FRANCE CHAQUE USINE DU GROUPE PSA A SON OBJECTIF DE PERFORMANCE POUR 2019 - CCFA
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2016/09/19 FRANCE CHAQUE USINE DU GROUPE PSA A SON OBJECTIF DE PERFORMANCE POUR 2019 Lancé en 2014, le programme « Usine Excellente » du Groupe PSA compte un référentiel qui recense « l’ensemble des meilleures pratiques de PSA et celles que nous avons observés chez les concurrents », rappelle Yann Vincent, directeur industriel et supply chain du Groupe PSA depuis septembre 2014. Chaque année, le constructeur établit pour chaque usine un programme à trois ans avec un objectif en fonction de son point de départ. « Les plans de transformations peuvent être très significatifs, comme à Sevelnord où nous allons compacter le ferrage pour mettre dans le même bâtiment la chaîne de montage », explique-t-il. Le même principe sera appliqué à Rennes, où sera faite la démarche inverse avec « le déménagement du ferrage dans le bâtiment de la chaîne de montage ». Ces bâtiments libérés sont une première source de baisse des coûts en réduisant les surfaces utilisées. « Chaque usine a sa cible de performance 2019 et chaque directeur présente un plan d’investissement pour y arriver qui diffère dans son montant en fonction de la situation de départ », explique le dirigeant. Dans le cadre de ce programme, les usines ne reçoivent pas une enveloppe déterminée, elles sont au contraire mises au défi de réutiliser des matériels existants. Une plateforme d’échange interne permet aux sites de production du groupe de vendre et acheter des équipements tels que des robots, des convoyeurs ou des installations de peintures. A Mulhouse par exemple, cette réutilisation a permis de réduire de 20 % l’investissement dans le cadre de l’introduction d’une nouvelle plateforme. Une des clés de cette logique est la responsabilisation des patrons d’usines sur le retour sur investissement depuis 2 ans, là où traditionnellement ils étaient responsabilisés sur la valeur ajoutée du site hors amortissement, puisque l’investissement dans les actifs industriels était décidé par l’ingénierie. Pendant des années, l’obsession était d’abord de réduire le nombre d’heures nécessaires à la fabrication d’un véhicule, « ce qui a pu conduire à trop investir », reconnaît Yann Vincent. « PSA a évolué en intégrant la charge d’amortissement, ce que l’on fait depuis 2 ans en regardant le coût complet de la voiture, y compris le coût d’achat des pièces, le coût du transport de ces pièces pour arriver à l’usine et le coût d’expédition de la voiture jusqu’au concessionnaire. On responsabilise nos patrons d’usine sur le coût complet », explique Yann Vincent. En parallèle de ce programme « Usine Excellente », le Groupe PSA travaille sur une vision à plus
long terme de l’évolution de ses sites de production dans le cadre du programme « Usine du Futur ». Des expérimentations sont menées actuellement, notamment avec l’utilisation de « cobots » (robots collaboratifs) qui pourraient effectuer des tâches posant des problèmes de sécurité ou de qualité. « Les cobots pourraient être utilisés pour supprimer les derniers postes pénibles », précise Yann Vincent, alors que des tests sont en cours à Vigo et à Rennes. L’usine du futur, c’est évidemment aussi la question de la digitalisation, avec là encore des tests en cours. M. Vincent cite notamment « la réduction drastique du nombre de prototypes permise par le numérique », grâce à la programmation des robots avec des éléments de réalité virtuelle qui permettent d’accélérer la montée en charge des usines. Entre « Usine excellente » et « Usine du futur », les deux démarches se complètent. « Début 2017, nous allons travailler sur l’Usine excellente 2020. A partir du moment où nous aurons testé une brique qui apporte de la valeur, nous pourrons l’injecter », explique Yann Vincent. Sur la période 2012-2014, le Groupe PSA a réduit en moyenne le coût unitaire de fabrication de 700 euros. Le groupe s’est fixé un nouvel objectif de réduction de 700 euros par véhicule sur la période 2015-2018 et en a réalisé un tiers en 2015 (avec une réduction de 213 euros). (AUTOACTU.COM 19/9/16) Par Alexandra Frutos FRANÇOIS MARY, NOUVEAU PRÉSIDENT DU GROUPEMENT DES CONCESSIONNAIRES PEUGEOT Au terme de dix ans de mandat, Jean-Charles Herrenschmidt a passé la main à François Mary pour présider le groupement des concessionnaires