12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017

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12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
12
              Andreï Tarkovski
          Le double au cinéma
Cult Classics Before Christmas
Double Feature Cinélunatique

              Décembre 2017
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
Informations pratiques                                                                                                                                                                                                                                    3

                                                                                                                                                                                                                  Sommaire
                                                                                                                                                                                                                  Tableau synoptique                                   4
               Cinéma 17, place du Théâtre                                                 Abonnement gratuit
               L-2613 Luxembourg                                                           au programme mensuel                                                                                                   Ciné-Concert : Les Triplettes de Belleville 6
                                                                                           Tél. : 4796 2644                                                                                                       Université Populaire du Cinéma                      8
               Tickets online                                                              cinematheque@vdl.lu
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               sur www.cinematheque.lu
               www.luxembourg-ticket.lu                                                                                                                                                                           Festival Cinéma du Sud                              12
                                                                                                                                                                                                                  Le Monde en doc                                     14
                                                                                                                                                                                                                  Filmreakter’s Cinélunatique                         16
                                                                                                                        n
                                         l                                                                         erge
                                      oya                                                                   illy Go                                                                                               Kino mat Häerz                                      20
                           B      d. R                                                                 R. W
                                                                                                                                                                                                                  Essential Cinema                                    22
                                                                          sB ains
                                                                     R. de                                                                                                                                        Cult Classics Before Christmas                      26

                                                                                                                                Côte
                                                                                      R. Beaumont
                                                                                                                                                                                                                  Rétrospective Andreï Tarkovski                      32

                                                                                                                                  d’Eich
                                             Av. de la Porte-Neuve

                                                                                                                                                                                                                  Le double au cinéma                                 36
                   R. Aldringen

                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  Weekends@Cinémathèque                               46
                                                                                                                            Baeckerei
                                                                                                                                           R. du Fossé                                                            Cinema Paradiso                                     54
                                                                                                                                                                                                                  L’affiche du mois                                   59
                                                                         Grand-Rue
Bd. Royal

                   Salle de la Cinémathèque                                                  Accès par bus :                                                                                                      Glossaire
               P   Parking Place du Théâtre                                                  Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20                                                                                     vo version originale non sous-titrée
                                                                                                                                                                                                                  vostf version originale sous-titrée en français
                                                                                             Arrêt : Badanstalt (rue
                                                                                                                  uré
                                                                                                                      des Bains)                                                                                  vostang version originale sous-titrée en anglais
                                                                       Place d’Arme                                   R. du C                                                                                     vostf+all version originale sous-titrée
              Caisse Vente des billets ½ heure                                             Administration /                                                                                                       en français et en allemand
                                                                                                                                                                                                                  vf version française
              avant les séances                                                            Archives / Bibliothèque                                       La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un
                                                                                                                                                                                                                  vl version luxembourgeoise
                                                                                                                                                         musée du cinéma ayant pour mission la préservation
                                                                                           10, rue Eugène Ruppert
                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  vofr version originale française
              Plein Tarif Billet : 3,70 €                                                                                                                et valorisation du patrimoine cinématographique inter-
                                                                                           L-2453 Luxembourg                                             national. Membre de la Fédération Internationale
                                                                                                                                                                                                                  vall version allemande
              Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny                                       Tél. : (+352) 4796 2644                                                                                                vostall version originale sous-titrée en allemand
                                                                                                                                                         des Archives du Film depuis 1983.                        voang version originale anglaise
              Tarifs réduits * Billet : 2,40 €                                             Fax : (+352) 40 75 19                                                                                                  voangstf version originale anglaise
                                                                                           cinematheque@vdl.lu                                           Conception graphique Vidale-Gloesener
                                        R. Notre-Dame
              Carnet 10 billets : 17,00 €                                                                                                                Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg
                                                                                                                                                                                                                  sous-titrée en français
                                                                                           Consultation des archives                                                                                              voangstall version originale anglaise
               * jusqu’à 18 ans, étudiants et                                                                                                            Tirage 6.400                                             sous-titrée en allemand
               titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans                                 sur rendez-vous                                               Photo couverture The Nightmare Before Christmas            accompagnement live au piano
                                                                                                                                                         ( p. 29)                                                 c couleurs
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
4            Programme du 01 au 21 décembre 2017                                                                                         Programme du 01 au 21 décembre 2017                                                                          5

              18h30                                                  20h30                                                                18h30                                                  20h30
Ve 01 | 12   Fantastic Mr. Fox                                      La Ronde                                                Ma 12 | 12    The Dark Half                                          Nostalghia Italie-URSS 1983 | Andreï
             USA 2009 | Wes Anderson | vostf | 87’ | p. 48          France 1950 | Max Ophüls | vo | 97’ | p. 24                           USA 1993 | George A. Romero | vostf | 122’ | p. 43     Tarkovski | vostf | 130’ | p. 35
Sa 02 | 12   19h00 The Remains of the Day                           21h30 Blade Runner                                      Me 13 | 12    Sisters                                                The Nightmare Before Christmas
             USA 1993 | James Ivory | vostf | 134’ | p. 50          USA 1982 | Ridley Scott | vostf | 117’ | p. 51                        USA 1972 | Brian De Palma | vostf | 93’ | p. 39        USA 1993 | Henry Selick | vostf | 75’ | p. 29
Di 03 | 12   15h00 Pippi geht von              17h00 Merry Christmas,                 20h30 Le Cuirassé                     Je 14 | 12    14h30 Le Cirque                   18h30 Stalker                         21h15 ! Persona
             Bord Suède 1969 | Olle            Mr. Lawrence GB-Japon 1983 |           Potemkine URSS 1925 |                               USA 1928 | Charles Chaplin |      URSS 1979 | Andreï Tarkovski |        Suède 1966 | Ingmar
             Hellbom | vall | 82’ | p. 56      Nagisa Ôshima | vostf | 123’ | p. 52   S.M. Eisenstein | int. russes+stf |                 int.all+stf | 71’ | p. 20         vostf | 160’ | p. 34                  Bergman | vostf | 81’ | p. 42
                                                                                      75’ | | p. 53
                                                                                                                            Ve 15 | 12    20h00 ! Filmreakter’s Cinélunatique Double Feature :
Lu 04 | 12   Freightened – The Real Price of Shipping               Le Monde en doc : Trading Paradise                                    Zombi Flesh Eaters Italie 1979 | Lucio Fulci | vostf | 91’ | p. 18
             Espagne-France 2016 | Denis Delestrac |                Suisse 2016 | Daniel Schweizer | vo française                         The Beyond Italie 1981 | Lucio Fulci | vostf | 88’ | p. 19
             vostang | 90’ | p. 12                                  stang | 78’ | p. 14
                                                                                                                            Sa 16 | 12    19h00 The Shop Around the Corner                       21h30 Monty Python and the Holy Grail
Ma 05 | 12   Sisters                                                Stalker                                                               Ernst Lubitsch | vostf | 99’ | p. 30                   GB 1975 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf |
             USA 1972 | Brian De Palma | vostf | 93’ | p. 39        URSS 1979 | Andreï Tarkovski | vostf | 160’ | p. 34                                                                          90’ | p. 51
Me 06 | 12   Le Sacrifice Suède-France 1986 | Andreï                21h00 ! Lost Highway                                    Di 17 | 12    15h00 La Belle et le              17h00 White Christmas                 20h30 Alexandre Nevski
             Tarkovski | vostf | 145’ | p. 35                       USA 1997 | David Lynch | vostf | 134’ | p. 44
                                                                                                                                          Clochard USA 1955 |               USA 1954 | Michael Curtiz |           URSS 1938 | S.M. Eisenstein |
Je 07 | 12   Our Relations                                          Soirée ciné-débat : Maman Colonelle                                   C. Geronimi et W. Jackson |       vostf | 120’ | p. 31                  vostf | 112’ | p. 53
             USA 1936 | Harry Lachman | vostf | 73’ | p. 38         RDC 2017 | Dieudo Hamadi | vostang | 72’ | p. 10                      v f | 75’ | p. 57
Ve 08 | 12   Interaktive Kultvorstellung !                          Rosetta Belgique-France 1999 | Luc et ­                 Lu 18 | 12    19h00 ! Université Populaire du Cinéma
             Die Feuerzangenbowle Allemagne 1944 |                  Jean-Pierre Dardenne | vo | 91’ | p. 25                               Leçon 3 : « Vide : Ozu » ou comment le cinéma célèbre la vie par le vide | p. 8
             Helmut Weiss | vostang | 96’ | p. 27
                                                                                                                            Ma 19 | 12    Our Relations                                          Le Sacrifice Suède-France 1986 | Andreï
Sa 09 | 12   19h00 Love Actually                                    21h30 Fargo                                                           USA 1936 | Harry Lachman | vostf | 73’ | p. 38         Tarkovski | vostf | 145’ | p. 35
             USA 2003 | Richard Curtis | vostf | 130’ | p. 28       USA 1996 | Joel et Ethan Coen | vostf | 98’ | p. 51
                                                                                                                            Me 20 | 12    Multiplicity USA 1996 | Harold Ramis |                 Possession France-RFA 1981 | Andrej
Di 10 | 12   15h00 La Ruée vers l’or           17h00 It’s a Wonderful Life            20h30 Octobre URSS 1927 |                           vostf+all | 117’ | p. 45                               Zulawski | voangstf | 127’ | p. 40
             USA 1924 | Charles Chaplin |      USA 1946 | Frank Capra | vostf |       S.M. Eisenstein | int.
             film muet | 96’ | | p. 57         130’ | p. 28                           russes+stf | 105’ | p. 53             Je 21 | 12    Nostalghia Italie-URSS 1983 | Andreï                   20h45 ! Vertigo
Lu 11 | 12                                                                                                                                Tarkovski | vostf | 130’ | p. 35                       USA 1958 | Alfred Hitchcock | vostf | 126’ | p. 41
             Possession France-RFA 1981 | Andrej                    20h45 ! The Picture of Dorian Gray
             Zulawski | voangstf | 127’ | p. 40                     USA 1945 | Albert Lewin | vostf | 110’ | p. 45
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
6                                                                               La Cinémathèque hors les murs                                       7

