FRANCE LE MARCHÉ FRANÇAIS A BONDI DE 16,6 % EN SEPTEMBRE - CCFA

ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 01/10/2019

FRANCE

LE MARCHÉ FRANÇAIS A BONDI DE 16,6 % EN SEPTEMBRE
Avec 173 444 immatriculations en septembre 2019, le marché français des voitures particulières
neuves a bondi de 16,6 % en données brutes et de 11 % à nombre de jours ouvrés comparable (21
jours, contre 20 en septembre 2018). Sur neuf mois, les immatriculations se sont établies à 1 641
368 unités, en baisse de 1,3 % à nombre de jours ouvrés identique (188 jours).

Le marché des véhicules utilitaires légers a progressé de 3,7 % en septembre, à 35 933 unités (-
1,2 % à nombre de jours ouvrés comparable), et de 5,9 % sur neuf mois, à 356 108 unités.

Avec 4 040 immatriculations le mois dernier, le marché français des véhicules industriels de plus de
5 tonnes a reculé de 7,4 % par rapport à septembre 2018. Sur neuf mois, il a enregistré une hausse
de 8,4 %, à 42 666 unités.

Par ailleurs, le marché du véhicule d’occasion est estimé à 464 677 voitures particulières en
septembre (+ 5,4 %) et à 4 31 547 unités sur neuf mois (+ 1,7 %).

Les marques françaises ont vu leurs ventes de voitures neuves croître de 14 % le mois dernier, à
103 285 unités (+ 18,8 % pour Citroën, à 18 710 unités, + 30,9 % pour DS, à 2 142 unités, + 3,2 %
pour Peugeot, à 30 281 unités, + 1,3 % pour Opel, à 6 488 unités ; + 29,8 % pour Renault, à 36 487
unités, – 2,3 % pour Dacia, à 9 134 unités, et + 72 % pour Alpine, à 43 unités). Les marques
étrangères ont enregistré une hausse de 20,7 % de leurs volumes, à 70 159 unités. Le groupe
Volkswagen a bondi de 49,3 %, à 19 505 unités, devançant le groupe Toyota (+ 13,1 %, à 8 496
unités), le groupe Hyundai (+ 13,7 %, à 7 070 unités), le groupe BMW (+ 0,5 %, à 7 039 unités), le
groupe FCA (+ 10,9 %, à 6 246 unités), Ford (+ 16 %, à 5 911 unités), Daimler (- 8,3 %, à 5 684
unités), Nissan (+ 87 %, à 2 738 unités), Volvo Cars (+ 25,9 %, à 2 009 unités), Suzuki (- 19,9 %, à
1 207 unités), le groupe Tata (+ 33,4 %, à 827 unités) et Mitsubishi (- 11,6 %, à 306 unités).

Sur les neuf premiers mois de 2019, les ventes de voitures des constructeurs français ont diminué
de 1,3 %, à 944 988 unités (+ 10,8 % pour Citroën, à 178 547 unités, + 3,5 % pour DS, à 19 487
unités, – 3,3 % pour Peugeot, à 285 030 unités, + 2,6 % pour Opel, à 55 655 unités, – 6,1 % pour
Renault, à 300 106 unités, – 4,3 % pour Dacia, à 103 561 unités, + 2 497 unités pour Alpine), tandis
que celles des groupes étrangers ont baissé de 1,2 %, à 696 380 unités (+ 5,4 % pour Volkswagen,
à 207 142 unités, + 7,2 % pour le groupe Toyota, à 80 810 unités, – 18,6 % pour FCA, à 66 445
unités, + 5,1 % pour le groupe Hyundai, à 62 259 unités, – 6,9 % pour le groupe Ford, à 58 702

unités, – 5,3 % pour BMW, à 58 404 unités, + 12,7 % pour Daimler, à 57 168 unités, – 41,3 % pour
Nissan, à 31 032 unités, + 18,7 % pour Suzuki, à 24 664 unités, + 14,7 % pour Volvo Cars, à 14
909 unités, – 15 % pour le groupe Tata, à 7 900 unités, et + 60,3 % pour Mitsubishi, à 5 271 unités.

