EXPORTER AU CANADA - NOUVELLES - TFO Canada

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EXPORTER AU CANADA - NOUVELLES - TFO Canada
Mars 2021: Nombre 40

EXPORTER AU CANADA - NOUVELLES
                     INFORMATION ∙ CONSEIL ∙ CONTACT
IMPORTANCE DE L’INCLUSION DU GENRE DANS
   LE MARCHÉ D’IMPORTATION CANADIEN
                            DANS CE NUMÉRO

                            1. MESSAGE DU DIRECTEUR EX-
                               ÉCUTIF

                            2. DEFIS DES EXPORTATRICES AFRI-
                               CANES ET PROFIT QU’ELLE PEU-
                               VENT TIRER DE LA Z.L.E.C.A.F

                            3. NOUVEAU PERSONNEL

                            4. NOUVEAU CONSEIL D’ADMIN-
                               ISTRATION

                            5. LE SECTEUR DU SERVICE CAN-
                               ADIEN

                            6. ACTUALITÉ RÉGIONALE

                            7. APERÇU DES ACTIVITÉS
                               DE TFO CANADAMAMBO
                               STUDIOS : PRÉSENCE ACCRUE

                            8. LES FEMMES AUX PREMIÈRES
                               LOGES DU SECTEUR DE LA

                               FABRICATION
EXPORTER AU CANADA - NOUVELLES - TFO Canada
MESSAGE DU DIRECTEUR EXÉCUTIF

                           J’espère que vous êtes tous en sécurité et en bonne santé. En ce 11 mars
                           2021, date du premier anniversaire de la déclaration du COVID-19 comme
                           pandémie mondiale par l’Organisation mondiale de la Santé, notre monde n’est plus
                           celui d’il y a un an. Les choses ont bien changé.
                     La pandémie du COVID-19 n’a épargné personne, particulièrement les sociétés
                     dirigées par des femmes dans le monde. Selon l’Organisation mondiale du commerce
                     (OMC), les femmes ont plus ressenti le choc, car elles constituent la majorité de
                     la main-d’œuvre des secteurs les plus touchés par la récession mondiale, dont
                     l’hôtellerie, les loisirs, la vente au détail et le transport aérien. Notons également
                     que les écarts constants en matière d’accès des femmes aux technologies et d’autres
      STEVE TIPMAN
   DIRECTEUR GÉNÉRAL disparités historiques, telles que les charges familiales, aggravent les répercussions
       TFO CANADA    du COVID-19 sur les femmes. Selon l’OMC, les effets de la crise se font bien plus
                     ressentir dans les pays moins avancés et en développement ou émergents.
En tant qu’organisation non gouvernementale axée sur le principe de « l’aide pour le commerce inclusif », TFO
Canada s’adapte et apporte des réponses. Au cours des prochaines années, pour certaines de nos principales
initiatives nous collaborerons étroitement avec les organismes de soutien au commerce, en vue de créer et
d’offrir de nouveaux types de services et de ressources, spécialement aux exportatrices. Nous renforcerons
également les compétences numériques pour permettre à un plus grand nombre d’exportateurs de communiquer
avec les acheteurs à travers leurs sites Web, les médias sociaux et les plateformes de commerce en ligne.
Nous comptons promouvoir le développement de pratiques commerciales socialement et écologiquement
responsables au regard des exigences internationales relatives aux informations et à la responsabilité dans les
chaînes d’approvisionnement. La collaboration avec les associations professionnelles féminines, la poursuite
de la sensibilisation des acheteurs qui connaissent les avantages de l’inclusion du genre dans leur stratégie de
sélection des fournisseurs et l’établissement de contacts avec les entreprises exportatrices dirigées par des
femmes et appartenant à des femmes seront d’autres domaines d’action importants pour TFO Canada.

                  Soyez prudents et prenez soin de vous. Ensemble, nous nous en sortirons!

                        Conseils de Tipman pour les échanges commerciaux
                        Maintenir votre rythme de croissance est primordial : L’erreur que les propriétaires
                        d’entreprises commettent souvent, c’est qu’ils en font trop, trop rapidement. Ils se
                        retrouvent parfois avec un contrat qui dépasse leurs capacités à satisfaire la demande
                        élevée. Pour éviter ces pièges, il est recommandé aux exportateurs d’élaborer un bon
                        plan d’exportation et de s’y conformer.

