Etude pédologique pour la délimitation d'une zone humide alluviale Torrent du Bonrieu à Saint-Jean-de- Maurienne

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Etude pédologique pour la délimitation d'une zone humide alluviale Torrent du Bonrieu à Saint-Jean-de- Maurienne
Etude pédologique pour la délimitation
          d’une zone humide alluviale
        Torrent du Bonrieu à Saint-Jean-de-
                    Maurienne

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SPM - L. Marin – février 2018
Etude pédologique pour la délimitation d'une zone humide alluviale Torrent du Bonrieu à Saint-Jean-de- Maurienne
Table des matières
1     Présentation ..................................................................................................................................... 3
    1.1      Contexte et objectif de l’étude ................................................................................................. 3
    1.2      Présentation du projet .............................................................................................................. 3
2     Critères de définition d’une zone humide ....................................................................................... 5
    2.1      Le critère relatif à la végétation hygrophile ............................................................................ 5
    2.2      Le critère relatif aux sols hydromorphes ................................................................................. 5
3     Délimitation de la zone humide ....................................................................................................... 6
    3.1      Contexte géologique ................................................................................................................ 6
    3.2      Investigations géotechniques ................................................................................................... 7
    3.3      Définition et délimitation du lit majeur ................................................................................... 7
    3.4      Sondages pédologiques ......................................................................................................... 10
4     Conclusion ..................................................................................................................................... 14

Figure 1 : Localisation des travaux projetés par Saint-Jean-de-Maurienne (Abest, 2016) ..................... 3
Figure 2 : Secteur des travaux d’aménagement du Bonrieu (Abest, 2016) ............................................. 4
Figure 3 : explication du contexte géologique du torrent du Bonrieu – vu de l’est, depuis la route menant
à Montdenis (source : www.géol-alp.com) ............................................................................................. 6
Figure 4 : secteur amont : définition du lit mineur .................................................................................. 7
Figure 5 : zone amont : lit mineur du Bonrieu ........................................................................................ 8
Figure 6 : zone médiane : lit mineur du Bonrieu ..................................................................................... 8
Figure 7 : zone aval 1 : lit mineur du Bonrieu......................................................................................... 9
Figure 8 : zone aval 2 : lit mineur du Bonrieu......................................................................................... 9
Figure 9 : Classes d’hydromorphie (GEPPA 1981 ; modifié) ............................................................... 10
Figure 10 : Zone amont : localisation des investigations ...................................................................... 11
Figure 11 : Zone aval : localisation des investigations.......................................................................... 11
Figure 12 : Zone de dépôt des matériaux : localisation des investigations ........................................... 12

Tableau 1 : récapitulatif des sondages à la tarière manuelle ................................................................. 13

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Etude pédologique pour la délimitation d'une zone humide alluviale Torrent du Bonrieu à Saint-Jean-de- Maurienne
1 Présentation
1.1 Contexte et objectif de l’étude
Des travaux de sécurisation sont souhaités par la ville de Saint-Jean-de-Maurienne vis-à-vis du torrent
du Bonrieu. Les relevés des habitats le long du torrent montrent la présence d’habitats humides, impactés
par les travaux. Afin de préciser la limite des zones humides alluviales, le Syndicat du Pays de
Maurienne a réalisé le 25 janvier 2018 des investigations pédologiques pour connaître la surface de zone
humide impactée par les travaux.

        Figure 1 : Localisation des travaux projetés par Saint-Jean-de-Maurienne (Abest, 2016)

1.2 Présentation du projet
La partie du torrent qui fait l’objet de travaux s’étend depuis le lieu-dit les Rippes jusqu’à sa confluence
avec l’Arvan.
Les travaux se divisent en trois types :

       L’aménagement du Bonrieu,
       Le remplacement du pont Désogus,
       L’aménagement d’une aire de pétanque avec les matériaux excédentaires.

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La zone de travaux d’aménagement du Bonrieu est divisée en trois secteurs :

       Secteur amont : entre la digue des Rippes et le pont Stycsinsky,
       Secteur médian : entre le pont Stycsinsky et le pont Desogus,
       Secteur aval : en aval du pont Desogus jusqu’à la confluence avec l’Arvan.

