In a sentImental mood - 2e Bureau

 
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DOSSIER DE PRESSE
PRESS RELEASE

GALERIE DES GALERIES
28/05 – 24/08/13

VERNISSAGE
EXHIBITION OPENING
27/05/13

               In a sentimental mood

Felix Gonzalez-Torres
Jiri Kovanda
Myriam Mechita
Daphné Navarre
Marylène Negro
Jack Pierson
Alessandro Raho
Jimmy Robert
In a sentImental mood - 2e Bureau
INTRODUCTION                                           INTRODUCTION
Empruntant son titre à la chanson de                   Named after the song by Duke Ellington and
Duke Ellington et John Coltrane, l’exposition          John Coltrane, the « In a Sentimental
« In a Sentimental Mood » propose un voyage            Mood » exhibition offers a journey through
à travers différentes facettes de l’humeur             every facet of love.
sentimentale.                                          Gathering the work of eight artists from
Réunissant des œuvres de Felix Gonzalez-               different generations and backgrounds –
Torres, Jiri Kovanda, Myriam Mechita,                  Felix Gonzalez-Torres, Jiri Kovanda, Myriam
Daphné Navarre, Marylène Negro, Jack                   Mechita, Daphné Navarre, Marylène Negro,
Pierson, Alessandro Raho et Jimmy Robert,              Jack Pierson, Alessandro Raho and Jimmy
huit artistes de générations et de nationalités        Robert – the exhibition conceived by
différentes, l’exposition imaginée par                 Vanessa Desclaux explores the experience
Vanessa Desclaux interroge tour à tour                 of love in its universality as well as ultimate
l’universalité et l’extrême singularité du sentiment   singularity.
amoureux.                                              Through films, installations, sculptures and
Composée de films, d’installations, de                 portraits, the exhibition brings together
sculptures et de portraits, l'exposition fait          desire and longing, sensuality and
cohabiter le désir et la nostalgie, la sensualité      melancholia, using contemporary imagery to
et la mélancolie, évoquant la complexité               express the complexity of human feelings. By
d’une expérience vécue à travers une                   drawing on sounds, visual or gestural codes,
iconographie contemporaine. Chacune                    each exhibit develops a unique approach to
des œuvres de l’exposition développe une               exploring the limitations of language in
approche unique, puisant dans des registres            expressing the depth of an emotion.
gestuels, visuels ou sonores afin d’interroger         Reinventing the love letter, tapping the
les limites du langage face à la profondeur            poetic possibilities of an object, conjuring a
d’une émotion.                                         loving embrace – these are some of the
La réinvention de la lettre d’amour, l'exploration     ways chosen by the artists to capture the
du potentiel poétique d’un objet ou encore             many moods of romantic reverie.
l’évocation d’une étreinte sont autant
de manières qu’ont choisi les artistes pour            Born in 1981, Vanessa Desclaux works as
exprimer les multiples états de la rêverie             an independent curator, but is also the author
sentimentale.                                          of essays on art and a regular contributor
                                                       to the specialized press in Europe. Currently
Née en 1981, Vanessa Desclaux est                      an art history teacher at Dijon’s Ecole
commissaire d’exposition indépendante,                 Nationale Supérieure d’Art, she is also
auteur d’essais sur l’art, et contribue                pursuing a PhD at the University of London’s
régulièrement à la presse spécialisée                  Goldsmiths College.
en Europe. Actuellement professeur
en histoire des arts à l'École Nationale
Supérieure d'Art de Dijon, elle poursuit
également un doctorat au Goldsmiths
College de l'Université de Londres.

