Inventaire du patrimoine culturel immobilier - Wallonie
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Inventaire du patrimoine culturel immobilier GEMBLOUX Abréviations : * bien classé (totalement ou partiellement) • bien pastillé Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Beuzet EGL, PAROISS. ST-PIERRE Construction néo-classique en brique et pierre bleue, datée par chronogramme de 1842 au-dessus du portail. (Code de la fiche : 92142-INV-0055-01) Rue de Bossière 16 No 16. Ferme de l'Escaille. Au S.O. du village, quadrilatère cité au déb. du XVIIe s. et reconstruit en majeure partie au XIXe s., sauf le logis qui semble appartenir encore au XVIIIe s. Double corps de deux niveaux de brique et pierre bleue chaulées ou cimentées, éclairés par cinq travées de fenêtres à linteau droit, percées au XIXe s. Bâtière d'éternit à croupettes. (Code de la fiche : 92142-INV-0056-01) Rue de Bossière 18 No 18. Surplombant une petite vallée, ancienne ferme clôturée en brique et pierre bleue du XIXe s., aujourd'hui aménagée en résidence secondaire. Porche d'entrée au N. couvert d'une bâtière d'ardoises à croupettes. Portail en harpes surbaissé sur piédroits à queues de pierre. De part et d'autre, ancres postiches de 1683 et initiales « B. M. » au-dessus de blasons du XIXe s. : Beauffort-Marnix de Ste- Aldegonde. Girouette du XXe s. au blason Liedekerke. A l'O., long corps de logis comportant deux niveaux, primitivement à double corps de trois travées de fenêtres à linteau droit, dotées de volets. A g., adjonction dans le même siècle de deux travées et d'une annexe prolongeant le volume couvert d'une bâtière d'éternit sur corniche de bois. Frise dentelée à l'arrière. Portes de remploi du XVIIIe s. Etables et porcheries au S. A l'E., emplacement probable de la grange. (Code de la fiche : 92142-INV-0057-01) Rue des Déportés 2 (Ferooz) No 2. Château de Ferooz. Dans un parc ceint de murs et planté de beaux arbres, château classique en brique et pierre bleue sur soubassement appareillé, de la 2e moit. du XVIIIe s., remanié et agrandi au XXe s. Ancien siège d'une seigneurie hautaine reliée à Beuzet, propriété au XVIIIe s. de la famille Helman. Façade principale de deux niveaux sur caves, centrée sur une avancée en hémicycle cantonnée de pilastres d'angle ioniques. Entre deux fenêtres à linteau chantourné, porte semblable datée de 1762 sur la clé frappée d'une coquille Louis XV. Au sommet, petit fronton triangulaire où un cartouche portant le chronogramme « GerManls / 19 - ln - 18 / CLaDlbUs / eCCe Laete / renoVata sUrgo » signale des transformations, notamment le remaniement de l'ensemble des toitures. De part et d'autre de l'avancée, cinq travées de fenêtres à linteau droit au r.d.ch. et linteau bombé à clé à l'étage, reliées par des cordons verticaux. Soubassement dissimulé par une balustrade en pierre. Pilastres d'angle ioniques et importante corniche de pierre moulurée. Adjonction au XIXe s. de trois travées semblables à dr., détruisant l'équilibre primitif. Précédée d'un vaste perron orienté au S., façade arrière semblable, mais travées extrêmes en saillie et fronton central aux armoiries van der Straeten. Toiture d'ardoises à la Mansard, percée de lucarnes à fronton courbe et d'oculi. Devant le château au S., deux petits pavillons symétriques à double corps de trois travées, de la fin du XVIIIe s. (?). Aux deux niveaux, percements à linteau droit. Pavillons d'éternit à coyau avec belles girouettes. Derrière, petit pont conduisant à la ferme (voir R. Ste-Anne, no 1). Au N., entrée flanquée de pilastres à refends du XIXe s., semblables à ceux du jardin clôturé qui s'étend de l'autre côté de la route. (Code de la fiche : 92142-INV-0058-01) Rue Sainte-Anne 1 Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Beuzet (Ferooz) No 1. Ferme du château. Au S. de l'étang qui le sépare du château, ensemble en brique et pierre bleue du XIXe - XXe s., développé à partir d'un noyau probablement du XVIe s., qui comprend encore une tour carrée à l'angle S. et un tronçon d'enceinte au S.O., vestiges de l'ancienne seigneurie de Ferooz, rattachée à celle de Beuzet v. 1635. Tour trapue en moellons de grès, cantonnée de chaînages et partiellement englobée dans les constructions postérieures. Trois niveaux terminés par une couronne de corbeaux en quart-de-rond sous pavillon. 1er étage éclairé à l'E. par une série de quatre petites baies carrées dont la disposition constitue un exemple rare. Fenêtre du XXe s. au 2e. Face N. creusée d'une étroite fenêtre remaniée à linteau droit sur piédroits chaînés, d'une porte murée du XVIIIe s. et d'une baie comme à l'E., cachée par un appentis. Contre cette face, arquebusière du mur d'enceinte. Dans le prolongement de ce mur, ancienne remise à voitures de la 1re moit. du XVIIIe s., refaçonnée au XXe s. Y subsiste en tre autres, une suite de cinq arcades en plein cintre, à clé et claveaux pendants, sur colonnes toscanes en pierre bleue. Bâtière à coyau et croupettes, renouvelée. (Code de la fiche : 92142-INV-0059-01) Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bossière Egl. PAROISS. NOTRE-DAME Entouré du cimetière, édifice des XIIe, XVIIe et XIXe s., anciennement à la collation de l'abbesse de Moustier-sur-Sambre. Plan comportant actuellement une tour à l'O., trois nefs de quatre travées et un choeur à trois pans précédé de deux travées droites. Sacristie