Peugeot (GCAP). M. Mary est le dirigeant du groupe Mary, qui compte 16 sites Peugeot dans les départements du Calvados et de la Manche et qui représente un volume annuel de 6 500 VN Peugeot. Le nouveau président du GCAP a déjà nommé sa nouvelle équipe du directoire, qui se compose d’Erik Chopard (groupe Chopard), Robert-Claude Soria (groupe Dubreuil) et Fabrice Picard (groupe Picard). Il a affirmé « sa volonté de poursuivre le travail mené par ses prédécesseurs selon le double axe fondateur du GCAP depuis sa création en 1943 : « défendre les intérêts des concessionnaires et construire avec la marque ». Il a également insisté sur le besoin de visibilité des investisseurs du réseau. Jean-Charles Herrenschmidt, président du directoire du groupe Métin, continue de représenter les concessionnaires de la marque au niveau européen puisqu’il est président du groupement Peugeot Europe (AECP). (AUTOACTU.COM 19/9/16) Par Alexandra Frutos OLIVER FAUST NOMMÉ DIRECTEUR RSE DU GROUPE RENAULT ET DE LA FONDATION RENAULT Oliver Faust a été nommé directeur de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) du groupe Renault, directeur de la Fondation Renault et directeur de Mobiliz Invest. Il a succédé le 1er septembre dernier à Claire Martin, qui a été nommée directrice de Renault-Nissan Consulting. Créée en 2012 par la direction de la RSE, Mobiliz Invest est une société d’investissement dans des entreprises porteuses de projets innovants et pérennes économiquement, dans lesquels la mobilité est un levier de lutte contre l’exclusion. Depuis 2013, M. Faust était en poste au Japon en tant que directeur général des salons pour
l’ensemble des marques de l’Alliance Renault-Nissan. Il a ainsi créé la première « activité convergée » (soit avec un service unique pour les deux constructeurs) au sein de la fonction marketing des deux groupes. (AUTOACTU.COM 19/9/16) Par Alexandra Frutos MICHELIN VEUT FAIRE FRUCTIFIER L’INNOVATION EN FRANCE Le président de Michelin Jean-Dominique Senard a assuré le 16 septembre au Premier ministre Manuel Valls que son entreprise « avait fait le pari de la France », en pleine polémique sur l’arrêt annoncé de la production de trains dans l’usine Alstom de Belfort. « Il est très important de faire fructifier l’innovation en France. C’est une question d’attractivité du territoire, nous le comprenons tous bien. Je peux facilement vous dire que Michelin a fait le pari de la France et qu’au passage il entend bien le gagner », a déclaré le patron du manufacturier lors de l’inauguration de son nouveau centre d’innovation technologique de Ladoux, près de Clermont-Ferrand. Nous avons [en France] des aspects positifs : le crédit d’impôt recherche, les programmes d’investissement d’avenir. Ce sont des institutions maintenant qui font consensus et qu’il faut maintenir. Mais je me permettrais de vous dire qu’il faut probablement aller plus loin. [….] Dans un pays comme la France où le principe de précaution a atteint un niveau constitutionnel, il serait peut- être bon de le tempérer par un principe d’innovation », a proposé M. Senard. Le site de Ladoux, qui abrite près de 3 400 salariés, doit héberger un « temple de l’innovation mondial » chargé d’inventer les pneumatiques de demain. En dépit de l’inauguration, les travaux s’y poursuivent toujours. D’une superficie de 67 000 mètres carré, organisé autour d’une allée transversale de 300 mètres de long, baptisée la « rue de l’innovation », le bâtiment offre aussi des services aux salariés, comme une conciergerie, un coiffeur et un « drive pour retirer ses courses commandées sur la toile. Fondé en 1965, le site auvergnat abrite une quarantaine de kilomètres de pistes d’essai, des laboratoires et des ateliers de fabrication et de test. Il regroupe plus de la moitié des 6 000 salariés travaillant dans les centres de recherche et de développement du manufacturier. (AFP 16/9/16) Par Alexandra Frutos SAINT JEAN INDUSTRIES FAIT L’ACQUISITION DE L’ALLEMAND FASTNER L’entreprise familiale Saint Jean Industries, spécialiste de la fabrication d’équipements en aluminium, fonte et acier, a annoncé l’acquisition de de l’Allemand Fastner, spécialisé dans l’usinage et l’assemble de pièces aluminium. A travers cette opération, dont le montant n’a pas été révélé, Saint Jean Industrie se renforce en Allemagne, mais élargit surtout son offre d’allègement par l’aluminium indispensable à la réduction des émissions automobiles. « Fastner apporte désormais au groupe ses compétences d’assemblage de sous-ensembles complexes en aluminium [….]