I.n R.eal L.ife - Conception Chorégraphie Aurore Floreancig www.ciemouvementes.fr - Cie MouvemenT ...

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I.n R.eal L.ife
            Création
          octobre 2021
  Tous publics à partir de 13 ans

   Conception
  Chorégraphie
Aurore Floreancig

www.ciemouvementes.fr
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Note d'intention: pour quoi I.n R.eal L.ife?

Littéralement "Dans la vraie vie", l'acronyme I.R.L est utilisé dans l'argot internet pour signifier le fait de voir
réellement les personnes par opposition aux relations dématérialisées. Je trouve l'expression intéressante
car elle signifie que pour beaucoup d'internautes il y aurait une scission entre la vraie vie, incarnée, et la
vie virtuelle, dématérialisée. Or cette perception des choses peut conduire à des "dérives" en termes de
comportement parce qu'on peut avoir la sensation, caché derrière son écran, que les réseaux sociaux ne
seraient qu'un espace dématérialisé, sans enjeu réel derrière, et donc un endroit cathartique, où tous les
coups et l'expression de toutes les émotions, même les plus sombres, seraient permis.

Par ailleurs, les réseaux sociaux sont l'endroit par excellence d'une mise en scène de soi, qui peut créer un
décalage entre la vie vécue et la vie "démontrée" alors même que c'est cette mise en scène qui est suivie
et prise pour réelle pour les "followers". De plus, dans un monde où l'usage des réseaux sociaux s'est
banalisé, créant l'illusion d'une communication simplifiée, le Smartphone étant devenu pour beaucoup un
prolongement de nous mêmes, est-ce pertinent de parler encore de réalité versus virtualité? Ou est-ce
qu'on ne peut pas penser au contraire que le "virtuel" ou le "dématérialisé" est partie intégrante de notre
réalité, et même a un impact majeur et quotidien sur notre réalité? En effet, dès lors que l'on pose ce lien
réel-virtuel, c'est le corps qui se trouve au coeur du questionnement. C’est à dire qu'on oppose un corps
incarné à un corps dématérialisé. Cette opposition présupposée est un point de départ extrêmement
intéressant au niveau chorégraphique.
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Le propos
La création IRL met en scène 5 danseurs sur un plateau, dans un univers poétique et sonore qui utilise les
ressorts de la «novlangue» d’usage sur internet, en interaction avec une performance vidéo (Laurent
Doizelet) en temps virtuel et-ou réel. Le plateau se transforme en sorte de réseau
social vivant, en une mise en abîme du langage internet (avec ses emoji, grr, like etc..) et de ces émotions
exacerbées : les corps se rencontrent et se confrontent dans des situations tantôt absurdes, drolatiques
et parfois violentes, poussant certaines situations à leur paroxysme.

Nous sommes de plus en plus isolés, séparés dans des mondes différents où des ordinateurs décident
pour nous, choisissent ce qui nous correspond, décident à notre place, entraînant es comportements
violents, addictifs. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui se joue à cet endroit ? jusqu’où peut-on aller pour
servir une mise en scène de soi-même ? Comment retrouver une forme de liberté, un libre arbitre ? En
d’autres termes, la scène devient le miroir de notre société et ce faisant, ouvre un espace critique qui
interroge notre image, notre intimité, nos identités ainsi que notre rapport aux autres et l’utilisation que
nous faisons des nouvelles technologies.

 Danse Jules Leduc (en alternance avec Clément Olivier) , Emma Noel, Laura Muller, Anne-Charlotte Zuner,
 Theo Pendle
 Création vidéo et création sonore Laurent Doizelet
 Création Lumières Paul Beaureille
 Scénographie Grégoire Faucheux
 Textes Jean-Marc Flahaut
 Costumes Sausen Mustafova
 Régie Richard Guyot
 Photos Gabriela Tellez (prises à l'occasion d'une étape de travail au Safran)
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Focus sur l'écriture chorégraphique
Comme un postulat de base, l'écriture chorégraphique s'empare de la façon dont le fait de tenir un portable,
avoir les yeux rivés sur un écran, se photographier (sous forme de "selfies") transforme notre corps, agit sur
nos postures, et agit sur nous dans l'espace intime comme dans l'espace public.

