12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique - Décembre 2017
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12 Andreï Tarkovski Le double au cinéma Cult Classics Before Christmas Double Feature Cinélunatique Décembre 2017
Informations pratiques 3 Sommaire Tableau synoptique 4 Cinéma 17, place du Théâtre Abonnement gratuit L-2613 Luxembourg au programme mensuel Ciné-Concert : Les Triplettes de Belleville 6 Tél. : 4796 2644 Université Populaire du Cinéma 8 Tickets online cinematheque@vdl.lu Amnesty International 10 sur www.cinematheque.lu www.luxembourg-ticket.lu Festival Cinéma du Sud 12 Le Monde en doc 14 Filmreakter’s Cinélunatique 16 n l erge oya illy Go Kino mat Häerz 20 B d. R R. W Essential Cinema 22 sB ains R. de Cult Classics Before Christmas 26 Côte R. Beaumont Rétrospective Andreï Tarkovski 32 d’Eich Av. de la Porte-Neuve Le double au cinéma 36 R. Aldringen R. des Capucins Weekends@Cinémathèque 46 Baeckerei R. du Fossé Cinema Paradiso 54 L’affiche du mois 59 Grand-Rue Bd. Royal Salle de la Cinémathèque Accès par bus : Glossaire P Parking Place du Théâtre Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20 vo version originale non sous-titrée vostf version originale sous-titrée en français Arrêt : Badanstalt (rue uré des Bains) vostang version originale sous-titrée en anglais Place d’Arme R. du C vostf+all version originale sous-titrée Caisse Vente des billets ½ heure Administration / en français et en allemand vf version française avant les séances Archives / Bibliothèque La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un vl version luxembourgeoise musée du cinéma ayant pour mission la préservation 10, rue Eugène Ruppert R. des Capucins vofr version originale française Plein Tarif Billet : 3,70 € et valorisation du patrimoine cinématographique inter- L-2453 Luxembourg national. Membre de la Fédération Internationale vall version allemande Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny Tél. : (+352) 4796 2644 vostall version originale sous-titrée en allemand des Archives du Film depuis 1983. voang version originale anglaise Tarifs réduits * Billet : 2,40 € Fax : (+352) 40 75 19 voangstf version originale anglaise cinematheque@vdl.lu Conception graphique Vidale-Gloesener R. Notre-Dame Carnet 10 billets : 17,00 € Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg sous-titrée en français Consultation des archives voangstall version originale anglaise * jusqu’à 18 ans, étudiants et Tirage 6.400 sous-titrée en allemand titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans sur rendez-vous Photo couverture The Nightmare Before Christmas accompagnement live au piano ( p. 29) c couleurs
4 Programme du 01 au 21 décembre 2017 Programme du 01 au 21 décembre 2017 5 18h30 20h30 18h30 20h30 Ve 01 | 12 Fantastic Mr. Fox La Ronde Ma 12 | 12 The Dark Half Nostalghia Italie-URSS 1983 | Andreï USA 2009 | Wes Anderson | vostf | 87’ | p. 48 France 1950 | Max Ophüls | vo | 97’ | p. 24 USA 1993 | George A. Romero | vostf | 122’ | p. 43 Tarkovski | vostf | 130’ | p. 35 Sa 02 | 12 19h00 The Remains of the Day 21h30 Blade Runner Me 13 | 12 Sisters The Nightmare Before Christmas USA 1993 | James Ivory | vostf | 134’ | p. 50 USA 1982 | Ridley Scott | vostf | 117’ | p. 51 USA 1972 | Brian De Palma | vostf | 93’ | p. 39 USA 1993 | Henry Selick | vostf | 75’ | p. 29 Di 03 | 12 15h00 Pippi geht von 17h00 Merry Christmas, 20h30 Le Cuirassé Je 14 | 12 14h30 Le Cirque 18h30 Stalker 21h15 ! Persona Bord Suède 1969 | Olle Mr. Lawrence GB-Japon 1983 | Potemkine URSS 1925 | USA 1928 | Charles Chaplin | URSS 1979 | Andreï Tarkovski | Suède 1966 | Ingmar Hellbom | vall | 82’ | p. 56 Nagisa Ôshima | vostf | 123’ | p. 52 S.M. Eisenstein | int. russes+stf | int.all+stf | 71’ | p. 20 vostf | 160’ | p. 34 Bergman | vostf | 81’ | p. 42 75’ | | p. 53 Ve 15 | 12 20h00 ! Filmreakter’s Cinélunatique Double Feature : Lu 04 | 12 Freightened – The Real Price of Shipping Le Monde en doc : Trading Paradise Zombi Flesh Eaters Italie 1979 | Lucio Fulci | vostf | 91’ | p. 18 Espagne-France 2016 | Denis Delestrac | Suisse 2016 | Daniel Schweizer | vo française The Beyond Italie 1981 | Lucio Fulci | vostf | 88’ | p. 19 vostang | 90’ | p. 12 stang | 78’ | p. 14 Sa 16 | 12 19h00 The Shop Around the Corner 21h30 Monty Python and the Holy Grail Ma 05 | 12 Sisters Stalker Ernst Lubitsch | vostf | 99’ | p. 30 GB 1975 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf | USA 1972 | Brian De Palma | vostf | 93’ | p. 39 URSS 1979 | Andreï Tarkovski | vostf | 160’ | p. 34 90’ | p. 51 Me 06 | 12 Le Sacrifice Suède-France 1986 | Andreï 21h00 ! Lost Highway Di 17 | 12 15h00 La Belle et le 17h00 White Christmas 20h30 Alexandre Nevski Tarkovski | vostf | 145’ | p. 35 USA 1997 | David Lynch | vostf | 134’ | p. 44 Clochard USA 1955 | USA 1954 | Michael Curtiz | URSS 1938 | S.M. Eisenstein | Je 07 | 12 Our Relations Soirée ciné-débat : Maman Colonelle C. Geronimi et W. Jackson | vostf | 120’ | p. 31 vostf | 112’ | p. 53 USA 1936 | Harry Lachman | vostf | 73’ | p. 38 RDC 2017 | Dieudo Hamadi | vostang | 72’ | p. 10 v f | 75’ | p. 57 Ve 08 | 12 Interaktive Kultvorstellung ! Rosetta Belgique-France 1999 | Luc et Lu 18 | 12 19h00 ! Université Populaire du Cinéma Die Feuerzangenbowle Allemagne 1944 | Jean-Pierre Dardenne | vo | 91’ | p. 25 Leçon 3 : « Vide : Ozu » ou comment le cinéma célèbre la vie par le vide | p. 8 Helmut Weiss | vostang | 96’ | p. 27 Ma 19 | 12 Our Relations Le Sacrifice Suède-France 1986 | Andreï Sa 09 | 12 19h00 Love Actually 21h30 Fargo USA 1936 | Harry Lachman | vostf | 73’ | p. 38 Tarkovski | vostf | 145’ | p. 35 USA 2003 | Richard Curtis | vostf | 130’ | p. 28 USA 1996 | Joel et Ethan Coen | vostf | 98’ | p. 51 Me 20 | 12 Multiplicity USA 1996 | Harold Ramis | Possession France-RFA 1981 | Andrej Di 10 | 12 15h00 La Ruée vers l’or 17h00 It’s a Wonderful Life 20h30 Octobre URSS 1927 | vostf+all | 117’ | p. 45 Zulawski | voangstf | 127’ | p. 40 USA 1924 | Charles Chaplin | USA 1946 | Frank Capra | vostf | S.M. Eisenstein | int. film muet | 96’ | | p. 57 130’ | p. 28 russes+stf | 105’ | p. 53 Je 21 | 12 Nostalghia Italie-URSS 1983 | Andreï 20h45 ! Vertigo Lu 11 | 12 Tarkovski | vostf | 130’ | p. 35 USA 1958 | Alfred Hitchcock | vostf | 126’ | p. 41 Possession France-RFA 1981 | Andrej 20h45 ! The Picture of Dorian Gray Zulawski | voangstf | 127’ | p. 40 USA 1945 | Albert Lewin | vostf | 110’ | p. 45
