Fiche pédagogique "Alice"
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Fiche pédagogique «Alice» Titre original : Neco Z Alenky Scénario : Jan Svankmajer, d'après Alice de Lewis Carroll Réalisation : Jan Svankmajer Animation : Bedrich Glaser, Svatopluk Maly Décors : Eva Svankmajerova, Jan Svankmajer ,Jirí Bláha Interprète : Kristina Kohoutova (Alice) Bouche et voix originale : Camilla Power Son : Ivo Spalj, Robert Jansa Montage : Marie Zemanova Production : Condor Features, Peter-Christian Fueter Coproduction : Film Four International, Hessischer Rundfunk Producteurs exécutifs : Keith Griffiths et Michael Havas Producteurs associés : Hannes Breissler et Paul Madden Production ordinateur : Eva Heiglová Directeur de production : Jaromír Kallista Directeur de la photographie : Svatopluk Malý Version anglaise : Larry Sider et Heather Morley Voix française : Marion Balança Assistants : Nikolka Kreková, Karolina Glaserová, Terezka Chudobová Ivona Krehová, Vašek Švankmajer Distribution : K Films Condor Films (Zürich, Suisse) / Hessicher Rundfunk, RFA / Film Four International (Angleterre) 84’, Couleur, Tchécoslovaquie, Suisse, Allemagne 1989 Avertissement : Cette fiche donne des analyses et des propositions, en aucun cas des modèles. Le réalisateur Jan Svankmajer, né à Prague en 1934 où il y suit des cours à l’Ecole supérieure des arts décoratifs puis à la Faculté de théâtre et de Beaux arts (marionnettes), se revendique comme un membre du groupe surréaliste pragois. Poète, dessinateur, peintre, céramiste, cinéaste, il a quelques difficultés avec les autorités de son pays qui voient d'un mauvais œil le regard malin et inhumain de quelqu'un qui déclare : «A moins que nous ne rapprenions à raconter des contes et des histoires de revenants le soir avant de nous endormir et à parler de nos rêves au réveil, nous ne pouvons plus rien espérer de notre civilisation occidentale...” Comme beaucoup d'artistes plasticiens, Svankmajer n'aime pas se considérer seulement comme un « cinéaste d'animation », il se considère comme un créateur qui s’exprime différemment. Cette approche du cinéma d'animation explique la liberté créative qui irrigue sa production… il ne crée pas à partir d'un support, il s'en sert. Alice de Lewis Caroll est ici revue et corrigée, réinventée et rêvée d’une autre façon… Le film, Alice Alice, ou plutôt Quelque chose d’Alice dans sa traduction originale a remporté le Grand Prix du long métrage au Festival international du film d'animation d'Annecy en 1989. Alice, enfant solitaire, vit une aventure intérieure. Son imaginaire l'entraîne loin de sa chambre et de ses objets familiers. Bientôt la frontière entre rêve et réalité devient poreuse : le lapin en peluche d'Alice n'a- t- il pas frémi ? La petite fille se lance à sa poursuite…Dès le début du film, nous sommes avertis par la voix d’une petite fille : « Un film pour les enfants... peut-être... Peut-être, si l'on se fie au titre. Pour cela, il faut fermer les yeux. Sinon, vous ne verrez rien du tout ». Alice est un film où l’on se perd, c’est un film-piège, un film par lequel il nous faut redevenir enfant. Nous sommes très loin de la mièvrerie et du « joli » des autres films adaptés du roman de Caroll. Un parcours initiatique
Après avoir franchi un premier obstacle initiatique (traverser le tiroir d’une table), Alice pénètre dans l’univers du lapin blanc par un mouvement d'agitation intense qui l’entraine irrésistiblement, elle doit affronter les interdits si tentants (petits gâteaux et fioles), les modifications de son corps (grandir, rapetisser), la mer de larmes, le Chapelier fou, le Lièvre de Mars… jusqu’à son jugement par un roi et une reine de carton-pâte… Pourquoi les enfants sont-ils si pressés de devenir adulte ? Le film Alice parle de la difficulté d’être enfant et de l’angoisse de grandir. Les « passages » sont nombreux en particulier sous formes de tiroirs (tout comme est construit le film avec son récit à tiroirs). Le passage d’Alice d’une séquence à une autre s’effectue à travers des tiroirs magiques, libre évocation du miroir de