Peu à peu les corps se rencontrent, se confrontent dans de multiples configurations (duos, trios, quatuor,
quintets). Le rythme collectif, croissant, intense, évoque la vitesse de circulation du langage et des échanges
sur les réseaux sociaux. Comme une fuite en avant permanente, sorte de machine infernale rythmique. Le
haut du corps est expressif, la gestuelle puise sa source à la fois dans le langage poétique de Jean Marc
Flahaut, mais aussi dans les postures des mains et visages des "emojis". Ce geste de base (comme par
exemple mettre sa main devant sa bouche pour exprimer sa timidité, ou éclater de rire) est développé,
transformé.

Des situations telle que la mise en scène de soi au service d'une photographie, ou encore telle que le
harcèlement et la violence sur les réseaux sont également abordés à travers des situations tantôt
drôlatiques, humoristiques, absurdes, mais aussi à travers un corps manipulé, chosifié. Les corps
interagissent entre eux mais aussi avec la vidéo.

                        L'image au coeur de la réfléxion
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La vidéo semble essentielle pour questionner les réseaux sociaux et leurs usages. Puisant dans le langage
 et l'esthétique propre aux réseaux tels instagram, singeant snapchat, ou au contraire affichant des mots
 comme une épure poétique, la vidéo interagit avec les corps dansants, notamment en troublant le
 spectateur par une image double, qui contrarie les corps tels qu'ils apparaissent sur le plateau,
 questionnant les choix de ce qu'on donne à voir dans une image selon le cadre et l'angle de perception.

 Le son est dans une première phase percussif, crescendo, montant en intensité mais aussi en vitesse, afin
 de créer un rythme collectif haletant (idée de la machine infernale). Les mots, voix enregistrées,
 structurées et-ou destructurées, interagissent avec les danseurs. Ils peuvent être musicalisés ou
 apparaître à l'image. Ce son dialogue également avec le souffle des danseurs au plateau, leurs murmures
 et rires.

               L'usage des mots et leur impact en question

                                                           ILa pièce s'empare du langage qui existe sur les
                                                           réseaux sociaux, avec ses propres codes et
                                                           usages. Il y a évidemment les émojis, langage
                                                           universel curseur de nos émotions, à la fois porte
                                                           d'entrée vers le pyschologique-le sensible et en
                                                           même temps langage globalisant, et par essence
                                                           simplifiant la pensée

                                                           Il y a aussi les joutes verbales propres aux
                                                           réseaux sociaux, où le verbe se délie, les
                                                           remarques vont au clash, et parfois vers des
                                                           échanges haineux voir à leur paroxysme des
                                                           menaces et du harcèlement. Parfois, à l'inverse,
                                                           ce sont de grands élans d'amour et de solidarité
                                                           virtuelles, des élans lyriques de bienveillance et
                                                           de soutien. Le prisme émotionnel et de l'intuition
                                                           reste au coeur du langage.

                 Scénographie: la manipulation en question
Un objet unique sur scène, à la fois imposant et épuré, allégorie géante de l'objet portable. Parfois simple
banc, lieu de projection vidéo, écran de téléphone, source de lumière, cet objet aux multiples facettes habille
l'espace et dialogue en permanence avec les corps dansant. Est-ce que ce sont les danseurs qui le manipulent
pour servir leurs désirs, ou l'objet manipule-t-il les corps? Dans un jeu d'horizontalité et de verticalité, ce
décor questionne la façon dont cet objet téléphone, support de tous les réseaux sociaux, impacte sur nos vies

                        L'objet que représente la photo ci -dessus est un leurre fabriqué en "système
                        D" pour une étape de travail, et non pas l'objet final tel que dessiné par le
                        scénographe. L'objet final mesure 2m sur 1m80, blanc, élégant et épuré. Il
                        symbolise le design d'un téléphone dernier cri (sans aucune marque ni signe
                        distinctif dessus)
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MEMENTO # 3/ Poésie

