Espace intime, espace commun : Mario Rigoni Stern écrivain entre guerre et paix - Emira Gherib

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Emira Gherib

Espace intime, espace commun :
  Mario Rigoni Stern écrivain
      entre guerre et paix

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          Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
À Lilia
À Chérif
« Il revint chez lui enrichi non pas de pièces d’or
                            ou de pierres précieuses,
      mais de ce qui fait la richesse du voyageur :
                                         sa mémoire.
       En un temps où les livres étaient fort rares,
                  il fit de ses périples des histoires
                       qui captivèrent ses auditeurs,
       leur faisant emprunter des routes écarlates
         qui ouvraient une fenêtre sur le monde. »
          Le Fabuleux Voyage d’Ibn Battuta, J. Rumford
Nomenclature

   Pour le renvoi aux œuvres de Mario Rigoni Stern, nous nous référerons
essentiellement à l’ouvrage de l’édition milanaise Arnoldo Mondadori, paru
en 2003 (sous la direction de Eraldo Affinati) : Rigoni Stern. Storie
dall’Altipiano (collection « I Meridiani »).

  Nous adopterons la convention suivante :

  Storia di Tönle : ST
  L’Anno della vittoria : AV
  Le Stagioni di Giacomo : SG
  Quota Albania : QA
  Il Sergente nella neve : SN
  L’Ultima Partita a carte : UPC

  Les titres des nouvelles et récits seront maintenus dans leur intégralité.

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Introduction générale

   Sans aucune arrière-pensée littéraire, germe Il Sergente nella neve
(1953), toute première publication de Mario Rigoni Stern. Éclairé par une
sorte d’hyper-lucidité, le prisonnier qu’il était au moment des premiers mots
griffonnés1 s’était empressé de répondre à une injonction intérieure : moyen
de se libérer des violences passées et encore présentes2. Sa vision de la tra-
gique retraite de Russie de l’hiver 1942-1943, qu’il venait à peine d’endurer
avec son régiment de chasseurs alpins de la Tridentina, pesait lourdement
sur sa conscience meurtrie. D’autant plus meurtrie et éreintée qu’il n’avait
pas exclusivement combattu « dans la neige » russe : avant cela, la Seconde
Guerre mondiale l’avait également mené sur les fronts français et albanais.
   Peu à peu, Rigoni Stern s’est senti investi, possédé, par son rôle de té-
moin qui répond à un manque, à un sentiment de culpabilité. Dans I
sommersi e i salvati (1986), Primo Levi (avec lequel il lie d’ailleurs une
inébranlable amitié) écrit à propos de son premier ouvrage : « Se questo è
un uomo è un libro di dimensioni modeste, ma, come un animale nomade,
ormai da quarant’anni si lascia dietro una traccia lunga e intricata »3.
   Nous pourrions en dire autant de Il Sergente nella neve de Mario Rigoni
Stern, cette œuvre, qui serait qualifiable d’« ouverte », ne s’achève jamais
véritablement et son écriture, qui révéla soudainement ses valeurs expiatoi-
res et purificatrices, se déploie patiemment dans le temps avec un effort de
précision continu. Progressivement, il confirme la légitimité de sa plume,
même s’il demeure et demeurera indéfiniment par antonomase « il sergente
nella neve ».

1
  C’était en 1944 : Rigoni Stern était prisonnier des Allemands en Prusse orientale à la suite
de l’armistice du 8 septembre 1943.
2
  « Improvvisamente mi tornarono veri, come stessi rivivendoli, i fatti che mi erano capitati
l’anno prima. Talmente vivi da provare paura, serenità, coraggio, allegria, apprensione
come essere nella realtà […]. Per un mese e mezzo, la durata nel tempo del mio racconto,
dimenticai tutto : persino la fame, persino il mio paese lontano. Scrivevo sino al crepuscolo
della sera (alle due del pomeriggio era già buio) e cercavo di non rompere la punta della
cortissima matita. » Il Sergente nella neve (1953), Turin, Einaudi, « Giulio Einaudi per la
scuola », 1965, p. 7 (avant-propos).
3
  LEVI Primo, I sommersi e i salvati (1986), Turin, Einaudi, 1991, p. 137.

