Inventaire du patrimoine culturel immobilier

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Inventaire du patrimoine culturel
                                            immobilier

                                             VERLAINE

Abréviations :
* édifice classé (totalement ou partiellement)
• construction ou ensemble dont la protection serait souhaitable

                 Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
                                   http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
                   Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/02/2018
Chapon-Seraing

                     Egl. paroiss. St-Jean-Baptiste Isolé au centre du village, édifice néo-gothique en
                     briques et calcaire, élevé en 1860 sur les plans de l'architecte J.L. Blandot. Trois
                     nefs de quatre travées, les nefs latérales enserrant la tour. Intéressante surtout
                     pour son intérieur polychrome, aux élégantes proportions. J.C. [927] Mobilier néo-
                     gothique; Christ en bois (XVIe s.).

                     (Code de la fiche : 61063-INV-0025-01)

                     Localité signalée dès le XIIIe s. Seigneurie appartenant au prince-évêque de Liège.
                     Village en ordre serré groupé d'une part autour de son église néo-gothique.
                     Grosses fermes séparées, plus à l'O. Dominante de briques. Ancienne râperie
                     conservée. M.M.

                     (Code de la fiche : 61063-INV-0060-01)

Rue G. Bolly 66-67   •

                     N°s 66-67. Ancienne ferme en quadrilatère des XVIIe et XVIIIe s., autour d'une
                     cour partiellement pavée, et aujourd'hui divisée en deux habitations. Elle fut
                     élevée à l'emplacement de l'habitation de Hellin de Strea, mentionnée en 1565.
                     Accès au N.-O. par un porche-tour peu élevé, aménagé dans un enfoncement
                     concave de l'aile des étables, daté à la clé 1767 et exhaussé ultérieurement.
                     Enfoncement de briques sur soubassement de moellons de calcaire réglés, et
                     terminé en épis. Portail clavé en plein cintre, doublé d'un rouleau de briques, à
                     piédroits harpés, et renforcé d'ancres à double volute en guise d'agrafes. Une
                     fenêtre rect. à l'étage. Vers la cour, arc de briques en plein cintre sur deux dés
                     d'imposte en calcaire; piédroits arrondis. Une étroite baie rect. au premier étage,
                     un colombier avec aire d'envol au niveau supérieur. Ancres à double volutes.
                     Passage à voûtains de briques placées en chevrons. Bâtière de tuiles en S. De part
                     et d'autre du porche, anciennement aile d'étables sous fenil, en briques sur
                     soubassement de moellons de calcaire mêlés de grès. Baies rect. (début du XIXe
                     s.). Partie orientale aménagée en logis au mil. du XIXe s. A rue, façade chaulée, de
                     deux niveaux de trois travées rect.; une porte transformée en fenêtre à g. Bâtière
                     de tuiles, mécaniques au logis, en S aux étables. Perpendiculaire, à l'angle N.,
                     ancienne aile d'écuries ou d'étables, aménagée en briques et calcaire à la fin du
                     XVIIe s. sur un noyau plus ancien, en moellons de calcaire mêlés de grès, avec
                     chaînage d'angles, dont subsistent une partie du mur-pignon et le gouttereau N.-
                     E., prolongé vers l'E., où s'adosse une remise en retrait, sous bâtière de tuiles en
                     S, à ouvertures à encadrement de bois sur la cour. Un jour chaîné au mur-pignon,
                     dont le pignon débordant à épis est percé d'oculi circulaires. Ancres à double
                     volute. Sur la cour, une porte rect. à queues de pierre en remplois, à g.; une porte
                     cintrée, dans un panneau rect. à angles écornés, et piédroits à queues de pierre,
                     flanquée de deux jours rect. remaniés (?). A l'étage, à g., gerbière chaînée, à arc
                     de briques. Bâtière de tuiles en S, en ruines. Cour fermée au S.-E. par le logis,
                     suivi de la grange. Vers l'E., logis en briques et calcaire, sur soubassement en
                     moellons calcaires réglés (1re moit. du XVIIIe s.). Ancres à simple volute. Façade
                     sur la cour de deux niveaux et demi. Au r.d.ch., baie remaniée et porte rect. à
                     traverse d'imposte rectiligne, précédée d'un perron de quatre degrés convexes. A
                     dr., ouverture de tir; à g., dégorgeoir. A l'étage, deux baies à traverse, suivies
                     d'une à croisée, à piédroits monolithes. Deux jours rect. allongés dans les combles.
                     A l'arrière, façade plus régulière de deux niveaux et demi et trois travées. Baies à
                     linteau bombé et clé, mais pourvues de croisées de pierre et de barreaux. En
                     première travée, vitres fixées au plomb aux jours supérieurs des deux fenêtres de
                     dr. de l'étage; porte à linteau identique et travée d'imposte rectiligne; ouverture
                     de tir à g. Deux jours rect. dans les combles, comme à l'autre face. Pignon
                     débordant à épis, avec jour rect. au S. Contre l'autre pignon, éclairé de deux jours
                     de briques, annexe en appentis de deux niveaux, aux ouvertures récentes vers le
                     jardin, en remplois vers la cour. Bâtière de tuiles mécaniques au logis. Dans

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                    l'alignement du logis vers l'O., mais décalée par rapport à lui, longue grange en
                    double large, élevée en deux étapes au XVIIIe s. Portes charretières semblables,
                    clavées, en anse de panier, doublées d'un rouleau de briques, à piédroits harpés.
                    Oculi au mur-pignon primitif. Pignon O. débordant à épis, percé d'oculi. Charpente
                    sur piliers quadrangulaires de briques. A g., vers le logis, encastré dans la grange,
                    intéressant puits en cul-de-four, à linteau de bois surmonté d'une croix en briques
                    chaulées, et conservant son mécanisme. Bâtière de tuiles en S. Cour fermée au S.-
                    O. par des étables sous fenil, très remaniées, avec pignon débordant à épis à l'O.
                    Bâtière de tuiles en S (fig. 659). J.C. F. U(Irix), dans Catalogue de l'exposition Le
                    siècle des Lumières dans la principauté de Liège, p. 171.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0026-01)