. Ces synergies permettront d’offrir de nouvelles solutions, notamment pour l’électromobilité, telles que des pièces et sous-ensembles de structure véhicule en aluminium (caisse en blanc, supports et carters de batteries), des applications complexes de liaisons au sol comme les berceaux ou encore des dispositifs d’absorption de l’énergie en cas de collision, mais aussi d’ouvrir de nouvelles voies d’innovation », précise l’équipementier français dans un communiqué. Basé près de Stuttgart en Allemagne, Fastner emploie 170 salariés et table sur un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros en 2016. Saint Jean Industries prévoit quant à lui un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros avec ses sites français (à St Jean d’Ardières), allemand, croate, nord-américain et
norvégien. (AUTOACTU.COM 19/9/16) Par Alexandra Frutos POINT S S’ALLIE À SILIGOM Les réseaux français de centres auto indépendants Point S et Siligom ont annoncé le 16 septembre qu’ils s’alliaient afin de « gagner en pouvoir de négociation » face aux fournisseurs. Point S (470 points de vente en France) et Siligom (175) représentent à eux deux 580 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Le but de cette alliance est notamment de « préserver la profitabilité des points de vente » en améliorant les « conditions d’achat en pneumatique et pièces auto », détaillent les deux groupes dans un communiqué. Point S et Siligom, qui affirment devenir ainsi « le premier groupe d’indépendants en France », veulent aussi optimiser « leur maillage territorial pour proposer la meilleure offre destinée à l’entretien des flottes d’entreprises », ajoutent-t-ils. Point S et le géant français du secteur Mobivia (ex-Norauto) avaient annoncé en octobre 2015 une « alliance stratégique » au niveau mondial, là aussi pour peser sur les fournisseurs dans un marché très disputé que les équipementiers, notamment les manufacturiers de pneus, essaient de contrôler avec leurs propres enseignes. (AFP 16/9/16) Par Alexandra Frutos LE BARÈME DU MALUS AUTOMOBILE DEVRAIT ÊTRE À NOUVEAU DURCI EN 2017 Après être resté inchangé cette année, le barème du malus automobile sur les véhicules les plus polluants pourrait être à nouveau durci en 2017. Cette mesure figurerait dans le projet de loi de finances 2017, qui doit être présenté le 28 septembre en conseil des ministres, croient savoir LES ECHOS (19/9/16). Les constructeurs réalisant régulièrement des progrès en matière d’émissions de CO2 des nouveaux modèles, le barème serait adapté afin de rester suffisamment incitatif pour les industriels comme pour les automobilistes. En 2015, 13,6 % des achats de voitures avaient été affectés d’un malus (- 3,8 points par rapport à 2014). Le malus devrait se déclencher à partir d’un seuil d’émission plus bas l’année prochaine, à 127 grammes de CO2/km au lieu de 131 grammes jusque-là, avec cependant une pénalité modérée (50 euros) à l’entrée du barème (le premier malus était jusqu’alors fixé à 150 euros). Le durcissement pourrait être plus prononcé pour les véhicules les moins vertueux. Le malus maximum serait porté à 10 000 euros pour les modèles émettant plus de 191 grammes de CO2/km, alors que dans le barème actuel, la pénalité la plus élevée était de 8 000 euros, avec un seuil de déclenchement à 201 grammes de CO2/km. Par capillarité, le barème du malus devrait ainsi évoluer pour toutes les tranches supérieures. Les changements sont significatifs, puisque l’exécutif attendrait de ce nouveau barème un rendement accru de plus de 100 millions d’euros (par rapport à une grille de malus qui resterait inchangée). Le système du bonus-malus, longtemps déficitaire pour l’Etat, est pourtant redevenu excédentaire depuis 2014. Entre 2008 et 2011, le déficit cumulé avait atteint 1,46 milliard d’euros, au grand dam de Bercy. Il faut dire qu’initialement, le malus maximum n’était que de 2 600 euros et que les bonus bénéficiaient à une large proportion de véhicules à moteur thermique. Mais désormais, les incitations sont concentrées sur les véhicules hybrides et surtout 100 % électriques. Quelque 18 000 véhicules électriques ont bénéficié du bonus de 6 300 euros en 2015. Cela n’a pas empêché les recettes du malus (301 millions) de supplanter de plus de 80 millions les dépenses du bonus et de la prime de conversion des véhicules anciens. Mais avec la montée en charge des voitures électriques, l’exécutif
