FAITS MARQUANTS DU MOIS DE FEVRIER 2021
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FAITS MARQUANTS DU MOIS DE FEVRIER 2021 Maroc Repli de l'Indice des prix des actifs immobiliers de 0,9% (diminutions de 1,2% des prix des actifs résidentiels, de 0,6% de ceux des terrains et de 0,4% de ceux des biens à usage professionnel) ; Baisse du nombre de transactions de 15,2% sur un an ; Repli des prix dans l’ancien de 2% sur un an (repli de 5% pour les villas et bond de 1% pour les appartements) pour ce qui est du neuf, le prix des actifs a fléchi de 2% entre le 3ème et le 4ème trimestre ; Baisse des ventes de ciment de 12,3% à fin janvier 2021 ; Croît des crédits à l’immobilier de 2,5% à fin 2020. Les crédits à l’habitat se sont améliorés de 3,4% et ceux relatifs à la promotion immobilière ont accusé une baisse de 1,8% à fin 2020 ; Signature de 12 contrat-objectifs régionaux 2021 pour une relance économique territorialisée ; Signature d’un partenariat entre la société Casablanca Iskane et Équipements et les promoteurs privés pour la construction de 500 logements sociaux ; Reprise réussie du secteur dans la demande évaluée par le nombre d’intentions d’achats sur le site. France Bond des permis de construire de 9,6% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Sur un an, ils ont baissé de 14,7% ; Repli des mises en chantier de 11,2 % par rapport à la période qui va d'août à octobre 2020. Sur un an, ils ont baissé de 6,9% ; Baisse du marché de la maison neuve de 8,5% et repli des transactions de 8%en 2020 ; Hausse des prix dans l’ancien de 2,1 %(+ 2,3 % dans les 50 plus grandes villes tricolores et +1,8% à Paris) ; Recul historique des taux de crédit immobilier (crédit au taux moyen de 1,10 % sur vingt ans) ; Fléchissement de la demande de financement dus aux effets économiques et sociaux de la pandémie ; Changements et évolutions fiscales entrés en vigueur dans le domaine de l’immobilier en 2021 ; Construction des maisons et des immeubles en quelques jours seulement, grâce à une imprimante 3D ; Baisse de l’attractivité des grands centres urbains depuis l’avènement de la crise sanitaire. Etats-Uni Hausse des permis de construire de 10,4% en janvier par rapport à décembre, et de 22,5% sur un an ; Repli des mises en chantier de 6% par rapport à décembre et de 2,3% par rapport à janvier 2020 ; Recul des mises en chantier de maisons individuelles de 12,2% ; Bond des prix moyen de 19,3 % par rapport à celui de janvier 2020 ; Hausse des ventes de maisons individuelles neuves de 4,3 % par rapport à décembre ; Bond des ventes de logements anciens de 0,6 % en janvier sur un mois et de 23,7 % sur un an ; Baisse du stock de maisons et condos anciens disponibles sur le marché de 25,7% de moins qu’il y a un an. Royaume-Uni Baisse nette des demandes de nouveaux acheteurs en janvier de 28% ; Recul net de 38% des nouvelles propriétés mises sur le marché ; Baisse des ventes convenues de18%, contre une hausse de 15% en décembre ; Prévision d’application d’une nouvelle taxe sur les promoteurs pour mettre fin aux revêtements dangereux ; Chute du prix moyen d’une maison de 0,3% entre décembre et janvier ; Affaiblissement du taux de croissance annuel pour la première fois depuis juin, passant de 7,3% à 6,4%. Espagne Hausse de la rentabilité locative de 6,8% en 2020 à son plus haut niveau depuis 10 ans ; Chute des transactions immobilières résidentielles de 18% en Espagne en 2020 ; Poursuite de la guerre des taux d’intérêts avec des offres bancaires à taux fixe à moins de 1,6% ; Prévision d’une hausse de l’activité de réforme des biens immobiliers de 13% en 2021 ; Repli des investissements hôteliers en Espagne de 61% en 2020 ; Prévision d’une croissance du marché immobilier espagnol par la société de conseils CBRE de 20% en 2021 ; Plus aucunes nouvelles de la déclaration obligatoire pour les logements touristiques. Chine Hausse des prix des logements neufs dans 70 grandes villes de 0,28% en janvier 2021 par rapport à décembre 2020 ; Progression des valeurs sur le marché secondaire de 0,37% ; Hausse des bénéfices des entreprises de matériaux de construction de 3,2% en glissement annuel ; Hausse de la production du secteur matériaux de construction de 2,8% en 2020 (la production de ciment et celle de verre plat ayant respectivement augmenté de 1,6% et 1,3%).