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In a sentImental mood - 2e Bureau
NOTE D'INTENTION                                                                                      Statement of Intent
de Vanessa Desclaux,                                                                                  by Vanessa Desclaux,
commissaire de l’exposition                                                                           curator of the exhibition

« L’histoire des historiens évite de toucher        tout aussi sensuelle et physique. L’exposition    “History, as told by historians, shies away       words of dedication or loneliness uttered,
la chair et il faut que ce soit ce roman,           « In a Sentimental Mood » propose au visiteur     from the flesh. We need a particular novel,       loved and loving bodies glimpsed. Artists
cette peinture, cette photo, ce film, qui           de circuler dans différents espaces au sein       a painting, a photograph or a film in order       Felix Gonzalez-Torres, Jiri Kovanda, Myriam
soudain, nous fasse sentir l’inconcevable           desquels une constellation d’objets et d’images   suddenly to grasp the unfathomable                Mechita, Daphné Navarre, Marylène Negro,
richesse de l’abîme concret dans lequel             emporte le visiteur dans différents univers       wealth of the concrete chasm we take              Jack Pierson, Alessandro Raho and Jimmy
nous prenons forme. »                               où se recomposent un désir, un souvenir,          shape in.”                                        Robert use all their skills to engage the
Philippe Sollers                                    une dédicace, une déclaration, une solitude,      Philippe Sollers                                  visitors’ imagination and senses, luring them
Amours (I) – Le Corps amoureux                      un fantasme, un corps aimé ou amoureux.           Amours (I) – Le Corps amoureux                    into the complex web of stories that make
Édition Fondation Cartier pour l´art                Les artistes Felix Gonzalez-Torres, Jiri          Fondation Cartier pour l´art contemporain         up the exhibition’s fabric. Whether eloquent
contemporain, Paris, 1997                           Kovanda, Myriam Mechita, Daphné Navarre,          Paris, 1997                                       or laconic, through unequivocal presence
                                                    Marylène Negro, Jack Pierson, Alessandro                                                            or the allegorical space created by objects
Le sentiment amoureux se manifeste sous             Raho et Jimmy Robert explorent tous               Love takes on different forms in various          and fragments, these exhibits take visitors
différents visages selon les cultures,              les moyens de l’art, sollicitant sans cesse       cultures, eras, contexts and situations.          on a sentimental journey to the heart of one
les époques, mais aussi les contextes et            l’imagination et les sens du spectateur qui       It is ageless, classless and genderless.          of humanity’s most universal, yet elusive
les situations.                                     devient partie prenante des histoires             It is an essentially dialogical feeling in that   experiences.
Il est sans âge, sans classe sociale et sans        enchevêtrées dans la trame de l’exposition.       it presupposes a relationship, either real or
genre. Ce sentiment est fondamentalement            Dans l’étirement du texte ou avec l’économie      imagined, with another being, subject/object
dialogique ; il suppose une relation, réelle        d’un unique mot, à travers l’évocation frontale   of the lover’s desire, fantasies, tenderness
ou imaginaire, avec l’autre, objet/sujet            d’une présence ou dans l’espace allégorique       and caring. Yet to express love is a most
du désir, du fantasme, de la tendresse et           ouvert par un objet, ou un fragment,              intimate act of identity-building. Roland
de la bienveillance de l’amoureux.                  les œuvres de l’exposition invitent à un voyage   Barthes felt the "necessity" of paying tribute
L’affirmation de ce sentiment touche                sentimental, au cœur d’une expérience             to the lover’s discourse, something he
néanmoins à ce qu’il y a de plus intime             humaine aussi commune qu’insaisissable.           believed had fallen into "utter solitude" and
dans la construction de notre identité.                                                               was now relegated to a debased, repressed
Roland Barthes considéra « la nécessité »                                                             and forlorn position in contemporary culture.
de rendre hommage au discours amoureux                                                                Calling out the poverty of the discourse
qui était, selon lui, tombé dans « une extrême                                                        about love, and praising the richness of
solitude » et qui ne trouvait qu’une place                                                            the lover’s discourse, Barthes tried to capture
dévaluée, réprimée et endeuillée dans                                                                 its multiple manifestations in language,
la culture contemporaine. Barthes affirma,                                                            embracing the fragmented, and unstable
contre la pauvreté du discours sur l’amour,                                                           destiny of love itself.
la richesse du discours amoureux, tentant
d’en saisir les multiples figures dans le langage                                                     In the opening quote, author Philippe Sollers
et embrassant le destin fragmentaire, élusif                                                          suggests that art may be the perfect medium
et instable des sentiments amoureux.                                                                  for love inasmuch as it offers a different, yet
                                                                                                      equally sensuous and physical experience of
Dans l’affirmation de Philippe Sollers,                                                               it. The exhibition "In a Sentimental Mood"
proposée ici en préambule, le champ                                                                   invites visitors to wander through a series of
de l’art apparaît comme le lieu privilégié                                                            spaces, guided by a constellation of objects
de l’expression du sentiment amoureux car                                                             and images into worlds where desire,
il nous en offre une expérience autre, mais                                                           memories and fantasies are reconstructed,
2                                                                                                     3
In a sentImental mood - 2e Bureau
Felix Gonzalez-Torres                                                              Né en 1957, mort en 1996.                            of paper are made available to visitors,
                                                                                   L’œuvre prolifique de Felix Gonzalez-Torres          who are encouraged to take away a piece
                                                                                   investit de manière critique l’art conceptuel        of the work with them. This makes for
                                                                                   et le minimalisme, mettant en question               a profoundly human and intimate work,
                                                                                   les dimensions politiques et sociales de ces         in line with Gonzalez-Torres’ insistence that
                                                                                   pratiques. Un ensemble d’œuvres unique               works of art be constantly recreated and
                                                                                   révèle des préoccupations formelles qui              transformed, challenging the notion of art
                                                                                   explorent le statut de l’œuvre d’art en              as formally fixed, and of the author as its
                                                                                   la confrontant à la question du double,              sole creator.
