HEBMA Aménagements Hydrauliques et Environnementaux du Bassin de la Meuse Amont - Réunion du comité de pilotage
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HEBMA Aménagements Hydrauliques et Environnementaux du Bassin de la Meuse Amont Réunion du comité de pilotage : 27 février 2014 à Domrémy-la-Pucelle Objet : présentation du diagnostic et des solutions d’aménagement
PRESENTS Organisme Nom Prés. Diff. E-mail Georges COLAS georgescolas2@orange.fr A.N.V.I. X X Christian PETELOT AAPPMA Rémi BAILLE X X aappma.neufchateau@gmail.com Neufchâteau Michel MARTIN X X martinbazoilles@wanadoo.fr AAPPMA Bourmont Mario PUTANO-BISTI X X mario.putano-bisti@orange.fr Agence de l'eau Rhin- Philippe RUSSO X X philippe.russo@eau-rhin-meuse.fr Meuse Blandine BONNE Chambre Jean-Louis FLAMMARION d'Agriculture de X X bbonne@haute-marne.chambagri.fr Cyril MOUSSU Haute-Marne Denis THIEBAUT Chambre Romuald BOGUENET X X Romuald.Boguenet@Vosges.Chambagri.Fr d'Agriculture des Roland FOND X Fructidor-rebeuville@wanadoo.fr Vosges Michel LALLEMAND X X Communauté de Jean-Luc MUNIERE communes des X X lesmarchesdelorraine@orange.fr Fanny BECKER Marches de Lorraine Communauté de Anne MUNDING a.munding@paysdeneufchateau.com communes du bassin X X Daniel COINCE danielcoince@packsurfwifi.com de Neufchâteau Commune de Michel BARRET X X communederobecourt@orange.fr Robécourt Jean Paul KOEHLER Conseil général de André DEGUIS andre.deguis@orange.fr X X Haute-Marne Denis LALEVEE denis.lalevee@haute-marne.fr Conseil général des Claude PHILIPPE X X Mairie.harmonville@orange.fr Vosges Conseil Régional de Stéphanie FALLOT X sfallot@cr-champagne-ardenne.fr Champagne-Ardenne Conseil Régional de Nassera DEROUECHE X Nassera.Deroueche@lorraine.eu Lorraine Conservatoire d'espaces naturels de Guillaume GENESTE X ggeneste@cen-champagne-ardenne.org Champagne-Ardenne Conservatoire d'espaces naturels de Cathy GRUBER X c.gruber@cren-lorraine.fr Lorraine DDT 52 Sylvain ROLLET X sylvain.rollet@haute-marne.gouv.fr DDT 88 Hélène BILQUEZ X X helene.bilquez@vosges.gouv.fr DREAL Champagne- Christine.ries@developpement- Christine RIES X X Ardenne durable.gouv.fr X DREAL Lorraine Hervé RICHARD herve.richard@developpement- X X durable.gouv.fr Xavier CARON xavier.caron@epama.fr EPAMA X X Barbora TOMISOVA barbora.tomisova@epama.fr FD Pêche 52 Martial GIL X X martial.gil.fede52@wanadoo.fr FD Pêche 88 Anicet HURIOT X anicet.huriot@peche88.fr HYDRETUDES Christophe MICHALLON X X christophe.michallon@hydretudes.com Lorraine Association Guillaume LEBLANC X X lorraine_association_nature@yahoo.fr Nature CR COPIL 27/02/2013 2/7
ONEMA Direction inter- Marc COLLAS X X Marc.collas@onema.fr régionale du Nord-Est Préfecture de la Jean-Paul CELET X Haute-Marne Préfecture des Vosges Gilbert PAYET X Syndicat intercommunal Jean-Pierre BOTTAZZINI X mairie.saintthiebault@wanadoo.fr d’aménagements de la vallée de la Meuse Syndicat intercommunal François CHAPITEL X X francois.chapitel@orange.fr d'aménagement de la vallée du Mouzon Syndicat intercommunal de Thierry RENAUDEAU X X syndicat.vair.vraine@gmail.com réhabilitation du Vair Guy POIROT et de la Vraine Cécile LLOVEL cecile.llovel@genivar.com WSP France X X Rémi LABEDADE remi.labedade@genivar.com ANNEXES support de présentation de la réunion GRILLE DE REVISION VERSION DATE MODIFICATIONS / REMARQUES Version 1 11/03/2014 Rédaction R. LABEDADE / C. LLOVEL Version 2 14/03/2013 Prise en compte des remarques de l’EPAMA Version 3 17/03/2013 Prise en compte de remarques de l’EPAMA CR COPIL 27/02/2013 3/7
Procès verbal I. ORDRE DU JOUR Principaux points à l’ordre du jour : Rappel des objectifs du projet HEBMA et avancement Présentation des propositions d’aménagements environnementaux Présentation des propositions d’aménagements hydrauliques Discussion II. POINTS ABORDES II.1. RAPPEL DES OBJECTIFS ET AVANCEMENT En préambule, l’EPAMA présente le projet et l’objectif du Comité de pilotage. Il ajoute qu’à la fin de la phase DIA, une phase de concertation sera organisée par l’EPAMA pour discuter des solutions d’aménagements à retenir. Cette concertation aura lieu au cours des mois de mars et avril. En complément, le Maître d’œuvre rappelle brièvement les principaux éléments du diagnostic : l’état des lieux hydraulique qui a conduit à la modélisation hydraulique des principaux cours d’eau de la zone d’étude (environ 180 km au total) ; l’état des lieux environnemental qui, par le biais d’investigations, a