                Figure 2 : Secteur des travaux d’aménagement du Bonrieu (Abest, 2016)

Pour la partie amont, les travaux vont consister à élargir le lit mineur, à créer un remblai derrière la digue
des Rippes et à la prolonger.
Pour la partie médiane, des gabions seront remplacés, une protection en enrochements libres installée
en pied de berge, le pont Désogus sera remplacé, le lit en amont du pont sera curé et la berge en rive
gauche sera rehaussée.
Pour la partie aval, une banquette en rive gauche sera supprimée, des enrochements libres seront installés
ainsi qu’un merlon devant l’ancienne protection. Un chenal d’écoulement secondaire sera mis en place
et le lit sera progressivement élargit jusqu’à la confluence.

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2 Critères de définition d’une zone humide
Les documents utilisés pour la définition des zones humides sont :

       L’arrêté du 24 juin 2008 (modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009) précisant les critères de
        définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R.211-
        108 du code de l’environnement,
       La note technique du 26 juin 2017 relative à la caractérisation des zones humides,
       Le guide d’identification et de délimitation des sols des zones humides du ministère de
        l’écologie, du développement durable et de l’énergie (avril 2013).

2.1 Le critère relatif à la végétation hygrophile
Les éléments de définition des zones humides selon le critère « végétation » sont de deux natures :

       L’identification d’espèces végétales hygrophiles inféodées aux zones humides (iris, carex,
        joncs…)
       La présence d’habitats naturels caractéristiques de zones humides, tel que réalisé le long du
        Bonrieu.
La liste des espèces végétales inféodées aux zones humides est issue de l’annexe 1 de l’arrêté du 24 juin
2008 ainsi que la liste des habitats caractéristiques des zones humides.

2.2 Le critère relatif aux sols hydromorphes
Le conseil d’Etat a considéré dans un arrêté récent (CE, 22 février 2017, n°386325) « qu’une zone
humide ne peut être caractérisée, lorsque de la végétation y existe, que par la présence simultanée de
sols habituellement inondés ou gorgés d’eau et, pendant au moins une partie de l’année, de plantes
hygrophiles ». Il considère en conséquence que les deux critères pédologique et botanique sont, en
présence de végétation « cumulatifs ».
Deux hypothèses peuvent se présenter (selon la note du 26 juin 2017) :

       Cas 1 : en présence d’une végétation spontanée, une zone humide est caractérisée,
        conformément aux dispositions législative et réglementaire interprétées par l’arrêt précité du
        Conseil d’Etat, à la fois si les sols présentent les caractéristiques de telles zones (habituellement
        inondés ou gorgés d’eau), et si sont présentes, pendant au moins une partie de l’année, des
        plantes hygrophiles. Il convient, pour vérifier si ce double critère est rempli, de se référer aux
        caractères et méthodes réglementaires mentionnés aux annexes I et II de l’arrêté du 24 juin 2008.
       Cas 2 : en l’absence de végétation, liée à des conditions naturelles ou anthropiques, ou en
        présence d’une végétation dite « non spontanée », une zone humide est caractérisée par le seul
        critère pédologique, selon les caractères et méthodes réglementaires mentionnés à l’annexe I de
        l’arrêté du 24 juin 2008.
Pour la délimitation des zones humides le long du Bonrieu, nous sommes dans le 1er cas.

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3 Délimitation de la zone humide
3.1 Contexte géologique

Le Bonrieu est un affluent rive gauche de l’Arvan, ce dernier draine un vaste bassin versant fermé au
sud par les massifs des Grandes Rousses et des Aiguilles d’Arves.
Selon l’extrait suivant du site GEOL-ALP, par Maurice GIDON : « la partie ancienne de Saint-Jean-de-
Maurienne était bâtie au débouché aval des gorges de l'Arvan sur des pentes douces qui sont celles d'un
vaste cône de déjections. Mais, contrairement à ce que l'on attendrait, ce cône n'a pas été édifié par
l'Arvan : il résulte de la coalescence des apports de ses affluents de rive gauche, qui descendent des
pentes sud-orientales du massif du grand Chatelard (Saint-Pancrace, Jarrier). La prééminence de ces
apports alluviaux sur ceux de l'Arvan résulte de ce que ces pentes sont parcourues de ravines qui
affouillent activement et efficacement les terrains tendres (schistes argileux et calcschistes) du
Jurassique moyen de la zone dauphinoise. »

   Figure 3 : explication du contexte géologique du torrent du Bonrieu – vu de l’est, depuis la route
                           menant à Montdenis (source : www.géol-alp.com)

Les terrains notés Aal sur la figure ci-dessus, sont des terrains de l’aalénien, contenant des schistes noirs
silico-alumineux, très peu calcaire, à nodule très durs, noirs, siliceux et pyriteux (extrait de la notice de
la carte géologique 1/50 000 de Saint Jean de Maurienne – BRGM). Ils affleurent surtout à partir de la
crête reliant l'Ouillon au Grand-Châtelard et dans tout le bassin de Jarrier—Villarembert, sur le bassin
versant du Bonrieu.
La zone d’étude est située sur le cône de déjection de ces torrents, formé en partie par des schistes noirs.

