Exercice " cadre " de niveau intercommunal, et inter organismes - L'Union sociale pour l'habitat
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SYNCOPE LE LAUREAT LES HAUTS DU PORT SMHLM SIMAR SALINIERE OZANAM OZANAM ACAJOU NORD BOIS D’INDE OZANAM OZANAM KARAMEL VICTOR HUGO SIMAR SMHLM LE GANGE OZANAM LES GOMMIERS LES ALMADIES SMHLM SMHLM ETANG Z’ABRICOTS LA POINTE HARMONIES OZANAM SIMAR SIMAR
HIBISCUS SIMAR CITE PETITE CROIX SIMAR NATTE PETITE CROIX NATTE DOMINO SMHLM BOIS D’INDE OZANAM LE LAUREAT SIMAR ACAJOU NORD OZANAM SYNCOPE SMHLM LE GANGE OZANAM
Exercice « cadre » de niveau intercommunal, et inter organismes A- L’EXERCICE Cet exercice est un exercice « cadre » (ou « sur table ») dont la programmation a été validée en journée partenariale du 31 octobre 2013, puis par audioconférence du 07 Novembre 2013 avec l’ensemble des partenaires joueurs et/ou animateurs. Les bailleurs de logement social de la Martinique participeront tous en tant que joueurs, à savoir: SIMAR, SMHLM, OZANAM. Il fait suite aux exercices régionaux organisés avec l’EMIZA, les SIDPC et les communes-centre des agglomérations, en Martinique fin novembre 2012, et en Guadeloupe en avril 2013 (+ Caraïbes 13) avec les organismes HLM des Antilles. Cet exercice est déployé à l’échelle de l’agglomération-centre de Fort-de-France / Lamentin. Sa préparation et sa mise en œuvre n’ont aucun lien avec la réalité mais ont pour but de tester l’opérabilité des dispositifs de gestion de crise de chacun des organismes et plus particulièrement pour la 1ère fois celui de la SIMAR. Il ne s’agit donc pas d’un test des capacités personnelles mais plutôt des processus de gestion de crise et de la planification mise en place dans les salles de crise. Il s’agit du 1er exercice « tsunami » (avec un petit volet post-séisme) qui met en jeu les acteurs de la sécurité civile et services de l’Etat et des collectivités, et les organismes de logement social. Il permettra notamment d’apprécier le niveau d’interopérabilité avec les organismes de logement social, et leur capacité de réponse en matière de soutien aux populations. Il sera l’occasion de privilégier l’action (gestion de crise en situation) le matin et la réflexion (gestion de la post-crise et de rétablissement) l’après-midi. B- NIVEAU DE JEU Plusieurs niveaux d’implication ont été retenus: un niveau « joueurs » qui associe le SIDPC, les collectivités de Fort-de-France et du Lamentin, et les organismes de logement social SIMAR, SMHLM, OZANAM. un niveau « animation » avec représentation du niveau préfectoral (SIDPC) et zonal (EMIZA) et associe les partenaires intervenants dans la chaine d’intervention que sont le SDIS, la DEAL, la CROIX ROUGE…. Certains acteurs seront « joués » (donc non présents physiquement) mais ont été concertés préalablement sur leur niveau de jeu dans l’exercice afin de s’associer à l’action. Trois représentants de l’animation seront présents au sein de chaque organisme, soit un par salle de crise. Il auront la fonction d’observateurs-animateurs. Par ailleurs, il est prévu qu’en salle d’animation soient présents un référent « patrimoine » de chaque organisme, lesquels auront la fonction d’alimenter « l’animation basse » en représentant notamment le niveau « terrain » mais également pourront apporter un conseil au DIRANIM si nécessaire. Le niveau « animation » des collectivités sera non pas joué depuis les PCC mais depuis la salle d’animation. La participation des collectivités sera de niveau intermédiaire: elles ne reçoivent pas d’évènements à gérer en temps réel mais une description évolutive des dommages aux biens et aux personnes, ainsi que des dysfonctionnements sur le territoire communal. Elles fonctionnent en sollicitation auprès des organismes, et en respect des procédures du PCS. Elles rendent compte au COD par des points de situation. Elles participent aux réflexions communes de soutien aux populations et à la restitution partagée lors du REX à chaud.
