France 2018 Cette fameuse émotion
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Je m'appelle Victor PEDEL et je suis passionné par le football depuis mon plus jeune âge et, il est possible que, comme moi, vous ayez déjà frissonné ou versé une larme devant un match des tricolores. Je suis actuellement en classe de seconde et, les métiers qui gravitent autour de tout univers sportif m’intéresse, et surtout le journalisme. Mon attachement sans égal pour le ballon rond m’a donc naturellement amené à essayer de vous faire revivre cet événement sportif majeur que nous avons pu suivre autour des bleus durant cette épopée russe. Ce livret est un condensé et un résumé de cette belle aventure et, je l’espère, va vous rappeler de bons souvenirs… Victor PEDEL 28/08/2018
Le 12 juillet 1998, les bleus d’Aimé Jacquet étaient sacrés champions du monde chez eux. 20 ans plus tard, les français, avides d’un nouveau sacre et d’une émotion que seul le football procure, ont été comblés par les joueurs de Didier Deschamps qui ont à leur tour soulevé le tant convoité trophée Jules Rimet. Retour sur un parcours de champions. Une qualification pour la coupe du monde sans trop briller, des matchs de préparation préoccupant, qui aurait pu prédire une victoire finale de l’équipe de France en Russie. Pourtant, après une défaite en finale de leur Euro (2016) ayant laissé un gout amer dans la bouche des français, « la Dèche » et ses joueurs avaient pour objectif initial d’atteindre les demi- finales de cette phase finale de coupe du monde. Phase de groupes (match 1) : France v Australie, 16 juin 2018 : Pour l’entrée en lice des bleus dans ce mondial, Didier Deschamps aligne un 4-3-3 face à une Australie difficile à jouer. Ce premier match se solde par une victoire, (2-1) grâce à des buts de Griezmann sur pénalty, de l’australien Jedinak également sur pénalty et de son malheureux compatriote Behich, contre son camp. La France a cependant déçu avec un niveau de jeu en dessous de celui attendu et des ambitions évoquées sur la pelouse de la Kazan Arena.
Phase de groupes (match 2) : France v Pérou, 21 juin 2018 : Dans l’enceinte du surprenant stade d’Ekaterinbourg et ses tribunes extérieures, le sélectionneur français modifie son système de jeu et aligne un 4-2-3-1 pour le match face au Pérou, nation sud- américaine qui ne s’était pas qualifiée depuis 1982. Ce match ne rassure que très peu avec une intensité de jeu toujours pas au niveau, malgré une nouvelle victoire (1-0) et le premier but en coupe du monde, à seulement 19 ans et 6 mois, d’un certain Kylian Mbappe. Phase de groupes (match 3) : Danemark v France, 26 juin 2018 : L’équipe de France ayant remportée ses deux premières parties, les bleus sont donc déjà qualifiés pour les huitièmes de finale lors de leur troisième et dernier match de poules. Didier Deschamps décide donc de faire tourner son effectif face au Danemark et effectue 6 changements parmi les titulaires. Ce match, qui détermine quelle sera la première équipe du groupe C se clôture sur un score nul et vierge (0-0), suite à une médiocre partie mais permet tout de même aux joueurs français de conserver la première place de leur poule avec 7 points pris sur 9 possibles. À l’approche de la phase à élimination directe et du match face à l’ogre argentin en huitièmes de finale, le niveau de jeu inquiétant des tricolores a installé le doute dans l’esprit de bon nombre de français qui n’ont
aucune certitude quant à l’avenir de leur équipe dans la compétition. Mais, comme le dit le tatouage sur la main d’Antoine Griezmann (« hope »), les français, joueurs ou supporters, espèrent et croient en leur équipe. Huitième de finale : France v Argentine, 30 juin 2018 : Lorsque l’arbitre siffle le coup d’envoi à la Kazan Arena où les bleus avaient fait pâle figure lors de leur premier match, c’est une équipe de France avec un visage nouveau que l’on voit évoluer sur le rectangle vert. Un groupe soudé avec l’envie de gagner. Dès l’entame de la rencontre, les français mettent une intensité de jeu nettement supérieure que lors des précédents matchs. 7ème minute, Kylian Mbappe est taclé par Javier Mascherano à 25 mètres des buts Argentins, coup franc pour Antoine Griezmann et les bleus. C’est bien parti pour Grizi mais le ballon vient finalement mourir sur la barre qui tremble, le peuple argentin avec. 4 minutes plus tard, nouvelle faute sur Mbappe qui, suite à une accélération fulgurante sur près de 80 mètres laissant les argentins sur place, a réussi à provoquer un pénalty. C’est Antoine Griezmann qui se charge de transformer la sentence après cette faute commise sur son partenaire, flashé à une vitesse de 37km/h. 1-0 pour les bleus, le spectacle commence. Quelques minutes avant la pause, Angel Di Maria, à une vingtaine de mètres de buts tricolores, décoche une superbe frappe qui bat Lloris et finit en pleine lucarne. L’Albiceleste égalise par l’intermédiaire du parisien et tient le match nul à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les deux équipes
