Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018

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Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
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   Luxembourg City Film Festival
                   Terry Gilliam
                John Cassavetes
Ciné-conférence « Film & Politik »

                     Février 2018
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
Informations pratiques                                                                                                                                                                                                                                    3

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                                                                                                                                                                                                                  Tableau synoptique                                   4
               Cinéma 17, place du Théâtre                                                 Abonnement gratuit
               L-2613 Luxembourg                                                           au programme mensuel                                                                                                   Luxembourg City Film Festival                        6
                                                                                           Tél. : 4796 2644                                                                                                       Université Populaire du Cinéma                      10
               Tickets online                                                              cinematheque@vdl.lu
                                                                                                                                                                                                                  Ciné-conférence « Film & Politik »                  12
               sur www.cinematheque.lu
               www.luxembourg-ticket.lu                                                                                                                                                                           Journée mondiale contre l’excision 14
                                                                                                                                                                                                                  Le Monde en doc                                     16
                                                                                                                                                                                                                  Soirée spéciale « Ciné-débat »                      18
                                                                                                                        n
                                         l                                                                         erge
                                      oya                                                                   illy Go                                                                                               Kino mat Häerz                                      20
                           B      d. R                                                                 R. W
                                                                                                                                                                                                                  Essential Cinema                                    22
                                                                          sB ains
                                                                     R. de                                                                                                                                        Rétrospective Terry Gilliam                         26

                                                                                                                                Côte
                                                                                      R. Beaumont
                                                                                                                                                                                                                  Rétrospective John Cassavetes                       34

                                                                                                                                  d’Eich
                                             Av. de la Porte-Neuve

                                                                                                                                                                                                                  Weekends@Cinémathèque                               40
                   R. Aldringen

                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  Cinema Paradiso                                     48
                                                                                                                            Baeckerei
                                                                                                                                           R. du Fossé                                                            L’affiche du mois                                   55

                                                                         Grand-Rue
Bd. Royal

                   Salle de la Cinémathèque                                                  Accès par bus :                                                                                                      Glossaire
               P   Parking Place du Théâtre                                                  Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20                                                                                     vo version originale non sous-titrée
                                                                                                                                                                                                                  vostf version originale sous-titrée en français
                                                                                             Arrêt : Badanstalt (rue
                                                                                                                  uré
                                                                                                                      des Bains)                                                                                  vostang version originale sous-titrée en anglais
                                                                       Place d’Arme                                   R. du C                                                                                     vostf+all version originale sous-titrée
              Caisse Vente des billets ½ heure                                             Administration /                                                                                                       en français et en allemand
                                                                                                                                                                                                                  vf version française
              avant les séances                                                            Archives / Bibliothèque                                                                                                vl version luxembourgeoise
                                                                                                                                                         La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un
                                                                                           10, rue Eugène Ruppert
                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  vofr version originale française
              Plein Tarif Billet : 3,70 €                                                                                                                musée du cinéma ayant pour mission la préservation
                                                                                           L-2453 Luxembourg                                             et valorisation du patrimoine cinématographique inter-
                                                                                                                                                                                                                  vall version allemande
              Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny                                       Tél. : (+352) 4796 2644                                       national. Membre de la Fédération Internationale
                                                                                                                                                                                                                  vostall version originale sous-titrée en allemand
                                                                                                                                                                                                                  voang version originale anglaise
              Tarifs réduits * Billet : 2,40 €                                             Fax : (+352) 40 75 19                                         des Archives du Film depuis 1983.                        voangstf version originale anglaise
                                        R. Notre-Dame
              Carnet 10 billets : 17,00 €                                                  cinematheque@vdl.lu                                                                                                    sous-titrée en français
                                                                                                                                                         Conception graphique Vidale-Gloesener                    voangstall version originale anglaise
               * jusqu’à 18 ans, étudiants et                                              Consultation des archives                                     Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg               sous-titrée en allemand
               titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans                                 sur rendez-vous                                               Tirage 7.200                                               accompagnement live au piano
                                                                                                                                                         Photo couverture Brazil ( p. 32)                         c couleurs
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
4                Programme du 01 au 28 février 2018                                                                                         Programme du 01 au 28 février 2018                                                                            5