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Entre-temps, dans le monde culturel italien, Rigoni Stern est à la fois re-
connu et méconnu. « Reconnu » dès cette première publication que la
critique accueille de manière très favorable ; tout au long de sa carrière, de
nombreux prix littéraires le récompensent à commencer par le prestigieux
« Viareggio Opera Prima » (1953). « Méconnu » : sa discrétion monta-
gnarde, son style humble et mesuré font qu’il reste souvent ignoré du grand
public. La bibliographie critique à son sujet est très mince.
    « Animale nomade » disait Levi, « cane sciolto » se compare même Ri-
goni Stern pour exprimer son refus d’être catégorisé, sa revendication d’une
sorte d’autarcie : « non ho né guinzaglio né museruola, mi considero un
cane sciolto, non seguo nessuna scuola »4. L’essentiel de l’œuvre poético-
romanesque de Rigoni Stern correspond à la recherche d’une pureté paisible
à travers une vie élémentaire.
    Son aventure dans le monde ne semble être qu’un multiple et polymorphe
retour vers son plateau d’Asiago, là où il naquit le jour de la Toussaint de
l’année 1921. À propos de « retour », nous constaterons que son parcours
narratif, à la fois tortueux et logique, s’ordonne selon le leitmotiv permanent
de diverses nostalgies. Son écriture, sans pour autant être passéiste, sans
engendrer la négation d’une médiance5 (d’un rapport à son milieu), console
peu ou prou une algia, une douleur, tenace et « intime ». Cette nostalgie
s’exprime et se manifeste à travers les voix d’un équilibre qui semble irré-
médiablement perdu ; nostalgie d’un mini-espace archaïque ; nostalgie
d’une humanité réconciliée avec elle-même et avec l’univers ; nostalgie
d’un passé indéfini, d’in illo tempore. Un grand temps mythique, intemporel
et atemporel, stimule une cyclicité augurale d’une éternité espérée. La nos-
talgie pour Rigoni Stern alimente la quête d’une unité intérieure, d’une
harmonie personnelle à régénérer. En guerre, le sergent Rigoni « nella
neve » savait, d’un savoir obstinément humain, qu’il ne reviendrait de ces
lieux abominables que par la vertu d’une grande fidélité. Le souvenir de son
bout de Vénétie qui devient précisément métaphore du souvenir même et
qui reflète alors le point d’ancrage de la condition humaine, est le lien qui ne
se rompra jamais durant son long périple de guerrier et d’homme. Asiago est
un ermitage pour Rigoni Stern qui, comme une plante, ne peut vivre que là
où se trouvent ses racines. Sans cesse, il y revient ou rêve d’y revenir ; il y
naît et désire y mourir. Image parfois édulcorée d’une vie sereine et humble,
c’est l’éternel symbole de la paix de l’âme, de la paix tout court.

4
  TEOBALDI Paolo (sous la direction de), Il gusto dei contemporanei, Mario Rigoni Stern.
Quaderno numero otto, Pesaro, Comune di Pesaro, 1999, p. 20.
5
  Notion sur laquelle nous reviendrons, théorisée par le géographe Augustin Berque.

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La nostalgie réfléchit une lutte contre toutes sortes d’absences ; la prodi-
gieuse mémoire de Rigoni Stern est un atout qui s’acharne à les combler. La
mémoire s’avère être le propre de l’homme, être temporel soumis à la loi du
devenir et donc de la mort ; or, Rigoni Stern a frôlé la mort, et plus d’une
fois, d’où l’importance que peut avoir cette mémoire affectivisée, subjecti-
visée et dynamique. Ce qui ne l’a pas tué l’a rendu plus fort. Quoi qu’il en
soit, l’essentiel aux yeux de cet écrivain, ce sont les valeurs et les sens qu’il
attribue aux choses et non pas les choses en elles-mêmes.
    L’algia s’oriente vers l’intérieur, un « dedans » constamment entretenu
par les archétypes de l’intimité. Par un lucide travail, il procède à un voyage
dans les profondeurs de lui-même. Mario Rigoni Stern, à la fois agent et
substance du fait d’écrire, nous semble être un intimiste formel qui cache
secrètement une volonté didactique qui devient un paradigme de vie. En
effet, ses textes investissent abondamment l’autobiographie ; c’est en creu-
sant au fond d’une mémoire privée qu’il extirpe une connaissance du
monde, de l’humanité entière. Cette écriture autoréférentielle, souvent auto-
diégétique, lui permet d’être totalement imbriqué dans son récit, de saisir
fermement l’écriture, de reconstruire et de remettre en ordre un passé qui
l’accompagne paisiblement dans son présent. Le je est illustré dans tous ses
états et son usage exhibe une dense existence, établit et met en lumière des
relations de causalité. La sphère immédiate de la vie réelle, matière première
de l’œuvre littéraire, constitue une richissime réserve spatio-temporelle. Un
mécanisme d’identification réfléchi par un effet de circularité épouse cette
dimension autobiographique. La voix de sa conscience fait que ses écrits
résonnent en lui et l’interrogent perpétuellement.
    La survie mémorielle, espoir sans cesse reformulé, dessine clairement
une écriture de retours. Ayant vécu l’histoire, il se permet de raconter des
histoires. Rigoni Stern joue avec ses souvenirs, il rumine constamment ce
passé et la rumination est justement propre à l’écriture intime. Nous consi-
dérerons le terme « intime » dans un sens « passif », comme il est
notamment défini dans un numéro de la revue Autrement dédié à ce thème :