Depuis janvier, la part du diesel a continué de baisser, pour s’établir à 34,1 % des immatriculations
en septembre (- 5 points). Les modèles à essence en ont profité pour monter à 58,5 % (+ 4,3
points). Les modèles électrifiés, bien que minoritaires, ont poursuivi leur percée, avec les hybrides
(essence-électrique) en hausse de 0,7 point, à 5,3 %, et surtout les tout électriques, dont les
volumes ont progressé de moitié, à 1,9 %.

Le CCFA a confirmé sa prévision pour 2019 d’un marché « stable », à un haut niveau de plus de
2,1 millions de véhicules. « Septembre est un très bon mois et on va clairement rattraper un peu [du
retard] d’ici à la fin de l’année, car le dernier trimestre de 2018 n’était pas très bon », a commenté
Christian Peugeot, président du Comité des constructeurs français d’automobiles, lors d’une
conférence de presse.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE CCFA, AFP (1/10/19)

Par Alexandra Frutos

LE GOUVERNEMENT VA AJUSTER LE BARÈME DE LA TVS POUR
TENIR COMPTE DES VALEURS WLTP
Dans le projet de loi de finances pour 2020 rendu public le 27 septembre, l’exécutif dévoile un
nouveau barème de la TVS (taxe sur les véhicules de société) qui s’appliquera aux « véhicules
relevant du nouveau dispositif d’immatriculation », autrement dit ceux soumis au régime du
nouveau cycle d’homologation WLTP devant entrer en vigueur courant 2020, potentiellement à
l’issu du premier semestre.

Ce barème se veut moins strict que celui en vigueur, qui restera applicable aux véhicules déjà
immatriculés. L’objectif est de prendre en compte la hausse des rejets de CO2 qui découlera de la
prise en compte définitive des valeurs WLTP. Les véhicules émettant moins de 20 g/km de CO2
resteraient exonérés, tandis que ceux relevant de la tranche 21 à 50 g/km paieraient une taxe d’un
euro par gramme de dioxyde de carbone. Actuellement, cette tranche concerne les véhicules
émettant 21 à 60 g/km.

La tranche principale de la TVS, celle des véhicules soumis à une taxe de 2 euros par gramme de
CO2, est quant à elle étendue aux véhicules rejetant moins de 120 g/km, contre moins de 100 g/km
actuellement. De fait, la tranche à 4,5 euros débute à 121 g/km et sera étendue aux véhicules
émettant jusqu’à 150 g/km.

La suite du barème est adaptée en conséquence avec une taxe de 6,5 euros par gramme pour les
modèles compris entre 151 et 170 g/km, de 13 euros pour la tranche allant de 171 à 190 g/km, de
19,5 euros pour la fourchette 191/230 g/km, de 23,5 euros pour les éléments compris entre 231 et
270 g/km et enfin 29 euros pour ceux dépassant 271 g/km.
Source : AUTOJOURNAL.COM (30/9/19)

Par Alexandra Frutos

JINJIANG VA SUPPRIMER UNE CENTAINE D’EMPLOIS AU SEIN DE
FVM TECHNOLOGIES
Le groupe chinois Jinjiang va supprimer une centaine d’emplois au sein de FVM Technologies, sa

filiale de sous-traitance automobile en redressement judiciaire à Villers-la-Montagne (Meurthe-et-
Moselle). La direction a présenté le 30 septembre aux salariés réunis en assemblée générale un
projet de « plan social d’une centaine d’emplois » sur les 140 du site.

FVM Technologies fabrique des carters de boîtes de vitesse pour Renault, son unique client.
L’usine, dont les effectifs ont diminué de moitié depuis 2012, est affectée par la restructuration de
sa maison mère Jinjiang Industries Europe, basée à Tarascon-sur-Ariège (Ariège).

Le tribunal de commerce de Foix a placé FVM en redressement judiciaire le 29 juillet et a accordé
le 23 septembre un délai de cinq semaines à Jinjiang Industries Europe pour remettre un plan de
continuation. Des suppressions d’emplois pourraient encore intervenir avant la prochaine audience
fixée au 28 octobre, mais la maison mère travaille à un « plan industriel » qui pourrait faire remonter
les effectifs à 80 personnes contre 40, dans un second temps.

L’autre usine de sous-traitance automobile de Jinjiang en France, la société SAM à Viviez
(Aveyron), est également fragilisée, bien que n’étant pas en redressement judiciaire. D’après ses
représentants syndicaux, la direction a présenté le 20 septembre un plan de 200 à 250
suppressions d’emplois sur 420, mais elle l’a retiré jeudi dernier après une réunion sur place avec
Renault, en présence du ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui aurait garanti le maintien des
commandes du constructeur pendant plusieurs années.

