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Guide technique du contrôle des punaises de lit
Sommaire
03 Introduction
04 Pourquoi Bayer édite ce guide
05 Biologie et comportement des insectes
06 Les étapes clés de la lutte raisonnée (IPM)
07 Protocole de traitement détaillé
07 Inspection et préparation des lieux
avant le traitement
10 Mise en place du traitement
14 Prévention et monitoring
15 Fiches d’identité
16 Q
uestions et réponses à destination
de vos clients
2
Les punaises de lit
avaient quasiment disparu
de nos contrées grâce à
l’élévation des standards
d’hygiène après 1945
(traitements généraux contre
les blattes, punaises, puces et
autres insectes nuisibles).
La disparition de certaines
molécules chimiques, la
spécialisation de certains traitements
(comme les gels appâts spécifiques
à certaines cibles) et la multiplication
des flux migratoires (augmentation
des voyages, facilités de déplacement) ont
contribué à leur résurgence au début des
années 2000.
Aujourd’hui, les punaises de lit sont de plus
en plus présentes et colonisent de plus
en plus de lieux de vie empoisonnant la vie
de dizaines de milliers de Français.
Elles ne sont pas le signe d’un manque d’hygiène
mais de la mondialisation, car les punaises sont
un fléau mondial. Ces insectes se déplacent
avec l’homme en s’installant dans les vêtements ou
les bagages lors d’un voyage dans un lieu infesté.
Elles peuvent aussi arriver dans un logement lors
de l’achat d’un meuble d’occasion et finissent par
s’installer dans les chambres où elles se nourrissent
du sang des occupants.
Très adaptable, la punaise envahit tous les lieux :
logements, hôtels, hôpitaux, écoles, maisons de retraite,
transports en commun... Tout le monde peut être touché.
Les punaises ne sont pas vecteurs de maladies mais
les répercussions sur la santé sont importantes
(troubles psychologiques, dermatologiques, allergies,
fortes démangeaisons, etc.).
3
Pourquoi Bayer édite ce guide La lutte contre les punaises de lit est un des problèmes les plus complexes à gérer pour les professionnels. Outre les efforts à mettre en place pour y parvenir, il faut également gérer le stress des clients, particuliers ou professionnels de l’hôtellerie ou du logement social. Nous avons rédigé cette brochure pour vous permettre de répondre aux besoins de vos clients en mettant en place une stratégie efficace. Ce guide vous aidera à : // Comprendre le problème des punaises de lit // Mettre en place un protocole de lutte raisonnée efficace // Sélectionner la formulation Bayer adaptée à la situation // Utiliser les produits selon la réglementation 4
Biologie et comportement
des insectes
BIOLOGIE
// L’adulte est un petit insecte de couleur brune de 5 à 7 mm.
// L
’insecte passe par différents stades de
développement, en passant par 5 stades larvaires
avant d’atteindre celui d’adulte.
1 mm
// L
a punaise est un insecte à métamorphose
incomplète, c’est-à-dire que l’aspect de la larve
Oeuf
ne se différencie de l’adulte que par la taille 150/345 durant
et accessoirement la couleur rouge plus vif, 5 mm toute sa vie
notamment après un repas sanguin.
// L
a femelle pond tout au long de sa vie de 150 à 500 Adulte
œufs en fonction de la disponibilité de la nourriture et
des conditions environnementales.
// Elle pond en moyenne 5 à 15 œufs par jour.
// L
es œufs sont collants ce qui leur permet d’adhérer sur toutes les
surfaces. 1 à 5 mm
// L
es œufs éclosent 7 jours après la ponte à température ambiante.
Larve
// L
es premières larves ne sont pas plus grosses qu’une tête d’épingle. La larve 4 mues
a un besoin de repas sanguin à chaque mue.
// U
ne larve a besoin d’un repas sanguin tous les dix jours et un adulte toutes les
semaines.