                  18h30                                                  20h30                                                               18h30                                                   20h30
    Je 01 | 02    Jabberwocky                                           A Woman Under the Influence                            Me 14 | 02    The Adventures of Baron Munchausen                      20h45 ! Gloria
                  GB 1977 | Terry Gilliam | vostf | 105’ | p. 29        USA 1974 | John Cassavetes | vostf | 147’ | p. 36                    GB-Italie 1988 | Terry Gilliam | vostf | 126’ | p. 33   USA 1980 | John Cassavetes | vostf | 121’ | p. 39
    Ve 02 | 02    Groundhog Day                                         Sans soleil                                            Je 15 | 02    14h30 Le Livre de                   18h30 The Killing of a               20h30 Monty Python’s The
                  USA 1993 | Harold Ramis | vostf | 103’ | p. 42        France 1983 | Chris Marker | vo | 94’ | p. 24                        la jungle USA 1967 |                Chinese Bookie USA 1976 |            Meaning of Life GB 1983 |
    Sa 03 | 02    19h00 L’Homme du train                                21h30 West Side Story USA 1961 | Robert                              Wolfgang Reitherman | vf |          John Cassavetes | vostf |            Terry Gilliam, Terry Jones |
                  France 2002 | Patrice Leconte | vo | 90’ | p. 44      Wise, Jerome Robbins | vostf+all | 152’ | p. 45                      78’ | p. 20                         102’ | p. 37                         vostf | 107’ | p. 31
    Di 04 | 02    15h00 Le                    16h30 ! Le                17h30 ! Kundun              20h30 La Chienne
                                                                                                                               Ve 16 | 02    Kiss Me, Stupid                                         20h45 ! 7th Heaven USA 1927 | Frank
                  Petit Gruffalo              Petit Gruffalo            USA 1998 | Martin           France 1931 | Jean                       USA 1964 | Billy Wilder | vostf | 122’ | p. 42          Borzage | int. ang. | 110’ | p. 25
                  GB-Japon 2012 |             GB-Japon 2012 |           Scorsese | vostf |          Renoir | vo | 91’ |        Sa 17 | 02    19h00 The Unbearable Lightness of Being                 22h00 ! L’Empire des sens Japon 1976 |
                  courts métrages             courts métrages           137’ | p. 46                p. 47                                    USA 1987 | Philip Kaufman | vostf | 171’ | p. 44        Nagisa Ôshima | vostf | 102’ | p. 45
                  d’animation | vf |          d’animation | vf |
                  43’ | p. 50                 43’ | p. 50                                                                      Di 18 | 02    15h00 Lauras Stern                  17h00 Sophie Scholl – Les            20h30 La Bête humaine
    Lu 05 | 02                                                                                                                               Allemagne 2004 | P. De              Derniers Jours Allemagne             France 1938 | Jean Renoir |
                  Time Bandits                                          Le Monde en doc : Dead Donkeys Fear
                                                                                                                                             Rycker, T. G. Rothkirch |           2005 | Marc Rothemund |              vo | 100’ | p. 47
                  GB 1981 | Terry Gilliam | vostf+all | 116’ | p. 30    No Hyenas Finlande-Allemagne 2017 | Joakim
                                                                                                                                             vall | 77’ | p. 52                  vostf | 120’ | p. 46
                                                                        Demmer | vostf | 80’ | p. 16
                                                                                                                               Lu 19 | 02    19h00 ! Université Populaire du Cinéma
    Ma 06 | 02    Séance spéciale : Film & Politique                    Séance spéciale « Journée de l’excision » :
                                                                                                                                             Leçon 5 : « Réel : Rossellini » ou comment le cinéma recherche la difficile rencontre du réel | p. 10
                  « L’anticommunisme dans le cinéma                     Moolaadé Sénégal 2004 | Ousmane
                  ‘reaganien’ des années 1980 » Conférence              Sembène | vostf+all | 124’ | p. 14                     Ma 20 | 02    Gloria                                                  20h45 ! Brazil
                  ponctuée d’extraits de films | en langue                                                                                   USA 1980 | John Cassavetes | vostf | 121’ | p. 39       GB 1985 | Terry Gilliam | vostf+all | 142’ | p. 32
                  française | p. 12
                                                                                                                               Me 21 | 02    Monty Python and the Holy Grail GB 1975 |               Love Streams
    Me 07 | 02    Brazil                                                21h00 ! The Killing of a Chinese Bookie                              Terry Gilliam, Terry Jones | vostf | 91’ | p. 28        USA 1984 | John Cassavetes | vostf | 141’ |
                  GB 1985 | Terry Gilliam | vostf+all | 142’ | p. 32    USA 1976 | John Cassavetes | vostf | 102’ | p. 37                                                                            p. 39
    Je 08 | 02    Love Streams                                          21h00 ! Monty Python and the Holy Grail                Je 22 | 02    Opening Night                                           21h00 ! The Adventures of Baron
                  USA 1984 | John Cassavetes | vostf | 141’ | p. 39     GB 1975 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf |                       USA 1977 | John Cassavetes | vostf | 144’ | p. 38       Munchausen GB-Italie 1988 | Terry Gilliam |
                                                                        91’ | p. 28                                                                                                                  vostf | 126’ | p. 33
    Ve 09 | 02    Broadway Danny Rose                                   Ciné-débat en présence du réalisateur :                Ve 23 | 02    Luxembourg City Film Festival
                  USA 1984 | Woody Allen | vostf | 84’ | p. 42          In the Last Days of the City
                                                                                                                                             programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
                                                                        Egypte 2016 | Tamer El Said | vostang | 118’ | p. 18
                                                                                                                               Sa 24 | 02    Luxembourg City Film Festival
    Sa 10 | 02    19h00 The Portrait of a Lady                          21h30 Notting Hill
                                                                                                                                             programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
                  GB-USA 1996 | Jane Campion | vostf | 144’ | p. 44     GB 1999 | Roger Michell | vostf | 123’ | p. 45
    Di 11 | 02                                                                                                                 Di 25 | 02    Luxembourg City Film Festival
                  15h00 Ciné-concert                 17h00 Cabaret                       20h30 La Grande illusion
                  « Alice Comedies »                 USA 1972 | Bob Fosse | vostf |      France 1937 | Jean Renoir |                         programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
                  Programme de courts                121’ | p. 46                        vo | 113’ | p. 47                     Lu 26 | 02    Luxembourg City Film Festival
                  métrages muets de Walt                                                                                                     programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
                  Disney USA 1924-1927 |
                                                                                                                               Ma 27 | 02    Luxembourg City Film Festival
                  45’ | p. 51
                                                                                                                                             programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
    Lu 12 | 02    Jabberwocky                                           Opening Night
                  GB 1977 | Terry Gilliam | vostf | 105’ | p. 29        USA 1977 | John Cassavetes | vostf | 144’ | p. 38      Me 28 | 02    Luxembourg City Film Festival
                                                                                                                                             programme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
    Ma 13 | 02    A Woman Under the Influence                           21h00 ! Time Bandits
                  USA 1974 | John Cassavetes | vostf | 147’ | p. 36     GB 1981 | Terry Gilliam | vostf+all | 116’ | p. 30
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
6                                                                                                                                                                          7

                                                                         Le Luxembourg City Film Festival, événement cinématographique              Du jeudi 22 février
                                                                         de référence au Luxembourg, retrouve son public pour sa ­                  au dimanche
                                                                                                                                                    4 mars 2018 à la
                                                                         8e édition du 22 février au 4 mars 2018 via une sélection pointue et       Cinémathèque,
                                                                         conviviale de fictions et documentaires, de productions nationales         au Ciné Utopia, à
                                                                         ainsi que d’un cycle jeune public (dès 3 ans). Attendez-vous à             Kinepolis Kirch-
                                                                                                                                                    berg, au Cercle
                                                                         11 jours de festivités ponctuées de projections inédites en présence       Cité et au Quartier
                                                                         de différents jurys internationaux, de professionnels, d’acteurs et de     Général au Casino
                                                                         réalisateurs. Le festival conserve ses lieux traditionnels de projection   Luxembourg –
                                                                                                                                                    Forum d’art
                                                                         dont la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg ; son Quartier              contemporain.
                                                                         Général, cette année installé au Casino Luxembourg – Forum d’art
                                                                         contemporain ; l’espace d’exposition au Cercle Cité ainsi que de
                                                                         nombreux évènements hors les murs. Partie prenante à tous les
                                                                         étages de l’organisation, la Cinémathèque s’apprête à renouer avec
                                                                         ces rencontres rares, ces émotions fortes, ces chocs esthétiques et
                                                                         narratifs que seul le cinéma est à même de produire.
                                                                                                                                                    Tickets
                                                                         Programmation générale et billetterie disponible le 2 février 2018         Plein tarif : 7 €

                      © Charles Paulicevich & Studio Michel Welfringer
                                                                         sur www.luxfilmfest.lu                                                     Tarif réduit : 5 €
                                                                                                                                                    Pass Festival : 30 €
                                                                                                                                                    Contact
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                                                                                                                                                    www.twitter.com/
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                                                                                                                                                    www.instagram.com/
                                                                                                                                                    luxfilmfest

    Luxembourg City
    Film Festival
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
8                                   Luxembourg City Film Festival                                                                                            Luxembourg City Film Festival                                                                  9

                                              Moments forts de la sélection jeune public du Luxembourg                          voir également Cinema Paradiso p. 52-53
                                              City Film Festival 2018 à la Cinémathèque
             Sa 03 | 03 à 11h00               Masterclass « Croc-Blanc » : la musique                                         Des trésors plein ma poche                                                                                Di 25 | 02 à 11h00

             En partenariat                   de film                                                                         FR-CH-GE-RU 2016-2017 | sans paroles | 40’ | c | Programme de courts métrages
                                                                                                                              pour les tout petits à partir de 3 ans
            avec l’Institut                   Avec Bruno Coulais et Stéphane Lerouge | 120’ environ | en langue française |
            français du                       A partir de 12 ans
            ­Luxembourg                                                                                                       Mia schläft woanders                                                                                      Di 25 | 02 à 15h00
                                              Bruno Coulais, compositeur renommé de musique de films                          Siv sover vilse Schweden-Niederlande 2016 | Schwedische Originalfassung, auf
                                              comme Le Chant de la mer (2014) et Coraline (2009), se rendra                   Luxemburgisch eingesprochen | 79’ | c | Von : Catti Edfeldt, Lena Hanno Clyne |
                                              au Luxembourg pour une masterclass à la Cinémathèque de la Ville                Mit : Astrid Lövgren, Lilly Brown, Henrik Gustafsson, Sofia Ledarp | Ab 5 Jahren
                                              de Luxembourg, modérée par Stéphane Lerouge, dans le cadre du
                                  © Hotspot