table sur un équilibre en 2016, et les bonus devraient coûter encore plus cher en 2017. Le super bonus de 10 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique en mettant au rebus un vieux véhicule diesel devrait être maintenu. Ce montant de 10 000 euros est en réalité le cumul du bonus électrique (6 300 euros) augmenté d’une prime de conversion. Le montant du seul bonus électrique fait l’objet de discussions serrées et pourrait être abaissé à 6 000 euros. (ECHOS 19/9/16) Par Alexandra Frutos VALÉRIE PÉCRESSE DÉVOILE SON PLAN ANTI-BOUCHONS POUR L’ILE-DE-FRANCE Dans un entretien accordé au « JOURNAL DU DIMANCHE », la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse dévoile son « Plan anti-bouchons », qui sera soumis au vote des conseillers régionaux le 22 septembre. Sur quatre ans, elle entend débourser 200 millions d’euros pour réduire les « 250 à 400 kilomètres d’embouteillages se formant chaque jour aux heures de pointe ». Entre autres propositions, Mme Pécresse préconise une réduction de la vitesse autorisée de 130 km/h à 70 km/h aux heures d’affluence afin d’éviter les « effets d’accordéon ». La région a d’ores et déjà ciblé six projets prioritaires : « Une voie rapide Meaux-Roissy (Seine-et-Marne) ; la poursuite de l’avenue du Parisis, entre Sarcelles et Gonesse (Val d’Oise) ; la construction d’un pont sur la Seine à Melun (Seine-et-Marne) ; d’un autre franchissement du fleuve dans l’Essonne, du côté de Vigneux (Essonne), pour rejoindre Orly ; le doublement de la RD30, entre Plaisir et Elancourt (Yvelines) ; et le traitement du pont de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) », détaille l’élue. Alors que les travaux sur les autoroutes A3 et A12 devraient débuter prochainement – pour un budget de 9,7 millions d’euros – la présidente de la région Ile-de-France dévoile son projet de bandes d’arrêt d’urgence aménagées. L’objectif, expliqué dans un rapport exposant les grandes orientations souhaitées par Valérie Pécresse, est d’ouvrir temporairement ces dernières à la circulation en cas d’affluence, ou d’y accueillir taxis, covoiturages de plus de trois personnes et transports en commun ultrarapides. Ces annonces vont de pair avec le lancement par le Syndicat des transports d’Ile-de- France (Stif), le 19 septembre, d’une consultation en ligne sur le réseau de bus franciliens, préfigurant un projet qualifié de « Grand Paris des bus » : entre 2017 et 2020, la présidente de région s’est engagée à mettre en circulation plus de 1 000 nouveaux véhicules dans Paris et sa région avant un vote définitif prévu le 7 décembre. Valérie Pécresse a également révélé son souhait de constituer un véritable « réseau routier d’intérêt régional », qui comprendrait les routes, autoroutes, nationales, certaines départementales, ou encore le périphérique ou les voies sur berge à Paris. « En matière d’information routière, nous allons lancer, en 2017, le guidage intelligent en temps réel, dans le cadre de la ‘Smart Région’. Une équipe d’informaticiens du Stif est en train de développer un calculateur multimodal prédictif – nous investissons 5 millions d’euros sur ce projet. L’idée est de relier la route au tableau de bord des véhicules connectés : si vous êtes coincé dans les embouteillages, on vous indiquera la présence d’un parking relais – avec des places libres – à côté d’une gare de RER à la prochaine sortie, ce qui vous fera économiser un temps précieux », explique par ailleurs Mme Pécresse. Enfin, la présidente de région évoque la nécessaire préparation à l’arrivée des futurs véhicules guidés autonomes, annoncés entre 2020 et 2022. « Nous sommes en train d’identifier les tronçons sur lesquels les expérimentations seront menées. Par exemple, nous étudions la création d’une ligne de navettes autonomes entre les gares de Lyon et d’Austerlitz, à Paris », annonce-t-elle. (ECHOS 19/9/16) Par Alexandra Frutos
