GUIDE AGRÉGATION INTERNE D'ANGLAIS 2018 - 2019 - U.F.R. DE LANGUES VIVANTES ETRANGERES - Université d'Artois
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U.F.R. DE LANGUES VIVANTES ETRANGERES GUIDE AGRÉGATION INTERNE D’ANGLAIS 2018 - 2019
Equipe pédagogique Responsable de formation : Florent Moncomble (florent.moncomble@univ-artois.fr) Littérature — Defoe, Webster : Guillaume Winter (guillaume.winter@univ-artois.fr) Littérature — Melville : Adrian Grafe (adrian.grafe@univ-artois.fr) Civilisation britannique : Frank Rynne (frankrynne@gmail.com) Civilisation américaine : Julie Assouly (julie.assouly@univ-artois.fr) Kevin Dwyer (kevin.dwyer@univ-artois.fr) Thème : Adrian Grafe (adrian.grafe@univ-artois.fr) Version : Corinne Wecksteen-Quinio (corinne.wecksteen@univ-artois.fr) Explication de choix de traduction : Corinne Wecksteen-Quinio (corinne.wecksteen@univ-artois.fr) Linguistique : Florent Moncomble (florent.moncomble@univ-artois.fr) Didactique : Catherine Winter (catherine.winter@univ-artois.fr) Compréhension/restitution : Guillaume Winter (guillaume.winter@univ-artois.fr) Thème oral : Florent Moncomble (florent.moncomble@univ-artois.fr)
Présentation du concours L’inscription au concours se fait directement auprès du ministère de l’éducation nationale. N’oubliez pas de vous inscrire. Aucun recours n’est possible en cas d’oubli. Les épreuves sont notées de 0 à 20. Pour toutes les épreuves, la note zéro est éliminatoire. Le fait de ne pas participer à une épreuve ou à une partie d'épreuve, de s'y présenter en retard après l'ouverture des enveloppes contenant les sujets, de rendre une copie blanche, d'omettre de rendre la copie à la fin de l'épreuve, de ne pas respecter les choix faits au moment de l'inscription ou de ne pas remettre au jury un dossier ou un rapport ou tout document devant être fourni par le candidat dans le délai et selon les modalités prévus pour chaque concours entraîne l'élimination du candidat. Épreuves écrites d'admissibilité Composition en langue étrangère • Durée : 7 heures • Coefficient 1 La composition porte sur le programme de civilisation ou de littérature du concours. Traduction • Durée : 5 heures • Coefficient 1 Thème et version assortis de l'explication en français de choix de traduction portant sur des segments préalablement identifiés par le jury dans l'un ou l'autre des textes ou dans les deux textes. Épreuves orales d'admission Exposé de la préparation d'un cours suivi d'un entretien • Durée de la préparation : 3 heures • Durée de l'épreuve : 1 heure maximum (exposé : 40 minutes maximum, entretien : 20 minutes maximum) • Coefficient 2 L'épreuve prend appui sur un dossier composé d'un ou de plusieurs documents en langue étrangère (tels que textes, documents audiovisuels, iconographiques ou sonores) fourni au candidat.
Explication en langue étrangère assortie d'un court thème oral improvisé • Durée de la préparation : 3 heures • Durée de l'épreuve : 1 heure maximum (exposé : 30 minutes maximum, entretien : 30 minutes maximum) • Coefficient 2 L'épreuve consiste en une explication en langue étrangère d'un texte ou d'un document iconographique ou audiovisuel extrait du programme, assortie d'un court thème oral improvisé et pouvant comporter l'explication de faits de langue. L'explication est suivie d'un entretien en langue étrangère avec le jury. Une partie de cet entretien peut être consacrée à l'écoute d'un court document authentique en langue vivante étrangère, d'une durée de trois minutes maximum, dont le candidat doit rendre compte en langue étrangère et qui donne lieu à une discussion en langue étrangère avec le jury. Les choix des jurys doivent être effectués de telle sorte que tous les candidats inscrits dans une même langue vivante au titre d'une même session subissent les épreuves dans les mêmes conditions.