                                              Luxembourg City Film Festival. A l’aide d’extraits de Croc-Blanc du             Jazzoo                                                                                                    Di 04 | 03 à 11h00
                                              réalisateur luxembourgeois Alexandre Espigares et d’autres films sur            Suède 2017 | sans paroles | 35’ | c | De : Adam Marko-Nord | Programme de courts
            Bruno Coulais                                                                                                     métrages d’animation pour les tout petits à partir de 3 ans
                                              lesquels le compositeur a travaillé, il divulguera aux jeunes parti-
                                              cipants les secrets de la composition des musiques de films : ses
                                              fonctions, ses utilisations emblématiques, les morceaux mémorables              Dans la forêt enchantée de Oukybouky                                                                      Di 04 | 03 à 15h00
                                              qui ont inspiré son travail.                                                    Dyrene i Hakkebakkeskogen Norvège 2016 | vf | 72’ | c | Film d’animation
                                                                                                                              de Rasmus A. Sivertsen | A partir de 5 ans
                                              Le film Croc-Blanc, adaptation du grand classique du roman
                                              d’aventures de Jack London, fêtera sa première luxembourgeoise
                                              les 9 et 10 mars à la Philharmonie Luxembourg, lors d’un ciné-
                                              concert en live.
© 2016 Superprod Bidibul

             Sa 03 | 03 à 14h30               Dans un recoin de ce monde
                                              Kono Sekai no Katasumi ni Japon 2016 | vostf | 128’ | c | Film d’animation       Des trésors plein ma poche © Folimage                     Mia schläft woanders © Karolina Pajak, Snowcloud Films AB & Viking Film BV
                                              de : Sunao Katabuchi | A partir de 12 ans

                                              En 1944, la jeune Suzu quitte Hiroshima à l’occasion de son
                                              mariage, pour vivre avec la famille de son mari à Kure, un port
                                              militaire. Les difficultés de ravitaillement en temps de guerre, la
                                              perte de proches et les frappes fréquentes de l’aviation américaine
                                              rendent le quotidien de plus en plus difficile, mais n’altèrent pas
                                              sa joie et son amour de la vie. Mais en 1945, un bombardement
© Fumiyo Koumo, Futabasha,
Konosekai no katasumini Project               va éprouver son courage.                                                         Jazzoo © Alphaville                                       Dans la forêt enchantée de Oukybouky © KMBO
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
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Université Populaire   Leçon 5 : « Réel : Rossellini »
                       Ou comment le cinéma recherche la difficile rencontre du réel
                                                                                                          Lu 19 | 02 à 19h00 !

du Cinéma
                       Par Alain Bergala (essayiste, réalisateur et enseignant à la FEMIS,
                       Paris) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française | 60’
                       « Au lendemain de la guerre – avec Stromboli en 1949 et Voyage
                       en Italie en 1953 – Rossellini expérimente le geste le plus radical de
                       l’histoire du cinéma dans la relation de la fiction au réel. Lacan, à la
                       même époque, distingue le réel de la banale réalité. Le réel est ce
                       qui ‘surgit telle une météorite, dans les blancs du sens’. C’est ce qui           Alain Bergala
                       échappe à tout vouloir-dire, à toute intentionnalité, donc a priori aux
                       exigences de la fiction de cinéma. Rossellini a été le premier à assu-
                       mer de déchirer la clôture et l’homogénéité de l’univers imaginaire
                       de la fiction pour laisser surgir dans ses films des éclats fulgurants
                       de réel, hasardeux et imprévisibles. Il lui a fallu pour cela inventer
                       des stratégies, des structures de création inédites. » (Alain Bergala)
                       Interlude « finger food & meet the prof »                                         Infos supplémen-
                       Stromboli                                                                         taires et formules
                                                                                                         « libre pass »
                       Stromboli, terra di Dio Italie 1950 | vostf | 107’ | De : Roberto Rossellini |    unipopcine@vdl.lu
                       Avec : Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cesana
                                                                                                         www.unipopcine.lu

                       Assignée dans un camp de réfugiés, une jeune Lituanienne ne peut
                       quitter l’Italie de l’après-guerre. Pour sortir du camp, elle accepte
                                                                                                         Autres films-clés
                       d’épouser un jeune pêcheur de l’île volcanique de Stromboli ...
                                                                                                         illustrant « Réel :
                                                                                                         Rossellini » :

                                                                                                         11 | 03 Allemagne
                                                                                                         année zéro |
                                                                                                         Italie 1948 | Roberto
                                                                                                         Rossellini

                                                                                                         18 | 03 Les Onze
                                                                                                         Fioretti de François
                                                                                                         d’Assise | Italie 1950 |
                                                                                                         Roberto Rossellini

                                                                                                         25 | 03 Où est la
                                                                                                         liberté ? | Italie 1954 |
                                                                                                         Roberto Rossellini
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
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Soirée spéciale      Ciné-conférence
                     L’anticommunisme dans le cinéma                                                   Ma 06 | 02 à 18h30

« Film & Politik »   dit ‘reaganien’ des années 1980
                     De Paul Lesch (directeur du Centre National de l’Audiovisuel) | Ciné-conférence
                     ponctuée d’extraits de films | en langue française
                                                                                                       Entrée libre

                                                                                                       En collaboration
                                                                                                       avec le « Zentrum
                                                                                                       fir politesch
                     Le climat de Guerre froide, créé et attisé par le Président Ronald
                                                                                                       Bildung » et le
                     Reagan au cours de la première moitié des années 1980, a laissé                   Centre National de
                     des traces dans la culture populaire et plus particulièrement dans                l’Audiovisuel
                     le cinéma. La vague anticommuniste et antisoviétique qui déferle
                     sur les Etats-Unis dans les années 1980 se reflète dans des films

                                                                                                                          © Romain Girtgen, CNA
                     à succès ultra-patriotiques comme Firefox, Red Dawn, Rambo 2
                     ou Rocky IV.

                                                                                                       Paul Lesch (directeur
                                                                                                       du Centre National
                                                                                                       de l’Audiovisuel)
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
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Soirée spéciale « Journée      Moolaadé
                               Sénégal 2004 | vostf+all | 124’ | c | De : Ousmane Sembène | Avec : Fatoumata
                                                                                                               Ma 06 | 02 à 20h30

                                                                                                               Coopération

mondiale contre l’excision »
                               Coulibaly, Maïmouna Hélène Diarra Prix Un Certain Regard, Cannes 2004
                                                                                                               avec la Ville de
                                                                                                               Luxembourg et
                               Dans un village africain, une mère de famille n’accepte pas que son             l’association
                               unique fille soit excisée, ce rite de purification qu’elle juge barbare.        PADEM
                               La nouvelle se répand dans le pays, et quatre fillettes réclament
                                                                                                               Dans le cadre de
                               à cette femme le droit d’asile, le ‘Moolaadé’. Dans le village, les
                                                                                                               la Journée inter-
                               tenants de la tradition et de la modernité s’affrontent ...                     nationale de lutte
                                                                                                               contre l’excision
                               « Le film de Sembène Ousmane se présente sans ambiguïté comme
                               un film de lutte contre l’excision féminine, mais son propos n’en est
                               pas moins des plus subtils quant à l’état des sociétés africaines où
                               cette coutume archaïque sévit encore. » (Positif)
                               « Sembène Ousmane, avec Moolaadé, s’en prend violemment
                               à l’excision. Mais ce film n’a en rien la sécheresse d’un pamphlet.
                               Moolaadé est un beau film, à la narration majestueuse et à l’esthé-
                               tique soignée et cette plénitude lui donne la force d’une fable intem-
                               porelle. » (Le Figaroscope)
                               « Dans Moolaadé, c’est la manière dont Sembène est capable, dans
                               la même scène, de mélanger comédie et drame, humour et violence,
                               sacré et vie quotidienne, réalisme et symbolisme, qui crée l’émotion
                               vive que ressent le spectateur. » (Les Inrockuptibles)                          Katharina Zilm et
                                                                                                               Pascal Hus
                               Séance précédée d’une introduction par Katharina Zilm et
                               Pascal Hus (PADEM).
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
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Le Monde en doc                             Stimuler le débat et donner une expression cinématographique                    En collaboration
                                            palpable aux abstractions du contexte global, c’est là l’objet du cycle         avec etika – Initia-
                                                                                                                            tiv fir Alternativ
                                            « Le Monde en doc », rendez-vous des documentaires sur grand écran.             Finanzéierung asbl,
Les rendez-vous du documentaire stimulant   « Le Monde en doc » se propose de privilégier des documentaires sti-            ATTAC Luxembourg
                                            mulants, inédits ou peu diffusés au Luxembourg. Afin de mettre chaque           et Les Amis
                                            film en perspective avec la problématique luxembourgeoise, un temps             du Monde
                                                                                                                            diplomatique
                                            de discussion avec le public sera proposé après chaque projection.