Coproduction Cinémathèque & Philharmonie   Le film
                                           Les Triplettes de Belleville
Ciné-Concert
                                                                                                                           Sa 02 | 12 à 20h00
                                           France 2002 | 78’ | c | Film d’animation de : Sylvain Chomet                    à la Philharmonie

Les Triplettes de Belleville               Pour distraire son petit neveu, tante Souza lui offre un chien. Mais rien
                                           n’y fait. Plus tard, elle découvre sa passion pour le cyclisme et lui achète
                                           alors un beau vélo. La bonne idée lui venant qu’il pourrait devenir un
                                           champion, elle se décide à lui faire subir un entraînement intensif ...
                                           Passant du comique au pathétique en quelques coups de pédale –
                                           ce n’est pas pour rien que Les Triplettes de Belleville ont été nomi-
                                           nées aux Oscars dans la catégorie film d’animation.
                                           « Humour fin et acerbe, graphisme rétro et inventif, rythme trépidant
                                           et oxygéné, tout est parfait, que voulez-vou ! » (Télérama)
                                           « Un bijou finement ciselé, plein d’humour et de fantaisie. » (Le
                                           Figaroscope)

                                                                                                                          Tickets
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                                                                                                                          ( < 27 ans : 9/15/21 €)

                                                                                                                          philharmonie.lu,
                                                                                                                          (+352) 26 32 26 32

                                           L’accompagnement musical
                                           Le Terrible Orchestre de Belleville
                                           Benoît Charest composition, direction, guitare, voix, aspirateur
                                           La rocambolesque histoire autour de Champion, de sa grand-mère
                                           Madame Souza, qui a affaire à la mafia, et de Bruno, un chien un
                                           peu à part, n’a presque pas besoin de mots. Elle se contente d’une
                                           musique que seul ‘Le Terrible Orchestre de Belleville’ pouvait jouer.
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
8                                                                                                                                    9

Université Populaire   Leçon 3 : « Vide : Ozu »
                       Ou comment le cinéma célèbre la vie par le vide Par Diane
                                                                                                              Lu 18 | 12 à 19h00 !

du Cinéma
                       Arnaud (critique et maître de conférences en esthétique
                       filmique, Université Paris Diderot) Ciné-conférence ponctuée d’extraits
                       de films | en langue française | 60’

                       « Devant les films de Yasujirô Ozu, difficile de ne pas être emporté
                       par la beauté des plans montrant des natures mortes, des maisons
                       japonaises ou des paysages alentour vidés de présence humaine.
                       Rien ne se passe en apparence à l’intérieur de ces cadrages fixes qui                 Diane Arnaud
                       durent plus longtemps qu’à l’accoutumée. Et, pourtant, l’émotion
                       nous envahit. Car le vide est plein de sens dans le cinéma d’Ozu.
                       Ozu fait comprendre par la puissance d’évocation du vide que l’iné-
                       luctable disparition des êtres chers fait partie des choses de l’exis-
                       tence. Une leçon de vie et une leçon de cinéma » (Diane Arnaud)
                       Interlude « finger food & meet the prof »                                             Infos supplémen-
                                                                                                             taires et formules
                       Le Goût du saké
                                                                                                             « libre pass »
                       Sanma no aji Japon 1962 | vostf | 113’ | c | De : Yasujiro Ozu | Avec : Chishû Ryû,   unipopcine@vdl.lu
                       Shima Iwashita, Keiji Sada                                                            www.unipopcine.lu

                       « Le dernier film d’Ozu. Une chaise vide suffit à exprimer le poids
                       de la solitude. Le récit obéit à un mouvement intérieur, à des signes                 Autres films-clés
                       révélant le vide de l’existence et le néant de la mort. Parvenu au                    illustrant
                       dépouillement le plus extrême, Ozu a disparu en gardant son                           « Vide : Ozu » :
                       secret : pourquoi le dépouillement, dénué de toute émotion appa-                      07 | 01 Printemps
                       rente, arrive-t-il à nous bouleverser ? » (Télérama)                                  tardif | Japon 1949 |
                                                                                                             Yasujiro Ozu

                                                                                                             14 | 01 Voyage à
                                                                                                             Tokyo | Japon 1953 |
                                                                                                             Yasujiro Ozu

                                                                                                             21 | 01 Bonjour |
                                                                                                             Japon 1959 | Yasujiro
                                                                                                             Ozu

                                                                                                             28 | 01 Fin
                                                                                                             d’automne | Japon
                                                                                                             1960 | Yasujiro Ozu
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
10                                                                                                                                                   11

Le travail des défenseurs des droits   Partout dans le monde, des membres influents de la société civile, des
                                       avocats, des journalistes et d’autres défenseurs des droits humains
                                                                                                                             En collaboration
                                                                                                                             avec Amnesty
                                                                                                                             International
humains loin des projecteurs           sont victimes de persécutions, de manœuvres d’intimidation et de
                                       violences d’un niveau sans précédent. Pourtant, sans leur courage,
                                                                                                                             Luxembourg

                                       notre monde serait moins juste, moins équitable, moins égalitaire.                    Dans le cadre du
Soirée ciné-débat                                                                                                            « Festival des droits
                                       Par le bais de cette conférence-débat, Amnesty International sou-                     humains »
                                       haite mettre en avant le travail de ces personnes parfois anonymes,
                                       qui s’engagent avec dévouement pour les droits des autres.