Concours interne de l’agrégation et CAER - PA Section langues vivantes étrangères : anglais Programme de la session 2019 I – Littérature 1 – John Webster. The Duchess of Malfi [1613-14]. Edited by Michael Neill. New York, London: W. W. Norton Critical Editions, 2015. 2 – Daniel Defoe. Roxana: The Fortunate Mistress [1724]. John Mullan, ed. Oxford: Oxford University Press (Oxford World’s Classics), 2008. 3 – Herman Melville. The Confidence-Man [1857]. Second edition, Hershel Parker and Mark Niemeyer, eds. New York, London: W. W. Norton Critical Editions, 2006. N.B. Mêmes éditions pour l’écrit et l’oral. II – Civilisation 1 – La question du Home Rule (1870-1914) 2 – La Construction de l’Ouest américain [1865-1895] dans le cinéma hollywoodien N.B. Les textes de cadrage des questions de civilisation sont consultables dans le programme de l’agrégation externe : http://saesfrance.org/wp-content/uploads/2018/04/Programme-agreg-ext- 2019.pdf _________________________________________________________________________________________________________ © www.devenirenseignant.gouv.fr Page 1 sur 1 13 avril 2018
Prépa AIA 2019 - Emploi du temps écrit Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11 Concours blanc Semaine 12 Semaine 13 Concours blanc Semaine 14 Semaine 15 05/09/2018 12/09/2018 19/09/2018 26/09/2018 03/10/2018 10/10/2018 17/10/2018 24/10/2018 07/11/2018 14/11/2018 21/11/2018 28/11/2018 05/12/2018 12/12/2018 19/12/2018 09/01/2019 16/01/2019 08:30 09:00 Littérature Civilisation US Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature 09:30 Defoe Western Defoe Defoe Defoe Melville Melville Melville Melville Melville Webster Webster Webster Webster Webster 10:00 G. Winter J. Assouly G. Winter G. Winter G. Winter A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe G. Winter G. Winter G. Winter G. Winter G. Winter 10:30 11:00 Concours blanc Thème Traductologie Linguistique Traductologie Traductologie Linguistique Traductologie Traductologie Linguistique Traductologie Traductologie Linguistique Traductologie Traductologie Linguistique Traductologie 11:30 Version ECT C. Wecksteen F. Moncomble C. Wecksteen C. Wecksteen F. Moncomble C. Wecksteen C. Wecksteen F. Moncomble C. Wecksteen C. Wecksteen F. Moncomble C. Wecksteen C. Wecksteen F. Moncomble C. Wecksteen 12:00 Concours blanc Littérature 12:30 Civilisation 13:00 13:30 14:00 Littérature Civilisation US Civilisation US Civilisation US Civilisation US Civilisation US Civilisation US Civilisation US Thème Thème Thème Defoe Western Western Western Western Western Western Western 14:30 Civilisation GB A. Grafe Civilisation GB A. Grafe Civilisation GB A. Grafe Civilisation GB G. Winter J. Assouly J. Assouly J. Assouly J. Assouly K. Dwyer K. Dwyer K. Dwyer 15:00 Home Rule Home Rule Home Rule Home Rule 15:30 F. Rynne F. Rynne F. Rynne F. Rynne Thème Thème Thème Thème Thème Thème Thème Thème 16:00 A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe A. Grafe 16:30 Didactique Didactique Didactique 17:00 C. Winter C. Winter C. Winter Version Version Version Version Version Version Version Version Version Version Version Version 17:30 C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen C. Wecksteen 18:00
Prépa AIA 2019 - Emploi du temps oral Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 30/01/2019 06/02/2019 13/02/2019 27/02/2019 06/03/2019 13/03/2019 20/03/2019 27/03/2019 03/04/2019 08:30 Litté - Defoe Litté - Defoe Litté - Webster Litté - Webster Litté Civi US Litté 09:00 Defoe Western Webster G. Winter G. Winter G. Winter G. Winter 09:30 G. Winter K. Dwyer G. Winter 10:00 10:30 Didactique Didactique Didactique Didactique Linguistique Didactique Didactique 11:00 Didactique C. Winter C. Winter C. Winter C. Winter F. Moncomble C. Winter C. Winter 11:30 C. Winter 12:00 12:30 13:00 COLLES ESP 13:30 Civi US Civi US Civi US Litté 14:00 Western Western Western Melville Litté - Melville Litté - Melville 14:30 K. Dwyer K. Dwyer K. Dwyer A. Grafe Civi GB Civi GB A. Grafe A. Grafe Home Rule Home Rule 15:00 Linguistique Linguistique Linguistique Linguistique Linguistique Linguistique F. Rynne F. Rynne 15:30 F. Moncomble F. Moncomble F. Moncomble F. Moncomble F. Moncomble F. Moncomble 16:00 16:30 17:00 C/R Thème oral C/R Thème oral C/R Thème oral C/R Thème oral 17:30 G. Winter F. Moncomble G. Winter F. Moncomble G. Winter F. Moncomble G. Winter F. Moncomble 18:00 Date estimée de publication des résultats d'admissibilité : 26 ou 27 mars Colles ESP le mercredi 3 avril