Rue des Écoles 43
                    N° 43. Face à la r. Mavoie, ancienne exploitation agricole du 1er tiers du XVIIIe s.
                    Epousant le tournant de la voirie, beau jeu de volumes en briques coiffés de
                    bâtières. Accès au S.-E. par un porche percé d'une entrée cintrée à claveaux
                    passants un-sur-deux. Clé creusée d'une niche cintrée, rouleau de briques. Du côté
                    de la cour partiellement pavée, simple poutre de bois sous colombier. Face au
                    porche, élégant corps de logis de deux niveaux et cinq travées. Petit soubassement
                    de moellons de calcaire, chaînes d'angle harpées. Porte à linteau droit surmonté
                    d'une baie d'imposte à meneau et d'une fenêtre à croisée à l'étage. Baies à
                    traverse de part et d'autre. Montants non chaînés, barreaux aux ouvertures du
                    r.d.ch. et jadis contrevents. Petites fenêtres rect. en façade arrière. Dans le
                    prolongement du logis, à g., grange élevée plus tardivement (début du XIXe s.?) et
                    partiellement réaménagée pour l'habitation. Ouvertures à encadrement de briques
                    dont la porte charretière, percée à l'arrière. Au S.-E. et au S.-O., écurie, étable
                    sous fenil et laiterie. Façades masquées par des plantes grimpantes. Portes et
                    baies rect. sous gerbière. Bâtière de tuiles en S conservée au S.-O. Fentes
                    d'aération aux pignons. De part et d'autre du porche, porcheries à entrée basse à
                    dr. et remise à bois accessible par une porte abritée sous le porche. Au S., petit
                    bâtiment au pignon rehaussé et à angle arrondi vers la route (fig. 660). M.M.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0027-01)

Rue de Fize 46
                    N° 46. Accolée au corps de logis de la ferme voisine mais parall., belle habitation
                    du 1er tiers du XVIIIe s., à la façade principale refaite au début du XIXe s. Double
                    corps en briques et calcaire de deux niveaux sur caves hautes et cinq travées.
                    Soubassement de moellons de grès rejointoyés, légèrement taluté à g. Large porte
                    rect. précédée d'un perron à volées d'escalier convergentes. Fenêtres à linteau
                    droit autrefois protégées par des contrevents au r.d.ch. Mansard percé de trois
                    lucarnes à fronton triangulaire. Ouverte sur un jardinet, façade arrière du 1er
                    tiers du XVIIIe s., alignant sur sept travées étroites des fenêtres à traverse au
                    r.d.ch. et des petites baies carrées à l'étage. Montants non chaînés. Arcs de
                    décharge en briques uniquement pour les baies à dr. de la porte centrale, à linteau
                    droit. Garage aménagé sans doute à la place d'une remise et d'une étable sous
                    fenil contre le pignon g. Bâtière de tuiles en S. Pignon g. autrefois à épis et percé
                    de deux baies carrées, aujourd'hui bouchées (fig. 661). M.M.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0028-01)

Rue de Fize 48
                    N° 48. En bordure de la voirie, importante exploitation en quadrilatère groupant
                    ses bâtiments en briques et calcaire autour d'une cour pavée à fumière centrale.
                    Aile N.-O. abritant logis et écuries, de la 1re moit. du XVIIe s. Grange transformée,
                    étables reconstruites. Accès par un portail cintré sur piédroits chaînés protégés
                    par des chasse-roues. XVIIIe s. Arc doublé de trois rouleaux de briques. Toiture à
                    versant unique, refaite. Aile N.-O. sur soubassement de moellons de grès biseauté.

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                    A dr., important corps de logis de deux niveaux sur caves hautes, daté «ANNO
                    1635» par ancrage à l'étage. Ouvertures du r.d.ch. entièrement modifiées.
                    Précédée d'un perron rect. à trois degrés, porte à baie d'imposte rect. refaite au
                    XVIIIe s. Baies jadis à croisée, déplacées et agrandies. Appuis, traverses et
                    linteaux prolongés en bandeaux continus sur toute l'aile, au r.d.ch. et à l'étage.
                    Fenêtres de l'étage à traverse et à croisée, conservées intactes, sauf une, à croisée
                    sciée. Façade arrière éclairée par de petites baies chaînées à linteau droit. Pignon
                    g. débordant. Pignon dr. à épis, parcimonieusement ajouré à l'origine. Grandes
                    baies aménagées à la fin du XIXe s. au r.d.ch. Bâtière à croupette et coyaux. A
                    l'intérieur, cheminée gothique (1re moit. du XVIIe s.) à deux écus muets à l'étage.
                    Deux volumes de hauteur dégressive contre le pignon g. du logis, le premier
                    abritant jadis une écurie sous fenil, le second totalement dénaturé. Portes cintrées
                    sur piédroits chaînés, jours d'aération, gerbière rect. Maçonnerie de moellons de
                    calcaire à l'arrière. Bâtières. Face au logis, grange en long limitée par deux
                    pignons débordants à épis percés d'oculi à encadrement de briques. Au centre,
                    entrée charretière au cintre de briques. Ouverture semblable à l'arrière, avec
                    partie inférieure des piédroits en calcaire. Portes et baies à encadrement de
                    briques côté cour. Bâtière de tuiles en S et de tuiles mécaniques (en partie, à
                    l'arrière). Aile S.-O. abritant des étables reconstruites après 1945. Dans le
                    prolongement du portail, bâtiment agrandi à deux reprises. Traces de
                    modifications du volume initial visibles au pignon, chaque fois élevé avec épis.
                    Percements dénaturés côté cour, fenêtres rect. bouchées côté rue. Bâtière de
                    tuiles en S (fig. 662). M.M

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0029-01)

Rue de Fize 54
                    N° 54. Perpend., maison de deux niveaux de hauteur décroissante, en briques et
                    calcaire, sur soubassement cimenté (1re moit. du XIXe s.). Baies rect.; fenêtres à
                    appui saillant à l'étage; en première travée, au r.d.ch., porte à imposte néo-
                    classique, plus haute, plus tardive. Bâtière de tuiles en S. Prolongée
                    ultérieurement parallèlement à la rue par une annexe d'un niveau et deux travées,
                    et percement de deux fenêtres au pignon ; ces baies rect. à appui saillant. Bâtière
                    de tuiles en S à l'annexe. Dans le jardin, puits isolé, sous appentis de tuiles en S.
                    J.C. [928]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0030-01)