Lewis Carroll. Mythe du miroir et mythe du labyrinthe, profondément angoissant, Svankmajer prend pour décor les vieux immeubles pragois et leurs cages d’escaliers obscures, et par-dessus tout, leurs caves. De manière répétitive les espaces se dérobent toujours. De chutes vertigineuses en ascensions essoufflées, la course d’Alice dessine un espace labyrinthique, happant le spectateur à travers les pièces et séquences successives. Ce n’est pas temps une recherche de liberté qui pousse Alice à grandir, rétrécir, tomber, ramper…c’est l’expérience du monde, monde trop grand ou trop petit à l’image du corps d’Alice qui grandit ou rapetisse à mesure de ses auto-expérimentations. Comment incarner le corps en devenir ? Jan Svankmajer s’y emploie par divers procédés. Procédé d’hybridation par des prises de vue réelles et de l’animation, procédé de collages (l’influence de Max Ernst est évidente) avec des dispositifs d’emboîtement et d’insert, procédé des métamorphoses successives (fillette/poupée) car Alice n’est pas une mais multiple... Des pistes de lecture et de travail sur le film Avant la projection (ATTENTION ! Pas d’effet de surprise, préparez les élèves) Ce film nécessite d’être présenté. Dites aux élèves « Nous allons voir un film avec une histoire comme les histoires que l’on voit dans nos rêves, qui n’ont parfois ni queue, ni tête et qui ont parfois des assemblages un peu étranges, des collages un peu bizarres. Le réalisateur a d’abord été marionnettiste : il a fabriqué des personnages et a inventé des histoires pour eux. » A aucun moment, ni avant ni après le film, l’enseignant ne doit se permettre de donner son propre avis. Il peut simplement recueillir la parole de l’enfant. A l’attention des enseignants, notamment les plus résistants à ce film. « Votre intimité, vos émotions personnelles ne sont pas en jeu. Vous serez passeur de cinéma. En tant qu’adulte, nous plaçons des barrières rationnelles à ce que nous voyons. Il faut donc faire tomber ces barrières, se laisser aller à la fantasmagorie du film dans laquelle les enfants surtout les petits entrent sans aucune hésitation et sans aucun trouble. Ne cherchez pas à établir des relations de cause à effet pendant le visionnement du film, il n’y en a pas, si ce n’est qu’Alice suit le Lapin dans son parcours étrange. La trame narrative ne correspond à aucun code des films que vous connaissez. Il faut donc se laisser aller au gré des émotions, tant le rire des enfants spectateurs, que les situations délirantes proposées par Svankmajer. Avec tout le fantastique et tout le "non- barrière" sans limite, sans interdit qu’ont les enfants pour de vrai, au fond, si on les écoute. Le choix esthétique du réalisateur de morceler le corps est justement fait dans ce but : passer du coq à l’âne. La géographie de la chambre d’Alice ne peut pas être perçue comme dans d’autres films. L’univers étrange, décalé, les collages, assemblages hétéroclites sont autant de propositions à l’ouverture de l’imaginaire de chaque enfant qui deviendra un adulte on l’espère responsable et créatif… » Intervention de Marie Diagne Lire des passages du roman « Alice » de Lewis Caroll : Résumé : Alice est une petite fille qui s’ennuie pendant un après-midi. Elle voit passer un lapin blanc qui parle. Elle décide de le suivre lorsqu’il entre dans un terrier. Elle tombe alors dans un grand puits puis se retrouve dans un long couloir. De chaque côté, il y a des portes fermées. Alice découvre une petite clé en or sur une table en verre ; cette clé ouvre une petite porte donnant sur un tunnel au bout duquel Alice voit un jardin merveilleux. La fillette souhaite entrer dans ce jardin, mais elle est trop grande. Elle aperçoit une bouteille sur laquelle est marqué « Bois-moi ». Après en avoir bu, elle se met à rétrécir… « Alice, assise sur le talus à côté de sa sœur, commençait à se sentir fatiguée de ne rien faire. Une fois ou deux, elle avait jeté un coup d'œil sur le livre de sa sœur, mais il n'y avait pas d'images, pas de dialogues, et "à quoi bon un livre sans images ni dialogues", pensait Alice.