reviennent avec une seule et même intention : gagner leur place pour les quarts de finale, mais les argentins entament mieux leur seconde période et obtiennent un coup franc excentré. 48ème minute de jeu, c’est tiré au second poteau. Paul Pogba tente de sortir le ballon mais Messi récupère quelques mètres plus loin. « La Pulga » parvient à se jouer de Blaise Matuidi avant de frapper sur son coéquipier Gabriel Mercado qui, par inadvertance, dévie le ballon au fond des filets et permet à l’Argentine de mener 2-1. Dix minutes plus tard, passe en profondeur de Blaise Matuidi pour Lucas Hernandez qui déborde sur son côté gauche et centre au second poteau vers Benjamin Pavard. Ce dernier voit le cuir arriver et reprend de volée sans se poser de questions… Le public retient son souffle et les secondes paraissent interminables avant que le ballon ne vienne finir sa course dans la lucarne opposée. Incroyable but du latéral droit français, 2-2 pour l’équipe de France. À ce moment, l’égalité est parfaite au tableau d’affichage mais psychologiquement les bleus ont pris le dessus et cela se ressent sur le terrain. 64ème minute, nouveau débordement, sur son flanc gauche, de Hernandez qui centre au niveau du premier poteau. Les argentins peinent à se dégager, Kylian Mbappe en profitent et permet aux tricolores de mener à la marque, 3-2. La décision se rapproche, les joueurs de Jorge Sampaoli espèrent revenir au score mais c’est sans compter sur la ténacité de Mbappe qui récidive et conclue d’un plat du pied meurtrier sur une passe décisive d’Olivier Giroud. Quelques minutes après son premier but, le numéro 10 des bleus vient parachever le succès des siens, 4 buts à 2. Malgré un but de Sergio Agüero qui ne sera qu’anecdotique en toute fin de match, la France s’imposent 4 buts à 3 face à l’Argentine et affrontera l’Uruguay en quarts de finale.
Quart de finale : Uruguay v France, 6 juillet 2018 : Pour ce premier quart de finale de la coupe du monde en Russie, l’équipe de France doit faire face à l’Uruguay d’Edinson Cavani qui, blessé se contentera de regarder ses partenaires jouer depuis le banc de touche, tout comme Blaise Matuidi qui est quant à lui suspendu pour cette rencontre, peut-être sa dernière en coupe du monde. Beaucoup de tension au moment de pénétrer sur la pelouse entre les bleus et La Celeste, actuelle meilleure défense de la compétition, car les deux équipes savent qu’une erreur peut leur être fatale et les renvoyées à la maison. Le toss est effectuer, le coup d’envoi est donné par les uruguayens, c’est parti au stade de Nijni Novgorod. En début de match, les deux équipes font jeu égal avec quelques occasions de part et d’autres mais rien de concret. Il faut attendre la 40ème minute de jeu pour voir Griezmann frapper un coup franc, à une trentaine de mètres du but de Fernando Muslera et déposer le ballon sur la tête de Raphael Varane qui, d’une superbe tête décroisée envoi le ballon au fond des filets et ouvre le score, 1-0. Soulagement pour le défenseur central et ses partenaires qui étaient pris au piège par les uruguayens. 3 minues plus tard, La Celeste obtient un coup franc bien placé, bon centre vers Martin Caceres... Cette fois, c’est au tour d’Hugo Lloris de s’employer et, d’une sublime manchette d’écarter la puissante tête du joueur de la Lazio Rome au second poteau. Le capitaine des bleus permet aux siens de rentrer aux vestiaires avec l’avantage. Au retour de la pause, l’intensité dans le jeu monte d’un cran mais uruguayens comme français n’arrivent pas à faire trembler les filets adverses jusqu’à cette 61ème minute. Corentin Tolisso décale côté gauche pour Antoine Griezmann qui, d’une frappe paraissant anodine parvient à tromper la
