Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles - Rapport
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Rapport Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles Présenté à Ville de Mont-Tremblant N/Réf : 56901-014 Décembre 2009
Rapport Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 Présenté à Ville de Mont-Tremblant Préparé par : Any Couture, ing. jr (# O.I.Q. 143476) Approuvé par : Alain Laporte, T.P. (# 12687) Décembre 2009
Table des matières Liste des tableaux ................................................................................................................................. ii Sommaire .............................................................................................................................................. 1 1. Introduction ..................................................................................................................................... 3 2. Méthodologie .................................................................................................................................. 4 3. Inventaire ........................................................................................................................................ 6 4. Relevé sanitaire .............................................................................................................................. 7 4.1 Classification .......................................................................................................................... 8 4.2 Caractérisation des sols des terrains naturels ..................................................................... 12 4.2.1 Caractérisation des terrains naturels ...................................................................... 13 4.2.1.1 Sondages à la tarière............................................................................. 13 4.2.1.2 Analyses granulométriques ................................................................... 16 5. Plan correcteur.............................................................................................................................. 18 6. Conclusion .................................................................................................................................... 28 7. Bibliographie ................................................................................................................................. 29 Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –i- Rapport – Décembre 2009
Liste des tableaux Tableau 1.1 Classification des installations septiques individuelles de la ville de Mont-Tremblant . 1 Tableau 1.2 Répartition des solutions correctives ............................................................................ 2 Tableau 4.1 Répartition des propriétés inspectées autour des sept lacs ciblés............................... 8 Tableau 4.2 Description de la classification des installations septiques .......................................... 9 Tableau 4.3 Liste des critères de non-conformité des installations septiques ............................... 10 Tableau 4.4 Liste des installations septiques regroupées par classe ............................................ 11 Tableau 4.5 Résultats des sondages à la tarière des terrains naturels des secteurs ciblés .......... 14 Tableau 4.6 Résultats des analyses granulométriques effectués .................................................. 17 Tableau 5.1 Relevé des installations septiques existantes, classification et plan correctif ............ 20 Tableau 5.2 Choix du type d’installation septique selon la pente du terrain récepteur .................. 24 Tableau 5.3 Type de sol selon la perméabilité mesurée ................................................................ 25 Tableau 5.4 Types de traitement selon la perméabilité et l’épaisseur de la couche du sol ........... 25 Tableau 5.5 Répartition des solutions correctrices pour les installations septiques déficientes (classes B et C) des secteurs étudiés ........................................................................ 26 Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – ii - Rapport – Décembre 2009