// L
orsque les conditions sont mauvaises (température, nourriture...) un adulte peut survivre jusqu’à un an et
demi sans repas. La larve peut survivre quant à elle plusieurs mois.
9 à 18 semaines 9 à 18 mois
COMPORTEMENT DE L’INSECTE
// L
’insecte est uniquement hématophage,
c’est-à-dire qu’il se nourrit uniquement de sang pour se
développer.
// L
a larve doit avoir un repas sanguin pour passer au stade
larvaire supérieur.
// L
’homme est l’hôte de prédilection pour cette espèce.
// L
’insecte vit caché le jour, et ne se déplace que la nuit pour
piquer son hôte.
5
Les étapes clés
de la lutte raisonnée (IPM)
La lutte raisonnée est une approche durable du contrôle des nuisibles.
G DIA
ORIN G
Elle combine la prévention, le monitoring et l’élimination.
T
NO
NI
MO
STI
L’objectif est de protéger la santé humaine en éliminant les nuisibles
LUTTE
C
INTÉGRÉE vecteurs de maladies, de réduire les pertes liées aux dommages causés
N
par les nuisibles, la pollution environnementale, l’exposition humaine
TIO
TRA
aux produits chimiques, et le coût des traitements 3D.
N
IT
E
EM
ÉV ENT
PR
Dans un protocole de lutte contre les punaises de lit, cela se traduit par
les étapes suivantes :
L’inspection
Cette étape comprend toutes les opérations nécessaires pour repérer la présence
des insectes et leurs refuges, de façon à différencier les sites contaminés des
autres, permettre de définir les zones infestées et ainsi mieux cibler le traitement.
La préparation des lieux
Cette étape, qui se déroule en même temps que l’inspection ou avant le
traitement, a pour but de mettre à jour toutes les caches possibles des insectes
de façon à les rendre facilement accessibles au traitement.
Le traitement
C’est la phase d’éradication de la population en utilisant tous les outils à
disposition : lutte physique et mécanique, lutte chimique.
Le suivi / la prévention
C’est l’étape qui vient à la suite du traitement dans le but d’évaluer son efficacité
et de prévenir les risques de ré-infestation.
La promotion de la lutte raisonnée par Bayer est une composante de notre engagement
« Better Life » envers nos clients et la société.
Bayer vous accompagne avec des conseils, des outils et des produits en ligne avec les bonnes
pratiques de la lutte raisonnée.
6
Protocole de
traitement détaillé
ETAPE 1 : INSPECTION ET PRÉPARATION DES LIEUX
AVANT LE TRAITEMENT
L’inspection concerne en premier lieu les chambres, puis les pièces à vivre (salons)
// T
ous les meubles doivent être vidés
// L
es sommiers, matelas démontés et les housses de protection retirées
// L
es rideaux, housses examinés avant démontage, ensachage pour traitement ultérieur
// L
es boiseries, plinthes, planchers minutieusement inspectés, et tout ce qui peut être démonté doit l’être
// N
e pas oublier les prises électriques, lampes de chevets et autres gaines
// V
ider également les bibliothèques : les insectes peuvent en effet trouver refuge à l’intérieur des livres
// L
es vêtements et chaussures doivent être également retirés et ensachés en vue d’un traitement spécifique
Cadres Tiroirs Tête de lit Coussins Rideaux
Tableaux Couvertures
Moquettes Matelas Armatures Banquettes
Plinthes
7
Protocole de traitement détaillé
En résumé, où chercher ?
// Les indices de présence
Piqûres cutanées Les traces de La présence
des occupants matières fécales d’insectes
// Les cachettes fétiches des punaises
Les endroits sombres Les fissures de 10 mm Les surfaces rugueuses
loin des ventilations dans les matériaux telles que le bois,
et des vibrations le textile, le papier
Et au plus proche de leurs hôtes !