Lors d’une autre réunion entre Renault et Jinjiang le 27 septembre au ministère de l’Economie à
Paris, le constructeur s’est engagé à « financer une grande partie du plan social » de FVM.
Source : AFP (30/9/19)

Par Alexandra Frutos

M. LE MAIRE ESTIME QUE LE DURCISSEMENT DU MALUS
AUTOMOBILE EST « COHÉRENT »
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a défendu le 30 septembre le durcissement du
malus automobile, dont le seuil de déclenchement passe de 117 à 110 grammes de CO2 par km
dans le projet de budget 2020. « Tout le monde devrait se dire que c’est une bonne chose que l’on
abaisse ce seuil. On incite ainsi les Français à aller vers des véhicules qui seraient moins polluants
», a-t-il déclaré sur BFMTV/RMC.

« Nous allons augmenter le malus pour les véhicules les plus polluants. Pour un véhicule qui émet
140 g de CO2 par km, on va passer le malus de 690 à 1 901 euros. C’est une manière de dissuader
les gens d’acheter des véhicules polluants », avait détaillé le ministre dimanche sur LCI.

L’année 2020 marquera aussi le basculement vers l’adoption de la nouvelle norme de mesure des
émissions dite WTLP, à des niveaux qui « seront, en moyenne, plus élevés de 24,8 % que les
anciens » mesurés par la norme NEDC, en voie d’abandon parce que basées sur des tests sur
bancs d’essai et non sur route. Concrètement, au plus tard à partir du 1er juillet, les voitures seront
sujettes à un malus de 50 euros si elles émettent 138 grammes de CO2 par km en WLTP, soit le
même tarif que pour une émission de 110 selon la norme NEDC.

Pour être au malus maximal de 12 500 euros (contre 10 500 euros aujourd’hui), une voiture devra
émettre plus de 172 grammes de CO2 au km avec la norme NEDC, et plus de 200 avec la norme
WLTP.

L’adoption exclusive de la norme WLTP pour mesurer les émissions sera obligatoire dans toute
l’Union européenne à partir du 1er janvier 2021.

« La bascule du premier semestre 2020 s’inscrit dans le cadre de la refonte de la procédure

d’immatriculation des voitures de tourisme qui permettra la mise en place d’un certificat de
conformité électronique », selon le projet de budget. « La mise en place de ce certificat assurera
notamment que le niveau d’émission de CO2 figurant sur les certificats d’immatriculation des
véhicules sera celui mesuré conformément aux nouveaux cycles d’essai imposés au niveau
européen, plus exigeants et conduisant à des résultats plus proches de la réalité », poursuit
l’exposé des motifs de la refonte des taxes sur les véhicules à moteur.
Source : AFP (30/9/19)

Par Alexandra Frutos

EUROPE

LA BEI PRÊTE 250 MILLIONS D’EUROS À ALD POUR DÉVELOPPER
LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET HYBRIDES
La BEI (Banque européenne d’investissement) a accordé le 30 septembre un prêt de 250 millions
d’euros à ALD, filiale de la Société Générale spécialisée dans la location de longue durée de
véhicules, pour « développer sa gamme de véhicules hybrides et électriques dans des pays de
l’Union Européenne ». « Le prêt de 250 millions d’euros pour des véhicules utilisant des carburants
alternatifs nous permettra d’accélérer notre transition vers une mobilité à faibles émissions dans
toute l’Europe », a déclaré dans un communiqué commun Violeta Bulc, commissaire européenne
chargée de la mobilité et des transports.

Le crédit accordé à ALD s’inscrit dans le programme « Cleaner Transport Facilty » lancé par la BEI
et la Commission européenne en décembre 2016, dont le but est d’aider au respecter des objectifs
européens en matière de lutte contre le changement climatique, « impliquant une forte réduction
des émissions de CO2 ».

« Cet accord offre une opportunité à la BEI de manifester encore une fois son engagement en
faveur de la lutte contre le changement climatique », a jugé le vice-président de l’institution,
Ambroise Fayolle.