Sommaire Dans le cadre de la réalisation du projet d’inventaire, de relevés sanitaires et de plan correcteur des installations septiques individuelles de la ville de Mont-Tremblant, un total de 40 installations septiques ont été inspectées et classifiées, réparties sur un total de 41 résidences. La classification des installations septiques individuelles est détaillée au tableau 4.4. La nomenclature du classement des installations septiques est présentée à la section 4.1 du présent document. Le tableau 1.1 présente le sommaire de la classification des 40 installations septiques sur l’ensemble des lacs à l’étude. Tableau 1.1 Classification des installations septiques individuelles de la ville de Mont- Tremblant Classe des installations Nombre d’installations (%) d’installations septiques septiques individuelles septiques individuelles individuelles A 4 10 % B 34 85 % C 2 5% Total 40 100 % Le résumé des résultats nous indique que 90 % (B+C) des installations septiques classifiées lors des visites terrain, sont des sources de pollution indirectes, occasionnelles ou directes. La correction des installations septiques individuelles de classe C est obligatoire en vertu du Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8). Bien que le relevé sanitaire des installations septiques, réalisé lors des visites terrain, constitue un outil servant à mettre à jour les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) désuets et non conformes (classe C), il est surtout destiné à faire corriger les foyers indirects de contamination des eaux souterraines et des eaux superficielles (classe B). Sur les 36 installations septiques à corriger, la répartition des solutions correctrices est la suivante et ce, pour les 37 résidences puisque chaque résidence possède un plan correcteur individuel : Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –1- Rapport – Décembre 2009
Tableau 1.2 Répartition des solutions correctives Solution correctrice Nombre (%) d’installations d’installations septiques septiques Installation à vidange périodique 15 40,5 % Système de traitement secondaire avancé, classe III, 10 27,0 % avec champ de polissage Système de traitement secondaire avancé, classe III, 6 16,2 % avec champ de polissage ou Installation à vidange périodique Système de traitement secondaire avancé, classe III, 3 8,1 % avec champ de polissage ou Filtre à sable hors-sol Élément épurateur de type modifié 1 2,7 % Fosse septique en béton avec élément épurateur 1 2,7 % modifié existant Élément épurateur de type modifié 1 2,7 % ou Système de traitement secondaire avancé, classe III, avec champ de polissage Total de solutions correctrices individuelles 37 100 % Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –2- Rapport – Décembre 2009
1. Introduction Les activités humaines dans un bassin versant représentent une des causes de la problématique des algues bleu-vert. En effet, certaines activités humaines pratiquées en milieu riverain représentent des sources de contamination non négligeables pour le milieu aquatique. La présence d’algues bleu-vert dans un plan d’eau est directement liée à la quantité de phosphore qui est disponible dans ce plan d’eau. Les eaux usées générées par les résidences situées aux abords des plans d’eau peuvent occasionner un apport en phosphore important au milieu aquatique. Il est donc essentiel que les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) des résidences situées en bordure des plans d’eau soient conformes à la réglementation en vigueur afin de minimiser les impacts négatifs qu’ils pourraient avoir sur l’environnement, notamment sur les plans d’eau. La Ville de Mont-Tremblant a mandaté, au cours de l’été 2009, la firme Roche ltée, Groupe-conseil pour réaliser un relevé sanitaire et un plan correcteur de certaines installations septiques individuelles sur le pourtour de sept (7) plans d’eau localisés sur leur territoire. Les sept (7) lacs choisis sont : Fortier, Dufour, Forget, Duhamel, Lamoureux, Gélinas et Gauthier. Les activités réalisées dans le cadre de ce mandat sont les suivantes : Portrait du milieu; Collecte d’informations sur les installations septiques et fiche d’inventaire; Caractérisation des terrains naturels; Inspection des installations septiques individuelles choisies dont les résidences ont accès aux lacs ciblés; Classification de ces installations septiques et cartographie des résultats de leur classification; Recommandation de solutions correctrices pour les installations qui sont des foyers de nuisance et/ou des sources de contamination directe de l’environnement de même que pour celles qui sont des foyers indirects de contamination des eaux souterraines et des eaux superficielles. Le présent rapport explique d’abord la méthodologie suivie pour procéder aux diverses activités constituant le présent mandat, présente les différents résultats et informations recueillies auprès de la Ville et lors des visites des résidences ciblées puis propose des solutions correctrices pour les installations septiques non-conformes. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –3- Rapport – Décembre 2009