Recommandations :
une bonne inspection prend du temps (compter 1 heure pour un appartement)
8
Protocole de traitement détaillé
L’inspection des lieux adjacents
Dans le cas d’un appartement infesté ou bien d’un hôtel, il faut idéalement inspecter :
// Les appartements et chambres adjacentes
// L’appartement ou la chambre situé à l’étage supérieur
// L’appartement ou la chambre situé à l’étage inférieur
2ème étage
1er étage
RDC
Couloir
Appartement infesté
Appartement à inspecter
Recommandations :
S’informer auprès du concierge ou du syndic d’immeuble
de l’occupation ou inoccupation des appartements.
9
Protocole de traitement détaillé
ETAPE 2 : MISE EN PLACE DU TRAITEMENT
Lutte physique ou mécanique
// Pour les objets
// Lavage en machine à 55-60°C des vêtements et de tout textile lavable
// Passage au sèche-linge à 60°C pendant 1h30 des autres textiles/chaussures, etc…
// Passage au pressing (rideaux, housses diverses)
// Nettoyage à la vapeur à 120°C
// Passage au congélateur (-20°C pendant 48 h minimum)
// Destruction des mobiliers trop infestés (ex : matelas). Attention au devenir de ces objets et s’assurer qu’ils ne
soient pas récupérés et réutilisés.
// Pour les lieux
// Aspiration appuyée : attention, retirer le sac à la fin de l’opération, le fermer hermétiquement dans un sac
plastique, le jeter dans une poubelle à l’extérieur. Penser également à nettoyer le tuyau d’aspiration
(par exemple aspirer une poudre insecticide ou nettoyage à l’eau sous pression).
// Chauffage du mobilier : Entre 55 et 60°C à cœur : pour le mobilier transportable, dans une chambre
hermétique. Il est également possible de traiter directement les pièces par la chaleur (55-60°C) au moyen
de puissants générateurs. Cette dernière technique est toutefois très onéreuse et difficile à mettre en œuvre.
Cette méthode est difficile à mettre en œuvre car elle nécessite des moyens importants (générateurs,
souffleries) et le niveau de température requis peut endommager certaines structures.
// Restauration des lieux (rebouchage des fissures, réfection des tapisseries, etc...).
Lutte chimique ou alternative
Même si elle est mise en œuvre en dernier lieu, la lutte insecticide reste dans la plupart des cas
indispensable. Même si la chimie traditionnelle occupe encore une large part de ces traitements, des
solutions alternatives émergent désormais avec le même niveau d’efficacité. Le professionnel 3D a donc
la possibilité de choisir en fonction de l’environnement à traiter et des contraintes des occupants.
// Lutte chimique
La lutte chimique comprend l’utilisation d’insecticides organiques synthétiques (comme
par exemple K-Othrine® WG 250 ou K-Othrine® ULTRA à base de pyréthrinoïde).
Ces produits ont une action rémanente : c’est-à-dire que même après séchage, lorsque
l’insecte entre en contact avec le film insecticide, il s’intoxique.
10Protocole de traitement détaillé
Pourquoi utiliser K-Othrine® ULTRA
contre les punaises de lit ?
Produit associant 2 substances actives de la famille des pyréthrinoïdes :
La tétraméthrine dispose d’un effet choc très important et également
de propriétés débusquantes. A son contact les insectes deviennent très
mobiles et sortent de leur cache. La deltaméthrine vient compléter son
action choc par contact, et les insectes qui progressent rapidement sur les
surfaces traitées meurent très vite.
Il contient également du pipéronyl butoxide, un synergisant qui permet
de maintenir le niveau d’efficacité avec des doses d’emploi plus faibles en
substances actives insecticides et réduit les risques de résistance.
Il est donc très recommandé dans le cadre d’une première intervention lorsque
cet effet débusquant est recherché.
Pourquoi utiliser K-Othrine® WG 250
contre les punaises de lit ?
Produit à base de deltaméthrine de la famille des pyréthrinoïdes :
Il contient une quantité renforcée de substance active,
qui en plus de son effet choc présente une excellente rémanence.