Rue de Huy 2B (en
face)               N° 2B (en face). En bordure de route, croix en calcaire sombre rappelant le décès
                    accidentel d'un adolescent : «le 28 AOVST 1828/ FVT ECRASE PAR SA VOITURE
                    J. GVIL/LEAVUME YANS D'OLEYE AGE DE 16 ANS 6MOIS/PRIE DIEV POVR SON
                    AME». M.M. [929]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0031-01)

Rue de Huy 5
                    N° 5. Exploitation semi-clôturée, de la 1re moit. du XIXe s., comprenant un logis
                    en briques peintes élevé sur deux niveaux de quatre travées augmentées d'une
                    annexe à dr. Côté cour, porte à linteau droit ourlé et baies rect. à appuis saillants.
                    Façade arrière de la fin du XVIIIe s. : traces d'une porte rebouchée à baie
                    d'imposte et fenêtres rect. Fenêtre à appui saillant au pignon à rue, essenté
                    d'éternit et percé d'un oculus à sa partie supérieure. Corniche récente. Ouvertures
                    rect. éclairant l'annexe sur deux travées. Bâtières. Dépendances agricoles sans
                    caractères particuliers. M.M. [930]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0032-01)

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Rue de Huy 8        N° 8. Ferme clôturée, de la 2e moit. du XIXe s. Perpend., important corps de logis
                    en briques élevé sur deux niveaux et demi de trois (avant) et cinq (arrière)
                    travées. Porte à linteau droit précédée d'un perron de trois degrés semi-
                    circulaires. Baies rect. de hauteur dégressive, autrefois dotées de contrevents aux
                    deux premiers niveaux. Soubassement de moyen appareil calcaire en façade
                    arrière, percée d'une porte à linteau droit ourlé et de fenêtres rect. à appuis
                    saillants prolongés en bandeaux aux deux premiers niveaux. Bâtière à croupettes.
                    Contre le pignon dr., laiterie d'un seul niveau sous bâtière de tuiles en S. Pignon
                    débordant. Porte et baie à linteau droit. Grange en large présentant un noyau en
                    moellons de grès et de calcaire à l'arrière. Entrée charretière à arc en anse de
                    panier à claveaux passants un-sur-deux. Autres ouvertures refaites. Bâtière. Grand
                    arc de briques (XIXe s.) au niveau des combles du pignon g. Etables entièrement
                    remaniées (fig. 663). M.M.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0033-01)

Rue Lambotte 71
                    N° 71. Ancienne ferme des XVIIe et XVIIIe s., dont subsistent encore les ruines
                    d'une grange en large, parall., en briques sur soubassement en moellons de grès à
                    ressaut chanfreiné (XVIIe s.), réaménagée v. 1726 (date jadis sur la charpente).
                    Portes d'étables à linteau échancré et clé, piédroits harpés. Petits jours déchargés.
                    Perpend., de l'autre côté de l'entrée, logis sur caves hautes en briques sur
                    soubassement en moellons de grès (XVIIe et XVIIIe s.), dont toutes les ouvertures
                    ont été déplacées, modifiées ou proviennent des dépendances. Un seul jour en
                    place, à linteau en mitre, à g. à l'étage. Restes d'un portail à piédroits chaînés du
                    XVIIe s. J.C. [931]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0034-01)

Rue de Seraing-l-
-Château 110        N° 110. A un carrefour, ferme en quadrilatère des XVIIIe et XIXe s., disposée
                    autour d'une cour à trottoirs pavés et fumière décentrée. Accès près de l'angle S.
                    par un portail en plein cintre, doublé d'un rouleau de briques, sur piédroits harpés
                    dont la première assise, en saillie, forme chasse-roues (1re moit. du XVIIIe s.).
                    Ancres à double volute en guise d'agrafes. Bâtière de tuiles en S de la toiture
                    prolongée en auvent. Vers la cour, passage sous linteau droit de bois. A g. du
                    portail, à l'angle de la voirie, aile S.-O. d'écuries sous fenil. Mur-pignon à angle
                    arrondi, en briques sur soubassement de moellons de grès. Potale de briques.
                    Pignon à épis, exhaussé. Sur la cour, portes à linteau échancré et clé, et piédroits
                    harpés; jours rect. et gerbières harpées (1re moit. du XVIIIe s.). Bâtière de tuiles
                    en S. Au N.-O., logis de deux niveaux, en briques et calcaire sur soubassement
                    cimenté (mil. du XIXe s.). Caves hautes; porte axiale précédée d'un perron à deux
                    volées convergentes de six degrés; baies rect. Disposition identique à l'arrière. A
                    g., laiterie éclairée par une travée sur deux niveaux; baies rect. sur la cour; baie à
                    meneau à piédroits monolithes (1er tiers du XVIIIe s.) à l'arrière. Bâtière unique
                    d'ardoises en écaille. A dr. du logis, contre le pignon, appentis plus récent, avec,
                    sur le goutterot, une baie pastichant les portes des écuries. En retrait, fermant la
                    cour au N., annexe sous bâtière de tuiles en S, avec ouvertures harpées également
                    imitées des écuries (XIXe s.). Côté N.-E. de la cour fermé par une grange en large.
                    Deux étapes de construction, délimitées par un pilastre. Maçonnerie de briques,
                    soubassement de moellons de calcaire assisés à dr. Pignon daté 1761, par briques
                    brûlées. Portail à piédroits harpés, remanié, aujourd'hui à linteau métallique. A
                    dr., une travée d'étables : portes imitées de celles des écuries et jour harpé. A g.
                    du pilastre, deux travées identiques, sous gerbières rect. Encadrements des baies
                    en béton (XXe s.). Bâtière de tuiles en S à large croupe vers la rue. A g. de la
                    grange, en léger retrait, soues sous fenil, avec deux baies de calcaire comme aux
                    écuries (1re moit. du XVIIIe s.). Gerbière récente. Bâtière de tuiles en S. Parall.,
                    au N.-E., étables ou écuries sous fenil, élevées dans la 1re moit. du XVIIIe s.;
                    maçonnerie et baies identiques à celles de l'aile d'écuries au N.-E. et agrandies

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Chapon-Seraing

par la suite d'une travée en léger ressaut, à g., à la jonction avec la grange; baies
similaires. A rue, mur aveugle, en saillie par rapport au portail, auquel il se
raccorde par un angle arrondi percé d'une ouverture de tir. Bâtière de tuiles en S
(fig. 664). J.C.

