In a sentImental mood - 2e Bureau
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DOSSIER DE PRESSE PRESS RELEASE GALERIE DES GALERIES 28/05 – 24/08/13 VERNISSAGE EXHIBITION OPENING 27/05/13 In a sentimental mood Felix Gonzalez-Torres Jiri Kovanda Myriam Mechita Daphné Navarre Marylène Negro Jack Pierson Alessandro Raho Jimmy Robert
INTRODUCTION INTRODUCTION Empruntant son titre à la chanson de Named after the song by Duke Ellington and Duke Ellington et John Coltrane, l’exposition John Coltrane, the « In a Sentimental « In a Sentimental Mood » propose un voyage Mood » exhibition offers a journey through à travers différentes facettes de l’humeur every facet of love. sentimentale. Gathering the work of eight artists from Réunissant des œuvres de Felix Gonzalez- different generations and backgrounds – Torres, Jiri Kovanda, Myriam Mechita, Felix Gonzalez-Torres, Jiri Kovanda, Myriam Daphné Navarre, Marylène Negro, Jack Mechita, Daphné Navarre, Marylène Negro, Pierson, Alessandro Raho et Jimmy Robert, Jack Pierson, Alessandro Raho and Jimmy huit artistes de générations et de nationalités Robert – the exhibition conceived by différentes, l’exposition imaginée par Vanessa Desclaux explores the experience Vanessa Desclaux interroge tour à tour of love in its universality as well as ultimate l’universalité et l’extrême singularité du sentiment singularity. amoureux. Through films, installations, sculptures and Composée de films, d’installations, de portraits, the exhibition brings together sculptures et de portraits, l'exposition fait desire and longing, sensuality and cohabiter le désir et la nostalgie, la sensualité melancholia, using contemporary imagery to et la mélancolie, évoquant la complexité express the complexity of human feelings. By d’une expérience vécue à travers une drawing on sounds, visual or gestural codes, iconographie contemporaine. Chacune each exhibit develops a unique approach to des œuvres de l’exposition développe une exploring the limitations of language in approche unique, puisant dans des registres expressing the depth of an emotion. gestuels, visuels ou sonores afin d’interroger Reinventing the love letter, tapping the les limites du langage face à la profondeur poetic possibilities of an object, conjuring a d’une émotion. loving embrace – these are some of the La réinvention de la lettre d’amour, l'exploration ways chosen by the artists to capture the du potentiel poétique d’un objet ou encore many moods of romantic reverie. l’évocation d’une étreinte sont autant de manières qu’ont choisi les artistes pour Born in 1981, Vanessa Desclaux works as exprimer les multiples états de la rêverie an independent curator, but is also the author sentimentale. of essays on art and a regular contributor to the specialized press in Europe. Currently Née en 1981, Vanessa Desclaux est an art history teacher at Dijon’s Ecole commissaire d’exposition indépendante, Nationale Supérieure d’Art, she is also auteur d’essais sur l’art, et contribue pursuing a PhD at the University of London’s régulièrement à la presse spécialisée Goldsmiths College. en Europe. Actuellement professeur en histoire des arts à l'École Nationale Supérieure d'Art de Dijon, elle poursuit également un doctorat au Goldsmiths College de l'Université de Londres. 1
NOTE D'INTENTION Statement of Intent de Vanessa Desclaux, by Vanessa Desclaux, commissaire de l’exposition curator of the exhibition « L’histoire des historiens évite de toucher tout aussi sensuelle et physique. L’exposition “History, as told by historians, shies away words of dedication or loneliness uttered, la chair et il faut que ce soit ce roman, « In a Sentimental Mood » propose au visiteur from the flesh. We need a particular novel, loved and loving bodies glimpsed. Artists cette peinture, cette photo, ce film, qui de circuler dans différents espaces au sein a painting, a photograph or a film in order Felix Gonzalez-Torres, Jiri Kovanda, Myriam soudain, nous fasse sentir l’inconcevable desquels une constellation d’objets et d’images suddenly to grasp