Le produit laisse un film insecticide qui reste actif plusieurs mois
après application. On augmente ainsi le temps de contact entre insecte
et produit.
La formulation WG en granulé hydro-dispersible est plus adaptée sur les surfaces
poreuses et permet d’améliorer l’action rémanente de la deltaméthrine.
Il est important d’alterner les molécules ayant des modes d’action différents afin de prévenir
les risques d’apparition de résistance aux insecticides.
Les zones traitées ne doivent pas être nettoyées avant un minimum de 2 jours, voire au-delà
s’il n’existe pas de risque de contact direct entre les zones traitées et les populations
sensibles (enfants en bas âge par exemple).
Précaution importante :
La chambre ne doit pas être réutilisée avant que les produits aient séchés.
Le nettoyage des zones susceptibles d’être en contact direct avec les jeunes enfants
est indispensable avant la réoccupation des lieux.
Se référer à l’étiquette de ces produits pour lire toutes les précautions d’emploi.
11Protocole de traitement détaillé
// Lutte alternative
La lutte alternative comprend des substances actives inertes, c’est-à-dire avec un mode d’action mécanique.
Par exemple, Harmonix® Bed Bug est formulé à partir de dioxyde de silice et de géraniol.
Ces produits ont également une action rémanente. En particulier, la silice conserve ses propriétés insecticides
tant que le film post-traitement n’a pas été enlevé. Ce nettoyage ne doit intervenir qu’à la fin du programme
de traitement.
Avec des produits non-neurotoxiques, il n’est pas nécessaire d’alterner les produits car les phénomènes de
résistance n’existent pas. De plus, ces produits ont généralement l’avantage d’offrir une période de réentrée
courte.
Pourquoi utiliser Harmonix® Bed Bug
contre les punaises de lit ?
Produit à base d’une huile essentielle, le géraniol, et d’un minéral,
le dioxyde de silice. Son mode d’action purement physique offre
un double avantage : effet débusquant et rémanent. Son action
non neurotoxique n’induit pas de résistance : le produit peut
s’utiliser seul dans un protocole de 2 ou 3 applications.
Cette solution alternative aussi efficace que les produits biocides
traditionnels sèche très rapidement, permettant ainsi de ré-entrer rapidement dans
les lieux traités.
De plus, l’huile essentielle répand un agréable parfum de fraicheur !
// Protocole technique
Les insecticides s’appliquent par pulvérisation sur les points stratégiques :
// Cadres et structures de lit
// Bords de matelas (coutures) si le produit le permet
// Mobilier, fauteuils et canapés déhoussés
// Plinthes, pourtours de fenêtres et encadrements de portes, planchers
// Galandages ou lambris en contact avec le lit
// Tringles à rideaux
// Objets divers proches du lit : tableaux, tables de chevet, etc…
L’utilisation d’une poudre à épandre (terre de diatomée ou insecticide organique type pyréthrinoïde)
peut être préconisée en complément, notamment pour les gaines (électriques ou de ventilation),
prises électriques.
Le protocole de traitement comprend au minimum deux interventions espacées de 10-15 jours.
En effet, les produits n’ayant pas d’action larvicide, une nouvelle génération d’insectes issus
de ces œufs présents au moment de la première application peuvent apparaître.
De plus, on estime que seulement 80 % des zones infestées ont reçu un traitement. Enfin,
bien souvent, les zones traitées possiblement en contact avec les occupants ont été nettoyées,
et donc débarrassées de traces insecticides avant l’éradication totale de la population.
Il est donc impératif de ré-intervenir après une visite de contrôle.
Une 3e application peut s’avérer nécessaire au bout de 3 à 4 semaines.
12Protocole de traitement détaillé
Programmes de traitement
contre les punaises de lit
Option 1 SOLUTION CHIMIQUE TRADITIONNELLE
Pour privilégier une solution efficace, économique, avant toute autre considération.