AU SOMMAIRE Maroc P 3-16 24/02/2021 - Signature de 12 contrats-objectifs régionaux 2021 du Ministère de l’Habitat 23/02/2021 - Mubawab livre les tendances du marché immobilier : Les prix des actifs neufs et anciens en repli 23/02/2021 - Maroc/ BTP : Baisse de 12,3% des ventes de ciment en janvier (DEPF) 22/02/2021 - BTP et Immobilier : le secteur semble s’enfoncer en ce début d’année 19/02/2021 - Actifs immobiliers : un pâle bilan en 2020 17/02/2021- Les prix de l’immobilier au Maroc en légère baisse 17/02/2021 - Immobilier : Les transactions en baisse de 15,2% 16/02/2021 - Marché immobilier : Les ventes en baisse de 15,2% et les prix de 0,9% en 2020 16/02/2020 - En 2020, les MRE ont investi près de 7 milliards de DH dans l’immobilier et le foncier 15/02/2021 - Bank Al Maghrib : indice des prix des actifs immobiliers, une dépréciation de 0,9% en 20ha20 09/02/2021 - BTP : des chiffres en trompe-l’œil ! 04/02/2021 - Casablanca veut reloger 500 familles vivant dans des habitats menaçant ruine 03/02/2021 - Ruée des Marocains vers l’immobilier espagnol 02/02/2021 - Vente de biens immobiliers : Une hausse des prix incohérente avec la conjoncture actuelle 02/02/2021 -La demande sur l’immobilier national se ressaisit ? 01/02/2021 - Immobilier : Avito dévoile les principales tendances du secteur au maroc France P 17-34 26/02/2021 - après un léger mieux cet été, la construction de logements neufs replonge nettement depuis 26/02/2021 - La construction de logements a marqué le pas entre novembre et janvier 24/02/2021 - Le numérique transforme les usages sur le marché immobilier 23/02/2021 - La crise ne refroidit pas les français en matière d'investissement locatif 23/02/2021 - Ces maisons et immeubles construits en quelques jours grâce à l'impression 3d 22/02/2021 - Immobilier en France : tôt ou tard, les effets de la crise se feront ressentir 19/02/2021 - La demande de crédit immobilier a été affectée par les effets économiques et sociaux de la pandémie 17/02/2021 - Le secteur du bâtiment redoute "une crise historique" 15/02/2021 - Les évolutions fiscales et réglementaires dans l’immobilier en 2021 11/02/2021 - Immobilier février 2021 : les chiffres et informations du mois 10/02/2021 - Immobilier : les prix baissent en février 10/02/2021 - Faible impact de la crise sur le marché de l’immobilier ancien 10/02/2021 - Des taux de crédit immobilier historiquement bas 04/02/2021 - Immobilier ancien : le marché garde le cap 04/02/2021 - L’année 2021 apporte quelques modifications aux dispositifs applicables à l’immobilier 02/02/2021 - Le Pinel est prolongé jusqu’en 2024 avec une réduction de l’avantage fiscal à partir de 2023 01/02/2021 - Immobilier : l’année 2021 commence par une baisse des prix à Paris 01/02/2021 - L’attractivité des grands centres urbains en baisse depuis l’avènement de la crise sanitaire Etats-Unis P 35-37 24/02/2021 - États-Unis Hausse plus forte que prévu des ventes de maisons neuves 19/02/2021 - Les reventes de maisons grimpent en janvier, poussées par la forte demande 18/02/2021 - États-Unis : les mises en chantier de logements neufs reculent en janvier 16/02/2021 - Comment la pandémie remodèle les marchés immobiliers américains Royaume-Uni P 38-40 11/02/2021 - Le marché immobilier britannique a ralenti en début d’année – enquête | Logement 11/02/2021 - Nouveau prélèvement et taxe sur les promoteurs à venir, alors que le gouvernement s’emploie à mettre fin aux bardages dangereux 03/02/2021 - Les prix des logements au Royaume-Uni chutent à l’approche de la fin des vacances de droits de timbre | Prix des maisons Espagne P 41-46 22/02/2021 - Prix de l'immobilier en Espagne en 2021 03/02/2020 - Les News de l’immobilier en novembre 2020 Chine P 47-47 24/02/2021 - La Chine face à une légère hausse du prix de l’immobilier 13/02/2021 - Chine : hausse des bénéfices du secteur des matériaux de construction en 2020 Lire le détail…
Maroc 24/02/2021 - Signature de 12 contrats-objectifs régionaux 2021 du Ministère de l’Habitat En application des Hautes Orientations Royales et en concordance avec les principes constitutionnels ainsi qu’en souscrivant aux engagements programme gouvernemental 2017-2021, Madame Nouzha BOUCHAREB, Ministre de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville a procédé, ce mardi 23 février 2021, à la signature de contrat-objectifs régionaux 2021 avec toutes les composantes du Ministère des douze régions du Royaume. Une approche participative qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée et de la déconcentration administrative pour une relance économique territorialisée permettant d’atteindre les 17 objectifs du Développement Durable notamment l’ODD 11 et faire des territoires un modèle de développement durable, intégré, inclusif et attractif. Une vision qui érige en priorités l’encouragement de l’investissement productif, la relance économique, la mise à niveau urbaine, l’accompagnement du monde rural, l’équité territoriale, la lutte contre l’habitat insalubre et la garantie d’un cadre de vie meilleur pour les citoyens. Le contrat-objectif régional se veut un outil contractuel qui permettra au Ministère d’accompagner et de suivre de près la mise en œuvre de son plan d’action en matière d’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville. Ce contrat-objectif décline les engagements des composantes régionales et locales du Ministère au niveau de la région pour porter la relance en 2021. Il détermine également les mesures de suivi et leur évaluation sur la période d’une année des programmes convenus. Hormis les parties contractantes de cet accord, notamment Madame la Ministre d’une part et les inspecteurs régionaux de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Architecture, les directeurs des agences urbaines ainsi que les Directeurs Régionaux, Provinciaux et Préfectoraux de l’Habitat et de la Politique de la Ville, cette cérémonie