6 La Cinémathèque hors les murs 7 Coproduction Cinémathèque & Philharmonie Le film Les Triplettes de Belleville Ciné-Concert Sa 02 | 12 à 20h00 France 2002 | 78’ | c | Film d’animation de : Sylvain Chomet à la Philharmonie Les Triplettes de Belleville Pour distraire son petit neveu, tante Souza lui offre un chien. Mais rien n’y fait. Plus tard, elle découvre sa passion pour le cyclisme et lui achète alors un beau vélo. La bonne idée lui venant qu’il pourrait devenir un champion, elle se décide à lui faire subir un entraînement intensif ... Passant du comique au pathétique en quelques coups de pédale – ce n’est pas pour rien que Les Triplettes de Belleville ont été nomi- nées aux Oscars dans la catégorie film d’animation. « Humour fin et acerbe, graphisme rétro et inventif, rythme trépidant et oxygéné, tout est parfait, que voulez-vou ! » (Télérama) « Un bijou finement ciselé, plein d’humour et de fantaisie. » (Le Figaroscope) Tickets 15/25/35 € ( < 27 ans : 9/15/21 €) philharmonie.lu, (+352) 26 32 26 32 L’accompagnement musical Le Terrible Orchestre de Belleville Benoît Charest composition, direction, guitare, voix, aspirateur La rocambolesque histoire autour de Champion, de sa grand-mère Madame Souza, qui a affaire à la mafia, et de Bruno, un chien un peu à part, n’a presque pas besoin de mots. Elle se contente d’une musique que seul ‘Le Terrible Orchestre de Belleville’ pouvait jouer.
8 9 Université Populaire Leçon 3 : « Vide : Ozu » Ou comment le cinéma célèbre la vie par le vide Par Diane Lu 18 | 12 à 19h00 ! du Cinéma Arnaud (critique et maître de conférences en esthétique filmique, Université Paris Diderot) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française | 60’ « Devant les films de Yasujirô Ozu, difficile de ne pas être emporté par la beauté des plans montrant des natures mortes, des maisons japonaises ou des paysages alentour vidés de présence humaine. Rien ne se passe en apparence à l’intérieur de ces cadrages fixes qui Diane Arnaud durent plus longtemps qu’à l’accoutumée. Et, pourtant, l’émotion nous envahit. Car le vide est plein de sens dans le cinéma d’Ozu. Ozu fait comprendre par la puissance d’évocation du vide que l’iné- luctable disparition des êtres chers fait partie des choses de l’exis- tence. Une leçon de vie et une leçon de cinéma » (Diane Arnaud) Interlude « finger food & meet the prof » Infos supplémen- taires et formules Le Goût du saké « libre pass » Sanma no aji Japon 1962 | vostf | 113’ | c | De : Yasujiro Ozu | Avec : Chishû Ryû, unipopcine@vdl.lu Shima Iwashita, Keiji Sada www.unipopcine.lu « Le dernier film d’Ozu. Une chaise vide suffit à exprimer le poids de la solitude. Le récit obéit à un mouvement intérieur, à des signes Autres films-clés révélant le vide de l’existence et le néant de la mort. Parvenu au illustrant dépouillement le plus extrême, Ozu a disparu en gardant son « Vide : Ozu » : secret : pourquoi le dépouillement, dénué de toute émotion appa- 07 | 01 Printemps rente, arrive-t-il à nous bouleverser ? » (Télérama) tardif | Japon 1949 | Yasujiro Ozu 14 | 01 Voyage à Tokyo | Japon 1953 | Yasujiro Ozu 21 | 01 Bonjour | Japon 1959 | Yasujiro Ozu 28 | 01 Fin d’automne | Japon 1960 | Yasujiro Ozu
10 11 Le travail des défenseurs des droits Partout dans le monde, des membres influents de la société civile, des avocats, des journalistes et d’autres défenseurs des droits humains En collaboration avec Amnesty International humains loin des projecteurs sont victimes de persécutions, de manœuvres d’intimidation et de violences d’un niveau sans précédent. Pourtant, sans leur courage, Luxembourg notre monde serait moins juste, moins équitable, moins égalitaire. Dans le cadre du Soirée ciné-débat « Festival des droits Par le bais de cette conférence-débat, Amnesty International sou- humains » haite mettre en avant le travail de ces personnes parfois anonymes, qui s’engagent avec dévouement pour les droits des autres. Maman Colonelle Je 07 | 12 à 20h30 République démocratique du Congo-France 2017 | français, lingala et swahili stang | 72’ | c | Documentaire de : Dieudo Hamadi Grand Prix - Cinéma du Réel, Paris ; Prix du jury œcuménique et Prix des lecteurs du Tagesspiegel, Berlinale La Colonelle Honorine travaille au sein de la police congolaise où elle est chargée de la protection des enfants et de la lutte contre les violences sexuelles. Alors qu’elle travaille depuis 15 ans à Bukavu, à l’est de la RDC, elle apprend qu’elle est mutée à Kisangani. Sur place elle se trouve face à de nouveaux enjeux. Dieudo Hamadi est né à K isangani A travers le portrait de cette femme d’un courage et d’une ténacité (RDC) en 1984 et a hors du commun qui lutte pour que justice soit faite, le film aborde fait des études de la question des violences faites aux femmes et aux enfants en RDC. médecine. En 2013, avec Atalaku, son « A portrait of a policewoman struggling against the odds to stop premier long métrage sexual abuse in her new posting in a big city, Hamadi’s third feature documentaire, il remporte le Prix Joris is engaging, observant and very succinct. » (The Hollywood Reporter) Ivens dans la catégorie Meilleur premier Le film sera suivi par un débat avec le réalisateur. Un verre film, parmi d’autres de l’amitié sera offert à la fin de la soirée. récompenses. En 2014, Examen d’Etat reçoit le Prix International de la SCAM et le Prix Potemkine au Festival Cinéma du Réel, est sélectionné au TIFF de Toronto.