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3.2 Investigations géotechniques
Dans le cadre d’une étude géotechnique préalable aux travaux, 6 sondages à la pelle mécaniques ont été
réalisés en 2015 ainsi que deux panneaux électriques. La localisation de ces sondages est présentée sur
les figures 10 à 12.
Sur l’ensemble des sondages, une seule venue d’eau a été observée en fond de sondage sur TP1, à 3.4
m de profondeur, dans la partie amont de la zone d’étude. Les autres sondages ont été réalisés de 2.4 à
3.2 m de profondeur.
Les résultats des panneaux électriques, réalisés sur le secteur amont et le secteur aval, le long du Bonrieu,
ne montrent qu’un seul niveau d’eau vers 6 m de profondeur par rapport au terrain naturel pour le secteur
amont.
Ces résultats montrent l’absence d’un niveau d’eau de surface sur l’ensemble de la zone d’étude : le
long du Bonrieu et sur la zone de dépôt des matériaux excédentaires (futur terrain de pétanque).

3.3 Définition et délimitation du lit majeur
Le lit mineur, pris au sens du SDAGE 2016-2021, est défini de la façon suivante : « le lit mineur est un
espace fluvial, formé d’un chenal unique ou de chenaux multiples et de bancs de sables ou galets,
recouverts par les eaux coulant à pleins bords avant débordement ». Sur la base de cette définition et à
partir de la carte topographique du secteur, le lit mineur du Bonrieu a été défini.

                            Figure 4 : secteur amont : définition du lit mineur

                                                                                                      7
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                          Figure 5 : zone amont : lit mineur du Bonrieu

                         Figure 6 : zone médiane : lit mineur du Bonrieu

                                                                           8
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Figure 7 : zone aval 1 : lit mineur du Bonrieu

                          Figure 8 : zone aval 2 : lit mineur du Bonrieu

                                                                           9
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Le Bonrieu est un torrent, avec une pente moyenne de 7.5 % sur son cône de déjection. Il est réputé pour
former facilement des laves torrentielles boueuses qui ont déjà causé des dégâts importants. La
morphologie du torrent a beaucoup évolué sur le dernier siècle. Aujourd’hui le lit s’est encaissé
d’environ 2 m par rapport à l’ancien lit.
Les bancs de sédiments sans végétation et la végétation des alluvions torrentielles présents dans le lit du
Bonrieu se retrouvent fréquemment recouverts par les eaux voir les sédiments et remobilisés par les
crues ou les laves torrentielles du Bonrieu. Ces habitats humides localisés dans le lit mineur du Bonrieu
ne sont pas considérés comme des zones humides et donc ne relèvent pas de la réglementation zone
humide.

3.4 Sondages pédologiques
L’engorgement des sols par l’eau peut se révéler dans la morphologie des sols sous forme de traces qui
perdurent dans le temps appelées « traits d’hydromorphie ». Les sols de zones humides se caractérisent
généralement ainsi par la présence d’un ou plusieurs traits d’hydromorphie suivants :

       Des traits rédoxiques, qui résultent d’engorgements temporaires par l’eau avec pour
        conséquence principale des alternances d’oxydation et de réduction, qui se traduit par la
        présence de traces d’hydromorphie,
       Des horizons réductiques, qui résultent d’engorgements permanents ou quasi permanents, qui
        induisent un manque d’oxygène dans le sol et rcéent un mielieu réducteur riche en fer réduit,
        qui induit une couleur bleu-vert au sol,
       Des horizons histiques, qui sont entièrement constitués de matières organiques (par exemple sol
        de tourbière) et formés en milieu saturé par la présence d’eau durant des périodes prolongées
        (plus de six mois dans l’année).
La figure ci-dessous illustre les types de sols considérés comme zone humide (ZH) et ceux qui ne le sont
pas.