Exercice « cadre » de niveau intercommunal, et inter organismes JEUDI 12 DECEMBRE 2013 C- RAPPEL SUR LES OBJECTIFS 1- Objectif global TOUS: évaluer les éléments de réponse aux problématiques de soutien aux populations sinistrées en lien avec les collectivités. ORGANISMES HLM: tester le dispositif de gestion de crise en mode dégradé et son articulation avec la chaine opérationnelle 2- Objectif intermédiaire TOUS: réflexion sur la prise en charge des populations sinistrées dans son champ de compétence et en faisant jouer des principes de solidarité COLLECTIVITES: interopérabilité entre collectivités et organismes HLM (salles de crise dans les sièges + PCC) ORGANISMES HLM: évaluer le degré d’autonomie à l’échelle des quartiers, et évaluer l’articulation inter bailleurs au niveau local. 3- Objectifs spécifiques COLLECTIVITES: interopérabilité des dispositifs de gestion de crise sur les quartiers d’habitat social, et process / moyens mutualisés envisageables sur ces quartiers avec les organismes HLM (niveau terrain) ORGANISMES HLM: évaluer l’opérabilité du niveau local des bailleurs avec l’USHOM, tester la prise en charge du relogement des sinistrés au sein du parc, et en réponse aux sollicitations des collectivités, tester le dispositif de communication de crise des organismes. D- LE VOLET SEISME Le séisme choisi est celui cité en référence au scénario de simulation « tsunami-zone 12 » du BRGM. Il s’agit d’un séisme localisé dans le prisme d’accrétion de Barbuda, généré par le mouvement inverse de failles parallèles au front de subduction de la plaque Sud Amérique sous la plaque Caraïbe. Cette zone est soumise à des déformations inverses avec des failles orientées parallèlement au plan de subduction majeur. Ce séisme majeur (Mw 7) occasionnera certains désordres et ponctuellement des dommages sur le patrimoine des bailleurs sociaux. Il préfigurera la capacité à anticiper le tsunami et l’organisation d’une réponse alternative dans le temps en fonction des incidents successifs. Il aura déjà eu lieu au démarrage de l’exercice. A NOTER: il ne sera pas le sinistre essentiel à gérer, le scénario étant focalisé sur un incident fort « tsunami ». E- LE TSUNAMI Le Tsunami choisi est celui dont le scenario de simulation est le plus impactant en matière de submersion marine pour la baie de Fort-de-France outre ses effets amplifiés sur le littoral ENE. Le choix a été fait en référence aux Rapports BRGM RP/55376-Fr 2007 , RP/55 795-Fr et RP/55 761-Fr. le scénario dit de « zone 12 » (zonage tsunamigénique établi sur l’ensemble du bassin des Antilles françaises) correspond avec le « tsunami dit du prisme d’accrétion de Barbuda ». Le fonctionnement en faille inverse de la subduction de la plaque atlantique sous la plaque caraïbe génère un soulèvement de la surface libre dirigé vers le SW, atteignant 8m. A l’arrière de la faille, une dépression de l’ordre de 2.5m fait face à l’océan atlantique. C’est la côte orientale de la Martinique qui est la plus touchée du N au S, et la côte occidentale est également atteinte par des vagues d’amplitude de crête de 1 à 3m. Les sites touchés par les vagues les plus importantes à l’ouest sont également inondés. A Fort-de-France, l’élévation maximale du plan d’eau atteint près de 2 à 2.5m. Le temps d’arrivée sur Fort-de-France serait de 52mn. Le tsunami arrive entre 34 et 52 minutes (44mn à Trinité) Une vague de + de 18m atteint Sainte-Marie, tandis que la plupart des autres sites sont touchés par des vagues d’au moins 10m de hauteur de creux à creux.