a connu la participation des responsables des différents services centraux. Source : Chantiersdumaroc.ma 23/02/2021 - Mubawab livre les tendances du marché immobilier : Les prix des actifs neufs et anciens en repli Mubawab dresse une rétrospective du marché immobilier en 2020. Le constat établi fait ressortir une tendance baissière des prix aussi bien pour les actifs anciens que neufs. Pour l’ancien, Mubawab relève des pertes moyennes de 1% entre le 4ème et le 3ème trimestre et de 2% sur le glissement annuel. «Cette baisse des prix de l’ancien est essentiellement tirée par la baisse de 7% que connaissent les prix des villas entre le 4ème et le 3ème trimestre 2020, et de 5% en année glissante, en comparaison avec la même période de l’année précédente donc une baisse qui se creuse de plus en plus», fait savoir Mubawab. En parallèle, le prix des appartements anciens a accusé une légère hausse estimée à 1%. Pour ce qui est du neuf, le prix des actifs à ce niveau a fléchi de 2% entre le 3ème et le 4ème trimestre. «Malgré la baisse, nous sommes sur des niveaux de prix 4% plus élevés qu’à la même période de l’année précédente. Comme pour l’ancien, cette baisse est
principalement drivée par les prix des villas, qui baissent de -2% en un trimestre, et de 63% en une année glissante», peut-on lire de l’analyse de Mubawab. En revanche, les prix des appartements neufs font un bond de 7% en glissement annuel alors qu’ils marquent une baisse de 5% d’un trimestre à l’autre. S’agissant de l’évolution des prix en général au Maroc, Mubawab indique qu’en dépit de la baisse de l’indice des prix, le dernier trimestre de l’année s’inscrit tout de même sur une augmentation globale de 4% par rapport au trimestre précédent. «Avec tous les événements liés à la conjoncture qu’a connue le secteur de l’immobilier depuis le début de l’année, nous finissons 2020 avec une augmentation de 6% en valeur par rapport à janvier 2020, soit +5 points de l’indice des prix Mubawab (IPM)». Et de préciser que «par rapport à la même période de l’année précédente, nous restons dans les mêmes fourchettes d’évolution : +4 points de l’indice, soit +5% en valeur. Nous nous retrouvons alors exactement au même niveau de prix qu’en mai 2019». L’analyse du marché immobilier par ville relate pour sa part des tendances mitigées. «Certaines villes nous ont habitués à leur grande stabilité dans l’évolution de leur prix. Ce semestre, il s’agit de Marrakech, Rabat, Kenitra et Tanger pour les appartements, avec des évolutions de prix minimes comprises entre -2% et +3%. Pour les villas, ce sont les villes de Rabat, Dar Bouazza, Casablanca, Agadir et Kenitra qui font preuve d’une certaine stabilité dans les prix pour ce dernier trimestre de l’année», peut-on conclure de Mubawab. Evolution des prix et superficie des appartements en 2020 En 2020, les prix au mètre carré les plus hauts ont été enregistrés pendant novembre, juillet et décembre, avec respectivement 10.800, 10.500 et 10.300 DH/m². Les prix les plus bas ont été par ailleurs enregistrés en mars-avril avec respectivement 9.300 et 9.400 DH/m². Il est à noter que l’engouement pour les grandes superficies et des espaces plus ouverts est l’une des nouvelles tendances observées sur le marché depuis le confinement. C’est dans cette optique que Mubawab remarque une augmentation des superficies offertes. Ces dernières sont passées de 94 m² à 97 m² en moyenne, marquant ainsi une progression de 3%. Dans le neuf, la moyenne se situe à 90 m² tandis que dans l’an Source : Aujourd’hui.ma 23/02/2021 - Maroc/ BTP : Baisse de 12,3% des ventes de ciment en janvier (DEPF) Les ventes de ciment, indicateur clé du secteur du BTP, ont enregistré une baisse de 12,3% à fin janvier 2021, après une hausse de 0,4% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Ce résultat est dû notamment à l’impact des précipitations abondantes qui ont concerné la majorité des régions du Royaume durant ce mois et du prolongement de l’état d’urgence sanitaire, indique la DTFE dans sa note de conjoncture de février 2021. Pour ce qui est du financement des opérations immobilières, les crédits à l’immobilier ont enregistré un accroissement de 2,5% à fin 2020 après +3,5% en 2019, porté par la bonne tenue des crédits à l’habitat qui se sont améliorés de 3,4% à fin 2020, après +2,7% à fin novembre 2020 et +3,8% à fin 2019, alors que les crédits à la promotion immobilière ont accusé une baisse de 1,8% à fin 2020 après une hausse de 2,4% l’année dernière. Par ailleurs, d’après les dernières données publiées par Bank AL-Maghrib, le nombre des transactions dans le secteur de l’immobilier s’est raffermi de 27,1% au cours du quatrième trimestre 2020, rappelle la note, soulignant que cette évolution a bénéficié à l’ensemble
des catégories de biens (+22,1% pour les actifs résidentiels, +47,3% pour les terrains et +24,9% pour les biens à usage professionnel). Dans ces conditions, l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI) s’est accru de 0,6%, recouvrant une hausse des prix de 0,8% pour les actifs résidentiels et de 0,5% pour les terrains et une baisse de 1% pour les biens à usage professionnel. Source: 2m.ma 22/02/2021 - BTP et Immobilier : le secteur semble s’enfoncer en ce début d’année LA CONSOMMATION NATIONALE DU CIMENT A RÉGRESSÉ DE 10% À FIN JANVIER. L’INFRASTRUCTURE RESTE LA BRANCHE LA PLUS DYNAMIQUE. LE HCP PRÉVOIT UNE REPRISE DE CES DEUX SECTEURS AU COURS MÊME DE CETTE ANNÉE. La consommation nationale du ciment peine à se remettre sur pied. A fin janvier, les ventes ressortent en recul de 12,3% par rapport à janvier 2020. Ce qui correspond à un volume de 1 037 005 tonnes. Le principal baromètre du BTP s’enfonce, après une année au bout de laquelle il a essayé tant bien que mal de rattraper sa contre-performance affichée au 1er semestre, pour finir l’année sur une baisse de 10%. Une année auparavant, les livraisons ont