au S., avec remplois (fig. 54). Haute tour romane enserrée dans les bas-côtés, en moellons de grès et calcaire sur soubassement biseauté. Dans l'axe, portail classique en plein cintre et r.d.ch. couvert d'un plafond. Aux 3e et 4e niveaux, archères aux N. et S., celle de l'E. étant cachée par la bâtière des nefs. Sur chaque face, deux baies géminées à colonnette, restaurées, sous arc de décharge en plein cintre. Grandes ancres à l'O. et chaînages d'angle du 2e qu. du XVIIe s. Corbeaux en quart-de-rond du XXe s. sous pavillon d'ardoises. Restaurations en 1641 et en 1937 par l'architecte Carpentier. Nefs néo-classiques, en brique et pierre bleue, reconstruites entre 1840 et 1850 sur les soubassements biseautés de la Ire moit. du XVIIe s., en moellons de grès. Dalles de remploi gravées, avec initiales du curé Jacques Lagarbe : « S. Roche ora / pro nobis / 1623 I.L.P. » au S. et « Ave gratia / plena / 1625 / I.L.P. » au N. Bas-côtés continus dont la Ire travée a été ajoutée v. 1880. Cantonné de chaînages, choeur réédifié en deux temps, la Ire travée droite après 1620, comme le signale l'inscription au N. La seconde, qui reprend le même parti et les pans coupés, datée par l'inscription de l'E. « A Dieu soit / l'honneur / 1634 / I.L.P. ». Construction en brique et pierre bleue sur important soubassement biseauté en moellons, éclairée par des fenêtres du XIXe s. entre lesquelles se devine une couture. Au-dessus de la Ire travée, boulins et arc de décharge cintré, vestige possible des fenêtres du XVIIe s. Maçonnerie hétérogène à l'E. Corniche de pierre biseautée sur corbeaux en quart-de-rond et toiture d'ardoises à coyau. Trois autels (déb. du XVIIe s.) et grille du choeur (XVIIIe s.). Dans le choeur, Sedes Sapientiae romane (XII s.); dans le bas-côté N., Christ en croix gothique (XVIe s.), St-Roch et St-Pierre (XVIIe s.); dans le collatéral S., St-Gilles (XVIe s.) et St-Eloi (XVIIe s.). Au r.d.ch. de la tour, grande dalle funéraire de Jean-François Zualart († 1721). A l'extérieur du collatéral S., nombreuses dalles funéraires des XVIIe et XVIIIe s., dont celles de Sébastien de Waretz († 1597) et Jehenne de Fero († 1601), Martin Servais († 1625), Charles Pellissonnier († 1690) et Isabelle Desmanet. (Code de la fiche : 92142-INV-0061-01) Rue du Château 36 (Golzinne) No 36. Petite maison perpend. en moellons chaulés, du XIXe s. Bâtière de tuiles. (Code de la fiche : 92142-INV-0069-01) Rue du Château • 46-48 (Golzinne) Nos 46-48. Site de l'ancien château des comtes de Namur cité comme tel en 1210, détruit en 1430. En subsistent par endroits le tracé des fossés, la base d'une tour à l'angle N.O., une seconde tour en calcaire appareillé mieux conservée à l'opposé, dont la base est en glacis prononcé, ainsi qu'une partie du mur d'enceinte S. avec de nombreuses réfections. Dans le parc, précédé d'une pièce d'eau, petit château néo-classique enduit, construit en 1804 par Charles-Alexis-Joseph Desmanet. Volume assez cubique à deux niveaux sous pavillon brisé, comprenant une travée de part et d'autre d'un frontispice Empire : quatre colonnes ioniques délimitant trois travées sous entablement se prolongeant latéralement. Portes moulurées en plein cintre au r.d.ch. et fenêtres d'étage à linteau droit et seuil saillant sur deux consoles. Emmarchement encadré de lions. Faces latérales de six travées. Au r.d.ch. de l'arrière, avancée centrale de trois travées. En face, remises à voitures néo-classiques du XIXe s. Perpend. à celles-ci, ferme composée d'un haut volume en calcaire du XVIIIe s., transformé aux siècles suivants, auquel se sont ajoutées grange, écuries et autres dépendances aménagées en bureaux. Plus loin vers l'O., édifice succédant à la chapelle castrale dédiée à la Vierge et St-Maurice fondée en 1401 par Guillaume II de Namur. Construction traditionnelle en calcaire du XVIIe Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bossière s., de plan rect., coiffée d'une bâtière d'ardoises à coyau avec clocheton carré. Fenêtres en plein cintre à clé allongées en 1962, lors de l'aménagement en habitation par l'architecte J. Frateur qui y greffa des éléments saillants en béton. C.G. ROLAND, « Golzinne », Namurcum, 1924, pp. 2-5. - « Maison et jardin », n. 133, mai 1967, pp. 106-111. (Code de la fiche : 92142-INV-0070-01) Rue du Château 48 (en face) No 48 (en face). Potale en calcaire de la 2e moit. du XVIIIe s., à niche cintrée (Golzinne) surmontée d'un larmier en bâtière. Montants encadrés de volutes. Inscription sur le haut socle : « St / Cornelis ». (Code de la fiche : 92142-INV-0071-01) Rue Croix Rouge 38 (en face) No 38 (en face). Sous un arbre, potale classique en calcaire dont le socle mouluré (Golzinne) porte une niche en plein cintre sous larmier, cantonnée d'ailerons. Base gravée : « NOTRE DAME DE / HAL / PRIEZ POUR NOUS / H.S. / 1760 ». A l'intérieur, statue en porcelaine de la titulaire, de 1868. (Code de la fiche : 92142-INV-0072-01) Rue des Écoles 12 No 12. Aux abords du village, ferme en ordre dispersé de la 2e moit. du XVIIIe s. Dans l'axe de l'entrée, logis classique et chaulé, à double corps de deux niveaux et trois travées en brique et pierre bleue sur soubassement en moellons. Fenêtres bombées à clé avec seuils refaits au r.d.ch. Importance accordée à la travée centrale : porte bombée à clé saillante, encadrement mouluré en cavet, sous larmier, reliée à la fenêtre