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Défis des exportatrices africaines et profit qu’elles peuvent tirer de
                              la ZLECAf
Par Nadia Hasham,
experte en politique commerciale, Centre africain pour les politiques commerciales, Commission économique des Na-
tions Unies pour l’Afrique

Les entreprises appartenant à des femmes jouent un rôle important dans les économies africaines. Il s’agit de
micros, petites et moyennes entreprises et d’opératrices économiques informelles (MPMEI). Les difficultés d’ac-
cès aux institutions financières officielles, aux moyens de production, à la technologie, aux marchés, à l’informa-
tion, ainsi que la faible représentation des femmes dans les instances de prises de décision expliquent les faibles
niveaux d’investissements et de respect des normes. Dans les secteurs de la création, les femmes subissent des
menaces par rapport à la propriété intellectuelle, et la petite taille de leurs entreprises les rend vulnérables aux
pratiques anticoncurrentielles. C’est pourquoi les femmes entrepreneures ne réalisent pas d’économies d’échelle
et ne profitent pas des régimes d’avantages et de protection sociaux officiels. Elles se retrouvent très souvent
dans les secteurs d’activités à faible valeur ajoutée et employant une main-d’œuvre abondante peu qualifiée
menacés par l’automatisation. La compétitivité au niveau de la croissance induite par les exportations dans ces
secteurs résulte probablement de l’écart salarial entre les sexes et pourrait entraîner un cloisonnement profes-
sionnel des femmes dans les emplois peu qualifiés. Certaines sources affirment que les commerçantes se heu-
rtent plus souvent aux barrières non tarifaires (BNT) que leurs collègues, y compris les règlements techniques,
les taxes, les redevances et les procédures de déclaration en douane qui entravent généralement les échanges
commerciaux plus que les tarifs douaniers. Les femmes qui font du commerce transfrontalier, souvent de façon
informelle, rencontrent d’autres problèmes de
harcèlement et de corruption. L’accès limité
aux réseaux d’affaires fait qu’il est difficile
pour les femmes, notamment les plus jeunes,
de surmonter les barrières d’entrée sur les
marchés d’exportation internationaux. Bien
que le commerce en ligne facilite l’accès à un
marché plus vaste et le contact avec plus gros
fournisseurs, le fossé numérique entre les sex-
es compromet l’utilisation du commerce en
ligne pour les exportatrices, car les femmes
ont un moindre accès aux outils numériques,
aux infrastructures à large bande et ne maî-
trise pas le numérique.

Qu’à cela ne tienne, les femmes jouent un
rôle important dans la croissance économique
et le commerce en Afrique. En effet,
elles représentent 50 pour cent de la main-d’œuvre agricole et jusqu’à 70 pour cent des acteurs du commerce
transfrontalier informel qui contribuent considérablement à la sécurité alimentaire du continent et aux chaînes de
valeur agricole. Les femmes du secteur privé sont innovatrices, comme le démontre la façon dont les marchandises
étaient recueillies de part et d’autre pour être convoyées par les associations de commerçants transfrontaliers durant
les perturbations causées par le COVID-19 au niveau des frontières. Les femmes pourraient être aux avant-postes du
commerce numérique et utiliser le potentiel du commerce en ligne pour accélérer leur croissance. Les exportatrices
pourraient prospérer grâce à un meilleur accès aux marchés si les obstacles commerciaux disproportionnés qu’elles
rencontrent sont éliminés.
L’Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) peut s’attaquer à ces défis et devenir un
élément catalyseur permettant aux exportatrices de réaliser leur plein potentiel. Avec le démarrage des échanges
commerciaux le 1er janvier 2021, la ZLECAf devrait renforcer les chaînes de valeur régionales et accroître les
exportations dans les secteurs majoritairement féminins que sont l’agriculture, la fabrication et les services.
Pour les femmes, c’est l’occasion d’augmenter l’offre de produits à valeur ajoutée, et d’attirer et de diversifier les
investissements.
                                                                                           Continue à la page suivante