permis de caractériser l’état du bassin. L’état de celui-ci apparaît en deçà des attentes, en particulier du fait de sa position en tête de bassin. Cela justifie la nécessité de réaliser des aménagements ambitieux pour améliorer la situation globale d’un point de vue environnemental. Sont rappelés les différents types d’aménagements (à but hydraulique et /ou environnemental) à l’étude, ainsi que la démarche retenue : 84 sites identifiés dans le marché. Certains sites ont été rajoutés suite à la concertation, ou à des propositions du maître d’œuvre ; proposition d’au moins trois solutions d’aménagement par site ; estimation de l’impact hydraulique, environnemental et des coûts de chaque solution d’aménagement. II.2. PROPOSITION D’AMENAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX Pour chaque type d’aménagement, le maître d’œuvre décrit la méthode adoptée et l’illustre par un exemple. Les exemples suivants ont été abordés : lit d’étiage : la Meuse à Goncourt, aménagement de seuil : la pisciculture de Sionne sur la Saônelle, réhabilitation d’annexes hydrauliques : la noue de Pagny, création de zones humides : le Mouzon à Sartes, reméandrage : la Meuse à Quinquengrogne, diversification des écoulements : la Meuse à Coussey, réduction de section du lit mineur : l’Anger entre Malaincourt et Gendreville. L’Agence de l’Eau Rhin-Meuse rappelle que des directives européennes demandent à atteindre un bon état des eaux à courte échéance. Pour cela, un entretien classique ne suffit pas et cela justifie la mise en place du projet. D’autre part, l’Agence de l’Eau regrette que les solutions ambitieuses puissent apparaître comme dissuasives du fait de CR COPIL 27/02/2013 4/7
leurs coûts élevés. Les effets positifs attendus des aménagements doivent davantage être mis en avant. Un intervenant évoque la problématique d’acquisition foncière pour la réalisation des solutions (en particulier pour les reméandrages). L’EPAMA précise que l’objectif est de trouver un accord par concertation avec les personnes concernées. A la question de savoir si la différence des types de sols à l’échelle de la région avait été prise en compte, le maître d’œuvre explicite la démarche suivie concernant la géologie et la géotechnique. Une analyse générale des cartes géologiques du territoire a été effectuée, et a été complétée localement par des investigations géotechniques au droit de certains seuils. Dans la suite du projet, d’autres investigations géotechniques seront réalisées au droit des aménagements les plus sensibles (une fois les solutions retenues). Le maire d’Harchéchamp demande à ce que les solutions proposées sur la commune d’Harchéchamp soient explicitées. Le maître d’œuvre répond en expliquant que la commune d’Harchéchamp est concernée par des aménagements environnementaux (aménagement de seuil, création de lit d’étiage) et de travaux hydrauliques pour protection contre les inondations. En l’occurrence, l’objectif est de concilier la protection du village avec l’amélioration de l’état écologique du cours d’eau. Les solutions envisagées sont : Création d’un mur de protection en rive droite. Le maire rappelle son opposition à un tel projet. Cette solution a quand même été étudiée puisqu’il s’agit de la solution la plus optimale du point de vue hydraulique, même si elle n’est pas acceptable localement. Création d’un chenal dans le terrain en rive gauche. Arasement du seuil à l’aval du village et décaissement du terrain en rive gauche. Le maître d’œuvre indique que le décaissement du terrain en rive gauche est intéressant d’un point de vue hydraulique, mais que cette solution nécessite l’aménagement du seuil à l’aval. En complément de l’aménagement du seuil, le lit mineur serait repris dans l’intégralité de la traversée du village (création d’un lit mineur réduit pour pallier à la baisse de niveau). Un interlocuteur demande si l’efficacité des solutions proposées est prouvée. L’Agence de l’Eau répond que les types d’aménagements présentés ont déjà été mis en œuvre et qu’ils présentent des retours d’expérience positifs. L’adaptation locale de ces solutions est nécessaire par la suite. Une question est posée sur le coût estimé de l’entretien. Le maître d’œuvre précise qu’il s’agit seulement d’un pourcentage à l’état actuel du projet, mais ce coût sera ensuite précisé et optimisé. II.3. PROPOSITION D’AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES L’objectif des