                                                                                   de l’objet industriel et de l’éphémère. Faisant
                                                                                   usage d’une grande variété de médias –               Expositions personnelles
                                                                                   peinture, sculpture et panneaux d’affichage          Solo exhibitions
                                                                                   public – ses œuvres mêlent activisme politique       2012
                                                                                   et expériences émotionnelles des plus intimes.       – « Felix Gonzalez-Torres », PLATEAU
                                                                                   Des objets ordinaires apparaissent de manière        et Leeum, Samsung Museum of Art, Seoul
                                                                                   récurrente dans son œuvre : des horloges,            2011
                                                                                   miroirs ou ampoules sont souvent présentés           – « Specific objects without specific form ».
                                                                                   sous forme dédoublée pour évoquer l’altérité         MMK Museum für Moderne Kunst, Francfort
                                                                                   et la relation à l’autre ; des tas de bonbons        2008
                                                                                   et piles de papier sont mis à disposition            – « Somewhere nowhere ». Museo de Arte
                                                                                   des spectateurs, ainsi invités à emporter            Latinoamericano de Buenos Aires (MALBA)
                                                                                   un fragment de l’œuvre avec eux. Il en résulte       2007
                                                                                   une œuvre profondément humaine et intime,            – « Felix Gonzalez-Torres : America ».
                                                                                   dont Gonzalez-Torres a souligné la constante         Pavillion des Etats-Unis, Biennale de Venise
                                                                                   nécessité de transformation, mettant à               2006
                                                                                   l’épreuve l’œuvre d’art comme forme fixe, et         – « Felix Gonzalez-Torres », Hamburger
                                                                                   l’auteur comme seul créateur de ces formes.          Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin
                                                                                                                                        – « Felix Gonzalez-Torres : early impressions »,
                                                                                   Born in 1957, died in 1996.                          El Museo del Barrio, New York
                                                                                   Felix Gonzalez-Torres’ prolific artistic output
                                                                                   critically invests the space of conceptual art       Expositions collectives
                                                                                   and minimalism, while challenging their political    Group exhibitions
                                                                                   and social dimensions. His unique body of            2009
                                                                                   work testifies to formal concerns around             – « Paired, gold : Felix Gonzalez-Torres
                                                                                   the status of the work of art, by confronting        and Roni Horn », Solomon R. Guggenheim
                                                                                   it to such questions as the double, the industrial   Museum, New York
                                                                                   object and ephemerality. Making use of a             – « Floating a boulder : works by Felix
                                                                                   wide range of formal media – painting,               Gonzalez-Torres and Jim Hodges »,
                                                                                   sculpture, and billboards – his work combines        FLAG Art Foundation, New York
                                                                                   political activism and the most intimate             2008
                                                                                   emotional experiences. Some everyday                 – « Robert Gober, Felix Gonzalez-Torres :
                                                                                   objects are recurrent in his work: clocks,           a shadow leaving an object »,
                                                                                   mirrors or light bulbs are often presented           Andrea Rosen Gallery, New York
« Untitled (March 5th) », 1991
Courtesy Andrea Rosen Gallery, New York and the Felix Gonzalez-Torres Foundation
                                                                                   in pairs as a symbol of otherness and
Collection MJS (Paris)                                                             relationship. Piles of candy and stacks
4                                                                                  5
In a sentImental mood - 2e Bureau
JIRI KOVANDA                                         Né en 1953. Vit et travaille                     of that time. The work of Jiri Kovanda
                                                     à Prague.                                        continues to point light-heartedly at everyday
                                                     Depuis les années 1970 Jiri Kovanda réalise      objects and gestures to underline their poetic
                                                     des performances et installations qui émanent    potential.