             Si je dis
         j’aime la nuit
       ça veut dire que
         j’aime la nuit
       plus que le jour
       ça veut dire que

          je n’aime pas
                ce
               vide
  j’aurais besoin de plus de
              temps
        pour lâcher prise
                 le
               vide
ça ne veut pas dire forcément
       se retrouver seule
        devant ma feuille
           pour écrire
                 le
               vide
               c’est
          quand il faut
   produire quelque chose
          quand il faut
     réussir quelque chose
          quand il faut
  que je sois la plus parfaite
             possible
             c’est ça
                 le
               vide
  & ça me fout une pression
            de dingue

  j’aime pas tous ces gens qui
             s’exhibent
    en faisant croire qu’ils ont
         une vie palpitante
        alors que moi non
          je me sens naze
                 &
          en même temps
       je joue au même jeu
j’essaye de jouer au même jeu
               qu’eux
         un jeu malsain (...)
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Soutiens et partenaires
Co-production: le Safran-espace culturel Picasso
Co-production: Trait d'Union scène de territoire Glisy-Longueau

Aide à la création: Région hauts de France, service culturel de la ville de Carvin

Avec le soutien d'Amiens métropole, du Département de la Somme et de la DRAC Hauts de
France

Calendrier de diffusion acté au jour du 18 octobre
2021
Création octobre 2021 au Safran et premières les 8, 9 et 10 novembres au Safran( Amiens)
14 janvier 22 à Glisy au Trait d'Union (2 représentations)
27 janvier 2022 à la Manufacture, St Quentin
6 mai 22 à Noyon théâtre du Chevalet (2 représentations)
Octobre 2022 au Majestic à Carvin (2 représentations)
2et 3 février 2023 à Chambly (2 représentations)

Coût de cession
1 représentation 3600€
2 représentations le même jour (scolaire +tout public)= 6000€
Le défraiement et le logement sont à la charge de l'Organisateur pour 8 personnes

                             Association Tous en Mouvement
                               Nom d'usage Cie MouvemenT(é)s
                                    SIRET 79795729700048
                          Siège social et adresse de correspondance
                              12 rue Fréderic Petit 80000 Amiens
                      Licence d'entrepreneur du Spectacle de Catégorie 2

              Contact chorégraphe ciemouvement@gmail.com 06 27 55 14 02

                                        Nous continuons à chercher des co-producteurs et soutiens
                      Administratrice de production Tiffany Mouquet
                                tiffanymouquet@yahoo.fr
                                      06 83 10 81 68

                                Régie générale Richard Guyot

                                   Présidente Michèle Battin
                                   Trésorier David Boudaud
                                   Secrétaire Sabine Henriot

                                     Nous continuons à chercher des co-producteurs et
                                     soutiens
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Equipe artistique et technique I.n R.eal L.ife

                                                       Aurore Floreancig,
                                                         conceptrice et
                                                          chorégraphe

Danseuse, chorégraphe, diplômée d'Etat en tant que professeure de danse Contemporaine
(ESMD Lille) et de l'Institut d'Etudes Politiques de Rennes, Aurore Floreancig est artiste associée
au Safran, scène conventionnée d'Amiens depuis septembre 2018. Elle est également cette
saison artiste partenaire de la ville de Carvin pour une durée de 3 ans et artiste en résidence au
Trait d'Union, scène de territoire Glisy-Longueau. Elle a étudié la danse d'un point de vue
esthétique et performatif dans le cadre d'un Master 2 à l'université Lille 3.

Aurore a vécu, dansé et chorégraphié au Chili (escuela de danza Miguel Pizarro), au Paraguay
(chorégraphe pour la Francophonie 2008 avec l'Alliance Française d’Asunción), en Allemagne
(alors danseuse pour la Cie Junior de Stuttgart Denise Hammeley), et s'est nourrie de nombreux
masterclasses dont les Ateliers Carolyn Carlson et les Ballets du Nord. Autant d'occasions
d'apprendre plusieurs langues et de s'enrichir de ces cultures multiples, qui aiguisent ses
questionnements sur le monde et son apprentissage de la danse à travers des perspectives
renouvelées. Aurore a également voyagé plusieurs mois à travers le Sénégal et l'Europe, à la
rencontre d'artistes et au gré de stages et masterclasses de danse.

En France, elle collabore avec des artistes aux disciplines variées (théâtre, musique, littérature)
et souvent recrutée comme danseuse-chorégraphe auprès de Cies de théâtre, elle aiguise son
goût pour l'écriture chorégraphique et souhaite porter sur scène ce qui l'anime.