vigilance du portier sud-américain, auteur d’une énorme faute de mains, envoyant le ballon au fond de sa propre cage. Le peuple uruguayen est dans une profonde détresse, à l’image de ce jeune supporter de La Celeste dont les larmes ont ému le monde du football. 2-0 pour l’équipe de France. L’Uruguay cherche à revenir au score et à relancer le match, en vain. Les bleus s’imposent 2 à 0 et filent vers les demi-finales où ils affronteront leurs voisins belges ayant sorti la Seleçao brésilienne à la Kazan Arena. Demi-finale : France v Belgique, 10 juillet 2018 : Que l’on soit fan de football ou non, ce soir de juillet n’a rien d’ordinaire : l’équipe de France affronte la Belgique en demi-finale de coupe du monde. Et si les deux pays sont frontalités, leur contiguïté et leurs affinités vont passer outre, le temps d’un match, car une seule équipe accèdera à la finale. Dans le tunnel la tension est palpable entre les belges qui ont l’opportunité d’atteindre une finale de coupe du monde pour la première fois de leur histoire et les français qui vont tenter d’en décrocher une troisième après celles de 1998 et 2006. 20h55, les 22 acteurs pénètrent sur le terrain et entonnent leurs hymnes respectives ; d’un côté les tricolores et leurs maillots bleu, de l’autre, les diables rouges et leurs « vareuses ». Les joueurs de Roberto Martinez rentrent dans leur partie de la meilleure des manières et mettent une très grosse intensité de jeu dès l’entame de match ce qui a de quoi tracasser le camp tricolore quant à la suite de la rencontre. 19ème minute, la défense française est déjà mise à contribution sur un débordement d’Eden Hazard qui repique dans l’axe et qui décoche une puissante frappe qui prend le chemin de la lucarne opposée, avant que Raphael Varane ne la
détourne en corner. Le corner est frappé, les français ne parviennent pas à se dégager et le ballon revient dans les pieds de Toby Alderweireld qui frappe en pivot et oblige Hugo Lloris à s’envoler pour détourner le ballon du bout des doigts ; Les français tremblent, pas les filets. Au fil du match, les bleus haussent leur niveau de jeu et inquiètent également les Red Devils comme à la 39ème minute où Benjamin Pavard écarte côté droit pour Mbappe qui lui remet dans la profondeur pour une frappe croisée, la pieuvre (Thibault Courtois) est sur la trajectoire. À la mi-temps, les joueurs rentrent aux vestiaires sur un « nul blanc » (0-0) mais ils ont bien l’intention de faire la différence en seconde période. Ce sont les français qui rentrent le mieux dans le deuxième acte et qui sont les premiers à se montrer dangereux a l’image d’Olivier Giroud malheureux de voir sa tentative détournée à une dizaine de mètre des but belges, 6 minutes après le retour de la pause. 52ème minute, coup de pieds de coin frappé par Antoine Griezmann de la droite vers la gauche, Samuel Umtiti coupe de la tête au premier poteau et envoi le cuir au fond des filets. Thibault Courtois ne peut rien faire si ce n’est de regarder « Big Sam » et ses coéquipiers célébrer leur but. 1-0 pour l’équipe de France. 4 minutes plus tard, les français continuent de pousser et de mettre la pression sur des remparts belges que Kylian Mbappe parvient à effacer grâce à une roulette digne de Zizou pour transmettre le ballon à Giroud. Malgré le geste phénoménal de Mbappe ayant laissé toute la défense sur place, le numéro 9 des bleus voit sa frappe bloqué par Moussa Dembélé. La France est toujours devant au tableau d’affichage (1-0). En fin de match, Eden Hazard tente une percé, Varane tacle mais renvoi le ballon dans les pieds d’Axel Witsel qui n’hésite pas à frapper à une vingtaine de mètres des buts d’Hugo Llioris. Le portier français se couche et repousse des deux poings. Quelques secondes avant la fin du match et des 6
minutes de temps additionnel, les joueurs de Deschamps ont une dernière chance de faire le break mais le tir de Tolisso est une nouvelle fois repoussé par Courtois. Nonante septième (97ème) minute, l’arbitre siffle la fin de la rencontre, la France l’emporte 1-0 sur la Belgique dont la devise nationale est : « L’union fait la force ». Il faut croire que ce soir-là, les français étaient les plus unis et que ce sont bien eux qui iront disputer la finale de la coupe du monde 2018, au stade Loujniki face à la Croatie s’étant qualifié au détriment de l’Angleterre. Finale : France v Croatie, 15 juillet 2018 : Il y a quasiment 20 ans jour pour jour, Lilian Thuram qualifiait la France en finale de sa coupe du monde en inscrivant un légendaire doublé face à la Croatie de Davor Suker. Et, il y a quasiment 20 ans jour pour jour, les bleus d’Aimé Jacquet battaient le grand Brésil (3-0) et étaient sacrés champion du monde au stade de France. Aujourd’hui, les joueurs de Didier Deschamps portent sur leur maillot l’étoile décrochée par leur coach et ses coéquipiers de 1998 mais veulent aller chercher leur étoile. Deux décennies plus tard, le maillot a changé, Thuram et Suker ne jouent plus et, le mythique baiser de Laurent Blanc sur le lisse crâne de Barthez a été remplacé par une caresse de Griezmann sur la douce moustache d’Adil Rami mais l’objectif est le même : ramener la coupe à la maison.