the unfathomable Mechita, Daphné Navarre, Marylène Negro, richesse de l’abîme concret dans lequel emporte le visiteur dans différents univers wealth of the concrete chasm we take Jack Pierson, Alessandro Raho and Jimmy nous prenons forme. » où se recomposent un désir, un souvenir, shape in.” Robert use all their skills to engage the Philippe Sollers une dédicace, une déclaration, une solitude, Philippe Sollers visitors’ imagination and senses, luring them Amours (I) – Le Corps amoureux un fantasme, un corps aimé ou amoureux. Amours (I) – Le Corps amoureux into the complex web of stories that make Édition Fondation Cartier pour l´art Les artistes Felix Gonzalez-Torres, Jiri Fondation Cartier pour l´art contemporain up the exhibition’s fabric. Whether eloquent contemporain, Paris, 1997 Kovanda, Myriam Mechita, Daphné Navarre, Paris, 1997 or laconic, through unequivocal presence Marylène Negro, Jack Pierson, Alessandro or the allegorical space created by objects Le sentiment amoureux se manifeste sous Raho et Jimmy Robert explorent tous Love takes on different forms in various and fragments, these exhibits take visitors différents visages selon les cultures, les moyens de l’art, sollicitant sans cesse cultures, eras, contexts and situations. on a sentimental journey to the heart of one les époques, mais aussi les contextes et l’imagination et les sens du spectateur qui It is ageless, classless and genderless. of humanity’s most universal, yet elusive les situations. devient partie prenante des histoires It is an essentially dialogical feeling in that experiences. Il est sans âge, sans classe sociale et sans enchevêtrées dans la trame de l’exposition. it presupposes a relationship, either real or genre. Ce sentiment est fondamentalement Dans l’étirement du texte ou avec l’économie imagined, with another being, subject/object dialogique ; il suppose une relation, réelle d’un unique mot, à travers l’évocation frontale of the lover’s desire, fantasies, tenderness ou imaginaire, avec l’autre, objet/sujet d’une présence ou dans l’espace allégorique and caring. Yet to express love is a most du désir, du fantasme, de la tendresse et ouvert par un objet, ou un fragment, intimate act of identity-building. Roland de la bienveillance de l’amoureux. les œuvres de l’exposition invitent à un voyage Barthes felt the "necessity" of paying tribute L’affirmation de ce sentiment touche sentimental, au cœur d’une expérience to the lover’s discourse, something he néanmoins à ce qu’il y a de plus intime humaine aussi commune qu’insaisissable. believed had fallen into "utter solitude" and dans la construction de notre identité. was now relegated to a debased, repressed Roland Barthes considéra « la nécessité » and forlorn position in contemporary culture. de rendre hommage au discours amoureux Calling out the poverty of the discourse qui était, selon lui, tombé dans « une extrême about love, and praising the richness of solitude » et qui ne trouvait qu’une place the lover’s discourse, Barthes tried to capture dévaluée, réprimée et endeuillée dans its multiple manifestations in language, la culture contemporaine. Barthes affirma, embracing the fragmented, and unstable contre la pauvreté du discours sur l’amour, destiny of love itself. la richesse du discours amoureux, tentant d’en saisir les multiples figures dans le langage In the opening quote, author Philippe Sollers et embrassant le destin fragmentaire, élusif suggests that art may be the perfect medium et instable des sentiments amoureux. for love inasmuch as it offers a different, yet equally sensuous and physical experience of Dans l’affirmation de Philippe Sollers, it. The exhibition "In a Sentimental Mood" proposée ici en préambule, le champ invites visitors to wander through a series of de l’art apparaît comme le lieu privilégié spaces, guided by a constellation of objects de l’expression du sentiment amoureux car and images into worlds where desire, il nous en offre une expérience autre, mais memories and fantasies are reconstructed, 2 3