                                       Maman Colonelle                                                                        Je 07 | 12 à 20h30
                                       République démocratique du Congo-France 2017 | français, lingala et swahili stang |
                                       72’ | c | Documentaire de : Dieudo Hamadi Grand Prix - Cinéma du Réel, Paris ;
                                       Prix du jury œcuménique et Prix des lecteurs du Tagesspiegel, Berlinale

                                       La Colonelle Honorine travaille au sein de la police congolaise où
                                       elle est chargée de la protection des enfants et de la lutte contre les
                                       violences sexuelles. Alors qu’elle travaille depuis 15 ans à Bukavu, à
                                       l’est de la RDC, elle apprend qu’elle est mutée à Kisangani. Sur place
                                       elle se trouve face à de nouveaux enjeux.                                             Dieudo Hamadi
                                                                                                                             est né à K­ isangani
                                       A travers le portrait de cette femme d’un courage et d’une ténacité                   (RDC) en 1984 et a
                                       hors du commun qui lutte pour que justice soit faite, le film aborde                  fait des études de
                                       la question des violences faites aux femmes et aux enfants en RDC.                    médecine. En 2013,
                                                                                                                             avec Atalaku, son
                                       « A portrait of a policewoman struggling against the odds to stop                     premier long métrage
                                       sexual abuse in her new posting in a big city, Hamadi’s third feature                 documentaire, il
                                                                                                                             remporte le Prix Joris
                                       is engaging, observant and very succinct. » (The Hollywood Reporter)
                                                                                                                             Ivens dans la catégorie
                                                                                                                             Meilleur premier
                                       Le film sera suivi par un débat avec le réalisateur. Un verre                         film, parmi d’autres
                                       de l’amitié sera offert à la fin de la soirée.                                        récompenses. En 2014,
                                                                                                                             Examen d’Etat reçoit
                                                                                                                             le Prix International
                                                                                                                             de la SCAM et le Prix
                                                                                                                             Potemkine au Festival
                                                                                                                             Cinéma du Réel, est
                                                                                                                             sélectionné au TIFF
                                                                                                                             de Toronto.
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
12                                                                                                                                             13

Festival Cinéma du Sud                             Freightened – The Real Price of Shipping
                                                   Espagne-France 2016 l vostang l 90’ | c | Documentaire de Denis Delestrac
                                                                                                                               Lu 04 | 12 à 18h30

                                                                                                                               En collaboration
Soirée spéciale Cinéma du Sud meets Monde en doc   Freightened – The Real Price of Shipping, reveals in an audacious
                                                                                                                               avec ATTAC Luxem-
                                                                                                                               bourg, ­Caritas
                                                   investigation the mechanics and perils of cargo shipping ; an all-but-      Luxembourg et
                                                   visible industry that relentlessly supplies 7 billion humans and holds      SOS Faim
                                                   the key to our economy, our environment and the very model of
                                                   our civilisation.
                                                   90 % of the goods we consume in the West are manufactured in far-
                                                   off lands and brought to us by ship. The cargo shipping industry is a
                                                   key player in world economy and forms the basis of our very model
                                                   of modern civilisation ; without it, it would be impossible to fulfil the
                                                   ever-increasing demands of our societies. The movie reveals in an
                                                   audacious investigation the mechanics and perils of cargo shipping ;
                                                   an all-but-visible industry that relentlessly supplies 7 billion humans
                                                   and holds the key to our economy, our environment and the very
                                                   model of our civilisation.
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
14                                                                                                                                             15

Le Monde en doc                             Trading Paradise
                                            Suisse 2016 l vo française stang l 78’ | c | Documentaire de Daniel Schweizer
                                                                                                                            Lu 04 | 12 à 20h30

                                                                                                                             En collaboration
Les rendez-vous du documentaire stimulant   Après avoir révélé l’envers du décor de l’exploitation aurifère avec
                                                                                                                             avec etika – Initia-
                                                                                                                             tiv fir Alternativ
                                            Dirty Gold War, Daniel Schweizer s’attaque à un autre dossier qui                Finanzéierung asbl,
                                            pourrait éclabousser la Suisse d’un nouveau scandale : les pratiques             ATTAC Luxembourg,
                                            des négociants en matières premières. Une grande partie de ce                    ASTM Luxembourg
                                                                                                                            et Les Amis
                                            commerce mondial est pilotée par des entreprises installées à Zoug
                                                                                                                            du Monde
                                            ou Genève, 20 à 30 % des matières premières échangées dans le                   ­diplomatique
                                            monde le seraient par des sociétés suisses. Elles sont connues pour
                                            le peu d’impôts qu’elles y paient et pour leur mépris des politiques
                                            environne- mentales en vigueur dans les pays d’extraction.
                                             Par une enquête de terrain menée aux quatre coins du monde,
                                            ­Trading Paradise révèle les dessous de ces activités, alerte le public
                                             et ouvre le débat nécessaire sur la responsabilité éthique de ces
                                             entreprises dans le contexte du néo-libéralisme globalisé.
                                                                                                                            Jean Feyder,
                                            La projection sera suivie d’une discussion avec Jean Feyder
                                                                                                                            ex-ambassadeur
                                            qui traitera de la responsabilité des acteurs des marchés                       du Luxembourg à
                                            financiers, des multinationales de l’agro-industrie sans                        l’ONU à Genève,
                                            omettre la complicité des Etats des pays occidentaux dans                       militant à l’ASTM et
                                            la spéculation sur les matières premières (dont la multina-                     auteur du livre La
                                                                                                                            faim tue (éditions de
                                            tionale Glencore qui a été mise en cause dans les Paradise                      l’Harmattan).
                                            Papers) et sur les différentes mobilisations de la société
                                            civile pour y mettre un terme.
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
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xxx                    Ho Ho Ho ! Santa Claws is at the door, so we thought we’d ship
                       you off to sunnier climates – the Carribbean by way of New
                       Orleans and Italy, to be exact ...
                       After resurrecting Jason Vorhees and his Friday the 13th clique of
                       nubile teens for Halloween, Cinélunatique is proud to present a
                       real treat for the December « Double Feature » : Behold surreal
                       splattermeister Lucio Fulci’s « video nasties » Zombi 2 (aka Zombie    Gove Van Meatgrinder
                       Flesh Eaters, 1979) and The Beyond (1981) in newly restored high       & Jacques Le Rippeur
                       definition prints, courtesy of our friends at Artus Films and Tanzi.
                       Both films remain banned or cut to this day in several countries
                       (among them our neighbors Germany), so don’t miss the oppor-
                       tunity ! Neither of these digital prints will be released on home
                       entertainment until 2018.