                                            Dead Donkeys Fear No Hyenas                                                     Lu 05 | 02 à 20h30
                                            Das grüne Gold Suède-Allemagne-Finlande 2017 | vostf | 80’ | c | Documentaire
                                            de : Joakim Demmer

                                            Que faire quand la lutte contre le changement climatique impacte
                                            les communautés paysannes locales ?
                                            Le documentaire enquête sur ces investissements étrangers dans
                                            les terres fertiles de l’Ethiopie et dénonce leur impact sur la vie des
                                            populations locales. Dans la poursuite de la vérité, nous rencontrons
                                                                                                                            Dietmar Mirkes,
                                            des investisseurs, des fonctionnaires du développement, des jour-               coordinateur des
                                            nalistes persécutés, des écologistes en difficulté et des petits agricul-       activités Nord-Sud de
                                            teurs expulsés de leurs terres.                                                 l'Alliance pour le Cli-
                                                                                                                            mat luxembourgeois
                                            « In his documentary, Demmer chronicles six years of domestic                   au sein de l'ASTM.
                                            conflict caused mainly by foreign land-investments, which are often             Dietmar Mirkes fera le
                                            disguised as fundamental support for Ethiopia’s development. ( ... )            point sur la question
                                                                                                                            de l’accaparement des
                                            While visually strong, humanizing and informative, Dead Donkeys                 terres qui menace les
                                            performs best as a thriller, taking us places and exposing plot twists          populations des pays
                                            that are least expected. » (Point of View Magazine)                             des pays dit en voie
                                                                                                                            de développement
                                            La projection sera suivie d’une discussion avec Dietmar Mirkes                  et sur le rôle du
                                                                                                                            Luxembourg dans
                                                                                                                            ce processus.
Luxembourg City Film Festival Terry Gilliam John Cassavetes Ciné-conférence " Film & Politik " - Février 2018
18                                                                                                                           19

Ciné-débat        En présence du réalisateur
                  In the Last Days of the City                                                             Ve 09 | 02 à 20h30
                  Akher ayam el madina Egypte 2016 | vostang | 118’ | c | De : Tamer El Said |
Soirée spéciale   Avec : Khalid Abdalla, Laila Samy, Hanan Youssef Caligari Film Award, Berlinale 2016 ;
                                                                                                           En collaboration
                                                                                                           avec l’Arabic Asso-
                  Best Director, Buenos Aires International Festival of Independent Cinema, 2016
                                                                                                           ciation for Cultural
                                                                                                           Exchange
                  2009, Le Caire, Egypte. Khalid filme l’âme de sa ville et de ses habi-
                  tants. Leurs visages et leurs espoirs. Quand la ville s’embrase, dans
                  les prémisses d’une révolution, les images deviennent son combat.
                  Les images du Caire, mais aussi celles de Beyrouth, de Bagdad et de
                  Berlin, que lui envoient ces amis. Il faut trouver la force de continuer
                  à vivre la douloureuse beauté des « derniers jours d’une ville » ...
                  « Documentaire en forme de requiem pour une jeunesse, doublé
                  d’une autofiction dépressive. Les derniers jours d’une ville est le                      Tamer El Said
                  documentaire fascinant d’une Egypte au bord de l’embrasement. »
                  (A voir, à lire)
                  « Tamer El Said réalise un premier long métrage dense mais limpide
                  au final bouleversant, sans doute l’un des films les plus riches et les
                  plus intelligents de l’année. » (Culturopoing.com)
                  « A dense mood piece captures a key moment in Egypt. Though the
                  story is fictional, the imagery is grounded in a powerful documentary
                  reality. » (The Hollywood Reporter)

                  Séance en présence du réalisateur Tamer El Said et de
                  l’assistant réalisateur Hayder Helo
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Kino mat Häerz
                    « Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour passer     En collaboration
                    un après-midi remplie de rires et de rêves. C’est aussi un lieu de sou-    avec le Service
                                                                                               Seniors de la Ville
                    venirs redonnant vie à des moments uniques de l’histoire du cinéma         de Luxembourg,
... a mat Kaffi !   qui font chaud au . L’équipe de « Kino mat Häerz » vous accueille          Help/Croix-Rouge
                    une fois par mois dans le cadre charmant de la Cinémathèque. Après         et la Maison des
                    chaque séance, vous avez la possibilité de participer à une rencontre      Associations
                    conviviale « café et gâteau » pour vous permettre d’échanger autour
                    du film projeté et de fixer un rendez-vous pour la prochaine séance !
                    Afin que les personnes à mobilité réduite puissent également pro-
                    fiter du « Kino mat Häerz », les films seront projetés une deuxième
                    fois à la Cinémathèque située à la Cloche d’Or.

                    Séance intergénérationnelle
                    Le Livre de la Jungle                                                       Je 15 | 02 à 14h30
                    The Jungle Book Film d’animation de Walt Disney Pictures | USA 1967 |      à la Cinémathèque /
                    version française | 78’ | De : Wolfgang Reitherman
                                                                                               Place du Théâtre
                    Dans la jungle, la panthère noire Bagheera trouve un bébé aban-
                    donné qu’elle apporte aussitôt à un couple de loups. Pendant dix
                    ans, Mowgli grandit parmi ses frères louveteaux et son ami Bagheera.        Je 22 | 02 à 14h30
                    Mais un jour, le tigre Shere Khan, connu pour manger les hommes,
                    est de retour et bouscule la paisible vie dans la jungle. Il faut désor-   à la Cinémathèque /
                                                                                               Cloche d’Or :
                    mais trouver un endroit sûr pour le petit homme ...                        séance accessible
                    « Le Livre de la Jungle montre un Walt Disney au sommet de son             aux personnes à
                                                                                               mobilité réduite
                    art. Le film est ainsi un superbe testament plein de charme, de per-       (nombre limité de
                    sonnages attachants, de musique intemporelle le tout rehaussé par          places – réservation
                    un beau message de fraternité entre les êtres vivants venus du règne       obligatoire)
                    animal et du monde des hommes. » (www.chroniquedisney.fr)
                                                                                                Infos & inscriptions
                                                                                                pour la formule
                                                                                               « Kaffi & Kuch »
                                                                                               ­ainsi que les séances
                                                                                                à la Cinémathèque –
                                                                                                Cloche d’Or
                                                                                               (jusqu’à 2 jours avant
                                                                                                la séance de cinéma)
                                                                                               T. +352/47 96 -24 28
                                                                                               servsenior@vdl.lu
22                                                                                            23

     Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque
                                                                             Liste complète
     L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de    des 100 films :
     noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque         dépliant « Essential
     a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine      Cinema » ou
     éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité   cinematheque.lu
                                                                             (sous réserve de
     de construire un canon du 7e Art. « Essential Cinema » embrasse         modifications) ou
     pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100          www.cinematheque.lu
     films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres
     à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du
     cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir,
     mais dès maintenant.
24                    Essential Cinema                                                                                                    Cinémathèque’s 100 Must-See Films                                           25