C’est Phillip Lahm, l’emblématique capitaine de la Mannschaft qui vient remettre son titre en jeu et présenter le prestigieux trophée Jules Rimet lors de la cérémonie d’avant match. Dans le tunnel, la concentration marque les visages et la pression se fait sentir. Au moment où Les 22 acteurs foulent les premiers brins d’herbe pour jouer la partie de leur de leur vie, tous rêvent de triompher mais, ils savent pertinemment qu’une seule équipe rentrera avec l’or autour du cou et vont tout faire pour que ce soit la leur. La marseillaise et la Lijepa nasa domovino retentissent dans le stade Loujniki, les premiers frissons d’un match aux allures de revanche qui marquera quoiqu’il advienne la légende du football. L’arbitre siffle le coup d’envoi, les français sont en passe d’écrire leur histoire : « le jour de gloire est arrivé ». Les bleus rentrent assez timidement dans leur match mais sont les premiers à se montrer réellement dangereux, à la 18ème minute de jeu. Coup franc pour Antoine Griezmann qui s’élance et dépose la balle au niveau des 6 mètres, sur la tête du pauvre Mandzukic qui dévie le ballon dans son propre but et ouvre le score pour les bleus, quant à eux pas malheureux de cette erreur du joueur croate. 1-0, Allégresse sur le banc français mais sur le terrain, il faut rester concentré et ne pas s’enflammer car le jeu des bleus n’est pas supérieur à celui des croates en ce début de rencontre. Malgré ce but casquette qu’elle vient d’encaisser, l’équipe au damier se remet vite dans le match et repasse à l’offensive à l’image d’Ivan Perisic, souvent présent aux abords de la surface française. 28ème minute, coup franc pour les Vatreni, c’est le capitaine Luka Modric qui, d’un centre ayant l’air mal joué parvient à trouver Vrsaljko, côté droit, qui remet dans l’axe vers Mandzukic. Les tricolores ne parviennent pas à se dégager ce qui profite à Perisic qui trainait en renard et qui contrôle et reprend d’une sublime demi- volée au ras du poteau gauche de Lloris qui
est battu, 1-1. La Croatie relance le match et continue de pousser mais, c’est sans compter sur la combativité des français qui, malgré quelques lacunes dans le jeu ne sont pas en finale par hasard et veulent décrocher une deuxième étoile. Une dizaine de minute avant la pause, l’équipe de France obtient un corner frappé, comme à son habitude par Grizi, au premier poteau, vers Matuidi qui voit sa tête contré par Perisic et réclame une main de ce dernier. L’arbitre (monsieur Pitana) fait appel à l’assistance vidéo et accorde un pénalty justifié aux bleus. Antoine Griezmann fait preuve d’une sérénité et d’un sang-froid de serpent, il transforme son tir au but. 2-1 pour la France qui, à ce moment-là est provisoirement championne du monde. Les français rentrent donc aux vestiaires en menant au score mais ne sont pas encore à l’abri d’une égalisation des Vatreni qui continuent d’attaquer. Au retour de la mi- temps, les deux équipes reviennent avec les mêmes buts qu’en première période et continuent de rivaliser avec vigueur et d’y croire dur comme fer de part et d’autre. Nouvelle offensive de la Croatie, Rakitic écarte aux 18 mètres pour Ante Rebic qui frappe en première intention et oblige Hugo Lloris à s’employer et sortir le ballon en corner d’une magnifique claquette. Les bleus répondent sur un débordement de Mbappe qui frappe sur Subasic, le score ne bouge pas. 59ème minute, ce même Kylian Mbappe déborde sur l’aile droite de la surface croate et pique son ballon dans l’axe pour Griezmann. Grizi remise vers Paul Pogba esseulé aux abords de l’arc de cercle qui reprend d’une frappe sèche, contré par Lovren qui lui renvoie dans les pieds. Ça ne passe pas du pied droit, la pioche reprend instantanément d’une frappe en finesse pied gauche et propulse le ballon au fond de la cage de Daniel Subasic. Le gardien croate et ses partenaires ne peuvent que regarder les