12 13 Festival Cinéma du Sud Freightened – The Real Price of Shipping Espagne-France 2016 l vostang l 90’ | c | Documentaire de Denis Delestrac Lu 04 | 12 à 18h30 En collaboration Soirée spéciale Cinéma du Sud meets Monde en doc Freightened – The Real Price of Shipping, reveals in an audacious avec ATTAC Luxem- bourg, Caritas investigation the mechanics and perils of cargo shipping ; an all-but- Luxembourg et visible industry that relentlessly supplies 7 billion humans and holds SOS Faim the key to our economy, our environment and the very model of our civilisation. 90 % of the goods we consume in the West are manufactured in far- off lands and brought to us by ship. The cargo shipping industry is a key player in world economy and forms the basis of our very model of modern civilisation ; without it, it would be impossible to fulfil the ever-increasing demands of our societies. The movie reveals in an audacious investigation the mechanics and perils of cargo shipping ; an all-but-visible industry that relentlessly supplies 7 billion humans and holds the key to our economy, our environment and the very model of our civilisation.
14 15 Le Monde en doc Trading Paradise Suisse 2016 l vo française stang l 78’ | c | Documentaire de Daniel Schweizer Lu 04 | 12 à 20h30 En collaboration Les rendez-vous du documentaire stimulant Après avoir révélé l’envers du décor de l’exploitation aurifère avec avec etika – Initia- tiv fir Alternativ Dirty Gold War, Daniel Schweizer s’attaque à un autre dossier qui Finanzéierung asbl, pourrait éclabousser la Suisse d’un nouveau scandale : les pratiques ATTAC Luxembourg, des négociants en matières premières. Une grande partie de ce ASTM Luxembourg et Les Amis commerce mondial est pilotée par des entreprises installées à Zoug du Monde ou Genève, 20 à 30 % des matières premières échangées dans le diplomatique monde le seraient par des sociétés suisses. Elles sont connues pour le peu d’impôts qu’elles y paient et pour leur mépris des politiques environne- mentales en vigueur dans les pays d’extraction. Par une enquête de terrain menée aux quatre coins du monde, Trading Paradise révèle les dessous de ces activités, alerte le public et ouvre le débat nécessaire sur la responsabilité éthique de ces entreprises dans le contexte du néo-libéralisme globalisé. Jean Feyder, La projection sera suivie d’une discussion avec Jean Feyder ex-ambassadeur qui traitera de la responsabilité des acteurs des marchés du Luxembourg à financiers, des multinationales de l’agro-industrie sans l’ONU à Genève, omettre la complicité des Etats des pays occidentaux dans militant à l’ASTM et la spéculation sur les matières premières (dont la multina- auteur du livre La faim tue (éditions de tionale Glencore qui a été mise en cause dans les Paradise l’Harmattan). Papers) et sur les différentes mobilisations de la société civile pour y mettre un terme.
16 17 xxx Ho Ho Ho ! Santa Claws is at the door, so we thought we’d ship you off to sunnier climates – the Carribbean by way of New Orleans and Italy, to be exact ... After resurrecting Jason Vorhees and his Friday the 13th clique of nubile teens for Halloween, Cinélunatique is proud to present a real treat for the December « Double Feature » : Behold surreal splattermeister Lucio Fulci’s « video nasties » Zombi 2 (aka Zombie Gove Van Meatgrinder Flesh Eaters, 1979) and The Beyond (1981) in newly restored high & Jacques Le Rippeur definition prints, courtesy of our friends at Artus Films and Tanzi. Both films remain banned or cut to this day in several countries (among them our neighbors Germany), so don’t miss the oppor- tunity ! Neither of these digital prints will be released on home entertainment until 2018. Filmreakter’s Cinélunatique Double Feature
18 Filmreakter’s Cinélunatique Double Feature 19 Ve 15 | 12 à 20h00 Double Feature Tickets Price for 2 films : 6 € (includes 1 free drink) luxembourgticket.lu, (+352) 47 08 95-1 Zombi Flesh Eaters The Beyond Zombi 2 Italie 1979 | vostf | 91’ | c | De : Lucio Fulci | Avec : Richard Johnson, Ian L’Aldilà Italie 1981 | vostf | 88’ | c | De : Lucio Fulci | Avec : Catriona MacColl, McCulloch, Tisa Farrow Davic Warbeck, Cinzia Monreale After a policeman is sliced open by a decomposed weirdo on a ship Starring Fulci stalwart and 80’s sex symbol Catriona MacColl and marooned in New York harbor, the young daughter of the ship’s owner featuring Fabio Frizzi’s hallucinatory score, Fulci’s masterpiece The investigates her father’s experiments on a remote tropical island – Beyond is set in a Lousiana Victorian-style hotel, where the audience where the dead come back to life and develop a taste for ... you guessed witnesses a man being flailed and crucified by an angry mob in the it. Cue bloody lasagna make-up, pulsing synth muzak and ... an under- film’s shocking sepia-tinted prologue. Several decades later, a young water scene with a tiger shark being wrestled by a zombie !? woman inherits the place and plans to renovate it. Unfortunately, it Produced in the glorious era where Italian copyright laws allowed turns out that the hotel is a doorway between the realms of the dead any film to become an unauthorized sequel to an existing hit, Zombi and the living ... so spa treatments and morning cappuccinos will Flesh Eaters was made to cash in on George Romero’s Dawn of the have to take a back-seat to oozing corpses and man-eating spiders. Dead. True to his love of dime-store moviemaking, Fulci ditched the The Beyond (known as Seven Doors of Death in a mutilated US media satire and sociocritical elements of Romero’s tale and went for version) is probably the epitome of « genre terrorist » Fulci’s mastery the jugular instead. Inspired by classic zombie lore, 50’s comic books of almost physically dripping atmosphere, religious symbolism and (and apparently HG Wells’s The Island of Dr. Moreau), Zombi Flesh psychedelic, over-the-top gore - while also not making a whole lot of Eaters is both riveting, albeit cheaply made, adventure movie and sense ... harking back to his colleague Mario Bava’s tradition of style balls-to-the-wall splatter ... including eye gougings and eviscerations. over substance. Deservedly Fulci’s first major international succes !
