaux criminels. Ses livres, hyper documentés et pédagogi- ques marqueront bon nombre de ses lecteurs. Aujourd’hui, la présidence de l’association est assurée par Odile Byidi-Awala, compagne de Mongo Beti et citoyenne rouennaise. Survie en Haute-Normandie Le groupe local de Survie Haute-Normandie est né officiellement en juin 2006, après plusieurs ré- unions de membres hauts normands de Survie-France. Il a participé en novembre 2005 aux Six Heures pour le Sud organisées à L’Arehn. Contacts • Courriel survie.hn@wanadoo.fr • Site internet assoc.wanadoo.fr/survie.hn • Site national www.survie-france.org 8
LES VERTS DE HAUTE-NORMANDIE Le tiers-mondisme des années 70 a été un élément fondateur des Verts au même titre que la protection de l’environnement. Selon le classement des Nations unies, le Nigeria et l'Angola, les deux principaux producteurs africains de pétrole se trouvent actuellement au rang des nations les plus pauvres, plus précisément les plus appauvries par trois décennies d'exploitation pétrolière. Au Nigeria, le PNB/hab était de 1000 $, en 1970. Il n'était plus que de 320 $ en 1996. Force est de constater que les Etats pétroliers font partie des Etats les plus endettés d'Afrique. Pour «remédier » à cette situation, ils ont dû accepter des plans d'ajustement structurel entraînant des dévaluations massives, une libéralisation du commerce et la privatisation d'une grande partie des entre- prises publiques. Non seulement ces politiques imposées par le FMI et la Banque mondiale n'ont pas eu les résultats annoncés (aggravation de l'endettement) mais elles ont mis en évidence l’existence d'un phénomène de privatisation de l'économie bien avant l'imposition des plans d'ajustement. La plupart des entreprises d'Etat appartenaient à des proches du pouvoir qui les ont ensuite «officiellement» ac- quises. Ces acquisitions ont favorisé la corruption. Ces firmes servaient et servent souvent de paravent à des activités illicites (blanchiment d'argent, répartition des licences d'exportation...). Dans leurs activités en Afrique, les multinationales du pétrole illustrent clairement un processus de socialisation des pertes et de privatisation et capitalisation des profits. Profitant des faiblesses des réglementations sociales, environnementales et économiques (notamment sur le partage des bénéfi- ces), réglementations qu'elles ont d'ailleurs soin d'influer, les multinationales du pétrole peuvent se per- mettre différents comportements : • N’appliquer aucun des standards requis dans les pays industrialisés quant aux technologies utili- sées et aux mesures d'impact sur l'environnement • Echapper aux obligations de provisionner des fonds pour indemniser les populations victimes en cas d'accidents industriels • Renvoyer constamment les responsabilités du privé vers le public, des compagnies pétrolières vers les Etats Africains (comme l'illustre le projet du consortium Esso, Shell, et Elf au Tchad et au Came- roun) Aujourd’hui, nous devons réagir et vite. Ces multinationales qui œuvrent avec la complicité des pays les plus riches de la planète, doivent savoir que les règles vont changer. La mondialisation et la libéralisation des échanges économiques ont élargi le fossé Nord/Sud. Nous devons faire le choix d’aider tous les démocrates africains qui résistent à cette situation, en arrêtant de subventionner les dictateurs au pouvoir et en imposant des règlements stricts aux multinationales. Les Etats africains doivent recou- vrer la souveraineté sur les ressources à l’intérieur de leur territoire ; ce qui permettrait aux nouvelles équipes dirigeantes de promouvoir des politiques de développement soutenable pour leur pays et leurs concitoyens tant sur le plan économique que social et environnemental. Pour les Verts de Haute-Normandie Jean-Michel Bérégovoy, porte-parole 76 Rouen, le 8 octobre 2006 Contacts • Courriel ecologie.hn@wanadoo.fr • Site internet www.haute.normandie.lesverts.fr • Site national www.les-verts.fr 9
PRIMONDE sur Radio HDR 99.1 L’équipe Primonde est constituée de citoyens décidés à faire partager leur passion pour l’Afrique, les Caraïbes ou les Mascareignes. Sa diversité, garantie de pluralité et facteur d’enrichissement mutuel est la règle dans ce groupe, tant dans les parcours culturels que dans les origines. Primonde est de retour pour une nouvelle saison radiophonique sur Radio HDR (99.1) tous les mercredis de 19 h 10 à 20 h 00 avec une nouvelle formule. Pri-Mag Petite soeur de Primonde, Pri-Mag ouvre désormais l’émission sur les domaines culturels (musique, cinéma, livres, TV...) ou même sportif avec un ton plus léger que sa grande sœur et présentant l’Afrique et ses diasporas sous un autre jour que celui auquel nous ont habitués les "grands" médias. Un édito poétique, quelques mesures de gwoka et c’est parti pour une quinzaine de minutes rem- plies comme une malette de dictateur arrivant en Suisse. Primonde La plus ancienne des émissions du Mix des Cultures pérennise les valeurs portées lors des années précédentes. Informer sans concession, donner un espace de parole aux acteurs, aux militants et aux citoyens concernés par l’Afrique (du nord au sud et de l’est à l’ouest), les Caraïbes ou encore les Masca- reignes (îles de l’Océan Indien) et même la Polynésie, pourfendre les racismes de tous poils, proposer des dossiers et des débats dans un esprit d’ouverture et de diversité, promouvoir les initiatives régiona- les vers le Sud... Voilà quelques aspect de la philosophie qui anime l’émission. Ecoutez-nous tous les mercredis sur la bande FM de l’agglo rouennaise sur le 99.1 ou sur le site web de Radio HDR, le Mix des Cultures. Contacts • Courriel web@primonde.ouvaton.org • Site internet www.primonde.ouvaton.org • En live www.radiohdr.fr et bande FM 99.1 le mercredi de 19h10 à 20 h. 10
