I.n R.eal L.ife - Conception Chorégraphie Aurore Floreancig www.ciemouvementes.fr - Cie MouvemenT ...
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I.n R.eal L.ife Création octobre 2021 Tous publics à partir de 13 ans Conception Chorégraphie Aurore Floreancig www.ciemouvementes.fr
Note d'intention: pour quoi I.n R.eal L.ife? Littéralement "Dans la vraie vie", l'acronyme I.R.L est utilisé dans l'argot internet pour signifier le fait de voir réellement les personnes par opposition aux relations dématérialisées. Je trouve l'expression intéressante car elle signifie que pour beaucoup d'internautes il y aurait une scission entre la vraie vie, incarnée, et la vie virtuelle, dématérialisée. Or cette perception des choses peut conduire à des "dérives" en termes de comportement parce qu'on peut avoir la sensation, caché derrière son écran, que les réseaux sociaux ne seraient qu'un espace dématérialisé, sans enjeu réel derrière, et donc un endroit cathartique, où tous les coups et l'expression de toutes les émotions, même les plus sombres, seraient permis. Par ailleurs, les réseaux sociaux sont l'endroit par excellence d'une mise en scène de soi, qui peut créer un décalage entre la vie vécue et la vie "démontrée" alors même que c'est cette mise en scène qui est suivie et prise pour réelle pour les "followers". De plus, dans un monde où l'usage des réseaux sociaux s'est banalisé, créant l'illusion d'une communication simplifiée, le Smartphone étant devenu pour beaucoup un prolongement de nous mêmes, est-ce pertinent de parler encore de réalité versus virtualité? Ou est-ce qu'on ne peut pas penser au contraire que le "virtuel" ou le "dématérialisé" est partie intégrante de notre réalité, et même a un impact majeur et quotidien sur notre réalité? En effet, dès lors que l'on pose ce lien réel-virtuel, c'est le corps qui se trouve au coeur du questionnement. C’est à dire qu'on oppose un corps incarné à un corps dématérialisé. Cette opposition présupposée est un point de départ extrêmement intéressant au niveau chorégraphique.
Le propos La création IRL met en scène 5 danseurs sur un plateau, dans un univers poétique et sonore qui utilise les ressorts de la «novlangue» d’usage sur internet, en interaction avec une performance vidéo (Laurent Doizelet) en temps virtuel et-ou réel. Le plateau se transforme en sorte de réseau social vivant, en une mise en abîme du langage internet (avec ses emoji, grr, like etc..) et de ces émotions exacerbées : les corps se rencontrent et se confrontent dans des situations tantôt absurdes, drolatiques et parfois violentes, poussant certaines situations à leur paroxysme. Nous sommes de plus en plus isolés, séparés dans des mondes différents où des ordinateurs décident pour nous, choisissent ce qui nous correspond, décident à notre place, entraînant es comportements violents, addictifs. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui se joue à cet endroit ? jusqu’où peut-on aller pour servir une mise en scène de soi-même ? Comment retrouver une forme de liberté, un libre arbitre ? En d’autres termes, la scène devient le miroir de notre société et ce faisant, ouvre un espace critique qui interroge notre image, notre intimité, nos identités ainsi que notre rapport aux autres et l’utilisation que nous faisons des nouvelles technologies. Danse Jules Leduc (en alternance avec Clément Olivier) , Emma Noel, Laura Muller, Anne-Charlotte Zuner, Theo Pendle Création vidéo et création sonore Laurent Doizelet Création Lumières Paul Beaureille Scénographie Grégoire Faucheux Textes Jean-Marc Flahaut Costumes Sausen Mustafova Régie Richard Guyot Photos Gabriela Tellez (prises à l'occasion d'une étape de travail au Safran)