Issue d'un milieu rural, ce sont l'école et les études supérieures qui lui ont permis d'accéder à
des infrastructures artistiques et culturelles. Alors consciente de la puissance de l'Art comme
vecteur d'échanges et d'émancipation, elle mène également un travail de médiation et de
sensibilisation à l'art sur le terrain auprès d'acteurs variés, et a crée fin 2019 2 pièces à
dimension participative (Game Over et Fragments) qui sont remontées en 2021 et 2022; entre
autres projets de transmission tel qu'un CLEA à Boulogne sur mer entre janvier et juin 2021.
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LES DANSEURS

  C'est en studio de danse à Paris que j'ai rencontré ces différents danseurs et que sont nées des
  envies de travailler ensemble; chacun a sa singularité, ce sont tous d'excellents techniciens et
  leur sensibilité m'a touchée.

                                      Theo Pendle
                                      Theo Pendle a un diplôme d’Etude Chorégraphique du CRR de
                                      Montpellier. Il poursuivra ensuite sa formation à London
                                      Contemporary Dance School à Londres (2012-2015) et à
                                      Salzburg Experimental Academy of Dance en Autriche (2014). Il
                                      travaillera en tant qu'interprète au près de Ricardo Rozo, Dai
                                      Jian, Karine Saporta, Chenglong Tang, Marco Chenevier, Fanny
                                      Gombert et prochainement avec Valérie Rivière (Cie Paul les
                                      Oiseaux) et Aurore Floreancig. A partir de 2019, il se forme en
                                      contorsion auprès d'Erica Maury Lascoux.

  Laura Muller

Après sa formation, Coline, où elle travaille avec les
chorégraphes : Georges Appaix, Shlomi Tuizer/Edmond
Russo, Nacera Belaza… Laura collabore avec différents
artistes : chorégraphes, sculpteurs, plasticiens, tel que,
Geroges Appaix, Alain Desprès, Nour Awada, ainsi que
les compositeurs Didier-Marc Garin, Jacob Vermeulen.
En 2014, elle fait la rencontre de Lucile Mercier, pour qui
elle interprète le rôle principal de son court-métrage
«Des cimes». Suite à cette expérience de tournage, elle
se forme au studio Muller (formation professionnelle de
l’acteur). En 2019, elle interprète le premier rôle féminin,
dans le long métrage de Julien Hilmoine, «La nuit aux
amants».
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Anne-Charlotte Zuner

Danseuse depuis l’âge de 6 ans, Anne-Charlotte a longtemps pratiqué la danse classique pour
ensuite se consacrer à la danse contemporaine avec de Kilina Crémona, Michel Hallet Eghayan
puis à l’Ecole du Ballet du Nord (CCN), au conservatoire à rayonnement régional de Lille (CRR) et
enfin à l’Ecole Supérieur de Musique et de Danse (ESMD). Elle a découvert la danse
contemporaine à travers les méthodes Cunningham, Graham, Limon mais aussi l’enseignement
de Peter Goss ou Dominique Dupuy, et a développé des compétences en composition et
improvisation. Elle obtient son diplôme d’état professeur de danse contemporaine (DE) en mars
2018 et enseigne auprès de différents publics. Depuis 2013, elle allie dans son travail danse et
théâtre. Elle a commencé le théâtre avec la metteuse en scène Maud Chapoutier au sein de la
compagnie AFTER. Dès 2014, elle prend part à la première création « Tout va bien, tout va bien
aller maintenant » de la compagnie Hej Hej Tak en tant que comédienne et danseuse. Depuis elle
travaille régulièrement au sein de la compagnie en tant qu’intervenante artistique (danse et
théâtre), en tant que chorégraphe (spectacle « Boucan ») et en tant qu’interprète pour des
commandes ponctuelles et des créations comme « Cohérence des Inconnus ». Anne-Charlotte
rejoint, en 2019, la compagnie Améthyste et en 2021, la compagnie Studios Nord basé sur Lille.
Elle exploite la danse jazz sur toutes ses formes. Anne-Charlotte poursuit le mélange de
différentes disciplines à travers plusieurs projets : « GUINGUETTE » (avec Héloïse Mathubert,
comédienne), qui part à l’encontre des spectateurs mêlant danse et théâtre. « Le Déguisement
des Confettis », spectacle interactif joué en classes, sur le sujet du harcèlement scolaire ou
encore « @Mary75 » avec la collectif (T)RÊVES qui est une adaptation « Que le diable m’emporte »
de Mary MacLane.
Emma Noël
Emma Noel se forme en danse contemporaine et en
danse classique au conservatoire à rayonnement régional
de Reims dans le cadre d’un baccalauréat technologique
option danse. Diplômée du conservatoire en 2015, elle
poursuit      son    parcours     dans    la    classe   de
perfectionnement du conservatoire à rayonnement
régional de Lyon où elle a la possibilité de créer
(Indivi)Dualité une pièce dansée à plusieurs reprises dans
la ville de Lyon (Scène Astrée, Opéra de Lyon…). En
parallèle de son apprentissage technique, elle participe à
des spectacles performatifs et pluridisciplinaires encadrés
par la Maison Laurentine (Haute-Marne) où elle collabore
avec des artistiques plasticiens, comédiens, ingénieurs du
son et musiciens, venant de France, de Belgique et de
Suisse. Puis elle intègre l’École supérieure de musique et
de danse de Lille où elle obtient son diplôme d’État de
professeure de danse contemporaine. Elle exerce alors
en tant que professeure aux conservatoires à
rayonnement régionaux d’Amiens et de Reims. Emma a
travaillé pour la compagnie Black Bakara (Haute-Marne)
une compagnie de danse contemporaine métissée. Elle
est alors         également responsable des études
pédagogiques dans le cadre du centre de formation de la
compagnie.Elle rejoint Aurore Floréancig en 2019 pour la
création de Sororité.

