Homéoprophylaxie: études et essais cliniques sur les populations - SOVITAL

Homéoprophylaxie: études et essais
          cliniques sur les populations
Au début…
La capacité de l'homéopathie à prévenir et à traiter les maladies épidémiques a été découverte pour
la première fois en 1799 par Samuel Hahnemann, fondateur de l'Homéopathie, lors d'une épidémie
de scarlatine au cours de laquelle il a réussi à utiliser un remède homéopathique assorti pour
contenir sa propagation chez ceux qu'il a traités.

Les effets prophylactiques de l'homéopathie ont été rapidement repris par d'autres homéopathes de
l'époque et utilisés par la suite avec succès dans toutes les grandes épidémies mondiales. Il est
toujours utilisé dans les épidémies et les épidémies aujourd'hui - par des personnes, des
communautés et des gouvernements qui ont conservé les connaissances et la volonté de les utiliser.
Ce qui suit est un regroupement de certaines de ces instances - historiques et actuelles.

Chikungunya
2006: Au Kerala, en Inde, un groupe de médecins a distribué un préventif homéopathique pour le
chikungunya.

Les résultats de l'étude ont montré que si plus de 73% avaient contracté le chikungunya dans le
groupe non protégé, seulement 17% du groupe protégé avaient contracté la maladie.i

Choléra
1831: Samuel Hahnemann prévient et traite le choléra pendant l'épidémie de choléra asiatique de
1831 avec trois remèdes principaux. Les comptes peuvent être lus dans Cure and Prevention of
Asiatic Cholera.ii

1849: le Dr Clemens von Boenninghausen a traité et prévenu un nombre «incalculable» d'infections
au choléra avec les remèdes ci-dessus recommandés par Hahnemann au cours de l'épidémie en
Europe de 1849. Alors qu'un taux de mortalité de 54 à 90% est survenu avec un traitement
conventionnel, les patients de Boenninghausen avaient un taux de mortalité de seulement 5 à 16%.iii

1841-1854: le Dr Charge, après avoir produit un tableau statistique montrant la différence de
mortalité due au choléra entre le traitement homéopathique et allopathique au refuge du couvent
de Marseille, a déclaré qu'une fois l'homéopathie introduite à titre prophylactique, aucun autre cas
n'a été signalé.iv

La fièvre de la dengue
1996: Le Conseil central de recherche en homéopathie rapporte qu'un homéoprophylactique a été
administré à au moins 39 200 personnes dans la région de Delhi lors d'une épidémie de dengue
hémorragique. Le suivi de 23 520 personnes, 10 jours plus tard, a révélé que seulement 5 personnes
(0,125%) avaient développé des symptômes bénins, le reste ne montrant aucun signe ou symptôme
de la maladie. v

(Pendant les épidémies de dengue, les taux d'attaque chez les personnes sensibles sont souvent de
40 à 50%, mais peuvent atteindre 80 à 90%, Organisation mondiale de la santé) vi

2001: À São Paulo, au Brésil, en mai 2001, une seule dose d'homéoprophylactique a été administrée
lors d'une flambée de dengue à 40% des habitants du quartier le plus touché. Par la suite, l'incidence
de la dengue a diminué de 81,5%, une diminution très significative par rapport aux quartiers qui
n'ont pas reçu de prophylaxie homéopathique (p

2012: Le service médical et de santé de Chittorr, en Inde, a distribué des homéoprophylactiques à 2,5
millions de personnes lors d'une épidémie de dengue suite au succès antérieur des prophylactiques
distribuées pour l'épidémie de grippe porcine à Kurnool.xv

2012: Des chercheurs et des médecins de l'hôpital KEM ont utilisé un prophylactique homéopathique
comme genre epidemicus (le remède qui correspond aux symptômes caractéristiques de l'épidémie
dominante) pour le traitement et la prévention de la dengue à Pune, en Inde.xvi

2012: Le gouvernement homéopathique Medical College and Hospital à Tirumangalam, en Inde, a
établi plus de 30 camps pour distribuer un homéoprophylactique pour le contrôle de la dengue lors
des épidémies régionales. Xvii