Focus sur l'écriture chorégraphique Comme un postulat de base, l'écriture chorégraphique s'empare de la façon dont le fait de tenir un portable, avoir les yeux rivés sur un écran, se photographier (sous forme de "selfies") transforme notre corps, agit sur nos postures, et agit sur nous dans l'espace intime comme dans l'espace public. Peu à peu les corps se rencontrent, se confrontent dans de multiples configurations (duos, trios, quatuor, quintets). Le rythme collectif, croissant, intense, évoque la vitesse de circulation du langage et des échanges sur les réseaux sociaux. Comme une fuite en avant permanente, sorte de machine infernale rythmique. Le haut du corps est expressif, la gestuelle puise sa source à la fois dans le langage poétique de Jean Marc Flahaut, mais aussi dans les postures des mains et visages des "emojis". Ce geste de base (comme par exemple mettre sa main devant sa bouche pour exprimer sa timidité, ou éclater de rire) est développé, transformé. Des situations telle que la mise en scène de soi au service d'une photographie, ou encore telle que le harcèlement et la violence sur les réseaux sont également abordés à travers des situations tantôt drôlatiques, humoristiques, absurdes, mais aussi à travers un corps manipulé, chosifié. Les corps interagissent entre eux mais aussi avec la vidéo. L'image au coeur de la réfléxion
La vidéo semble essentielle pour questionner les réseaux sociaux et leurs usages. Puisant dans le langage et l'esthétique propre aux réseaux tels instagram, singeant snapchat, ou au contraire affichant des mots comme une épure poétique, la vidéo interagit avec les corps dansants, notamment en troublant le spectateur par une image double, qui contrarie les corps tels qu'ils apparaissent sur le plateau, questionnant les choix de ce qu'on donne à voir dans une image selon le cadre et l'angle de perception. Le son est dans une première phase percussif, crescendo, montant en intensité mais aussi en vitesse, afin de créer un rythme collectif haletant (idée de la machine infernale). Les mots, voix enregistrées, structurées et-ou destructurées, interagissent avec les danseurs. Ils peuvent être musicalisés ou apparaître à l'image. Ce son dialogue également avec le souffle des danseurs au plateau, leurs murmures et rires. L'usage des mots et leur impact en question ILa pièce s'empare du langage qui existe sur les réseaux sociaux, avec ses propres codes et usages. Il y a évidemment les émojis, langage universel curseur de nos émotions, à la fois porte d'entrée vers le pyschologique-le sensible et en même temps langage globalisant, et par essence simplifiant la pensée Il y a aussi les joutes verbales propres aux réseaux sociaux, où le verbe se délie, les remarques vont au clash, et parfois vers des échanges haineux voir à leur paroxysme des menaces et du harcèlement. Parfois, à l'inverse, ce sont de grands élans d'amour et de solidarité virtuelles, des élans lyriques de bienveillance et de soutien. Le prisme émotionnel et de l'intuition reste au coeur du langage. Scénographie: la manipulation en question Un objet unique sur scène, à la fois imposant et épuré, allégorie géante de l'objet portable. Parfois simple banc, lieu de projection vidéo, écran de téléphone, source de lumière, cet objet aux multiples facettes habille l'espace et dialogue en permanence avec les corps dansant. Est-ce que ce sont les danseurs qui le manipulent pour servir leurs désirs, ou l'objet manipule-t-il les corps? Dans un jeu d'horizontalité et de verticalité, ce décor questionne la façon dont cet objet téléphone, support de tous les réseaux sociaux, impacte sur nos vies L'objet que représente la photo ci -dessus est un leurre fabriqué en "système D" pour une étape de travail, et non pas l'objet final tel que dessiné par le scénographe. L'objet final mesure 2m sur 1m80, blanc, élégant et épuré. Il symbolise le design d'un téléphone dernier cri (sans aucune marque ni signe distinctif dessus)
MEMENTO # 3/ Poésie Si je dis j’aime la nuit ça veut dire que j’aime la nuit plus que le jour ça veut dire que je n’aime pas ce vide j’aurais besoin de plus de temps pour lâcher prise le vide ça ne veut pas dire forcément se retrouver seule devant ma feuille pour écrire le vide c’est quand il faut produire quelque chose quand il faut réussir quelque chose quand il faut que je sois la plus parfaite possible c’est ça le vide & ça me fout une pression de dingue j’aime pas tous ces gens qui s’exhibent en faisant croire qu’ils ont une vie palpitante alors que moi non je me sens naze & en même temps je joue au même jeu j’essaye de jouer au même jeu qu’eux un jeu malsain (...)