La filiale de la Société Générale s’est réjouie du prêt accordé par la BEI. Il « contribuera à renforcer
notre stratégie de mobilité durable et, en particulier, à encourager l’adoption progressive de
véhicules à faibles émissions », a indiqué le directeur financier d’ALD, Gilles Momper.

Fin juin, la société présente dans une quarantaine de pays (dont la France, l’Allemagne, l’Italie, la
Belgique et les Pays-Bas) possédait 118 000 « véhicules verts » sur une flotte de 1,7 million de
véhicules. « Notre ambition est d’avoir une flotte alternative d’environ 200 000 véhicules sous
gestion d’ici à fin 2020 », a détaillé M. Momper.
Source : AFP (30/9/19)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

LE GROUPE VW RÉORIENTE SES MARQUES

Le groupe Volkswagen a présenté une nouvelle stratégie pour améliorer la différenciation entre
ses marques généralistes. Ainsi, Seat va monter en gamme, tandis que Skoda aura pour objectif
de mieux concurrencer des marques telles que Hyundai, Kia et Dacia.

“Nous voulons gérer plus clairement les identités de nos marques à l’avenir”, a déclaré Michael
Jost, responsable de la stratégie produit du groupe Volkswagen.

“Les voitures de Seat pourront jouer davantage sur la carte de l’émotion, avec par exemple les
modèles de la gamme Cupra. Skoda pour sa part pourra cibler de manière plus intensive les
marchés d’Europe de l’Est, ainsi que les clients recherchant un modèle plus fonctionnel”, a expliqué
M. Jost.

En conséquence, le prix des modèles de Seat pourrait être révisé à la hausse, pour dépasser la
gamme tarifaire de la marque Volkswagen notamment. Seat se placerait ainsi comme concurrent
de la marque Alfa Romeo.

Skoda de son côté devrait légèrement baisser en gamme dans ses options, et devrait se concentrer
sur des marchés jusqu’à présent négligés, notamment en Europe de l’Est, où Hyundai, Kia et Dacia
sont bien implantés.

En outre, le groupe Volkswagen va porter une attention particulière à de possibles chevauchements
dans les portefeuilles de produits de ses différentes marques. Pour cette raison, le constructeur ne
lancera pas de Tiguan Coupé en Europe.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

WEBASTO A DÉBUTÉ LA PRODUCTION DE BATTERIES POUR
VÉHICULES ÉLECTRIFIÉS EN ALLEMAGNE
L’équipementier allemand Webasto a débuté la production de batteries pour véhicules électrifiés en
Allemagne, sur son site de Schierling. Les batteries qu’il y assemble sont en premier lieu destinées
à un producteur européen d’autobus.

En outre, à partir de 2020, Webasto produira également son propre système de batterie pour
véhicules utilitaires (développé en interne).

Les cellules de batteries qui seront utilisées pour ce système de batterie seront fournies par
Samsung SDI.

Webasto a indiqué avoir investi 11 millions d’euros pour construire une nouvelle ligne de production
multi-produits. L’équipementier a investi 18 millions d’euros supplémentaires pour implanter un
centre de développement de prototype s et un centre de contrôle à Hengersberg.

Depuis trois ans, Webasto a diversifié son activité (initialement centrée sur les toits et systèmes de
chauffage), en investissant davantage dans les domaines de l’électromobilité, des solutions de
recharge et des systèmes de batteries.
Source : AUTOMOBILWOCHE (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

LA BATAILLE POUR LE RACHAT D’OSRAM S’INTENSIFIE

La bataille pour la reprise du spécialiste des systèmes d’éclairage Osram s’intensifie.

Les fonds d’investissement Bain Capital et Advent Capital s’apprêtent à présenter une nouvelle
offre de rachat, dont le montant dépassera nettement celui de l’offre de l’Autrichien AMS, a fait
savoir l’entreprise allemande la semaine dernière.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (27/9/19)

Par Frédérique Payneau

BELGIQUE

BASF INVESTIT PLUS DE 500 MILLIONS D’EUROS DANS SON SITE
D’ANVERS
Le groupe allemand BASF investit plus de 500 millions d’euros dans son site d’Anvers, afin d’y
accélérer la production de liquide de frein.

Le site d’Anvers produit notamment de l’oxyde d’éthylène et des produits similaires.