Littérature – Melville Set Text: MELVILLE, Herman. The Confidence-Man: His Masquerade. Hershel Parker, Mark Niemeyer (eds.). New York: Norton and Company, 2006 (second edition). In this edition you are advised, in particular, to read the “Preface,” and Hershel Parker’s essay , “The Confidence Man’s Masquerade” (pp. 293-303). Also: candidates are advised to read the introductions and consult the notes of other editions (Penguin, Oxford World’s Classics), and to use the online Gutenberg edition to search keywords/key themes. APPROACHES TO THE NOVEL (Cf CLASS) National, historical, literary, intellectual and biographical contexts. Mid nineteenth- century America. Christianity. Transcendentalism. Reform movements. Melville and his text. Structure of whole novel. Chapter numbers and titles. Genre. A comic novel? The Confidence-Man as problem-novel. Style and Tone. Litotes. Motif of the voyage. Metafiction. Writing. Ideas. Blackness and Whiteness. Indian-Hating. The Confidence-Man as an exploration of morality. SELECT BIBLIOGRAPHY (cf SAES website in due course, as well as the bibliographies in the Norton, and other, editions). KELLEY, W. (ed.). A Companion to Herman Melville. Blackwell: Malden, MA, 2006. See especially Chapter 29 on Israel Potter and The Confidence-Man. _____. Herman Melville: An Introduction. Blackwell: Malden, MA, 2008. See especially Chapter 8 on Israel Potter and The Confidence-Man. SAMUELS, E. Fantasies of Identification: Disability, Gender, Race. New York University Press: New York, London, 2014. See Chapter 2, ‘Confidence in the Nineteenth Century’. TRIMPI, Helen P. Melville’s Confidence Men and American Politics of the 1850s. Archon Books: Hemden, CT, 1987.
LEVINE, Robert S. (ed.). The Cambridge Companion to Herman Melville. Cambridge: CUP, 1998. See the chapter entitled ‘”A ---------!”: Unreadability in The Confidence-Man’ by RENKER, Elizabeth. _____. (ed.). The New Cambridge Companion to Herman Melville. Cambridge: CUP, 2013. See the chapter entitled ‘Skepticism and The Confidence-Man’ by LEE, Maurice S. METHODOLOGY The agrégation interne jury’s reports . X. Lachazette (Univ. Le Mans) http://perso.univ- lemans.fr/~xlachaz/5%29%20Documents%20officiels%20%28CAPES%20&%20A greg%29/Commun/Bibliographies/methodo_litte.pdf
Littérature – Defoe Littérature – Webster Se référer aux bibliographies de la SAES : Defoe : http://saesfrance.org/wp-content/uploads/2018/04/bibliographie-Roxana.pdf Webster : à venir Des documents seront envoyés par M. Winter. Civilisation US – La construction de l’Ouest américain Voir document annexe Civilisation GB – La question du Home Rule Bibliographie SAES : http://saesfrance.org/wp-content/uploads/2018/06/2019- Biblio-Home-Rule-Agr%C3%A9gation-externe-et-interne-du2019anglais.pdf Des documents seront envoyés par M. Rynne.
Agrégation interne 2018-2019 Version et explication des choix de traductionVersion et explication de choix de traduction 1) Rapports annuels des jurys de concours Il est absolument indispensable de lire les rapports de jury des dernières années, accessibles à l’adresse suivante : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98478/sujets-des-epreuves-d-admissibilite-et-rapports-des-jurys.html 2) Site de la SAES (Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur) http://www.saesfrance.org voir la rubrique « concours » (Agrégations/agrégation interne/programmes, annales, rapports, etc.). 3) Site communautaire d’agrégatifs : http://agreg-ink.net/index.php?title=Accueil Bibliographie pour la version 1) Dictionnaires bilingues Robert & Collins, Hachette Oxford, Harrap's Shorter (2 vol.), etc. Batchelor R.E. et Chebli-Saadi M., Dictionnaire de poche des synonymes anglais, Paris, Bréal, 2003. 2) Dictionnaires unilingues anglais Oxford Advanced Learner’s Dictionary Longman Dictionary of Contemporary English Longman Dictionary of English Language and Culture Oxford English Dictionary Merriam Webster Webster’s Dictionary of Synonyms Roget’s Thesaurus 3) Dictionnaires unilingues français Le Petit Robert, Le Petit Larousse, Trésor de la langue française informatisé (http://atilf.atilf.fr/tlf.htm) 4) Grammaires Le bon usage (M. Grevisse) Bescherelle 5) Lexique Rafroidi Patrick, Plaisant Michèle et Shott Douglas J., Nouveau manuel de l’angliciste, vocabulaire du thème, de la version et de la rédaction, Paris, Ophrys, 1986. (ouvrage ancien mais qui peut toujours avoir son utilité) 6) Site internet http://www.lexilogos.com (site regroupant différents dictionnaires, bilingues et unilingues, encyclopédies, etc.) Bibliographie pour l’explication des choix de traduction BALLARD Michel, Versus : volume 1 (Repérages et paramètres), Paris, Ophrys, 2003. —, Versus : volume 2 (Des signes au texte), Paris, Ophrys, 2004.