aménagements hydrauliques est d’améliorer la situation localement, sans la dégrader localement et globalement. Le maître d’œuvre présente rapidement les différents types d’aménagements hydrauliques (travaux de protection localisée, création de zones de surstockage) et les sites retenus. Sept scénarios d’aménagement globaux (c'est-à-dire à l’échelle du bassin versant), ont été étudiés. Ces scénarios ont été élaborés par discussion entre le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre et les partenaires techniques du projet, ainsi que suite à différents ateliers de concertation. Les principes retenus sont les suivants : Etude de la combinaison des zones de surstockage, avec et sans travaux de protection localisée Zone de surstockage du Vair non prise en compte (intérêt hydraulique à l’aval réduit, et impact important sur des enjeux à l’amont). En contrepartie, les travaux de protection localisée sur le Vair (Harchéchamp et Moncel) sont pris en compte. Pour les protections localisées, il a été considéré les protections les plus efficaces, donc de type endiguement lorsque cela était possible techniquement. CR COPIL 27/02/2013 5/7
Le maître d’œuvre décrit les sept scénarios, et présente pour chaque scénario : les abaissements éventuels de la ligne d’eau à l’aval, les impacts négatifs sur les enjeux engendrés par les zones de surstockage, et le coût estimé. Le propriétaire de la ferme des Maleux s’oppose aux scénarios qui prévoient un impact sur la ferme. Le maître d’œuvre précise qu’une protection de la ferme est incluse dans chaque scénario si besoin. Pour comparer l’intérêt économique de chaque scénario, une Analyse Coût Bénéfice (ACB) a été réalisée. Elle permet de comparer le coût des scénarios avec les bénéfices attendus. L’EPAMA précise que l’ACB porte uniquement sur l’aspect économique. D’autres aspects (psychologique, social…) pourront être pris en compte et intégrés ultérieurement. De plus les dommages intangibles (c’est-à-dire difficilement monétarisables, comme traumatismes psychologiques, impacts sur l’environnement etc.) et les dommages indirects (coût de relogement des sinistrés, de dysfonctionnement des services publics etc.) ne sont pas pris en compte. Au vu des hypothèses fortes utilisées lors des calculs, les résultats sont à utiliser plus en relatif, pour comparer les différents scénarios, qu’en absolu. Un intervenant s’interroge sur le coût important des scénarios (de 8,5 à près de 18 millions d’euros). Le maître d’œuvre explique brièvement que les incertitudes existant au stade actuel de l’étude expliquent que le chiffrage soit élevé. En particulier, il est précisé que tous les aménagements ont été chiffrés séparément. Une fois que les choix de solution seront effectués, une stratégie globale de chantier sera mise en place ce qui permettra une optimisation des coûts. En outre, les chiffrages prévoient des mises en œuvre réduisant au maximum l’impact sur les riverains et l’environnement (piste d’accès, détournement des eaux…). Ces hypothèses ont un impact important sur le chiffrage. Des solutions plus modestes pourront être mises en œuvre par concertation avec les services de l’Etat et les organismes concernés. Monsieur le conseiller général des Vosges ajoute à titre de comparaison que le seul déplacement de la maison de retraite de Neufchâteau a coûté environ 15 millions d’euros. Le maire de Rebeuville demande pourquoi des solutions de protection plus individuelles n’ont pas été étudiées (rehausse du plancher des habitations par exemple). Des subventions pourraient par exemple être proposées pour favoriser ce type de travaux. Le maître d’œuvre répond que le projet a pour objectif une réduction de vulnérabilité à l’échelle globale. Des protections individuelles peuvent être envisagées par le biais des mesures de réduction de la vulnérabilité du bâti en zone inondable. Un intervenant s’interroge sur l’impact du drainage des sols et de la suppression des haies sur les crues. L’EPAMA indique que ce type d’analyse ne fait pas partie du cadre du projet. Des recherches sont cependant menées sur ce type de sujet. L’impact du drainage est difficile à évaluer et dépend du contexte et du type de crue. L’impact de la suppression des haies est surtout important vis-à-vis du transport solide (cela peut notamment entraîner des problèmes d’érosion). L’impact sur les crues importantes n’est pas clairement identifiable. L’ONEMA évoque le changement