L’ECHO DU ROBEC, THEATRE Blotti entre les bras du Robec et de l’Aubette, ce théâtre est un lieu propice à la rêverie et à la créativité... Les Objectifs Le Théâtre de l’Echo du Robec est ouvert aux professionnels et aux amateurs. Il se veut un lieu de convivialité, de fête mais aussi de réflexion. Il se propose de faire découvrir, ou redécouvrir, des auteurs connus ou méconnus, classiques, modernes ou contemporains. Tout auteur de projet artistique, outre le théâtre, peut y trouver les meilleures conditions de travail et de présenta- tion au public : Musique, Chant, Danse, Arts Plastiques, Créations Vidéo… Le lieu peut être utilisé dans le cadre de conférences ou d’expositions. L’Echo du Robec sera un outil au service des jeunes talents et offrira des résidences aux jeunes créateurs afin que naisse et vive la pépinière d’artistes. Les co-fondateurs • Daniel Deprez, comédien professionnel et co-fondateur du Théâtre de l’Echarde • Daniel Charlot, metteur en scène et ex-conseiller de théâtre au Département de la Jeunesse et des Sports. • Claude Barghon, professeur, animateur d’ateliers de théâtre et comédien amateur. La même passion du théâtre et leur engagement commun en faveur d’un théâtre accessible à tous ont cimenté leur amitié depuis de nombreuses années. Contacts • Téléphone 02 35 88 61 73 • Courriel info@echodurobec.fr • Site internet www.echodurobec.fr 11
LIBEREZ CLAUDE YABANDA ! Cette soirée est dédiée à Claude Yabanda, prisonnier politique en Centrafrique Claude est né à Fort Crampel en Centrafrique. Il a été éduqué par ses parents dans le respect de la droiture et de l’honnêteté. Ainsi aujourd’hui, il ne recule pas devant des problèmes, il se bat : « Il ne m’arrivera rien du tout, car je me bats pour une cause juste …» Il a passé sa jeunesse en Centrafrique, il y a passé son bac et 2 années d’étude universitaires pour poursuivre ensuite à Toulouse, Montpellier et Paris où il a obtenu un DEA et Doctorat en métrologie et systèmes de mesures physiques. Il a travaillé depuis en tant que Professeur de physique, Ingénieur Télé- com et a créé sa propre société en 2000 pour suivre en 2003 l’appel du Professeur Goumba de ne pas “militer seulement” mais de venir “au charbon”. Il l’a pris par ses sentiments, car Claude avait beaucoup d’estime pour lui et il représentait LE re- nouveau pour lui. Sur le plan de son engagement politique, après avoir longtemps milité au sein des verts français de manière très active au sein du groupe Afrique et de la commission transnationale, il a rejoint le Front Pa- triotique pour le Progrès, un parti centrafricain membre de l’Internationale Socialiste. Il a été arbitrairement arrêté le 29 avril à Bangui à la suite d’une dénonciation calomnieuse qui lui a valu d’être accusé d’abord d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » puis, après un mois de détention, d’ « as- sociation de malfaiteurs visant à déstabiliser le gouvernement ». Ce n’est qu’après un mois de détention qu’il a été déféré à un juge qui, obéissant visiblement à des pressions et consignes politiques, ne l’a pas libéré comme le commandaient un dossier vide et la présomption d’innocence, mais placé en détention préventive. Les chefs d’accusation portés à l’encontre Claude Yabanda sont considérés comme nuls et non ave- nus : Claude Yabanda est un militant démocrate et non-violent connu pour sa droiture et son honnêteté qui était revenu en Centrafrique afin de contribuer au redressement de son pays, l’un des plus pauvres d’Afrique, en tant que chef de cabinet d’Abel Goumba, alors Premier Ministre de la transition consen- suelle. Nous dénonçons son arrestation et son incarcération comme le fruit d’une machination politique visant à éliminer un démocrate et un opposant. Claude Yabanda est un prisonnier politique, reconnu comme tel par Amnesty International, que le pouvoir accuse de crimes imaginaires par une manœuvre commune aux régimes autoritaires. Déjà vic- time de mauvais traitements, de conditions de détention déplorables, il risque la torture et la mort dans un pays où les exécutions extrajudiciaires jouissent de l’impunité. Site internet • http://liberezclaudeyabanda.info Pétition en ligne • http://lesverts.fr/article.php3?id_article=2747 12
Liens Internet en bref L’Echo du Robec www.echodurobec.fr Un pas de côté charlie.noe.free.fr DVD Elf, la pompe Afrique www.dvdelflapompeafrique.com/ Survie www.survie-france.org Les Verts www.lesverts.fr Primonde www.primonde.ouvaton.org Semaine de la Solidarité Internationale 2006 www.lasemaine.org 13
Plan d’accès L’ECHO DU ROBEC Rue des Marais de Carville 76000 DARNETAL Tél 02 35 88 61 73 www.echodurobec.fr Transports collectifs Bus TCAR Ligne 38 Arrêt Carville Ligne 2 Arrêt La Côte Plan © mappy.fr Ligne 2 Ligne 38 Plan © mappy.fr 14
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