de l'étage, similaire, par un grand cartouche très grossièrement enduit. Même composition à la façade arrière où le cartouche se compose d'un jeu de briques. Porte transformée en fenêtre au XIXe s. Frise dentelée. Bâtière de tuiles mécaniques à croupes et coyau récemment refaite, avec grande lucarne passante du XIXe s. à l'avant. Dans le prolongement à g., petite grange en large, de moellons chaulés, avec portail surbaissé à clé. Bâtière d'éternit. Du XIXe s., étables à l'E. en moellons chaulés et à rue, écuries basses. (Code de la fiche : 92142-INV-0062-01) Rue des Écoles 31 No 31. Précédé d'un petit jardin, logis du XVIIIe s. à double corps en moellons chaulés, à deux niveaux de trois travées. A la façade principale, percements remaniés au XIXe s. : fenêtres à linteau droit, seuil saillant et porte à linteau droit dont les montants primitifs à queues de pierre subsistent. A la façade arrière, fenêtres d'origine autrefois à croisée. Dans les pignons, vestiges de petites fenêtres rect. Toit d'ardoises artificielles à la Mansard, percé de lucarnes en bâtière. Annexe à g. (Code de la fiche : 92142-INV-0063-01) Rue de la Ferme 12 No 12. Petite ferme en brique chaulée des XIXe et XXe s. qui étale le long de la voirie ses volumes compacts parfois exhaussés, couverts de bâtières de tuiles. (Code de la fiche : 92142-INV-0064-01) Rue de Gembloux 2 Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bossière (Alvaux) No 2. Ferme d'Alvaux. Dans la vallée de l'Orneau à l'E. du village, ensemble semi- clôturé de moyenne importance, constitué au déb. du XIXe s. à partir d'un moulin cité au déb. du XVIIe s. comme propriété du pouvoir central et reconstruit au XVIIIe s. Volumes en brique chaulée et pierre bleue, organisés autour d'une cour pavée et fermée à rue par un muret (fig. 55). A l'angle E., moulin incorporé dans le logis actuel. Pignon primitif en grès au S.E., sur base de calcaire en grand appareil, percé de deux fenêtres à linteau droit et portant sur une pierre scellée : « J(OSE)PH / EMPEREUR / ET ROI / etc. etc. etc. / 1785 », texte qui rappelle l'appartenance au Gouvernement. A l'arrière, dans la partie ancienne du r.d.ch., porte en plein cintre sur piédroits chaînés. Machinerie à l'intérieur. Logis daté sur un écu encastré dans le pignon N.O. : « Charles de / Romrée mit / la première / pierre l'an / 1818 ». Deux niveaux sur base de moellons en calcaire, éclairés par quatre travées de fenêtres à linteau droit. Porte étroite de la fin du XIXe s. à dr. Bâtière d'éternit interrompue par une lucarne monte-charge du XXe s., à penne. Occupant une grande partie du côté N.O., intéressante grange en long, millésimée par une pierre de la façade sur cour : « Florence de / Meldeman / mit la premie / re pierre 1810 ». De part et d'autre, portail surbaissé à clé, sur piédroits harpés. Dans le volume, séparées par un mur longitudinal et profitant de la dénivellation du terrain vers la cour, étables couvertes de voûtes de brique en voile sur doubleaux et ouvertes par des portes bombées à clé, de facture classique, en partie remaniées ou cimentées. Autres percements du XXe s. Au-dessus, fenil sous la charpente sous-tendue par des arcs de brique en tiers-point. Frise dentelée sur denticules et bâtière de tuiles mécaniques, à croupettes et coyau. Briques d'attente au N.E. et aire de battage postérieure adossée à l'extérieur. Perpend. au logis, étables contemporaines du moulin : r.d.ch. en moellons avec portes à linteau droit dont l'une d'origine, sur piédroits harpés. Voussettes sur sommiers posés d'angle. Dans la 1re moit. du XIXe s., allongement v. la dr. et surhaussement d'un niveau en brique percé de fenêtres à linteau droit. Bâtière d'éternit. De l'autre côté de la rue, ancien fournil de la 2e moit. du XVIIIe s. Porte à linteau droit sur montants à queues de pierre et fenêtre à meneau. Pignons débordants à épis enserrant une bâtière de tuiles. Contre le pignon S.O., volume abritant le four. (Code de la fiche : 92142-INV-0068-01) Rue de Marette 7 No 7. Ferme de la Houblonnière. Ancienne petite ferme semi-clôturée, entièrement chaulée, construite dans la 1re moit. du XIXe s. en brique, moellons et pierre bleue. Ensemble intéressant par le groupement serré des volumes assez bas, autour d'une cour pavée. En face de l'entrée, annexe datée « 1848 / P.B. » dans le pavement. Etables au N.O. couvertes de plafonds à caissons de brique. Pignon débordant à épis. (Code de la fiche : 92142-INV-0065-01) Rue Mautienne 24 (avant) No 24 (avant). Dans la campagne, face à un chemin de terre et à quatre vieux peupliers, potale cylindrique enduite du XIXe s. dans laquelle est encastrée une niche grillagée en calcaire dont le plein cintre se découpe dans un panneau rect. Millésime de 1943 gravé dans la pierre à l'occasion de l'année mariale. Toiture conique en roofing et croix. (Code de la fiche : 92142-INV-0066-01) Rue du Moulin 126 (Golzinne) No 126. Ferme du Moulin. Dans la vallée boisée du Repjou, moulin désaffecté en brique chaulée et pierre bleue sur soubassement en moellons goudronnés. Logis d'un niveau sur caves et cinq travées, daté de 1803 sur le linteau droit de la porte. Dans le même volume à g., portail surbaissé à clé desservant jadis la machinerie. Pignon g. en bel appareil de calcaire portant la trace de l'arbre de la roue et longé Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bossière