clôturé en 2019 sur une hausse de 2,6%. L’on peut mettre cette contre-performance sur le volume exceptionnel de pluviométrie qu’a connue le pays. «En effet, les dernières conditions climatiques n’étaient pas favorables et ont donc poussé à suspendre les chantiers déjà entamés, jusqu’à assèchement complet du chantier lui-même. Ce qui n’était pas chose aisée, puisque les précipitations ont duré plusieurs jours successifs», explique notre source. Ce qui réconforte davantage ce constat, c’est l’évolution de la matière au même mois les deux précédentes années, où les précipitations faisaient grand défaut. Les ventes avaient dès lors affiché une hausse de 5,3% en 2019 et de 2,7% en 2020. Même si la répartition de la consommation n’est pas disponible pour le mois passé, les professionnels assurent que la situation reste inchangée, dans le sens où c’est le segment de l’infrastructure qui accapare le gros des ventes, le reste des branches dont le BPE et le préfa restent en retrait. «Et heureusement d’ailleurs, autrement, les ventes se seraient creusées à des niveaux jamais atteints auparavant», assure un professionnel du secteur. En tout cas, les chantiers de l’Etat se maintiennent, même si ce n’est pas avec la même cadence que les années passées. Entre ouvrages d’art, mise à niveau de routes et d’autoroutes, aménagement urbain, projets publics, bâtiments…, la commande publique reste solide. En revanche, le secteur immobilier passe toujours par une mauvaise passe. Les mises en chantier redémarrent de façon légère et les promoteurs immobiliers ne veulent pas s’aventurer sur de nouveaux projets tant que le manque de visibilité continue de persister. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux souffrent toujours de problèmes de trésorerie. D’où un recours massif au produit Damane relance destiné à la promotion immobilière. Comme un problème ne vient jamais seul, la situation s’est aggravée davantage avec les derniers changements introduits dans les demandes d’autorisation de construire qui devront contenir, en plus de la notice de sécurité, une fiche d’efficacité énergétique. «Les professionnels compétents en la matière ne manquent pas. Mais, il s’agit de documents qui augmentent le coût de quelques milliers de DH. D’autant qu’il faut un temps d’adaptation pour intégrer ces nouveautés dans la manière de faire», estime un spécialiste de l’immobilier. Quoi qu’il en soit, ces conditions ont conduit donc à une baisse de la consommation du ciment, qui, elle, a entraîné sur son passage une régression des ventes du préfa, surtout que 70% de la production vont vers ce secteur.
Une situation qui risque de durer encore, selon certains professionnels, puisque l’immobilier, dont l’offre est riche et abondante, reste confronté à un problème de demande et de pouvoir d’achat inadapté aux prix proposés. Toutefois, le HCP prévoit une croissance de 5,1% en cette année du secteur du BTP, après une chute de 9,8% en 2020. Cela serait redevable au dynamisme que devra afficher l’activité des travaux d’infrastructure favorisée en cela par la hausse de l’investissement public. Hormis les projets publics, les professionnels espèrent un accompagnement étatique en vue de permettre à certaines entreprises, au bout du gouffre, de se ressaisir et de poursuivre leur rôle premier qui est la contribution à la relance de l’économie nationale. L’institution réserve de bons présages pour la branche du bâtiment également. Elle pronostique ainsi une reprise de la demande grâce à la politique publique et à la mise en place d’une nouvelle politique axée sur la digitalisation. Source : lavieeco.com 19/02/2021 - Actifs immobiliers : un pâle bilan en 2020 Le secteur immobilier, fragilisé par la crise sanitaire du covid-19, a connu une année 2020 morose avec la baisse à la fois des prix et des transactions. C'est ce que l'on peut tirer des statistiques relatives à l'indice des actifs immobiliers de l’année 2020 publiées récemment par Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). L'Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a connu en effet un repli de 0,9%, alors que le nombre de transactions a diminué de 15,2% au titre de l'année écoulée. Derrière cette moyenne se cache de fortes disparités. La baisse de l'IPAI résulte essentiellement des diminutions de 1,2% des prix des actifs résidentiels, de 0,6% de ceux des terrains et de 0,4% de ceux des biens à usage professionnel. Il faut dire que la plus grande baisse, en l'occurrence celle des prix des actifs résidentiels est la résultante de la crise sanitaire qui a provoqué un arrêt brutal de toute l'activité allant de la production à la commercialisation, et de la chute du pouvoir d'achat, en témoigne donc, un décrochage des prix et des transactions dans toutes les régions du Royaume, pour ce secteur qui peine toujours à décoller. Préoccupés par cette situation, les professionnels du secteur, notamment la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers (FNPI), ont présenté des propositions concrètes à même de relancer l'activité particulièrement à travers l'incitation des acquéreurs, dont la majorité dispose d'un pouvoir d'achat assez réduit, à réaliser leurs acquisitions immobilières en leur proposant des réductions ou des offres alléchantes en la matière. En dépit de cette baisse, les ventes n'arrivent toujours pas à décoller, notamment ceux du résidentiel (-18,2%), des terrains (-7,7%) et des biens à usage professionnel (-5,4%). A croire que cette situation d'instabilité amorce plus que tout, une sorte de réticence de la population marocaine, en matière d'achat de biens immobiliers. Rabat épargnée ! Par ville, la tendance du marché immobilier a en outre montré que les prix ont progressé de 0,7% et les transactions ont reculé de 17,4% en 2020 à Rabat, tandis qu'à Casablanca, l'indice des prix s'est déprécié de 0,6% et les transactions ont baissé de 10%.