20 21 Kino mat Häerz « Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour En collaboration passer un après-midi remplie de rires et de rêves. C’est aussi un lieu avec le Service Seniors de la Ville de souvenirs redonnant vie à des moments uniques de l’histoire du de Luxembourg, ... a mat Kaffi ! cinéma qui font chaud au . L’équipe de « Kino mat Häerz » vous Help/Croix-Rouge accueille une fois par mois dans le cadre charmant de la Cinéma- et la Maison des thèque. Après chaque séance, vous avez la possibilité de participer Associations à une rencontre conviviale « café et gâteau » pour vous permettre d’échanger autour du film projeté et de fixer un rendez-vous pour la prochaine séance ! Une séance spéciale pour toute la famille avec des biscuits, Hughes Maréchal un punch de Noël et accompagnement live au piano ! Séance de Noël : Le Cirque de Charlie Je 14 | 12 à 14h30 Chaplin à la Cinémathèque / The Circus Comédie | USA 1928 | intertitres allemands avec sous-titres français | Place du Théâtre film muet avec accompagnement live au piano par Hughes Maréchal | 71’ | De et avec : Charlie Chaplin Je 21 | 12 à 14h30 A la suite d’une course poursuite, Charlot se retrouve par hasard sur la à la Cinémathèque / piste d’un cirque. Interrompant le numéro du prestidigitateur, Charlot Cloche d’Or : séance sans musique live provoque l’hilarité du public à la grande surprise du directeur qui Séance accessible aux décide de l’embaucher comme clown. Ne sachant pas faire rire sur personnes à mobilité commande, Charlot finit par s’occuper des tâches subalternes. Malgré réduite (nombre limité cela, il tombe sous le charme de la fille du directeur, Merna, mais de places – réservation obligatoire) cette dernière n’a yeux que pour le nouveau funambule, le beau Rex ... Infos & inscriptions pour la formule « Kaffi & Kuch » ainsi que les séances à la Cinémathèque – Cloche d’Or (jusqu’à 2 jours avant la séance de cinéma) T. +352/47 96 -24 28 servsenior@vdl.lu
22 23 Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque Liste complète L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de des 100 films : noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque dépliant « Essential a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine Cinema » ou éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité cinematheque.lu (sous réserve de de construire un canon du 7 e Art. « Essential Cinema » embrasse modifications) pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100 films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir, mais dès maintenant.
24 Essential Cinema Cinémathèque’s 100 Must-See Films 25 Ve 01 | 12 à 20h30 La Ronde Rosetta Ve 08 | 12 à 20h30 France 1950 | vo | 97’ | De : Max Ophüls | Avec : Anton Walbrook, Simone Signoret, Belgique-France 1999 | vo | 91’ | c | De : Luc et Jean-Pierre Dardenne | Avec : Serge Reggiani | D’après : la pièce d’Arthur Schnitzler Emilie Dequenne, Fabrizio Rongione, Anne Yernaux Palme d’Or, Cannes 1999 Rosetta vit dans une minable caravane avec une mère alcoolique. Chaque jour, elle part à la recherche d’un travail qui lui permettrait de mener une vie à peu près normale ... « Obsédée par la peur de disparaître, Rosetta, comme une abeille der- rière la vitre, se bat avec l’énergie du désespoir pour tenter simplement d’exister. La caméra la traque, la suit dans ses déplacements avec force et violence. Ce terrible constat des conséquences de la précarité ne se place ni sur un plan politique, ni sur un plan moral ; c’est simplement un film à l’échelle humaine, un film sans fin réconfortante : juste un cri étouffé par le désespoir. » (Guide des films, Ed. Laffont) « Using very little dialogue and long, hand-held tracking shots (the relentlessly restless visuals perfectly reflect Rosetta’s unsettled life), the Dardennes never sentimentalise their heroine but respect the mysteries of her soul ; the result is a film almost Bressonian in its rigour and power to touch the heart. » (Time Out Film Guide) Une Vienne de conte de fées où l’amour tourne comme un manège. Le meneur du jeu provoque au hasard des joutes charnelles, tendres et passionnées, des rencontres sans lendemain ... « Un film étincelant et romanesque qui entraîne des personnages incarnés par d’immenses comédiens merveilleusement dirigés par Max Ophüls dans la ronde d’une folle sarabande amoureuse. » (Guide des films, Ed. Laffont) « L’interminable travelling qui ouvre le film permet au Narrateur de traverser une scène de théâtre, un studio de cinéma, de s’habiller en costume 1900, de chanter Tournent, tournent mes personnages et de faire s’animer un manège sur lequel apparaît la fille des rues. Celle-ci rencontre un soldat, qui courtise une femme de chambre et la ronde va tourner ainsi jusqu’à ce qu’un comte très snob retrouve la fille des rues. Les mouvements de caméra étincelants, l’ironie et le brio de la mise en scène dissimulent mal la gravité de la pièce de Schnitzler. » (Guide du Cinéma, Télérama)
26 27 Cult Classics Interaktive Kultvorstellung Die Feuerzangenbowle Ve 08 | 12 à 18h30 Before Christmas The Punch Bowl Allemagne 1944 | vostang | 96’ | De : Helmut Weiss | Avec : Heinz Rühmann, Karin Himboldt, Paul Henckels The Nightmare Before Christmas Ein distinguierter Schriftsteller kehrt aufgrund einer beschwipsten Interaktive Wette freiwillig auf die Schulbank zurück und wird als Primaner zum Kultvorstellung Anstifter übermütiger Pennälerstreiche ... mit Ausschank von einem « wönzigen Der Komödien-Klassiker, dessen komisch-schräge Darstellung Schlock » Heidelbeer- kurioser Lehrergestalten (‘jeder nur einen wönzigen Schlock’) wein im Reagenzglas noch heutige Studentengenerationen in Kult-Vorstellungen ent während der fesseln kann. Unterstützt von potenten Komiker-Kollegen, zeigt sich Vorführung. Nach Rühmann von seiner liebenswürdigsten komödiantischen Seite. dem Film werden Feuerzangenbowle « Ich habe da gewisse Wenkelzüge, mit denen man den Lehrstoff und Lebkuchen angemessen wörzt und angenehm gestaltet. Heute in der Chemie serviert. zum Beispiel komme ich an die alkoholische Gärung. Und da bränge Tickets ich jedes Jahr – meine Schöler wissen das – eine Literflasche Hei- Einheitspreis : 6 € delbeerwein, den ich selbst hergestellt habe, mit in den Chemieun- terricht, damit jeder sich von dem Wohlgeschmack des Getränkes überzeuge. Vorsicht ! Jeder nur einen wönzigen Schlock, sonst steigt er in den Kopf. » (Chemieprofessor Crey)