            Ce n’est ni un concept ni une notion théorique,
         c’est un mot chargé d’affect, de vécu […] quelque
         chose de doux, de poétique, dont on aurait éliminé la

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violence de l’extériorité, de l’objectivité, de la véri-
          té, un partage, une complicité en douceur.6

    L’intime éveille souvent une idée de spatialité, il évalue la « limite » des
rapports avec autrui, un « dedans » du sujet perçu comme un monde marqué
par ses propres frontières, un « intérieur ». Du reste, le terme « intime »
provient du latin intimus, superlatif de interior, « intérieur » (intimus, « ce
qui est le plus intérieur, plus au-dedans »). Intime et intimité permettent de
faire rejaillir une dimension interne et profonde qui, pour Rigoni Stern,
semble coïncider avec une quête irréfrénable de la paix. Une paix peignant
d’abord un espace privé inaliénable, inviolable, que même la guerre ne peut
atteindre. De fait, l’intime mène à l’irréductible et revêt parfois une allure
métaphysique.
    L’« espace intime », précaire et fragile, difficilement intelligible, n’existe
pas comme une entité réelle, quantifiable et qualifiable pour tous. C’est un
espace que l’on porte en soi. Traducteur de choses, il correspond pour Rigo-
ni Stern à une âpre bataille entre différents espaces.
    L’« espace » est une idée, une idée du monde, des choses, ce n’est pas
forcément une chose en soi mais une dimension de l’esprit. Critique et théo-
rie littéraires tendent à désapprendre l’espace euclidien, isomorphe et infini.
Nous choisirons plutôt de faire fonctionner ce mot-mana sur le mode de la
polyphonie : en juxtaposant les acceptions d’espace physique, d’espace mé-
taphorique, d’espace épistémologique ; en le considérant comme une
méthode opérante d’apprentissage et de mémorisation ; les perceptions y
seraient spontanément localisées. Nous exploiterons le côté vaporeux, irréa-
lisé et éminemment abstrait qu’adopte souvent cette notion sémantiquement
riche.
    Susceptible aussi de se montrer creuse, elle est généreusement remplie
par le vécu de Rigoni Stern retransmis grâce à son écriture. L’espace qui
nous intéresse renvoie notamment à un « habiter » qui examine une élabora-
tion de diverses relations avec un lieu. Ces relations sont à la fois
matérielles et idéelles, voire symboliques. L’espace dépend alors pour cha-
cun du rapport personnel et culturel à un lieu mais aussi à une atmosphère ;
c’est avant tout un espace lié à une pure représentation mentale, un espace
comme forme de la sensibilité. Les images et l’imagination permettent de
faire coïncider paysages intérieurs et paysages extérieurs, et même d’en
produire des nouveaux. Nous observerons donc la dimension sentimentale

6
 CZECHOSKI Nicole (dirigé par), L’Intime, Paris, Autrement, série « Mutations », n° 81,
1986, p. 15.

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voire existentielle d’un rapport qui nous concède l’accès à l’espace poétique
d’un Rigoni Stern qui tente de fixer l’émotion du « dedans ».
   Le regard curieux de notre auteur posé sur le monde représente par ail-
leurs un moyen privilégié pour « ouvrir » l’espace. Une médiation entre son
être et toutes les catégories de l’univers est assurée par son expérience et
aussi amplement par son intuition. Rigoni Stern semble fonder la totalité de
son parcours sur le désir que celui-ci parvienne à réorganiser un chaos.
L’écriture rigonienne rappelle que l’homme est soudé au cosmos, lieu sacré
et divin. Elle défie un aujourd’hui difficile à déchiffrer, souvent singulière-
ment dénué du sens des valeurs, privé de repères, et ralentit un temps qui
nous prend de vitesse. Cette société de l’« inappartenance » paraît se retrou-
ver en pleine crise d’identité, d’identification et d’orientation, avec les
problèmes éthiques que posent la modernité et l’essor technico-scientifique
débridé.