Pareil pour Marrakech, où les prix ont régressé de 1,8% et les ventes ont reculé de 10,1% ou à Tanger où les prix ont baissé de 2,3%. Des chiffres qui semblent prévisibles en cette période, pour un secteur qui tangue depuis quelques années entre fléchissement et stagnation. 2021, année de transition ou de relance ? Après une période de vaches maigres, les différents acteurs du secteur immobilier (promoteurs, ingénieurs, architectes, topographes. etc...) espèrent une reprise en 2021, avec la mise en place d’une série de mesures pour soutenir le secteur. La suspension de l'application du référentiel des prix de l'immobilier, l'exonération totale et la réduction des droits d'enregistrement, l'extension du délai de construction pour les promoteurs immobiliers ainsi que les différentes dispositions fiscales transversales prévues par la loi de finances rectificative 2020 dont celle de la déductibilité des dons au fonds de gestion de la pandémie du Covid-19, sont autant de mesures visant à redresser ce secteur et l'orienter vers de nouvelles opportunités. Sans oublier la mobilisation du Comité de veille économique (CVE) qui a accordé une attention particulière à la relance du secteur immobilier, notamment à travers la mise en place du produit de garantie baptisé "Damane Relance Promotion Immobilière", en vue d'accompagner les entreprises de promotion immobilière sévèrement touchées par la crise sanitaire du Covid-19. Ce produit de garantie, a permis dans un premier temps, d'accompagner cette catégorie d'entreprises qui répondent aux critères d'éligibilité définis à cet effet, en leur offrant des garanties de crédits de moyen et long terme destinés à couvrir les besoins de financement pour l'achèvement de leurs projets immobiliers. Il en va de même, pour la création du Fonds Mohammed VI pour l'investissement qui devrait appuyer davantage cet élan de relance. Via sa contribution au financement de projets d'investissement d'envergure, le renforcement du capital des entreprises et le soutien des activités productives, ledit Fonds donnera inéluctablement une nouvelle impulsion au secteur en plus de créer des opportunités d'emploi au profit des citoyens. Le marché résistera-t-il alors à l'épreuve d'une crise économique sans précédent et dont les véritables contours restent à déterminer dans les années à venir ? Les tendances récemment constatées ne sont-elles que de pures réactions à un épisode pandémique inédit et hors normes, ou marquent-elles le début d'une approche différente de l'achat immobilier ? Seul le temps montrera ! Source : l’opinion.ma 17/02/2021- Les prix de l’immobilier au Maroc en légère baisse L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) poursuit sa hausse au quatrième trimestre 2020, après s’être déprécié aux premier et second trimestres 2020. Au T4 2020, l’IPAI a grimpé de 0,6 %, suite à 4,1 % au T3 2020, indique Banque Al-Maghrib. L’augmentation de l’IPAI au T4 2020 résulte de l’augmentation des prix des biens résidentiels de 1,4 % et de la régression des prix des terrains et des biens à usage professionnel de 0,5 % et de 1 %. Le nombre de transactions a quant à lui connu une hausse de 39,2 %. Ainsi, en glissement annuel, l’IPAI a grimpé de 0,6 % contrairement au T4 2019.
Toutefois en 2020, l’indice des prix des actifs immobiliers a chuté de 0,9 % et le nombre de transactions a baissé de 15,2 %. La contraction des ventes a quant à elle concerné l’ensemble des catégories de biens avec quelques replis. Par type d’actif, en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont connu une hausse de 1,4 % et les transactions, 39,7 %. En glissement annuel, les prix du résidentiel se sont élevés de 0,8 % et les transactions ont atteint 22,3 %. En ce qui concerne les prix des terrains, en glissement trimestriel, ils ont chuté de 0,5 %, mais les transactions ont progressé de 47,2 % d’un trimestre à un autre. En glissement annuel, les prix des terrains ont grimpé de 0,5 % et le nombre des transactions a augmenté de 47,3 %. En ce qui concerne les prix des biens à usage professionnel, en glissement trimestriel, ils ont régressé de 1 %, de même en glissement annuel. En ce qui concerne l’indice des prix des actifs immobiliers par ville, à Rabat, en 2020, les prix ont flambé de 0,7 % alors que les transactions ont chuté de 17,4 %. À Casablanca, la régression est de 0,6 % pour les prix et les transactions se sont dépréciées de 10 %. À Marrakech, les prix ont chuté de 1,8 % et les ventes ont baissé de 10,1 %. Concernant Tanger, sur l’ensemble de l’année, les prix ont chuté de 2,3 % et le nombre de ventes a régressé de 25,2 %. Source : bladi.net-économie 16/02/2021 - Marché immobilier : Les ventes en baisse de 15,2% et les prix de 0,9% en 2020 L’année 2020 a été difficile pour le secteur immobilier. Les ventes ont chuté de 15,2% et les prix se sont repliés de 0,9%. Une contreperformance qui a touché l’ensemble des catégories de biens, même si le marché s’est ressaisi aux 3e et 4e trimestres. Les prix des biens immobiliers ont terminé 2020 sur une nouvelle hausse trimestrielle, ce qui ne les a, toutefois, pas épargnés d’une baisse d’une année à l’autre. L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), élaboré par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie, a, en effet, affiché une progression de 0,6% au 4e trimestre 2020, après 4,1% le trimestre précédent. Et ce, suite à des baisses enregistrées aux 1er et 2e trimestres. Ainsi, sur l’ensemble de l’année, l’IPAI s’est replié de 0,9%, sous l’effet d’un retrait de 1,2% des prix des actifs résidentiels, de 0,6% pour les terrains et de 0,4% pour les biens à usage professionnel. Pour les transactions, la baisse est plus accentuée (-15,2%). Une contreperformance qui a touché l’ensemble des catégories de biens, à savoir le résidentiel (-18,2%), les terrains (-7,7%) et les biens à usage professionnel (-5,4%). Pour le 4e trimestre 2020, l’IPAI s’est donc apprécié de 0,6% par rapport au même trimestre de 2019, traduisant des hausses des prix des biens résidentiels (0,8%) et des terrains (0,5%). En revanche, les prix des biens à usage professionnel se sont dépréciés de 1%. Et ce, au moment où le nombre de transactions a connu un bond de 27,1% d’une année à l’autre. Cette hausse a profité à l’ensemble des catégories de biens, avec des progressions de 22,1% pour le résidentiel, de 47,3% pour les terrains et de 24,9% pour les biens à usage professionnel. Dans le détail, la hausse des prix du résidentiel résulte des progressions de 0,9% pour les appartements, de 0,5% pour les maisons et de 0,8% pour les villas. Les transactions sont également en hausse, mais à un rythme plus rapide (22,1%), reflétant des augmentations des ventes des appartements de 23,3% et des villas de 47,6%, et d’un repli de 2,7% des ventes de maisons.