28 Cult Classics Before Christmas Cult Classics Before Christmas 29 Sa 09 | 12 à 19h00 Love Actually The Nightmare Before Christmas Me 13 | 12 à 20h30 USA 2003 | vostf | 130’ | c | De : Richard Curtis | Avec : Hugh Grant, Colin Firth, USA 1993 | vostf | 75’ | c | Film d’animation de : Henry Selick | D’après : une Emma Thompson histoire de Tim Burton Les destins amoureux surgissent, se transforment et se croisent au Jack Skellington, le roi des citrouilles de la ville Halloween, découvre sein d’une pléthore d’aventures se déroulant toutes la veille de Noël un beau jour la ville de Noël et décide illico de célébrer lui-même à Londres. On y croise le nouveau Premier Ministre britannique qui cette fête étrange. Il enlève le Père Noël, malgré les conseils d’une s’éprend d’une collaboratrice, un écrivain redécouvrant l’amour, un poupée de chiffon amoureuse de lui ... rocker en perte de vitesse, tout un ensemble d’intrigues charmantes ... « Conçu, supervisé et produit par Tim Burton. Rythme soutenu, « Un cocktail de bonne humeur qui fait de cette comédie roman- décors expressionnistes superbes, animation parfaite, musique tré- tique anglaise un film où il fait bon respirer. » (Dictionnaire des films, pidante, c’est un film inventif, méchant, drôle et iconoclaste qui fait Ed. Larousse) voler en éclats le mythe bétifiant de Noël. Ce film d’animation hors « Rires et larmes garantis. » (Guide des films, Ed. Laffont) du commun provoque un plaisir jubilatoire constant. » (Guide des films, Ed. Larousse) « Plenty of entertainment in this well acted ensemble comedy that Robert Altman could easily have put his name on. » (Cinema Sight) « Part avant-garde art film, part amusing but morbid fairy tale, it is a delightfully ghoulish holiday musical that displays more inventi- veness in its brief 75 minutes than some studios can manage in an Di 10 | 12 à 17h00 It’s a Wonderful Life entire year. » (Los Angeles Times) USA 1946 | vostf | 130’ | De : Frank Capra | Avec : James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore George Bailey, un homme bon et ambitieux, remplace son père à la tête d’une banque de dépôts et de prêts d’une petite ville qui aide les plus démunis. Un des membres veut sa perte car seul l’argent et la puissance l’intéressent. La veille de Noël, Bailey songe au suicide ... « Capra renoue avec ses croyances : l’homme contre la machine (financière ou politique), le système D contre le système tout court, l’amour et l’amitié contre la cupidité et le profit. Un tube de vita- mines, un bain de jouvence. Rien que du bonheur ... » (Télérama, Le Guide Cinéma) « The most well-loved of all Christmas movies. » (Chicago Tribune) « The holiday classic to define all holiday classics, It’s a Wonderful Life is one of a handful of films worth an annual viewing. » (Rotten Tomatoes)
30 Cult Classics Before Christmas Cult Classics Before Christmas 31 Sa 16 | 12 à 19h00 The Shop Around the Corner White Christmas Di 17 | 12 à 17h00 USA 1940 | vostf | 99’ | De : Ernst Lubitsch | Avec : Margaret Sullavan, James USA 1954 | vostf | 120’ | c | De : Michael Curtiz | Avec : Bing Crosby, Danny Kaye, Stewart, Frank Morgan | D’après : la pièce de Miklós László Rosemary Clooney | Musique : Irving Berlin Dans une modeste maroquinerie hongroise, le chef vendeur cor- respond anonymement avec la petite vendeuse Klara. Il découvre l’identité de sa « chère inconnue ». Stupéfait, il cherche un moyen de se faire aimer par elle, sans lui révéler qui il est ... « It’s a marvelously delicate romantic comedy, finally very moving. » (TimeOut Film Guide) « Toujours en équilibre sur le fil qui sépare humour et émotion, The Shop Around the Corner est une des plus parfaites réussites de la période américaine de Lubitsch. Son succès ne s’est d’ailleurs jamais démenti et il est devenu un classique parmi les classiques (sélec- tionné aux USA par la Library of Congress dans la liste du patrimoine à conserver). » (A voir, à lire) « Quiproquos et marivaudage se teintent de mélancolie. Et sans rien perdre de sa grâce ni de sa drôlerie, le petit monde de Lubitsch laisse poindre parfois qui son angoisse, qui sa détresse, qui sa soli- Deux meneurs de revue, anciens combattants, montent un spectacle tude. C’est sublime. » (Guide du Cinéma, Télérama) dans un hôtel avec la complicité de deux sœurs. L’hôtel est en effet menacé de faillite faute de neige ... « Cette comédie musicale, légère comme la neige qui tombera à la fin du spectacle, brillante par le biais de la musique d’Irving Berlin, rapporta des sommes énormes à la Paramount. Tout y est pour se mettre dans l’ambiance la veille de Noël ! » (Guide des films, Ed. Laffont) « This was the Mamma Mia ! of its day, a nostalgic blast of popular Irving Berlin showtunes gift-wrapped in new-fangled VistaVision that danced its way to the top of the 1954 box office. » (Total Film) « White Christmas is the cinema equivalent of an inappropriate fes- tive snog under the mistletoe – you know you probably shouldn’t enjoy it but you just can’t help yourself. » (The Times)