Felix Gonzalez-Torres Né en 1957, mort en 1996. of paper are made available to visitors, L’œuvre prolifique de Felix Gonzalez-Torres who are encouraged to take away a piece investit de manière critique l’art conceptuel of the work with them. This makes for et le minimalisme, mettant en question a profoundly human and intimate work, les dimensions politiques et sociales de ces in line with Gonzalez-Torres’ insistence that pratiques. Un ensemble d’œuvres unique works of art be constantly recreated and révèle des préoccupations formelles qui transformed, challenging the notion of art explorent le statut de l’œuvre d’art en as formally fixed, and of the author as its la confrontant à la question du double, sole creator. de l’objet industriel et de l’éphémère. Faisant usage d’une grande variété de médias – Expositions personnelles peinture, sculpture et panneaux d’affichage Solo exhibitions public – ses œuvres mêlent activisme politique 2012 et expériences émotionnelles des plus intimes. – « Felix Gonzalez-Torres », PLATEAU Des objets ordinaires apparaissent de manière et Leeum, Samsung Museum of Art, Seoul récurrente dans son œuvre : des horloges, 2011 miroirs ou ampoules sont souvent présentés – « Specific objects without specific form ». sous forme dédoublée pour évoquer l’altérité MMK Museum für Moderne Kunst, Francfort et la relation à l’autre ; des tas de bonbons 2008 et piles de papier sont mis à disposition – « Somewhere nowhere ». Museo de Arte des spectateurs, ainsi invités à emporter Latinoamericano de Buenos Aires (MALBA) un fragment de l’œuvre avec eux. Il en résulte 2007 une œuvre profondément humaine et intime, – « Felix Gonzalez-Torres : America ». dont Gonzalez-Torres a souligné la constante Pavillion des Etats-Unis, Biennale de Venise nécessité de transformation, mettant à 2006 l’épreuve l’œuvre d’art comme forme fixe, et – « Felix Gonzalez-Torres », Hamburger l’auteur comme seul créateur de ces formes. Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin – « Felix Gonzalez-Torres : early impressions », Born in 1957, died in 1996. El Museo del Barrio, New York Felix Gonzalez-Torres’ prolific artistic output critically invests the space of conceptual art Expositions collectives and minimalism, while challenging their political Group exhibitions and social dimensions. His unique body of 2009 work testifies to formal concerns around – « Paired, gold : Felix Gonzalez-Torres the status of the work of art, by confronting and Roni Horn », Solomon R. Guggenheim it to such questions as the double, the industrial Museum, New York object and ephemerality. Making use of a – « Floating a boulder : works by Felix wide range of formal media – painting, Gonzalez-Torres and Jim Hodges », sculpture, and billboards – his work combines FLAG Art Foundation, New York political activism and the most intimate 2008 emotional experiences. Some everyday – « Robert Gober, Felix Gonzalez-Torres : objects are recurrent in his work: clocks, a shadow leaving an object », mirrors or light bulbs are often presented Andrea Rosen Gallery, New York « Untitled (March 5th) », 1991 Courtesy Andrea Rosen Gallery, New York and the Felix Gonzalez-Torres Foundation in pairs as a symbol of otherness and Collection MJS (Paris) relationship. Piles of candy and stacks 4 5
JIRI KOVANDA Né en 1953. Vit et travaille of that time. The work of Jiri Kovanda à Prague. continues to point light-heartedly at everyday Depuis les années 1970 Jiri Kovanda réalise objects and gestures to underline their poetic des performances et installations qui émanent potential. d'actions et de gestes. Ceux-ci, le plus souvent réalisées dans des espaces publics, Expositions personnelles pouvaient passer inaperçus. « Je suis Solo exhibitions à la lettre un script écrit préalablement. 