 Ve 02 | 02 à 20h30   Sans soleil                                                                          7th Heaven                                                                                Me 16 | 02 à 20h45 !
                      France 1983 | vo | 94’ | c | Film-essai de : Chris Marker | Avec : Florence Delay,   USA 1927 | int. ang | 110’ | De : Frank Borzage | Avec : Janet Gaynor, Charles Farrell,
                      Arielle Dombasle, Riyoko Ikeda                                                       Ben Bard Oscars pour la Meilleure mise en scène (Frank Borzage) et la Meilleure
                                                                                                           actrice (Janet Gaynor), 1929

                                                                                                           Diane est orpheline, elle vit avec sa sœur aînée tyrannique et alcoo-
                                                                                                           lique. Mais Diane va rencontrer le bonheur dans les bras de Chico,
                                                                                                           un égoutier. La guerre de 1914 les sépare, mais leur amour les réunit
                                                                                                           chaque jour à onze heures ...
                                                                                                           « Affirmer que 7th Heaven représente un des sommets du mélo-
                                                                                                           drame à l’écran relève du pléonasme. » (Hervé Dumont)
                                                                                                           « Avec 7th Heaven, Frank Borzage remporte le tout premier Oscar
                                                                                                           décerné à un réalisateur et livre son film le plus célèbre et le plus
                                                                                                           stylisé, souvent comparé à l’autre chef-d’œuvre réalisé la même
                                                                                                           année : Sunrise de F. W. Murnau. Teinté de réalisme magique et
                                                                                                           d’une atmosphère céleste, 7th Heaven reste l’une des plus belles
                                                                                                           expressions cinématographiques du miracle de l’amour. » (Carlotta)
                                                                                                           « 7th Heaven tracks the transformational love of Farrell and Gaynor
                      Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande à la Guinée-                   from the sewers to the stars, across time and space, and beyond
                      Bissau, en passant par le Japon.                                                     death itself, affirming triumphantly that melodrama can mean much
                      « Le chef d’œuvre de Chris Marker est l’un des films documen-                        more than just an excuse for a good weep. » (TimeOut Film Guide)
                      taires capitaux de notre temps, un essai philosophique personnel.
                      Film sur la subjectivité, la mort, la photographie, les coutumes et la
                      conscience elle-même, Sans soleil se présente comme un poème
                      qu’on aurait trouvé dans une capsule temporelle. C’est l’œuvre
                      d’un photographe, d’un homme de gauche, d’un globe-trotter qui
                      demeure hanté par certaines de ses propres images. » (1001 Films)
                      « Des images d’Afrique et du Japon. Hommes, a­nimaux, machines
                      sont réunis dans un mouvement frénétique et musical qui englobe
                      le monde. Et parfois, le temps d’une seconde éternelle, une femme
                      d’Afrique croise notre regard. » (Télérama)
                      « Go to see Sans Soleil, in which Marker, cinema’s greatest essayist,
                      sums up a lifetime’s travels, speculations and passions. » (TimeOut
                      Film Guide)
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Time Bandits                       « Contre vents et marées, Terry Gilliam mène sa barque, coincé            « I really want to
                                   entre ses ambitions démesurées et les contingences imposées par           encourage a kind
                                                                                                             of fantasy, a kind
                                   le système hollywoodien. Véritable ogre du cinéma, il alimente            of magic. I love the
                                   nos rêves les plus fous depuis maintenant plus de quarante ans.           term ‘magic realism’,
                                   Cinéaste culte, tour à tour baroque et surréaliste, lyrique et dérangé,   whoever invented
                                   Terry Gilliam n’a jamais rien fait comme tout le monde. Pas plus ses      it ... » (Terry Gilliam)
                                   univers que ses décors ne trouvent d’échos chez d’autres cinéastes,       « There’s a side of
                                   préférant prendre ses racines dans la littérature (pour Brazil) ou la     me that always fell
                                   peinture (Munchausen). Gilliam le fantasque, ayant fait ses armes         for manic things,
                                   chez les British Monty Python s’est imposé à travers une filmo­           frenzied, cartoony per-
                                                                                                             formances. I always
                                   graphie originale, drôle et torturée comme l’un des grands maîtres        liked sideshows, freak­
                                   du cinéma contemporain. » (filmdeculte.com)                               shows. I like things to
                                                                                                             be tasteless ... »
                                   « Certes, le cinéma de Gilliam n’est rien moins que fantastique.
                                                                                                             (Terry Gilliam)
                                    Mais peut-être plus que tout autre cinéaste, Gilliam a su faire de
                                   son œuvre une parodie magnifique de l’univers dans lequel nous
                                    vivons et une mordante et ironique analyse de l’être humain. Son
                                   outil : une esthétique ouvertement postmoderne, au service d’un
                                    imaginaire éclaté mais, paradoxalement, d’une logique i­mplacable.
                                   ( ... ) Poète pour la portée de ses images et troubadour pour son
                                    habileté à raconter des histoires et surtout à les réactualiser,
                                   ­Gilliam vénère l’image et semble faire du postmodernisme sa
                                   carte maîtresse dans sa participation à la redéfinition d’un nouveau
                                   cinéma baroque, hautement graphique et personnel ... »
                                   (Carlo Mandolini, Séquences)

               Terry Gilliam
               Rétrospective (1)
28                      Terry Gilliam                                                                                                                                              Rétrospective                           29

 Je 08 | 02 à 21h00 !   Monty Python and the Holy Grail                                                        Jabberwocky                                                                                 Je 01 | 02 à 18h30
 Me 21 | 02 à 18h30     GB 1975 | vostf | 91’ | c | De : Terry Gilliam, Terry Jones | Avec : Graham Chapman,   GB 1977 | vostf | 105’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : Michael Palin, Harry H. Corbett,   Lu 12 | 02 à 18h30
                        John Cleese, Eric Idle, Terry Gilliam, Terry Jones, Michael Palin                      John Le Mesurier, Max Wall, Warren Mitchell, Terry Gilliam, Terry Jones | D’après :
                                                                                                               le poème éponyme de Lewis Carroll

                                                                                                               Le Jabberwocky est une bête monstrueuse et féroce qui ravage le
                                                                                                               pays, obligeant les habitants à se réfugier dans la cité fortifiée où ils
                                                                                                               sont exploités. Le roi Bruno ‘le Contestable’ promet la main de sa
                                                                                                               fille à celui qui anéantira le monstre ...
                                                                                                               « Le premier film solo de Terry Gilliam peut se lire comme une sorte
                                                                                                               de négatif de Holy Grail : autant l’esthétique des Monty Python
                                                                                                               tenait du bricolage de télé, autant Gilliam s’acharne ici à inventer
                                                                                                               un univers médiéval cohérent. Mais guère plus historiquement cor-
                                                                                                               rect ... C’est un monde parallèle et foutraque, irrésistible pour qui
                                                                                                               apprécie les obsessions de Terry Gilliam. Un film follement inventif,
                                                                                                               qui mérite pleinement d’avoir emprunté son titre à Lewis Carroll. »
                                                                                                               (Aurélien Ferenczi, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                                                                                                               « ... the creation of a world of fantasy, inspired in comics and car-
                                                                                                               toons, which is extremely respectful of realist details and mixes
                        Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la                      genuine beauty and real horror in a way that evokes Bergman and
                        conquête du Graal ...                                                                  Fellini. » (The Sunday Times)
                        « ... une parodie caustique avec un aspect politique, déboulonnant                     « In fact, what genre is it ? Historico-satirico-fabulo-mythico-fairy-­
                        un mythe fondateur de la puissance occidentale tout en saccageant                      burlesque. » (Empire)
                        des idées traditionalistes allant du despotisme bienveillant à la mas-
                        culinité chevaleresque. Désopilant ! » (1001 films, Ed. Omnibus)
                        « Pas une noble figure du roman arthurien ne résiste au déluge
                        d’humour foutraque (le ‘nonsense’) des Monty Python. Dérision,
                        absurdité, satire des mythes et des travers de la société britannique :
                        le rire surgit de partout, infiltre tout. Holy Grail reste à ce jour le plus
                        hilarant des films hilarants réalisés par la fine équipe. » (Cécile Mury,
                        Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                        « Python’s delightful and, on the whole, consistent reductio ad absur-
                        dum of the Grail legend. A ‘historical’ tale as the sum total of modern
                        anachronisms and misconceptions about it. » (Time Out Film Guide)
                        « ... we tried to represent Brueghel in film. » (Terry Gilliam)
30                      Terry Gilliam                                                                                                                                                Rétrospective                           31