2. Méthodologie D’abord, des informations techniques de base détenues par la Ville de Mont-Tremblant ont été recueillies auprès de la Ville. Puis, afin de valider, de mettre à jour et de compléter les informations reçues par la Ville, l’équipe de travail a procédé à la visite de chaque résidence et, par le fait même, à la rencontre des propriétaires de chaque installation septique. Ces visites ont permis de : Compléter la fiche d’inventaire de chaque résidence; Obtenir les informations relatives à l’entretien des installations septiques; Effectuer le croquis individuel de chaque résidence en relevant de manière précise l’emplacement des dispositifs de captage des eaux souterraines et des dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) par rapport aux bâtiments, au plan d’eau et à différentes sources de contamination potentielle; Indiquer, sur le croquis, les observations permettant de déterminer le niveau du roc et de la nappe phréatique, le cas échéant; Indiquer, sur le croquis, les informations relatives à la nature des sols telles la dénivellation entre la surface du terrain récepteur et le plan d’eau; Procéder à des forages à la tarière afin de caractériser les sols en place dans les différents secteurs ciblés et de permettre l’élaboration des solutions du plan correcteur; Prendre quelques photos de chacun des sites visités. La démarche suivie pour procéder à la visite des résidences a été telle que proposée par le Guide de réalisation d’un relevé sanitaire des dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées des résidences isolées situées en bordure des lacs et des cours d’eau (MDDEP, 2007). En effet, les propriétaires des résidences faisant partie du mandat ont d’abord été prévenus de la visite éventuelle de notre équipe de travail, mandatée par la Ville, et informer du but du projet. Par la suite, en août et septembre 2009, un maximum de trois (3) visites ont été réalisées pour chacune des résidences visées afin de collecter les informations requises. En effet, si les propriétaires de la résidence étaient absents lors de la première visite effectuée de jour, le membre de l’équipe de travail responsable du relevé sanitaire laissait une carte de passage portant la mention : « Aux fins du relevé sanitaire des dispositifs de traitement des eaux usées du (lac ou du cours d’eau __________________________), l’équipe responsable du relevé terrain est passée le ____________. Une deuxième visite aura lieu le _____________ ou vers le _________________. ». Ces premières visites aux résidences du secteur des sept lacs ciblés ont eu lieu du 19 au 24 août 2009. Par la suite, lorsque les propriétaires étaient encore absents lors de la seconde visite effectuée de soir, une deuxième carte de passage leur était laissée et portait la mention : « Aux fins Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –4- Rapport – Décembre 2009
du relevé sanitaire des dispositifs de traitement des eaux usées du (lac ou du cours d’eau ___________________________________________), l’équipe responsable du relevé terrain aurait aimé vous rencontrer lors de leur visite. Nous vous informons que nous repasserons à nouveau durant la fin de semaine du 12 et 13 septembre 2009. Si vous souhaitez que votre dispositif soit classifié, vous pouvez contacter M. Alain Laporte au numéro suivant : 418-654-9600 ou son cellulaire : 418-254-3899. ». Enfin, dans le cas où les propriétaires n’ont pas pu être rencontrés lors de la troisième visite effectuée en fin de semaine, la remarque : « Manque d’information » a été notée sur le croquis et une troisième carte de passage leur a été remise, laquelle portait la mention : « Malheureusement, il a été impossible de vous contacter et nous devons indiquer « absent » dans le tableau de compilation des résultats du relevé sanitaire de votre lac (ou du cours d’eau). Si vous souhaitez que votre dispositif soit classifié, vous pouvez contacter M. Alain Laporte au numéro suivant : 418-654-9600 ou cellulaire : 418-254-3899. ». Ensuite, une fois les visites effectuées, l’équipe de travail a