32 33 Stalker Artiste intransigeant dont les films ont profondément marqué « Le cinéma, c’est l’art l’histoire du cinéma, Andreï Tarkovski fait partie des rares réalisa- de sculpter le temps. » (Andreï Tarkovski) teurs, avec Bergman, Bresson, Antonioni et quelques autres, dont l’œuvre reflète une conception du monde toute personnelle, dont « Si Tarkovski est pour les films expriment à chaque instant la singularité. Les films de moi le plus grand, c’est parce qu’il apporte ce cinéaste–démiurge, comme autant de poèmes métaphysiques, au cinématographe, composent un univers tissé de bribes de souvenirs, de rêves et de dans sa spécificité, un visions, où la captation du réel n’est pas affaire d’objectivité ni de nouveau langage qui vraisemblance, mais de sensation ... lui permet de saisir la vie comme apparence, « ... une œuvre vraiment exploratrice, ‘en quête’ : un univers en comme songe. » expansion, ancré dans la matière et onirique, aux continuelles cor- (Ingmar Bergman) respondances sensorielles, à la recherche ardente d’un ‘autre réel’. Chaque film lie une ligne plus claire à d’insondables méandres de sens et de sensations foisonnantes – pour ne pas dire débordantes, comme l’eau primordiale sous toutes ses formes (rivières, pluies, étangs, marais ... ) incorporée de façon saisissante aux autres élé- ments, la terre, le ciel et le feu destructeur et créateur ... » (Florent Guézengar, Cahiers du cinéma) « ... présenter le flux de la vie sous une lumière neuve, débarrassée de son écoulement quotidien. Durée des plans-séquences, usage du ralenti, éclatement de la trame temporelle seront autant de recours aux possibilités plastiques du septième art pour mieux scruter l’épaisseur du temps. Le cinéma seul pouvait être son instrument. » (Guillaume Orignac, Cinémathèque Française) Andreï Tarkovski (2) Rétrospective
34 Andreï Tarkovski Rétrospective 35 Ma 05 | 12 à 20h30 Stalker Nostalghia Ma 12 | 12 à 20h30 Je 14 | 12 à 18h30 URSS 1979 | vostf | 160’ | nb et c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Alexandre Italie-URSS 1983 | vostf | 130’ | c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Oleg Iankovski, Je 21 | 12 à 18h30 Kaïdanovski, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko | D’après : le roman d’Arkadi et Domiziana Giordano, Erland Josephson Prix de la Critique internationale, Prix du Boris Strougatski, ‘Pique-nique au bord de la route’ Prix du jury œcuménique, jury œ cuménique et Grand Prix du cinéma de création, Festival de Cannes, 1983 Festival de Cannes, 1980 Gortchakov, un écrivain russe, suit les traces d’un compatriote musi- cien exilé en Italie au XVIIIe siècle, dont il désire écrire une biographie. Il parcourt ainsi l’Italie du Nord, en compagnie d’une traductrice jusqu’au jour où ils arrivent dans un village replié sur lui-même ... « L’Italie de Tarkovski ignore le soleil, les cyprès et les mandolines ... Bornée à quelques lieux – un hôtel, une église, une maison en ruines – elle épouse les frontières imprécises d’un no man’s land verdâtre, gorgé d’eau : une éponge. L’univers se dissout, rongé par l’acide des pluies torrentielles, d’une lumière noyée entre chien et loup ... » (Emmanuel Carrère, Positif) « Tarkovski filme l’exil, géographique et spirituel, comme une mélan- colie terrassante ... » (Guillaume Orignac) Le Sacrifice Me 06 | 12 à 18h30 Dans un pays indéterminé où règne la désolation, la Zone est une Offret Suède-France1986 | vostf | 145’ | c | De : Andreï Tarkovski | Avec : Erland Ma 19 | 12 à 20h30 région mystérieuse et dangereuse, où seuls les Stalkers, des pas- Josephson, Susan Fleetwood, Valérie Mairesse Grand Prix du jury, Prix de la seurs, osent s’aventurer. L’un d’eux guide un écrivain et un scien- Critique internationale et Prix du jury œcuménique, Festival de Cannes, 1986 tifique à l’intérieur de cette Zone, jusqu’à une chambre où, dit-on, Alexandre qui vit sur une île avec sa femme et son fils apprend par leurs désirs les plus chers pourront être exaucés ... la télévision l’imminence d’une guerre atomique. Il fait secrètement « Comme dans Solaris, le fantastique imprègne tout le film sans pour un vœu pour sauver le monde ... autant passer par des effets spéciaux spectaculaires, mais plutôt par le « Ce film magistral brasse les thèmes chers au cinéaste : la foi, le montage visuel et sonore et par l’art de la narration. » (E. Zvonkine) devoir de l’individu envers l’Humanité, le sacrifice de soi, mais éga- « Stalker est une fable métaphysique, un cours de morale, une leçon lement le mélange du rêve ou d’une réalité incertaine avec le réel, de foi, une réflexion sur les fins dernières, une quête, tout ce qu’on permettant une fois de plus d’accéder à l’univers mental et spirituel voudra ... » (Serge Daney) d’un être humain. » (Eugénie Zvonkine) « Tarkovski gagne haut la main. L’intelligence et la complexité de son « Construit sur de lents et superbes mouvements de caméra, émaillé propos ( ... ), la puissance d’une mise en scène dont une bande son de fulgurances visuelles inoubliables, Le Sacrifice est le plus limpide remarquablement travaillée accentue le caractère envoûtant, font du de ses films, le plus impérissable (G. Pangon, Ed. Télérama) Stalker un monument. » (Le Monde) « Le Sacrifice est l’une des œuvres les plus marquantes de l’histoire « Un chef-d’œuvre exténuant de beauté. » (Libération) du cinéma. » (Pascal Bonitzer, Cahiers du cinéma)