Soutiens et partenaires Co-production: le Safran-espace culturel Picasso Co-production: Trait d'Union scène de territoire Glisy-Longueau Aide à la création: Région hauts de France, service culturel de la ville de Carvin Avec le soutien d'Amiens métropole, du Département de la Somme et de la DRAC Hauts de France Calendrier de diffusion acté au jour du 18 octobre 2021 Création octobre 2021 au Safran et premières les 8, 9 et 10 novembres au Safran( Amiens) 14 janvier 22 à Glisy au Trait d'Union (2 représentations) 27 janvier 2022 à la Manufacture, St Quentin 6 mai 22 à Noyon théâtre du Chevalet (2 représentations) Octobre 2022 au Majestic à Carvin (2 représentations) 2et 3 février 2023 à Chambly (2 représentations) Coût de cession 1 représentation 3600€ 2 représentations le même jour (scolaire +tout public)= 6000€ Le défraiement et le logement sont à la charge de l'Organisateur pour 8 personnes Association Tous en Mouvement Nom d'usage Cie MouvemenT(é)s SIRET 79795729700048 Siège social et adresse de correspondance 12 rue Fréderic Petit 80000 Amiens Licence d'entrepreneur du Spectacle de Catégorie 2 Contact chorégraphe ciemouvement@gmail.com 06 27 55 14 02 Nous continuons à chercher des co-producteurs et soutiens Administratrice de production Tiffany Mouquet tiffanymouquet@yahoo.fr 06 83 10 81 68 Régie générale Richard Guyot Présidente Michèle Battin Trésorier David Boudaud Secrétaire Sabine Henriot Nous continuons à chercher des co-producteurs et soutiens
Equipe artistique et technique I.n R.eal L.ife Aurore Floreancig, conceptrice et chorégraphe Danseuse, chorégraphe, diplômée d'Etat en tant que professeure de danse Contemporaine (ESMD Lille) et de l'Institut d'Etudes Politiques de Rennes, Aurore Floreancig est artiste associée au Safran, scène conventionnée d'Amiens depuis septembre 2018. Elle est également cette saison artiste partenaire de la ville de Carvin pour une durée de 3 ans et artiste en résidence au Trait d'Union, scène de territoire Glisy-Longueau. Elle a étudié la danse d'un point de vue esthétique et performatif dans le cadre d'un Master 2 à l'université Lille 3. Aurore a vécu, dansé et chorégraphié au Chili (escuela de danza Miguel Pizarro), au Paraguay (chorégraphe pour la Francophonie 2008 avec l'Alliance Française d’Asunción), en Allemagne (alors danseuse pour la Cie Junior de Stuttgart Denise Hammeley), et s'est nourrie de nombreux masterclasses dont les Ateliers Carolyn Carlson et les Ballets du Nord. Autant d'occasions d'apprendre plusieurs langues et de s'enrichir de ces cultures multiples, qui aiguisent ses questionnements sur le monde et son apprentissage de la danse à travers des perspectives renouvelées. Aurore a également voyagé plusieurs mois à travers le Sénégal et l'Europe, à la rencontre d'artistes et au gré de stages et masterclasses de danse. En France, elle collabore avec des artistes aux disciplines variées (théâtre, musique, littérature) et souvent recrutée comme danseuse-chorégraphe auprès de Cies de théâtre, elle aiguise son goût pour l'écriture chorégraphique et souhaite porter sur scène ce qui l'anime. Issue d'un milieu rural, ce sont l'école et les études supérieures qui lui ont permis d'accéder à des infrastructures artistiques et culturelles. Alors consciente de la puissance de l'Art comme vecteur d'échanges et d'émancipation, elle mène également un travail de médiation et de sensibilisation à l'art sur le terrain auprès d'acteurs variés, et a crée fin 2019 2 pièces à dimension participative (Game Over et Fragments) qui sont remontées en 2021 et 2022; entre autres projets de transmission tel qu'un CLEA à Boulogne sur mer entre janvier et juin 2021.