                                           Jules Leduc
                                           Jules Leduc découvre la danse au collège ainsi qu’au lycée.
                                           très vite il décide de suivre différents cours et stage
                                           proposés dans sa région ; il fait alors la rencontre de la
                                           chorégraphe Rachel Mateïs qui lui fera découvrir la rigueur
                                           et la mise en place d’un véritable travail de création et
                                           d’interprète. C’est en 2009 qu’il entre en tant qu’élève au
                                           CCN de Roubaix Carolyn Carlson ; après une année de
                                           formation intensive il rencontre deux compagnies Lilloises
                                           (Artopie et Tapis Noir) pour lesquelles il sera interprète
                                           dans deux créations. Toujours à la recherche de nouvelles
                                           expériences il continue en parallèle à se former en
                                           Belgique et en France et travaillera entre autres avec La cie
                                           Zahrbat , groupenoces, Akoma neve , Vilcanota. Fort de
                                           son expérience éclectique , il intervient en tant que
                                           pédagogue auprès de divers publics (Lycéens en option
                                           danse , élèves de conservatoire ....) , notamment de
                                           manière régulière auprès des étudiants du centre régional
                                           des arts du cirque de Lomme depuis 2016
TEXTE/ VIDEO / SON /LUMIERES

   Laurent Doizelet
   création vidéo et sonore

Depuis 1986, il accompagne metteurs en scènes et
chorégraphes de ses sons et musiques. Depuis 1999 il
réalise de nombreux travaux vidéo, principalement
axés sur le spectacle vivant.Dans un premier temps il
vit en Rhône-Alpes et travaille entre autres avec
Wladyslaw Znorko de 1986 à 1992 (TNP Villeurbanne,
Festival d'Avignon In, Festival d'Automne), Christophe
Perton de 1987 à 2003 (CDN de Valence, TNP
Villeurbanne, Théâtre National de la Colline, Théâtre
du Rond Point…), Michel Raskine (Théâtre de la Ville,
Festival d'Avignon In), Antoine Bourseiller (Opéra de
Nancy), Philippe Delaigue (Comédie de Valence),
Stéphane Müh (Grenoble), Kilina Cremona (Lyon),
Richard Martin (Marseille)...