2013: Les médecins AYUSH de l'État de Guwahati, en Inde, ont utilisé des remèdes homéopathiques
pour traiter et prévenir la dengue lors d'une épidémie locale. L'ancien directeur adjoint des services
de santé et du programme d'État, l'agent d'AYUSH a indiqué que la médecine constitutionnelle et les
nosodes (remèdes préparés à partir d'une composante de la maladie) figuraient parmi les meilleurs
médicaments préventifs contre la maladie.xviii

2014: La province de Sing Buri en Thaïlande a signalé l'incidence la plus faible de dengue de toutes
les provinces après la distribution d'un homéoprophylactique par le gouvernement thaïlandais. Si des
études pilotes dans sept autres provinces réussissent également, la mise en œuvre du programme à
l'échelle nationale sera envisagée.xix

Diphtérie
1932: Des expériences de laboratoire publiées par le Dr Chavanon ont montré que 45 enfants sont
devenus négatifs au test de Schick (indiquant la présence d'anticorps contre la diphtérie) après avoir
été traités par homéoprophylactie.xx

1941: Le test a été répété par les Drs Patterson et Boyd avec 23 des 33 enfants devenus négatifs au
test de Schick après avoir reçu la prophylaxie.xxi

1947: le Dr Roux a répété le test et a produit un résultat similaire.xxii

Fièvre épidémique
2007: Fièvre épidémique avec les symptômes de: douleur corporelle; douleurs articulaires; mal de
crâne; maux de dos, frissons, frissons, œdème, vomissements, toux et rhume et éruptions cutanées,
répartis dans le Kerala, en Inde. La Cellule de contrôle des épidémies d'action rapide - Homéopathie
du gouvernement (RAECH) a rapidement distribué un remède du genre epidemicus (un remède qui
correspond aux symptômes caractéristiques de l'épidémie dominante).

Deux mois plus tard, ils ont suivi une étude qui a révélé que le pourcentage global de protection
offerte par le remède était de 76,2% et le taux de protection moyen de 73,83%. Le pourcentage de
protection était plus élevé chez ceux qui avaient pris correctement le genre epidemicus et le taux de
protection plus élevé chez ceux qui n'avaient pas pris d'autres médicaments en même temps. Le
genre epidemicus, bien qu'administré à la dose prophylactique, avait également une action curative
chez ceux qui étaient déjà touchés par l'épidémie; de nombreux symptômes ont été
significativement réduits et de plus courte durée. Il y avait également moins de symptômes post-
épidémiques, moins de dépenses et un plus petit nombre de journées de travail ou d'études perdues.
xxiii.

Hépatite
1991: Le Dr Eizayaga du Brésil a noté les effets curatifs et préventifs d'un remède homéopathique
commun utilisé pendant de nombreuses années dans la prévention de l'hépatite virale. Lorsqu'il
soignait des personnes atteintes d'hépatite, il donnait également la prophylaxie aux membres de leur
famille et à leurs camarades de classe. Aucun n'a contracté d'hépatite bien qu'il soit en contact
étroit.xxiv

Influenza et infections des voies respiratoires 1968: Entre 1968 et 1970, une enquête menée dans
des usines et des bureaux indiens a comparé les résultats des traitements allopathiques
(conventionnels) et homéopathiques de la grippe. Le but de cette enquête était de déterminer
l'efficacité du nosode (un remède préparé à partir d'un composant de la maladie) comme préventif
homéopathique (prophylactique). Près de 20% des patients traités par des médecins conventionnels
ont contracté la grippe. Parmi les patients traités par homéopathie, 6,5% seulement ont contracté la
maladie. Ceux qui sont tombés malades se sont rétablis plus rapidement que leurs patients sous
allopathie. Le nombre de jours de travail perdus par les patients sous allopathie était près de huit fois
et demi supérieur à ceux perdus par les patients homéopathiques.xxv

2007: Herpèsvirus humain 1, adénovirus humain C sérotype 5, virus de la grippe A, virus respiratoire
syncytial humain, virus parainfluenza humain 3, rhinovirus humain sérotype 14, et coxsackievirus
sérotype A9 provoquent, entre autres, les rhumes, la grippe, le mal de gorge, écoulement nasal,
bouton de fièvre, bronchiolite, pneumonie, fièvre aphteuse et conjonctivite. Gripp-Heel, un remède
combiné breveté, a démontré une réduction significative de l'infectiosité in vitro de 20% à 40%
lorsqu'il a été testé contre ces virus.xxvi