LES DANSEURS C'est en studio de danse à Paris que j'ai rencontré ces différents danseurs et que sont nées des envies de travailler ensemble; chacun a sa singularité, ce sont tous d'excellents techniciens et leur sensibilité m'a touchée. Theo Pendle Theo Pendle a un diplôme d’Etude Chorégraphique du CRR de Montpellier. Il poursuivra ensuite sa formation à London Contemporary Dance School à Londres (2012-2015) et à Salzburg Experimental Academy of Dance en Autriche (2014). Il travaillera en tant qu'interprète au près de Ricardo Rozo, Dai Jian, Karine Saporta, Chenglong Tang, Marco Chenevier, Fanny Gombert et prochainement avec Valérie Rivière (Cie Paul les Oiseaux) et Aurore Floreancig. A partir de 2019, il se forme en contorsion auprès d'Erica Maury Lascoux. Laura Muller Après sa formation, Coline, où elle travaille avec les chorégraphes : Georges Appaix, Shlomi Tuizer/Edmond Russo, Nacera Belaza… Laura collabore avec différents artistes : chorégraphes, sculpteurs, plasticiens, tel que, Geroges Appaix, Alain Desprès, Nour Awada, ainsi que les compositeurs Didier-Marc Garin, Jacob Vermeulen. En 2014, elle fait la rencontre de Lucile Mercier, pour qui elle interprète le rôle principal de son court-métrage «Des cimes». Suite à cette expérience de tournage, elle se forme au studio Muller (formation professionnelle de l’acteur). En 2019, elle interprète le premier rôle féminin, dans le long métrage de Julien Hilmoine, «La nuit aux amants».
Anne-Charlotte Zuner Danseuse depuis l’âge de 6 ans, Anne-Charlotte a longtemps pratiqué la danse classique pour ensuite se consacrer à la danse contemporaine avec de Kilina Crémona, Michel Hallet Eghayan puis à l’Ecole du Ballet du Nord (CCN), au conservatoire à rayonnement régional de Lille (CRR) et enfin à l’Ecole Supérieur de Musique et de Danse (ESMD). Elle a découvert la danse contemporaine à travers les méthodes Cunningham, Graham, Limon mais aussi l’enseignement de Peter Goss ou Dominique Dupuy, et a développé des compétences en composition et improvisation. Elle obtient son diplôme d’état professeur de danse contemporaine (DE) en mars 2018 et enseigne auprès de différents publics. Depuis 2013, elle allie dans son travail danse et théâtre. Elle a commencé le théâtre avec la metteuse en scène Maud Chapoutier au sein de la compagnie AFTER. Dès 2014, elle prend part à la première création « Tout va bien, tout va bien aller maintenant » de la compagnie Hej Hej Tak en tant que comédienne et danseuse. Depuis elle travaille régulièrement au sein de la compagnie en tant qu’intervenante artistique (danse et théâtre), en tant que chorégraphe (spectacle « Boucan ») et en tant qu’interprète pour des commandes ponctuelles et des créations comme « Cohérence des Inconnus ». Anne-Charlotte rejoint, en 2019, la compagnie Améthyste et en 2021, la compagnie Studios Nord basé sur Lille. Elle exploite la danse jazz sur toutes ses formes. Anne-Charlotte poursuit le mélange de différentes disciplines à travers plusieurs projets : « GUINGUETTE » (avec Héloïse Mathubert, comédienne), qui part à l’encontre des spectateurs mêlant danse et théâtre. « Le Déguisement des Confettis », spectacle interactif joué en classes, sur le sujet du harcèlement scolaire ou encore « @Mary75 » avec la collectif (T)RÊVES qui est une adaptation « Que le diable m’emporte » de Mary MacLane.