      Filmreakter’s
      Cinélunatique
      Double Feature
12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
18                        Filmreakter’s Cinélunatique                                                                                                                               Double Feature        19

 Ve 15 | 12 à 20h00       Double Feature

Tickets
Price for 2 films : 6 €
(includes 1 free drink)

luxembourgticket.lu,
(+352) 47 08 95-1

                          Zombi Flesh Eaters                                                                       The Beyond
                          Zombi 2 Italie 1979 | vostf | 91’ | c | De : Lucio Fulci | Avec : Richard Johnson, Ian   L’Aldilà Italie 1981 | vostf | 88’ | c | De : Lucio Fulci | Avec : Catriona MacColl,
                          McCulloch, Tisa Farrow                                                                   Davic Warbeck, Cinzia Monreale

                          After a policeman is sliced open by a decomposed weirdo on a ship                        Starring Fulci stalwart and 80’s sex symbol Catriona MacColl and
                          marooned in New York harbor, the young daughter of the ship’s owner                      featuring Fabio Frizzi’s hallucinatory score, Fulci’s masterpiece The
                          investigates her father’s experiments on a remote tropical island –                      Beyond is set in a Lousiana Victorian-style hotel, where the audience
                          where the dead come back to life and develop a taste for ... you guessed                 witnesses a man being flailed and crucified by an angry mob in the
                          it. Cue bloody lasagna make-up, pulsing synth muzak and ... an under-                    film’s shocking sepia-tinted prologue. Several decades later, a young
                          water scene with a tiger shark being wrestled by a zombie !?                             woman inherits the place and plans to renovate it. Unfortunately, it
                          Produced in the glorious era where Italian copyright laws allowed                        turns out that the hotel is a doorway between the realms of the dead
                          any film to become an unauthorized sequel to an existing hit, Zombi                      and the living ... so spa treatments and morning cappuccinos will
                          Flesh Eaters was made to cash in on George Romero’s Dawn of the                          have to take a back-seat to oozing corpses and man-eating spiders.
                          Dead. True to his love of dime-store moviemaking, Fulci ditched the                      The Beyond (known as Seven Doors of Death in a mutilated US
                          media satire and sociocritical elements of Romero’s tale and went for                    version) is probably the epitome of « genre terrorist » Fulci’s mastery
                          the jugular instead. Inspired by classic zombie lore, 50’s comic books                   of almost physically dripping atmosphere, religious symbolism and
                          (and apparently HG Wells’s The Island of Dr. Moreau), Zombi Flesh                        psychedelic, over-the-top gore - while also not making a whole lot of
                          Eaters is both riveting, albeit cheaply made, adventure movie and                        sense ... harking back to his colleague Mario Bava’s tradition of style
                          balls-to-the-wall splatter ... including eye gougings and eviscerations.                 over substance.
                          Deservedly Fulci’s first major international succes !
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Kino mat Häerz
                     « Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour                     En collaboration
                     passer un après-midi remplie de rires et de rêves. C’est aussi un lieu              avec le Service
                                                                                                         Seniors de la Ville
                     de souvenirs redonnant vie à des moments uniques de l’histoire du                   de Luxembourg,
... a mat Kaffi  !   cinéma qui font chaud au . L’équipe de « Kino mat Häerz » vous                      Help/Croix-Rouge
                     accueille une fois par mois dans le cadre charmant de la Cinéma-                    et la Maison des
                     thèque. Après chaque séance, vous avez la possibilité de participer                 Associations
                     à une rencontre conviviale « café et gâteau » pour vous permettre
                     d’échanger autour du film projeté et de fixer un rendez-vous pour
                     la prochaine séance !

                     Une séance spéciale pour toute la famille avec des biscuits,                        Hughes Maréchal
                     un punch de Noël et accompagnement live au piano !
                     Séance de Noël : Le Cirque de Charlie                                               Je 14 | 12 à 14h30

                     Chaplin                                                                             à la Cinémathèque /
                     The Circus Comédie | USA 1928 | intertitres allemands avec sous-titres français |   Place du Théâtre
                     film muet avec accompagnement live au piano par Hughes Maréchal | 71’ | De et
                     avec : Charlie Chaplin                                                              Je 21 | 12 à 14h30

                     A la suite d’une course poursuite, Charlot se retrouve par hasard sur la            à la Cinémathèque /
                     piste d’un cirque. Interrompant le numéro du prestidigitateur, ­Charlot             Cloche d’Or : séance
                                                                                                         sans musique live
                     provoque l’hilarité du public à la grande surprise du directeur qui                 Séance accessible aux
                     décide de l’embaucher comme clown. Ne sachant pas faire rire sur                    personnes à mobilité
                     commande, Charlot finit par s’occuper des tâches subalternes. Malgré                réduite (nombre limité
                     cela, il tombe sous le charme de la fille du directeur, Merna, mais                 de places – réservation
                                                                                                         obligatoire)
                     cette dernière n’a yeux que pour le nouveau funambule, le beau Rex ...

                                                                                                          Infos & inscriptions
                                                                                                          pour la formule
                                                                                                         « Kaffi & Kuch »
                                                                                                         ­ainsi que les séances
                                                                                                          à la Cinémathèque –
                                                                                                          Cloche d’Or
                                                                                                         (jusqu’à 2 jours avant
                                                                                                          la séance de cinéma)
                                                                                                         T. +352/47 96 -24 28
                                                                                                         servsenior@vdl.lu
22                                                                                                  23

     Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque
                                                                             Liste complète
     L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de    des 100 films :
     noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque         dépliant « Essential
     a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine      Cinema » ou
     éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité   cinematheque.lu
                                                                             (sous réserve de
     de construire un canon du 7 e Art. « Essential Cinema » embrasse        modifications)
     pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100
     films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres
     à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du
     cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir, mais
     dès maintenant.
24                   Essential Cinema                                                                                                   Cinémathèque’s 100 Must-See Films                                   25

Ve 01 | 12 à 20h30   La Ronde                                                                             Rosetta                                                                           Ve 08 | 12 à 20h30
                     France 1950 | vo | 97’ | De : Max Ophüls | Avec : Anton Walbrook, Simone Signoret,   Belgique-France 1999 | vo | 91’ | c | De : Luc et Jean-Pierre Dardenne | Avec :
                     Serge Reggiani | D’après : la pièce d’Arthur Schnitzler                              Emilie Dequenne, Fabrizio Rongione, Anne Yernaux Palme d’Or, Cannes 1999

                                                                                                          Rosetta vit dans une minable caravane avec une mère alcoolique.
                                                                                                          Chaque jour, elle part à la recherche d’un travail qui lui permettrait
                                                                                                          de mener une vie à peu près normale ...
                                                                                                          « Obsédée par la peur de disparaître, Rosetta, comme une abeille der-
                                                                                                          rière la vitre, se bat avec l’énergie du désespoir pour tenter simplement
                                                                                                          d’exister. La caméra la traque, la suit dans ses déplacements avec force
                                                                                                          et violence. Ce terrible constat des conséquences de la précarité ne se
                                                                                                          place ni sur un plan politique, ni sur un plan moral ; c’est simplement
                                                                                                          un film à l’échelle humaine, un film sans fin réconfortante : juste un cri
                                                                                                          étouffé par le désespoir. » (Guide des films, Ed. Laffont)
                                                                                                          « Using very little dialogue and long, hand-held tracking shots (the
                                                                                                          relentlessly restless visuals perfectly reflect Rosetta’s unsettled life),
                                                                                                          the Dardennes never sentimentalise their heroine but respect the
                                                                                                          mysteries of her soul ; the result is a film almost Bressonian in its
                                                                                                          rigour and power to touch the heart. » (Time Out Film Guide)
                     Une Vienne de conte de fées où l’amour tourne comme un manège.
                     Le meneur du jeu provoque au hasard des joutes charnelles, tendres
                     et passionnées, des rencontres sans lendemain ...
                     « Un film étincelant et romanesque qui entraîne des personnages
                     incarnés par d’immenses comédiens merveilleusement dirigés par
                     Max Ophüls dans la ronde d’une folle sarabande amoureuse. »
                     (Guide des films, Ed. Laffont)
                     « L’interminable travelling qui ouvre le film permet au Narrateur de
                     traverser une scène de théâtre, un studio de cinéma, de s’habiller
                     en costume 1900, de chanter Tournent, tournent mes personnages
                     et de faire s’animer un manège sur lequel apparaît la fille des rues.
                     Celle-ci rencontre un soldat, qui courtise une femme de chambre et
                     la ronde va tourner ainsi jusqu’à ce qu’un comte très snob retrouve
                     la fille des rues. Les mouvements de caméra étincelants, l’ironie et
                     le brio de la mise en scène dissimulent mal la gravité de la pièce de
                     Schnitzler. » (Guide du Cinéma, Télérama)
26                                                                                                                                  27