S’agissant de l’immobilier professionnel, les prix ont reculé du fait essentiellement des bureaux (-6,3%), ceux des locaux commerciaux ayant pratiquement stagné (-0,1%). Quant aux transactions, elles ont connu une amélioration de 24,9% : 25,2% pour les locaux commerciaux et 22,9% pour les bureaux. La tendance du marché immobilier par grande ville fait ressortir, quant à elle, une hausse des prix (0,7%) et un retrait des ventes (-17,4%) sur l’ensemble de l’année à Rabat et une baisse des prix (-0,6%) et des transactions (-10%) à Casablanca. À Marrakech, les prix ont régressé de 1,8% et les ventes de 10,1% et à Tanger, ils ont reculé de 2,3% et les ventes de 25,2%. Source : Lematin.ma 16/02/2020 - En 2020, les MRE ont investi près de 7 milliards de DH dans l’immobilier et le foncier Les transferts des MRE évoluent d’une manière régulière et continue indépendamment des crises et des événements qui pourraient avoir lieu. 25% de ces transferts vont à l’investissement et l’épargne, le reste est orienté vers la solidarité et le soutien familial. Près de 10% des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), soit 68 milliards de dirhams (MMDH) en 2020, sont orientés annuellement vers l’investissement, principalement, dans le foncier et l’immobilier. Selon le ministre de l’économie et des finances qui intervenait, ce mardi, lors d’une séance de travail organisée par la CGEM, environ 15% de ces transferts sont captés par l’épargne, alors que l’essentiel de ces envois est orienté vers la solidarité et le soutien aux familles. Par ailleurs et contrairement à toute attente, les transferts des MRE ont connu une légère hausse passant de 64,7 MMDH en 2019 à 68 MMDH l’année dernière, qui est une année de crise sanitaire, économique et sociale un peu partout dans le monde. Ce qui, d’après le ministre, reflète « la solidité des liens entre le Maroc et cette communauté ». C’est d’ailleurs une tendance qui s’étale sur plusieurs décennies. Ces transferts évoluent, en effet, d’une manière régulière et continue indépendamment des crises et des événements qui pourraient avoir lieu. L’année 2020 a, ainsi, démarré avec une baisse des transferts des MRE qui était normale eu égard à l’impact de la crise pandémique. Mais, à l’issue du premier semestre, le trend haussier de ces envois a rapidement repris pour terminer l’année avec une hausse de 5%. Placée sous le thème « Relance économique du Maroc : la mobilisation des compétences, des entrepreneurs et des investisseurs marocains du monde, levier de synergies », cette séance a connu la présence de certains membres du gouvernement. Ouverte à tous les membres de la CGEM opérant au Maroc, aux entrepreneurs et investisseurs marocains du Monde (MeM), ainsi qu’aux institutions internationales partenaires du développement du Royaume, cette séance de travail en ligne est l’occasion de présenter aux MeM les opportunités d’investissement au Maroc, dans l’industrie notamment, ainsi que les moyens à même de stimuler une relance économique post-Covid effective et durable. Source : lavieeco.com 15/02/2021 - Bank Al Maghrib : indice des prix des actifs immobiliers, une dépréciation de 0,9% en 20ha20 Bank al Maghrib a publié aujourd’hui un bulletin d’informations relatif à l’indice des prix des actifs immobiliers. Ce bulletin d’informations traite à la fois la tendance globale du marché immobilier au cours du 4ème trimestre 2020 mais aussi la tendance globale par catégorie d’actifs ainsi que la tendance du marché immobilier par ville.
Au quatrième trimestre de 2020, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) affiche une hausse pour le second trimestre consécutif après des baisses enregistrées lors du premier et deuxième trimestre. L’IPAI a progressé de 0,6%, au T4-2020, après 4,1% le trimestre précédent. Cette évolution recouvre une augmentation des prix de 1,4% pour les biens résidentiels, ainsi que des baisses des prix des terrains (-0,5%) et des biens à usage professionnel (-1%). Pour le nombre de transactions, il a progressé de 39,2%. Pour ce qui est de la catégorie « Résidentiel » en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont progressé de 1,4% en relation avec les hausses des prix de 1,4% pour les appartements et de 2,4% pour les maisons. En contrepartie, les prix des villas affichent un recul de 1,5%. Concernant les transactions, elles ont enregistré une hausse de 39,7%, avec des progressions de 39% pour les appartements, de 43,3% pour les maisons et de 64,4% pour les villas. En glissement annuel, les prix du résidentiel se sont appréciés de 0,8%, affichant des hausses des prix de 0,9% pour les appartements, de 0,5% pour les maisons et de 0,8% pour les villas. Pour ce qui est des transactions, il y’a eu un accroissement de 22,1%, résultat des augmentations des ventes des appartements de 23,3% et des villas de 47,6%, celles des maisons ayant en revanche baissé de 2,7%. En revanche et pour le foncier en glissement trimestriel, les prix des terrains se sont repliés de 0,5%. Les transactions ont progressé de 47,2% d’un trimestre à l’autre. En glissement annuel, les prix du foncier ont augmenté de 0,5%, et le nombre de transactions a progressé de 47,3%. Pour la catégorie « Professionnel » en glissement trimestriel, les prix des biens à usage professionnel affichent une baisse de 1%, recouvrant un repli de 12,1% de ceux des bureaux et une hausse de 1,1% des prix des locaux commerciaux. Le nombre de transactions a augmenté de 19,6%, reflétant les accroissements des ventes des locaux commerciaux et des bureaux de 17,6% et de 33,5% respectivement. En glissement annuel, les prix ont affiché un repli de 1%, avec des baisses des prix de 0,1% pour les locaux commerciaux et de 6,3% pour les bureaux. Pour leur part, les transactions