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La ZLECAf devrait également contribuer au développement socioéconomique, à la création d’emplois, l’amélioration
de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté . Avec l’augmentation des salaires des professions peu qualifiés
qui devrait s’accélérer, certaines données semblent indiquer une possible réduction des disparités salariales fondées
sur le sexe au fil du temps, qui dépend des améliorations opérées dans la promotion du commerce.
Crucial pour les commerçantes, l’Accord comprend un mécanisme en ligne de suivi, de rapport et d’élimination des
BNT, visant à améliorer la promotion des échanges commerciaux et la coopération douanière. La mise à l’échelle
de programmes efficaces de promotion du transport et du commerce est encouragée, car plusieurs se sont montrés
avantageux pour les femmes.
L’uniformité des politiques favorisée par l’Accord rend les échanges commerciaux avec plusieurs pays africains plus
prévisibles. Les associations professionnelles de femmes des différents pays peuvent également appuyer les efforts
de coordination par un partage d’expériences, un renforcement des capacités, un accès aux réseaux professionnels
et une agrégation pour commercialiser de façon plus rentable des volumes plus importants. En marge de cela, les
possibilités de formation et de développement des compétences telles que celles offertes par TFO Canada peuvent
aider les femmes à acquérir des connaissances techniques dans des secteurs qui pourraient leur faire profiter des
échanges commerciaux, et à se perfectionner pour l’ère numérique et même exporter des services orientés vers les
compétences.
Pour que ces possibilités se concrétisent, des politiques supplémentaires doivent encourager une mise en œuvre
inclusive de la ZLECAf et éliminer les obstacles commerciaux fondés sur le sexe. Les exportatrices peuvent plaider
pour des politiques inclusives à travers les associations professionnelles nationales, le développement des stratégies
nationales et régionales de mise en œuvre de la ZLECAf, la participation aux comités de mise en œuvre nationaux,
et aux foras de discussion politique organisés par des organisations comme la Commission économique des Nations
Unies pour l’Afrique. Les femmes peuvent également exploiter les initiatives de renforcement des capacités et de
formation des partenaires, en vue de développer leur savoir-faire et leurs capacités d’exportation. Les associations
peuvent s’atteler à nouer des liens entre les plus grands acteurs et les plus petits et permettre aux femmes d’accéder
aux réseaux qui leur manquent souvent et leur faire profiter des services d’obtention de fonds et de ressources. Outre
la promotion du commerce en ligne, la diaspora peut identifier des personnes pouvant faciliter les relations entre les
exportatrices africaines et les consommateurs canadiens. Les prochaines négociations de la ZLECAf sur la propriété
intellectuelle, les investissements, la concurrence et le commerce en ligne, ainsi qu’une proposition de protocole sur
la place des femmes dans le commerce, le tout associé à des actions de sensibilisation, permettront assurément aux
exportatrices d’Afrique de tirer profit de l’expansion des échanges dans le cadre de la ZLECAf et de réaliser leur plein
potentiel.

                                 NOUVEAU PERSONNEL LECAf
                                 Aden Gebremeskel
                                 Comptable de projet

                                 Aden apporte à TFO Canada une riche expérience dans le domaine financier et
                                 caritatif. Titulaire d’un baccalauréat en économique, avec une mineure en compt-
                                 abilité de l’Université Carleton, et Spécialiste accréditée de la paie de l’Association
                                 canadienne de la paie, Aden a toujours été une passionnée de la justice sociale et
                                 la lutte contre l’oppression. Cette passion l’a amenée à entreprendre une car-
                                 rière dans les organismes de défense des droits des jeunes et des femmes. Elle
                                 démarre son parcours professionnel à la Youth Coalition for Sexual and Reproduc-
                                 tive Rights en tant qu’agente des finances, puis renforce ses connaissances et ses
                                 expériences en finance en travaillant au MATCH International Women’s Fund et à
                                 la Fondation des 4-H du Canada. Outre ses activités professionnelles, Aden a été
                                 volontaire au sein du conseil d’administration de plusieurs organismes caritatif,
                                 d’associations estudiantines et dans plusieurs événements locaux. Aden est née
                                 et a grandi à Addis Abeba, en Éthiopie. Elle aime les desserts et l’été.

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NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Tiéoulé Traoré
Directeur des Relations Gouvernmentalest de relations publiques NATIONAL

Tiéoulé est Conseiller principal en relations gouvernementales pour le Cabinet de
relations publiques NATIONAL, la plus importante firme de relations publiques au
Canada. Avant de rejoindre la société en 2019, il a travaillé pendant cinq années
pour diverses associations industrielles nationales, traitant de dossiers tels que
les télécommunications (avec l’Association canadienne des télécommunications
sans fil) et la propriété intellectuelle (avec l’Institut de la propriété intellectuelle du
Canada). Tiéoulé a également effectué un bref passage sur la colline parlementaire
(2012-2014), où il a travaillé pour un député fédéral.

Tiéoulé est titulaire d’une maîtrise de l’Université Laval (sciences politiques). Ci-
toyen canadien depuis 2016, il détient également la double-citoyenneté française
et malienne.