—, Le commentaire de traduction anglaise, Paris, Armand Colin, 2007, Collection « Cursus », [Nathan, 1992, Collection « 128 », n° 15]. —, « A propos des procédés de traduction », Palimpsestes hors série Traduire ou vouloir garder un peu de la poussière d’or, Paris, PSN, 2006, p. 113-130. https://journals.openedition.org/palimpsestes/386 —, « La traductologie, science d’observation », BALLARD Michel (éd.), Qu’est-ce que la traductologie ?, Arras, Artois Presses Université, 2006, Collection « Traductologie », p. 179-194. BALLARD Michel (éd.), Traductologie et enseignement de traduction à l’Université, Arras, Artois Presses Université, 2009, collection « Traductologie ». CHARTIER Delphine, « La traductologie à l’université : une grande absente », BALLARD Michel (éd.), Qu’est-ce que la traductologie ?, Arras, Artois Presses Université, 2006, Collection « Traductologie », p. 283-292. —, « Version vs traduction, enjeux et finalités », BALLARD Michel (éd.), Traductologie et enseignement de traduction à l’Université, Arras, Artois Presses Université, 2009, Collection « Traductologie », p. 113-125. —, Traduction : histoire, théories, pratiques, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2012, collection Amphi 7, langues : anglais. CHARTIER Delphine, HEWSON Lance, ROTGÉ Wilfrid, L’épreuve de traductologie à l’Agrégation interne d’anglais, Paris, Ellipses, 2002. CHUQUET Hélène et PAILLARD Michel, Approche linguistique des problèmes de traduction, Paris-Gap, Ophrys, 1987. DEMANUELLI Claude et DEMANUELLI Jean, Lire et Traduire. Anglais-Français, Paris, Masson, 1990. GOATER Thierry, LEMONNIER-TEXIER Delphine et ORIEZ Sandrine (dir.). CHAUVIN Catherine (collab.), L’épreuve de traduction en anglais, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2e édition révisée, 2014. GUILLEMIN-FLESCHER Jacqueline, Syntaxe comparée du français et de l’anglais. Problèmes de traduction, Paris, Ophrys, 1981. LADMIRAL J.-R., « A partir de Georges Mounin : esquisse archéologique », TTR : Traduction, Terminologie, Rédaction, vol. 8, n°1, 1995, p. 35-64. QUIVY Mireille, Traduire, Entraînement à la traduction et à la traductologie, Paris, Ellipses, 2010. SIMONIN Olivier, PICKFORD Susan, DUPONT Jocelyn, Traduction et analyse linguistique, CAPES d’anglais, Paris, Ophrys, 2011. SZLAMOVICZ Jean, Outils pour le commentaire de traduction, Paris, Ophrys, 2011. VINAY J.-P. et DARBELNET J., Stylistique comparée du français et de l’anglais (1958), Paris, Didier, 1977. WECKSTEEN Corinne, recension de Traduction : histoire, théories, pratiques de Delphine Chartier (Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2012) dans Cercles (mai 2013), http://www.cercles.com/review/r65/Chartier.html WECKSTEEN-QUINIO Corinne, MARIAULE Mickaël et LEFEBVRE-SCODELLER Cindy, La traduction anglais-français. Manuel de traductologie pratique. Bruxelles, De Boeck, collection « Traducto », 2015.