Elle était en train de se demander (dans un demi-songe, car elle se sentait toute engourdie par la chaleur de cette après-midi d'été) si le plaisir de tresser une guirlande de pâquerettes valait la peine de se lever pour les cueillir, quand tout à coup, un lapin blanc aux yeux rouges passa près d'elle en courant. Ceci n’avait rien de particulièrement remarquable ; et Alice ne trouva pas non plus tellement bizarre d’entendre le Lapin se dire à mi-voix : « Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Je vais être en retard ! » (Lorsqu’elle y réfléchit par la suite, il lui vint à l’esprit qu’elle aurait dû s’en étonner, mais, sur le moment, cela lui sembla tout naturel) ; cependant, lorsque le Lapin tira bel et bien une montre de la poche de son gilet, regarda l’heure, et se mit à courir de plus belle, Alice se dressa d’un bond, car, tout à coup, l’idée lui était venue qu’elle n’avait jamais vu de lapin pourvu d’une poche de gilet, ni d’une montre à tirer de cette poche. Dévorée de curiosité, elle traversa le champ en courant à sa poursuite, et eut la chance d’arriver juste à temps pour le voir s’enfoncer comme une flèche dans un large terrier placé sous la haie… Un instant plus tard, elle y pénétrait à son tour, sans se demander une seule fois comment diable elle pourrait bien en sortir… » "…Sous un arbre, devant la maison, se trouvait une table servie où le Lièvre de Mars et le Chapelier étaient en train de prendre le thé ; un Loir, qui dormait profondément, était assis entre eux, et les deux autres appuyaient leur coude sur lui comme sur un coussin en parlant par-dessus sa tête. « C’est bien incommode pour le Loir, pensa Alice, mais comme il dort je suppose que cela lui est égal. » La table était très grande, pourtant tous trois se serraient l’un contre l’autre à un même coin. « Pas de place ! Pas de place ! » s’écrièrent-ils en voyant Alice. « Il y a de la place à revendre !, » s’écria-t-elle avec indignation. Puis elle s’assit dans un grand fauteuil à un bout de la table. « Prends donc un peu de vin, » proposa le Lièvre de Mars d’un ton encourageant. Alice regarda tout autour de la table, mais elle n’aperçut que du thé. « Je ne vois pas de vin, » fit-elle observer. – Il n’y en a pas, » dit le Lièvre de Mars. « En ce cas ce n’est pas très poli de votre part de m’en offrir, » riposta Alice d’un ton furieux. « Ce n’est pas très poli de ta part de t’asseoir sans y être invitée. – Je ne savais pas que c’était votre table ; elle est mise pour plus de trois personnes. – Tu as besoin de te faire couper les cheveux, déclara le Chapelier. (Il y avait un bon moment qu’il la regardait avec beaucoup de curiosité, et c’étaient les premières paroles qu’il prononçait.) « Vous ne devriez pas faire d’allusions personnelles » répliqua Alice sévèrement, « c’est extrêmement grossier ». Le Chapelier ouvrit de grands yeux en entendant cela ; mais il se contenta de demander : « Pourquoi est-ce qu’un corbeau ressemble à un bureau ?... » « …Oh, mon Dieu ! s’écria Alice d’un ton chagrin, j’ai bien peur de l’avoir offensée une fois de plus ! » En effet, la Souris s’éloignait d’elle en nageant aussi vite que possible, et en soulevant une véritable tempête à la surface de la mare. Alice l’appela doucement : « Ma petite Souris chérie ! Je t’en prie, reviens, et nous ne parlerons plus ni de chats ni de chiens, puisque tu ne les aimes pas ! » Quand la Souris entendit cela, elle fit demi-tour et nagea lentement vers Alice : son visage était tout pâle (de colère, pensa la petite fille), et elle déclara d’une voix basse et tremblante : « Regagnons la rive ; là, je te raconterai mon histoire ; tu comprendras alors pourquoi je déteste les chats et les chiens. ». Il était grand temps de partir, la mare se trouvant à présent fort encombrée par les oiseaux et les animaux qui y étaient tombés : il y avait un Canard, un Dodo, un Lori, un Aiglon, et plusieurs autres créatures bizarres. Alice montra le chemin, et toute la troupe gagna la terre à la nage… » Lewis Carroll, pseudonyme de Charles Dogson est un mathématicien et un écrivain britannique (1832-1898). Ses récits réunissent sa passion de la logique formelle et sa fascination pour l’imagination enfantine. Il a donc écrit Les aventures d’Alice au pays des merveilles en 1865. Il est également l’auteur de La chasse au Snark en 1876. Regarder les affiches :