2012 Les mouvements ont été choisis de telle – « Jiri Kovanda, in front of the museum manière que les passants ne se doutent at four ? », gb agency, Paris pas du fait qu’ils puissent regarder une – « Dos amillos dorados », Museo Nacional, "performance" », écrit Jiri Kovanda au sujet Centro de Arte, Madrid de l’œuvre Théâtre qu’il réalisa en 1979 2011 devant le Musée national de Prague. – « The nervous system », Kunstverein, Milan La discrétion, voire l’effacement de ces – « Wait, please, she will come », interventions nous renvoient au contexte gb agency, Paris dans lequel Jiri Kovanda a construit sa 2010 démarche d’artiste : la précarité économique – « White blanket », Secession, Vienna et la censure politique de la Tchécoslovaquie mais aussi les démarches artistiques Expositions collectives conceptuelles propres à cette époque. Group exhibitions Le travail de Jiri Kovanda continue de pointer 2013 avec légèreté des objets et des gestes – « About Neighbors and Passersby, du quotidien afin d’en souligner le potentiel Documentations of performances of the 1970s poétique. and 80s », National Gallery of Art, Vilnius 2012 Born in 1953. Lives and works – « The unexpected guest », in Prague. 7e Biennale d’Art Contemporain de Liverpool Since the 1970s Jiri Kovanda has produced – « The imminence of poetics », performances and installations inspired 30e Biennale de São Paulo by human actions and gestures which were – « It is what it is. Or is it ? », often carried out in public spaces and would Contemporary Arts Museum, Houston generally go unnoticed. Talking about 2010 the work Theatre which he created in 1979 – « Les Promesses du Passé », in front of the Prague National Museum, Centre Georges Pompidou, he wrote "I follow a predefined script. Musée National d’Art Moderne, Paris Gestures and movements are chosen so – « Double bind, arrêtez d’essayer de me that passersby have no clue that they are comprendre », Villa Arson, Nice watching a performance". The discreetness, even self-effacement of those interventions harkens back to the context in which Jiri Kovanda first developed this artistic approach: the economic insecurity and « Two of us », 2011 political censorship in Czechoslovakia, Courtesy de la collection Frac du Pays de la Loire as well as the conceptual art forms typical 6 7
MYRIAM MECHITA Née en 1974. Vit et travaille à Paris Expositions personnelles et Berlin. Solo exhibitions Myriam Mechita matérialise dans ses œuvres 2013 l’intensité de ses perceptions et de ses – Galerie Eva Hober, Paris émotions. Ses installations déploient ainsi – Fondation Jean-Marc et Claudine Salomon, sous nos yeux des paysages fantastiques Annecy dans lesquels elle manipule des motifs et 2012 des symboles qui dressent l’image d’une – « La Fourmi, le vison et le buffle ou voir vanité contemporaine et placent la vie et les morceaux manquant », la mort, le bonheur et le tourment côte Nosbaum Et Reding, Luxembourg à côte. Les forces liées à nos désirs et 2011 à nos fantasmes s’incarnent dans cet univers – « My name is nobody », Musée national nourri de différentes traditions picturales et de la céramique, Sèvres fictions littéraires. Dans une nouvelle série – Galery Fons Welters, Amsterdam de sculptures, Myriam Mechita fait entrer « Playstation » Space le spectateur dans l’intimité de ses sentiments. – « Comma 31 », Bloomberg Space, Londres À l’aide de différents éléments plastiques, 2010 l’artiste compose des lettres d’amour sur – « Lettre à l’inconnu », Le Parvis, Tarbes des livres d’auteurs tels que Jacques Ancet, Isidore Ducasse ou Gabriel Garcia Marquez. Expositions collectives Group exhibitions Born in 1974. Lives and works 2011 in Paris and Berlin. – « Mortel ! », Frac Basse Normandie, Caen In her work, Myriam Mechita materializes – « Apparitions », Frac Midi-Pyrennées, the intensity of her perceptions and emotions. Toulouse Thus, her installations deploy fantastic – « Habiter », Frac Midi-Pyrénées, landscapes before our eyes, manipulating Grotte du Mas-d’Azil patterns and symbols reminiscent of vanitas 2010 paintings, contrasting life and death, – « Ten years hunting », Parker’s Box, happiness and torment. The forces of our New York desires and fantasies take shape in a world inspired by a whole variety of pictorial traditions and literary works. In a recent series of sculptures, Myriam Mechita brings viewers into the intimacy of her feelings. Using various devices, the artist composes love letters on books by authors such as Jacques Ancet, Isidore Ducasse or Gabriel Garcia Marquez. « Mes années de solitude », 2012-2013 Courtesy de l’artiste et de la galerie Eva Hober 8 9