EUROPE MATSUHIRO TANAKA NOMMÉ VICE-PRÉSIDENT DU CENTRE R&D DE MAZDA MOTOR EUROPE Matsuhiro Tanaka (51 ans) devient vice-président du Centre de recherche et développement de Mazda Motor Europe. Il succède à Kenichiro Saruwatari, qui rejoint la division du développement de Mazda au Japon. Dans ses nouvelle fonctions, Matsuhiro Tanaka est rattaché à Jeff Guyton, président de Mazda Motor Europe. Matsuhiro Tanaka était dernièrement directeur de la division de développement de véhicules de Mazda Motor Corporation. (AUTOACTU.COM 19/9/16) Par Juliette Rodrigues LES TOUT-TERRAIN/TOUT-CHEMIN DE LOISIR DE HYUNDAI RENCONTRENT LE SUCCÈS EN EUROPE Les tout-terrain/tout-chemin de loisir ont représenté 43 % des véhicules vendus par Hyundai en Europe sur les huit premiers mois de l’année, soit 135 110 unités sur un total de 323 503 unités. Le Tucson a été de loin le modèle le plus vendu, avec 101 453 unités écoulées. La part des tout-terrain/tout-chemin de loisir dans les ventes de Hyundai sur le marché européen est passée de 22 % en 2010 à 34 % en 2014. Elle a dépassé 40 % pour la première fois cette année. (YONHAP 18/9/16) Par Frédérique Payneau ALLEMAGNE AMG DEVRAIT VENDRE PRÈS DE 100 000 VOITURES CETTE ANNÉE La division hautes performances de Daimler, AMG, devrait vendre près de 100 000 voitures cette année. L’an dernier, AMG a vendu 68 875 voitures, atteignant presque l’objectif qu’il s’était fixé pour 2017 (à savoir vendre 70 000 unités par an). De plus, les effectifs de la division AMG ont augmenté au cours des 2 dernières années, passant de 1 300 à 1 500 salariés. En outre, le réseau de distribution d’AMG compte désormais 400 concessions et devrait être étendu à 500 points de ventes à moyen terme. (AUTOMOBILWOCHE 18/9/16) De plus, AMG va lancer deux variantes roadster à sa gamme GT. Les modèles GT Roadster et GT C Roadster seront dotés de moteurs V8 d’une cylindrée de 4 litres. Le GT C Roadster dispose en outre d’un mode de transmission « Course ». Avec ces deux nouveaux modèles, la ligne GT d’AMG comporte désormais 5 modèles (GT R, GT, GT S, GT Roadster et GT C Roadster). (AUTOMOTIVE NEWS 14/9/16, AUTOMOBILWOCHE 15/9/16) Par Cindy Lavrut
M. KNIRSCH (AUDI) DEVRAIT ÊTRE CONTRAINT DE QUITTER SON POSTE Stefan Knirsch, actuellement responsable du développement d’Audi, devrait être contraint de quitter son poste dans les semaines à venir. En effet, l’enquête interne sur le scandale des moteurs truqués menée par le cabinet Jones Day démontrerait que M. Knirsch aurait été au courant des manipulations des niveaux d’émissions sur les modèles dotés de moteurs diesel de 3 litres bien avant que l’affaire ne soit révélée. Audi n’a pas commenté cette information. M. Knirsch avait été nommé au poste de responsable du développement en remplacement d’Ulrich Hackenberg, qui avait démissionné suite au scandale. (AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 18/9/16) Par Cindy Lavrut DAIMLER VA INVESTIR 500 MILLIONS D’EUROS À MANNHEIM D’ici à 2020, Daimler va investir 500 millions d’euros dans son usine de Mannheim, qui produit des moteurs de poids lourds pour la marque Mercedes-Benz. Cet investissement a été annoncé par le directeur de l’usine, Andreas Moch, à l’occasion d’un entretien dans le journal allemand MANNHEIMER MORGEN. Une porte-parole de Daimler a confirmé qu’il s’agissait d’un des plus importants montants investis dans l’usine de Mannheim au cours de la dernière décennie. L’investissement servira à financer une expansion des capacités de production du site, la construction de nouvelles installations, l’achat de machines-outils et la modernisation des bâtiments existants. L’usine de Mannheim emploie environ 5 100 personnes. (AUTOMOBILWOCHE 17/9/16) Par Cindy Lavrut M. BRECHT (DAIMLER) S’INTERROGE SUR LES CONSÉQUENCES D’UNE OFFENSIVE ÉLECTRIQUE Michael Brecht, président du comité d’entreprise de Daimler, craint que l’offensive de modèles électriques que prévoit le groupe allemand n’ait des conséquences négatives en termes d’emploi. En effet, si le groupe Daimler produit la quasi-totalité des composants de ses moteurs et transmissions pour ses modèles dotés de moteurs à combustion, il ne produit qu’une partie des batteries (via sa filiale Deutsche Accumotive) et transmissions électriques (via la coentreprise avec Bosch, EV-motive). Le nombre d’emplois générés par la production de modèles électriques serait donc inférieur à ceux liés à la production de modèles « conventionnels ». Néanmoins, M. Brecht veut que Daimler soit leader sur le segment des véhicules électriques. Il appelle donc le groupe à produire en interne la majeure partie des composants pour ses transmissions électriques. (HANDELSBLATT 17/9/16) Par Cindy Lavrut