Emettre des hypothèses - Analyser les affiches : ¤les éléments du titre, un prénom… ¤les personnages…types, caractéristiques, tailles… ¤le décor : échelle, maison de poupée… S’interroger sur la phrase du générique et émettre des hypothèses : « Un film pour les enfants, peut- être. Peut-être, si l’on se fie au titre. Pour cela, il faut fermer les yeux. Sinon, vous ne verrez rien du tout… » Après la projection Pour une verbalisation : Eviter si possible les : « Alors ça vous a plu ? », « Comment avez-vous trouvé le film ? » Les « j’aime et j’aime pas » sont peu constructifs. Dans un premier temps faire revivre l’histoire et les éléments du film, faire raconter* puis donner son ressenti, l’analyse on l’aura compris n’est pas indispensable (laisser l’onirisme latent)… Si besoin aider par un questionnement : - Reconnait-on des personnages de contes ? - Que fait le lapin ? - Que fait Alice ? - A quels obstacles doit- elle faire face ? - Que représente la sciure du lapin ? - Connaissez-vous d’autres films fantastiques ? - Des éléments vous paraissent-ils étranges ou bizarres ? - Cela ressemble-t-il à nos rêves ? - Quel personnage aimeriez-vous être ? - Alice a-t-elle changée à la fin du film ? - Ce film rend plutôt joyeux ou plutôt triste ?... - Que changeriez-vous dans l’histoire ? * Raconter par l’écriture, le dessin ou le collage. Arts visuels Collages : Proposer des collages (photo-montage) qui mélangent réel et imaginaire. Exemple : transformer une image réelle (pièce de la maison, paysage…) en y introduisant des éléments irréels, incongrus, insolites. Utiliser des procédés comme changement d’échelle, anachronisme ; humanisation, noir et blanc/couleur… Des artistes « collagistes » actuels Billy Shire Eugenia Loli Jukia Geiser Laurindo Feliciano
Stéphanie Cousin Joe Webb Derrière le miroir : A partir d’une image d’un personnage qui se regarde dans un miroir changer l’image du reflet pour créer une interrogation (dessins, collages, logiciel de retouches…) « La reproduction interdite » Magritte, 1937 © Muséum Boijmans van Beuningen, Rotterdam Histoire des Arts Le surréalisme Le mot surréalisme est employé pour la première fois dans une lettre du poète français Guillaume Apollinaire en mars 1917. C’est un mouvement littéraire et artistique théorisé par le poète français André Breton, en 1924. Les surréalistes s'opposent aux valeurs morales et esthétiques de la civilisation occidentale, affirmant la prééminence du rêve et de l'inconscient dans la création. André Breton a défini le surréalisme comme "un automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée". Il le voit comme "une dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale". En peinture, il tire ses sources dans le ready-made de Duchamp et dans les « Intérieurs métaphysiques » (1911-1918) de Giorgio de Chirico. Comme le dadaïsme, il nie le savoir-faire artistique et se révolte contre l’art pour l’art. La première exposition de peintres surréalistes a lieu en 1925 à la gallérie Pierre et regroupe De Chirico, Klee, Arp, Ernst, Man Ray, Miró, Picasso et Roy. Les surréalistes revendiquent de nombreux précurseurs pour légitimer leurs efforts : Bosch, Bruegel, Giovanni Battista Piranesi avec ses cachots labyrinthiques ; Füssli, le peintre suisse des cauchemars, William Blake, Goya ; les artistes français Redon, Henry Rousseau, Moreau…Les « poètes maudits » depuis Sade, Rimbaud et Baudelaire jusqu’à Lautréamont, ont été aussi invoqués. L’apogée du surréalisme commence en 1925 et dure