2010: rhinovirus B humain sérotype 14, virus grippal A, virus H1N1, virus herpès simplex 1, virus de la
stomatite vésiculeuse, virus respiratoire syncytial, parainfluenza de type 3 et cause d'adénovirus,
entre autres, la grippe, le rhume, le mal de gorge, les glandes enflées, les vésicules buccales, le nez
qui coule, les boutons de fièvre, la bronchiolite, la pneumonie, la fièvre aphteuse à la main et la
conjonctitivite. Les produits brevetés Engystol et Gripp-Heel ont montré des effets prophylactiques in
vitro lorsqu'ils ont été testés contre ces virus.xxvii

2011: Nosodes (remèdes préparés à partir d'un composant de la maladie) ou un placebo ont été
administrés pendant 30 jours à 450 enfants au Brésil pour tester leur efficacité dans la prévention de
la grippe et des infections respiratoires aiguës.

Au cours des 12 mois suivants, l'incidence des infections respiratoires aiguës diagnostiquées ou de la
grippe a été 3 fois plus élevée dans le groupe placebo que dans les groupes prophylactiques. Les
chercheurs ont indiqué que le faible coût du traitement et l'absence d'effets indésirables faisaient de
ces nosodes une option thérapeutique utile pour le service de santé publique brésilien.xxviii

L'encéphalite japonaise
1999 - 2003: l'encéphalite japonaise a provoqué une morbidité et une mortalité importantes dans
l'État d'Andhra Pradesh pendant plusieurs décennies. En 1986, un record de 2038 cas avec 638 décès
a été enregistré.

Les enfants ont été particulièrement touchés. Une légère baisse de l'incidence s'est produite lorsque
la belladone homéopathique a été administrée à titre prophylactique à certains. Lorsque le
Département gouvernemental de médecine et d'homéopathie indiennes a commencé à distribuer
systématiquement des produits prophylactiques en 1999 via les centres de santé publique, les
dispensaires homéopathiques du gouvernement, les pharmacies homéopathiques et les médecins

homéopathes, les notifications et la mortalité sont tombées à zéro en 2003. Les prophylactiques ont
été dispensées à environ 20 millions d'enfants de moins de 20 ans. 15 ans.xxix xxx

2010: Des recherches de l'École de médecine tropicale de Kolkata, en collaboration avec le Conseil
central pour la recherche en homéopathie (sous la direction du ministère de l'AYUSH, gouvernement
de l'Inde) ont montré qu'un homéoprophylactique dans une gamme de puissances, réussissait à
contrôler le virus chez les personnes infectées embryons de poulet. Le placebo n'a eu aucun
effet.xxxi

Leptospirose
2007-8: Fin 2007, le gouvernement cubain a rapidement distribué un nosode homéopathique (un
remède préparé à partir d'une composante de maladie) de quatre souches de leptospirose à 2,3
millions de personnes à haut risque d'infection à cause d'une épidémie annuelle de leptospirose. Les
8,8 millions d'habitants restants n'ont pas été traités. En quelques semaines, l'incidence des maladies
a diminué de 84% dans les provinces traitées, tandis que le nombre de personnes infectées dans les
provinces non traitées s'est maintenu aux niveaux historiques prévus. L'intervention était «fortement
associée à une réduction drastique de l'incidence de la maladie entraînant un contrôle complet de
l'épidémie». L'effet protecteur s'est poursuivi en 2008 avec une réduction de 84% des cas de
leptospirose pour les zones traitées bien qu'aucune prophylaxie supplémentaire n'ait été donnée.