VERSION 1 I paid my hotel bill, then, and stepped onto High Street just as the clock on the People’s Trust building struck seven. Already the air was warm; it promised to be a blistering hot day, like the day before, when temperature and humidity both were in the nineties. Very few people were about yet, and only an occasional automobile wandered down the quiet expanse of the street. I crossed diagonally against the traffic – to the corner of Christ Episcopal Church, whose lovely stones were softly greened, and strolled from there down the left side of High Street toward Long Wharf, eating my breakfast as I walked. May I recommend three Maryland beaten biscuits, with water, for your breakfast? They are hard as a haul-seiner’s conscience and dry as a dredger’s tongue, and they sit for hours in your morning stomach like ballast on a tender ship’s keel. They cost little, are easily and crumblessly carried in your pockets, and if forgotten and gone stale, are neither harder nor less palatable than when fresh. […] Few things are stable in this world. Your morning stomach, reader, ballasted with three Maryland beaten biscuits, will be stable. High Street, where I walked, is like no other street in Cambridge, or on the peninsula. A wide, flat boulevard of a street, gently arched with edge-laid yellow brick, it runs its gracious best from Christ Church and the courthouse down to Long Wharf, the municipal park, two stately blocks away. One is tempted to describe it as lined with elegant mansions, until one examines it in winter, when the leaves are down and the trees are gaunt as gibbets. Mansions there are – two, three of them – but the majority of the homes are large and inelegant. What makes High Street lovely are the trees and the street itself. The trees are enormous, for the most part: oaks and cottonwood poplars that rustle loftily above you like wind pennants atop mighty masts; that when leaved transform the shabbiest houses into mansions; that corrugate the concrete of the wide sidewalks with the idle flexing of their roots. An avenue of edge-laid yellow bricks is the only pavement worthy of such trees, and like them, it dignifies the things around it. Automobiles whisper over this brick like quiet yachts; men walking on the outsized sidewalk under the out-sized poplars are dwarfed into dignity. The boulevard terminates excellently in a circular roadway on Long Wharf – terminates, actually, in the grander boulevard of the Choptank. John Barth, The Floating Opera, 1956
VERSION 2 As the tide brimmed slowly in, its mounting green fluid began to shorten the long-legged cliffs. Far out in the dazzling western world, sky had mated with water until the horizon was imagined rather than seen. To the north and south, small clouds, no larger than gun-puffs, decorated the heavens. Over the strand the gulls moved beautifully, the blades of their outstretched wings finding the grain of the timber sky. The seaside resort nestled under the northern cliffs. Southward the fawn strand flowed in a curve that was roughly three miles in length. The strand ended on the slobby estuary of a river beside which lay the fishing village – an excrescence of tarred sheds and thatched cabins. Beyond this huddle, on the other side of the river, loomed a large hill dotted with lime-washed cottages. Seaward from the estuary the southern horizon was formed mostly by the bell-tents of three mountain peaks. To-day these peaks were gauzed in sun-heat. The sandhills between the seaside resort and the fishing village were divided equally into two zones of influence. Southward for a mile and a half went the golf links – the undulating emerald axminster links. Standing on one of the many domesticated dunes they contained, one saw the admirable switchback sweep of the fairways, the flawless cosy greens (each decorated with a brilliant red pennant), the tortured and defeated bent-grass, the collapsed and untenanted rabbit-holes (untenanted, for the rabbits had been efficiently gassed). The whole course seemed to be whispering the word “Civilization” over and over as if it were a prayer. For the greater part of its southward journey the links saw to it that they kept a stout dune between them and the uncivilized sea. But the thirteenth green, like a foolish virgin, peeped out over the sandy cliffs and recoiled, astounded at the barbarity of what it had seen. Instantly the links swung inwards and northwards towards home, sauntering unadventurously through the smooth fields. Bryan MacMahon, The End of the World and Other Stories, 1976.