36 37 The Picture of Dorian Gray « Le thème du double ou du miroir sont souvent objets de « Je est un autre. » fascination avec l’effet le plus direct qu’il suscite en nous qui est un (Arthur Rimbaud) sentiment de trouble ... Le double, thème prisé des scénaristes, qui « L’Homme ne lui donnent fréquemment un visage : le double d’un personnage coïncide pas avec semblable à un autre ou un personnage unique dépeint sous lui-même. » (Dostoïevski) un jour double. Les deux acceptions courantes du nom et de l’adjectif ‘double’ sont ainsi déclinées. En privilégiant la forme « Peut-on être une nominale désignant une chose semblable à une autre, le ‘double seule et même d’une personne’, le cinéma va filmer quelqu’un qui ressemble à personne et au même instant deux per- quelqu’un d’autre, le reflète, est son alter ego voire sa réplique (par sonnes différentes. » coïncidence morphologique, absorption de filtres magiques/malé- (extr. Persona) fiques et autres opérations de clonage). En s’attachant davantage au sens de l’adjectif ‘qui a deux aspects dont un seul est révélé’, le scénario développe plus spécifiquement les thèmes du double jeu, de la double vie, de l’être à double face avec toutes les connota- tions de duplicité, de dualité. C’est l’occasion pour les auteurs et cinéastes d’aborder d’autres sujets : mensonge, la duplicité, l’altérité, la psychose, le simulacre, la mise en abîme , la gémellité, les sosies, notamment avec Chaplin ... » (Frédérique Berthet) Seeing Double (2) Le double au cinéma
38 Seeing Double Le double au cinéma 39 Je 07 | 12 à 18h30 Our Relations Sisters Ma 05 | 12 à 18h30 Ma 19 | 12 à 18h30 USA 1936 | vostf | 73’ | De : Harry Lachman | Avec : Stan Laurel, Oliver Hardy, Alan USA 1972 | vostf | 93’ | c | De : Brian De Palma | Avec : Margot Kidder, Charles Me 13 | 12 à 18h30 Hale, James Finlayson | D’après : la pièce ‘The Money Box’ de W.W. Jacobs Durning, Jennifer Salt Danielle a semble-t-il assassiné son petit ami ... C’est en tout cas ce que révèle la voisine, une journaliste trop curieuse, qui a tout vu. Mais les apparences sont parfois trompeuses : Danielle a en réalité une sœur jumelle ... « Première grande réussite de Brian De Palma, Sisters révèle sa sen- sibilité gothique et ses recherches expressionnistes, avec une réfé- rence explicite à Hitchcock. » (avoir-alire.com) « Deux grandes préoccupations que l’on retrouvera dans bon nombre des films ultérieurs du cinéaste : le thème du double, sous toutes ses formes, et le thème du voyeurisme. » (Le Monde) « A spooky and thematically rich thriller, one that explores the psy- che (with an evils-of-racism subtext) without drifting into heavy- handedness. » (Sight & Sound) Laurel et Hardy, mariés, coulent des jours heureux lorsque leurs « A perfectly orchestrated exercise in style, a staging of some of frères jumeaux respectifs, deux marins qu’ils croyaient morts, the finest suspense sequences since Alfred Hitchcock was above débarquent d’un bâteau et perturbent leur existence ... ground. » (The Film Stage) Une suite de trouvailles comiques parfaitement mises en place fait de ce film un chef-d’œuvre de la longue filmographie de Laurel et Hardy. Ils se livrent, en se dédoublant, à de savoureuses variations sur la mythologie de leurs personnages. Enchevêtrement de quipro- quos, malentendus et faux-semblants, sublimés par l’absurde, dignité bourgeoise compromise par la réapparition d’un vagabondage dont Laurel et Hardy avaient donné, avant cela, maints exemples, c’est même une réflexion sur l’univers cinématographique des deux clowns. Un spectacle désopilant ! « Peut-être le plus inspiré des longs métrages du tandem, à ne man- quer sous aucun prétexte. » (Télérama) « A fast-moving comedy which contains some of Laurel & Hardy’s most polished work as well as being their most satisfying produc- tion ... » (Leslie Halliwell)
40 Seeing Double Le double au cinéma 41 Lu 11 | 12 à 18h30 Possession Vertigo Je 21 | 12 à 20h45 ! Me 20 | 12 à 20h30 France-RFA 1981 | voangstf | 127’ | c | De : Andrej Zulawski | Avec : Isabelle Adjani, USA 1958 | vostf | 126’ | c | De : Alfred Hitchcock | Avec : James Stewart, Kim Novak, Sam Neill, Heinz Bennent César-Meilleure actrice, 1982 Barbara Bel Geddes | D’après : le roman ‘D’entre les morts’ de Pierre Boileau & Thomas Narcejac Rentrant d’un long voyage, Marc retrouve à Berlin sa femme Anna et son fils, Bob. Mais rapidement, il se rend compte que le comporte- ment de sa femme a changé ... « Dans un Berlin filmé comme un no man’s land, Isabelle Adjani joue le double rôle d’Anna et Helen, deux femmes identiques aux carac- tères opposés, tandis que l’Australien Sam Neill joue Mark, son mari, qui lui-même sera confronté à la fin du film à son double. Ces doubles aux pupilles vertes (le couple originel a les pupilles bleues) chez qui toute émotion a disparu est l’incarnation, pour Zulawski, des monstres engendrés par le communisme. » (Jérôme Lachasse, Télérama) « Dans la famille des films chocs, Possession a une place de choix. L’hystérie électrique chère à Zulawski et le dolorisme qui domine sa vision des relations amoureuses se parent ici d’une violente étran- geté. Plastiquement, c’est une réussite majeure. Le décor de Berlin à l’époque du Mur, la superbe lumière de Bruno Nuytten et la ‘plas- Un détective privé a pour mission de suivre une femme jusqu’au tique’ des comédiens unis dans une sorte de pâleur fantomatique ... jour où, souffrant de vertiges, il ne peut empêcher la chute de celle- tout compose un univers parfaitement cohérent, et très marquant ci du haut d’un clocher ... aujourd’hui encore. » (Frédéric Strauss, Télérama) « Depuis Vertigo, une nouvelle image cinématographique du double a été créée, celle d’un être cher défunt qui revient à la vie sous les traits d’un vivant. Ce double amoureux n’est pas un fantôme mais un pur fantasme que d’autres réalisateurs prendront un malin plaisir à rendre toujours plus malsain. » (Jérome Lachasse, Télérama) « C’est à travers son esthétique parfaite que s’exprime le véritable sujet du film. Les mouvements de caméra brillamment suggestifs, les splen- dides couleurs très expressives et la musique onirique de Bernard Herrmann le transforme en un voyage au-delà des limites de la réalité extérieure vers la réalité intérieure de l’homme. » (Michel Apers) « C’est un film sur le vertige et la fascination du vide, sur la pro- pension à s’égarer et à se perdre à coup sûr dans un monde en apparence ordonné. » (Die Zeit)