Les infections à leptospirose dans les zones non traitées ont augmenté de 22% .xxxii

2014: Une réévaluation de l'intervention contre la leptospirose cubaine 2007-2008 ci-dessus a été
publiée. Il a évalué l'influence des facteurs de confusion potentiels sur les résultats initiaux et a
conclu que les résultats appuyaient les conclusions précédentes selon lesquelles l'homéoprophylaxie
pouvait être utilisée pour immuniser efficacement les personnes contre des maladies infectieuses
ciblées telles que la leptospirose.xxxiii

Paludisme
2003: Un essai sur le paludisme mené au Kenya entre 2003-2005 a utilisé un homéoprophylactique
avec un groupe de 33 volontaires. Vingt et un des volontaires ont connu 1 à 3 épisodes de paludisme
au cours des 18 mois précédant l'essai. Au cours de l'essai, une personne a pensé avoir développé un
paludisme, mais cela n'a pas été vérifié par une analyse de sang. Après une guérison complète en
quelques heures, le paludisme était considéré comme peu probable. Tous les autres participants à
l'essai sont restés exempts de paludisme.xxxiv

2008: À Kendu Bay, au Kenya, où le paludisme est endémique, 34 clients ont participé à une étude
d'observation sur le terrain de l'homéoprophylaxie. Au cours des 6 mois précédant l'étude, tous les
participants avaient subi au moins une fois des crises de paludisme ou des symptômes similaires au
paludisme, 71% d'entre eux ayant présenté le paludisme ou des symptômes similaires au moins une
fois par mois ou toutes les deux semaines. Au cours de l'étude et de l'utilisation du prophylactique,
seulement 12% (4 des 34 répondants) ont subi une crise de paludisme ou des symptômes similaires
au paludisme.xxxv

2011-2013: Chhattisgarh, en Inde, est une zone d'endémie connue pour le paludisme. Entre 2004 et
2010, il y a eu une augmentation alarmante des décès dus à la maladie. Déterminé à éviter une
répétition ou une aggravation en 2011 le ministre de la Santé a ordonné qu'un traitement
homéopathique et un remède prophylactique connus soient distribués dans 9 régions de l'État
touché. Les résultats de cette initiative ont été "plus qu'encourageants". Une protection significative
a été obtenue avec des données montrant que plus le nombre de doses de prophylactique est élevé,

plus le nombre de cas de paludisme est faible. Les personnes vivant dans des zones non protégées
étaient 5 fois plus susceptibles de contracter la maladie. Fort de ces résultats, le programme a été
étendu à 20 zones en 2012 et 40 zones en 2013.xxxvi

2013: Les chercheurs ont évalué l'efficacité de deux homéoprophylactiques en thérapie combinée
contre le paludisme murin mortel chez la souris. La combinaison de remèdes a montré une activité
préventive significative avec une chimiosuppression plus élevée que le médicament standard, la
pyriméthamine. Il a également montré une activité curative modérée avec une élimination complète
des parasites chez 50% des souris survivantes. Les chercheurs ont déclaré: "Ces résultats indiquent
l'efficacité antiplasmodiale significative de la combinaison de ces médicaments homéopathiques
contre Plasmodium berghei."xxxvii

2014: Un remède combiné contre Plasmodium berghei chez la souris a démontré une activité
antipaludique in vivo considérable et un temps de survie moyen amélioré. Les auteurs ont conclu:
«L'étude établit l'efficacité de l'association contre P. berghei in vivo ainsi que l'innocuité des
médicaments pour le foie et les fonctions rénales de l'hôte. »xxxviii

Méningococcie
1974: Au cours d'une épidémie de méningocoque au Brésil, 18 640 enfants ont été immunisés de
manière homéopathique pour se protéger contre l'infection à méningocoque, et 6 340 non. Les
résultats suivants ont été obtenus:

18 640 protégés homéopathiquement - 4 cas d'infection à méningocoque.

6 340 non protégés - 32 cas d'infection à méningocoque.

Sur la base du taux d'infection (attaque) dans le groupe non protégé, 94 cas d'infection auraient pu
être attendus dans le groupe homéopathiquement protégé. Au lieu de cela, il n'y a eu que quatre cas
d'infection à méningocoque, ce qui montre que l'option homéopathique était efficace à 95% contre
la méningococcie.xxxix

1998: Les résultats de la première étude (ci-dessus) ont conduit à une étude plus importante
financée par le gouvernement, 24 ans plus tard.