DAPHNE NAVARRE Née en 1983. Vit et travaille à Paris. Expositions collectives Daphné Navarre réalise ses œuvres à partir Group exhibitions de fragments de vies et d’histoires qu’elle 2012 efface ou censure pour s’intéresser à ce qu’il – « Blue », Galerie Florence Leoni, Paris reste : une figure, du sens, de la mémoire. – « Les archives sauvages », Villa Arson, Nice La tension entre présence et absence joue – « Celest im berg », Institut français d’Innsbruck un rôle important dans son travail. Des gestes – « Blabla & chichi sur un bateau », de soustraction, appliqués aux objets dont Galerie Hussenot, Paris elle se saisit, représentent sa manière 2011 de révéler des détails chargés de symbolique. – « Singapour Marina Bay », C’est par cette présence dans l’absence Palais de Tokyo – Module, Paris que Daphné Navarre parvient à interroger – « Quand la transgression flirte avec le luxe », des sujets à la fois communs et personnels, L’hôtel particulier, Paris veillant à ce que le spectateur ait son « espace 2010 pour la pensée* ». – « J’partirais bien à la campagne », Galerie Frédéric Giroux, Paris Born in 1983. Lives and works – « Ins Blickfeld Gerückt », Institut français in Paris. de Berlin Daphné Navarre creates her works from fragments of lives and stories which she deletes and censors to reflect on what is left: a figure, meaning and memory. Tensions between presence and absence play a central role in her work: by applying subtractive gestures to the object at hand, Daphné Navarre highlights and reveals details which are ripe with symbolism. The "presence through absence" motif is used by the artist to shed light on general as well as personal matters, always leaving the viewer some "room for thought*". « Sans doute », 2012 Courtesy de l’artiste ** Ed Rusha 10 11
MARYLENE NEGRO Née en 1957. Vit et travaille à Paris. the figurative and the abstract, her Marylène Negro réalise des œuvres à la photographs play with all the elements that frontière des champs de l’art et du cinéma. make up an image: density, shapes and L’ensemble de son travail révèle la singularité contours, color contrasts, shadow and light. d’une écriture littéraire, photographique ou Whether the images are taken from her cinématographique. Marylène Negro traite window or brought back from a faraway le temps comme une matière et intervient place, like in Sao Jorge or Atlanta, for the patiemment et précisément, explorant artist, it is always about an inner journey. l’espace qui s’ouvre entre le caractère fixe de la photographie et le mouvement propre Expositions personnelles au cinéma. À la prise de vue, Marylène Negro Solo exhibitions n’a pas encore décidé si le film mettra en 2008 mouvement une ou plusieurs images. C’est – « Écrire dit-elle », Galerie Martine par la suite, par des opérations précises Aboucaya, Paris de montage, que le déroulement du film trouve sa forme finale. Fragmenté, accéléré Expositions collectives ou ralenti, chaque film offre au spectateur Group exhibitions l’expérience singulière d’une temporalité 2011 distendue. Ses photographies jouent avec – « Video, Vidi, Visum # 2 », galerie Poggi, tous les éléments de l’image, indifféremment Bertoux associés, Paris suspendus entre figuration et abstraction : 2010 sa densité, les contours de ses figures, – « Let’s dance », Mac/Val, Val de Marne. ses contrastes de couleurs, d’ombre ou – « Gaza's international festival for video art », de lumière. Que les images aient été prises Gaza, Jérusalem, Jabalia, Bethlehem, depuis sa fenêtre ou en les ramenant Ramallah, Rafah d’un ailleurs lointain comme pour Sao Jorge et Atlanta , il s’agit toujours pour l'artiste PROJECTIONS d’un voyage intérieur. 