 Lu 05 | 02 à 18h30     Time Bandits                                                                               Monty Python’s The Meaning of Life                                                        Je 15 | 02 à 20h30
 Ma 13 | 02 à 21h00 !   GB 1981 | vostf+all | 116’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : John Cleese, Sean Connery,   GB 1983 | vostf | 107’ | c | De : Terry Jones, Terry Gilliam | Avec : John Cleese, Terry
                        Shelley Duvall, Ian Holm, Ralph Richardson, David Warner, Michael Palin                   Gilliam, Eric Idle, Graham Chapman, Terry Jones, Michael Palin Grand Prix du jury,
                                                                                                                  Festival de Cannes, 1983
                        Le créateur a laissé des trous dans l’espace et dans le temps. Un
                        commando de six nains est chargé de boucher ces trous. Malheu-
                        reusement d’inspiration satanique, les nains dérobent la carte des
                        trous du temps et s’attellent à une perfide entreprise de destruction
                        de l’Histoire universelle ...
                        « ... ce second film en solo de Terry Gilliam époustoufle par sa fantaisie
                        baroque et son énergie romanesque. » (Positif)
                        « Dark windmills dominate every decor, with the untidiness of a
                        Brueghel painting and the ruin of El Bosco ; like a traveller in his
                        flight across time, the spectator is ignored, not welcome. » (Time)
                        « Gilliam shows a remarkable wealth of narrative and plastic inven-
                        tion. Time Bandits is a healthily irreverent film as well as a theological
                        fantasy of exemplary devotion. » (Emmanuel Carrière, Positif)
                                                                                                                  Dans l’aquarium d’un grand restaurant, des poissons observent
                        « An extraordinary inventive fantasy ... Gilliam fills the screen with                    leurs anciens camarades se faire manger par les clients humains.
                        bizarre images, and directs with a breathless ingenuity. » (Time Out)                     Philosophes, ils se mettent à discuter du sens de la vie, et suivent
                                                                                                                  avec intérêt une émission de télévision qui aborde précisément ce
                                                                                                                  thème ...
                                                                                                                  « Les Monty Python passent tout à la moulinette dans ce film aux
                                                                                                                  séquences chocs et bousculent sans vergogne la grammaire ciné-
                                                                                                                  matographique au gré de leur inspiration. Le sens de la vie ? Le
                                                                                                                  triomphe du nonsense britannique. » (Jean Tulard, Guide des films,
                                                                                                                  Ed. R. Laffont)
                                                                                                                  « Osant tout, les Monty Python tirent à boulet rouge sur la religion,
                                                                                                                  l’éducation à l’anglaise, le colonialisme, la science et toutes les ins-
                                                                                                                  titutions en général. The Meaning of Life est une comédie ambi-
                                                                                                                  tieuse – couronnée à Cannes du Grand Prix spécial du jury en 1983 –,
                                                                                                                  furieusement drôle, à voir absolument pour tous les amateurs de
                                                                                                                  mauvais goût et d’effronteries en tout genre. » (avoir-alire.com)
                                                                                                                  « The high point comes early, when a Catholic family in Yorkshire
                                                                                                                  burst into song with ‘Every Sperm Is Sacred’. » (TimeOut Film Guide)
32                      Terry Gilliam                                                                                                                                                 Rétrospective                         33

 Me 07 | 02 à 18h30     Brazil                                                                                  The Adventures of Baron Munchausen                                                         Me 14 | 02 à 18h30
 Ma 20 | 02 à 20h45 !   GB 1985 | vostf+all | 142’ director’s cut | c | De : Terry Gilliam | Avec : Jonathan    GB-Italie 1988 | vostf | 126’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : John Neville, Eric Idle,   Je 22 | 02 à 21h00 !
                        Pryce, Robert De Niro, Katherine Helmond, Ian Holm, Bob Hoskins, Ian Richardson,        Sarah Polley, Oliver Reed, Jonathan Pryce, Bill Patterson, Uma Thurman, Robin
                        Michael Palin, Jim Broadbent Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario –   Williams, Sting
                        Los Angeles Film Critics Association Awards, 1985
                                                                                                                Le Siècle des Lumières ... Depuis plusieurs semaines, la mitraille
                                                                                                                ravage une ville assiégée par les Turcs. Le Baron Munchausen
                                                                                                                s’échappe de la ville et part à la recherche de ses anciens compa-
                                                                                                                gnons : sur la Lune, dans les forges de Vulcain, dans les entrailles
                                                                                                                d’un monstre marin, puis revient libérer la ville ...
                                                                                                                « Par les situations, les décors, les costumes, les trucages, les réfé-
                                                                                                                rences picturales (Doré, Disney), le goût de la poésie et du nonsense
                                                                                                                façon Lewis Carroll, c’est le film des cent merveilles. Au fantastique
                                                                                                                débridé s’allie un discours philosophique pour la défense du monde
                                                                                                                libre. » (Pierre Poguib, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                                                                                                                « Enrobé par la poésie propre à Terry Gilliam, Munchausen s’impose
                                                                                                                comme étant peut-être son chef-d’œuvre maudit, travail d’orfèvre
                                                                                                                enlumineur. » (filmdeculte.com)
                                                                                                                « This third part of Gilliam’s trilogy about the ‘triumph of imagination
                        Le machinisme a pris le pouvoir au sein d’une société futuriste. Le
                                                                                                                over rationality’ is engaging and dottily fantastic spectacular. » (Time
                        dérèglement d’un ordinateur est le point de départ des mésaven-
                                                                                                                Out Film Guide)
                        tures d’un fonctionnaire modèle, Sam Lowry ...
                        « Epoustouflante comédie fantastique, à l’humour très noir et
                         absurde, peinture d’une société du futur très – trop ? – proche
                        de la nôtre. Fable truculente, entre Kafka et Gogol, Goya et BD.
                        Œuvre visionnaire, irrésistiblement drôle, et totalement effrayante. »
                        ­(Aurélien Ferenczi, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                        « Terry Gilliam mélange les genres, joue avec la satire sociale et accu-
                        mule les décors majestueusement baroques à travers une recherche
                        picturale de chaque plan. » (Danièle Parra, Dictionnaire des films,
                        Ed. Larousse)
                        « This overwhelming ‘videoclip’ of the sociocultural punk utopia
                        cleanses our look with a regenerating bath. » (Robert Benayoun, Positif)
                        « ... Gilliam fuses terror and comedy with real brilliance ... » (Time
                        Out Film Guide)
34                                                                                                                        35