ont enregistré une hausse de 24,9%, résultat des progressions des ventes des locaux commerciaux de 25,2% et des bureaux de 22,9%. Enfin et pour les villes, au niveau de Rabat sur l’ensemble de l’année 2020, les prix ont progressé de 0,7% et les transactions ont reculé de 17,4%. Au niveau de Casablanca, l’indice des prix s’est déprécié de 0,6% et les transactions ont baissé de 10%. A Marrakech, les prix ont régressé de 1,8% et les ventes ont reculé de 10,1% et à Tanger les prix ont baissé de 2,3% et le nombre de transactions a diminué de 25,2%. Source : Challenge.ma 09/02/2021 - BTP : des chiffres en trompe-l’œil ! -12,28% à fin janvier. À première vue, les ventes de ciment ont du mal à se remettre de la crise. Cette baisse intervient après des ventes s’élevant à 1.180.237 tonnes au mois de décembre 2020. Mais selon Driss Effina, docteur en économie, spécialiste du secteur des BTP, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Les chiffres sont trompeurs ! C’est ce qu’il faudrait garder à l’esprit avant d’aborder les dernières statistiques de l’Association professionnelle des cimentiers (APC). En effet, à la fin du 1er mois de 2021, les livraisons de ciment affichent un repli de 12,28%, par rapport à janvier 2020. En volume, les livraisons de janvier s’élèvent à 1.037.005 tonnes de ciment contre 1.182.198 tonnes à la même période l’an dernier. «Même avec une variation des ventes de -12,28%, il faut retenir que la performance est bonne. D’une part, parce que janvier 2020 était un mois exceptionnel pour les cimentiers en termes de vente. D’autre part, il n’y a pas véritablement de base de comparaison entre les deux mois. Cette année, janvier a connu une pluviométrie plus importante que
la même période l’an dernier. Sur la base de ce qui précède, je soutiens que la performance de janvier révèle que les ventes vont s’améliorer», explique Driss Effina, docteur en économie, spécialiste du secteur des BTP. Comme l’a souligné l’expert, le marché du ciment et plus généralement celui des matériaux de construction demeure affecté par la saisonnalité de l’activité immobilière, due notamment à la pluviométrie. En effet, des périodes marquées par de fortes pluies affectent le niveau de production dans le secteur des BTP et ralentissent, par conséquent, les volumes de ventes de ciment et de béton. Le facteur météorologique et climatique détermine non seulement la sécurité sur les chantiers, mais aussi l’organisation des opérations et la rentabilité des projets. Les ventes de ciment dépendent de plusieurs segments : l’auto-construction, les travaux de réhabilitation, les travaux de construction des bâtiments publics et privés ou encore le segment des infrastructures. Source : LesEco.ma 04/02/2021 - Casablanca veut reloger 500 familles vivant dans des habitats menaçant ruine Les autorités casablancaises se mobilisent pour régler la problématique du relogement des familles habitant dans des constructions menaçant ruine. Dans ce sens, un appel à manifestation d’intérêt a été récemment lancé pour la mise à disposition d’appartements sociaux. Le relogement des familles habitant dans des constructions menaçant ruine préoccupe les autorités locales. Pour reloger convenablement ces familles qui s’exposent au danger, un partenariat a été signé entre la société Casablanca Iskane et Équipements et les promoteurs privés pour la construction de 500 logements sociaux. Dans ce cadre, un appel à manifestation d’intérêt a été récemment lancé pour la mise à disposition d’appartements sociaux, rapporte Aujourd’hui Le Maroc. Ces 500 logements sociaux doivent répondre aux critères architecturaux du programme de logement et aux caractéristiques exigées par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville et aux normes en vigueur. Les appartements doivent également respecter les termes de dimensions, indique-t-on. Il s’agit des appartements de type F3 ou F4 (composé de 2 ou 3 chambres, salon, cuisine et SDB) d’un minimum de 55 m². Ils doivent couvrir les provinces ou préfectures de Casablanca, à savoir la préfecture d’arrondissements Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, Sidi Bernoussi, Casablanca-Anfa, Moulay Rachid, Ben Msick, Hay Hassani, Ain Chock, Fida-Mers Sultan, Mohammedia, la province de Nouaceur. À la fin des travaux, les appartements seront confiés à la Société Casablanca Iskane et Équipements pour une durée minimale de 12 mois, à partir de la date de signature de la convention de partenariat. Ils doivent obligatoirement disposer « de titres fonciers libres de toute charge » avant d’être cédés aux populations concernées. Pour être propriétaire de ces appartements modernes commercialisés à 240 000 dirhams, les bénéficiaires doivent verser 100 000 dirhams au comptant ou par crédit bancaire, à la signature du contrat de vente de l’appartement. Source : bladi.net-économie
03/02/2021 - Ruée des Marocains vers l’immobilier espagnol Les Marocains résidant au Maroc ont acquis un nombre important de biens immobiliers en Espagne en 2020. L’Office des changes a décidé de procéder à un audit des opérations d’acquisition. En tout, plus de 3 000 opérations d’acquisition de biens immobiliers ont été réalisées l’année dernière par de nombreux Marocains résidant au pays, rapporte Assabah. À l’origine de cette ruée vers l’Espagne, la baisse importante des prix de l’immobilier chez le voisin ibérique. D’après le registre de la conservation espagnole, ils sont au nombre de 2 248 ces Marocains qui ont acquis des appartements en Espagne au cours de l’année 2020. L’acquisition de 987 appartements a été enregistrée au premier trimestre de l’année dernière. 