                                  NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION

                                  Hadia Amrane
                                  Spécialiste chevronnée des questions financières

                                  Hadia Amrane a plus de 15 ans d’expérience pratique et stratégique de divers
                                  secteurs d’activités et filières des marchés locaux et internationaux. Elle exerce
                                  dans l’industrie de l’aéronautique, du transport et des finances, et a un intérêt
                                  marqué pour la gestion des risques, le financement des entreprises, le commerce
                                  international et le développement des affaires. Madame Amrane est la trésorière
                                  et la chef des Services partagés du MHIRJ Aviation Group (une division de Mitsub-
                                  ishi Heavy Industries). Avant ce poste, elle a travaillé à Bombardier Inc. au dépar-
                                  tement Trésorerie, et à HSBC en tant que directrice pays, au Département ser-
                                  vice clientèle, commerce international et financement des comptes clients. Elle
                                  avait auparavant été vérificatrice principale interne et directrice du commerce
                                  extérieur à la Banque Nationale du Canada où elle a occupé différents postes de
                                  direction.

                                  Madame Amrane est membre de l’organisation des Comptables professionnels
                                  agréés du Québec. Elle est titulaire d’un baccalauréat en finances et gestion
                                  internationale de l’Université d’Ottawa, et d’un MBA de l’Université du Québec à
                                  Montréal.

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LE SECTEUR DU SERVICE CANADIEN
Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication de notre nouvelle Étude de marché du secteur des services. Ce
guide contient des informations sur l’industrie des services (TI, tourisme, secteur de la création, culture et éducation)
et le rôle du Canada en tant que pays tributaire des services de différents pays. Cette étude explique aux importateurs
comment tirer parti du marché canadien. Le guide intégral sera disponible en anglais, espagnol et français sur notre
site Web . Vous devez vous inscrit dans notre base de données avoir accès au document intégral.
Résumé
Le Canada est un important marché de services. Selon l’UNCTADstat, le Canada est le 14e importateur mondial de
services. Il est également un importateur net de services. En 2019, les importations de services vers le Canada ont
atteint 161 milliards de dollars et les exportations de services 139 milliards de dollars.
Technologies de l’information
Le secteur canadien de technologies de l’information et des communications (TIC) en pleine expansion représentait
94,1 milliards de dollars, soit 4,8 % du PIB national en 2019. Selon les prévisions de 2020, l’expansion de ce secteur se
poursuivra et dépassera plus de 99 milliards en fin 2022. En 2019, les importations dans le domaine des TIC ont atteint
plus de 11 milliards de dollars, avec une croissance stable pendant plus d’une décennie.
Malgré l’impact désastreux du COVID-19 sur l’économie canadienne, le secteur des TI est resté en majeure partie
résilient pour diverses raisons, y compris sa capacité à déplacer ces opérations rapidement et facilement vers des sites
éloignés contrairement à d’autres secteurs, la demande accrue pour les services de TI accélérée par la pandémie et les
mesures de distanciation sociales qu’elle a engendrées, ainsi que la nouvelle priorité accordée par les entreprises aux
investissements dans les technologies afin de favoriser la transformation numérique dans une économie post-COVID.
Tourisme
À quelques exceptions près, les voyages des Canadiens à l’étranger ont connu une croissance soutenue année après
année, et ce, pendant plus de 50 ans. En 2019, les résidents canadiens ont effectué 12,3 millions de voyages vers des
pays autres que les États-Unis, et ont dépensé environ 21,7 milliards de dollars pour les voyages. En fait, le Canada
figure parmi les six pays où les dépenses touristiques sont les plus élevées dans le monde.
La pandémie du COVID-19 a eu des répercussions négatives considérables sur le secteur touristique mondial. Les
dépenses du Canada en matière de tourisme international sont passées d’environ 21 milliards de dollars en 2019 à près
de 4,7 milliards de dollars en 2020.
Secteurs de la création et la culture
Les Canadiens sont de grands consommateurs des industries de la création et la culture. Chaque année, plus de 99 %
des Canadiens participent à la ‘culture’ d’une certaine façon. Le Canada est le pays qui regroupe le plus de diversités
ethniques parmi les pays occidentaux. La composition ethnique du Canada a non seulement un impact sur les habitudes
d’achat des nouveaux immigrants et de leurs enfants, mais également celles des Canadiens ordinaires, offrant ainsi de
nombreuses possibilités pour les exportateurs de services dans ce secteur.
En 2018, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, les importations de produits culturels (biens et
services) ont totalisé 2,9 milliards de dollars, soit une augmentation d’environ 14 % par rapport à 2014 et représentaient
2,9 % des importations totales canadiennes.
La pandémie du COVID-19 et les mesures sanitaires publiques y relatives ont un impact considérable sur les industries
de la création et la culture. Pour le court terme, les exportations de services vers le Canada dans ce secteur seront
influencées par des facteurs tels que les mesures de distanciation sociale et la durée de ces restrictions, ainsi que la
capacité des exportateurs à créer des liens avec leurs clients en ligne en attendant.
Éducation
Concernant les programmes d’étude à l’étranger, le Canada accuse un retard par rapport à plusieurs autres pays
développés, avec seulement 11 % de ses diplômés universitaires qui acquièrent une expérience internationale durant
leur cursus. Cependant, le gouvernement du Canada a récemment reconnu l’importance des études et du travail à
l’étranger. À cet effet, il a lancé la Stratégie en matière d’éducation internationale (SEI) 2019-2024 pour promouvoir et
encourager les initiatives d’études à l’étranger.
Un des trois objectifs clés de la SEI est « d’encourager les étudiants canadiens à acquérir de nouvelles compétences grâce
aux possibilités d’étude et de travail à l’étranger sur les principaux marchés mondiaux, notamment l’Asie. » Cela permet
aux établissements d’enseignement, particulièrement ceux d’Asie et d’Amérique latine, de concevoir des programmes
et des projets de marketing adaptés aux besoins des étudiants canadiens qui souhaitent profiter du Programme Pilote
de mobilité étudiante vers l’étranger.