Cult Classics                    Interaktive Kultvorstellung
                                 Die Feuerzangenbowle                                                         Ve 08 | 12 à 18h30

Before Christmas
                                 The Punch Bowl Allemagne 1944 | vostang | 96’ | De : Helmut Weiss | Avec :
                                 Heinz Rühmann, Karin Himboldt, Paul Henckels

The Nightmare Before Christmas

                                 Ein distinguierter Schriftsteller kehrt aufgrund einer beschwipsten
                                                                                                              Interaktive
                                 Wette freiwillig auf die Schulbank zurück und wird als Primaner zum          Kultvorstellung
                                 Anstifter übermütiger Pennälerstreiche ...                                   mit Ausschank von
                                                                                                              einem « wönzigen
                                 Der Komödien-Klassiker, dessen komisch-schräge Darstellung
                                                                                                              Schlock » Heidelbeer-
                                  kurioser Lehrergestalten (‘jeder nur einen wönzigen Schlock’)               wein im Reagenzglas
                                 noch heutige Studentengenerationen in Kult-Vorstellungen ent­                während der
                                  fesseln kann. Unterstützt von potenten Komiker-Kollegen, zeigt sich         Vorführung. Nach
                                 ­Rühmann von seiner liebenswürdigsten komödiantischen Seite.                 dem Film werden
                                                                                                              Feuerzangenbowle
                                 « Ich habe da gewisse Wenkelzüge, mit denen man den Lehrstoff                und Lebkuchen
                                 angemessen wörzt und angenehm gestaltet. Heute in der Chemie                 serviert.
                                 zum Beispiel komme ich an die alkoholische Gärung. Und da bränge             Tickets
                                 ich jedes Jahr – meine Schöler wissen das – eine Literflasche Hei-           Einheitspreis : 6 €
                                 delbeerwein, den ich selbst hergestellt habe, mit in den Chemieun-
                                 terricht, damit jeder sich von dem Wohlgeschmack des Getränkes
                                 überzeuge. Vorsicht  ! Jeder nur einen wönzigen Schlock, sonst steigt
                                 er in den Kopf. » (Chemieprofessor Crey)
28                    Cult Classics Before Christmas                                                                                                 Cult Classics Before Christmas                           29

Sa 09 | 12 à 19h00    Love Actually                                                                         The Nightmare Before Christmas                                                    Me 13 | 12 à 20h30
                      USA 2003 | vostf | 130’ | c | De : Richard Curtis | Avec : Hugh Grant, Colin Firth,   USA 1993 | vostf | 75’ | c | Film d’animation de : Henry Selick | D’après : une
                      Emma Thompson                                                                         histoire de Tim Burton

                      Les destins amoureux surgissent, se transforment et se croisent au                    Jack Skellington, le roi des citrouilles de la ville Halloween, découvre
                      sein d’une pléthore d’aventures se déroulant toutes la veille de Noël                 un beau jour la ville de Noël et décide illico de célébrer lui-même
                      à Londres. On y croise le nouveau Premier Ministre britannique qui                    cette fête étrange. Il enlève le Père Noël, malgré les conseils d’une
                      s’éprend d’une collaboratrice, un écrivain redécouvrant l’amour, un                   poupée de chiffon amoureuse de lui ...
                      rocker en perte de vitesse, tout un ensemble d’intrigues charmantes ...               « Conçu, supervisé et produit par Tim Burton. Rythme soutenu,
                      « Un cocktail de bonne humeur qui fait de cette comédie roman-                        décors expressionnistes superbes, animation parfaite, musique tré-
                      tique anglaise un film où il fait bon respirer. » (Dictionnaire des films,            pidante, c’est un film inventif, méchant, drôle et iconoclaste qui fait
                      Ed. Larousse)                                                                         voler en éclats le mythe bétifiant de Noël. Ce film d’animation hors
                      « Rires et larmes garantis. » (Guide des films, Ed. Laffont)                          du commun provoque un plaisir jubilatoire constant. » (Guide des
                                                                                                            films, Ed. Larousse)
                      « Plenty of entertainment in this well acted ensemble comedy that
                      Robert Altman could easily have put his name on. » (Cinema Sight)                     « Part avant-garde art film, part amusing but morbid fairy tale, it is
                                                                                                            a delightfully ghoulish holiday musical that displays more inventi-
                                                                                                            veness in its brief 75 minutes than some studios can manage in an
 Di 10 | 12 à 17h00   It’s a Wonderful Life                                                                 entire year. » (Los Angeles Times)
                      USA 1946 | vostf | 130’ | De : Frank Capra | Avec : James Stewart, Donna Reed,
                      Lionel Barrymore

                      George Bailey, un homme bon et ambitieux, remplace son père à la
                      tête d’une banque de dépôts et de prêts d’une petite ville qui aide
                      les plus démunis. Un des membres veut sa perte car seul l’argent et
                      la puissance l’intéressent. La veille de Noël, Bailey songe au suicide ...
                      « Capra renoue avec ses croyances : l’homme contre la machine
                      (financière ou politique), le système D contre le système tout court,
                      l’amour et l’amitié contre la cupidité et le profit. Un tube de vita-
                      mines, un bain de jouvence. Rien que du bonheur ... » (Télérama,
                      Le Guide Cinéma)
                      « The most well-loved of all Christmas movies. » (Chicago Tribune)
                      « The holiday classic to define all holiday classics, It’s a Wonderful
                      Life is one of a handful of films worth an annual viewing. » (Rotten
                      Tomatoes)
30                   Cult Classics Before Christmas                                                                                           Cult Classics Before Christmas                                31

Sa 16 | 12 à 19h00   The Shop Around the Corner                                                       White Christmas                                                                       Di 17 | 12 à 17h00
                     USA 1940 | vostf | 99’ | De : Ernst Lubitsch | Avec : Margaret Sullavan, James   USA 1954 | vostf | 120’ | c | De : Michael Curtiz | Avec : Bing Crosby, Danny Kaye,
                     Stewart, Frank Morgan | D’après : la pièce de Miklós László                      Rosemary Clooney | Musique : Irving Berlin

                     Dans une modeste maroquinerie hongroise, le chef vendeur cor-
                     respond anonymement avec la petite vendeuse Klara. Il découvre
                     l’identité de sa « chère inconnue ». Stupéfait, il cherche un moyen
                     de se faire aimer par elle, sans lui révéler qui il est ...
                     « It’s a marvelously delicate romantic comedy, finally very moving. »
                     (TimeOut Film Guide)
                     « Toujours en équilibre sur le fil qui sépare humour et émotion, The
                     Shop Around the Corner est une des plus parfaites réussites de la
                     période américaine de Lubitsch. Son succès ne s’est d’ailleurs jamais
                     démenti et il est devenu un classique parmi les classiques (sélec-
                     tionné aux USA par la Library of Congress dans la liste du patrimoine
                     à conserver). » (A voir, à lire)
                     « Quiproquos et marivaudage se teintent de mélancolie. Et sans rien
                     perdre de sa grâce ni de sa drôlerie, le petit monde de Lubitsch
                     laisse poindre parfois qui son angoisse, qui sa détresse, qui sa soli-
                                                                                                      Deux meneurs de revue, anciens combattants, montent un spectacle
                     tude. C’est sublime. » (Guide du Cinéma, Télérama)
                                                                                                      dans un hôtel avec la complicité de deux sœurs. L’hôtel est en effet
                                                                                                      menacé de faillite faute de neige ...
                                                                                                      « Cette comédie musicale, légère comme la neige qui tombera
                                                                                                      à la fin du spectacle, brillante par le biais de la musique d’Irving
                                                                                                      Berlin, rapporta des sommes énormes à la Paramount. Tout y est
                                                                                                      pour se mettre dans l’ambiance la veille de Noël ! » (Guide des films,
                                                                                                      Ed. Laffont)
                                                                                                      « This was the Mamma Mia ! of its day, a nostalgic blast of popular
                                                                                                      Irving Berlin showtunes gift-wrapped in new-fangled VistaVision that
                                                                                                      danced its way to the top of the 1954 box office. » (Total Film)
                                                                                                      « White Christmas is the cinema equivalent of an inappropriate fes-
                                                                                                      tive snog under the mistletoe – you know you probably shouldn’t
                                                                                                      enjoy it but you just can’t help yourself. » (The Times)
32                                                                                                                                33