// 1ère application avec // 2
ème application
à 10-15 jours avec
Pour les surfaces poreuses,
Action débusquante et Grande rémanence dans privilégier le WG250 et utiliser
effet choc très important. le temps. la K-Othrine® ULTRA pour
les autres surfaces.
Option 2 TRAITEMENT AVEC SOLUTION ALTERNATIVE
Pour privilégier une solution efficace avec des substances actives naturelles,
tout en maîtrisant le budget.
// 1ère application avec // 2ème application
à 10-15 jours avec
Action débusquante du géraniol, Pour contrôler la nouvelle
et action physique de la silice. génération d’insectes issus des En séchant le produit
œufs non contrôlés lors de la laisse un film blanchâtre
1ère application. qu’il faut nettoyer 48 h
après traitement.
Option 3 MÉTHODE ALTERNATIVE AUX TRAITEMENTS CHIMIQUES
Pour limiter le recours à des produits contenant des substances chimiques.
// Traitement par la chaleur :
/// Des objets, textiles, chaussures… en machine à laver
au-delà de 55°C ou dans des enceintes chauffantes Pour une efficacité optimale, il est
conseillé de compléter avec un
/// Du volume des pièces au moyen de turbines traitement des fentes et fissures,
chauffantes ou de tentes chauffantes zones dans lesquelles peuvent se
cacher les punaises.
13Protocole de traitement détaillé
ETAPE 3 : PRÉVENTION ET MONITORING
Que ce soit pendant la phase de préparation au
traitement ou lors du suivi, la communication et
la coopération du client sont essentielles : elles
conditionnent la réussite de la lutte. Une mauvaise
coopération du client / occupant peut faire chuter
le taux de réussite à 40 % (moins de 4 cas sur 10
résolus).
Les pièces traitées peuvent être réutilisées quand
les produits appliqués ont séché.
Ne pas laver ou aspirer pendant 48 h. Le
nettoyage élimine le film résiduel avant que
l’éradication ne soit effective.
// Protéger les matelas avec des housses spéciales pour éviter que les punaises ne ré-infestent le matériel
// Bien respecter les consignes du professionnel en matière de lutte physique (passage de tous les vêtements,
textiles, chaussures et autres objets au nettoyage approprié)
// Utiliser des pièges pour faciliter le monitoring :
// Pièges physiques (scotch double face, abris cartonnés)
// Pièges avec attractif CO2
Ces pièges ont une efficacité plus ou moins importante.
Le passage d’un chien « renifleur » est également un outil très utile. Ces chiens dirigés par un maître-chien ont
été spécialement éduqués aux Etats-Unis pour la détection des punaises de lit. Leur odorat très développé
et spécialement éduqué se révèle hypersensible aux odeurs émises par l’insecte (phéromones d’agrégation).
Leur éducation se poursuit tous les jours par un entraînement, tout au long de leur « carrière ».
C’est une méthode qui a largement fait ses preuves, mais qui, du fait du coût du chien et du travail
d’entraînement, est souvent plus onéreuse.
Le chien détecteur est capable de localiser
l’infestation. Selon la capacité de l’animal,
l’entraînement et le degré de complicité avec le
maître, ce dernier peut être également à même
d’évaluer l’importance de la contamination.
Il peut intervenir avant le traitement, ou bien
après afin de vérifier son efficacité.