Gloria                       « John Cassavetes (1929-1989) était un réalisateur, et un acteur,       « Tout film doit trouver
                             hollywoodien, auquel les portes des studios étaient ouvertes, au        son inspiration dans
                                                                                                     l’instant. » (John
                             moins entr’ouvertes, et qui a renoncé à tout ce qu’Hollywood peut       Cassavetes)
                             promettre, en bien comme en mal, pour préserver l’essentiel, la
                             liberté de faire un film comme on le veut, tel qu’on le veut, avec      « Capter le mot juste,
                                                                                                     saisir le sentiment par
                             qui on veut. Cassavetes a été la liberté faite homme. Ses films ont
                                                                                                     sa plus surprenante
                             été l’énergie faite cinéma. Mouvement. Pulsation. Rythme. Rupture.      expression ... » (John
                             Le cinéma de Cassavetes est un cinéma en prise directe sur le           Cassavetes)
                             corps des acteurs, la pulsation de leur cœur. Du cinéma jazz, qui
                                                                                                     « C’est ce qui fait
                             ne peut que se renouveler ou mourir, mais jamais s’arrêter. »
                                                                                                     l’importance de
                             (Lucas Belvaux)                                                         Cassavetes : la vie
                                                                                                     qu’offre ses films,
                             « Le cinéma selon Cassavetes part du chaos, d’une certaine confu-
                                                                                                     loin d’être une copie,
                             sion dramaturgique, d’un arbitraire apparent qui ne s’embarasse ni      enrichit son modèle. »
                             d’explications ni de justifications psychologiques, captant l’instant   (Vincent Amiel, Positif,
                             brut, les fragilités comportementales pour aboutir à une vision         avril 1989)
                             étonnamment juste des êtres humains et de leurs rapports. Pour
                             cela, sa caméra traque assidûment les personnages, les suit comme
                             vous et moi, avec une patience infinie, quitte à étirer la durée de
                             la scène au-delà de toute norme connue. Mais quel résultat ! »
                             (Hervé Dumont)

         John Cassavetes
         Rétrospective (2)
36                   John Cassavetes                                                                                                                                      Rétrospective                       37

Je 01 | 02 à 20h30   A Woman Under the Influence                                                         The Killing of a Chinese Bookie                                                     Me 07 | 02 à 21h00 !
Ma 13 | 02 à 18h30   USA 1974 | vostf | 147’ | c | De : John Cassavetes | Avec  : Gena Rowlands, Peter   USA 1976 | vostf | 102’ | c | De : John Cassavetes | Avec  : Ben Gazzara, Timothy   Je 15 | 02 à 18h30
                     Falk, Fred Draper, Matthew Cassel Coquille d’argent pour John Cassavetes et         Carey, Seymour Cassel
                     Meilleure actrice pour Gena Rowlands, Festival de San Sebastian, 1975
                                                                                                         Patron d’une boîte de strip-tease minable à Los Angeles, Cosmo
                                                                                                         Vitelli contracte une dette de jeu auprès de la Mafia, qui lui propose
                                                                                                         de s’en acquitter en assassinant un vieux bookmaker chinois ...
                                                                                                         « Ce qui compte ce n’est pas l’intrigue ou le suspense, mais le
                                                                                                          personnage à la fois lucide et naïf, combatif et résigné, honnête et
                                                                                                         corruptible, et qui n’aspire au fond qu’à se sentir à l’aise dans sa
                                                                                                          vie. ( ... ) C’est surtout la démarche du film, erratique, contournée,
                                                                                                         ­zigzagante, qui fait son originalité » (Bertrand Tavernier et Jean-
                                                                                                          Pierre ­Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
                                                                                                         « A côté des mafieux de Cassavetes, ceux de Scorsese, même
                                                                                                         ­démythifiés, semblent folkloriques. » (Pierre Murat, Télérama)
                                                                                                         « Cassavetes revisite le film noir à sa manière, caméra à l’épaule,
                                                                                                         ­privilégiant l’improvisation. » (Michel Pérez)
                     Ecrasée par le poids de sa famille et les conventions de la société,                « Cassavetes’ two gangster films – this one and the later ­Gloria – ­
                     Mabel glisse doucement vers la folie ...                                            easily rate at his best work criss-crossed as they are by all sorts of
                     « Le film est la tragi-comédie d’une femme de bonne volonté qui                     contradictory impulses ... » (Time Out Film Guide)
                     essaie de satisfaire tout le monde en restant elle-même, n’y ­parvient
                     pas et craque. L’extraordinaire langage de gestes et mimiques
                     ­inventés par Gena Rowlands est l’expression la plus immédiate
                     et la plus probante de l’altérité du personnage. » (B. Tavernier et
                     J.-P Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
                     « Cassavetes filme en une suite de plans-séquences qu’on c­ roirait – à
                     tort – improvisés, un curieux jeu de miroirs : une société h­ ystérique
                     qui rejette l’hystérique en qui elle ne veut pas se reconnaître. »
                     (Pierre Murat, Télérama)
                     « One of Cassavetes’ best films.The brilliance lies in its sympathetic
                     and humorous exposure of social structure. ( ... ) An astonishing,
                     compulsive film, directed with a crackling energy. » (Time Out Film
                     Guide)
38                   John Cassavetes                                                                                                                                  Rétrospective                       39

Lu 12 | 02 à 20h30   Opening Night                                                                     Gloria                                                                            Me 14 | 02 à 20h45 !
Je 22 | 02 à 18h30   USA 1977 | vostf | 144’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, John   USA 1980 | vostf | 121’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, Buck   Ma 20 | 02 à 18h30
                     Cassavetes, Ben Gazzara, Joan Blondell, Paul Stewart Ours d’argent pour Gena      Henry, Julie Carmen, Tom Noonan Lion d’or, Festival de Venise, 1980
                     Rowlands, Festival de Berlin, 1978
                                                                                                       Gloria, voisine de palier des parents assassinés, se retrouve malgré
                     Une actrice d’âge mûr assiste à la mort d’une jeune admiratrice alors             elle, responsable de la garde et de la sauvegarde d’un gamin porto-
                     qu’elle répète une pièce. Ebranlée par ce drame, le personnage                    ricain, auquel son père, avant de mourir, a confié un carnet plein de
                     qu’elle doit jouer lui devient insupportable ...                                  renseignements compromettantes que la Mafia recherche ...
                     « ... la rencontre ambitieuse et inattendue d’un portrait de femme en             « Avec son habituelle nervosité, Cassavetes filme rues menaçantes et
                     crise et d’une construction ‘moderne’, théâtre dans le film et poupées            intérieurs inquiétants, mais il filme surtout Gena Rowlands, irréaliste
                     gigognes, que la mise en scène accentue. » (Laurence Gavron et                    et magnifique, menaçant des tueurs, flingue en main, en plein New
                     Denis Lenoir, John Cassavetes, Ed. Rivages)                                       York. » (Pierre Murat, Télérama)
                     « Hommage aux deux grands amours de sa vie – sa femme, Gena                       « Dans ce plus grand succès commercial de Cassavetes, ce sont les per-
                     Rowlands, et le théâtre –, Opening Night est le plus beau film de                 sonnages qui priment, comme toujours chez le cinéaste. » (Zurban)
                     Cassavetes. » (Claude-Marie Trémois, Télérama)
                                                                                                       « ... half art movie, half chase thriller, with a breathless, commanding
                     « Dans Opening Night, tout s’organise autour des thèmes du double,                performance from Gena Rowlands. » (Time Out Film Guide)
                     du reflet, de la duplication et de la schizophrénie. » (B. Tavernier et
                     J.-P. Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)                          Love Streams                                                                      Je 08 | 02 à 18h30
                                                                                                                                                                                         Me 21 | 02 à 20h30
                     « Opening Night est peut-être le film le plus construit de John                   USA 1984 | vostf | 141’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, John
                     ­Cassavetes, tendu au cordeau, délivrant une ode à la liberté d’une               Cassavetes, Diahnne Abbott, Seymour Cassel | D’après : la pièce éponyme de Ted
                                                                                                       Allan Ours d’or, Ferstival de Berlin, 1984
                      puissance inouïe. » (critikat.com)
                                                                                                       Frère et sœur, Sarah et Robert s’aiment alors que tout les oppose :
                                                                                                       elle se donne entièrement à ceux qu’elle aime, tandis qu’il n’a que
                                                                                                       des relations éphémères et délaisse son fils ...
                                                                                                       « ... un film somme, un film testament, dans lequel on retrouve tous
                                                                                                       les thèmes de Cassavetes. C’est une sorte d’opéra baroque, moins à
                                                                                                       cause de la musique, des chansons ou des scènes de danse, que par
                                                                                                       le mélange des genres. » (L. Gavron et D. Lenoir)
                                                                                                       « Ce film dégage à la fois une étrange et fascinante unité. Grâce à
                                                                                                       la musique des voix, au rythme des corps, à la caméra, surtout, qui
                                                                                                       ne lâche jamais ses héros en mouvement, pris dans un maelström
                                                                                                       d’amours ... » (C.-M. Trémois, Télérama)
                                                                                                       « ... the movie’s sense of ‘real life’, dynamic performances, and admi-
                                                                                                       rable lack of moralising make it compulsive. » (Time Out Film Guide)
40                                                                                                                              41