Stalker                          Artiste intransigeant dont les films ont profondément marqué                « Le cinéma, c’est l’art
                                 l’histoire du cinéma, Andreï Tarkovski fait partie des rares réalisa-       de sculpter le temps. »
                                                                                                             (Andreï Tarkovski)
                                 teurs, avec Bergman, Bresson, Antonioni et quelques autres, dont
                                 l’œuvre reflète une conception du monde toute personnelle, dont             « Si Tarkovski est pour
                                 les films expriment à chaque instant la singularité. Les films de           moi le plus grand, c’est
                                                                                                             parce qu’il apporte
                                 ce cinéaste–démiurge, comme autant de poèmes métaphysiques,
                                                                                                             au cinémato­graphe,
                                 composent un univers tissé de bribes de souvenirs, de rêves et de           dans sa spécificité, un
                                 visions, où la captation du réel n’est pas affaire d’objectivité ni de      nouveau langage qui
                                 vraisemblance, mais de sensation ...                                        lui permet de saisir la
                                                                                                             vie comme apparence,
                                 « ... une œuvre vraiment exploratrice, ‘en quête’ : un univers en           comme songe. »
                                 expansion, ancré dans la matière et onirique, aux continuelles cor-         (Ingmar Bergman)
                                 respondances sensorielles, à la recherche ardente d’un ‘autre réel’.
                                 Chaque film lie une ligne plus claire à d’insondables méandres de
                                 sens et de sensations foisonnantes – pour ne pas dire débordantes,
                                 comme l’eau primordiale sous toutes ses formes (rivières, pluies,
                                 étangs, marais ... ) incorporée de façon saisissante aux autres élé-
                                 ments, la terre, le ciel et le feu destructeur et créateur ... » (Florent
                                 Guézengar, Cahiers du cinéma)
                                 « ... présenter le flux de la vie sous une lumière neuve, débarrassée
                                 de son écoulement quotidien. Durée des plans-séquences, usage
                                 du ralenti, éclatement de la trame temporelle seront autant de
                                 recours aux possibilités plastiques du septième art pour mieux
                                 scruter l’épaisseur du temps. Le cinéma seul pouvait être son
                                 instrument. » (Guillaume Orignac, Cinémathèque Française)

          Andreï Tarkovski (2)
          Rétrospective
34                   Andreï Tarkovski                                                                                                                                     Rétrospective                         35

Ma 05 | 12 à 20h30   Stalker                                                                             Nostalghia                                                                             Ma 12 | 12 à 20h30
Je 14 | 12 à 18h30   URSS 1979 | vostf | 160’ | nb et c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Alexandre       Italie-URSS 1983 | vostf | 130’ | c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Oleg Iankovski,   Je 21 | 12 à 18h30
                     Kaïdanovski, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko | D’après : le roman d’Arkadi et   ­Domiziana Giordano, Erland Josephson Prix de la Critique internationale, Prix du
                     Boris Strougatski, ‘Pique-nique au bord de la route’ Prix du jury œcuménique,        jury œ
                                                                                                               ­ cuménique et Grand Prix du cinéma de création, Festival de Cannes, 1983
                     Festival de Cannes, 1980
                                                                                                         Gortchakov, un écrivain russe, suit les traces d’un compatriote musi-
                                                                                                         cien exilé en Italie au XVIIIe siècle, dont il désire écrire une biographie.
                                                                                                         Il parcourt ainsi l’Italie du Nord, en compagnie d’une traductrice
                                                                                                         jusqu’au jour où ils arrivent dans un village replié sur lui-même ...
                                                                                                         « L’Italie de Tarkovski ignore le soleil, les cyprès et les mandolines ...
                                                                                                         Bornée à quelques lieux – un hôtel, une église, une maison en
                                                                                                         ruines – elle épouse les frontières imprécises d’un no man’s land
                                                                                                         verdâtre, gorgé d’eau : une éponge. L’univers se dissout, rongé par
                                                                                                         l’acide des pluies torrentielles, d’une lumière noyée entre chien et
                                                                                                         loup ... » (Emmanuel Carrère, Positif)
                                                                                                         « Tarkovski filme l’exil, géographique et spirituel, comme une mélan-
                                                                                                         colie terrassante ... » (Guillaume Orignac)

                                                                                                         Le Sacrifice                                                                           Me 06 | 12 à 18h30
                     Dans un pays indéterminé où règne la désolation, la Zone est une                    Offret Suède-France1986 | vostf | 145’ | c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Erland     Ma 19 | 12 à 20h30
                     région mystérieuse et dangereuse, où seuls les Stalkers, des pas-                   Josephson, Susan Fleetwood, Valérie Mairesse Grand Prix du jury, Prix de la
                     seurs, osent s’aventurer. L’un d’eux guide un écrivain et un scien-                 Critique internationale et Prix du jury œcuménique, Festival de Cannes, 1986
                     tifique à l’intérieur de cette Zone, jusqu’à une chambre où, dit-on,
                                                                                                         Alexandre qui vit sur une île avec sa femme et son fils apprend par
                     leurs désirs les plus chers pourront être exaucés ...
                                                                                                         la télévision l’imminence d’une guerre atomique. Il fait secrètement
                     « Comme dans Solaris, le fantastique imprègne tout le film sans pour                un vœu pour sauver le monde ...
                     autant passer par des effets spéciaux spectaculaires, mais plutôt par le
                                                                                                         « Ce film magistral brasse les thèmes chers au cinéaste : la foi, le
                     montage visuel et sonore et par l’art de la narration. » (E. Zvonkine)
                                                                                                         devoir de l’individu envers l’Humanité, le sacrifice de soi, mais éga-
                     « Stalker est une fable métaphysique, un cours de morale, une leçon                 lement le mélange du rêve ou d’une réalité incertaine avec le réel,
                     de foi, une réflexion sur les fins dernières, une quête, tout ce qu’on              permettant une fois de plus d’accéder à l’univers mental et spirituel
                     voudra ... » (Serge Daney)                                                          d’un être humain. » (Eugénie Zvonkine)
                     « Tarkovski gagne haut la main. L’intelligence et la complexité de son              « Construit sur de lents et superbes mouvements de caméra, émaillé
                     propos ( ... ), la puissance d’une mise en scène dont une bande son                 de fulgurances visuelles inoubliables, Le Sacrifice est le plus limpide
                     remarquablement travaillée accentue le caractère envoûtant, font du                 de ses films, le plus impérissable (G. Pangon, Ed. Télérama)
                     Stalker un monument. » (Le Monde)
                                                                                                         « Le Sacrifice est l’une des œuvres les plus marquantes de l’histoire
                     « Un chef-d’œuvre exténuant de beauté. » (Libération)                               du cinéma. » (Pascal Bonitzer, Cahiers du cinéma)
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The Picture of Dorian Gray                         « Le thème du double ou du miroir sont souvent objets de                    « Je est un autre. »
                                                   fascination avec l’effet le plus direct qu’il suscite en nous qui est un    (Arthur Rimbaud)
                                                   sentiment de trouble ... Le double, thème prisé des scénaristes, qui        « L’Homme ne
                                                   lui donnent fréquemment un visage : le double d’un personnage               coïncide pas avec
                                                   semblable à un autre ou un personnage unique dépeint sous                   lui-même. »
                                                                                                                               (Dostoïevski)
                                                   un jour double. Les deux acceptions courantes du nom et de
                                                   l’adjectif ‘double’ sont ainsi déclinées. En privilégiant la forme          « Peut-on être une
                                                   nominale désignant une chose semblable à une autre, le ‘double              seule et même
                                                   d’une personne’, le cinéma va filmer quelqu’un qui ressemble à              personne et au même
                                                                                                                               instant deux per-
                                                   quelqu’un d’autre, le reflète, est son alter ego voire sa réplique (par
                                                                                                                               sonnes différentes. »
                                                   coïncidence morphologique, absorption de filtres magiques/malé-             (extr. Persona)
                                                   fiques et autres opérations de clonage). En s’attachant davantage
                                                   au sens de l’adjectif ‘qui a deux aspects dont un seul est révélé’, le
                                                   scénario développe plus spécifiquement les thèmes du double jeu,
                                                   de la double vie, de l’être à double face avec toutes les connota-
                                                   tions de duplicité, de dualité. C’est l’occasion pour les auteurs et
                                                   cinéastes d’aborder d’autres sujets : mensonge, la duplicité, l’altérité,
                                                   la psychose, le simulacre, la mise en abîme , la gémellité, les sosies,
                                                   notamment avec Chaplin ... » (Frédérique Berthet)

