FORMATION SUR L'ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE ET MENTALE D'UNE PERSONNE SYMPTOMATIQUE :JEUNESSE - Projet du Ministère de la santé et des ...
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FORMATION SUR L’ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE ET MENTALE D’UNE PERSONNE SYMPTOMATIQUE :JEUNESSE Projet du Ministère de la santé et des services sociaux sous la direction de Philippe Voyer
SANTÉ MENTALE: JEUNESSE Caroline Fournier, M. Sc. Inf., CCSI en santé mentale CHU Sainte-Justine Karine Charbonneau, B. Sc.Inf., CSI en enseignement CHU Sainte-Justine Isabelle Langevin, B.Sc. Inf., CSI en chirurgie CHU Sainte-Justine Février 2017
Plan • Troubles de l’alternance veille-sommeil • Évaluation de la condition de santé mentale • Présentation des troubles fréquents en adaptée au jeune enfant pédiatrie • Grille Hibou • Les troubles mentaux chez les enfants et • Trouble déficit d’attention avec ou sans adolescents hyperactivité • Présentation/critères diagnostiques • Particularités relation thérapeutique/principes • Grille SNAP-IV d’entrevue • Trouble du spectre de l’autisme • Enfant • Présentation /critères diagnostiques • Adolescent • Grille M-CHAT-R • Documentation
Objectifs d’apprentissage À la fin de cette formation, le participant sera en mesure de: • Appliquer les principes d’entrevue adaptés à l’enfant et l’adolescent lors de l’examen de l’état mental d’une personne symptomatique • Adapter l’examen mental à l’étape de développement de la clientèle jeunesse • Reconnaître les troubles de veille/sommeil et les facteurs de risque • Connaître les critères diagnostiques du TSA et dépister les signes et symptômes • Connaître les critères diagnostiques du TDA-H et dépister les signes et symptômes
Évaluation de la condition mentale 1. Examen clinique A. Anamnèse P = Provoquer, Pallier Q = Qualité, Quantité R = Région et irradiation S = Symptômes (subjectifs) et signes (objectifs) associés T = Temps : depuis quand et intermittence (moment, durée, fréquence) U = Understand, signification pour la personne
Évaluation de la condition mentale 1. Examen clinique 2. Dimension psychosociale • Environnement physique et social A. Anamnèse • Relations et réseau de soutien B. Examen physique • Facteurs de stress • Inspection • Facultés adaptatives • Situation financière 1. Apparence • Culture et spiritualité 2. Comportement moteur • Projet de vie et objectifs 3. Langage 3. Dépistage des risques 4. État émotionnel • Suicide 5. Opérations de la pensée • Agression 6. Perceptions • Abus de substances 7. Fonctions cognitives 4. Données d’échelles d’évaluation • Ex: Grille Hibou, M-CHAT-R, SNAP-IV
Évaluation de la condition mentale de l’enfant et de l’adolescent 1. Examen clinique B. Examen physique: Inspection 7 grandes composantes de l’examen de l’état mental adaptées au stade de développement de l’enfant 2.Dimension psychosociale 3.Dépistage des risques Dynamique familiale Facteurs de risque AVQ Facteurs de protection 4.Données d’échelles d’évaluation • Ex: Grille Hibou, M-CHAT-R, SNAP-IV
Évaluation de la condition mentale d’un jeune enfant (Fortinash et Holoday Worret, 2016 adapté de Thomas, Benham, Gean et al, 1998) • Apparence • Hygiène, nutrition, habillement • Réactions à la situation • Réactions face aux étrangers • Réactions à la transition vers l’infirmière • Autorégulation • Niveau d’éveil • Réactions au bruit/toucher, • Comportements inhabituels • Niveau d’activité • Champ de l’attention • Tolérance à la frustration • Agressivité
Évaluation de la condition mentale d’un jeune enfant (suite) • Motricité • Tonus et force • Motricité brute • Parole et langage • Vocalisation et discours • Langage réceptif • Langage expressif • Pensée: (selon l’âge et le niveau de développement) • Peurs • Rêves • État dissociatif
Les troubles mentaux chez les enfants et les adolescents • Le PASM, 2015-2020 (MSSS, 2015) met de l’emphase sur la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles mentaux chez les enfants. . Il encourage le développement de l’expertise en pédopsychiatrie. • Les principaux troubles mentaux (vus dans la section précédente) touchent également les enfants et les adolescents • Les troubles mentaux chez les enfants et les adolescents ont des symptômes qui peuvent se manifester différemment des adultes. Les premières manifestations du trouble mental peuvent être confondues avec des comportements normaux de leur stade de développement • Pour évaluer les troubles mentaux (sauf le retard mental), l’infirmière doit détenir une formation de 2e cycle d’IPS et respecter certaines conditions.