42 Seeing Double Le double au cinéma 43 Je 14 | 12 à 21h15 ! Persona The Dark Half Ma 12 | 12 à 18h30 Suède 1966 | vostf | 81’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Liv Ullmann, Bibi A ndersson, USA 1993 | vostf | 122’ | c | De : George A. Romero | Avec : Timothy Hutton, Amy Gunnar Björnstrand, Margaretha Krook Meilleur film et Meilleure actrice Madigan, Michael Rooker, Julie Harris | D’après : le roman éponyme de Stephen King (B. Andersson), Guldbagge Awards, 1967 Prof de littérature, Thad Beaumont est également auteur de best- sellers sanglants sous le nom de George Stark. Quelqu’un a décou- vert sa double personnalité et menace de le faire chanter ... « Cette version moderne de ‘Dr. Jekyll and Mr. Hyde’ est un divertis- sement fantastique soigné. Scénario malin, interprétation au-dessus de la moyenne et une vraie intrigue. » (Aurélien Ferenczi, Télérama) « Grâce à un scénario ingénieux et à une mise en scène efficace et inventive, Romero bâtit un excellent suspense sur la double-person- nalité de son personnage. » (Caroline Vié, Fiches du cinéma) « Pour Romero, le postulat ’l’artiste et son double, le créateur et sa part maudite’ prend des allures d’une confession en forme de traité poétique. » (Raphaël Bassan, Le Mensuel du cinéma) « Proof that not all films derived from Stephen King’s books need be intellectually banal and cinematically dull. » (Nigel Floyd, Time Out Film Guide) Une actrice de théâtre perd l’usage de la parole. Elle est envoyée en convalescence sur une île avec une infirmière. Les deux femmes finissent par fusionner pour ne plus faire qu’une ... « Laquelle est le double de l’autre ? Et si Persona était un objet fil- mique non identifié, une géniale expérimentation physique et men- tale inépuisable dans laquelle il faut se laisser couler sans résister ? » (Cinémathèque de Toulouse) « ... l’actrice et son infirmière représentent l’‘anima’ (l’âme) et la ‘persona’ (le masque) d’un même être. Formellement, ce film est peut-être un des plus grands tours de force du cinéaste qui révèle le jeu de dédoublement et de confusion par des gros plans inoubliables ... » (Michel Apers)
44 Seeing Double Le double au cinéma 45 Me 06 | 12 à 21h00 ! Lost Highway The Picture of Dorian Gray Lu 11 | 12 à 20h45 ! USA 1997 | vostf | 134’ | c | De : David Lynch | Avec : Bill Pullman, Patricia Arquette, USA 1945 | vostf | 110’ | De : Albert Lewin | Avec : George Sanders, Hurd Hadfield, Robert Blake Donna Reed, Angela Lansbury, Peter Lawford | D’après : le roman éponyme d’Oscar Wilde Oscar de la Meilleure cinématographie, 1946 Fred Madison, saxophoniste, soupçonne sa femme, Renee, de le tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale ... 1896. Basil Hallward peint le portrait du séduisant Dorian Gray. Alors que ce dernier commet les pires turpitudes et semble demeurer éter- « Lost Highway est l’histoire d’un assassin schizophrène, racontée nellement jeune, le portrait commence à se modifier ... du point de vue de ses différentes personnalités. Lynch, cinéaste virtuose qui confirme ici son éblouissante maîtrise technique de « Lewin a su magistralement retrouver le climat du roman ; cette l’image et du son, propose un film en forme de labyrinthe dans Angleterre victorienne bloquée dans des tabous moraux que cer- lequel il multiplie images, ellipses, métaphores et raccourcis parfois tains se plaisent à transgresser. Il intègre intelligemment aux luxueux étonnants. Film fait d’effets, de sensations et d’atmosphères, il mani- décors hollywoodiens les influences expressionnistes et psychanaly- pule ouvertement son spectateur, le malmenant même, et le laisse tiques venues d’Europe ... » (Anne Dessuant, Télérama) sur des impressions troubles et ambigües ... » (A. Ecorcheville, Fiches « Generally underrated version of Oscar Wilde’s Faustian tale about a du cinéma) young Victorian gentleman who sells his soul to retain his youth ... » « Au passage, David Lynch revisite le film noir et flirte avec une nar- (Geoff Andrew, Time Out Film Guide) ration au bord de l’expérimentation. Soudain, Fred se transforme en Pete et des bribes de la vie de l’un contaminent celle de l’autre. On Multiplicity Me 20 | 12 à 18h30 perd pied et Lost Highway vibre au rythme du cauchemar. » (Ciné- USA 1996 | vostf+all | 117’ | c | De : Harold Ramis | Avec : Michael Keaton, Andie mathèque de Toulouse) MacDowell, Harris Yulin Doug, surmené, a un mal fou à jouer en même temps tous les rôles de sa vie. Justement, un savant généticien lui propose un vrai miracle : la multiplication des Doug ... « Ramis signe de main de maître une comédie aux ‘cloneries’ épa- tantes. A mesure que Michael Keaton se dédouble, les bulles ver- bales et les gags visuels se multiplient pour ne laisser place qu’au burlesque et à la démesure. Keaton, surprenant, créant au fil de l’his- toire quatre personnages antinomiques, justes, ne basculant jamais dans la caricature. » (David Azoulay, Fiches du cinéma) « Dans cette relecture de ‘L’Apprenti sorcier’ de Goethe, l’homme qui a créé des doubles pour améliorer sa vie est rapidement dépassé par la situation, mais finira par se repentir de sa maladresse. » (Jérôme Lachasse, Télérama)
46 47 Comedy Classics Essential Cinema Sense and Sensibility Saturday Night (Guilty) Pleasures Cine XXL Université Populaire pas de séance Weekends@ Cinémathèque
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