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ACTUALITÉ RÉGIONALE
   Asie et Moyen-Orient
                                                    De janvier à mars 2021, l’équipe Asie a collaboré activement
                                                    avec les parties prenantes pour la mise en œuvre des activités de
                                                    programme à travers un mécanisme d’exécution en ligne face à
                                                    la pandémie du COVID-19. Dans le cadre du projet « Participation
                                                    des femmes au commerce pour stimuler une croissance inclusive
                                                    et durable » (WIT), l’équipe Asie a eu plusieurs rencontres en ligne
                                                    avec toutes les parties prenantes jordaniennes, indonésiennes,
                                                    vietnamiennes, bangladaises et cambodgiennes. Elle a signé les
                                                    accords de mise en œuvre avec la Jordanie et le Bangladesh. En
                                                    guise de première activité, une formation sur l’égalité de genre
                                                    et l’inclusion sociale (EGIS) devrait être offerte en mars 2021 aux
                                                    deux pays.
                                                      L’équipe Asie apporte également une assistance technique pour
                                                      le Mécanisme canadien de commerce et d’investissement pour le
 développement (MCCID). L’étape finale du projet MCCID ANASE a été franchie avec succès en février 2021. Dans le
 cadre de ce projet, TFO Canada appuie quatre pays membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE),
 dont la Thaïlande, l’Indonésie, le Vietnam et le Cambodge, en vue d’améliorer la capacité des producteurs biologiques,
 notamment les PME dirigées par des femmes, à avoir plus de possibilités d’affaires sur le marché canadien et adapter
 leurs méthodes de production et leurs produits aux normes biologiques canadiennes. S’inspirant d’une étude de base,
 TFO Canada a développé une stratégie d’EGIS pour la Fédération des producteurs biologiques de l’ANASE. L’étude
 de marché sur les produits alimentaires équitables, biologiques produits dans le monde a été produite. En outre, une
 formation a été offerte à un total de 72 PME de quatre pays et des consultations individuelles fournies à 39 PME (y
 compris 21 PME dirigées ou appartenant à des femmes.)

ACTUALITÉ RÉGIONALE
 Afrique et Haïti
                                                        En janvier, l’équipe Afrique de TFO Canada a donné une
                                                        formation sur l’EGIS aux cadres et aux membres des conseils
                                                        d’administration des partenaires des projets LUME et WIT
                                                        au Lesotho et en Ouganda. « Une des grandes contraintes
                                                        pour les filles et les femmes c’est qu’on nous éduque pour être
                                                        comme des anges et être parfaites. Même si c’est bien d’être
                                                        une bonne personne, les hommes et les garçons ont le droit
                                                        d’être ce qu’ils veulent, bons ou mauvais, et ils peuvent réussir
                                                        beaucoup mieux, car il est acceptable pour eux de prendre des
                                                        risques. Le commerce est une question de risques, et non de
                                                        perfection, » déclare madame Khahliso, une participante de
                                                        la formation sur l’EGIS de la Lesotho National Development
                                                        Corporation.
Des séminaires exécutifs sur l’EGIS seront offerts prochainement aux cadres des partenaires du WIT au Kenya, au
Ghana et au Nigeria.