Elle a été menée par deux professeurs de médecine de la Fondation universitaire de Blumenau, au
Brésil, et par un médecin spécialiste de Blumenau et secrétaire de Health City. Au total, 65 826
personnes âgées de 0 à 20 ans ont été immunisées par homéopathie pour se protéger contre la
méningococcie, tandis que 23 532 ne l'ont pas été. Sur une période de 12 mois, les résultats suivants
ont été obtenus: 65 826 protégés homéopathiques - 4 cas d'infection à méningocoques.

23 532 non protégés - 20 cas d'infection à méningocoque.

Sur la base du taux d'infection (attaque) dans le groupe non protégé, 58 cas d'infection auraient pu
être attendus dans le groupe homéopathiquement protégé. Au lieu de cela, il n'y a eu que quatre cas
d'infection à méningocoque. L'analyse statistique a montré que la vaccination homéopathique offrait
une protection de 95% au cours des six premiers mois et de 91% au cours de l'année contre la
méningococcie.xl

La coqueluche
Voir ‘Toux coqueluche’.

Poliomyélite
Années 1800: le Dr Grimmer de Chicago a traité 5 000 jeunes enfants avec une
homéoprophylactique. Aucun développé polio.xli

1850: Au cours d'une épidémie de poliomyélite, le Dr Taylor Smith de Johannesburg, Afrique du Sud a
protégé 82 personnes avec un homéoprophylactique. Parmi ces personnes, 12 sont entrées en
contact direct avec la maladie. Aucun n'a été infecté.xlii

1956: Dans une étude menée entre 1956 et 1958, le Dr Eisfelder a immunisé plus de 6 000 enfants
avec un homéoprophylactique. Aucun cas de polio n'a été signalé dans le groupe et aucun effet
secondaire n'a été observé.xliii

1957: Une grave épidémie de poliomyélite se déclare à Buenos Aires. La majorité des médecins
homéopathes ont prescrit un homéoprophylactique connu à titre préventif. Les pharmacies ont
distribué des milliers de doses au public. Aucun de ceux qui ont utilisé le prophylactique n'a
enregistré de cas de contagion.xliv

1975: Au cours d'une autre épidémie de poliomyélite à Buenos Aires, 40 000 personnes ont reçu un
homéoprophylactique connu pour la maladie. Aucun n'a développé de poliomyélite.xlv

Scarlatine
1799: L'homéoprophylaxie est née lors d'une épidémie de scarlatine en Allemagne. En 1799, Samuel
Hahnemann, fondateur de l'homéopathie, a découvert lors d'une épidémie qu'un remède
homéopathique empêchait la fièvre écarlate dans cette épidémie particulière s'il était administré à
des personnes avant l'exposition.xlvi

1799: Suivant l'exemple de Hahnemann (ci-dessus), onze autres médecins ont prescrit ce remède au
cours de la même épidémie. Ils ont rapporté que sur 1 646 enfants exposés à la scarlatine après avoir
reçu le traitement prophylactique, seulement 123 (7,4%) ont développé des symptômes d'infection.
En revanche, le taux d'infection chez ceux qui n'ont pas reçu le prophylactique était aussi élevé que
90% .xlvii

1838: Le gouvernement prussien ordonne l'utilisation du prophylactique pendant toutes les
épidémies de scarlatine après qu'un rapport de leur protomédicus, Hufeland, a montré qu'il s'agissait
d'un prophylactique efficace.xlviii

Variole
Années 1800: Clemens von Boenninghausen (1785-1864) a utilisé un remède homéopathique
commun dans le traitement et la prévention de la variole pendant une épidémie. Lorsqu'elle a été
donnée à des membres de la famille non infectés de ménages dont les membres sont déjà atteints de
la maladie, aucun n'a continué à la contracter.xlix

1902: le Dr Eaton rapporte que lors d'une épidémie de variole dans l'Iowa, 2806 patients ont été
traités à titre prophylactique avec un nosode (un remède préparé à partir d'un composant de la
maladie). Sur les 547 patients définitivement exposés, seulement 14 ont développé la maladie. Le
taux de protection contre ces chiffres était de 97% .l

Maladies virales
2007: Herpèsvirus humain 1, adénovirus humain C sérotype 5, virus de la grippe A, virus respiratoire
syncytial humain, virus parainfluenza humain 3, rhinovirus humain sérotype 14, et coxsackievirus

sérotype A9 provoquent, entre autres, les rhumes, la grippe, le mal de gorge, écoulement nasal,
bouton de fièvre, bronchiolite, pneumonie, fièvre aphteuse et conjonctivite. Gripp-Heel, un remède
combiné breveté a démontré des réductions significatives in vitro de l'infectiosité de 20% à 40%
lorsqu'il a été testé contre ces virus.