Troubles mentaux chez les enfants et les adolescents • Troubles neurodéveloppementaux • Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress • Troubles anxieux • Troubles obsessionnels-compulsifs • Troubles dépressifs • Trouble bipolaire • Spectre de la schizophrénie • Troubles disruptif, du contrôle des impulsions et des conduites • Troubles liés à une substance • Troubles de l’alternance veille-sommeil • Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments
Principes d’entrevue d’évaluation • Enfant: • Se mettre à son niveau pour avoir un bon contact visuel • Approche chaleureuse et attentive • Adapter son langage à l’âge développemental • Utiliser la créativité pour entrer en contact (jeux, bricolage,…) en se centrant sur ses intérêts (hockey, dinosaure, princesse,…) • Possibilité de réaliser l’entrevue dans un contexte de jeu • Possibilité de rencontrer les parents seuls et avec l’enfant
Principes d’entrevue d’évaluation • Adolescent: • Entrer en contact en utilisant ses champs d’intérêt ou via une activité • Favoriser leur autonomie dans la prise de décision • Soulever les forces • Consentement aux soins chez 14 ans et plus • Rencontre avec la famille et individuelle • Adapter notre communication au stade de développement de l’adolescent
Développement de l’enfant Pour détecter précocement les problématiques de santé mentale chez les enfants et les adolescents, il est essentiel que l’infirmière connaisse bien les étapes normales du développement de l’enfant. Grilles validées pour évaluer le développement de l’enfant 0-5 ans retenues par l’INSPQ (2010) • La grille Ballon3; • Le Brigance – L'Inventaire du développement de l'enfant entre 0 et 7 ans4; • La Grille d'évaluation du développement de l'enfant (GED)5; • Le Questionnaire de dépistage du district de Nipissing6; • Les Questionnaires sur les étapes du développement (ASQ)7.
TROUBLES DE L’ALTERNANCE VEILLE- SOMMEIL
Caractéristiques du sommeil selon l’âge et difficultés du sommeil qui en découlent Groupe Nombres d’heures Problèmes relié au sommeil d’âge de sommeil N 4-12 mois 14-17H dont Réveils nocturnes fréquents 2-4 siestes de 2-4H 1-3 ans 11-14H dont Résistance au coucher et persistance au réveil 1 sieste de 3H 3-5 ans 10-13H dont Difficulté à s’endormir, cauchemars, peur du noir 1sieste de 1-3H 6-12 ans 9-11H Résistance au coucher, délai d’endormissement, anxiété au sommeil Adolescence 9-9h30 Heure du coucher tardive, mauvaise hygiène du sommeil, hormonal, fin de semaine décalée
Facteurs de risque des troubles du sommeil (Fortinash et Holoday Worret, 2016) • Facteurs biologiques et physiques • Neurotransmission • Prédisposition génétique • Effets des médicaments • Usage de substances en vente libre • Consommation excessive alcool, caféine, nicotine • Problème de santé physique
Facteurs de risque des troubles du sommeil (suite) (Fortinash et Holoday Worret, 2016) Facteurs psychologiques et psychiatriques Anxiété Croyances et attitudes Personnalité Irritants Tendance à refouler ses émotions Troubles mentaux
Facteurs de risque des troubles du sommeil (suite) (Fortinash et Holoday Worret, 2016) • Facteurs socioculturels: • Dépendance aux nouvelles technologies • Négligence des signes de sommeil
Facteurs de risque des troubles du sommeil (suite) (Fortinash et Holoday Worret, 2016) (Martello, 2015) • Facteurs environnementaux et contextuels • Bruit • Lumière • Matelas inconfortable • Température excessive • Arrivée d’un nouveau bébé • Retour au travail des parents • Entrée à la garderie ou à l’école
Les facteurs reliés aux stades de développement influençant le sommeil • Anxiété de séparation (9-10 mois) • La phase d’opposition (18-24mois) • Transition vers un grand lit (vers 24mois) • Les peurs, cauchemars,… (vers 3-5ans)
Troubles de l’alternance veille-sommeil • DSM-5 reconnaît 10 groupes de troubles de l’alternance veille-sommeil. • Les troubles les plus fréquents chez les enfants et les adolescents sont liés au rythme circadien: • Retard de phase • Troubles de l’éveil en sommeil non paradoxal • Cauchemars
L’évaluation de l’hygiène du sommeil • La routine du coucher • Les activités avant le coucher • La durée de la routine • L’environnement: La température de la pièce, les couvertures, la luminosité, la présence des parents dans la chambre • Les besoins de sommeil de l’enfant • Les siestes: Durée, espacement entre les siestes et la nuit