521 biens ont été acquis au cours du deuxième trimestre, notamment à cause du confinement. Les acquisitions sont reparties à la hausse au troisième trimestre atteignant 749 appartements. Les acquisitions ont également augmenté au dernier trimestre de l’année. Les chiffres n’ont pas encore été communiqués. En gros, plus de 3 000 opérations immobilières ont été réalisées par des Marocains en Espagne en 2020, ce qui les hisse à la cinquième position du classement des étrangers qui achètent des biens immobiliers en Espagne. Ces opérations immobilières ont éveillé des soupçons. L’Office des changes est entré en contact avec les autorités espagnoles afin de vérifier l’origine du financement de ces biens et de s’enquérir de l’identité des propriétaires marocains en Espagne. De même, plusieurs actions sont en train d’être menées pour limiter une sortie massive de la devise devant servir à l’acquisition des biens immobiliers en Espagne. Les équipes de l’office sont d’ailleurs en train d’auditer les opérations. Source : bladi.net-économie 02/02/2021 - Vente de biens immobiliers : Une hausse des prix incohérente avec la conjoncture actuelle En raison de la crise sanitaire, l’immobilier reste l’un des secteurs les plus sinistrés durant l’année achevée. Bizarrement, malgré ce constat, les prix de vente de biens immobiliers continuent à afficher une hausse injustifiable. Un million de Marocains de plus ont sombré dans la pauvreté et près de 500.000 se sont retrouvés au chômage pendant et après le confinement, pourtant, pendant la même période et jusqu’à présent, l’incroyable flambée des prix de vente de biens immobiliers continue de surprendre les habitants de la majorité des métropoles du Royaume, une tendance haussière qui s’explique par « le principe de l’offre et la demande », nous explique Gormand Kevin, PDG et fondateur du site de vente et de location immobilière a Maroc « Mubawab.ma ». Cette augmentation flagrante des prix s’impose en totale incohérence avec le contexte de crise que vit le secteur en question. En témoigne une baisse des ventes de 15,3% au troisième trimestre de 2020, avec des reculs de 14,8% pour les appartements, de 26,1% pour les maisons et de 10,1% pour les villas. D’ailleurs, selon une récente note du Haut- Commissariat au Plan (HCP), 32% des entreprises du secteur de l’immobilier sont en arrêt d’activité temporaire ou définitif.
Les promoteurs immobiliers ne semblent pourtant pas vouloir s’adapter à ce constat et continuent de proposer des prix à la hausse. Une réalité corroborée par les chiffres de « Mubawab.ma » qui reflètent l’évolution du marché depuis la période précédant le confinement, jusqu’à la période post-confinement en passant par les quatre mois du lock-down, et ce, en proposant une comparaison des moyennes des prix de biens immobiliers au metre carré (m²), dans différentes villes du Maroc. Il en ressort qu’à Rabat, le prix est passé de 15.000 dhs/m² avant le confinement, à 15.700 dhs/m² durant le confinement puis à 15.800 dhs/m². Casablanca a connu une évolution différente : les prix y ont affiché une hausse significative pendant le confinement passant de 12.800 dhs/m² à 13.900 dhs/m², mais ont baissé par la suite pour atteindre 13.500 dhs/m² après le confinement. Même constat à Tanger, où les prix ont varié de 10.300 dhs/m² à 11.200 dhs/m² puis 10.600 dhs/m², et à Marrakech (11.300 dhs/m², 11.500 dhs/m², 10.000 dhs/m²). Il est à noter que Marrakech est la seule ville où le prix du metre carré après le confinement a enregistré une baisse par rapport à la période précédant le confinement. Agadir a, quant à elles, enregistré une baisse des prix de vente pendant la période du confinement, passant de 9000 dhs/m² à 8200 dhs/m², pour ensuite rebondir à 9000 dhs/m² après le confinement. Même constat à Fès avec des prix allant de 5.100 dhs/m², à 4.900 dhs/ m² puis 5.600 dhs/m². Comportement de la demande : les acheteurs de la «haute sphère» continuent leurs acquisitions La première étude de marché sur l’impact du confinement sur la demande immobilière réalisée par Mubawab en mai 2020 avait révélé que plus de 65% des personnes interrogées ne souhaitaient alors pas reporter ou annuler leurs projets immobiliers. Six mois après la fin du confinement, le portail immobilier a voulu savoir où en est cette demande qui semblait être si engagée. « Seulement 37% des personnes interrogées ont vu leur projet (d’acquisition de bien immobilier : ndlr.) reporté ou annulé depuis la fin du confinement. Quant aux 63% restants, 16% ont déjà acquis leur bien et 47% sont toujours à la recherche », peut-on lire dans une étude de Mubawab.ma qui a exminé le comportement de la demande sur le marché immobilier à fin 2020, menée en novembre et décembre du mois achevé et publiée le 29 janvier 2020. Toutefois, il en ressort que la tranche interrogée s’intéresse majoritairement à des logements avec jardin et/ou terrasse (30%), à un logement plus grand, à un logement avec vue sur mer, à un bien immobilier pour investir et, finalement, à un logement en zone rurale. Une tranche qui se profile donc à la classe aisée de la population marocaine. Il en ressort également de l’étude en question que 70% de cette tranche de population cherchent une résidence principale, 19% cherchent une résidence secondaire et 10% cherchent un investissement locatif. En outre, Mubawab révèle que les personnes qui ont vu leurs projets d’acquisition annulés ou reportés ont évoqué différentes raisons. 8% des attentionnistes anticipent une baisse de leurs revenus et 13% préfèrent garder leur capital par prudence. S’ajoutent à ces personnes celles qui ont réellement subi une perte ou une baisse de revenu et qui sont dans l’incapacité de visiter le bien, puis, finalement, celles qui ont tout simplement changé d’avis et qui ne souhaitent plus changer de logement ou investir dans
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