THÈME Thème Thème : J'avais chaud, soudain, et j'ai voulu enlever mon sweat-shirt, mais je n'avais pas la force de lever les bras, de décoller le dos du fauteuil. Sur ma langue, sur mon palais, je sentais un reste du lait que j'avais pris avec les céréales, une pellicule aigre, sucrée. J'avais beau déglutir, cet arrière-goût de lait tourné ne passait pas, de même que je n'arrivais pas à me sortir de la tête ce mot, « puni », qui en tombant dans mon esprit y avait fait naître, tel un caillou jeté dans une mare, des cercles de plus en plus larges : la prison, le casier judiciaire, le chômage. Je me suis passé la main sur le visage, plusieurs fois. Je ne m'étais pas rasé depuis la veille, une barbe naissante me râpait le bout des doigts. Dans un recoin de la bibliothèque, à portée de main du fauteuil où j'étais écrasé, une bouteille de whisky. Voilà, j'ai pensé, qui me donnera le courage d'appeler la police. J'ai échangé le téléphone contre la bouteille et j'ai bu une gorgée, puis une deuxième, au goulot. C'était tiède, gras, un peu amer, j'avais l'impression de me boire moi-même. J'ai continué. La peur commençait à refluer, chassée par un feu, une excitation qui me courait dans tout le haut du corps. Appeler la police ? Pourquoi pas, ce serait peut-être amusant. Mais autant la bouteille était devenue très légère, autant le téléphone, quand j'ai voulu m'en emparer, semblait s'être alourdi, au point de me glisser entre les doigts, ce qui m'a secoué d'un long rire silencieux. Alors je me suis efforcé de le ramasser, mais sans me servir des mains – avec les pieds. Il me paraissait nécessaire de réussir. La bienveillance ou l'hostilité de la police, la clémence ou la sévérité des juges, la sympathie ou la férocité des journalistes, tout était suspendu à l'accomplissement de ce geste. Mais l'appareil retombait par terre. Il serait toujours temps plus tard. En attendant, on pouvait toujours chanter, comme l'inconnu avec lequel j'avais partagé mes heures de garde à vue. Il avait bramé sans interruption sa rengaine avant de s'effondrer à même le sol. Dormait-il, mourait-il ? À l'extérieur de la cellule, les parois du couloir répercutaient les voix des agents qui discutaient entre eux. Des graffiti indéchiffrables épuisaient le regard, qu'une lumière écrasante privait de tout repos. Le temps, dans cet espace confiné, ne s'écoulait plus, il stagnait, semblable au whisky qui flottait dans ma bouche et que je me sentais incapable de déglutir. En avais-je trop bu ? Le souvenir de la garde à vue m'avait-il écœuré ? J'avais l'impression que ma langue trempait dans une huile de vidange. Alexandre Postel, L’Ascendant, Gallimard, 2015, p. 46-47. ‒2‒
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C’était le soleil. Il se couchait. Je n’avais pas perçu, dans le hall de l’hôtel, certain rougeoiement qui eût dû m’alerter. Maintenant, oui. Je me souvenais. Les deux hommes s’étaient levés, donc, suivis de quelques personnes descendues des chambres, et me rejoignaient sur le seuil mais n’en restaient pas là. Ils prenaient la direction de la plage, qui est un peu, ici, la direction du ciel. Les autres les suivaient, et le groupe s’augmenta vite d’une dizaine de résidents issus des maisons proches de l’hôtel. Tous s’immobilisèrent au bord de la dune, face à l’océan, cependant que le soleil accélérait sa course descendante. On ne voyait que lui, qui ne cessait de gagner en netteté, en rondeur, en vitesse. Le ciel, diversement strié, subissait les effets de sa hâte, réagissait comme un acide, virait au noir, au rouge, commençait lui aussi à se poser la question de la nuit, puis ce fut comme s’il éteignait tandis que je me demandais où était Dugain-Liedgester, qui me semblait, curieusement, plus accessible que les Schwartz. Je m’accordai, dans mon attente, une pause pour voir disparaître à l’horizon ce qui restait de rouge, puis de clarté, à partir de quoi le groupe au bord de la dune parut s’émietter, qui en vérité se scindait, les uns regagnant l’hôtel, les autres les maisons sur la dune. Je m’agrégeai aux premiers, tournant pour la seconde fois de la journée le dos à l’océan, notant de nouveau qu’il empêche, par sa proximité, qu’on le néglige tout à fait, soit qu’on lui fasse front, soit qu’on s’en détourne, soit qu’on le longe, toujours bien sûr il s’impose, me disais-je, sans cesse grondant, et même sa masse persiste, habitant l’œil qui prétend l’effacer, la conscience qui voudrait s’en extraire. Et c’est bien ainsi, songeai-je, que s’attarde parfois en nous quittons tout, toujours, et qu’à la fin la mémoire nous manque. Oui, me disais-je, c’est une bonne chose que ce grand corps, que je laisse derrière moi mais dont m’habite confusément la rumeur, me reste, quoique auprès de lui en un sens j’aie peine à me convaincre que je me tiens, d’autant que m’occupe, prioritairement, mon interrogation sur l’identité de Dugain-Liedgester, sur l’absence des Schwartz et la suite d’une soirée dont je préférerais, au fond, ne rien savoir si je n’avais ce besoin, objectif, d’un lit où songer au lendemain. Je rentrai à l’hôtel, en arrière de mon groupe, qui prit la direction d’une salle à manger, de sorte que je demeurerai seul, dans le hall, en présence de l’homme, assis dans un siège de toile, qu’au moment de mon apparition le réceptionniste venait de solliciter du regard en me désignant à son attention. Christian Oster, Sur la dune, Editions de Minuit, 2007, p. 26-28. Candidates whose surnames begin A-M may hand in their translations at the first class (September 2018).