                             Seeing Double (2)
                             Le double au cinéma
38                   Seeing Double                                                                                                                                Le double au cinéma                          39

Je 07 | 12 à 18h30   Our Relations                                                                          Sisters                                                                            Ma 05 | 12 à 18h30
Ma 19 | 12 à 18h30   USA 1936 | vostf | 73’ | De : Harry Lachman | Avec : Stan Laurel, Oliver Hardy, Alan   USA 1972 | vostf | 93’ | c | De : Brian De Palma | Avec : Margot Kidder, Charles   Me 13 | 12 à 18h30
                     Hale, James Finlayson | D’après : la pièce ‘The Money Box’ de W.W. Jacobs              Durning, Jennifer Salt

                                                                                                            Danielle a semble-t-il assassiné son petit ami ... C’est en tout cas ce
                                                                                                            que révèle la voisine, une journaliste trop curieuse, qui a tout vu.
                                                                                                            Mais les apparences sont parfois trompeuses : Danielle a en réalité
                                                                                                            une sœur jumelle ...
                                                                                                            « Première grande réussite de Brian De Palma, Sisters révèle sa sen-
                                                                                                            sibilité gothique et ses recherches expressionnistes, avec une réfé-
                                                                                                            rence explicite à Hitchcock. » (avoir-alire.com)
                                                                                                            « Deux grandes préoccupations que l’on retrouvera dans bon
                                                                                                            nombre des films ultérieurs du cinéaste : le thème du double, sous
                                                                                                            toutes ses formes, et le thème du voyeurisme. » (Le Monde)
                                                                                                            « A spooky and thematically rich thriller, one that explores the psy-
                                                                                                            che (with an evils-of-racism subtext) without drifting into heavy-­
                                                                                                            handedness. » (Sight & Sound)

                     Laurel et Hardy, mariés, coulent des jours heureux lorsque leurs                       « A perfectly orchestrated exercise in style, a staging of some of
                     frères jumeaux respectifs, deux marins qu’ils croyaient morts,                         the finest suspense sequences since Alfred Hitchcock was above
                     débarquent d’un bâteau et perturbent leur existence ...                                ground. » (The Film Stage)

                     Une suite de trouvailles comiques parfaitement mises en place fait
                     de ce film un chef-d’œuvre de la longue filmographie de Laurel et
                     Hardy. Ils se livrent, en se dédoublant, à de savoureuses variations
                     sur la mythologie de leurs personnages. Enchevêtrement de quipro-
                     quos, malentendus et faux-semblants, sublimés par l’absurde, dignité
                     bourgeoise compromise par la réapparition d’un vagabondage dont
                     Laurel et Hardy avaient donné, avant cela, maints exemples, c’est
                     même une réflexion sur l’univers cinématographique des deux
                     clowns. Un spectacle désopilant !
                     « Peut-être le plus inspiré des longs métrages du tandem, à ne man-
                     quer sous aucun prétexte. » (Télérama)
                     « A fast-moving comedy which contains some of Laurel & Hardy’s
                     most polished work as well as being their most satisfying produc-
                     tion ... » (Leslie Halliwell)
40                    Seeing Double                                                                                                                                   Le double au cinéma                                41

 Lu 11 | 12 à 18h30   Possession                                                                               Vertigo                                                                                  Je 21 | 12 à 20h45 !
 Me 20 | 12 à 20h30   France-RFA 1981 | voangstf | 127’ | c | De : Andrej Zulawski | Avec : Isabelle Adjani,   USA 1958 | vostf | 126’ | c | De : Alfred Hitchcock | Avec : James Stewart, Kim Novak,
                      Sam Neill, Heinz Bennent César-Meilleure actrice, 1982                                   Barbara Bel Geddes | D’après : le roman ‘D’entre les morts’ de Pierre Boileau &
                                                                                                               Thomas Narcejac
                      Rentrant d’un long voyage, Marc retrouve à Berlin sa femme Anna et
                      son fils, Bob. Mais rapidement, il se rend compte que le comporte-
                      ment de sa femme a changé ...
                      « Dans un Berlin filmé comme un no man’s land, Isabelle Adjani joue
                      le double rôle d’Anna et Helen, deux femmes identiques aux carac-
                      tères opposés, tandis que l’Australien Sam Neill joue Mark, son mari,
                      qui lui-même sera confronté à la fin du film à son double. Ces doubles
                      aux pupilles vertes (le couple originel a les pupilles bleues) chez qui
                      toute émotion a disparu est l’incarnation, pour Zulawski, des monstres
                      engendrés par le communisme. » (Jérôme Lachasse, Télérama)
                      « Dans la famille des films chocs, Possession a une place de choix.
                      L’hystérie électrique chère à Zulawski et le dolorisme qui domine sa
                      vision des relations amoureuses se parent ici d’une violente étran-
                      geté. Plastiquement, c’est une réussite majeure. Le décor de Berlin
                      à l’époque du Mur, la superbe lumière de Bruno Nuytten et la ‘plas-                      Un détective privé a pour mission de suivre une femme jusqu’au
                      tique’ des comédiens unis dans une sorte de pâleur fantomatique ...                      jour où, souffrant de vertiges, il ne peut empêcher la chute de celle-
                      tout compose un univers parfaitement cohérent, et très marquant                          ci du haut d’un clocher ...
                      aujourd’hui encore. » (Frédéric Strauss, Télérama)
                                                                                                               « Depuis Vertigo, une nouvelle image cinématographique du double
                                                                                                               a été créée, celle d’un être cher défunt qui revient à la vie sous les
                                                                                                               traits d’un vivant. Ce double amoureux n’est pas un fantôme mais
                                                                                                               un pur fantasme que d’autres réalisateurs prendront un malin plaisir
                                                                                                               à rendre toujours plus malsain. » (Jérome Lachasse, Télérama)
                                                                                                               « C’est à travers son esthétique parfaite que s’exprime le véritable sujet
                                                                                                               du film. Les mouvements de caméra brillamment suggestifs, les splen-
                                                                                                               dides couleurs très expressives et la musique onirique de Bernard
                                                                                                               Herrmann le transforme en un voyage au-delà des limites de la réalité
                                                                                                               extérieure vers la réalité intérieure de l’homme. » (Michel Apers)
                                                                                                               « C’est un film sur le vertige et la fascination du vide, sur la pro-
                                                                                                               pension à s’égarer et à se perdre à coup sûr dans un monde en
                                                                                                               apparence ordonné. » (Die Zeit)
42                      Seeing Double                                                                                                                                Le double au cinéma                              43