14Fiches d’identité
K-Othrine® WG250
AMM FR-2017-0005
Contient : 25 % (m/m) de Deltaméthrine
Formulation : Granulés dispersibles dans l’eau (WG)
Type de produit : TP18 Insecticide
Classement :
// Toxicité aiguë (cat. 4)
// Toxicité aiguë et chronique pour le milieu aquatique (cat. 1)
Cibles : Punaise des lits - Blatte - Puce - Mouche - Fourmi
Dose d’emploi : entre 2,5 et 10 g/100 m2 selon insectes et type d’infestation
K-Othrine® ULTRA
Produit sans AMM (Numéro d’inventaire Simmbad n°8591)
Contient : 20,8 g/l Deltaméthrine, 62,4 g/l Pipéronyl butoxide,
31,2 g/l Tétraméthrine
Formulation : Suspension concentrée (SC)
Type de produit : TP18 Insecticide
Classement :
// Cancérogénicité (cat. 2)
// Toxicité aiguë et chronique pour le milieu aquatique (cat. 1)
Cibles : Punaise des lits - Puce - Fourmis
Dose d’emploi : 60 à 70 ml pour 100 m2
Harmonix® Bed Bug
Produit sans AMM (Numéro d’inventaire Simmbad n°54965)
Contient : 18,62 g/kg soit 1,86 % m/m de Geraniol, 80.00 g/kg
soit 8 % m/m de Silicon dioxyde (nano)
Formulation : Concentré Dispersable (DC)
Type de produit : TP18 Insecticide
Classement :
// Lésions oculaires graves (cat. 1)
Cibles : Punaises de lit
Dose d’emploi : 0,5 L de produit pour 10 m2
Conditionnement : 2 L
K-Othrine® WG 250, K-Othrine® ULTRA et Harmonix® Bed Bug sont des produits à diluer dans l’eau.
Ils s’appliquent avec un pulvérisateur à dos ou à main permettant une pulvérisation régulière.
Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable, notamment dans les lieux fréquentés par le
grand public. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le
plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement.
15Questions et réponses à destination de vos clients // Je suis régulièrement piqué la nuit. Est-ce dû obligatoirement à des punaises de lit ? Il y a de fortes présomptions. Cependant, les piqûres peuvent être confondues avec celles occasionnées par les puces ou les moustiques. La confirmation par un médecin est indispensable, en plus d’une première inspection de la chambre à coucher, notamment le lit, pour repérer des symptômes de présence de l’insecte (traces de matières fécales noires sur les plis des matelas, traces de sang sur les draps, etc...). // Pourquoi mon logement est infesté ? Une infestation de punaises n’a bien souvent rien à voir avec le niveau d’hygiène. Un occupant peut très bien (et c’est bien souvent le cas) avoir ramené des insectes dans ses bagages après un voyage, et notamment un séjour dans un hôtel ou un logement déjà infesté. Les insectes se sont alors réfugiés dans les bagages et/ou les vêtements. La migration peut également se faire toujours de façon passive lors des mouvements de personnes d’un logement infesté vers un autre. L’infestation peut également venir par migration active des insectes en cas de très forte contamination d’un logement infesté vers un logement sain au travers des gaines de ventilation et autres passages communiquant. // Au retour d’un voyage, j’ai séjourné dans un lieu à risque. Que dois-je faire ? La première chose est bien sûr d’éviter de contaminer son logement. Il convient donc, dès l’arrivée chez soi, de traiter tous les vêtements selon les préconisations citées plus haut dans ce guide (lavage, pressing, sèche- linge, etc…). Ne pas oublier également de traiter les valises/sacs (traitement physique ou chimique). Dans tous les cas, si des piqûres sont constatées, effectuer une visite chez son médecin traitant. // Mon logement est infesté par des punaises de lit, puis-je me débarrasser seul de ces insectes ? Il existe effectivement une multitude d’offres de produits destinés au consommateur (pièges, produits insecticides sous forme d’aérosols ou à pulvériser). Ces solutions peuvent être une première approche en cas de très faible infestation. Cependant, dans la plupart des cas, le premier symptôme constaté est la piqûre. Cela veut dire que l’infestation est déjà bien installée. Dans ces cas-là, seul l’appel à un professionnel de la désinsectisation (applicateur 3D) permettra de résoudre le problème car il mettra en œuvre un protocole complet incluant lutte physique et lutte chimique. // Les punaises de lits peuvent-elles véhiculer des maladies comme le font les moustiques pour la Dengue et le Chikungunya ? Non, à ce jour, aucune étude sérieuse n’a pu mettre en évidence le fait que la punaise de lit était porteuse de germes pathogènes. Cependant, les phénomènes de piqûre, de par les réactions cutanées et les démangeaisons qu’elles provoquent, peuvent conduire à des surinfections, comme toute réaction cutanée. 16
Questions et réponses
// J’ai eu un problème d’infestation et j’ai fait appel à un professionnel qui a traité avec
un insecticide. Y a-t-il des risques pour ma santé ?