                     Figure 9 : Classes d’hydromorphie (GEPPA 1981 ; modifié)

                                                                                                    10
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                      Figure 10 : Zone amont : localisation des investigations

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                      Figure 11 : Zone aval : localisation des investigations

                                                                                 11
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                Figure 12 : Zone de dépôt des matériaux : localisation des investigations

Les investigations pédologiques ont été réalisées le 25 janvier 2018, à la fin d’un mois de janvier ayant
eu une pluviométrie importante (241.4 mm à Jarrier selon le site infoclimat). Des précipitations ont eu
lieu quelques jours avant la réalisation des sondages, du 15 au 22 janvier, pour un cumul de 122 mm.
Au total, 14 sondages à la tarière manuelle ont été réalisés ainsi que 2 profils de berge. Ils ont été répartis
dans les zones d’impacts prévisibles du projet sur les habitats humides. 6 sondages à la pelle mécanique
ont été réalisés en juillet 2015 pour des investigations géotechniques, leurs résultats ont été pris en
compte. Les cartes ci-dessous présentent la localisation de ces investigations. Lorsqu’un refus a été
rencontré rapidement, un deuxième sondage a été réalisé à proximité (environ 10 m) du premier, le
sondage s’appelle alors Sxbis.
Le tableau page suivante récapitule les résultats des sondages à la tarière manuelle. L’annexe 1 présente
les coupes pédologiques des sondages ainsi que des photographies réalisées pour chaque sondage.
L’annexe 2 présente les profils de berges.
De nombreux sondages n’ont pu excéder les 60 cm de profondeur en raison de la nature caillouteuse du
sol. Certains sondages n’ont pu être rattachés à la nomenclature des classes d’hydromorphie du GEPPA.
Rappelons que les sondages ont été réalisés sur un cône de déjection issu des torrents rive gauche de
l’Arvan, qui s’écoulent sur un sol principalement composé de schistes noirs. Les sols rencontrés sont
très homogènes, ils révèlent un premier horizon de surface riche en matière organique puis un horizon
généralement limoneux, gris bleuté, dans lequel quasiment systématiquement de nombreux schistes
noirs ont été observés.
Aucun niveau d’eau n’a été observé dans chacun des sondages, ainsi qu’aucun sol de type réductique
ou histique. Aucun des sols sondés ne présentent un caractère humide d’après le type de sol, selon le
GEPPA.

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Seul le profil S13bis présente quelques traces d’hydromorphie non marquées, ce qui ne traduit pas un
caractère humide.
Deux profils de berge ont pu être relevés sur site, pour compléter les sondages : aucune trace
d’hydromorphie n’a été relevée, sur une hauteur de 1 m à 1,5 m ni aucun niveau d’eau ni aucun sol de
type réductique ou histique.

                     Tableau 1 : récapitulatif des sondages à la tarière manuelle

 N° de    Profondeur         Description des traits d’hydromorphie          Statut humide d’après le
sondage   atteinte (cm)                                                      type de sols (GEPPA,
                                                                                     1981)
  S1           90         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S2           80         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S3           60         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S4           90         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S5           40         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

 S5bis         40         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

  S6           80         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S7           30         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

 S7bis         60         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S8           40         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

 S8bis         50         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

  S9           60         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

 S10           30         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

S10bis         50         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

S10ter         80         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

 S11           40         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé

 S12           80         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

 S13           40         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie            indéterminé
                          Rares traces d’hydromorphie en dessous de 50
S13bis         150                                                           Non humide (classe IIIa)
                                               cm
 S14           60         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

S14bis         80         Refus de tarière – pas de trace d’hydromorphie     Non humide (classe ≤III)

                                                                                                  13
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4 Conclusion

La pente relativement importante du Bonrieu sur le site d’étude et son caractère encaissé font qu’il n’est
pas propice à accueillir des zones humides alluviales.
Les sondages pédologiques réalisés le 25 janvier 2018, après une période pluvieuse, n’ont pas rencontré
de sol de type réductique ou histique. Quelques traces d’hydromorphie ont été observées au niveau de
la zone de dépôt des matériaux sans pour autant montrer un sol de zone humide. Aucun niveau d’eau
n’a été observé dans les sondages, malgré la forte pluviométrie du mois de janvier. Aucun sol de zone
humide selon le GEPPA n’a été observé.
Les niveaux d’eaux observés en 2015 lors des sondages à la pelle mécanique et sur le panneau électrique
amont montrent qu’il apparait entre 3 et 6 m de profondeur par rapport au terrain naturel, ce qui confirme
l’absence de zone humide le long du Bonrieu et sur la zone de stockage des matériaux.

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SPM - L. Marin – février 2018
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