 Je 14 | 12 à 21h15 !   Persona                                                                                  The Dark Half                                                                        Ma 12 | 12 à 18h30
                        Suède 1966 | vostf | 81’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Liv Ullmann, Bibi A­ ndersson,   USA 1993 | vostf | 122’ | c | De : George A. Romero | Avec : Timothy Hutton, Amy
                        Gunnar Björnstrand, Margaretha Krook Meilleur film et Meilleure actrice                  Madigan, Michael Rooker, Julie Harris | D’après : le roman éponyme de Stephen King
                        (B. Andersson), Guldbagge Awards, 1967
                                                                                                                 Prof de littérature, Thad Beaumont est également auteur de best-­
                                                                                                                 sellers sanglants sous le nom de George Stark. Quelqu’un a décou-
                                                                                                                 vert sa double personnalité et menace de le faire chanter ...
                                                                                                                 « Cette version moderne de ‘Dr. Jekyll and Mr. Hyde’ est un divertis-
                                                                                                                 sement fantastique soigné. Scénario malin, interprétation au-dessus
                                                                                                                 de la moyenne et une vraie intrigue. » (Aurélien Ferenczi, Télérama)
                                                                                                                 « Grâce à un scénario ingénieux et à une mise en scène efficace et
                                                                                                                 inventive, Romero bâtit un excellent suspense sur la double-person-
                                                                                                                 nalité de son personnage. » (Caroline Vié, Fiches du cinéma)
                                                                                                                 « Pour Romero, le postulat ’l’artiste et son double, le créateur et sa
                                                                                                                 part maudite’ prend des allures d’une confession en forme de traité
                                                                                                                 poétique. » (Raphaël Bassan, Le Mensuel du cinéma)
                                                                                                                 « Proof that not all films derived from Stephen King’s books need
                                                                                                                 be intellectually banal and cinematically dull. » (Nigel Floyd, Time
                                                                                                                 Out Film Guide)
                        Une actrice de théâtre perd l’usage de la parole. Elle est envoyée
                        en convalescence sur une île avec une infirmière. Les deux femmes
                        finissent par fusionner pour ne plus faire qu’une ...
                        « Laquelle est le double de l’autre ? Et si Persona était un objet fil-
                        mique non identifié, une géniale expérimentation physique et men-
                        tale inépuisable dans laquelle il faut se laisser couler sans résister ? »
                        (Cinémathèque de Toulouse)
                        « ... l’actrice et son infirmière représentent l’‘anima’ (l’âme) et
                         la ‘persona’ (le masque) d’un même être. Formellement, ce film
                        est peut-être un des plus grands tours de force du cinéaste qui
                        révèle le jeu de dédoublement et de confusion par des gros plans
                        ­inoubliables ... » (Michel Apers)
44                      Seeing Double                                                                                                                                    Le double au cinéma                              45

 Me 06 | 12 à 21h00 !   Lost Highway                                                                               The Picture of Dorian Gray                                                            Lu 11 | 12 à 20h45 !
                        USA 1997 | vostf | 134’ | c | De : David Lynch | Avec : Bill Pullman, Patricia Arquette,   USA 1945 | vostf | 110’ | De : Albert Lewin | Avec : George Sanders, Hurd Hadfield,
                        Robert Blake                                                                               Donna Reed, Angela Lansbury, Peter Lawford | D’après : le roman éponyme
                                                                                                                   d’Oscar Wilde Oscar de la Meilleure cinématographie, 1946
                        Fred Madison, saxophoniste, soupçonne sa femme, Renee, de le
                        tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale ...                                 1896. Basil Hallward peint le portrait du séduisant Dorian Gray. Alors
                                                                                                                   que ce dernier commet les pires turpitudes et semble demeurer éter-
                        « Lost Highway est l’histoire d’un assassin schizophrène, racontée
                                                                                                                   nellement jeune, le portrait commence à se modifier ...
                        du point de vue de ses différentes personnalités. Lynch, cinéaste
                        virtuose qui confirme ici son éblouissante maîtrise technique de                           « Lewin a su magistralement retrouver le climat du roman ; cette
                        l’image et du son, propose un film en forme de labyrinthe dans                             Angleterre victorienne bloquée dans des tabous moraux que cer-
                        lequel il multiplie images, ellipses, métaphores et raccourcis parfois                     tains se plaisent à transgresser. Il intègre intelligemment aux luxueux
                        étonnants. Film fait d’effets, de sensations et d’atmosphères, il mani-                    décors hollywoodiens les influences expressionnistes et psychanaly-
                        pule ouvertement son spectateur, le malmenant même, et le laisse                           tiques venues d’Europe ... » (Anne Dessuant, Télérama)
                        sur des impressions troubles et ambigües ... » (A. Ecorcheville, Fiches                    « Generally underrated version of Oscar Wilde’s Faustian tale about a
                        du cinéma)                                                                                 young Victorian gentleman who sells his soul to retain his youth ... »
                        « Au passage, David Lynch revisite le film noir et flirte avec une nar-                    (Geoff Andrew, Time Out Film Guide)
                        ration au bord de l’expérimentation. Soudain, Fred se transforme en
                        Pete et des bribes de la vie de l’un contaminent celle de l’autre. On                      Multiplicity                                                                          Me 20 | 12 à 18h30
                        perd pied et Lost Highway vibre au rythme du cauchemar. » (Ciné-                           USA 1996 | vostf+all | 117’ | c | De : Harold Ramis | Avec : Michael Keaton, Andie
                        mathèque de Toulouse)                                                                      MacDowell, Harris Yulin

                                                                                                                   Doug, surmené, a un mal fou à jouer en même temps tous les
                                                                                                                   rôles de sa vie. Justement, un savant généticien lui propose un vrai
                                                                                                                   miracle : la multiplication des Doug ...
                                                                                                                   « Ramis signe de main de maître une comédie aux ‘cloneries’ épa-
                                                                                                                   tantes. A mesure que Michael Keaton se dédouble, les bulles ver-
                                                                                                                   bales et les gags visuels se multiplient pour ne laisser place qu’au
                                                                                                                   burlesque et à la démesure. Keaton, surprenant, créant au fil de l’his-
                                                                                                                   toire quatre personnages antinomiques, justes, ne basculant jamais
                                                                                                                   dans la caricature. » (David Azoulay, Fiches du cinéma)
                                                                                                                   « Dans cette relecture de ‘L’Apprenti sorcier’ de Goethe, l’homme qui
                                                                                                                   a créé des doubles pour améliorer sa vie est rapidement dépassé par
                                                                                                                   la situation, mais finira par se repentir de sa maladresse. » (Jérôme
                                                                                                                   Lachasse, Télérama)
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Comedy Classics    Essential Cinema   Sense and Sensibility   Saturday Night (Guilty) Pleasures   Cine XXL   Université Populaire

pas de séance

                  Weekends@
                  Cinémathèque
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