important de l’occupation des sols qui est observé ces dernières années (retournement des prairies en particulier). Il regrette que le projet HEBMA traite des conséquences et pas des causes. L’EPAMA indique que ce problème n’est pas dans le cadre du projet. D’autres projets peuvent être menés sur cette problématique (notamment une adaptation des documents d’urbanisme). La Chambre d’Agriculture de Haute-Marne indique que le changement d’occupation des sols se justifie par une adaptation au contexte économique (chute du prix du lait, augmentation de celui des céréales). Un lien éventuel entre le changement climatique et l’aggravation des crues sur le secteur est évoqué. L’EPAMA indique que des études ont été menées sur l’impact du changement climatique sur le bassin de la Meuse internationale (voir http://www.amice-project.eu/fr/). Concernant les crues, aucune conclusion fiable ne peut être avancée. Cependant, un consensus apparaît sur le risque d’aggravation des étiages sévères. L’aggravation potentielle de la situation sur le secteur est quand même prise en compte en modélisant l’impact des aménagements pour les crues extrêmes, jusqu’à une crue millénale. CR COPIL 27/02/2013 6/7
II.4. PLANNING L’EPAMA insiste sur le fait qu’à la fin de la phase DIA, l’ensemble des interrogations techniques devront être levées. Il demande que toutes les remarques soient transmises au plus tôt à l’EPAMA (avant le 14 mars 2014). Le maître d’ouvrage présente le planning à venir du projet. Une phase de concertation sera menée par l’EPAMA durant les mois de mars et avril. Elle aura pour objectif d’aboutir au choix d’une solution d’aménagement sur chaque site étudié. Une fois les solutions retenues, elles seront détaillées dans les phases ultérieures du projet. Il est prévu que l’Avant Projet soit réalisé au cours du deuxième semestre 2014, à la fin de cette phase le scénario final d’aménagement sera arrêté et des délibérations pourront être prises par les collectivités. Les phases Projet et DCE (Dossier de Consultation des Entreprises) suivront au début de l’année 2015. Il est également prévu de réaliser une visite de la zone de surstockage de Mouzon (dans les Ardennes), sans doute au cours de l’été 2014. II.5. ECHANGES Question : Quel est le dispositif de prise de décision ? Réponse : Participent aux prises de décision les collectivités, les partenaires techniques et financiers et les services de l’Etat. L’EPAMA ajoute qu’une délibération aura lieu à la fin de la phase AVP sur le choix d’une solution technique globale. Question : Que se passe-t-il si une collectivité veut faire quelque chose et que le riverain s’y oppose ? Réponse : Tout dépend du statut juridique. L’objectif n’est pas de passer en force, mais de favoriser la concertation. Concernant les aménagements de seuil, il faut rappeler que les propriétaires de seuil ont des droits et des devoirs. Question : Des compensations financières sont-elles prévues concernant les zones de surstockage ? Réponse : Oui, des compensations financières sont prévues lorsqu’il y a une modification des pratiques agricoles, ou lorsque la zone de surstockage entre en fonctionnement (entraînant une surinondation des terrains à l’amont et une perte d’exploitation). Ces indemnisations ont été mises en place sur l’ouvrage de Mouzon dans les Ardennes. Les conventions seront négociées, avec participation notamment des chambres d’agriculture. L’Agence de l’Eau précise que l’objectif est de proposer des solutions ambitieuses, pragmatiques et qui prennent en compte les contraintes locales. Elle souligne également la nécessité d’une mise en avant du lien entre les travaux hydrauliques et les aménagements environnementaux. Elle précise que l’Agence de l’Eau, en tant que financeur, est intéressée par un aménagement global cohérent combinant aménagements environnementaux et hydrauliques. Elle s’interroge sur les chiffrages présentés, qui semblent hauts. Le maître d’œuvre répond que les chiffrages doivent prendre en compte des incertitudes à ce stade de l’étude. Ils seront affinés lors des phases ultérieures. En outre, certaines hypothèses (et en particulier la création de piste et le détournement des eaux) ont un impact très important sur le montant global des travaux. Ces postes pourront être optimisés par discussion avec les acteurs locaux et les services de l’Etat concernés. CR COPIL 27/02/2013 7/7
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