                                                     d'actions et de gestes. Ceux-ci, le plus
                                                     souvent réalisées dans des espaces publics,      Expositions personnelles
                                                     pouvaient passer inaperçus. « Je suis            Solo exhibitions
                                                     à la lettre un script écrit préalablement.       2012
                                                     Les mouvements ont été choisis de telle          – « Jiri Kovanda, in front of the museum
                                                     manière que les passants ne se doutent           at four ? », gb agency, Paris
                                                     pas du fait qu’ils puissent regarder une         – « Dos amillos dorados », Museo Nacional,
                                                     "performance" », écrit Jiri Kovanda au sujet     Centro de Arte, Madrid
                                                     de l’œuvre Théâtre qu’il réalisa en 1979         2011
                                                     devant le Musée national de Prague.              – « The nervous system », Kunstverein, Milan
                                                     La discrétion, voire l’effacement de ces         – « Wait, please, she will come »,
                                                     interventions nous renvoient au contexte         gb agency, Paris
                                                     dans lequel Jiri Kovanda a construit sa          2010
                                                     démarche d’artiste : la précarité économique     – « White blanket », Secession, Vienna
                                                     et la censure politique de la Tchécoslovaquie
                                                     mais aussi les démarches artistiques             Expositions collectives
                                                     conceptuelles propres à cette époque.            Group exhibitions
                                                     Le travail de Jiri Kovanda continue de pointer   2013
                                                     avec légèreté des objets et des gestes           – « About Neighbors and Passersby,
                                                     du quotidien afin d’en souligner le potentiel    Documentations of performances of the 1970s
                                                     poétique.                                        and 80s », National Gallery of Art, Vilnius
                                                                                                      2012
                                                     Born in 1953. Lives and works                    – « The unexpected guest »,
                                                     in Prague.                                       7e Biennale d’Art Contemporain de Liverpool
                                                     Since the 1970s Jiri Kovanda has produced        – « The imminence of poetics »,
                                                     performances and installations inspired          30e Biennale de São Paulo
                                                     by human actions and gestures which were         – « It is what it is. Or is it ? »,
                                                     often carried out in public spaces and would     Contemporary Arts Museum, Houston
                                                     generally go unnoticed. Talking about            2010
                                                     the work Theatre which he created in 1979        – « Les Promesses du Passé »,
                                                     in front of the Prague National Museum,          Centre Georges Pompidou,
                                                     he wrote "I follow a predefined script.          Musée National d’Art Moderne, Paris
                                                     Gestures and movements are chosen so             – « Double bind, arrêtez d’essayer de me
                                                     that passersby have no clue that they are        comprendre », Villa Arson, Nice
                                                     watching a performance". The discreetness,
                                                     even self-effacement of those interventions
                                                     harkens back to the context in which
                                                     Jiri Kovanda first developed this artistic
                                                     approach: the economic insecurity and
« Two of us », 2011
                                                     political censorship in Czechoslovakia,
Courtesy de la collection Frac du Pays de la Loire   as well as the conceptual art forms typical
6                                                    7
In a sentImental mood - 2e Bureau
MYRIAM MECHITA                                     Née en 1974. Vit et travaille à Paris              Expositions personnelles
                                                   et Berlin.                                         Solo exhibitions
                                                   Myriam Mechita matérialise dans ses œuvres         2013
                                                   l’intensité de ses perceptions et de ses           – Galerie Eva Hober, Paris
                                                   émotions. Ses installations déploient ainsi        – Fondation Jean-Marc et Claudine Salomon,
                                                   sous nos yeux des paysages fantastiques            Annecy
                                                   dans lesquels elle manipule des motifs et          2012
                                                   des symboles qui dressent l’image d’une            – « La Fourmi, le vison et le buffle ou voir
                                                   vanité contemporaine et placent la vie et          les morceaux manquant »,
                                                   la mort, le bonheur et le tourment côte            Nosbaum Et Reding, Luxembourg
                                                   à côte. Les forces liées à nos désirs et           2011
                                                   à nos fantasmes s’incarnent dans cet univers       – « My name is nobody », Musée national
                                                   nourri de différentes traditions picturales et     de la céramique, Sèvres
                                                   fictions littéraires. Dans une nouvelle série      – Galery Fons Welters, Amsterdam
                                                   de sculptures, Myriam Mechita fait entrer          « Playstation » Space
                                                   le spectateur dans l’intimité de ses sentiments.   – « Comma 31 », Bloomberg Space, Londres
                                                   À l’aide de différents éléments plastiques,        2010
                                                   l’artiste compose des lettres d’amour sur          – « Lettre à l’inconnu », Le Parvis, Tarbes
                                                   des livres d’auteurs tels que Jacques Ancet,
                                                   Isidore Ducasse ou Gabriel Garcia Marquez.         Expositions collectives
                                                                                                      Group exhibitions
                                                   Born in 1974. Lives and works                      2011
                                                   in Paris and Berlin.                               – « Mortel ! », Frac Basse Normandie, Caen
                                                   In her work, Myriam Mechita materializes           – « Apparitions », Frac Midi-Pyrennées,
                                                   the intensity of her perceptions and emotions.     Toulouse
                                                   Thus, her installations deploy fantastic           – « Habiter », Frac Midi-Pyrénées,
                                                   landscapes before our eyes, manipulating           Grotte du Mas-d’Azil
                                                   patterns and symbols reminiscent of vanitas        2010
                                                   paintings, contrasting life and death,             – « Ten years hunting », Parker’s Box,
                                                   happiness and torment. The forces of our           New York
                                                   desires and fantasies take shape in a world
                                                   inspired by a whole variety of pictorial
                                                   traditions and literary works. In a recent
                                                   series of sculptures, Myriam Mechita brings
                                                   viewers into the intimacy of her feelings.
                                                   Using various devices, the artist composes
                                                   love letters on books by authors such
                                                   as Jacques Ancet, Isidore Ducasse or
                                                   Gabriel Garcia Marquez.