AFFAIRE VW : NOUVELLES PLAINTES CONTRE LE GROUPE VOLKSWAGEN EN ALLEMAGNE 160 investisseurs, dont Blackrock (plus grand gestionnaire d’actifs au monde) ont porté plainte contre Volkswagen dans le cadre du scandale des moteurs truqués. Ils pourraient réclamer jusqu’à 2 milliards d’euros de dédommagements, selon le journal allemand SPIEGEL (16/9/16). Ces plaintes ont été déposées au tribunal de Brunswick, en charge de cette affaire. Blackrock accuse notamment le groupe Volkswagen de « manquements dans la divulgation aux investisseurs de l’utilisation de « dispositifs truqueurs » pour manipuler les tests démissions ». « Volkswagen continue de penser qu’il a entièrement rempli ses devoirs de communication envers les marchés financiers et que ces réclamations sont sans fondement », a réagi le groupe allemand. (AFP 16/9/16) Par ailleurs, après la Bavière, les Länder de Hesse et du Bade-Wurtemberg portent à leur tour plainte contre Volkswagen en raison de ses manipulations des niveaux d’émissions de modèles diesel. Ces plaintes seront elles aussi déposées auprès du tribunal de Brunswick. Détenteurs d’actions Volkswagen, les Länder du Bade-Wurtemberg et de Hesse ont perdu 3,9 millions d’euros et environ 400 000 euros, respectivement, suite à la chute du cours du titre après la révélation du scandale. De son côté, la Bavière aurait perdu quelque 700 000 euros, via son fonds de pension (qui finance les retraites des fonctionnaires bavarois). (AFP, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 16/9/16) Par Cindy Lavrut LA FONCTION DE PROTECTION DES MOTEURS SERAIT INUTILE Dans le cadre de l’enquête menée par le gouvernement allemand sur le scandale des moteurs truqués, des experts ont déterminé que la fonction dite de « fenêtre thermique » – qui désactive le système de filtration des émissions polluantes à certaines températures afin de protéger le moteur – serait finalement inutile. En effet, « avec les compétences actuelles, il est possible de construire des moteurs qui peuvent fonctionner sans cette fonction de protection du moteur, tout en respectant les normes d’émissions européennes », a déclaré un expert de l’Université technique de Berlin. Les fonctionnalités permettant de désactiver le système de filtration des émissions polluantes ne sont autorisées en Europe que si elles sont nécessaires pour protéger le moteur. (AUTOMOBILWOCHE 17/9/16) Par Cindy Lavrut VOLKSWAGEN A DÉVOILÉ LES PREMIÈRES IMAGES D’UN CONCEPT ÉLECTRIQUE Volkswagen a dévoilé les premières images d’un concept électrique, qui est attendu d’ici à 2018- 2019. Afin de le différencier des modèles conventionnels, ce concept disposera d’un design spécifique. La version de série de ce concept sera – lors de sa mise en production – le premier modèle à se
baser sur la plateforme modulaire MEB, spécialement conçue pour les véhicules électriques du groupe Volkswagen. Le concept devrait avoir des dimensions similaires à celles d’une Golf, mais avec l’espace intérieur d’une Passat. Il devrait afficher une autonomie de 400 à 480 km. Aucun autre détail n’a filtré sur ce concept, qui sera officiellement présenté à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris. « Ce véhicule est aussi révolutionnaire que l’a été la Coccinelle il y a 70 ans », s’est félicité le constructeur. Ce concept s’inscrit dans le programme d’électrification qu’a lancé Volkswagen afin de redorer son blason suite à la révélation du scandale des moteurs truqués. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 16/9/16) Par Cindy Lavrut SCHÄFFLER FAIT SON ENTRÉE AU MDAX Schäffler fait aujourd’hui son entrée au MDax,l’indice boursier allemand regroupant les 50 plus importantes capitalisations boursières après celles du DAX (indice regroupant les 30 plus grandes entreprises cotées à Francfort). L’équipementier avait annoncé cette entrée à l’indice boursier dès le mois de juin (cf. revue de presse du 6/6/16). (AUTOMOBILWOCHE 16/9/16) Par Cindy Lavrut ZF ET KNORR-BREMSE RELÈVENT TOUS DEUX LEUR OFFRE POUR HALDEX Les équipementiers allemands ZF et Knorr-Bremse relèvent tous deux leur offre pour Haldex et proposent désormais 5,29 milliards de couronnes suédoises (553,8 millions d’euros) et 5,53 milliards de couronnes suédoises (578,9 millions d’euros), respectivement. Cela représente 125 couronnes par action pour Knorr-Bremse et 120 couronnes par action pour ZF. Les deux équipementiers sont en concurrence pour reprendre l’entreprise suédoise spécialisée dans les systèmes de freinage, ce qui leur permettrait d’accroître leurs compétences dans un domaine nécessaire au développement des technologies de conduite autonome. Comme indiqué dans la revue de presse du 15/9/16, le comité de direction de Haldex soutient plutôt l’offre de ZF. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 16/9/16, HANDELSBLATT 19/9/16) Par Cindy Lavrut AUTRICHE MAGNA STEYR ASSEMBLERAIT SIX VÉHICULES À GRAZ EN 2018