                                                                                           Continue à la page suivante

EXPORTER AU CANADA                                                                                               06
EXPORTER AU CANADA - NOUVELLES - TFO Canada
ACTUALITÉ RÉGIONALE – Afrique et Haïti
 Alors que la première année de mise en œuvre des projets WIT et LUME tire à sa fin, des réunions annuelles des
 partenaires ont été organisées en Éthiopie et en Ouganda au profit des partenaires du LUME et du WIT, ainsi qu’au
 Lesotho pour le projet LUME. Durant ces réunions, les conclusions des études sur les marchés locaux ont été validées.
 Concernant le développement de partenariats dans le cadre du projet WIT, l’équipe Afrique a signé des accords de
 partenariat avec l’Autorité ghanéenne de promotion des exportations, l’Export Promotion and Branding Agency du
 Kenya, l’Agence de développement de la Zambie et la Chambre de commerce et de l’industrie d’Abuja.
 Une cérémonie a été organisée en présence de représentants de l’ambassade du Canada au Maroc pour la signature de
 l’accord de partenariat avec l’Association des exportateurs marocains (ASMEX). TFO Canada et l’ASMEX collaboreront
 pour la mise en œuvre du projet WIT qui ciblera trois secteurs, dont l’agroalimentaire (aliments frais et transformés),
 le design intérieur et les textiles, et les services (TIC).
 TFO Canada exécute le projet intitulé : Projet de formation des formateurs visant à promouvoir l’accès au marché
 canadien aux entrepreneures maliennes. Financé par ONU-Femmes au Mali et réalisé par TFO Canada en partenariat
 avec l’ambassade de la République du Mali au Canada, l’Agence des exportations du Mali et l’Agence pour la promotion
 des investissements du Mali, ce projet a contribué à renforcer les capacités de 36 formateurs maliens (12 femmes et
 24 hommes) à évaluer et développer le potentiel d’exportation des entreprises dirigées par des femmes maliennes à
 accéder aux marchés canadiens et internationaux. Les formateurs ont également suivi une formation sur le marketing
 numérique et le commerce en ligne.

 ACTUALITÉ RÉGIONALE
   Amérique latine et Caraïbes
                                                         Dans le cadre du projet « Participation des femmes au commerce
                                                         pour stimuler une croissance inclusive et durable » (WIT),
                                                         l’équipe Amérique latine et les partenaires de mise en œuvre
                                                         guatémaltèques, honduriens, colombiens et péruviens ont finalisé
                                                         les accords de partenariat. Entre février et mars, TFO Canada a
                                                         signé des accords avec AGEXPORT, au Guatemala et Camara de
                                                         Comercio e Industrias de Cortes, au Honduras.
                                                           Entre janvier et mars, une étude sexospécifique a été réalisée
                                                           dans les quatre pays. Pour cette étude, plusieurs entretiens furent
                                                           réalisés avec des experts locaux et internationaux du secteur,
                                                           ainsi que PME, des organisations du secteur et des responsables
                                                           d’OSC. Des problèmes spécialement liés à l’environnement, aux
                                                           droits de la personne, à la gouvernance, ainsi que des difficultés
sectoriels et d’accès aux marchés dans les secteurs économiques ont été recensés. Les conclusions de l’analyse ont révélé
les produits dont il fait faire la promotion en priorité sur les marchés canadiens et américains.
Des spécialistes locaux en genre ont été recrutés pour la réalisation de programmes de renforcement des capacités en
EGIS au profit des cadres d’OSC au Guatemala, au Honduras, en Colombie et au Pérou. En février, ces spécialistes ont
suivi des séances d’orientation avec la conseillère en genre de TFO Canada qui leur a présenté des lignes directrices pour
l’adaptation des modules du séminaire exécutif sur l’EGIS. L’équipe Amérique latine a également réalisé un sondage sur
les principes d’autonomisation des femmes auprès de chaque OSC pour connaître sa position initiale. L’équipe a organisé
la logistique des formations qui ont démarré en mars pour PROCOLOMBIA, PROMPERU et Camara de Cortes.
             ACTUALITÉ RÉGIONALEFASF
L’équipe a collaboré à la conception d’un outil d’évaluation pour mesurer la capacité des OSC à offrir des services de
soutien à l’exportation sensibles au genre. En février, les quatre OSC ont effectué l’évaluation et l’équipe a désigné un
cabinet-conseil pour mettre en œuvre un programme de formation des formateurs adapté à leurs besoins. L’équipe
Amérique latine a également collaboré avec le consultant pour la conception du module et des outils de formation dans
le cadre du volet environnement du projet.
Plusieurs PME et OSC de la région ont été appuyés par des informations sur le marché canadien. Sur le site Web de TFO
Canada, l’équipe publiait chaque semaine des articles et des outils pertinents en espagnol pour les PME, les OSC et les
acheteurs.