« Mes années de solitude », 2012-2013
Courtesy de l’artiste et de la galerie Eva Hober

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In a sentImental mood - 2e Bureau
DAPHNE NAVARRE          Née en 1983. Vit et travaille à Paris.             Expositions collectives
                        Daphné Navarre réalise ses œuvres à partir         Group exhibitions
                        de fragments de vies et d’histoires qu’elle        2012
                        efface ou censure pour s’intéresser à ce qu’il     – « Blue », Galerie Florence Leoni, Paris
                        reste : une figure, du sens, de la mémoire.        – « Les archives sauvages », Villa Arson, Nice
                        La tension entre présence et absence joue          – « Celest im berg », Institut français d’Innsbruck
                        un rôle important dans son travail. Des gestes     – « Blabla & chichi sur un bateau »,
                        de soustraction, appliqués aux objets dont         Galerie Hussenot, Paris
                        elle se saisit, représentent sa manière            2011
                        de révéler des détails chargés de symbolique.      – « Singapour Marina Bay »,
                        C’est par cette présence dans l’absence            Palais de Tokyo – Module, Paris
                        que Daphné Navarre parvient à interroger           – « Quand la transgression flirte avec le luxe »,
                        des sujets à la fois communs et personnels,        L’hôtel particulier, Paris
                        veillant à ce que le spectateur ait son « espace   2010
                        pour la pensée* ».                                 – « J’partirais bien à la campagne »,
                                                                           Galerie Frédéric Giroux, Paris
                        Born in 1983. Lives and works                      – « Ins Blickfeld Gerückt », Institut français
                        in Paris.                                          de Berlin
                        Daphné Navarre creates her works from
                        fragments of lives and stories which she
                        deletes and censors to reflect on what is left:
                        a figure, meaning and memory. Tensions
                        between presence and absence play
                        a central role in her work: by applying
                        subtractive gestures to the object at hand,
                        Daphné Navarre highlights and reveals
                        details which are ripe with symbolism.
                        The "presence through absence" motif
                        is used by the artist to shed light on general
                        as well as personal matters, always leaving
                        the viewer some "room for thought*".

« Sans doute », 2012
Courtesy de l’artiste   ** Ed Rusha
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In a sentImental mood - 2e Bureau
MARYLENE NEGRO          Née en 1957. Vit et travaille à Paris.             the figurative and the abstract, her
                        Marylène Negro réalise des œuvres à la             photographs play with all the elements that
                        frontière des champs de l’art et du cinéma.        make up an image: density, shapes and
                        L’ensemble de son travail révèle la singularité    contours, color contrasts, shadow and light.
                        d’une écriture littéraire, photographique ou       Whether the images are taken from her
                        cinématographique. Marylène Negro traite           window or brought back from a faraway
                        le temps comme une matière et intervient           place, like in Sao Jorge or Atlanta, for the
                        patiemment et précisément, explorant               artist, it is always about an inner journey.
                        l’espace qui s’ouvre entre le caractère fixe
                        de la photographie et le mouvement propre          Expositions personnelles
                        au cinéma. À la prise de vue, Marylène Negro       Solo exhibitions
                        n’a pas encore décidé si le film mettra en         2008
                        mouvement une ou plusieurs images. C’est           – « Écrire dit-elle », Galerie Martine
                        par la suite, par des opérations précises          Aboucaya, Paris
                        de montage, que le déroulement du film
                        trouve sa forme finale. Fragmenté, accéléré        Expositions collectives
                        ou ralenti, chaque film offre au spectateur        Group exhibitions
                        l’expérience singulière d’une temporalité          2011
                        distendue. Ses photographies jouent avec           – « Video, Vidi, Visum # 2 », galerie Poggi,
                        tous les éléments de l’image, indifféremment       Bertoux associés, Paris
                        suspendus entre figuration et abstraction :        2010
                        sa densité, les contours de ses figures,           – « Let’s dance », Mac/Val, Val de Marne.