Dans les Hauts-de-France, il travaille avec Nicolas Ducron depuis 2010 (Des couteaux dans les
poules, Friends, Cami, l’enfant de la Montagne noire, Un président aurait pu dire tout ça),
Françoise Delrue depuis 2003 (Mademoiselle Braun, Haarmann, Britannicus, Visitations dans les
musées… ), Sarah Nouveau (Intérieurs Féminins, Dunes de Danse, Prendre le temps, Portraits
dansés), Dominique Surmais depuis 1994 (Le Fusil de Chasse, Grand-Peur et Misère du IIIème
Reich, Les Dramuscules, Intérieur, Quelqu'un va venir, Le Manuscrit des Chiens III, Le Journal de
Käthe Kollwitz, Allô les Riches ? Ici la Terre), Les Fous à Réaction (Ohne, Regarde les lumières mon
amour d’Annie Ernaux, Le métier d’homme), Pierre-Jean Naud (Air Europa), Grand Boucan (Les
Pionnières, Le Principe d’Archimède)... Pour la plasticienne Marie-Odile Candas Salmon : vidéo et
son, nombreuses installations à Liège (Musée d'Art Moderne et Contemporain), Mons-Belgique
(Galerie Koma), M.A.C de Sallaumines, Chapelle des Jésuites (St Omer) pour l'expo "Passage",
Hospice Comtesse pour l'expo "Amnesia"... et aussi avec Fanny Chevalier et Stéphanie Constantin,
Romain Jarry, Dominique Guilhaudin, Thierry Renard, Monique Duquesne, André Tardy, Alain
Abadie. Il fait la création vidéo du spectacle "Fragments" de la Cie MouvemenT(é)s.
Jean-Marc Flahaut
     Auteur
      Poète
                                         Jean-Marc est originaire de Boulogne sur mer. Il est
                                         titulaire du Diplôme d’Etat de travail social et du Master
                                         de Sciences de l’Education. A ce titre il est missionné pour
                                         les actions culturelles et éducatives pour le Centre Social
                                         de l’Alma à Roubaix de 1996 à 2008. Il est également
                                         enseignant à l’IUT Carrières Sociales de l’Université de Lille
                                         de 2009 à 2016. En tant qu’Auteur, il est publié depuis
                                         2004 (10 titres parus à ce jour) aux éditions Interzone(s),
                                         les Etats Civils, le Pédalo Ivre et les Carnets du Dessert de
                                         Lune. Il publie également plusieurs anthologies
                                         notamment en partenariat avec la Maison de la Poésie
                                         Rhône-Alpes. Influencé par les auteurs américains de
                                         contre-culture des années 60-70, sa bibliographie se
                                         décline sous formes de textes courts aux croisées du
                                         roman noir et de la poésie. Il est résident à la DRAC
                                         NPDC en 2012.

Grégoire Faucheux scénographe
Après des études d’architecture à l’Ecole nationale supérieure
d’architecture de Paris-La-Villette, Grégoire Faucheux se
forme à la scénographie à l’Ecole nationale supérieure des
arts et techniques du théâtre à Lyon. Il collabore
régulièrement avec les metteurs en scène Anne-Margrit
Leclerc (Juste La fin du monde de Jean-Luc Lagarce, La bonne
âme du Se-Tchouan de Berthold Brecht, DoltoDalidaDuras,
Philoctète, une blessure de Pierre-Yves Chapalain avec Eric
Petitjean, Les serpents de Marie NDiaye) et Olivier Coulon-
Jablonka (Paris nous appartient d’après La vie parisienne de
Jacques Offenbach, From the ground to the cloud de Eve
Gollac), le chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing (Feu glace,
Kaiju, School of moon), et l’auteur et interprète Laurent
Fraunié (Mooooooooonstres, à2pas2laporte, ici ou (pas) là).