Jusqu’à présent, les usines de BASF en Europe produisant de l’oxyde d’éthylène (à Ludwigshafen
et Anvers) disposent de capacités de production de 845 000 tonnes par an. Le groupe va accroître
ces capacités de 400 000 tonnes supplémentaires, progressivement jusqu’à 2020.

La production de triméthylglycol sera également augmentée, a fait savoir BASF, afin de répondre à
la demande de liquide de frein à hautes performances sur les marchés européens et asiatiques.
Source : AUTOMOBILWOCHE (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

CHINE

BORDRIN VA PRODUIRE DES VÉHICULES DANS L’USINE DE FAW
XIALI
La start-up chinoise Bordrin (spécialisée dans les voitures électriques) va produire des véhicules
dans l’usine de FAW Xiali (filiale du groupe chinois FAW) à Tianjin.

Bordrin et FAW Xiali ont fondé une coentreprise qui devrait débuter la production d’ici à la fin de
l’année.

En assemblant ses véhicules dans l’usine de FAW Xiali, Bordrin pourra obtenir une licence de
production de la part du gouvernement chinois. En contrepartie, FAW Xiali affichera un meilleur
taux d’utilisation de son usine de Tianjin.

Le premier véhicule de Bordrin qui sera fabriqué dans le site de FAW Xiali sera le véhicule de loisir
électrique iV6 (dont les commandes avaient été ouvertes lors du Salon de Shanghai en avril).

Pour rappel, Bordrin a été fondé en 2016 à Shanghai et dispose de centres technologiques à
Shanghai, Nanjing et Pékin.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (1/10/19)

Par Cindy Lavrut

SHANGHAI VEUT RETIRER DE LA CIRCULATION QUELQUE 120 000
CAMIONS DIESEL
La municipalité de Shanghai veut retirer de la circulation quelque 120 000 camions diesel d’ici à
2022, afin de réduire les émissions polluantes dans la ville.

A la fin de l’année 2018, la ville comptait en effet un parc de quelque 120 000 camions diesel
satisfaisant à la norme dite “Nationale 3”. Ces véhicules ne représentaient que 2,9 % de la flotte
totale de véhicules de la ville, pour 30 % des émissions totales de NOx et 46 % des émissions
totales de particules polluantes.

A partir du 1er avril 2020, le gouvernement municipal de Shanghai interdira ces camions diesel sur
certaines grandes artères de la ville, pour élargira cette interdiction progressivement jusqu’à ce que
ces camions soient totalement interdits de circulation dans l’ensemble de la ville et de ses routes
périphériques.

Des aides (de 3 000 à 116 000 yuans, soit de 385 à 14 900 euros, selon le tonnage) seront
accordées aux gestionnaires de flottes et entreprises logistiques qui supprimeront les camions visés
avant les délais imposés par le gouvernement municipal.

Des aides similaires seront accordées aux entreprises qui retireront de la circulation des autobus
diesel anciens.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

FORD A OUVERT UN NOUVEAU CENTRE DE R&D EN CHINE
Ford et son partenaire chinois Changan Automobile ont ouvert la semaine dernière un nouveau
centre de R&D pour leur coentreprise Changan Ford à Chongqing.

La société conjointe fabrique et distribue des voitures et des tout-chemin de loisir sous la marque
Ford. Elle doit également commencer à assembler des véhicules pour la marque Lincoln du
constructeur américain cette année.

Changan Ford subit une érosion de ses ventes depuis 2017, en raison d’une pénurie de nouveaux
modèles. Sur les huit premiers mois de cette année, ses ventes ont plongé de 61 %, à 108 001
unités.

Ford prévoit d’introduire plus d’une trentaine de véhicules nouveaux ou restylés en Chine au cours
des trois prochaines années, dont dix véhicules électrifiés.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (30/9/19)

Par Frédérique Payneau

CORÉE DU SUD

VENTES DES CONSTRUCTEURS CORÉENS AU MOIS DE SEPTEMBRE
Les cinq grands constructeurs coréens ont publié des résultats commerciaux contrastés pour le
mois de septembre : les ventes de Kia et de Renault Samsung ont augmenté, tandis que celles de

Hyundai, de GM Korea et de Ssangyong ont diminué.

Hyundai a vendu 382 375 véhicules le mois dernier sur le marché coréen et à l’étranger (- 1,3 %).
Sa société soeur Kia a pour sa part écoulé 233 648 véhicules au total (+ 1,3 %).