Emma Noël Emma Noel se forme en danse contemporaine et en danse classique au conservatoire à rayonnement régional de Reims dans le cadre d’un baccalauréat technologique option danse. Diplômée du conservatoire en 2015, elle poursuit son parcours dans la classe de perfectionnement du conservatoire à rayonnement régional de Lyon où elle a la possibilité de créer (Indivi)Dualité une pièce dansée à plusieurs reprises dans la ville de Lyon (Scène Astrée, Opéra de Lyon…). En parallèle de son apprentissage technique, elle participe à des spectacles performatifs et pluridisciplinaires encadrés par la Maison Laurentine (Haute-Marne) où elle collabore avec des artistiques plasticiens, comédiens, ingénieurs du son et musiciens, venant de France, de Belgique et de Suisse. Puis elle intègre l’École supérieure de musique et de danse de Lille où elle obtient son diplôme d’État de professeure de danse contemporaine. Elle exerce alors en tant que professeure aux conservatoires à rayonnement régionaux d’Amiens et de Reims. Emma a travaillé pour la compagnie Black Bakara (Haute-Marne) une compagnie de danse contemporaine métissée. Elle est alors également responsable des études pédagogiques dans le cadre du centre de formation de la compagnie.Elle rejoint Aurore Floréancig en 2019 pour la création de Sororité. Jules Leduc Jules Leduc découvre la danse au collège ainsi qu’au lycée. très vite il décide de suivre différents cours et stage proposés dans sa région ; il fait alors la rencontre de la chorégraphe Rachel Mateïs qui lui fera découvrir la rigueur et la mise en place d’un véritable travail de création et d’interprète. C’est en 2009 qu’il entre en tant qu’élève au CCN de Roubaix Carolyn Carlson ; après une année de formation intensive il rencontre deux compagnies Lilloises (Artopie et Tapis Noir) pour lesquelles il sera interprète dans deux créations. Toujours à la recherche de nouvelles expériences il continue en parallèle à se former en Belgique et en France et travaillera entre autres avec La cie Zahrbat , groupenoces, Akoma neve , Vilcanota. Fort de son expérience éclectique , il intervient en tant que pédagogue auprès de divers publics (Lycéens en option danse , élèves de conservatoire ....) , notamment de manière régulière auprès des étudiants du centre régional des arts du cirque de Lomme depuis 2016
TEXTE/ VIDEO / SON /LUMIERES Laurent Doizelet création vidéo et sonore Depuis 1986, il accompagne metteurs en scènes et chorégraphes de ses sons et musiques. Depuis 1999 il réalise de nombreux travaux vidéo, principalement axés sur le spectacle vivant.Dans un premier temps il vit en Rhône-Alpes et travaille entre autres avec Wladyslaw Znorko de 1986 à 1992 (TNP Villeurbanne, Festival d'Avignon In, Festival d'Automne), Christophe Perton de 1987 à 2003 (CDN de Valence, TNP Villeurbanne, Théâtre National de la Colline, Théâtre du Rond Point…), Michel Raskine (Théâtre de la Ville, Festival d'Avignon In), Antoine Bourseiller (Opéra de Nancy), Philippe Delaigue (Comédie de Valence), Stéphane Müh (Grenoble), Kilina Cremona (Lyon), Richard Martin (Marseille)... Dans les Hauts-de-France, il travaille avec Nicolas Ducron depuis 2010 (Des couteaux dans les poules, Friends, Cami, l’enfant de la Montagne noire, Un président aurait pu dire tout ça), Françoise Delrue depuis 2003 (Mademoiselle Braun, Haarmann, Britannicus, Visitations dans les musées… ), Sarah Nouveau (Intérieurs Féminins, Dunes de Danse, Prendre le temps, Portraits dansés), Dominique