Non car l’applicateur est un professionnel formé, titulaire du certibiocide, qui maîtrise l’utilisation
des insecticides réservés aux usages professionnels.
Le protocole qu’il va mettre en œuvre inclut donc toutes les recommandations du fabricant du produit pour une
utilisation en toute sécurité. De plus, il va apporter à l’occupant les informations et précautions nécessaires à la
suite de ses interventions.
// Le professionnel à qui j’ai fait appel suite à une infestation de punaises de lit me propose un devis
d’intervention d’un montant élevé. Est-ce normal ?
Oui, la problématique de la punaise de lit est très complexe et demande du temps de la part d’un applicateur
sérieux :
détection, mise en place d’un protocole complet incluant lutte physique et chimique, préparation des lieux au
traitement, plusieurs applications répétées, suivi, etc…
Parfois, il peut même proposer une prise en charge complète, avec une détection canine, ce qui a un coût encore
plus élevé. Il faut surtout se méfier des devis « pas chers ».
// Après un traitement chimique, quand est-ce que je peux réoccuper mon logement ?
Cela dépend de la nature du produit utilisé. L’applicateur 3D vous donnera ces informations, notamment en
termes de délai de ré-entrée. Il sera à minima le temps de séchage du produit. Cela dépendra également de la
« nature » des occupants.
En effet, dans le cas de la présence d’enfants en bas âge, le délai peut être augmenté. Là aussi, le
professionnel vous donnera toutes les informations nécessaires en fonction des indications portées sur
l’étiquette du produit par le fabricant.
// Dois-je nettoyer les zones traitées avant de réoccuper le logement ?
Non, il convient d’attendre un minimum de 48 h avant de nettoyer. Et encore, il ne faut nettoyer que
les zones susceptibles d’être en contact direct (contact cutané) avec l’occupant, notamment les
enfants en bas âge.
Le nettoyage provoque la disparition du film insecticide et donc la perte de résidualité du produit.
// Mon applicateur me propose une solution sans traitement insecticide chimique ;
Dois-je lui faire confiance ?
Il existe en théorie des méthodes alternatives qui permettent de se passer d’insecticides,
comme par exemple le traitement par la chaleur.
Il faut savoir que ces techniques sont très complexes à mettre en œuvre (il faut chauffer au
cœur des objets à 60°C pendant plusieurs heures !) et donc très onéreuses.
Certaines solutions de produits d’origine naturelle ou non issues de la chimie organique
existent également sur le marché mais n’ont pas toutes le même niveau d’efficacité
recherché.
17Questions et réponses // Après la mise en place d’un protocole de traitement contre une infestation de punaises de lit, comment puis-je être sûr que le problème est résolu ? Cela fait partie du suivi que doit vous proposer l’applicateur. D’une manière pratique, cela se constate par l’absence de ré-apparition de traces laissées par les insectes (matières fécales, traces de sang sur les draps). La pose de pièges monitoring de vérification est également un outil. Certains applicateurs proposent le passage d’un chien renifleur afin de vérifier la disparition des punaises de lit. Enfin, l’absence de nouvelles piqûres est le signe indéniable de la disparition de ces hôtes non souhaités. 18
Notes
19Environmental Science
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nous vivons, travaillons et pratiquons nos loisirs afin de favoriser
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Crédits photos : BAYER - Shutterstock - www.accentonic.com - 03-2021 - Imprimé sur papier PEFC
Bayer S.A.S.
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