par le bief alimenté par un étang de retenue. Au N., petite grange et étable perpend. contemporaines. Bâtières d'éternit à coyau et sur la grange, à croupettes. Au S., autre logis du XXe s. (Code de la fiche : 92142-INV-0073-01) Impasse de la Pompe Dans un cul-de-sac étroit en forte pente, maisons en moellons chaulés, de la 1re moit. du XIXe s., dont le no 4 est un bon exemple. Bâtière de tuiles. (Code de la fiche : 92142-INV-0067-01) Rue Try d'Alaude 1 (Golzinne) No 1. Ferme de Coqueron. Grande ferme clôturée en brique et pierre bleue, principalement du mil. du XVIIIe s. A l'entrée de la cour rect., ancien logis de style traditionnel de deux niveaux sur caves. Quatre travées d'ouvertures à traverse, refaite à la porte, et linteau droits. Belle frise dentée sur gouttes. Bâtière d'éternit à croupes et coyau. Autres faces aveugles sauf deux fenêtres dans le pignon extérieur. Dans le prolongement à g., logis actuel plus bas, réaménagé en 1954 après incendie, à partir d'une bâtisse ancienne. A g. encore, étables contemporaines, complètement transformées aux XIXe et XXe s. Mêmes frises et bâtière d'ardoises en écaille, à coyau. En retour à l'O., étables de même type mieux conservées : portes à linteau droit déchargé par un arc, sur piédroits à queues de pierre, entre des petites baies rect.s. Même couronnement. Aménagements du XXe s. En face, longues étables de la même époque, percées de cinq portes sur montants à queues de pierre dont la baie d'imposte remplace les fenêtres habituelles. Fenil à l'étage. Voussettes partiellement conservées. A l'extrémité droite, volume évoquant une tour, qui répond à celui du logis. A l'O., grange en long en moellons de grès et calcaire, datée de 1648 sur une pierre du pignon S. où subsiste bouché un portail surbaissé sur montants chaînés. Transformations surtout du côté cour, au XXe s. Bâtière d'éternit. Au S., mur de soutènement en grande partie refait en blocs de ciment, contre lequel s'appuie un hangar. (Code de la fiche : 92142-INV-0074-01) Vichenet 12 (Vichenet) No 12. Ferme de Vichenet. Exploitation liée au château du même nom, reconstruit en style néo-gothique dans la 2e moit. du XIXe s., siège sous l'Ancien Régime d'une seigneurie hautaine du comté de Namur, déjà citée dans la 2e moit. du XIVe s. Ancienne propriété du prieuré d'Oignies, ample ferme clôturée, passée au déb. du XIXe s. à la famille de Romrée. Au S., logis de style classique, daté de 1776 sur la clé de la porte sur cour. Deux niveaux de six travées inégalement réparties en brique et pierre bleue sur soubassement en moellons. Portes à traverse droite, dont une transformée en fenêtre, et fenêtres à linteau bombé à clé sur montants à queues de pierre. A g., fenêtre transformée en porte au XIXe s. Façade arrière analogue, non chaulée. Frise dentée avec pierres d'angle profilées. Pignons g. en brique lié primitivement à des dépendances de deux niveaux, droite en grès, exhaussés, vestiges du logis antérieur. Bâtière de tuiles mécaniques à croupette avec à l'avant, deux lucarnes à croupe et une lucarne passante du XIXe s.; à l'arrière, trois lucarnes à croupe. Grange en long, étables et remise à voitures en brique, du mil. du XIXe s. : ensemble néo-classique, rythmé par un décor de panneaux d'arcades aveugles et de dents de scie, autour d'une cour rect. dont le centre est occupé par un puits. (Code de la fiche : 92142-INV-0075-01) Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bothey EGL. PAROISS. ST-PIERRE Entourée du cimetière, bâtisse en brique et pierre bleue sur soubassement de grès, construite par l'abbaye de Gembloux en style classique en 1756 par l'architecte Fazelle. Edifice composé d'une nef rythmée par trois travées et reliée par des pans arrondis à un choeur à trois pans précédés d'une travée droite. Harpes d'angle. Fenêtres cintrées à clé et impostes saillantes. Frise dentée sous bâtière d'ardoises. Surmontée d'un clocher d'ardoises terminé par une flèche d'esprit baroque, façade dont les percements ont été remaniés au XIXe s., sauf les deux oculi à quatre clés. A l'E., sacristie contemporaine, Intérieur voûté en brique sur doubleaux. Autel principal en bois, Renaissance, daté de 1609, avec toile de 1840. Confessionnaux Louis XV (fin XVIIIe s.). Au sol et dans le choeur, nombreuses dalles funéraires en calcaire, dont celle de la famille Colnet, sculpture populaire par Clamot (1747). Dans le porche, deux bénitiers gothiques en calcaire (XVIe s.). (Code de la fiche : 92142-INV-0076-01) Rue du Centre 46 No46. Maison perpend. à deux niveaux, primitivement à double corps de cinq travées, construite v. 1800. Façade entièrement crépie, décorée de stucs, et agrandie peu après de deux travées à dr. Dans le pignon, ancres F et C. Porte à traverse et fenêtres à linteau droit sur jambages monolithes en pierre bleue. A g., dans le prolongement du logis, une annexe percée de deux portes jumelées sous linteau échancré à clé saillante et montants à queues de pierre, de la 1re moit. du XVIIIe s. Au-dessus, deux fenêtres carrées, dont une de la même époque. A g., appentis. (Code de la fiche : 92142-INV-0077-01) Rue du Centre 48 • No 48. Implantée au N. de l'église, ferme clôturée, ancienne dépendance de l'abbaye de Moustier-sur-Sambre. A l'angle N.E., construction rect. en grès, ancien châtelet d'entrée d'un ensemble fortifié médiéval situé aux confins du comté de Namur, dont