2010 – Séance « X+ », Anonymes, USA, Born in 1957. Lives and works Cinéma des Cinéastes – le BAL hors les in Paris. murs, Paris Marylène Negro’s work straddles the line – Séance « L’homme atlantique », between art and cinema. All of her work bears « Marguerite Duras, en effet », Ciné 104, the stamp of a unique perspective on literature, Pantin photography and film. Marylène Negro treats 2009 time as a material, patiently and accurately – Séance monographique, Cinéma 1, exploring the open space between the stillness Centre Pompidou, Paris of photography and the motion that – Séance monographique, characterizes film. During the shooting, Cinémathèque Française, Paris Marylène Negro does not decide if the film 2008 will animate one or several images. It is only – « Paradise now ! Essential french later, upon editing, that the structure of the Avant-Garde Cinema 1890-2008 », film will be finalized. Fragmented, accelerated Tate Modern, Londres « Atlanta », 2012 or slowed down, each of her films plunges Courtesy de l’artiste the viewer into time warps. Hovering between 12 13
JACK PIERSON Né en 1960. Vit et travaille à melancholy or sensual, these images of New York et en Californie du Sud. childhood, adolescence and adulthood put Passionné de sujets tels que la célébrité, a spell on the viewer. le mélodrame ou la solitude, Jack Pierson imprègne son travail de références à l’amour Expositions personnelles perdu, à l’identité, au désir, ou au glamour Solo exhibitions fané. Il transpose ses pensées et ses 2013 émotions sur des médiums aussi divers que – « The end of the world », Regen Projects, la photographie, le collage, le dessin ou Los Angeles la peinture. Il a par ailleurs investi le champ – « Ennui (La vie continue) », de la sculpture en créant des pièces à l’aide Galerie Thaddaeus Ropac, Paris-Marais de lettres d’anciennes enseignes publicitaires, 2012 de meubles et d’objets trouvés. – « Jack Pierson : Jesus and Nazimova », Le portrait est un motif récurrent dans Xavier Hufkens, Bruxelles le travail de Jack Pierson dont les expériences 2010 personnelles se retrouvent fondamentalement – « Go there now and take this with you », transformées dans l’épreuve de leur traduction Bortolami Gallery, New York plastique. Avec la série « Self Portrait », 2009 l’autoportrait bascule dans le champ de – « Jack Pierson : abstracts », la fiction : Jack Pierson travaille des images Cheim & Read, New York dont aucune n’est un portrait de lui-même. – « Jack Pierson », Centro de Arte De l’enfance à l’âge adulte en passant par Contemporaneo de Malaga, Espagne l’adolescence, ces images tour à tour distantes, 2008 mélancoliques et sensuelles flirtent avec – « Jack Pierson », Irish Museum of Art, le regard du spectateur. Dublin Born in 1960. Lives and works in Expositions collectives New York and Southern California. Group exhibitions Fascinated by such themes as celebrity, 2011 melodrama or loneliness, Jack Pierson – « The unbearable lightness of being », infuses his work with references to lost love, Galerie Yvon Lambert, New York identity, desire, or faded glamour. 2010 He transposes his thoughts and emotions – « Hide/Seek : difference and desire on mediums as diverse as photography, in american portraiture », collage, drawing and painting. He also National Portrait Gallery, Washington invested the field of sculpture by creating – « Male », Maureen Paley, Londres pieces with old advertising sign letters, found furniture and objects. The portrait is a recurring motif in the work of Jack Pierson, though his personal experiences find themselves fundamentally altered in the process. Even his "Self Portrait" series is in fact dramatically fictional: none of « The Gold Suit », 1996 the images Jack Pierson works on are Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris / Salzburg portraits of himself. Whether aloof, 14 15