pu compiler les résultats obtenus et les identifier sur des cartes présentant les lacs et les cours d’eau, la topographie, les routes et les chemins, les résidences munies d’installations septiques ainsi que la cartographie des sols et la classification de chacune des installations septiques investiguées. Finalement, une fois toutes les informations recueillies, compilées et analysées, des solutions correctives ont pu être envisagées. Soulignons que les fiches d’inventaire avec leur croquis d’implantation sont présentées dans un rapport confidentiel séparé intitulé : « Fiches d’inventaire pour la classification et plan correctif des installations septiques sur le territoire de la ville de Mont-Tremblant – été 2009 ». Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –5- Rapport – Décembre 2009
3. Inventaire Le volet « Inventaire » consiste à la collecte des informations de base sur les installations septiques par propriété telles que : le numéro séquentiel de la propriété, le numéro de lot, l’adresse civique, le nom du propriétaire et son adresse, le nom de l’occupant et son adresse ainsi que les informations sur l’installation septique telles la date d’implantation, la localisation, le type de système de traitement, plan de base, etc. Ces informations ont été acquises à partir des visites des résidences et avec la collaboration de la Ville de Mont-Tremblant. Les fiches d’inventaire de chacune des résidences sont telles que le modèle du Guide de réalisation d’un relevé sanitaire des dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées des résidences isolées situées en bordure des lacs et des cours d’eau (MDDEP, 2007). En plus des informations générales, ces fiches indiquent les caractéristiques et l’emplacement de la résidence, les dispositifs de captage d’eau potable et les dispositifs de traitement et d’évacuation des eaux usées (installations septiques) en plus de la nature du sol du terrain naturel. Les croquis individuels indiquent l’état du site de chacune des résidences visitées et la position des bâtiments, des dispositifs de captage des eaux souterraines, des dispositifs de traitement et d’évacuation des eaux usées (installations septiques) et de tous les éléments retrouvés sur le terrain en plus des renseignements relatifs à la nature du sol naturel. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –6- Rapport – Décembre 2009
4. Relevé sanitaire Le relevé sanitaire consiste à classifier les installations sanitaires existantes selon leur degré d’impact sur l’environnement en utilisant les critères proposés dans le Guide de réalisation d’un relevé sanitaire des dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées des résidences isolées situées en bordure des lacs et des cours d’eau (MDDEP, 2007) dont le type et la localisation des installations, la topographie du terrain et la nature des sols. Chaque installation doit être classifiée selon les critères de ce guide en vue d’établir les mesures correctrices des installations septiques jugées non-conformes dans l’une des trois (3) catégories suivantes : Classe A : aucune contamination : l’installation est bien positionnée par rapport au plan d’eau et est construite dans un sol naturel dont l’épaisseur et la perméabilité sont suffisantes pour permettre le traitement des eaux usées avant qu’elles n’atteignent les eaux souterraines et superficielles; Classe B : source de contamination indirecte : l’installation est trop près d’un plan d’eau ou est construite de façon à ce que ses caractéristiques, ou celles du terrain naturel (perméabilité, épaisseur de la couche de sol, profondeur de la nappe phréatique) dans lequel elle se retrouve ne permettent pas le traitement des eaux usées avant qu’elles rejoignent les eaux souterraines et superficielles; Classe C : source de contamination directe : il y a absence de dispositif d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques), déversement direct des eaux usées dans le milieu récepteur, présence d’une conduite de trop-plein ou de résurgences ou un terrain naturel dont les caractéristiques ne permettent aucun traitement des eaux usées avant leur contact avec les eaux souterraines et superficielles. Dans le cadre de ce mandat, l’analyse des installations septiques visait 41 propriétés situées autour de sept (7) lacs, toutes choisies par les représentants de la Ville de Mont-Tremblant. Les visites terrain ont été réalisées du milieu août au milieu septembre 2009. Soulignons que deux (2) propriétés possédaient une installation septique commune. La répartition des 40 installations septiques inspectées, pour chacun des lacs, est présentée au tableau 4.1. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –7- Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.1 Répartition des propriétés inspectées autour des sept lacs ciblés Lac Nombre total d’installations septiques Fortier 5 Dufour 5 Forget 5 Duhamel 5 Lamoureux 5 Gélinas 5 Gauthier 10 Total 40 4.1 Classification La classification des installations septiques individuelles s’effectue principalement selon deux (2) critères: l’emplacement de l’installation septique par rapport au plan d’eau naturel; la nature et l’épaisseur du sol naturel du terrain récepteur. Pour cette étude, la classification d’une installation septique individuelle ne tient pas compte des normes de localisation par rapport au ouvrage de captage ( puits). C’est plutôt l’impact sur l’environnement qui permet d’établir si une installation septique est conforme ou non-conforme. Les différentes classes utilisées pour la classification des installations septiques sont présentées au tableau 4.2. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –8- Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.2 Description de la classification des installations septiques Classe Description A Les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) de classe A ne constituent pas de foyer de nuisances ou de source de contamination indirecte ou directe des eaux souterraines et des eaux superficielles. Aucune contamination. B Les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) de classe B constituent des sources de contamination indirecte. Source de contamination indirecte. Ces dispositifs correspondent, sans s’y limiter, à l’une ou l’autre des situations suivantes : Absence de fosse septique (système de traitement primaire étanche); Fosse septique en métal de plus de vingt (20) ans; Épaisseur insuffisante de sol naturel sec, perméable et/ou peu perméable sous l’excavation de la surface d’infiltration; Un des équipements de l’installation septique est trop près du lac ou cours d’eau; La surface d’infiltration est composée d’un puits absorbant dans des conditions non appropriées C Les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques) de classe C constituent des foyers de nuisances et/ou des sources de contamination directe de l’environnement. Ces dispositifs correspondent à l’une ou l’autre des situations suivantes : absence de dispositif d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques); déversement direct des eaux usées dans l’environnement; présence d’une conduite de trop-plein; présence de résurgences. Le tableau 4.3 présente la codification ainsi que les critères de non-conformité relatifs aux installations septiques. Les fiches techniques de chacune des propriétés inspectées présentent la classification et la codification des installations septiques. Celles-ci sont présentées dans un rapport séparé confidentiel. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 –9- Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.3 Liste des critères de non-conformité des installations septiques N° Détails 1 Épaisseur insuffisante de sol sec et perméable naturel sous l’élément épurateur. 2 Superficie insuffisante du terrain récepteur de l’élément épurateur. 3 Le type de sol naturel ne convient pas au choix de l’élément épurateur. 4 Les caractéristiques du site et du sol du terrain ne permettent pas ce choix d’installation septique. 5 Distance insuffisante de la fosse septique au lac et/ou cours d’eau. 6 Distance insuffisante de l’élément épurateur au lac et/ou au cours d’eau. 7 La fosse septique est de capacité insuffisante. 8 Absence d’élément épurateur. 9 Fosse septique en métal de plus de vingt (20) ans. 10 Absence de fosse septique (système étanche) : présence d’un puisard 11 Trop-plein 12 Regorgement et/ou résurgence Le tableau 4.4 présente la liste des installations septiques ciblées regroupées selon leur classe et le lac où elles se situent. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 10 - Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.4 Liste des installations septiques regroupées par classe Lac Classe N° de référence des propriétés Nombre Pourcentage (plan d’ensemble) d’installations d’installations septiques septiques (%) Fortier A -- 0 0% B 2, 3, 4, 5 4 10,0 % C 1 1 2,5 % Dufour A 1 1 2,5 % B 2, 3, 5 3 7,5 % C 4 1 2,5 % Forget A 1 1 2,5 % B 2, 3, 4, 5 4 10,0 % C -- 0 0% Duhamel A -- 0 0% B 1, 2, 3, 4, 5 5 12,5 % C -- 0 0% Lamoureux A -- 0 0% B 1, 2, 3, 4, 5 5 12,5 % C -- 0 0% Gélinas A 1, 4 2 5,0 % B 2, 3, 5 3 7,5 % C -- 0 0% Gauthier A -- 0 0% B 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 10 25,0 % C -- 0 0% TOTAL 40 100 Les trois (3) principales raisons qui permettent d’établir que les installations septiques sont de classe B sont les suivantes : - épaisseur insuffisante de sol sec et perméable sous l’élément épurateur; - les caractéristiques du site et du sol naturel du terrain ne permettent pas ce type d’installation septique; - superficie insuffisante du terrain récepteur de l’élément épurateur. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 11 - Rapport – Décembre 2009
4.2 Caractérisation des sols des terrains naturels Les caractéristiques du sol du terrain naturel dans lequel se retrouve une installation septique sont nécessaires à l’évaluation de celles-ci. En effet, les caractéristiques du sol, telles l’épaisseur de la couche de sol et donc le niveau du roc, la profondeur de la nappe phréatique et la perméabilité du sol, permettent de conclure sur l’efficacité de la biodégradation de la matière organique, en guise de traitement des eaux usées, avant qu’elles rejoignent les eaux souterraines et de surface. Bien sûr, les installations septiques se doivent de respecter une distance minimale par rapport aux plans d’eau, telle qu’exigée par le Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8), soit de 15 m pour une installation non étanche et à l’extérieur de la bande riveraine pour une installation étanche. Bien que la réglementation municipale actuelle soit plus sévère que celle du Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8), elle n'a pas été prise en compte dans la caractérisation des installations septiques pour déterminer leur conformité. Selon la carte de dépôts de surface publiée par le gouvernement du Québec (ministère de l’Énergie, et des Ressources. 1992. Carte n° 31 J/2), les dépôts de surface aux alentours des sept (7) lacs à l’étude sont principalement constitués d’affleurement rocheux recouvert ou non de matériel meuble (épaisseur de moins de 25 cm) et de till indifférencié. Les types de dépôts de surface associés à chaque lac sont présentés en détails au tableau ci-dessous. Types de dépôts de surface pour chacun des sept (7) lacs Lac Dépôts de surface Fortier 1A, 1AR et R Dufour 1AR et R Forget 1AR et R Duhamel 1AR et R Lamoureux 1AR Gélinas 1AR et R Gauthier 1AR, 2A et R 1A : Till indifférencié (épaisseur moyenne > 100 cm) 1AR : Till indifférencié mince (épaisseur moyenne entre 25 et 100 cm) R : Affleurement rocheux recouvert ou non de matériel meuble (épaisseur de moins de 25 cm) 2A : Dépôts juxta-glaciaires Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 12 - Rapport – Décembre 2009
4.2.1 Caractérisation des terrains naturels Tel que mentionné précédemment, la caractérisation des terrains naturels a été réalisée à partir de sondages et d’observations effectués sur l’ensemble des 41 sites visités. Quelques analyses granulométriques ont aussi été effectuées sur des échantillons de sol afin de préciser les informations obtenues. 4.2.1.1 Sondages à la tarière Le tableau 4.5 présente les résultats des sondages à la tarière de même que nos observations permettant de caractériser la nature du terrain naturel des terrains visités. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 13 - Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.5 Résultats des sondages à la tarière des terrains naturels des secteurs ciblés Lac No séquentiel Résultats du sondage et des observations 1A Roc en surface près du lac. Superficie disponible pour un terrain récepteur Fortier trop restreinte. 1B Roc en surface près du lac. Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 2 Sol perméable sur au moins 0,70 mètre. Pente de moyenne à élevée. Présence de roc en surface près du lac. 3 Pente très élevée, soit de 20 % à 30 % ou > 30 %. Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte pour ce type de pente. 4 Pente très élevée, soit de 20 % à 30 % ou > 30 %. Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte pour ce type de pente. 5 Cap de roc entre le chalet et le lac. Pente très élevée, soit de 20 % à 30 % ou > 30 % au niveau du terrain naturel (sans remblai). 