2010: rhinovirus B sérotype 14, virus de la grippe A, virus H1N1, virus de l'herpès simplex 1, virus de
la stomatite vésiculeuse, virus respiratoire syncytial, parainfluenza de type 3 et adénovirus
provoquent, entre autres, la grippe, le rhume, le mal de gorge, les ganglions enflés, vésicules
buccales, nez qui coule, boutons de fièvre, bronchiolite, pneumonie, fièvre aphteuse et conjonctivite.
Les produits brevetés Engystol et Gripp-Heel ont montré des effets prophylactiques in vitro lorsqu'ils
ont été testés contre ces virus.lii

Coqueluche
1967: Le Dr Dorothy Shepherd fournit plusieurs récits de prophylaxie contre la coqueluche par une
nosode (un remède préparé à partir d'une composante de la maladie). Voici un exemple:
«Personnellement, j'ai toujours utilisé pendant des années et des années pour la coqueluche son
propre nosode, (…), que le Dr John Clarke recommandait si fortement dans sa monographie (...) m'a
donné une protection à 100% même si il faisait rage dans un quartier particulier; tous les enfants
sous (…), soit à la 12e ou à la 30e puissance, donnée quotidiennement, y ont échappé. Je l'ai utilisé
pendant des années dans les pépinières, dans mon cabinet privé, dans la clinique médicale et dans
des centaines de cas dans diverses épidémies que nous avons traversées, et c'est vraiment un
excellent remède. ”Liii

1987: Une étude pilote sur la prophylaxie de la coqueluche menée par le Dr J. English a signalé une
réduction de la coqueluche d'un facteur d'environ un sur trois par rapport à l'incidence de la
coqueluche dans un groupe similaire mais non protégé.

1987: Un petit essai clinique sur la prophylaxie avec une nosode (un remède préparé à partir d'un
composant de la maladie) par le Dr A. Fox sur une période de cinq ans a reçu 61 réponses des parents
dans lesquelles 5% des enfants ont contracté définitivement la coqueluche et 82% sont restés
coqueluche sans toux (les 13% restants ont développé une toux non diagnostiquée). La prophylaxie a
été bien tolérée, 67% des parents jugeant son efficacité «très bonne» .lv

2004: Le Dr Golden a comparé le taux d'attaque de la coqueluche entre les enfants non immunisés et
ceux ayant reçu la prophylaxie de la coqueluche au cours de ses 15 ans d'étude. De là, il a pu
déterminer l'efficacité. Les non immunisés avaient un taux d'attaque de 85% tandis que le groupe
homéopathiquement protégé avait un taux d'attaque de 11,7%, produisant un chiffre d'efficacité de
86,2% .lvi

2012: dans un essai irlandais portant sur 112 enfants âgés de 1 à 2 mois, les personnes recevant des
médicaments homéoprophylactiques pour des maladies infantiles, y compris la coqueluche, étaient
moins susceptibles de présenter des symptômes graves des maladies si elles étaient contractées que
le groupe de comparaison vacciné.

i Dr R Rejikumar, Dr R S Dinesh etal. A Study on the Prophylactic Efficacy of Homoeopathic Preventive
Medicine Against Chikungunya Fever. http://www.similima.com/pdf/efficacy-chiunguna-kerala.pdf

ii Hahnemann S. 1801. Cure and Prevention of Asiatic Cholera, p.755, The Lesser Writings of Samuel
Hahnemann, republished by B. Jain Publishers, 1993, New Dehli.

iii Von Boenninghausen, C. Baron.1984. Bönninghausens Kleine medizinische Schriften [Lesser
Medical Writings] (ed. Klaus H. Gypser), Heidelberg, 1984.