Un vent léger tomba du ciel noir qu’il agitait comme à plis funèbres dans toute l’épaisseur de ce qui sembla d’abord la matière même, inconnue et innommable, du chaos primitif, mais se révéla enfin être, et planant sur tout ce paysage de cauchemar, une lourde couverture de nuages gris. Et le matin balaya de son aile l’espace grelottant de la pure solitude. Et, comme au signal brusque d’un canon d’alarme, Heide et Albert s’arrêtèrent. L’allée gigantesque finissait au sommet même du plateau. Au milieu de landes rases, que parcourait à ce moment le vent funèbre du matin, apparaissant puis disparaissant dans le jeu capricieux des écheveaux de brume, s’étendait un vaste rond-point, immédiatement délimitable sur tout son pourtour au vert tendre et lumineux du gazon qui en remplissait l’exacte enceinte, et tranchait par son éclat sur le caractère échevelé, broussailleux, et à tout prendre entièrement lugubre, des buissons qui tapissaient la colline. Des cordons de pierres semées ça et là dans un ordre négligent, et qui devaient à la croissance du lichen qui les recouvrait alors la couleur d’ossements longuement blanchis, en soulignaient pour l’œil l’exorbitante circonférence et redoublaient dans l’âme une perplexité à peine soutenable. Car des allées convergentes et en tous points exactement semblables à celle qu’avaient suivie Heide et Albert venaient ici confluer de tous les bords de l’horizon où le regard pouvait saisir partout leur vaste perspective. Il me serait difficile de faire bien comprendre au lecteur l’impression que Heide et Albert ressentirent devant cette manifestation très exactement incongrue des efforts conjugués de la nature et de l’art si l’on ne discerne que le motif le plus probant de l’oppression qui se communiquait de toutes parts à leur esprit était celui d’une irrémédiable et cependant incompréhensible nécessité. Et peut-être seul le mot rendez-vous avec le double sens qu’il implique – par un jeu dont on peut saisir ici la profonde cruauté – de machination exacte et combinée et en même temps d’entière abdication de tous les reflexes proprement défensifs, pourrait traduire l’impression éperdue que communiqua à l’instant aux spectateurs de cette scène la perverse inutilité de ce grandiose décor. Cependant, tandis qu’ils erraient d’un pas égaré au milieu des lambeaux de ténèbres qui traînaient encore sur ces lieux élevés, le bruit des pas d’un cheval en liberté parvint jusqu’à leurs oreilles et, bientôt, la bête leur apparut, animant le désert du plateau d’une galopade désordonnée et faisant jaillir autour d’elle l’écume qui la couvrait ; et, sur son dos – et paraissant le centre même des convulsions qui, par instants, la secouaient tout entière de ruades furieuses -, on put distinguer une selle vide. Et tous deux reconnurent alors – et avec le frisson d’une brusque angoisse identifièrent à cette selle vide – le cheval favori d’Herminien. Julien Gracq, Au château d’Argol, in Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1989, p. 76-76 (1938). Candidates whose surnames begin N-Z may hand in their translations at the second class.
Explication de Faits de Langue Définition de l’épreuve Sous-partie de l’Epreuve Sur Programme, l’explication de faits de langue est à réaliser après le thème oral et avant le commentaire de texte. Elle porte sur deux segments soulignés dans le texte littéraire ou de civilisation qui fait l’objet du commentaire. Sa durée conseillée est de 7 à 8 minutes. Elle ne donne pas lieu à un entretien avec le jury. Bibliographie Grammaire en langue anglaise Grammaire de référence, dont Huddleston R. D. & Pullum G. K., (2002), The Cambridge 425 HUD l’accent porte particulièrement sur Grammar of the English Language, Cambridge, C.U.P. la syntaxe. Grammaires linguistiques en langue française Adamczewski H. & Delmas C., (1998), Grammaire Théorie métaopérationnelle (théorie 425 ADA linguistique de l’anglais, Paris, A. Colin des phases) Grammaire de référence en Larreya P. & Rivière C., (2010/2014), Grammaire 425 LAR linguistique énonciative, explicative de l’anglais, 4e édition, Pearson régulièrement mise à jour Souesme J.-C., (2003), Grammaire anglaise en contexte, Théorie des Opérations 425 SOU Gap, Ophrys Enonciatives (Culioli) Méthodes Partie sur l’agrégation interne Gardelle L. & Lacassain-Lagoin C., (2013), Analyse obsolète (question large), mais les linguistique de l’anglais, Méthodologie et pratique, 428 GAR analyses de segment sont Rennes, P.U.R. exploitables Jamet D., (2014), La linguistique aux concours, Ø méthodologie et problématiques, Paris, Ellipses Khalifa J.-C., (2004), Syntaxe de l’anglais : théorie et Méthode de référence sur l’analyse pratique de l’énoncé complexe au concours, Gap, 425 KHA de la phrase complexe Ophrys Sites Internet http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid125063/les- Sujets et rapports de la session sujets-des-epreuves-admissibilite-des-concours- 2017 agregation-session-2018.html Site communautaire de professeurs http://www.agreg-ink.net d’anglais et de candidats aux concours. Forum très actif. © Florent Moncomble 2018-2019