Surmais depuis 1994 (Le Fusil de Chasse, Grand-Peur et Misère du IIIème Reich, Les Dramuscules, Intérieur, Quelqu'un va venir, Le Manuscrit des Chiens III, Le Journal de Käthe Kollwitz, Allô les Riches ? Ici la Terre), Les Fous à Réaction (Ohne, Regarde les lumières mon amour d’Annie Ernaux, Le métier d’homme), Pierre-Jean Naud (Air Europa), Grand Boucan (Les Pionnières, Le Principe d’Archimède)... Pour la plasticienne Marie-Odile Candas Salmon : vidéo et son, nombreuses installations à Liège (Musée d'Art Moderne et Contemporain), Mons-Belgique (Galerie Koma), M.A.C de Sallaumines, Chapelle des Jésuites (St Omer) pour l'expo "Passage", Hospice Comtesse pour l'expo "Amnesia"... et aussi avec Fanny Chevalier et Stéphanie Constantin, Romain Jarry, Dominique Guilhaudin, Thierry Renard, Monique Duquesne, André Tardy, Alain Abadie. Il fait la création vidéo du spectacle "Fragments" de la Cie MouvemenT(é)s.
Jean-Marc Flahaut Auteur Poète Jean-Marc est originaire de Boulogne sur mer. Il est titulaire du Diplôme d’Etat de travail social et du Master de Sciences de l’Education. A ce titre il est missionné pour les actions culturelles et éducatives pour le Centre Social de l’Alma à Roubaix de 1996 à 2008. Il est également enseignant à l’IUT Carrières Sociales de l’Université de Lille de 2009 à 2016. En tant qu’Auteur, il est publié depuis 2004 (10 titres parus à ce jour) aux éditions Interzone(s), les Etats Civils, le Pédalo Ivre et les Carnets du Dessert de Lune. Il publie également plusieurs anthologies notamment en partenariat avec la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. Influencé par les auteurs américains de contre-culture des années 60-70, sa bibliographie se décline sous formes de textes courts aux croisées du roman noir et de la poésie. Il est résident à la DRAC NPDC en 2012. Grégoire Faucheux scénographe Après des études d’architecture à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-La-Villette, Grégoire Faucheux se forme à la scénographie à l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre à Lyon. Il collabore régulièrement avec les metteurs en scène Anne-Margrit Leclerc (Juste La fin du monde de Jean-Luc Lagarce, La bonne âme du Se-Tchouan de Berthold Brecht, DoltoDalidaDuras, Philoctète, une blessure de Pierre-Yves Chapalain avec Eric Petitjean, Les serpents de Marie NDiaye) et Olivier Coulon- Jablonka (Paris nous appartient d’après La vie parisienne de Jacques Offenbach, From the ground to the cloud de Eve Gollac), le chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing (Feu glace, Kaiju, School of moon), et l’auteur et interprète Laurent Fraunié (Mooooooooonstres, à2pas2laporte, ici ou (pas) là). l travaille également avec, entre autres metteurs en scène, chorégraphes, compositeurs et auteurs, Yann Dacosta (Qui suis-je ? de Thomas Gornet), Nicolas Ducron (Cami!, Un président aurait pu dire tout ça), Lorelyne Foti (Trust de Falk Richter), Oliver Letellier (Me taire de Sylvain Levey), Jonathan Pontier et Samuel Gallet (Dans ma chambre). Il collabore depuis peu avec la metteure en scène Brigitte Jaques-Wajeman (Phèdre de Jean Racine, The turn of the screw de Benjamin Britten dirigé par Alexander Briger).Grégoire Faucheux enseigne à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Paris 3. Son essai intitulé Miroirs et reflets : le spectateur réfléchi est édité aux Editions universitaires européennes. Il est par ailleurs directeur technique de la compagnie Tamèrantong!