l'enceinte qui devait probablement se développer vers le N., était faiblement défendue vers l'O. par un ruisseau et un étang aujourd'hui asséchés, ainsi que vers l'E. par une légère déclivité du sol. Sur la face extérieure du châtelet qui pourrait dater du XIIIe-XIVe s., trace du passage d'entrée : portail bouché en tiers-point sur piédroits appareillés en gros blocs de grès et impostes profilées en cavet (fig. 56). Du côté de la cour, arc à peine visible. A g., porte à linteau droit s'ouvrant sur une pièce voûtée en berceau surbaissé. Entre l'ancien passage et cette pièce, escalier postérieur vers l'étage transformé, reprenant sans doute l'emplacement de la volée primitive. Percements des XVIIIe et XIXe s. Frise dentée sur denticules et bâtière d'éternit. A l'angle N.E., amorce de l'enceinte en grosses pierres de grès bien appareillées. Dans le prolongement, muraille postérieure, reprenant peut-être le tracé original de la fortification, derrière laquelle subsiste un puits. En 1743, construction à proximité d'un presbytère, dans une cour clôturée établie vers le S. Porche d'entrée en grès et brique, couvert d'une bâtière d'éternit à croupes et coyau. Portail en plein cintre harpé avec piédroits en brique et pierres saillantes alternées (fig. 57). Dans l'axe, habitation traditionnelle en brique chaulée et pierre bleue, à double corps et deux niveaux de trois travées. Dans la travée centrale plus classique, marquée par des pilastres de brique, porte moulurée à linteau bombé avec traverse chantournée datée de 1743. Au-dessus, fenêtre sous linteau bombé frappé d'une clé. De part et d'autre, fenêtres jadis à croisée, surmontées d'arquettes au r.d.ch. Frise dentée sur denticules et bâtière d'éternit. Au N.O., grange en long dont la partie O. probablement du XVIIIe s. est en bel appareil de grès. Même frise et pignon de brique à épis. Dans la 1re moit. du XXe s., exhaussement et allongement en brique vers la cour. Bâtière d'éternit. A l'O., petite étable de la 1re moit. du XVIIIe s. en moellons chaulés, avec porte courbe à clé et queues de pierre. Frise dentée. Au Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bothey XIXe s., exhaussement et allongement. Bâtière d'éternit. Dépendances des XIXe et XXe s. Contre le côté O. de la ferme, grand jardin clôturé par des murs hétérogènes, en pierre ou brique. (Code de la fiche : 92142-INV-0078-01) Rue du Centre 50-51 Nos 50-51. Château et ferme d'Acosse. Ancien siège d'une seigneurie, propriété au XVIIIe s. de Jean-Charles d'Auvin, puis en 1769 de François-Henri Pasquet. De part et d'autre d'une vaste habitation seigneuriale traditionnelle du XVIIe s., deux cours pavées regroupant les dépendances du château complètement remanié aux XIXe et XXe s. et une ferme en quadrilatère du XVIIIe s. à l'opposé. Dispositif initial peu clair suite aux multiples transformations. Logis présentant deux faces d'aspect fort différent. Vers la cour du château, façade classique de la fin du XVIIIe s. en brique et pierre sur soubassement cimenté. Aux deux niveaux, trois travées de fenêtres à linteau bombé et clé sur montants à queues de pierre. Vers la ferme, façade de deux niveaux en moellons chaulés où subsistent deux fenêtres à croisée murées sous arquettes en brique. A dr., porte du déb. du XVIIIe s. en plein cintre à clé, encadrée par un listel. Autres percements du XIXe s. Allongement vers la g. au déb. du XVIIIe s. par une construction basse en moellons chaulés : porte échancrée à clé sur jambages chaînés. Pignon à épis surhaussé lors de l'adjonction de l'étage en brique au XIXe s. Bâtière d'éternit à coyau. Dans la cour du château, grande bâtisse néo-classique du XIXe s. au S.O., amplifiée au XXe s. En face, remises à voitures contemporaines s'appuyant à rue, sur des éléments de la 1re moit. du XVIIIe s. : tour-colombier à deux niveaux en brique et pierre bleue sur soubassement de moellons, percée d'un portail cintré sur piédroits à queues de pierre. Fenêtre de l'étage refaite au XIXe s. Chaînages d'angle harpés. A dr. du porche, façade en moellons sur très haut soubassement chanfreiné, peut- être plus ancienne. Ferme en moellons calcaires de la 2e moit. du XVIIIe s. Au N.O., grange en large chainée aux angles et datée aux initiales de François Pasquet « FP 178... » par ancres. Deux portails parall. surbaissés sur montants harpés, encadrés par les portes d'anciennes porcheries, à linteau échancré à clé. Sous bâtière d'éternit à croupettes, pignons en brique à épis et frise redentée sur denticules. Dans le pignon dr., niche à volutes du XVIIe s., réencastrée lors de la reconstruction en brique. Dans le prolongement à g. et au S.O., longues étables avec portes échancrées à clé sur montants harpés, cantonnées de petites fenêtres à linteau droit. Même frise sous bâtière d'éternit à coyau. (Code de la fiche : 92142-INV-0079-01) Rue du Centre Chap. Notre-Dame et Ste-Catherine. Proche de la chaussée de Nivelles, édifice en brique dont la façade classique en pierre est datée sur le socle de 1772 par le chronogramme « DIVae VIrgl / nI Marlae Ca / therInae / offert et / CorneLlVs ». Niche à linteau échancré sur pilastres, portant un entablement et un fronton à volutes. Bâtière. (Code de la fiche : 92142-INV-0114-01) Rue du Chêne 50 (à coté) No 50 (à côté). Chap. au Chêne. Dans la campagne, petit oratoire rect. en brique blanchie, couvert d'une bâtière