HIBOU • Évaluer et orienter les enfants présentant des troubles de sommeil • Évaluer la fréquence de divers paramètres relatif à la qualité du sommeil Outil adapté de BEARS : Outil validé en anglais
Score • Score 16-24 : Référer à la clinique • Score 10-15 : Surveiller surtout si score 3 dans H et I • Score moins de 9 : Ne pas référer • Considérer les outils d’évaluation complémentaires : Hygiène du sommeil, agenda du sommeil, autres questionnaires, comportement, …
Évaluation complémentaire: L’agenda du sommeil • Le faire sur 15 jours incluant 2 fins de semaines Éléments à évaluer: • Heure du lever • Temps d’endormissement • Réveils nocturnes (heures et durées) • Siestes • Récupération
TROUBLES DÉFICIT DE L’ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ (TDA-H) Troubles neurodéveloppementaux
Troubles déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H) Se manifeste par des déficits comportementaux et cognitifs Il est difficile de diagnostiquer ce trouble chez les enfants d’âge préscolaire Souvent en comorbidité avec d’autres troubles mentaux Les symptômes s’aggravent habituellement dans les activités nécessitant une attention soutenue ou dans lesquelles l’enfant a peu d’intérêt ou qu’il a de la difficulté Leur impulsivité et manque d’attention peuvent les mettre dans des situations à risque pour leur sécurité
Troubles déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité • Entrevue • Histoire développementale • Antécédents familiaux • Environnement/stresseurs • Fonctionnement à l’école et à la maison • Relation avec les pairs • Forces et intérêts (estime de soi: créatif, sportif,…)
persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas Critères au niveau de dével oppement et qui a un retentissement négatif diagnostiques du DSM-5 direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles. Déficit de l’attention/hyperactivité N.B. : Les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité • A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le defonctionnement comprendre les tâches ou les instructi ouons.leChez les grands développement, caractérisé par (1) ET/OU (2) adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis. Tiré de Fortinash et Holoday Worret (2016) traduction française reproduite avec l’autorisation d’Elsevier Masson SAS. Diagnostic and statistical Manuel of Mental Disorders, fifth Edition (Copyrignt 2013). American Psychiatric Association. DSM-5- Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux. Traduction française par M-A. Crocq, J-D. Guelfi et al., Elsevier Masson SAS, Paris, 2015. All rights reserved.
Critères diagnostiques du DSM-5 Déficit de l’attention/hyperactivité 1. Inattention : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles : a. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités. b. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux. c. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement. d. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles. e. Souvent a du mal à organiser ses travaux ou ses activités. f. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu. g. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités. h. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes. i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne.
Critères diagnostiques du DSM-5 Déficit de l’attention/hyperactivité (suite) 2. Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles. a. Remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège. b. Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé resté assis. c. Souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (N.B. : Chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’impatience motrice). d. Est souvent incapable de se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir. e. Est souvent « sur la brèche » ou agit comme s’il était monté sur des ressorts. f. Parle souvent trop. g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée. h. A souvent du mal à attendre son tour. i. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence.
comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité e. Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands « monté sur des ressorts » adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq f. Parle souvent trop. symptômes sont requis. g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas a. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des encore entièrement posée fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres h. A souvent du mal à attendre son tour activités i. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence Critères diagnostiques du DSM-5 b. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux B. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité étaient présents avant l’âge de 12 ans. Déficit de l’attention/hyperactivité (suite) c. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle C. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité sont personnellement présents dans au moins deux contextes différents (p. ex., à la maison, à l’école, d. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à ou au travail ; avec des amis ou de la famille, dans d’autres activités). mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses D. On doit mettre clairement en évidence que les symptômes interfèrent avec B. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité étaient présents avant l’âge de 12 ans. obligations professionnelles ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel. C. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité sont présents dans au moins deux e. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités f. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecoeur les tâches qui E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux contextes différents (p. ex., à la maison, à l’école ou au travail ; avec des amis ou de la famille, dans d’autres nécessitent un effort mental soutenu g. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble dépressif, bipolaire, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, activités). h. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne ou sevrage d’une substance). D. On doit mettre clairement en évidence que les symptômes interfèrent avec ou réduisent la qualité du 2. Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus)n des symptômes suivants fonctionnement persistent depuis ausocial, moins 6 mois,scolaire ou à un degré qui professionnel. ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif E. Les symptômes ne surviennent direct sur les activités sociales pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble et scolaires/professionnelles. N.B. : Les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble dépressif, comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité bipolaire, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq substance). symptômes sont requis. Tiré de Fortinash et Holoday Worret (2016) traduction française reproduite avec l’autorisation d’Elsevier Masson SAS. Diagnostic and statistical Manuel of Mental Disorders, fifth Edition (Copyrignt 2013). American Psychiatric Association. DSM-5- Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux. Traduction française par M-A. Crocq, J-D. Guelfi et al., Elsevier Masson SAS, Paris, 2015. All rights reserved.
Exemples de questionnaires collecte de données pour TDA-H (CADDRA) • Questionnaires (enseignants/éducatrices/parents) • Weiss Symptom Record • Weiss Functional Impairment Rating Scale - Parent • Inventaire des symptômes du TDAH • SNAP-IV-26 • Formulaire CADDRA pour l’évaluation par l’enseignant Le TDAH n'est pas diagnostiqué seulement par le biais de questionnaires.
TROUBLES DU SPECTRE DE L’AUTISME Troubles neurodéveloppementaux
Troubles du spectre de l’autisme • Troubles neurologiques qui affectent le développement des enfants particulièrement au niveau de la communication, cognition , de l’interaction sociale et des comportements.
des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit Pour permettre un diagnostic de comorbidité entre un trouble dans les antécédents (les exemples sont il ustratifs et non du spectre de l’autisme et un handicap intellectuel, l’altération Critèresexhaustifs) : diagnostiques du DSM-5 de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait TROUBLES1. Caractère stéréotypé ou répétitif desDU SPECTRE mouvements, de attendu pour le niveauDE L’AUTISME de développement général. l’utilisation des objets ou du langage 2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés 3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but Tiré de Fortinash et Holoday Worret (2016) traduction française reproduite avec l’autorisation d’Elsevier Masson SAS. Diagnostic and statistical Manuel of Mental Disorders, fifth Edition (Copyrignt 2013). American Psychiatric Association. DSM-5- Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux. Traduction française par M-A. Crocq, J-D. Guelfi et al., Elsevier Masson SAS, Paris, 2015. All rights reserved.
Critères diagnostiques du DSM-5 TROUBLES DU SPECTRE DE L’AUTISME A. Déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés. Ceux-ci peuvent se manifester par les éléments suivants, soit au cours de la période actuelle, soit dans les antécédents : 1. Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle 2. Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales 3. Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations Spécifier la sévérité actuelle : La sévérité repose sur l’importance des déficits de la communication sociale et des modes comportementaux restreints et répétitifs.
Critères diagnostiques du DSM-5 TROUBLES DU SPECTRE DE L’AUTISME (suite) B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit dans les antécédents (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) : 1. Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage 2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés 3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but 4. Hyper ou hyporéactivité aux situations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement Spécifier la sévérité actuelle : La sévérité repose sur l’importance des déficits de la communication sociale et des modes comportementaux restreints et répétitifs.