(Code de la fiche : 61063-INV-0035-01)

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Jehay-Bodegnée

              Egl; paroiss. St-Nazaire Jadis à la collation de l'abbaye St-Laurent à Liège, et citée
(Bodegnée)    dès le début du XIe s. Actuellement, édifice de style néo-gothique, élevé en 1872
              sur les plans de l'architecte J.L. Blandot, de Huy. J.C. [925] Mobilier des XVIIe,
              XVIIIe s. et néo-gothique. Christ sur croix quadrilobée, avec symboles des
              Evangélistes, bois. Début XVIe s.

              (Code de la fiche : 61063-INV-0021-01)

1
(Gerbehaye)   N° 1. Ferme de Gerbehaye. Cité dès 1337, le domaine de Gerbehaye, comprenant
              un manoir et une ferme, appartint d'abord à la famille de Gerbehaye, puis, par
              alliance, au début du XVIe s., aux Moreau de Fossé, qui prirent ensuite le nom de
              Gerbehaye. En 1662, le domaine passa, par mariage, à la famille de la Marck de
              Saffenbourg. Les bâtiments, naguère en quadrilatère autour d'une cour et
              partiellement (?) entourés de fossés, ont fort souffert du temps. Accès au S. par un
              superbe portail en calcaire (dern. qu. du XVIIe s.) entièrement appareillé à
              refends. Encadrée de deux larges pilastres, avec ressaut en guise de chapiteau,
              porte cochère à arc surbaissé timbré d'une longue clé étroite, avec ressaut
              similaire à ceux des pilastres; teûtê d'ardoises à croupes et épis. Aménagé dans un
              mur de briques, à soubassement en moellons de grès à ressaut chanfreiné,
              primitivement percé d'ouvertures de tir chaînées et déchargées (1re moit. du
              XVIIe s.); actuellement accolées du côté intérieur, remises de briques aux angles
              harpés de calcaire, sur soubassement de moyen appareil calcaire (XVIIIe ou XIXe
              s.), et couvertes d'appentis; ouvertures remaniées. A l'angle S.-O., tour circulaire,
              flanquée d'une tourelle d'escalier (mil. du XVIIe s.), dominant encore une mare,
              dern. vestige des douves. Sur soubassement taluté en moellons de grès, à ressaut
              chanfreiné, maçonnerie de briques et calcaire, éclairée de quatre niveaux
              d'ouvertures déchargées. Au niveau inférieur, ouvertures de tir, au deuxième
              niveau, trois baies harpées à traverse, celles-ci en saillie et prolongées en
              bandeau; aux niveaux supérieurs, baies harpées, de hauteur dégressive, et entrée
              de colombier vers l'E. Plus de toiture. Formant jadis l'aile O., et récemment
              abattues, étables sous fenil, de maçonnerie analogue, aux angles harpés et dont ne
              subsistent plus qu'une partie de soubassement et un pan de mur, avec porte
              harpée déchargée (mil. du XVIIe s.) donnant sur une étable ou soue basse aux
              ouvertures rect. (fin du XVIIIe s.), faisant jonction avec le logis; appentis. Etabli au
              N. de la cour, imposant logis de deux niveaux sur caves hautes, entièrement
              réaménagé en deux étapes au début du XIXe s. et divisé en deux habitations.
              Maçonnerie de briques et calcaire sur haut soubassement en moellons de calcaire
              réglés; harpes d'angle à dr. A l'O., trois travées peu espacées de baies rect.,
              probablement sur noyau très ancien. A l'intérieur, monumentale cheminée de
              calcaire, datée 1558, aux armes du prince-évêque Robert de Berghes et aux quatre
              quartiers de Gérard de Gerbehaye. A l'E., à dr., trois travées identiques plus
              espacées. Portes accessibles par des perrons droits disposés face à face,
              parallèlement à la façade. A l'arrière, de même maçonnerie, division en deux
              habitations accusée par la saillie de la partie E., encadrée de harpes d'angle; trois
              travées rect. : allèges délimitées par des cordons; trois lucarnes à fronton, celle du
              centre plus importante. Partie O. de trois travées; baies rect. Bâtière unique à
              croupettes et coyaux. En retrait, vers l'E., étables sous fenil, en briques et
              calcaire, sur soubassement en moellons de grès et de calcaire; baies rect. Bâtière
              d'ardoises de Fumay en écailles. Jadis prolongée vers la dr., jusqu'à une grange (?)
              en long, de briques (fin du XIXe s.). Fermant la cour à l'E., et élevée en briques sur
              soubassement de moellons de grès et calcaire, avec harpes d'angle, imposante
              grange en triple large (fin du XVIIIe s. ou début du XIXe s.), aujourd'hui
              exhaussée. Portes charretières en anse de panier, clavées. Bâtière. Isolé, au S.-E.,
              petit volume en moellons de grès, avec ouvertures rect. (XVIIIe s.?), sous bâtière,
              jadis probablement forge, car ruines d'un fournil également isolé (mil. du XVIIIe
              s.) à l'angle N.-O. de l'ensemble (fig. 665). J.C. G. MAHY, La ferme de Gerbehaye à
              Jehay-Bodegnée, dans Chronique archéologique du Pays de Liège, 52 (1961), p. 5-
              29.

                       Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
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Jehay-Bodegnée

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0036-01)

(Bodegnée)
                   Village cité en 1034 et relevant jadis de la cour de justice d'Amay. Aujourd'hui
                   composé essentiellement de deux grosses fermes, autour de l'église, et de
                   quelques habitations le long de la rue principale au tracé sinueux. Des extensions
                   récentes vers l'extérieur, notamment en direction de Rogerée. J.C.