    Littéralement annihilé par une Première Guerre mondiale que notamment
Emilio Lussu, Fritz Lang et Robert Musil vécurent, Asiago, haut lieu pour
l’Italie, haut lieu pour Rigoni Stern, permet à ce dernier de fonder des certi-
tudes malgré ces bouleversements actuels. Il se rabat d’abord sur un monde
clos sur lequel projeter le monde extérieur. De fait, « l’Altipiano dei Sette
Comuni di Asiago », toujours à l’honneur, revêtu d’un certain prestige, de-
vient un espace subjectivement richissime dont le lecteur suit la croissance.
« Haut lieu », et pas seulement parce qu’il est perché à environ mille mètres
d’altitude et qu’il éveille la symbolique sacrée de la montagne : c’est surtout
le lieu de l’identité topique de Rigoni Stern ; aliment de base de son imagi-
naire, il est identitaire et structurant. Histoire, traces et mémoire s’y
expriment. Entretenu par des images, le plateau est illustration mentale d’un
monde affectif et continue avec le temps de prendre des significations nou-
velles. Cet enclos rond, libéré d’une sensation d’écrasement, est un
concentré de la métaphorisation de l’espace et de la spatialisation du temps.
Il y souffle un esprit aux vertus mystérieuses et Rigoni Stern semble entrer
en communication secrète avec lui. Cela anime cette fameuse notion de
« génie des lieux », ou encore d’« esprit des lieux » que les Romains con-
naissaient déjà (« genius loci ») et qui correspondrait à l’élément psychique
d’un lieu, l’élément qui l’anthropomorphise, qui affirme une compréhension
de l’esthétique et de la poétique de l’espace.
    Pour Rigoni Stern, le plateau est hérédité et l’hérédité est plateau.
L’identité spatiale renvoie à la fois à l’identification à un espace et à
l’identité d’un espace. Ce milieu nourricier, terreau, entre silences et violen-
ces, détient des valeurs oniriques et d’intimité. Du reste, l’espace de

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l’intimité est par définition restreint, et la spatialité est d’abord perçue
comme un lieu fixe. Sans pudeur, Rigoni Stern dévoile son univers intime,
son œil intérieur est constamment grand ouvert.
    L’importance de la connexion entre le lieu et l’individu est évidente.
D’emblée, le double nom patronymique, « Rigoni Stern », indique symboli-
quement la situation géographique du plateau d’Asiago, zone de frontière,
anciennement rattachée à l’empire austro-hongrois. Son nom prédestine
notre auteur à un rôle de porteur d’une identité qui serait également pluri-
culturelle, qui s’inscrit dans le palimpseste de cette terre mais aussi au plus
profond de lui.
    Somme toute, il semble être question d’une identité à la fois privée et
universelle. Son nom trace une frontière ; son être, ses écrits l’annulent.
Ainsi, nous tenterons d’expliciter comment son expérience du monde oscille
entre l’espace restreint du plateau et, d’autre part, le reste du monde, sans
frontières.
    Riche de cet héritage culturel, Rigoni Stern est récupérateur et colporteur
de mémoires. Il « récupère » des bribes, tout comme les intrépides recupe-
ranti, les « récupérateurs » de l’entre-deux-guerres qu’il ressuscite
notamment dans Le Stagioni di Giacomo (1995). Cet ouvrage historique
appartient à une trilogie que l’auteur dédie à son cher petit monde rural : il
succède à la Storia di Tönle (1978) et à L’Anno della vittoria (1985). D’un
conflit mondial à l’autre, Rigoni Stern retrace, grâce à ces trois romans, les
vicissitudes de toute une communauté âprement bousculée par l’histoire.
    Liant mémoire et nature, il écrit strictement sur ce qui lui tient à cœur. Il
part encore de ce point focal qu’est le plateau d’Asiago, ce lieu-personnage,
et exalte sa faune, sa flore, ses habitants, leurs activités, leurs us et coutu-
mes. Dès 1962, date de sa seconde publication, Mario Rigoni Stern se
débarrasse de son image d’écrivain en uniforme et propose Il Bosco degli
Urogalli où il est question de chasse, de bois, d’animaux et d’arbres, thèmes
auxquels il restera extrêmement fidèle7. L’équation entre son existence et
son écriture est parfaite et dénote une grande honnêteté, l’honnêteté étant
d’ailleurs inhérente à l’idée d’intimité. Sa curiosité s’ouvre à différentes
branches de la connaissance. D’autres titres paraissent, essentiellement des
recueils de nouvelles : Uomini, Boschi e api (1980), Amore di confine
(1986), Il Libro degli animali (1990), Arboreto salvatico (1991), Aspettando

7
 Remarquons d’autre part la fidélité de Rigoni Stern à Einaudi : la grande majorité de ses
ouvrages a été publiée chez cette maison d’édition turinoise, cas relativement rare dans le
panorama éditorial italien. Fidélité aussi envers le quotidien « La Stampa » avec lequel il a
collaboré pendant de nombreuses années.

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