AIA 2018pour Texte à préparer – ESP 124septembre le 12 To finish the Felicity of this Part, I must not forget, that the Devil had play’d a new Game with me, and prevail’d with me to satisfie myself with this Amour, as a lawful thing; that a Prince of such Grandeur, and Majesty; so infinitely superior to me; and one who had made such an 5 Introduction by an unparallel’d Bounty, I could not resist; and therefore, that it was very Lawful for me to do it, being at that time perfectly single, and uningag’d to any other Man; as I was, most certainly, by the unaccountable Absence of my first Husband, and the Murther of my Gentleman, who went for my second. 10 It cannot be doubted but that I was the easier to perswade myself of the Truth of such a Doctrine as this, when it was so much for my Ease, and for the Repose of my Mind, to have it be so. In Things we wish, ’tis easie to deceive; What we would have, we willingly believe. 15 Besides, I had no Casuists to resolve this Doubt; the same Devil that put this into my Head, bade me go to any of the Romish Clergy, and under the Pretence of Confession, state the Case exactly, and I should see they would either resolve it to be no Sin at all, or absolve me upon the easiest Pennance: This I had a strong Inclination to try, but I know not 20 what Scruple put me off of it, for I could never bring myself to like having to do with those Priests; and tho’ it was strange that I, who had thus prostituted my Chastity, and given up all Sence of Virtue, in two such particular Cases, living a Life of open Adultery, should scruple any thing; yet so it was, I argued with myself, that I could not be a Cheat in any 25 thing that was esteem’d Sacred; that I could not be of one Opinion, and then pretend myself to be of another; nor could I go to Confession, who knew nothing of the Manner of it, and should betray myself to the Priest, to be a Hugonot, and then might come into Trouble; but, In short, tho’ I was a Whore, yet I was a Protestant Whore, and could not act as if I was 30 Popish, upon any Account whatsoever. But, I say, I satisfy’d myself with the surprizing Occasion, that, as it was all irresistable, so it was all lawful; for that Heaven would not suffer us to be punish’d for that which it was not possible for us to avoid; and with these Absurdities I kept Conscience from giving me any considerable 35 Disturbance in all this Matter; and I was as perfectly easie as to the Lawfulness of it, as if I had been Marry’d to the Prince, and had had no other Husband: So possible is it for us to roll ourselves up in Wickedness, till we grow invulnerable by Conscience; and that Centinel once doz’d, sleeps fast, not to be awaken’d while the Tide of Pleasure continues to 40 flow, or till something dark and dreadful brings us to ourselves again. Page 2 sur 2
Epreuve de préparation d’un cours EPC – Catherine Winter Cette épreuve professionnelle consiste en un exposé didactique qui témoigne de vos capacités à analyser le potentiel pédagogique de tout de type de supports, à proposer un projet problématisé et des exploitations de supports imposés pour une classe de niveau lycée. La formation a lieu en deux temps. 1. Remise à niveau didactique pour une bonne maîtrise des attentes institutionnelles actuelles et exercices méthodologiques 2. Entraînement à l’épreuve à partir de dossiers tombés au concours Bibliographie indicative (non obligatoire): J’insiste sur le fait que cette bibliographie n’est qu’indicative. Elle est destinée à ceux qui ont besoin d’une remise à niveau car ils auraient été formés il y a longtemps. Pour réussir l’épreuve, seules la lecture et la compréhension des textes institutionnels et programmes suffisent. L’essentiel du CECR pour les langues, école, collège, lycée,Brigitte Lallement et Nathalie Pierret, Hachette Education, 2007 Enseigner l’Anglais, Kathleen Julié et Laurent Perrot, éd Hachette 2014 La didactique des langues en 4 mots clés, communication, culture, méthodologie, évaluation , Claire Tardieu, Ellipses, 2008 Pour enseigner les langues avec le CECRL, clés et conseils, Claire Bourguignon, Delagrave, 2012 La démarche didactique en anglais: du concours à la pratique, Claire Bourguignon, PUF, 2015 Conseils et recommandations pour l’été : Il est important que vous commenciez l’année reposé(e). L’épreuve professionnelle est celle qui vous déroutera le moins puisque la pédagogie fait partie de votre quotidien. Je vous recommande donc - avant tout - de lire toutes les œuvres au programme pour vos écrits. Pour les collègues en collège, je leur recommande néanmoins de commencer à collecter quelques specimens récents de manuels de lycée et de les consulter pour information.
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