                        ses contrastes de couleurs, d’ombre ou             – « Gaza's international festival for video art »,
                        de lumière. Que les images aient été prises        Gaza, Jérusalem, Jabalia, Bethlehem,
                        depuis sa fenêtre ou en les ramenant               Ramallah, Rafah
                        d’un ailleurs lointain comme pour Sao Jorge
                        et Atlanta , il s’agit toujours pour l'artiste     PROJECTIONS
                        d’un voyage intérieur.                             2010
                                                                           – Séance « X+ », Anonymes, USA,
                        Born in 1957. Lives and works                      Cinéma des Cinéastes – le BAL hors les
                        in Paris.                                          murs, Paris
                        Marylène Negro’s work straddles the line           – Séance « L’homme atlantique »,
                        between art and cinema. All of her work bears      « Marguerite Duras, en effet », Ciné 104,
                        the stamp of a unique perspective on literature,   Pantin
                        photography and film. Marylène Negro treats        2009
                        time as a material, patiently and accurately       – Séance monographique, Cinéma 1,
                        exploring the open space between the stillness     Centre Pompidou, Paris
                        of photography and the motion that                 – Séance monographique,
                        characterizes film. During the shooting,           Cinémathèque Française, Paris
                        Marylène Negro does not decide if the film         2008
                        will animate one or several images. It is only     – « Paradise now ! Essential french
                        later, upon editing, that the structure of the     Avant-Garde Cinema 1890-2008 »,
                        film will be finalized. Fragmented, accelerated    Tate Modern, Londres
« Atlanta », 2012
                        or slowed down, each of her films plunges
Courtesy de l’artiste   the viewer into time warps. Hovering between
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JACK PIERSON                                         Né en 1960. Vit et travaille à                     melancholy or sensual, these images of
                                                     New York et en Californie du Sud.                  childhood, adolescence and adulthood put
                                                     Passionné de sujets tels que la célébrité,         a spell on the viewer.
                                                     le mélodrame ou la solitude, Jack Pierson
                                                     imprègne son travail de références à l’amour       Expositions personnelles
                                                     perdu, à l’identité, au désir, ou au glamour       Solo exhibitions
                                                     fané. Il transpose ses pensées et ses              2013
                                                     émotions sur des médiums aussi divers que          – « The end of the world », Regen Projects,
                                                     la photographie, le collage, le dessin ou          Los Angeles
                                                     la peinture. Il a par ailleurs investi le champ    – « Ennui (La vie continue) »,
                                                     de la sculpture en créant des pièces à l’aide      Galerie Thaddaeus Ropac, Paris-Marais
                                                     de lettres d’anciennes enseignes publicitaires,    2012
                                                     de meubles et d’objets trouvés.                    – « Jack Pierson : Jesus and Nazimova »,
                                                     Le portrait est un motif récurrent dans            Xavier Hufkens, Bruxelles
                                                     le travail de Jack Pierson dont les expériences    2010
                                                     personnelles se retrouvent fondamentalement        – « Go there now and take this with you »,
                                                     transformées dans l’épreuve de leur traduction     Bortolami Gallery, New York
                                                     plastique. Avec la série « Self Portrait »,        2009
                                                     l’autoportrait bascule dans le champ de            – « Jack Pierson : abstracts »,
                                                     la fiction : Jack Pierson travaille des images     Cheim & Read, New York
                                                     dont aucune n’est un portrait de lui-même.         – « Jack Pierson », Centro de Arte
                                                     De l’enfance à l’âge adulte en passant par         Contemporaneo de Malaga, Espagne
                                                     l’adolescence, ces images tour à tour distantes,   2008
                                                     mélancoliques et sensuelles flirtent avec          – « Jack Pierson », Irish Museum of Art,
                                                     le regard du spectateur.                           Dublin

                                                     Born in 1960. Lives and works in                   Expositions collectives
                                                     New York and Southern California.                  Group exhibitions
                                                     Fascinated by such themes as celebrity,            2011
                                                     melodrama or loneliness, Jack Pierson              – « The unbearable lightness of being »,
                                                     infuses his work with references to lost love,     Galerie Yvon Lambert, New York
                                                     identity, desire, or faded glamour.                2010
                                                     He transposes his thoughts and emotions            – « Hide/Seek : difference and desire
                                                     on mediums as diverse as photography,              in american portraiture »,
                                                     collage, drawing and painting. He also             National Portrait Gallery, Washington
                                                     invested the field of sculpture by creating        – « Male », Maureen Paley, Londres
                                                     pieces with old advertising sign letters, found
                                                     furniture and objects. The portrait is a
                                                     recurring motif in the work of Jack Pierson,
                                                     though his personal experiences find
                                                     themselves fundamentally altered in the
                                                     process. Even his "Self Portrait" series is
                                                     in fact dramatically fictional: none of
« The Gold Suit », 1996
                                                     the images Jack Pierson works on are
Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris / Salzburg   portraits of himself. Whether aloof,
14                                                   15
ALESSANDRO RAHO                                   Né en 1971. Vit et travaille                        aesthetic choices, he deliberately references
                                                  à Londres.                                          this in his work through the choice of a given
                                                  Depuis les années 90, Alessandro Raho               pose, garment or accessory.