d'éternit. Porte de calcaire sur montants harpés dont le linteau droit est daté sur un écu : « Jean / Marlie / 1688 ». (Code de la fiche : 92142-INV-0080-01) Chaussée de Nivelles 2-3 Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Bothey Nos 2-3. Ancien relais « Au chat botté ». Construction parall. d'esprit classique de la 2e moit. du XVIIIe s., avec porte et fenêtre bombées à clé, aménagée, agrandie et surhaussée au XIXe s. Restes d'épis sur le pignon. Bâtière d'éternit. (Code de la fiche : 92142-INV-0081-01) Chaussée de Nivelles 16 No 16. Petite ferme en quadrilatère de moellons chaulés de la 1re moit. du XVIIIe s. Logis bas surhaussé d'un étage en brique au XIXe s., époque à laquelle furent refaites porte et fenêtres. Bâtière d'éternit. Dans le pignon, porte murée en plein cintre sur montants chaînés. A l'E., grange en large avec porte charretière à linteau de bois. Pignon débordant avec épis et bâtière d'éternit. A g., étables entièrement remaniées au XIXe s. A l'angle S.E., porcherie avec porte en plein cintre sur montants à chaînages. (Code de la fiche : 92142-INV-0082-01) Chaussée de Nivelles 28 No 28. Petite maison perpend. en moellons chaulés de la 1re moit. du XVIIIe s. Porte courbe à clé et harpes à bossage. (Code de la fiche : 92142-INV-0083-01) Chaussée de Nivelles 36 No 36. Maison originellement d'un niveau et demi de six travées, en brique et pierre bleue, construite vers 1780. Porte à traverse en accolade sous linteau bombé à clé saillante et encadrement mouluré. Au r.d.ch., fenêtres à linteau droit sur jambages monolithes. Etage exhaussé au mil. du XIXe s. Bâtière d'éternit. (Code de la fiche : 92142-INV-0084-01) Chaussée de Nivelles 38 (à côté) No 38 (à côté). A l'angle de la maison, potale en calcaire. Niche surbaissée avec fronton triangulaire et montants bordés de volutes. Sur la base, cartouche avec l'inscription : « Notre / Dame de / Rosaire / P.P. Nous / 1778 ». Grille ancienne. (Code de la fiche : 92142-INV-0085-01) Chaussée de Nivelles 41 No 41. Maison parall. d'esprit classique, à double corps et deux niveaux enduits, sur trois travées espacées de fenêtres à linteau droit. Porte échancrée, ornée de moulures, d'une traverse en accolade et d'une clé saillante au millésime de 1778. Bâtière d'ardoises. Au XIXe s., agrandissement des baies du r.d.ch. (Code de la fiche : 92142-INV-0086-01) Rue Saint-Pierre • 21 (à côté) No 21 (à côté). Chap. St-Pierre. A l'ombre d'un marronnier, petite construction carrée en calcaire chaulé, des environs de 1800. Niche échancrée abritant un St- Pierre en bois du déb. du XVIIIe s. Toiture en pavillon surmontée d'une croix fleurdelisée en fer forgé. (Code de la fiche : 92142-INV-0087-01) Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Corroy-le-Château EGL. PAROISS. ST-LAMBERT Entouré du cimetière clôturé et précédé de deux gros marronniers, édifice en moellons de grès comprenant trois nefs de trois travées, un transept bas et saillant et un choeur à chevet plat précédé de deux travées droites (fig. 70 et XII, XIII). Clocheton carré ardoisé sur l'avant-choeur, accessible par une tourelle circulaire engagée au S. Anciennement à la collation des abbés de Gembloux, de Floreffe, de Villers, de l'abbesse de Moustier et du curé de Villeroux. Edifice entamé par les nefs de transition roman-gothique, du déb. du XIIIe s., poursuivi par le choeur et modifié par l'adjonction du transept au XVIe s. et de la tourelle peut-être au XVIIe s. Vaisseau primitivement rythmé par cinq arcades en léger tiers-point retombant sur de solides piliers, dont l'imposte biseautée occupe l'intrados. Dernier pilier supprimé au XVIe s. Traces de plusieurs percements primitifs : dans la façade-pignon, deux petites baies, l'une dans l'axe. Au S., porte et fenêtre au-dessus du transept. A l'extrémité E. du collatéral N., fenêtres en tiers-point bouchées, à claveaux grossiers, dont l'une pourrait être du XVIe s. Porte d'entrée dans l'axe du déb. du XVIIe s., en anse de panier sur piédroits chaînés à congés. Petite porte bouchée au N. Choeur plus ample jadis éclairé par un triplet au chevet. Contreforts à talus. A l'intérieur, pilastres à imposte simplement biseautée qui attendent un doubleau. A la fin du XIIIe s. peut- être, percement de la fenêtre en tiers-point, divisée en deux lancettes sous oculus central, pose de voûtes d'arêtes maladroites et arc triomphal brisé surélevé. Au XVIe s., adjonction d'un transept percé au N. et S. d'une grande baie en tiers- point, dont les remplages trilobés ont été refaits en 1963. Arquebusières à l'O. Grandes arcades brisées à la croisée. A la rencontre du choeur et du croisillon S., tourelle d'escalier sur important soubassement biseauté, creusé d'une porte chaînée en plein cintre. En 1752, voûtement des nefs et transept par des ogives de brique sur nervures plates, datées sur un médaillon de la croisée. A cette époque également, travées droites du choeur et hauts murs dotés de nouvelles fenêtres bombées à clé sur montants à queues de pierre. Corniches de pierre biseautées sur corbeaux en quart-de-rond bordant les toitures d'ardoises. Sacristies du XIXe s. Restauration par l'architecte S. Brigode en 1962-1963. Au chevet, vitrail de L.M. Londot, réalisé en 1963. Dans le choeur, trace d'un enduit peint sur le pilastre S.; très beaux gisants Renaissance d'Alexis de Nassau († 1550) et de Wilhelmine de Bronckorst-Battemburg († 1591), propriétaire du château; lavabo intramural sous linteau en accolade à g. (XVIe s.). Dans le croisillon N., Christ en croix (XVIe-XVIIe s.) et fonts baptismaux en calcaire avec quatre têtes, datés de 1629, sur socle récent. Au S., tabernacle classique (2e moit. du XVIIIe s.). Statues en bois polychromé, populaires, dont un St-Donat dans le bas-côté N. (XVIIIe s.). A l'entrée, bénitier en pierre bleue (XVIe s.). Plusieurs pierres tombales dans le pavement (XVIIe-XVIIIe s.). (Code de la fiche : 92142-INV-0005-01) Rue du Château 4 No 4. Château. Forteresse de plaine du duché de Brabant, construite dans la 1re moit. du XIIIe s. par la famille de Brabant-Perwez, passée aux Vianden dans la 2e moit. du siècle, aux Spaenhem au mil. du XIVe s. et aux Nassau-Dillenbourg au déb. du XVe s. Propriété depuis le mil. du XVIe s. des Nassau-Corroy jusqu'au début du XIXe s., époque où le château passa aux Trazegnies et d'Ittre. A l'O. du village, dans un grand parc agrémenté d'un étang, ensemble austère en grès ferrugineux cerné de douves plus ou moins asséchées, qu'enjambe au S.O. un pont de brique et pierre bleue, de 1718 (fig. XII et 71). Précédant l'entrée du château, barbacane de brique et pierre bleue (1), reconstruite en 1718 comme l'indique la date à la clé de l'arc bombé et sur le blason aux armes Nassau et Ghistelles. Y subsistent les traces d'un pont-levis : glissières et feuillures. Château proprement dit, dessinant un pentagone irrégulier autour d'une vaste cour pavée, ponctué d'organes de flanquement que relient des courtines : puissant châtelet d'entrée au S.O. (2), tour de la chapelle à l'opposé (3), à côté de laquelle fut implanté le logis primitif (4), et quatre tours d'angle (5) dans la direction des points cardinaux (fig. XIV). Adossés à l'enceinte, bâtiments résidentiels des XIIIe, XVe, XVIe, XVIIIe et XIXe s., le siècle classique ayant particulièrement marqué la physionomie de la Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Corroy-le-Château cour. Châtelet d'entrée en forme de coffre barlong cantonné de deux tours semi- circulaires reliées par une galerie en encorbellement. Au centre, grand passage en berceau que protègent meurtrières à glacis, archères, assommoir, herse et vantaux. Au sommet, traces de boulins pour un hourd (fig. 72). Au N.E., grosse tour semi-circulaire talutée abritant au 1er la chapelle composée de deux travées droites et d'un choeur éclairé par cinq hautes fenêtres en léger tiers-point (fig. 73). Crochets pour volets à bascule, comme aux autres percements primitifs. Intérieur voûté d'ogives, rhabillé en style néo-gothique vers 1863. Etage défensif sous combles, percé de petites fenêtres à linteau droit sur deux consoles en quart- de-rond alternant avec des archères. Boulins d'un hourd. Adossé à la chapelle du côté de la cour, grand vestibule de style médiéval construit v. 1863 (6), probablement à la place d'un puissant donjon. Tours d'angle circulaires talutées, plus grosses du côté S.E., comprenant toutes trois niveaux (fig. 72 et XV). R.d.ch. voûté d'arêtes ou en calotte, percé d'une porte vers la cour et de trois archères à banquettes. 1er étage accessible uniquement par les chemins de ronde jadis établis au sommet des murailles, dont celle du N.O. garde la trace de créneaux. A ce niveau, deux portes d'accès aux courtines et quatre fenêtres à banquettes, souvent transformées. Sommet ouvert sur tout le pourtour par de petites fenêtres à linteau droit sur deux consoles en quart-de-rond, dotées parfois d'une banquette et alternant irrégulièrement avec des archères; porte et trace de boulins probablement liées à l'existence d'un hourd. Tour N. plus saillante, flanquant le logis primitif. Poivrières d'ardoises. Dans la 2e moit. du XIIIe s., 1er agrandissement de l'habitation par l'adjonction d'une aile perpend. (7) au logis primitif, dont la muraille N.O. conserve les traces. Au XVe s., destruction de la courtine reliant la tour de la chapelle et la tour E. pour construire une aile (8) dont seule subsiste la façade extérieure. Au XVIe s., prolongement du logis N.O. jusqu'à la tour O. (9) et aménagement des ailes du XIIIe s. par le percement de fenêtres à croisée. Dans la 1re moit. du XVIIIe s. et particulièrement v. 1718-1719, ancres figurant sur les souches de cheminée à g. du châtelet d'entrée, grandes transformations de la forteresse pour donner à la cour une allure classique. Ailes N.E. et N.O. (4, 7 et 9) éclairées vers la cour par cinq et sept travées de grandes fenêtres échancrées, l'aile N.O. ayant reçu en 1959 une travée supplémentaire et un portail classique. Large ouverture vers l'extérieur du logis primitif. Reconstruction presque totale du bâtiment du XVe s. (8), qui présente vers la cour une longue façade de neuf travées et (re)construction d'une aile (10) voisine du châtelet d'entrée, lui aussi aménagé en habitation. A la même époque, destruction probable du donjon et de la courtine S.E. A côté du châtelet, dépendances rebâties au XIXe s. (11). Ensemble de toitures ardoisées sur divers types de corniche suivant les époques : corbeaux en tore dégagé par un cavet pour le XIIIe s., en quart-de-rond pour le XVIe s., corniche de pierre profilée continue pour le XVIIIe s. Restauration par F. Bonaert en 1959. Th. CORTEMBOS, « Corroy-le-Château. Organisation d'une forteresse du XIIIe siècle», B.C.R.M.S., n.s., t. 2, 