période actuelle, soit dans les antécédents (les exemples sont Spécifier la sévérité actuelle : illustratifs et non exhaustifs) : La sévérité repose sur l’importance des déficits de la 1. Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle communication sociale et des modes comportementaux restreints Critères 2. Déficits diagnostiques du DSM-5 des comportements de communication non et répétitifs. TROUBLES DU verbaux utilisés SPECTRE au cours DE L’AUTISME des interactions sociales C. Les symptômes (suite) doivent être présents dès les étapes précoces 3. Déficits du développement, du maintien et de la du développement compréhension des relations D. Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement C. Les symptômes doivent être présents dès les étapes précoces du développement. Spécifier la sévérité actuelle : significatif en termes de fonctionnement actuel social, La sévérité repose sur l’importance des déficits de la scolaire/professionnel ou dans d’autres domaines importants. D. Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en communication sociale et des modes comportementaux restreints E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d’autres et répétitifs. intellectuel (trouble du développement intellectuel) ou un B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des retard global du développement. La déficience intellectuelle et domaines importants. intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux le trouble du spectre de l’autisme sont fréquemment associés. E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel (trouble du des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit Pour permettre un diagnostic de comorbidité entre un trouble dans les antécédents (les exemples sont illustratifs et non du spectre de l’autisme et un handicap intellectuel, l’altération développement intellectuel) ou un retard global du développement. La déficience exhaustifs) : de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme sont fréquemment associés. Pour 1. Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de attendu pour le niveau de développement général. l’utilisation des objets ou du langage permettre un diagnostic de comorbidité entre un trouble du spectre de l’autisme et 2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des un handicap intellectuel, l’altération de la communication sociale doit être routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés supérieure à ce qui serait attendu pour le niveau de développement général. 3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but Tiré de Fortinash et Holoday Worret (2016) traduction française reproduite avec l’autorisation d’Elsevier Masson SAS. Diagnostic and statistical Manuel of Mental Disorders, fifth Edition (Copyrignt 2013). American Psychiatric Association. DSM-5- Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux. Traduction française par M-A. Crocq, J-D. Guelfi et al., Elsevier Masson SAS, Paris, 2015. All rights reserved.
Dépistage troubles du spectre de l’autisme M-CHAT-R (Robins, Fein, & Barton, 2009) • Valide pour effectuer le dépistage chez les enfants âgés entre 16 et 30 mois dans le but d’évaluer le risque de présenter un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA). • Le M-CHAT-R doit être utilisé dans son intégralité.
Algorithme de cotation M-CHAT-R • Pour tous les items sauf 2, 5 et 12, la réponse «NON» indique un risque de présence d’un TSA; pour les questions 2, 5 et 12, la réponse «OUI» indique un risque de présence d’un TSA. L’algorithme suivant maximise les propriétés psychométriques du M-CHAT-R : • RISQUE • RISQUE FAIBLE : Un score total de 0 -2; si l’enfant est plus jeune que 24 mois, effectuer le dépistage à nouveau après son second anniversaire. Aucune autre intervention n’est requise, sauf si on remarque toujours le risque de présence d’un TSA lors du suivi. • RISQUE MOYEN : Un score total de 3-7; administrez le complément d’entrevue (seconde étape; le M- CHATR/F) dans le but d’obtenir des informations additionnelles sur les réponses indiquant un enfant à risque (disponible www.mchatscreen.com) • RISQUE ÉLEVÉ : Un score total 8 -20; il est acceptable de ne pas effectuer le complément d’entrevue. Il est conseillé de référer immédiatement l’enfant pour une évaluation diagnostique et pour définir l’éligibilité à des services de stimulation et/ou à des interventions précoces. • 2009 Diana Robins, Deborah Fein, & Marianne Barton
Documentation American Psychiatric Association. (2015). DSM-5-Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux. Traduction française par M-A , J.D. Guelfi et al. Elsevier Masson SAS, Paris, 2015. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, DSM-5 (2013) Benhaberou-Brun. (2011). HIBOU. Perspective infirmière, nov-déc.2011. p.35-37 www.caddra.ca/practice-guidelines/download Fortinash, K.M., & Holoday Worret, P.A. (2016). Soins infirmiers santé mentale et psychiatrie 2e ed. Montréal. Chenelière éducation. Martello, E. (2015). Enfin je dors…et mes parents aussi (2ème éd.). Montréal: Éditions du CHU Sainte-Justine. Institut national de santé publique du Québec (2008). Avis scientifique sur les interventions efficacies en promotion de la santé mentale et en prevention des troubles mentaux. (www.inspq.qc.ca/publications/789) Institut national de santé publique du Québec(2010). Avis scientifique sur le choix d'un outil de mesure du développement des enfants de 0 à 5 ans dans le cadre des Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (www.inspq.qc.ca/publications/1143) Robins,D., Fein, D., & Barton, M. (2009). Modified Checklist for Autism in Toddlers, Revised with Follow-up. Version canadienne française. (www.mchatscreen.com)
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