Exercice « cadre » de niveau intercommunal, et inter organismes JEUDI 12 DECEMBRE 2013 E- LES INCIDENCES OBSERVEES IMMEDIATEMENT -Réseaux L’électricité et le téléphone filaire seront hors d’usage durant plus de 48H . De même, les relais GSM. A 10H, le réseau électrique et les liaisons téléphoniques seront partiellement rétablis, privilégiant la Préfecture et les mairies. Le réseau routier est neutralisé en divers endroits isolant partiellement des quartiers de Fort-de-France et du Lamentin (centres villes principalement) suite au séisme. F- CHAINE DE LA GESTION DE LA CRISE La décision d’activer les salles de crise est prise . L’ordre est transmis aux personnes d’astreinte et cellules de crise afin de rejoindre les salles de cirse pour 09H (AM) dans les organismes bailleurs sociaux (cadre du PCA et de son dispositif de gestion de crise) Les collectivités de l’agglomération ont également activé leur PCC (poste de commandement communal) dans le cadre du PCS (plan communal de sauvegarde). La cellule d’animation est configurée dans sa dimension interministérielle avec des représentants des différents services partenaires. Le Préfet de la Martinique, activent immédiatement le centre opérationnel départemental pour coordonner l’action des services de l’Etat, des collectivités locales et de l’ensemble des partenaires. Le COD est renforcé par l’appui du COZ de la zone de défense Antilles en situation post-crise. Les 20 premières minutes de l’exercice permettent d’établir un rapide état des lieux des secteurs endommagés par le séisme, et à 09H20 l’Alerte est donnée pour le Tsunami par le COD. G- MANOEUVRE les dégâts sur le bâti, le nombre et les réactions des impliqués sont fictifs et seront communiqués aux personnels de terrain (communes et organismes). des résidences de logement social et quartiers environnants ont été pré-identifiés pour un travail en focus le plus réaliste possible. Ces focus opérés sur les communes de Fort-de-France et du Lamentin permettront de mettre en situation les organismes et les collectivités pour évaluer les modalités de l’interopérabilité entre ces deux niveaux d’intervention. tous les incidents provoqués par la DIRANIM sont fictifs, mais leur traitement et leur gestion devront être joués de la manière la plus réaliste possible. H- TRANSMISSION les échanges téléphoniques en début d’exercice seront limités pour des raisons matérielles. tous les échanges téléphoniques de l’animation vers les organismes bailleurs sociaux et les collectivités seront simulés avec les animateurs DIRANIM correspondant à la fonction recherchée durant toute la durée de l’exercice, la mention « EXERCICE-EXERCICE-EXERCICE » figurera obligatoirement et systématiquement en début et fin de tout message écrit. tout échange téléphonique débutera sans exception par « TSUNAMI BARBUDA 2013 »
Exercice « cadre » de niveau intercommunal, et inter organismes JEUDI 12 DECEMBRE 2013 I- IDENTIFICATION DES PARTICIPANTS Afin d’identifier en permanence chaque catégorie de participants, le port d’un badge peut s’avérer utile pour les organismes bailleurs sociaux. J- DEROULEMENT DE L’EXERCICE Jeudi 12 décembre 2013, après 08h30, vous recevrez un message vous demandant de rejoindre au plus vite la salle de crise suite au séisme qui sera intervenu tôt le matin. Le référent LOGISTIQUE « exercice » sera présent en salle, afin de vérifier le bon fonctionnement du matériel de transmission (tél / fax / internet / mobile) L’exercice démarre à 09H: un 1er message annonce à tous, le DEBEX, et tout ce qui s’est passé avant votre arrivée en salle de crise. Des points de situation seront exigés pour évaluer la prise en compte des informations par votre équipe, et pour permettre à l’animation d’adapter l’exercice à vos difficultés. Une pause est prévue de 12H30 à 14H. Reprise de l’exercice à 14H. Un point de situation détaillé vous sera remis à la reprise. Celui-ci vous projette dans le temps. Vous passez désormais à un exercice où les problématiques développées sont différentes. Vous aurez un point de situation à travailler, et outre d’autres sollicitations, vous disposerez d’1 heure environ pour préparer votre proposition interbailleurs de soutien aux populations en regard de la situation, dans le cadre du REX à chaud. Le FINEX est prévu à 16H30, heure à laquelle le REX à chaud démarrera sous forme d’audioconférence jusqu’à 17H30 environ. Votre proposition, ou restitution, permettra de préfigurer votre réponse à transmettre dans le cadre de la capitalisation de l’exercice à partager avec l’ensemble des partenaires lors d’un REX à froid à programmer 3 mois après environ.
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