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0059-01)

Rue de Bodegnée-
Village 1-2        N°s 1-2. Ancien château de Bodegnée. Importante ferme en quadrilatère jadis
(Bodegnée)         blanchie, autour d'une cour à trottoirs pavés et fumière centrale, greffée d'une
                   tour-forte, jadis connue sous le nom de château de Bodegnée. Bâtiments de ferme
                   (XVIe s. au XIXe s.) aujourd'hui accessibles par un porche-tour en briques et
                   calcaire, avec portail en anse de panier sous bâtière à croupettes, aménagé au
                   XIXe s., en retrait d'une aile de dépendances en briques, sur soubassement en
                   moellons de grès, à ressaut chanfreiné (fin du XVIe s. ou déb. du XVIIe s.). Même
                   maçonnerie côté cour; percements remaniés, dont deux portes jadis jumelées,
                   cintrées, à piédroits chaînés et arête chanfreinée, amortie par un retour d'équerre
                   du chanfrein du soubassement. Bâtière. Au S.-O., étables sous fenil, de
                   maçonnerie identique à celle de l'aile précédente, prolongée ultérieurement vers
                   la g., sans soubassement. Mur-pignon de briques sur haut soubassement de
                   moellons de grès, éclairé d'un jour en mitre déchargé, à arête chanfreinée sur
                   congés (fin du XVIe ou début du XVIIe s.); traces d'exhaussement. Partie dr. sur la
                   cour limitée par un chaînage d'angle, et percée d'ouvertures hétéroclites, dont une
                   porte chaînée et un jour en mitre; entrée de bergerie murée. Bâtière de tuiles en
                   S. Au N.-E., à dr., ancien porche-tour (début du XVIIe s.), aujourd'hui incorporé
                   dans une grange. Portail en plein cintre de calcaire, à modénature en chanfrein
                   amortie sur congé à hauteur d'imposte, inscrit dans un panneau rect. à piédroits
                   chaînés, creusé d'une feuillure. Masquées par les constructions récentes, rainures
                   de manoeuvre du pont-levis, visibles de l'intérieur. Demi-lune de briques au-dessus
                   de la clé. Ancien passage vers la cour à linteau de bois essenté d'ardoises,
                   déchargé par un large arc de briques et jadis surmonté d'une baie à croisée,
                   chaînée, murée. Prolongé vers l'E. par un corps de logis contemporain de deux
                   niveaux, actuellement masqué par les constructions récentes, éclairé vers la cour
                   d'une travée de baies à croisée chaînées, déchargées par arc et arquettes,
                   aujourd'hui murées; en bas à dr., arc de décharge correspondant à une porte (?). A
                   l'étage, à l'E., large arc plafonné en tiers-point ouvrant vers une pièce de faible
                   largeur, sur toute la profondeur du bâtiment. Bâtière. Grange perpend. (XIXe s.)
                   vers le N.-E., à l'extérieur du quadrilatère. A g., vers le N., grange en large (mil.
                   du XVIe s.), en briques et calcaire, sur soubassement en moellons de grès et
                   calcaire à ressaut chanfreiné, goudronné. Porte charretière en plein cintre, à
                   piédroits chaînés, à linteau en mitre déchargé au pignon E. Pignon N.-O. refait au
                   XIXe s. Bâtière à croupettes et coyaux. Au N.-O., cour fermée par un logis doté de
                   nouvelles façades vers le mil. du XIXe s., avec trois baies rect. à appui saillant sur
                   deux niveaux et demi vers la cour, trois travées sur deux niveaux de baies cintrées
                   à l'arrière, animé de bandeaux saillants. Noyau de construction des XVIIe et XVIIIe
                   s., conservant une cheminée baroque en grès sculpté (XVIIe s.) et des boiseries
                   classiques (XVIIIe s.). Aile perpend. à l'O., également sur deux niveaux,
                   prolongeant ce logis, et percée des mêmes baies cintrées sur les deux faces.
                   Bandeaux saillants. A l'extrémité O., ancienne tour-forte (fin du XVIe ou début du
                   XVIIe s.) de plan quadrangulaire, aujourd'hui tronquée et couverte en appentis.
                   Maçonnerie de briques et calcaire, sur soubassement en moellons de grès et
                   calcaire à ressaut chanfreiné, avec décrochement central au N.-O. et au S.-O.
                   Angles chaînés. Baies cintrées et bandeaux saillants comme au logis (XIXe s.); les
                   seules ouvertures d'origine sont des ouvertures de tir chaînées, et parfois
                   déchargées. A l'E., dans l'angle fait avec le logis, tourelle d'escalier circulaire, de
                   maçonnerie identique, avec ouvertures de tir, et également tronquée. Toiture

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Jehay-Bodegnée

                    plate. Jonction vers le N. entre le logis et la grange du XVIe s. par une aile
                    d'étables sous fenil, animée côté N.-O. par une série d'arcatures de briques (XIXe
                    s.). Bâtière de tuiles en S (fig. 656, 657). J.C.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0022-01)