bleus jubiler, abattus par ce coup de canon du mancunien. 3 buts à 1 pour l’équipe de France. 10 minutes après le but du break, Lucas Hernandez déborde sur son côté gauche, élimine un défenseur, puis un deuxième grâce à un passement de jambe dévastateur avant de lâcher son ballon en plein axe pour Kylian Mbappe. Ce dernier n’hésite pas à frapper à une vingtaine de mètres des buts Vatreni et, faisant mine d’ouvrir son pied, surprend la défense croate d’une superbe frappe croisé qui finit par battre « Suba ». Mbappe peut célébrer avec ses coéquipiers et devient alors le deuxième plus jeune joueur le de l’histoire de la Coupe du Monde à marquer en finale juste derrière le ROI Pelé. 4-1 pour les Bleus. À 25 minutes du terme, un pareil score présage une fin de match sereine pour les français mais, attention à ne pas se relâcher. 4 minutes plus tard, Mandzukic parvient à réduire l’écart suite à une erreur de Lloris, 4 buts à 2. Mais ce but n’est que secondaire, échec et mat pour l’équipe au damier qui malgré cette réduction du score ne reviendra pas au tableau d’affichage. L’arbitre siffle la fin de la compétition, les larmes de tristesse qui ruissellent sur les joues croates sont des larmes de joie et de bonheur sur les joues françaises. Oui, « c’est fait ! », la France est CHAMPIONNE DU MONDE 20 ans après son premier sacre à la maison et portera désormais une deuxième étoile sur son maillot, pour l’éternité. Cette nouvelle étoile sur le maillot bleu nous remémore forcément la voix du football français qu’était Thierry Rolland, un commentateur aussi légendaire que les matchs qu’il nous a fait vivre, lui qui a pu « mourir tranquille » et qui est désormais parmi ces étoiles.
Cette victoire, la France la doit à monsieur Didier Deschamps, le légendaire capitaine devenu sélectionneur qui, malgré toutes les critiques émises à son égard, a su hisser le peuple tricolore sur le toit du monde. Le douzième homme n’est pas non plus étranger ce sacre, oui tout au long de la compétition, les cœurs des français battaient à l’unisson sous ce fier coq surmonté d’une seule étoile jusqu’alors. Merci aux joueurs qui nous ont mis des étoiles plein les yeux et en ont ajouté une nouvelle la tunique bleu, notre tunique bleu. Félicitations à Benjamin Pavard qui, en inscrivant le plus beau but de la compétition sur cette demie volée face à l’Argentine de Messi à gravé son nom dans le livre d’or de cette 21ème édition de la coupe du monde, alors qu’il était encore inconnu du grand public 3 mois auparavant, à Adil Rami et sa Moustache porte bonheur, au parisien Alphonse Areola, au néo romain Steven Nzonzi. On dit que l’on ne gagne pas de grande compétition sans grand gardien, Hugo Lloris en est la parfaite illustration, bravo à Ousmane Dembélé qui était attendu au Winchester FC dans le Wessex mais qui contre toute attente est resté au FC Barcelone, au marseillais Steve Mandanda et Florian Thauvin, au « charo » Blaise Matuidi, à Nabil Fékir. Bravo à Paul Pogba qui, souvent décrier, parfois à tort, s’est vu être récompenser par son but en finale et a fait taire les critiques pour laisser place aux éloges. Félicitations à Antoine Griezmann, joueur le plus décisif de la compétition (4 buts/2 passes décisives), au néo Colchonero Thomas Lemar, à Olivier Giroud, à Lucas Hernandez. Félicitation au discret N’Golo Kanté, à Samuel Umtiti et sa fameuse démarche, à Djibril Sidibe, au patron Raphael Varane, aux ambianceurs Presnel Kimpembe et Benjamin Mendy, au bavarois Corentin Tolisso et au meilleur jeune de cette coupe du monde 2018, Kylian Mbappe. BRAVO et MERCI messieurs de nous avoir fait rêver et de nous avoir transmis cette fameuse émotion.
Vous pouvez aussi lire