1972, pp. 49-128. (Code de la fiche : 92142-INV-0006-01) Chenémont 127 (Chenémont) No 127. Ferme de Chenémont. Ancienne dépendance de la seigneurie de Corroy- le-Château. Isolé sur les hauteurs, quadrilatère chaulé en brique et pierre bleue, bordé à l'E. de vallonnements boisés qui rejoignent l'Orneau. Ensemble des XVIIe et XVIIIe s. serré autour d'une cour rect. et pavée (fig. 77). A côté de l'entrée, long corps de logis bas sur un niveau de caves, daté en façade principale par ancres de 1618. De cette époque subsistent le haut soubassement de moellons biseauté, le pignon S. avec une porte de cave surbaissée sur lourds piédroits chaînés, le pignon à épis, une fenêtre bouchée et la frise dentelée sur denticules. Façade sur cour transformée au XIXe s. : porte à linteau droit à g. et six fenêtres semblables sur piédroits de brique. Trace d'une baie antérieure au centre. Dans le pignon, fenêtres des XIXe et XXe s. Bâtière d'éternit à coyau et surplomb, grandes lucarnes récentes à croupe, un monte-charge. Dépendances des XIXe et XXe s. Au N., étables sur base de moellons construites en deux temps sans doute au XVIIIe Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
Corroy-le-Château s., transformées dans les percements aux XIXe et XXe s. et probablement surhaussées. Partie dr. plus profonde, avec millésime de 1713 gravé sur une poutre. Deux nefs de trois travées, séparées par des piliers de calcaire chanfreinés, aux chapiteaux octogonaux. Voûtes de brique sur nervures plates et doubleaux retombant sur des culots. Dans la partie g., marquée par une couture, voussettes de brique sur sommiers posés d'angle. Frise redentée sur denticules. Pignons à épis. Bâtière à coyau, de tuiles et d'éternit. A l'arrière, frise redentée à g. et dentelée sur denticules à dr. Annexe à l'E. du XVIIIe - XIXe s. : même frise, pignon à épis, bâtière d'éternit, percements du XXe s. Au S., grange en long sur base de moellons, coiffée d'une haute bâtière de tuiles mécaniques à coyau, sur frise dentelée sur denticules. Pignon O. débordant, à épis et oculus, daté par ancres de 167(?). Sur cour, trace de portes primitives sur piédroits chaînés et fenêtres rect. bouchées. Chaînages harpés sauf à l'O. où un angle a été repris avec le portail à linteau de béton : piédroit droite partiellement en place. Au-dessus, pierre de remploi en calcaire aux armes de René de Nassau-Corroy et Catherine de Namur d'Elzée, seigneurs de l'endroit pendant la 2e moit. du XVIe s. Percements actuels du XXe s. Contre cette face, annexe du XVIIIe s., exhaussée au siècle suivant. Harpes d'angle au r.d.ch. et même frise qu'à la grange. Pignon à épis et bâtière d'éternit à coyau. Percements du XIXe-XXe s. Au S., contre la grange, aire de battage sous bâtière de tuiles et d'éternit. Adossée au pignon E., seconde et haute grange en long peut-être du déb. du XIXe s., couverte d'une bâtière d'éternit à croupettes, coyau et girouettes sur une importante frise redentée sur denticules. Côté E. fermé par des étables dont le volume rappelle le XVIIIe s. Voussettes de brique sur sommiers au r.d.ch. Frise dentelée sur denticules et pignon N. débordant à épis. Bâtière d'éternit interrompue par deux lucarnes passantes. Ouvertures du XIXe-XXe s. A g., passage vers l'arrière. A l'entrée, en dehors du quadrilatère, petite dépendance du 3e qu. du XVIIIe s. Porte bombée à clé et fenêtres à linteau droit. Même frise, pignons à épis et bâtière d'éternit à coyau. Percements du XIXe s. Agrandissements récents au S. (Code de la fiche : 92142-INV-0016-01) Rue des Écoles 5 No 5. Au N. de l'église, précédée d'une cour qu'ombragent deux arbres, construction classique du 3e qu. du XVIIIe s., aujourd'hui incorporée à l'Institut de l'Enfant Jésus. Habitation en brique enduite et pierre bleue cantonnée de chaînages harpés, sur haut soubassement en calcaire cimenté. Double corps de deux niveaux sur caves, rythmé par cinq travées de fenêtres bombées à clé, reliées par des cordons à hauteur des seuils. Au-dessus d'un perron moderne à double volée, porte moulurée dont le cintre bombé est frappé d'une clé sculptée, sous corniche de pierre profilée. Corniche de bois du XIXe s., pignons à épis et bâtière d'éternit à coyau. Cour fermée à g. par une aile basse peut-être du XVIIIe s., remaniée. A dr., chapelle des environs de 1900. (Code de la fiche : 92142-INV-0007-01) Rue de l'Église 1 • No 1. Ferme du Marais. Au S. de l'église, très bel ensemble chaulé, principalement du XVIIe s., jadis bordé à l'E. par un grand étang (fig. XII). Quadrilatère compact aux volumes coiffés de bâtières d'éternit à coyau et sauf au logis, à croupettes, groupés autour d'une cour pavée, accessible au N. par un portail dont ne reste que la base des piédroits du déb. du XVIIIe s. A l'E., corps de logis de la 2e moit. du XVIIe s. Construction à deux niveaux de brique et pierre bleue sur haute base de moellons biseautée. Emplacement de l'entrée primitive à l'extrême droite Porte actuelle du XIXe s. Entre les trois travées de fenêtres de la fin de ce siècle, subsistent deux travées primitives bouchées : baies à croisée ou à traverse, déchargées par deux arquettes. Ancres droites et en Y. Frise dentelée avec consoles d'angle en quart-de-rond et pignons à épis. Lucarne monte-charge à dr. Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/03/2020
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