ALESSANDRO RAHO Né en 1971. Vit et travaille aesthetic choices, he deliberately references à Londres. this in his work through the choice of a given Depuis les années 90, Alessandro Raho pose, garment or accessory. se consacre avec persévérance et exigence à la peinture de portraits. Réalisés à partir Expositions personnelles de prises de vues faites dans son propre Solo exhibitions atelier, les portraits d’Alessandro Raho 2012 s’appuient sur le réalisme caractéristique de – Alison Jacques Gallery, Londres l’image photographique et tentent de capter 2011 les sentiments proprement humains que – « The pavilion of realism », peuvent trahir un regard, une expression Thomas Williams Fine Art, Londres ou une posture. Raho ne cherche pas 2009 à représenter un type de personne particulier ; – Effearte Gallery, Milan ses modèles sont les personnes qui l’entourent 2008 et qu’il a l’opportunité d’observer. Il cherche – Ruzicska Gallery, Salzbourg à saisir dans ces figures le désir qui les anime, – Thomas Williams Fine Art, Londres quelque chose qu’il décrit comme une certaine défiance. Fasciné par la façon dont la publicité, Expositions collectives notamment dans la mode et la musique, Group exhibitions puise dans différents registres d'émotions, 2013 et par son impact sur nos comportements – « Knock Knock : seven artists in hastings », individuels et nos choix esthétiques, il y fait Jerwood Gallery, Hastings délibérément référence dans ses œuvres 2011 à travers le choix d'une pose, d’un vêtement – « Painting show », Eastside Projects, ou d’un accessoire. Birmingham – Exposition avec Dietmar Lutz, Born in 1971. Lives and works Jens Ulrich gallery CENTRE Berlin in London. 2009 Since the 90s, Alessandro Raho has painted – Exposition avec Simon Popper, Hats Plus, portraits with dedication and persistence. Londres Portraits by Alessandro Raho, made from photos taken in his own studio, rely on a realism typical of photographic images and attempt to capture the deeply human feelings that sometimes transpire in a look, a facial expression or a posture. Raho never attempts to represent a particular type of person. His models are people who surround him and those he has a chance to observe. In their countenance, he seeks to capture secret desires, what he describes as a kind of defiance. Fascinated by the way advertising, especially in fashion and music, taps into « Mr and Mrs Asprey (after Slim Aarons) », 2013 a whole range of human emotions, and by its Courtesy Charles Asprey impact on our individual behaviors and 16 17
JIMMY ROBERT Né en 1975. Vit et travaille Expositions personnelles à Bruxelles. Solo exhibitions L’ensemble de l’œuvre de Jimmy Robert 2013 explore les articulations complexes entre – « The power plant », Toronto la photographie, le film, la performance et 2012 la sculpture. Sans avoir été formé à la danse – « Vis-à-vis », Museum of Contemporary Art, ou à la chorégraphie, Jimmy Robert continue Chicago de mettre son propre corps à l’épreuve – « Langue immatérielle », Jeu de Paume, dans un travail de performance qui convoque Paris de multiples expériences sociales, politiques 2010 ou intimes ; et questionne la construction – « Le Bonheur d’être dupe (Pas de deux) », de l’identité. Son corps, mais aussi ceux Art Concept, Paris de ses collaborateurs deviennent le lieu 2009 d’un travail formel, produisant une grammaire – « Marriage a la mode et cor anglais (in de gestes à travers laquelle le corps devient collaboration with Ian White) », FRAC une matière au même titre que d’autres lle-de-France & CAC Bretigny, matériaux, tels que le papier, utilisés par Miscadanses, Paris / I.C.A., Londres l’artiste. Le langage plastique de Robert – « Suspended closure, Suspended », n’a cessé de se construire au contact d’œuvres Follow Fluxus, Nassauischer Kunstverein, d’autres artistes dont il cite ouvertement Wiesbaden, Allemagne l’influence : Bas Jan Ader, Yoko Ono, David - « Trio A » (avec Ian White et Pat Catterson), Bowie, Marguerite Duras ou encore Yvonne performance au MoMA, New York Rainer. Expositions collectives Born in 1975. Lives and works Group exhibitions in Brussels. 