Comedy Classics    Essential Cinema   Sense and Sensibility   Saturday Night (Guilty) Pleasures   Cine XXL   Université Populaire

                  Weekends@
                  Cinémathèque
42                           Week-ends à la Cinémathèque | Les vendredis                                                           Les vendredis | Week-ends à la Cinémathèque                                                      43

 Ve            Comedy Classics
               18h30                                                                                                  Ve             Essential Cinema
                                                                                                                                     20h30 voir aussi p. 22
 Ve 02 | 02 A l’occasion du jour de la mormotte le 2 février Groundhog Day                                            Ve 02 | 02 Sans soleil France 1983 | vo | 94’ | c | Film-essai de : Chris Marker | Avec : Florence
 USA 1993 | vostf | 103’ | c | De : Harold Ramis | Avec : Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott                 Delay, Arielle Dombasle, Riyoko Ikeda voir aussi p. 24
 Présentateur de météo égocentrique et odieux, Phil gence. Il faut en profiter. » (Cahiers du Cinéma)                 Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande     poème qu’on aurait trouvé dans une capsule tempo-
 Connors doit couvrir un événement qui l’insup- « Intelligent et vertigineux, le scénario de ce piège                 à la Guinée-Bissau, en passant par le Japon.              relle. C’est l’œuvre d’un photographe, d’un homme
 porte : le ‘jour de la marmotte’. La journée se passe temporel offre toutes sortes d’hypothèses et de                « Le chef d’œuvre de Chris Marker est l’un des films      de gauche, d’un globe-trotter qui demeure hanté par
 mal, car un blizzard le bloque dans le village : au mises en abyme, sans toutefois brimer l’action                   documentaires capitaux de notre temps, un essai           certaines de ses propres images. » (1001 Films)
 petit matin, il s’aperçoit que la date n’a pas changée. qui coule de source. Bergson et Capra réunis ?               philosophique personnel. Film sur la subjectivité, la     « Go to see Sans Soleil, in which Marker, cinema’s
 Jour après jour, il revit ce fatal 2 février ...        ­Chapeau ! » (Télérama, Le Guide Cinéma)                     mort, la photographie, les coutumes et la conscience      greatest essayist, sums up a lifetime’s travels, specu-
 « Groundhog Day marie finalement le rire à l’intelli-                                                                elle-même, Sans soleil se présente comme un               lations and passion. » (TimeOut Film Guide)

 Ve 09 | 02 Broadway Danny Rose                                                                                       Ve 09 | 02 En présence du réalisateur In the Last Days of the City Akher ayam el
 USA 1984 | vostf | 84’ | De : Woody Allen | Avec : Woody Allen, Mia Farrow, Appolo Forte                             madina Egypte 2016 | vostang | 118’ | c | De : Tamer El Said | Avec : Khalid Abdalla voir aussi p. 18
 Danny Rose, petit impresario ringard, a pour client       ner paniqué, plongé dans un tas de mésaventures            2009, Le Caire, Egypte. Khalid filme l’âme de sa ville    beauté des « derniers jours d’une ville » ...
 un chanteur avec lequel il pense faire fortune ...        à cause d’une enquiquineuse (auprès de laquelle            et de ses habitants. Leurs visages et leurs espoirs.      « Documentaire en forme de requiem pour une
 « Woody Allen rend hommage aux artistes de caba-          Katharine Hepburn, dans Bringing Up Baby, pas-             Quand la ville s’embrase, dans les prémisses d’une        jeunesse, doublé d’une autofiction dépressive. Les
 ret new-yorkais avec lesquels il a débuté. Il laisse de   serait pour un ange). En passant, Allen parodie The        révolution, les images deviennent son combat. Les         derniers jours d’une ville est le documentaire fas-
 côté ses fantasmes narcissiques pour incarner un          Godfather et les mythes de Hollywood. Merveilleuse         images du Caire, mais aussi celles de Beyrouth, de        cinant d’une Egypte au bord de l’embrasement. »
 touchant petit bonhomme qui rame comme un fou             histoire juive sur l’univers des artistes de variétés en   Bagdad et de Berlin, que lui envoient ces amis. Il faut   (A voir, à lire)
 pour gagner sa vie, servant de ‘chandelier’ à un croo-    proie à leurs rêves. » (Télérama)                          trouver la force de continuer à vivre la douloureuse        Séance en présence du réalisateur Tamer El Said

 Ve 16 | 02 85e anniversaire Kim Novak Kiss Me, Stupid                                                                Ve 16 | 02 20h45 ! 7th Heaven USA 1927 | int. ang | 110’ | De : Frank Borzage | Avec : Janet
 USA 1964 | vostf | 122’ | De : Billy Wilder | Avec : Dean Martin, Kim Novak, Ray Walston                             Gaynor, Charles Farrell, Ben Bard Oscars pour Frank Borzage et Janet Gaynor, 1929 voir aussi p. 25
 Dans une petite bourgade du Nevada, le célèbre            en bafouant la morale que ces hypocrites réalisent         Diane est orpheline, elle vit avec sa sœur aînée (Hervé Dumont)
 chanteur Dino tombe en panne d’essence. Orville           leur rêve. Les années ont rendu ce film encore plus        tyrannique et alcoolique. Mais Diane va rencontrer « Avec 7th Heaven, Frank Borzage remporte le tout
 Sooner, professeur de piano, veut le retenir à tout       ironique, encore plus noir. » (Télérama)                   le bonheur dans les bras de Chico, un égoutier. La premier Oscar décerné à un réalisateur et livre son
 prix afin de lui faire entendre ses chansons ...          « Though Kiss Me, Stupid has the structure and             guerre de 1914 les sépare, mais leur amour les réunit film le plus célèbre et le plus stylisé, souvent com-
 « Ce film caustique a provoqué, à sa sortie, la colère    comic beats of a classic bedroom farce, it’s an over­      chaque jour à onze heures ...                         paré à l’autre chef-d’œuvre réalisé la même année :
 des ligues de décence. L’Amérique vue par Wilder est      whelmingly cynical assessment of male jealousy and         « Affirmer que 7th Heaven représente un de som- Sunrise de F. W. Murnau. » (Carlotta)
 moche, vulgaire et puritaine. Encore plus drôle : c’est   exploitation. » (The Dissolve)                             mets du mélodrame à l’écran relève du pléonasme. »

 Ve 23 | 02     Luxembourg City Film Festival                                                                         Ve 23 | 02     Luxembourg City Film Festival
                Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu                                                                              Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
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