Les ventes de GM Korea ont plongé de 39 %, à 21 393 unités. Celles de Renault Samsung ont
augmenté de 4,3 %, à 15 208 unités, et celles de Ssangyong ont baissé de 1,8 %, à 10 325 unités.
Source : YONHAP (1/10/19)

Par Frédérique Payneau

ETATS-UNIS

FCA A RÉGLÉ UN LITIGE AUX ETATS-UNIS AVEC LA SEC
FCA va verser 40 millions de dollars pour avoir trompé les investisseurs sur ses ventes mensuelles
aux Etats-Unis entre 2012 et 2016 et met ainsi fin à une enquête ouverte par la SEC, le gendarme
américain de la Bourse.

Entre 2012 et 2016, la division américaine du constructeur a publié des communiqués de presse
mensuels qui annonçaient des chiffres de vente incorrects et faisaient état d’une période de
croissance interrompue alors que celle-ci avait en réalité pris fin septembre 2013, a indiqué la SEC
dans un communiqué.

Fiat Chrysler a pour sa part souligné dans un communiqué qu’il avait amélioré ses procédures et
veillait à maintenir des contrôles rigoureux concernant la communication de ses ventes.

FCA avait révisé plus de cinq années de ventes aux Etats-Unis en juillet 2016. Cette même année,
en janvier, deux concessionnaires du constructeur avaient engagé une action devant les tribunaux
à propos des chiffres de vente gonflés. D’autres plaintes ont été déposées par des investisseurs.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (30/9/19)

Par Frédérique Payneau

JAPON

LE MARCHÉ JAPONAIS A PROGRESSÉ DE 12,8 % EN SEPTEMBRE
Les ventes de véhicules neufs au Japon ont bondi de 12,8 % en septembre (hors mini-voitures),
enregistrant leur plus forte hausse mensuelle depuis octobre 2018, avant l’augmentation de la TVA
dans le pays à partir du 1er octobre. Au total 347 706 voitures, camions et autobus ont été vendus
le mois dernier, contre 308 324 un an plus tôt, selon des chiffres publiés par la Jada (Association
japonaise des concessionnaires automobiles), qui ne prend en compte que les marques nippones.

La hausse a été tirée par les voitures (+ 13,3 %), tandis que les ventes de camions ont progressé
de 10 % et celles d’autobus ont légèrement reculé (- 2,5 %).

« Il n’y a pas beaucoup de nouveaux modèles qui sont sortis récemment, donc c’est probablement
la perspective du relèvement de la TVA qui a joué », estime Satoru Takada, analyste automobile
chez TIW interrogé par l’AFP. La taxe sur la consommation au Japon vient de passer de 8 % à 10
% sur la plupart des produits, à l’exception notable de l’alimentation.

Par constructeurs, les ventes de Toyota ont progressé de 23,7 % le mois dernier (+ 26,4 % en

incluant sa marque haut de gamme Lexus). La progression a été plus limitée pour Honda (+ 5,5 %),
tandis que Nissan, en crise, n’a guère profité de l’embellie (- 5,6 %).

Les ventes de « kei cars », mini-voitures d’une motorisation inférieure à 600 cm3 très appréciées au
Japon, ont elles-aussi décollé en septembre (+ 37,4 %), à 200 503 unités.

Toutes catégories confondues, les ventes de véhicules dans le pays ont bondi de 20,7 % en
septembre, à 548 209 unités.
Source : AFP (1/10/19)

Par Alexandra Frutos

MONDE

DIDI CHUXING ÉTEND SON SERVICE DE VTC AU JAPON ET EN
AMÉRIQUE LATINE
Le groupe chinois Didi Chuxing étend son service de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) au
Japon et en Amérique Latine.

Au Japon, Didi avait déjà fondé une coentreprise locale avec la société d’investissement SoftBank.
Le service sera désormais à 8 villes supplémentaires, pour être présent au total dans 12 villes
nippones qui regroupent à elles seules la moitié de la population du Japon. Ces villes incluent
notamment Tokyo, Kyoto et Osaka.

En Amérique Latine, Didi va notamment proposer son service en Colombie d’ici à la fin de l’année.
En juin, le groupe chinois avait déjà mis un premier pied sur le marché sud-américain, en lançant
des services de covoiturage à Bogota (Colombie) et Valparaiso (Chili).