EXPORTER AU CANADA                                                                                           07
APERÇU DES ACTIVITÉS DE TFO CANADA

Initiation aux services en ligne de TFO Canada
Février 2021
TFO Canada a organisé le webinaire « Initiation aux services en ligne de TFO Canada » en anglais, espagnol et français.
Au total, 125 participants (représentants de PME et d’OSC) ont suivi les webinaires où ils ont appris à naviguer sur
le site Web de TFO Canada pour trouver les informations nécessaires et utiliser différents outils pour créer un plan
d’exportation, chercher des importateurs canadiens pour leurs produits et leurs services, comprendre la valeur ajoutée
de l’enregistrement de leurs offres d’exportation dans notre base de données des fournisseurs étrangers, et trouver
des renseignements spécifiques à leur secteur d’activité, tout en ayant accès aux informations à jour sur le marché
canadien. Si avez raté ce webinaire, l’enregistrement est disponible sur notre site Web.
.
                                                              Formation virtuelle de TFO Canada pour les représentants
                                                              commerciaux accrédités au Canada
                                                              4 mars 2021
                                                           TFO Canada a organisé sa première formation virtuelle pour les
                                                           représentants commerciaux et les conseillers commerciaux et
                                                           économiques accrédités au Canada. Un total de 60 personnes
                                                           y a assisté. Des associés de TFO Canada et des spécialistes
                                                           comme Mauti et Bertrand Walle ont fait des présentations sur
                                                           les répercussions du COVID-19 sur le marché des aliments frais
                                                           et transformés importés au Canada. Cette session a également
                                                           connu la présence d’un groupe d’importateurs entièrement
                                                           composé de femmes, dont Amira Boulos, vice-présidente d’Amira
Enterprises Canada, Adriana Castillo, présidente de Garden Flavour, Cherie Storms, responsable des opérations canadiennes
de PCB Customs Brokers, et Gloria Terhaar, analyste en réglementation canadienne à PCB Custom Broker. Les importatrices
ont partagé des informations importantes sur leurs expériences d’importation au Canada pendant la pandémie du COVID-19.

    Rapport régional de l’Ontario
    Janvier -Mars 2021
    Les webinaires sont passés à la vitesse supérieure, la plupart d’entre eux étant axés sur l’alimentation et les autres tendances
    induites par la pandémie. Il s’agit notamment de l’augmentation spectaculaire de la préparation de repas à domicile, de
    la hausse des ventes en ligne et de la popularité croissante des marques de magasins. Voir Huit tendances de l’industrie
    alimentaire canadienne pour 2021 pour en savoir plus.
    Lors du salon de l’Association canadienne des aliments de santé (ACAS) en février, Dr Morgaine Gaye a présenté sur les
    tendances pour les années à venir.  Il s’agit notamment d’une évolution vers plus d’autosuffisance, d’un retour à la nature,
    moins de quantité pour se limiter à l’essentiel, et plus de variation sur la couleur, de la texture et de la créativité.
    Lors du salon Restaurants Canada Feeding the Recovery de cette année, les perspectives de l’industrie prévoyaient une
    augmentation modeste des ventes de services alimentaires en 2021 et une reprise complète d’ici 2023.  L’Alberta devrait
    connaître la plus forte croissance des ventes de services alimentaires, suivie de la Saskatchewan et de l’Ontario.

    EXPORTER AU CANADA                                                                                              08
LES FEMMES AUX PREMIÈRES LOGES DU SECTEUR DE LA FABRICATION