                                                  se consacre avec persévérance et exigence
                                                  à la peinture de portraits. Réalisés à partir       Expositions personnelles
                                                  de prises de vues faites dans son propre            Solo exhibitions
                                                  atelier, les portraits d’Alessandro Raho            2012
                                                  s’appuient sur le réalisme caractéristique de       – Alison Jacques Gallery, Londres
                                                  l’image photographique et tentent de capter         2011
                                                  les sentiments proprement humains que               – « The pavilion of realism »,
                                                  peuvent trahir un regard, une expression            Thomas Williams Fine Art, Londres
                                                  ou une posture. Raho ne cherche pas                 2009
                                                  à représenter un type de personne particulier ;     – Effearte Gallery, Milan
                                                  ses modèles sont les personnes qui l’entourent      2008
                                                  et qu’il a l’opportunité d’observer. Il cherche     – Ruzicska Gallery, Salzbourg
                                                  à saisir dans ces figures le désir qui les anime,   – Thomas Williams Fine Art, Londres
                                                  quelque chose qu’il décrit comme une certaine
                                                  défiance. Fasciné par la façon dont la publicité,   Expositions collectives
                                                  notamment dans la mode et la musique,               Group exhibitions
                                                  puise dans différents registres d'émotions,         2013
                                                  et par son impact sur nos comportements             – « Knock Knock : seven artists in hastings »,
                                                  individuels et nos choix esthétiques, il y fait     Jerwood Gallery, Hastings
                                                  délibérément référence dans ses œuvres              2011
                                                  à travers le choix d'une pose, d’un vêtement        – « Painting show », Eastside Projects,
                                                  ou d’un accessoire.                                 Birmingham
                                                                                                      – Exposition avec Dietmar Lutz,
                                                  Born in 1971. Lives and works                       Jens Ulrich gallery CENTRE Berlin
                                                  in London.                                          2009
                                                  Since the 90s, Alessandro Raho has painted          – Exposition avec Simon Popper, Hats Plus,
                                                  portraits with dedication and persistence.          Londres
                                                  Portraits by Alessandro Raho, made from
                                                  photos taken in his own studio, rely on
                                                  a realism typical of photographic images
                                                  and attempt to capture the deeply human
                                                  feelings that sometimes transpire in a look,
                                                  a facial expression or a posture. Raho never
                                                  attempts to represent a particular type of
                                                  person. His models are people who surround
                                                  him and those he has a chance to observe.
                                                  In their countenance, he seeks to capture
                                                  secret desires, what he describes as a kind
                                                  of defiance. Fascinated by the way advertising,
                                                  especially in fashion and music, taps into
« Mr and Mrs Asprey (after Slim Aarons) », 2013
                                                  a whole range of human emotions, and by its
Courtesy Charles Asprey                           impact on our individual behaviors and
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JIMMY ROBERT                                           Né en 1975. Vit et travaille                      Expositions personnelles
                                                       à Bruxelles.                                      Solo exhibitions
                                                       L’ensemble de l’œuvre de Jimmy Robert             2013
                                                       explore les articulations complexes entre         – « The power plant », Toronto
                                                       la photographie, le film, la performance et       2012
                                                       la sculpture. Sans avoir été formé à la danse     – « Vis-à-vis », Museum of Contemporary Art,
                                                       ou à la chorégraphie, Jimmy Robert continue       Chicago
                                                       de mettre son propre corps à l’épreuve            – « Langue immatérielle », Jeu de Paume,
                                                       dans un travail de performance qui convoque       Paris
                                                       de multiples expériences sociales, politiques     2010
                                                       ou intimes ; et questionne la construction        – « Le Bonheur d’être dupe (Pas de deux) »,
                                                       de l’identité. Son corps, mais aussi ceux         Art Concept, Paris
                                                       de ses collaborateurs deviennent le lieu          2009
                                                       d’un travail formel, produisant une grammaire     – « Marriage a la mode et cor anglais (in
                                                       de gestes à travers laquelle le corps devient     collaboration with Ian White) », FRAC
                                                       une matière au même titre que d’autres            lle-de-France & CAC Bretigny,
                                                       matériaux, tels que le papier, utilisés par       Miscadanses, Paris / I.C.A., Londres
                                                       l’artiste. Le langage plastique de Robert         – « Suspended closure, Suspended »,
                                                       n’a cessé de se construire au contact d’œuvres    Follow Fluxus, Nassauischer Kunstverein,
                                                       d’autres artistes dont il cite ouvertement        Wiesbaden, Allemagne
                                                       l’influence : Bas Jan Ader, Yoko Ono, David       - « Trio A » (avec Ian White et Pat Catterson),
                                                       Bowie, Marguerite Duras ou encore Yvonne          performance au MoMA, New York
                                                       Rainer.