En outre, en 2018, Didi Chuxing s’était implanté au Brésil en acquérant le service local de VTC, 99.
Au Mexique, le Chinois est déjà présent dans 19 villes.

Pour rappel, Didi Chuxing dispose d’une plateforme regroupant environ 2 millions de chauffeurs de
taxis et plus de 31 millions de conducteurs en VTC et autopartage.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

SKODA VA PROPOSER UNE ASSISTANCE À RECONNAISSANCE
VOCALE
Le constructeur tchèque Skoda va proposer – dans certains de ses modèles – une assistance à
reconnaissance vocale, nommée Laura.

L’assistant vocal de Skoda se lancera lorsque l’utilisateur prononcera la phrase “Okay Laura”.

Ce système d’assistance vocale est capable de comprendre et de parler six langues (anglais,
allemand, français, espagnol, italien et tchèque).

Il intégrera le système d’infodivertissement de haut de gamme de Skoda (baptisé Admunsen),

proposé sur les modèles Scala et Kamiq.

Le système pourra répondre à des questions ou obéir à des instructions du conducteur. L’assistant
pourra notamment gérer la navigation, lancer des chansons spécifiques, ou encore retranscrire un
message oral en message écrit.

Skoda a précisé que l’assistance Laura s’enrichira progressivement de nouvelles fonctionnalités et
sera à terme proposée sur davantage de modèles.
Source : AUTO PLUS (30/9/19)

Par Cindy Lavrut

ROYAUME-UNI

JLR NE PENSE PAS QUE LES BATTERIES SOIENT LA MEILLEURE
OPTION POUR SES GROS TOUT-TERRAIN DE LOISIR
Jaguar Land Rover, qui a pour objectif de produire des véhicules à émission zéro, ne pense pas
que les batteries soient la meilleure option pour équiper ses futurs gros tout-terrain.

La marque Jaguar a lancé un tout-terrain de loisir électrique, le I-Pace, et Land Rover ajoute
actuellement des modèles hybrides rechargeables à son offre, mais la marque de tout-terrain du
constructeur britannique n’a pas jusqu’ici annoncé de modèle 100 % électrique à batterie.

Ramener les émissions des plus gros tout-terrain Land Rover à zéro fera sans doute intervenir
d’autres technologies, a indiqué Nick Rogers, directeur technique de JLR, ajoutant que la pile à
combustible était une piste à étudier.

Le constructeur britannique a d’ailleurs nommé au mois de mars un nouveau responsable de
l’hydrogène et des piles à combustible, Ralph Clague, mais il n’a pas jusqu’ici annoncé de projet
concret dans ce domaine.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (30/9/19)

Par Frédérique Payneau

SINGAPOUR

VOLOCOPTER ESTIME QUE SINGAPOUR SERAIT UNE DES
DESTINATIONS LES PLUS APPROPRIÉES POUR LE LANCEMENT DE
SES TAXIS VOLANTS
Le constructeur allemand Volocopter estime que la cité-Etat de Singapour serait une des
destinations les plus appropriées pour le déploiement de ses taxis volants.

Volocopter, qui coopère actuellement avec les autorités de Singapour pour mener des vols-tests
publics dans les mois à venir, a déclaré que Singapour, Dubai et l’Allemagne étaient les marchés
les plus ouverts à ses taxis volants.

Le manque d’infrastructures et de réglementation adaptée, ainsi que des inquiétudes en termes de
sécurité sont les principaux obstacles au déploiement d’une flotte de taxis volants.

Volocopter espère un lancement commercial d’ici deux à trois ans. A Singapour, les taxis volants

cibleraient deux types de consommateurs : des hommes et femmes d’entreprise souhaitant se
déplacer de l’aéroport au centre d’affaires, et des touristes souhaitant se rendre sur l’île de Sentosa.

Dans un premier temps, les taxis volants seront pilotés, ne laissant donc place qu’à un passager,
mais Volocopter espère effectuer une transition vers des taxis volants entièrement autonomes d’ici
à 10 ans.

Par ailleurs, Volocopter est actuellement à la recherche de partenaires financiers, dans une phase
de financement qui sera close en janvier 2020. Actuellement, la société a déjà levé 85 millions
d’euros.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (30/9/19)

Par Cindy Lavrut