Rue de Bodegnée-
Village 3-4         N°s 3-4. Contournée par la route, importante ferme en quadrilatère des XVIe,
(Bodegnée)          XVIIe, XVIIIe et XIXe s. Au S., portail flanqué des pignons du logis et des étables,
                    entourant un espace en forme de place. Portail en anse de panier, clavé, doublé
                    d'un rouleau de briques, et cantonné de chasse-roues, percé dans un mur de
                    briques. Au S.-O., imposant logis réaménagé en briques et calcaire aux XVIIe,
                    XVIIIe et XIXe s., sur un noyau en moellons de grès, à soubassement à ressaut
                    chanfreiné du XVIe s. Mur-pignon éclairé de deux niveaux de quatre travées de
                    baies à linteau bombé et clé passante; trois baies identiques plus petites, sur deux
                    niveaux, dans les combles. Harpes d'angle à g. et à la partie supérieure à dr. (mil.
                    du XVIIIe s.). Vers la rue, donnant sur un petit jardin, façade éclairée de deux
                    niveaux de quatre travées, de baies identiques à celles du pignon, à l'exception de
                    trois rect.; à g., trois jours rect. d'aération. Harpes d'angle. Sur la cour, façade de
                    grès (XVIe s.) haussée de briques au XVIIe s. De cette époque, petits jours dans les
                    combles et baie remaniée à g. à l'étage; deux niveaux de baies rect. et porte sous
                    entablement (déb. du XIXe s.). Ancres en S. A dr., partie agricole d'étables sous
                    fenil (?); porte en plein cintre chaînée (XVIe s.); gerbière à linteau bombé et clé
                    passante; jours de combles comme au logis. Corniche sur blochets de bois. Bâtière
                    d'ardoises et d'éternit, à croupettes et coyaux. Perpendiculaire, grange en double
                    large (XIXe s.), en briques et calcaire. Aux extrémités, entrées charretières en
                    anse de panier, clavées, doublées d'un rouleau de briques. Au centre, portes et
                    jours d'aération rect. Bâtière de tuiles en S. Au S.-E., aile d'étables sous fenil (mil.
                    du XVIIIe s.) en briques et calcaire sur soubassement de grès. Mur-pignon vers la
                    rue encadré de harpes d'angle et éclairé de trois niveaux de trois travées de jours
                    rect. Sur la cour, quatre ouvertures à linteau bombé à clé conservées; autres
                    ouvertures remaniées. Bâtière de tuiles en S. Aile N.-E. d'étables sous fenil (mil.
                    du XVIIIe s.) avec baies à linteau bombé et clé et jours rect. d'aération. Bâtière.
                    Angle E. occupé par un logis de maître (dern. tiers du XIXe s.) dont la façade
                    principale, de deux niveaux de trois travées, s'ouvre au N.-E. sur un beau parc (fig.
                    658). J.C.

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0023-01)

Rue de Bodegnée-
Village 5           N° 5. Surplombant la voirie, habitation en briques blanchies et calcaire composée
(Bodegnée)          de trois petits volumes conservant quelques éléments épars des XVIIe et XVIIIe s. :
                    baies autrefois à croisée, arc et arquettes déchargeant jadis des ouvertures
                    semblables, jour de combles à meneau, pignon débordant à épis, partie de
                    soubassement biseauté. M.M. [926]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0024-01)

Rue Tilleul del
Motte 1             N° 1. Corps de logis d'une petite ferme semi-clôturée, désaffectée. 2e moit. du
(Rogerée)           XVIIIe s. Maçonnerie de briques. Porte à baie d'imposte et fenêtres à linteau
                    bombé et clé trapézoïdale au r.d.ch. Ouverture semblable au-dessus de l'entrée et
                    en annexe, en retour d'angle. Autres percements refaits. Bâtière. M.M. [939]

                    (Code de la fiche : 61063-INV-0047-01)

Rue Tilleul-Sain-
-Joseph 1

                             Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
                                               http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
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Jehay-Bodegnée

(Rogerée)   N° 1. Dans un beau jardin planté de châtaigniers, de marronniers et d'un hêtre
            pourpre, habitation de la seconde moit. du XIXe s., élevée sur trois niveaux de cinq
            travées. Briques et calcaire sur soubassement de grand appareil. Chaînes d'angle
            harpées au r.d.ch. Porte précédée d'un perron de trois degrés rect. Baies à linteau
            droit de hauteur dégressive, protégées par des persiennes au r.d.ch., à appuis se
            prolongeant en bandeaux continus aux étages. En façade arrière, simples baies
            sans bandeau, réparties sur trois travées. Bâtière sur bandeau calcaire plat.
            Annexe contre le pignon g., essenté (fig. 672). M.M.

            (Code de la fiche : 61063-INV-0048-01)

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                                       http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
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Seraing-le-Château

                   •

                   Egl; paroiss. St-Martin Jadis dépendance de l'église de Haneffe, aujourd'hui
                   encore sans statut paroissial, et située au carrefour des deux voies principales du
                   village. Dans la 2e moit. du XVIIIe s. furent élevés, en briques et calcaire sur
                   soubassement de moellons assisés (de moyen appareil pour la tour) une tour
                   carrée et un vaisseau à nef unique de trois travées. Tour percée, dans l'axe, d'une
                   porte en plein cintre à clé passante et saillante, dans un panneau rect. de calcaire;
                   au niveau supérieur, horloge dans un encadrement de calcaire à claveaux
                   radiants, surmontée d'une ouïe harpée à linteau bombé et clé. Ouïes similaires,
                   mais non harpées, sur les deux faces latérales, au-dessus d'étroits jours rect. sur
                   un (au S.) ou deux (au N.) niveaux. Vaisseau éclairé de baies harpées à linteau
                   bombé et clé, analogues. Pavillon d'ardoises à forts coyaux, surmonté d'une flèche
                   à quatre pans et croix en fer forgé sur la tour; bâtière d'ardoises à croupe,
                   croupette et coyaux sur le vaisseau. Choeur à trois pans, de la fin du XVIe ou du
                   début du XVIIe s., en briques à chaînages d'angle, sur un soubassement en
                   moellons de grès à ressaut chanfreiné. Primitivement éclairé par une seule (?)
                   baie, dans l'axe, en tiers-point, à modénature gothique, en tuffeau ; flanquée
                   aujourd'hui de deux baies à linteau bombé et clé, analogues à celles du vaisseau.
                   Couverture d'ardoises à coyaux. Au S., sacristie en saillie, sans doute ancienne
                   chapelle seigneuriale, à l'allure d'un bras de transept, contemporaine du choeur,
                   et de maçonnerie semblable. Une grande baie de tuffeau en tiers-point, à
                   modénature gothique. Pignon souligné de rampants moulurés en tuffeau et
                   comprenant au faîte une dalle triangulaire également de tuffeau, ornée d'une
                   croix. Porte récente sous la fenêtre. Bâtière d'ardoises à coyaux. A l'intérieur, faux
                   plafond plat couvrant le vaisseau. Choeur voûté de stuc, avec colombe du Saint-
                   Esprit (XVIIIe s.). Arc triomphal en tiers-point, de calcaire, retombant sur deux
                   colonnes également de calcaire, à chapiteau assez sommaire (fin du XVIe s.). Un
                   arc semblable à dr. et un ouvrant primitivement sur l'actuelle sacristie (fig. 673).
                   J.C. Mobilier des XVIIe, XVIIIe et XIXe s. A l'intérieur et à l'extérieur, plusieurs
                   monuments funéraires des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe s., dont celui avec gisant
                   d'enfant de Jehan Guillaume de La Marck, mort en 1585.