iv Bradford, T. L., (Compiled by) 1900. The Logic of Figures or Comparative Results of Homeopathic
and Other Treatments. p.130. Philadephia: Boericke and Tafel. Reprinted by Nabu Public Domain
Reprints. 2010. (Original Bradford source: North American Journal of Homeopathy, volume 4, p.298.)

v Central Council of Research in Homoeopathy. CCRH News 1996-1997.

vi WHO Fact Sheet: Dengue and Dengue Haemorrhagic Fever http://www.who.int/inf-
fs/en/fact117.html

vii Marino R (2008). Homeopathy and collective health: The case of dengue epidemics. International
Journal of High Dilution Research; 7(25): 179-185.

viii Secretaria Municipal de Saúde e Higiene da Prefeitura de São José do Rio Preto. Informe Técnico –
21/03/2007. 2007.

ix Marino R (2008). Homeopathy and collective health: The case of dengue epidemics. International
Journal of High Dilution Research; 7(25): 179-185.
(http://www.feg.unesp.br/~ojs/index.php/ijhdr/article/viewFile/312/373)

x de Souza Nunes LA (2008). Contribution of homeopathy to the control of an outbreak of dengue in
Macaé, Rio de Janeiro. International Journal of High Dilution Research; 7(25): 186-192.

xi Dengue and Homeopathy: a successful experience from Macae
http://www.ecomedicina.com.br/site/conteudo/entrevista22.asp

xii Sri Lanka Daily News: Homeopathy to Treat Dengue
http://archives.dailynews.lk/2010/08/04/news52.asp

xiii The Hindu: Keep Dengue at Bay with Homeopathy
http://www.thehindu.com/news/cities/Madurai/article3531685.ece

xiv The Hindu: Homeopathy Camp for Dengue http://www.thehindu.com/todays-paper/tp-
national/tptamilnadu/article3553076.ece

xv The Hindu: Homeopathy to fight dengue fever http://www.thehindu.com/todays-paper/tp-
national/tpandhrapradesh/homeopathy-to-fight-dengue-fever/article3767663.ece

xvi Homeopathy is new challenger for Dengue
http://www.punemirror.in/article/2/20121110201211100842483927ea199fd/Homeopathy-is-new-
challengerfor-dengue.html

xvii The Hindu: Dengue fever- homoeopathy camps evoke good response
http://www.thehindu.com/todayspaper/tp-national/tp-tamilnadu/dengue-fever-homoeopathy-
camps-evoke-good-response/article4155839.ece

xviii The Times of India: Dengue menace - Homeopathic remedy explored
http://articles.timesofindia.indiatimes.com/2013-09-12/guwahati/42007941_1_dengue-menace-
denguefever-dengue-cases

xix Ministry to try homeopathy in Sing Buri to fight dengue
http://www.nationmultimedia.com/national/Ministry-to-try-homeopathy-in-Sing-Buri-to-fight-
d30229320.html

xx Chavanon, P. 1952. La Dipterie, 4th Ed, St Denis, Niort: Imprimerie.

xxi Patterson, J. and Boyd, W.E. Potency Action: A Preliminary Study of the Alternation of the Schick
Test by a Homeopathic Potency. British Homeopathic Journal. 1941; 31: pp.301-309.

xxii Eizayaga. F. Tratamiento Homeopatico de las Enfermedades Agudas y Su Prevension.
Homeopatia. 1985; 51(324): pp. 352-362.

xxiii Protective Efficacy of "Genus Epidemicus" (Homeopathic Preventative) Administered During
Epidemic Fever in Kerala http://www.homoeopathy.kerala.gov.in/docs/jan2011/raech_report.pdf

xxiv Treatise on Homeopathic Medicine by Francisco Eizayaga, MD, published by Ediciones Maracel,
Buenos Aires, Brazil, 1991.

xxv Krishnamurty, Report on the use of Influenzinum during the outbreak of epidemic in India in
1968. Hahnemannian Gleanings 1970;37:225-6.

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Copyright © Compiled by Fran Sheffield 2005 – 2014 (Updated 22nd August 2014)
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Traduction faite par Sophie Hébert-Delaunay 2020 SOVITAL