2013 Jimmy Robert’s body of work explores – « Performatik », Counter-Relief (Kaai 2013) the complex links between photography, film, avec Maria Hassabi, Kaai Theater, Bruxelles performance and sculpture. Though not – « L.A Existential », LACE, Los Angeles formally trained in dance or choreography, – « Edo Pop », the Japanese Society, Jimmy Robert consistently puts his own body New York to the test in performances that summon 2012 multiple social, political and intimate – « lémanja Claus », Diana Stigter, experiences. By doing so, he questions Amsterdam and Mendes Wood, Sao Paulo the way in which identities are constructed. 2011 His body, as well as those of his collaborators – « The Other Tradition », Wiels, Bruxelles become the medium for formal research 2009 on a grammar of gestures, using the body – « Antidote », Galerie des Galeries, as a material among others used by the artist, Galeries Lafayette, Paris such as paper. Jimmy Robert’s visual – « L’Image Cabrée », Prix Ricard, Paris language has continuously expanded upon 2008 contact with the work of other artists whose – 5e Biennale de Berlin influence he cites openly: Bas Jan Ader, « Untitled (Folding II) », 2012 Yoko Ono, David Bowie, Marguerite Duras Courtesy de l’artiste et de la Galerie Diana Stigter or Yvonne Rainer. 18 19
LA GALERIE DES GALERIES MÉDIATION AUPRÈS DES PUBLICS Contacts La Galerie des Galeries est un lieu Des visites de l’exposition seront proposées Elsa Janssen, d’exposition permanent. Située au 1er étage sur réservation par l’équipe de la Galerie directrice / director du Lafayette Coupole, la Galerie des des Galeries en charge des publics et ejanssen@galerieslafayette.com Galeries a pour ambition de faire découvrir permettront au visiteur d’être accompagné T: +33 (0)1 42 82 30 90 aux visiteurs des Galeries Lafayette les dans sa découverte de l’exposition. talents d’aujourd’hui et de demain. Pour réserver et en savoir plus : Perrine Place & Noémie Girard Constituée de quatre expositions par an galeriedesgaleries@galerieslafayette.com responsable communication / communication manager autour de la création française et & chargée de communication / communication assistant internationale, sa programmation cherche à PUBLIC OUTREACH EVENTS galeriedesgaleries@galerieslafayette.com mettre en valeur la transversalité qui existe Guided tours of the exhibition, available by T: +33 (0)1 42 82 85 38 entre la mode, les arts plastiques et le request, will be held by Galerie des Galeries’s design, disciplines qui inspirent depuis team and will allow visitors to go further in 2e Bureau toujours les Galeries Lafayette. their discovery of the exhibition. Marie-Laure Girardon, Booking and further information: attachée de presse / publicist GALERIE DES GALERIES galeriedesgaleries@galerieslafayette.com m.girardon@2e-bureau.com Galerie des Galeries is a permanent venue T: +33 (0)1 42 33 93 18 for exhibitions. Located on the first floor of Lafayette Coupole (the "Dome" department Caroline Comte, store building), Galerie des Galeries space attachée de presse / publicist was designed to encourage visitors the c.comte@2e-bureau.com boulevard Haussmann store discover talented young artists of today and tomorrow. The gallery’s program, organized around four exhibitions per year devoted to both French and international artists, aims to highlight the interdisciplinarity that exists between different domains of art including fashion, the visual arts and design. La Galerie des Galeries 1er étage / first floor Galeries Lafayette 40, Bd Haussmann 75009 Paris T: +33 (0)1 42 82 81 98 EN PARTENARIAT AVEC BERNARD CHAUVEAU ÉDITEUR Entrée libre / free entry Édition limitée de Daphné Navarre Du mardi au samedi de 11h à 19h Catalogue de l’exposition From Tuesday to Saturday 11am – 7pm Mi-juin 2013 Rejoignez-nous sur Facebook IN PARTNERSHIP WITH Join us on Facebook BERNARD CHAUVEAU EDITEUR Limited edition by Daphné Navarre Visuels sur demande et téléchargeables sur : Exhibition catalogue Downloadable high-resolution images at: Mid-June 2013 www.galeriedesgaleries.com 20
La Galerie des Galeries 1er étage Galeries Lafayette 40, Bd Haussmann 75009 Paris T: +33 (0)1 42 82 81 98 Entrée libre Du mardi au samedi de 11h à 19h www.galeriedesgaleries.com
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