                                                                         Surianti Ang est la directrice et la propriétaire de Queen
                                                                         Pacific Suksesabadi, une société de fabrication et de
                                                                         commercialisation de chaussures installée à Jakarta, en
                                                                         Indonésie. La société a été créée en 2007 en tant qu’entreprise
                                                                         de vente. En 2011, elle a commencé à fabriquer des sandales,
                                                                         des tongs et d’autres types de chaussures. Queen Pacific
                                                                         mène avec succès ses activités depuis 2007, et vend à des
                                                                         marques telles que Michael Kors, Hush Puppies et Bata dans
                                                                         le monde entier. Depuis 2014, la société exporte au Pérou,
                                                                         au Kenya, aux États-Unis et vers la région Asie-Pacifique.
                                                                         Elle rêve d’aller plus loin.
                                                                Queen Pacific n’a pas réussi de façon magique. Cependant,
                                                                la fondatrice est fière que les femmes jouent un rôle majeur
                                                                dans les opérations de la société. « Outre le fait que ce soit
 une société appartenant à une femme, la présence des femmes est perceptible à tous les échelons, de la production à la
 direction. » Queen Pacific emploie et travaille avec 60 % de femmes. Surianti déclare : « Je préfère travailler avec des femmes
 dans les ateliers de fabrication et au bureau. Les femmes sont plus dynamiques et méticuleuses, et elles sont persévérantes.
 Les femmes de ma société travaillent très dur. Comprenez-moi bien, nous employons des hommes et leur présence est
 appréciée, mais les femmes sont celles qui font vraiment avancer PT Queen Pacific et la propulse vers l’avenir. »
 Queen Pacific a participé au projet Canada-Indonésie commerce et aide au secteur privé (TPSA), dont TFO Canada était
 un partenaire de mise en œuvre de 2016 à 2018. Le projet TPSA visait à promouvoir une croissance économique durable
 en Indonésie par l’intensification du commerce et des investissements qui ont permis une augmentation des échanges
 commerciaux entre les deux pays. À cette époque, TFO Canada a appuyé la société en la mettent en contact avec des
 acheteurs, offrant des formations sur l’exportation au Canada et la préparation avant et après les foires commerciales.
 « Grâce au soutien de TFO Canada, nous étions préparés pour une exposition de chaussures. Nous avons exploité les
 informations que nous avions acquises de TFO Canada, et qui se sont avérées utiles lors de notre participation à l’exposition
 organisée pour nos chaussures à Las Vegas en 2017. »
 Grâce au renforcement de capacités dont Queen Pacific a bénéficié de la part de TFO Canada, elle a pu nouer des contacts
 professionnels lors de salons professionnels et enrichir son portefeuille. En 2018, la valeur de Queen Pacific avait doublé
 (10,7 millions de dollars) par rapport à ce que c’était en 2013.
 En 2019, Queen Pacific a remporté le prix Primaniyarta, le plus grand prix décerné par le gouvernement indonésien
 aux exportateurs ayant accompli des réalisations extraordinaires dans le secteur de l’exportation. Le gouvernement
 indonésien décerne ce prix par l’entremise de la Direction générale du développement des exportations nationales. Ce
 fut une grande réussite pour Queen Pacific en tant que société exportatrice appartenant à une femme qui concurrence
 avec de grandes multinationales dans le même secteur.
 « Nous subissons une rude concurrence de la Chine et du Vietnam. Aussi, notre priorité est de nous distinguer en fabriquant
 un produit de bonne qualité. Par conséquent, le travail en équipe est important pour nous. Une bonne équipe robuste crée un
 bon produit, mais pour y parvenir, nous devons nous assurer que notre personnel travaille dans un bon environnement et se
 sent en famille. Enfin, avoir une bonne et dynamique équipe, qui à mon avis comprend plusieurs femmes, signifie que nous
 réussissons tous, notamment la société et la marque. »
 « Le secteur de la fabrication a été vraiment frappé par la pandémie du COVID-19. » Une partie des mesures visant à
 limiter la propagation du virus du COVID-19 a entraîné la fermeture complète de beaucoup de sociétés ou l’application
 des mesures de distanciation sociale en leur sein, provoquant ainsi une réduction de leur production. « Depuis que je me
 suis lancée en affaires, je me prépare toujours au pire, que ce soit une catastrophe naturelle ou la perte d’un client. Nous
 mettons toujours des fonds de côté pour permettre à notre société de survivre pendant deux ans. En ce moment, nous
 pourrions nous ajuster au marché et essayer de combler les pertes. Par conséquent, j’imagine que d’une certaine manière,
 lorsque la pandémie s’est produite, nous étions un peu préparés. Nous avons simplement hâte qu’elle se termine, mais
 en attendant nous pouvons commencer à nous adapter aux conditions actuelles et composer avec la nouvelle donne. »
 « Ce que je souhaite pour Queen Pacific, c’est que nous survivions à ces moments difficiles. Ma société est comme une famille,
 et les gens ont des familles. La pandémie a également sonné un signal d’alarme. Je produisais des articles de mode, mais,
 maintenant, je veux travailler surtout à concilier plus mode et soutien aux communautés locales qui m’entourent. »
                 TFO Canada améliore les conditions de vie en tissant des partenariats commerciaux durables entre les exportateurs de pays en
                  développement et les acheteurs canadiens et étrangers. Nous facilitons l’accès au marché canadien et partageons l’expertise
                    canadienne en matière de commerce avec des entreprises d’exportation appartenant ou gérées par des hommes et des
                 femmes dans les pays en développement, et avec leurs employés. TFO Canada a été établi en 1980 en tant qu’organisme non -
                                                                  gouvernemental sans but lucratif.
                    Ce bulletin est réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise des Affaires mondiales Canada.
                                      © Trade Facilitation Office Canada / Bureau de promotion du commerce Canada 2021
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