                                                                                                         Expositions collectives
                                                       Born in 1975. Lives and works                     Group exhibitions
                                                       in Brussels.                                      2013
                                                       Jimmy Robert’s body of work explores              – « Performatik », Counter-Relief (Kaai 2013)
                                                       the complex links between photography, film,      avec Maria Hassabi, Kaai Theater, Bruxelles
                                                       performance and sculpture. Though not             – « L.A Existential », LACE, Los Angeles
                                                       formally trained in dance or choreography,        – « Edo Pop », the Japanese Society,
                                                       Jimmy Robert consistently puts his own body       New York
                                                       to the test in performances that summon           2012
                                                       multiple social, political and intimate           – « lémanja Claus », Diana Stigter,
                                                       experiences. By doing so, he questions            Amsterdam and Mendes Wood, Sao Paulo
                                                       the way in which identities are constructed.      2011
                                                       His body, as well as those of his collaborators   – « The Other Tradition », Wiels, Bruxelles
                                                       become the medium for formal research             2009
                                                       on a grammar of gestures, using the body          – « Antidote », Galerie des Galeries,
                                                       as a material among others used by the artist,    Galeries Lafayette, Paris
                                                       such as paper. Jimmy Robert’s visual              – « L’Image Cabrée », Prix Ricard, Paris
                                                       language has continuously expanded upon           2008
                                                       contact with the work of other artists whose      – 5e Biennale de Berlin
                                                       influence he cites openly: Bas Jan Ader,
« Untitled (Folding II) », 2012
                                                       Yoko Ono, David Bowie, Marguerite Duras
Courtesy de l’artiste et de la Galerie Diana Stigter   or Yvonne Rainer.
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LA GALERIE DES GALERIES                           MÉDIATION AUPRÈS DES PUBLICS                      Contacts
La Galerie des Galeries est un lieu               Des visites de l’exposition seront proposées      Elsa Janssen,
d’exposition permanent. Située au 1er étage       sur réservation par l’équipe de la Galerie        directrice / director
du Lafayette Coupole, la Galerie des              des Galeries en charge des publics et             ejanssen@galerieslafayette.com
Galeries a pour ambition de faire découvrir       permettront au visiteur d’être accompagné         T: +33 (0)1 42 82 30 90
aux visiteurs des Galeries Lafayette les          dans sa découverte de l’exposition.
talents d’aujourd’hui et de demain.               Pour réserver et en savoir plus :                 Perrine Place & Noémie Girard
Constituée de quatre expositions par an           galeriedesgaleries@galerieslafayette.com          responsable communication / communication manager
autour de la création française et                                                                  & chargée de communication / communication assistant
internationale, sa programmation cherche à        PUBLIC OUTREACH EVENTS                            galeriedesgaleries@galerieslafayette.com
mettre en valeur la transversalité qui existe     Guided tours of the exhibition, available by      T: +33 (0)1 42 82 85 38
entre la mode, les arts plastiques et le          request, will be held by Galerie des Galeries’s
design, disciplines qui inspirent depuis          team and will allow visitors to go further in     2e Bureau
toujours les Galeries Lafayette.                  their discovery of the exhibition.                Marie-Laure Girardon,
                                                  Booking and further information:                  attachée de presse / publicist
GALERIE DES GALERIES                              galeriedesgaleries@galerieslafayette.com          m.girardon@2e-bureau.com
Galerie des Galeries is a permanent venue                                                           T: +33 (0)1 42 33 93 18
for exhibitions. Located on the first floor of
Lafayette Coupole (the "Dome" department                                                            Caroline Comte,
store building), Galerie des Galeries space                                                         attachée de presse / publicist
was designed to encourage visitors the                                                              c.comte@2e-bureau.com
boulevard Haussmann store discover talented
young artists of today and tomorrow. The
gallery’s program, organized around four
exhibitions per year devoted to both French
and international artists, aims to highlight
the interdisciplinarity that exists between
different domains of art including fashion, the
visual arts and design.
                                                                                                    La Galerie des Galeries
                                                                                                    1er étage / first floor
                                                                                                    Galeries Lafayette
                                                                                                    40, Bd Haussmann 75009 Paris
                                                                                                    T: +33 (0)1 42 82 81 98
                                                  EN PARTENARIAT AVEC
                                                  BERNARD CHAUVEAU ÉDITEUR                          Entrée libre / free entry
                                                  Édition limitée de Daphné Navarre                 Du mardi au samedi de 11h à 19h
                                                  Catalogue de l’exposition                         From Tuesday to Saturday 11am – 7pm
                                                  Mi-juin 2013
                                                                                                    Rejoignez-nous sur Facebook
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                                                  BERNARD CHAUVEAU EDITEUR
                                                  Limited edition by Daphné Navarre                 Visuels sur demande et téléchargeables sur :
                                                  Exhibition catalogue                              Downloadable high-resolution images at:
                                                  Mid-June 2013                                     www.galeriedesgaleries.com
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La Galerie des Galeries
                       1er étage
             Galeries Lafayette
40, Bd Haussmann 75009 Paris
       T: +33 (0)1 42 82 81 98

                    Entrée libre
Du mardi au samedi de 11h à 19h

     www.galeriedesgaleries.com
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