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0049-01)

                   Localité mentionnée en 911, relevant de la cour féodale de Liège, et seigneurie
                   importante au Moyen Age. Dans un léger creux, largement planté de peupliers, au
                   carrefour de deux routes reliant quatre gros villages, agglomération centrée sur la
                   petite église et le château, et comprenant quelques fermes moyennes. Dominante
                   de brique. J.C.

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0061-01)

Rue de Chapon 19
                   N° 19. Ferme des Arcins. Face à une grande prairie bordée de peupliers,
                   importante ferme en quadrilatère des XVIIe et XVIIIe s. Accès par un portail cintré
                   sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues. Arc à claveaux passants un-
                   sur-deux, doublé d'un rouleau de briques. Simple poutre de bois côté cour.
                   Trottoirs pavés longeant les façades intérieures des bâtiments, élevés en briques
                   sur soubassement de moellons de grès. Au fond de la cour autrefois à fumière
                   centrale, corps de logis de deux niveaux (jadis un et demi) et trois travées. Annexe
                   ancienne aujourd'hui en appentis contre le pignon g. Précédée d'un perron de
                   trois degrés rect., porte principale à épais linteau échancré et clé trapézoïdale
                   flanquée d'ancres à doubles volutes. Piédroits harpés. Baie d'imposte en forme de
                   trèfle. Porte semblable, sans baie d'imposte, percée dans l'annexe. Fenêtres
                   refaites à la fin du XIXe s. Ouvertures de la 2e moit. du XVIIe s. conservées aussi à
                   l'arrière. Porte et baies harpées à linteau droit, fenêtre à traverse, jours étroits.
                   Autres percements refaits. Bâtière. A dr. du logis, dans son prolongement, étable

                            Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
                                              http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
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Seraing-le-Château

                   sous fenil percée d'une porte à linteau échancré et clé sur piédroits harpés.
                   Gerbière à l'étage. Bâtière débordante. Au N.-E., grange à entrée charretière
                   cintrée sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues incorporés. 1re moit.
                   du XVIIIe s. Triple rouleau de briques doublant l'arc, surmonté d'une niche
                   cintrée. Niche semblable à dr., au-dessus d'ouvertures modifiées. Aménagement
                   d'une seconde entrée charretière à rue, au début du XIXe s. (?). Arc à claveaux
                   passants un-sur-deux, piédroits harpés. Oculi carrés au niveau des combles.
                   Remises récentes contre la façade arrière. Dans le prolongement de la grange, au
                   N., porcheries accessibles par deux portes basses à linteau droit surmontées d'arc
                   de décharge. Piédroits harpés. Jour d'aération entre celles-ci. Bâtière. Au S.-O.,
                   étables et laiterie. Porte à linteau échancré interrompu par une clé trapézoïdale.
                   Piédroits monolithes. Gerbières et fenêtres rect. Seconde moit. du XVIIIe s.
                   Bâtière (fig. 675). M.M.

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0001-01)

Rue de Chapon 3
                   N° 3. La Kivièterie. Ancienne converterie de l'abbaye de Neufmoustier à Huy.
                   Isolée au N.-E. du village, vaste exploitation agricole en quadrilatère dont les
                   bâtiments les plus intéressants datent du XVIe s. (corps de logis) et du XVIIe
                   (porche). Dépendances incendiées en 1948. A l'extrémité O. de l'aile S.-O. en
                   briques, élevée sur soubassement de moellons de calcaire et de grès biseauté,
                   portail cintré sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues. Grosse clé
                   trapézoïdale armoriée Dom Cassian de la Ruelle et datée «CL/1652». Replacé à g.,
                   dans la maçonnerie, panneau calcaire en mauvais état, aux armes Trazegnies et
                   Hamal, portant leur devise : «ESPOIR MAINE», et la date de 1572. Partie S. de
                   l'aile abritant des écuries sous fenil. Ouvertures refaites. Bâtière. Au N.-O., corps
                   de logis d'un niveau sur caves hautes. Rehaussement partiel d'un étage au XXe s.
                   Soubassement en moellons de calcaire réglés et biseauté, se prolongeant sur toute
                   la longueur de l'aile. Jours de caves remaniés. Accès à celles-ci par une porte
                   cintrée précédée d'un escalier, et par une seconde, rect., plus récente, aménagée
                   sous le perron à volées convergentes. Accès au logis par une porte cintrée, à
                   encadrement épais doublé d'un rouleau de briques interrompu par deux ancres en
                   S. Petite baie carrée (dont deux jointives), à linteau formant trois accolades. Appui
                   de la troisième baie abaissé. Façade arrière entièrement modifiée. Etable et
                   bergerie transformées de part et d'autre. Au N.-E., granges en long sous bâtière se
                   prolongeant côté cour, à g., pour abriter les porcheries. Soubassement biseauté en
                   moellons de grès en partie conservé pour la grange g., accessible par une entrée
                   charretière à arc surbaissé à claveaux passants un-sur-deux. Ouverture semblable
                   à l'arrière. Grange dr. percée d'une entrée charretière cintrée à clé sur piédroits
                   harpés. Aménagement d'une première série de porcheries à la jointure des deux
                   granges. Deux entrées jointives à linteaux de briques sur piédroits calcaires.
                   Seconde série de porcheries à g., en ressaut. Portes basses à encadrement rect. de
                   calcaire. Aile S.-E. entièrement refaite (fig. 674). M.M. [940]

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0050-01)