l travaille également avec, entre autres metteurs en scène, chorégraphes, compositeurs et
auteurs, Yann Dacosta (Qui suis-je ? de Thomas Gornet), Nicolas Ducron (Cami!, Un président
aurait pu dire tout ça), Lorelyne Foti (Trust de Falk Richter), Oliver Letellier (Me taire de Sylvain
Levey), Jonathan Pontier et Samuel Gallet (Dans ma chambre). Il collabore depuis peu avec la
metteure en scène Brigitte Jaques-Wajeman (Phèdre de Jean Racine, The turn of the screw de
Benjamin Britten dirigé par Alexander Briger).Grégoire Faucheux enseigne à l’Institut d’études
théâtrales de l’Université Paris 3. Son essai intitulé Miroirs et reflets : le spectateur réfléchi est
édité aux Editions universitaires européennes. Il est par ailleurs directeur technique de la
compagnie Tamèrantong!
Paul Beaureille
Lumières
                                 Paul Beaureilles a été formé à l'éclairage scénique à l'ENSATT, rue
                                 Blanche à Paris. Il suit les tournées de Valère Novarina depuis
                                 l’Origine Rouge et a crée les lumières du monologue d'Adramelech,
                                 de l'Opérette imaginaire hongroise… et travaille essentiellement pour
                                 le théâtre contemporain où il a éclairé plusieurs productions de
                                 Michel Didym, des mises en scène de Jacques Falguières (Robert &
                                 Joséphine, le 11 septembre, Mademoiselle Julie, Riquet à la houppe),
                                 collaboré avec Nicolas Ducron, Christine Dormoy (Ajour de Novarina,
                                 Cantatrix opéra d’A. Petit avec l’ensemble 2e2m, Génitrix opéra de L.
                                 Tihanyi), Habib Naghmouchin, croisé Jacques Nichet le temps d’un
                                 Collectionneur d'instants de Quint Buchholz et Thierry Collet pour
                                 son spectacle mentaliste Influences…Depuis 2012, il accompagne
                                 David Lescot pour ses créations théâtrales (le système de Ponzi, les
                                 glaciers grondants, les ondes magnétiques, une femme se déplace),
                                 de théâtre musical (Tout va bien en Amérique, la chose Commune)
                                 ou d’opéra (Il mondo de la Luna de Haydn, la finta giardiniera de
                                 Mozart direction E. Haïm, la flûte enchantée de Mozart direction C.
                                 Rousset, Trois contes de Gérard Pesson, direction Georges-Elie
                                 Octors, Les Châtiments de B. Pauset direction E. Pomarico). Pour la
                                 danse contemporaine il a éclairé de nombreuses productions de la
                                 compagnie Toufik O.I et les inconsolés d'Alain Buffard.

En 2010, il est directeur technique de l'atelier Culture à              Richard Guyot
Dunkerque. Il se consacre, au théâtre, à la création lumière et
sonore de nombreux spectacles entre autres pour la                         Régie Cie
Compagnie Thec, notamment sur la dernière création Nous
voir nous et le Roi Lear, à Avignon en 2010 pour L'Instant T et
en 2012 pour Tenderness mis en scène par Antoine Lemaire.
Pour la compagnie Lazlo il crée le son des spectacles A bout de
souffle représenté à Lyon et Lille, Des gens étape présentée au
Maillon à Strasbourg et UHPPN d'après une nouvelle de Michel
Houellebecq à Dunkerque et Lille, spectacles mis en scène par
Audrey Chapon. Au cinéma il travaille à la prise de son, mixage
et création sonore pour le film Augusta Amiel Lapieski réalisé
par Franck Renaud primé au festival la charnière de Lille. Il
crée la lumière pour plusieurs metteur.e.s en scène et
chorégraphes tel.l.e.s que Esther Mollo, spectacles Blanche
neige 2048 et Murmures avec la compagnie Théâtre Diagonale,
Aurore Floreancig, spectacles Sororité, Game over, Fragments
de la Cie MouvemenT (é)s et la compagnie Vaguement
Compétitif où il occupe la fonction de régisseur général et
éclairagiste sur le spectacle jeune public Pourquoi les riches.
Sausen Mustafova
Costumes
                   Sausen Mustafova est née en Tchécoslovaquie en 1968 et a
                   vécu son enfance et son adolescence en Irak jusqu’au milieu
                   des années 80. Installée en France depuis le milieu de la
                     guerre Irak-Iran elle a étudié la philosophie, les sciences
                   politiques à La Sorbonne et à Paris VIII et a commencé en
                   même temps des études artistiques dans différents ateliers
                   d’art et notamment ceux de la ville de Paris. Touche à tout
                   largement autodidacte, en dehors de son travail de peinture,
                   elle pratique la gravure, crée des livres d’artistes, plonge dans
                   l’univers d’installation et de la performance. Les thèmes de la
                   mémoire, de la perte, de l’exile et du temps sont au cœurs de
                   ses créations. Depuis plusieurs années elle intègre le travail
                   textile et la couture dans sa création plastique et en même
                   temps commence à travailler avec des compagnies de théâtre
                   pour leurs créations costumes et la scénographie.
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