Selon Automobilwoche, Magna Steyr assemblera six modèles pour quatre constructeurs différents dans son usine de Graz, en Autriche, à partir de 2018 (voir la revue de presse du 16/9/16). Outre le Mercedes G-Class et les BMW Série 5 et Z5, trois autres véhicules seraient assemblés sur le site : un nouveau roadster Toyota (Supra), ainsi qu’une voiture électrique et le nouveau Land Rover Discovery pour Jaguar Land Rover. (AUTOMOTIVE NEWS 17/9/16) Par Frédérique Payneau CANADA LES NÉGOCIATIONS ENTRE GENERAL MOTORS ET LE SYNDICAT UNIFOR N’ONT PAS ENCORE ABOUTI General Motors et le syndicat canadien Unifor ont poursuivi leurs négociations le week-end dernier, en vue de parvenir d’ici ce soir à minuit à un accord sur une nouvelle convention collective pluriannuelle qui servira de base pour les filiales des deux autres constructeurs de Detroit, Ford et FCA (voir les revues de presse des 7 et 15/9/16). (AUTOMOTIVE NEWS 18/9/16) Par Frédérique Payneau CHINE LES VENTES DES CONSTRUCTEURS JAPONAIS EN CHINE DÉPASSERONT CETTE ANNÉE LES 4 MILLIONS D’UNITÉS Pour la première fois, les ventes des constructeurs japonais en Chine devraient dépasser cette année les 4 millions d’unités. Sur les huit premiers mois de 2016, Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Suzuki et Mitsubishi ont écoulé 2,65 millions de véhicules sur le marché chinois, en hausse de 10 %. Même si leurs ventes pour les quatre derniers mois restaient au niveau de celles de 2015, le volume total en fin d’année dépassera de 200 000 unités celui de l’an passé (3,9 millions). Honda, notamment, a enregistré une hausse de ses ventes en Chine de 23 % entre janvier et août 2016, à 750 000 unités ; Toyota a progressé de 12 % sur la période, à 780 000 unités, et Nissan de 6 %, à 800 000 unités. Les observateurs soulignent que le volume écoulé par les constructeurs japonais en Chine (plus de 4 millions d’unités prévues cette année) se rapproche de celui qu’ils écoulent sur leur marché domestique (4,84 millions d’unités attendues cette année). (NIKKEI 19/9/16) Par Juliette Rodrigues LE GROUPE VOLKSWAGEN A VENDU 323 600 VÉHICULES EN CHINE Le groupe Volkswagen a vendu 323 600 véhicules en Chine au mois d’août (+ 20 %) et 2,47 millions d’unités sur 8 mois (+ 9,4 %). Dans le détail, la marque Volkswagen a vendu 241 100 voitures le mois dernier sur le marché chinois (+ 20 %), tandis qu’Audi en a écoulées 49 154 (+ 8,8 %) et Skoda 26 000 (+ 36 %). Sur les huit premiers mois de l’année, Volkswagen a été le groupe automobile qui a vendu le plus
grand nombre de véhicules sur le marché chinois, devant General Motors (2,37 millions d’unités vendues ; + 8,1 %). (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 18/9/16) Par Cindy Lavrut CORÉE DU SUD LES NOUVEAUTÉS HYUNDAI ET KIA ATTENDUES AU MONDIAL DE L’AUTOMOBILE Hyundai et Kia dévoileront respectivement la nouvelle i30 bicorps et la nouvelle Rio au Mondial de l’Automobile de Paris. Hyundai présentera également au salon sa famille de voitures électriques et hybrides Ioniq. (KOREA HERALD 18/9/16) Par Frédérique Payneau ETATS-UNIS AFFAIRE VW : LES PROCUREURS AMÉRICAINS ÉTENDENT LEUR ENQUÊTE POUR INCLURE BOSCH Dans le cadre du scandale des moteurs truqués de Volkswagen, les procureurs américains étendent leur enquête pour inclure Bosch. Les autorités veulent ainsi déterminer si l’équipementier allemand a conspiré avec le constructeur pour manipuler les niveaux d’émissions de ses véhicules diesel. Le Département de la Justice veut également déterminer si d’autres constructeurs que Volkswagen ont utilisé le logiciel de Bosch pour truquer les niveaux d’émissions polluantes de leurs véhicules. Bosch – qui fait également l’objet de plaintes en droit civil aux Etats-Unis et d’une enquête en Allemagne – a déclaré coopérer avec les autorités américaines. Par ailleurs, un autre équipementier ferait également l’objet d’une enquête par