Paul Beaureille Lumières Paul Beaureilles a été formé à l'éclairage scénique à l'ENSATT, rue Blanche à Paris. Il suit les tournées de Valère Novarina depuis l’Origine Rouge et a crée les lumières du monologue d'Adramelech, de l'Opérette imaginaire hongroise… et travaille essentiellement pour le théâtre contemporain où il a éclairé plusieurs productions de Michel Didym, des mises en scène de Jacques Falguières (Robert & Joséphine, le 11 septembre, Mademoiselle Julie, Riquet à la houppe), collaboré avec Nicolas Ducron, Christine Dormoy (Ajour de Novarina, Cantatrix opéra d’A. Petit avec l’ensemble 2e2m, Génitrix opéra de L. Tihanyi), Habib Naghmouchin, croisé Jacques Nichet le temps d’un Collectionneur d'instants de Quint Buchholz et Thierry Collet pour son spectacle mentaliste Influences…Depuis 2012, il accompagne David Lescot pour ses créations théâtrales (le système de Ponzi, les glaciers grondants, les ondes magnétiques, une femme se déplace), de théâtre musical (Tout va bien en Amérique, la chose Commune) ou d’opéra (Il mondo de la Luna de Haydn, la finta giardiniera de Mozart direction E. Haïm, la flûte enchantée de Mozart direction C. Rousset, Trois contes de Gérard Pesson, direction Georges-Elie Octors, Les Châtiments de B. Pauset direction E. Pomarico). Pour la danse contemporaine il a éclairé de nombreuses productions de la compagnie Toufik O.I et les inconsolés d'Alain Buffard. En 2010, il est directeur technique de l'atelier Culture à Richard Guyot Dunkerque. Il se consacre, au théâtre, à la création lumière et sonore de nombreux spectacles entre autres pour la Régie Cie Compagnie Thec, notamment sur la dernière création Nous voir nous et le Roi Lear, à Avignon en 2010 pour L'Instant T et en 2012 pour Tenderness mis en scène par Antoine Lemaire. Pour la compagnie Lazlo il crée le son des spectacles A bout de souffle représenté à Lyon et Lille, Des gens étape présentée au Maillon à Strasbourg et UHPPN d'après une nouvelle de Michel Houellebecq à Dunkerque et Lille, spectacles mis en scène par Audrey Chapon. Au cinéma il travaille à la prise de son, mixage et création sonore pour le film Augusta Amiel Lapieski réalisé par Franck Renaud primé au festival la charnière de Lille. Il crée la lumière pour plusieurs metteur.e.s en scène et chorégraphes tel.l.e.s que Esther Mollo, spectacles Blanche neige 2048 et Murmures avec la compagnie Théâtre Diagonale, Aurore Floreancig, spectacles Sororité, Game over, Fragments de la Cie MouvemenT (é)s et la compagnie Vaguement Compétitif où il occupe la fonction de régisseur général et éclairagiste sur le spectacle jeune public Pourquoi les riches.
Sausen Mustafova Costumes Sausen Mustafova est née en Tchécoslovaquie en 1968 et a vécu son enfance et son adolescence en Irak jusqu’au milieu des années 80. Installée en France depuis le milieu de la guerre Irak-Iran elle a étudié la philosophie, les sciences politiques à La Sorbonne et à Paris VIII et a commencé en même temps des études artistiques dans différents ateliers d’art et notamment ceux de la ville de Paris. Touche à tout largement autodidacte, en dehors de son travail de peinture, elle pratique la gravure, crée des livres d’artistes, plonge dans l’univers d’installation et de la performance. Les thèmes de la mémoire, de la perte, de l’exile et du temps sont au cœurs de ses créations. Depuis plusieurs années elle intègre le travail textile et la couture dans sa création plastique et en même temps commence à travailler avec des compagnies de théâtre pour leurs créations costumes et la scénographie.
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