jusqu’en 1950.Ce mouvement devient international dès 1930, en Belgique, le surréalisme est représenté par Magritte et Delvaux, en Tchécoslovaquie par Sima et Styrsky, en Roumanie par Brauner et Hérold, en Allemagne par Bellmer et Oelze, en Espagne par Dali, en Italie par Savinio…Durant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup d’artistes surréalistes (Breton, Man Ray, Masson, Matta, Tanguy, Lam) se retrouvent aux États-Unis et collaborent aux revues «View» et «VVV». Une exposition surréaliste organisée par Duchamp, à lieu en 1942 à New York. Ernst utilise à cette période le procédé de l' «oscillation» (il balance, à l’aide d’un cornet, la peinture sur une toile), technique que reprendra
Pollock en lui donnant le nom de « dripping ». La peinture automatique des surréalistes anticipe les recherches de l’expressionnisme abstrait américain; À la fin de la guerre, le mouvement connaît une certaine cassure et la mort d’André Breton le 28 septembre 1966 précipite la fin de l’école surréaliste. Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste, 1934-1935, Salvador Dalí,© (Chicago, The Art Institute of Chicago) Les surréalistes mettent au point de nombreux procédés : En 1925, Max Ernst réalise ses premiers frottages qu’il assimile à l’écriture automatique. À la même période, Masson réalise ses premiers dessins automatiques, puis en 1927, invente ses « tableaux de sable » (« Les chevaux morts », 1927). Après le frottage, est arrivé le « grattage » technique qui consistait à obtenir des textures par le procédé de gratter la superficie picturale ; d’autres tableaux postérieurs ont été réalisés avec la technique de la décalcomanie, technique découverte par Oscar Dominguez. De 1918 à 1931, les dadaïstes et les surréalistes manifestent à travers le collage (invention de Braque et Picasso) leur volonté de se démarquer. Ils manipulent de diverses manières des matériaux très variés: en 1918 Raoul Hausmann, Hannah Hoch et John Heartfield se servent de photographies qu'ils découpent pour critiquer l'actualité politique; en 1919 Max Ernst emploie des gravures anciennes pour en faire des collages qu'il réunit ensuite dans des romans fantastiques; Hans Arp qui participe en 1925 à Paris à la première exposition surréaliste invente les collages en papiers déchirés. Bibliographie Ouvrages sur le cinéma Le vocabulaire du cinéma, Marie-Thérèse Journot, Armand Colin, 2008 1001 activités autour du cinéma, Pierre Lecarme, Casterman 2008 Le cinéma d’animation, Bérénice Bonhomme, Les éditions de l’ACAP Jan Svankmajer un surréalisme animé, Charles Jodoin-Keaton, Rouge profond, 2011 Albums et livres sur Alice et Lewis Caroll : Lewis Caroll au pays des merveilles, Stéphanie Lovett Stoffel, Découvertes Gallimard, 1997 Lewis Caroll et la persistance de l’image, Lawrence Gasquet, Presses universitaires de Bordeaux, 2009 Liens utiles : Extraits vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sfmx5EG03oA https://www.youtube.com/watch?v=qgqZzzEBlSg
https://www.youtube.com/watch?v=WZ5S7K24v6A Les 5 dernières minutes du film : https://www.youtube.com/watch?v=IOkD7JowUS0 Le roman de Lewis Caroll : http://www.crdp-strasbourg.fr/je_lis_libre/livres/Carroll_AliceAuPaysDesMerveilles.pdf Documents sur le film : Site sur le réalisateur : http://svankmajer.free.fr/ Critikat : http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/alice.html Analyse du film sur Forum des images « Cours de cinéma » http://www.dailymotion.com/video/xfusq0_cours-de-cinema-quelque-chose-d-alice-de-jan-svankmajer_shortfilms Site Enfants de cinéma : http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/alice.html Site pédagogique : http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2012-01/alice.pdf Ciné gamin (ac-86): http://cinegamin.free.fr/pages/docpeda/films/alice/alice.htm Dossier réalisé par Didier Lutz, CPD Arts visuels Allier, avril 2015
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