les autorités américaines dans cette affaires. Selon des sources internes, il pourrait s’agir de l’entreprise allemande IAV GmbH, détenue à 50 % par Volkswagen. (BLOOMBERG 16/9/16, AUTOMOBILWOCHE 17/9/16) Par Cindy Lavrut NEXTEER AUTOMOTIVE A DE NOUVEAUX DIRIGEANTS Liu Tao occupera à compter du 1er octobre le poste de directeur de l’exploitation de Nexteer Automotive, dont il dirige actuellement les activités en Chine. M. Liu succédera à Michael Richardson, qui a pris la direction de l’équipementier le 1er septembre, en remplacement de Laurent Bresson. Anciennement détenu par General Motors, Nexteer Automotive est contrôlé depuis 2010 par la société chinoise Pacific Century Motors. L’entreprise, spécialisée dans les systèmes de direction, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dollars en 2015 (+ 13 %). La part de la Chine dans les ventes a atteint 22 % l’an dernier. (AUTOMOTIVE NEWS 19/9/16, AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/9/16) Par Frédérique Payneau
INDE LE MARCHÉ DE L’OCCASION AFFICHE UNE SOLIDE CROISSANCE Les ventes de voitures d’occasion en Inde sont passées de 1,6 million d’unités en 2011 à 3,3 millions d’unités actuellement, et devraient progresser de 15 % environ par an d’ici à 2021 pour atteindre 6,6 millions d’unités. Les analystes estiment que cette croissance procède notamment du fait que les consommateurs gardent moins longtemps leur véhicule (4 ans actuellement et 3,5 ans d’ici à 2021), contre 6 à 7 ans il en 2011. En outre, la qualité des voitures s’améliore, entraînant une durée de vie plus longue. Enfin, le marché de l’occasion se structure peu à peu, avec des réseaux professionnels. (ECONOMIC TIMES 18/9/16) Par Juliette Rodrigues ROYAUME-UNI RENAULT LIVRE 55 ZOÉ À EUROPCAR UK Renault vient de réaliser une belle opération au Royaume-Uni. Le constructeur vient de livrer 55 Zoé à Europcar UK, un record de livraisons pour un seul et même client avec ce modèle dans le pays. Les véhicules livrés seront exploités dans le cadre du service Europcar Deliver & Collect, l’équivalent britannique du service To my door en France. Ce service a été lancé il y a peu de l’autre côté du Channel et il permet à un locataire de se faire livrer directement à son domicile ou sur son lieu de travail le véhicule qu’il a loué (sa récupération en fin de location est bien sûr aussi assurée par des équipes d’Europcar). Mais les Zoé auront d’autres avantages pour Europcar UK. Les modèles tout électriques de la marque au losange vont en effet permettre au loueur de courte durée de réduire son empreinte carbone et d’accroître sa flotte de V.E., cette dernière devant inclure des modèles électriques à hauteur de 5 % à l’horizon 2020. Europcar est par ailleurs actionnaire majoritaire de la société britannique d’autopartage E-Car Club, qui exploite exclusivement des V.E. (JOURNALAUTO.COM 16/9/16) Par Alexandra Frutos JAGUAR LAND ROVER VA LANCER UN MOTEUR INGENIUM À ESSENCE À QUATRE CYLINDRES La famille de moteurs Ingenium en aluminium de Jaguar Land Rover va s’enrichir d’une version à essence turbo de 2 litres de cylindrée. Ce nouvel organe à quatre cylindres sera mis en fabrication cette année au Royaume-Uni, dans l’usine de Wolverhampton. Il sera également produit en Chine, dans une nouvelle usine à Changshu, à partir du début 2017. Le moteur remplacera le moteur Ford turbo de 2 litres, produit en Espagne, qui équipe de nombreux modèles Jaguar et Land Rover.
Ford continuera à fabriquer pour Jaguar Land Rover des moteurs V6 diesel et des moteurs V6 et V8 à essence suralimentés. Le constructeur britannique devrait toutefois remplacer les moteurs V6 par des versions à six cylindres de sa famille modulaire Ingenium. Le moteur diesel de 2,2 litres de Ford a déjà été remplacé par le moteur Ingenium diesel à quatre cylindres de 2 litres. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 16/9/16) Par Frédérique Payneau RUSSIE NAOYA NAKAMURA NOMMÉ DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MITSUBISHI EN RUSSIE Naoya Nakamura a été nommé directeur général de Mitsubishi en Russie. Il prendra ses fonctions le 30 septembre. « La Russie est un marché important et stratégique pour notre marque », a indiqué M. Nakamura. Les ventes de Mitsubishi en Russie ont reculé de 55 % au cours des huit premiers mois de 2016, à 11 396 unités. (AUTOSTAT 16/9/16) Par Juliette Rodrigues
Vous pouvez aussi lire