Rue de Chapon 15
                   N° 15. Ferme des Pauvres. Exploitation agricole en quadrilatère, dont les
                   bâtiments les plus anciens, entièrement transformés au XIXe s., pourraient dater
                   du XVIIe s. Maçonnerie de moellons de grès; briques et calcaire. Accès dans la
                   cour encore partiellement pavée par un portail cintré à claveaux passants un-su-
                   -deux. Piédroits harpés protégés par des chasse-roues. Seconde moit. du XVIIIe s.
                   Sur la façade du logis éclairé par des fenêtres rect., ancres en S conservées et
                   traces d'arcs de décharge à l'arrière. Dépendances aux ouvertures à linteau droit
                   ou à encadrement de briques. M.M. [941]

                   (Code de la fiche : 61063-INV-0051-01)

                            Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
                                              http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
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Seraing-le-Château

Rue du Château 1
                   N° 1. Château de Seraing. Les domaines de Seraing sont déjà cités en 956, lors
                   d'une donation faite à l'abbaye de Saint-Trond. L'existence d'une tour forte est
                   attestée avant 1304; celle-ci jouait un rôle important sur la route de Liège, et la
                   présence à Seraing, outre les cours féodale et censale, d'une haute cour de justice,
                   confirme la place prépondérante occupée par la localité au Moyen Age.
                   Possession, au XIVe s., de la famille de Haneffe, liée au conflit opposant Awans et
                   Waroux, la tour de Seraing avait été transformée dès le déb. du siècle en puissante
                   forteresse par le premier de la lignée, Thierry Tabareau. La seigneurie de Seraing
                   passa, par mariage, à la famille de La Marck, à la fin du XIVe s. Vendue aux
                   Dongelberg en 1437, elle rentra, en 1477, dans la famille de La Marck, par un don
                   de Louis de Bourbon à Guillaume de La Marck, le «Sanglier des Ardennes».
                   Malgré la prise, par la force, de la forteresse en 1568, l'évêque de Liège vit la
                   possession de la seigneurie confirmée à cette famille. En 1778, elle passa, par
                   mariage, à Charles d'Arenberg. Le château fut vendu en 1812 à la comtesse
                   d'Oultremont, née de Hamal, qui le légua à ses neveux. Le château fut détruit par
                   un incendie la nuit du 31 décembre 1868 au 1er janvier 1869, et fut reconstruit
                   sur les plans de l'architecte Demany. Vendu à nouveau en 1885 aux Lamine, il
                   passa ensuite aux Radzitzky d'Ostrowick. Abandonné après la guerre, vendu et
                   dépecé, il fut finalement acquis par l'abbé V. Struyver, qui s'attacha, dès 1960, à
                   en consolider les restes. Entouré de douves, ensemble de bâtiments en U ouvert
                   vers le S.-E. et dominé à l'O. par le haut donjon médiéval. Constructions de
                   diverses époques, largement remaniées - à l'exception du donjon - après l'incendie
                   de 1868-1869 et aménagées dans un style néo-gothique inspiré de l'architecture
                   liégeoise du XVIe s. Moellons de grès mêlés de calcaire, encadrements de baies de
                   calcaire. Accès au S.-O. par un pont de trois arches en plein cintre, conduisant à
                   un portail clavé en arc surbaissé (XIXe s.), et ouvrant lui-même sur un passage en
                   berceau, en grand appareil de calcaire, terminé en arc surbaissé sur la cour (XVIe
                   s.); moulures d'imposte dans le passage. Angle S. renforcé d'une tour circulaire
                   doublée d'une tourelle d'escaliers (XVIe s.?), conservant quelques ouvertures de
                   tir anciennes, ainsi qu'une étroite porte à linteau déchargé, à la jonction avec le
                   portail, côté cour. Couronnement de créneaux et larmier sur consoles ajouté au
                   XIXe s. De l'autre côté du portail, vers l'O., tour carrée aux angles chaînés (XVIe
                   s.?), conservant vers l'extérieur une ouverture de tir et deux jours chaînés (XVIe
                   s.?). Autres ouvertures aménagées au XIXe s. Consoles de calcaire supportant
                   probablement jadis un hourd ; corniche de calcaire moulurée sur consoles, toiture
                   plate. Angle O. occupé par le donjon (XIIIe s.?), de plan quadrangulaire et très
                   élevé; primitivement de cinq niveaux et haussé d'un niveau sur mâchicoulis.
                   Angles chaînés. Rares ouvertures vers l'extérieur, certaines remaniées et
                   agrandies : jours rect. à encadrements de calcaire, légèrement enfoncés dans le
                   mur et surmontés d'un arc de décharge en mitre, de grès. A l'angle O., sur les
                   deux faces, à la limite primitive de la tour, consoles de hourdage. A l'intérieur,
                   dispositifs médiévaux intéressants. Au ras des douves, salle basse, voûtée en
                   berceau, formant cave, éclairée au N.-E. et au N.-O. par un petit jour. R.d.ch.
                   voûté en berceau, avec cheminée gothique à contre-coeur en tiers-point; deux
                   fenêtres, sur les faces N.-E. et N.-O. Jadis latrine sur la face; sur l'extérieur de la
                   face S.-E. (aujourd'hui englobée dans les constructions postérieures), deux
                   arcatures en plein cintre. Escalier voûté en gradins, dans l'épaisseur du mur S.-E.,
                   menant au premier étage. Celui-ci, à plafond plat sur consoles de calcaire, éclairé
                   par trois baies identiques à celles de l'étage inférieur, deux au N.-E. et une au N.-
                   O. Escalier identique au précédent, dans la muraille N.-E. Le deuxième étage,
                   également à plafond sur consoles, éclairé de deux baies, de même que le
                   troisième, jadis terminal. Aucun escalier de maçonnerie au-delà du premier étage.
                   Donjon prolongé vers le N. par le corps de logis néo-gothique, de deux niveaux sur
                   caves hautes, aujourd'hui amputé vers la dr. Dalle aux armes de Hamal.
                   Construction similaire perpend., englobant le donjon vers le S. Angle N. occupé
                   par une tour circulaire, de maçonnerie ancienne, couronnée de créneaux du XIXe
                   s. En sous-sol, deux arcatures en plein cintre analogues à celles de la face S.-E. du

                            Agence wallonne du Patrimoine - Inventaire du patrimoine culturel immobilier
                                              http://www.wallonie.be/patrimoine/ipic
                              Document mis-à-jour avec les données disponibles en date du 06/02/2018
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