1 Pente forte sur une partie du terrain. Roc en surface à quelques endroits. Dufour Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 2 Roc en surface à certains endroits. Présence d’un cours d’eau sur le côté est du chalet. À l’emplacement du forage, de 0 à 0,40 m remblai, sol sablonneux avec silt de 0,40 m à 0,50 m sol naturel silteux, présence d’eau à 0,50 m. 3 Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 4 Sol perméable jusqu’à 0,60 m. 5 Si le puits de surface est conservé, superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. Sol perméable sur au moins 0,50 m. 1 De 0,0 à 0,30 m, sol sablonneux avec du silt (perméable), de 0,30 m à Forget 0,60 m sablonneux silteux humide, présence d’eau à 0,50 m 2 De 0,0 à 0,80 m, sol constitué de sable et de silt (perméable), présence d’eau 0,75 m. L’emplacement du forage est plus bas de 1,80 m que le dessus de l’élément épurateur. 3 Sol perméable sur au moins 0,75 mètre. Pente variable, < 10 % dans des secteurs et pente > 10 % dans d’autres secteurs. 4 De 0,0 à 0,60 m, sol silteux avec du sable (perméable). De 0,60 à 1,00 m, sol silteux plus compacté, possiblement peu perméable. À 1,00 m, sol très compacté, impossible de continuer, présence possible de roc entre 1,0 et 1,3 m. 5 À la hauteur du chalet, présence d’eau < 0,30 m, superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 1 De 0,0 m à 0,30 m, sol silteux (perméable), de 0,30 m à 0,40 m, sol peu Duhamel perméable. De 0,40 m à 0,70 m, sol imperméable. Présence d’eau à 0,40 m. Dû au puits tubulaire non-scellé, superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 2 Sol perméable. Entre le lac et le chalet, la pente est élevée. Superficie disponible limitée. 3 De 0,0 à 0,40 m terre noire, à partir de 0,40 m sable jaune dans l’eau. Présence d’eau à 0,30 m. Dû au puits de surface, superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 4 Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 5 Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. À l’emplacement du puits absorbant, eau à ± 1,50 m. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 14 - Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.5 Résultats des sondages à la tarière des terrains naturels des secteurs ciblés (suite) Lac No séquentiel Résultats du sondage et des observations 1 À l’emplacement de l’élément épurateur, eau à ± 1,40 m. Le dessus de Lamoureux l’élément épurateur est à 1,55 m plus haut que l’eau du lac. 2 Forage existant. Sol perméable, présence de sable avec du silt. Présence d’eau à ± 1,65 m. 3 Sur les premiers 43,0 m du lac, présence d’eau < 0,30 m. Par la suite, pente de 10 à 20 %. Superficie disponible pour un terrain récepteur trop restreinte. 4 Dû au puits tubulaire non-scellé, aucune superficie disponible pour un terrain récepteur. 5 Entre la résidence et le lac, la pente est >20 % et présence d’un puits de surface. Dans la partie boisée, à l’arrière, une superficie disponible pour une infiltration. Sol perméable sur au moins 0,60 mètre. 1 Sol perméable. L’élément épurateur est plus haut de 2,5 mètres que l’eau du Gélinas lac. Entre le chalet et le lac, pente élevée (> 30 %). 2 De 0,0 m à 0,60 m, sol perméable. Présence d’eau estimée à ± 1,45 m. 3 Sol perméable mais présence d’eau à 0,60 m. Taux d’abaissement de 1cm/10 minutes. 4 Sol perméable. Taux d’abaissement de 1 cm/14 minutes. Nappe d’eau et/ou sol imperméable < 1,2 mètre. 5 De 0,0 m à 0,80 m, sol perméable. 1 De 0,0 m à 0,75 m, sol perméable à l’emplacement de l’élément épurateur, Gauthier le terrain est plus haut de 1,60 m que l’eau du lac. 2 Pente > 30 % du chalet au chemin. Le chalet est à 12,5 mètres du lac. Aucune superficie disponible pour un terrain récepteur. 3 De 0,0 m à 0,65 m, sol perméable. 4 De 0,0 m à 1,0 m, sable jaune, sol perméable. Eau > 1,80 mètre. 5 Pente de 20 à 25 % du chalet au chemin. Superficie disponible pour un terrain récepteur sur pente trop restreinte. 6 De 0,0 m à 0,25 m, terre noire. De 0,25 à 0,45 m, sol perméable. L’emplacement du forage est plus bas de 1,45 mètre que le dessus de l’élément épurateur. 7 De 0,0 m à 0,25 m, sablonneux silteux avec quelques roches. Le terrain est plus haut de 1,50 m que l’eau du lac. Sol perméable. 8 Au niveau du forage, de 0,0 m à 0,18 m, remblai; de 0,18 m à 0,28 m, sable et gravier (perméable); de 0,28 m à 0,35 m, silteux argileux. Présence d’eau à 0,28 m. Par la suite, de 39,0 mètres à 55,4 mètres du lac, le terrain est plus élevé. Présence d’eau estimée de 0,40 m à 0,60 m. 9 Sol perméable, le terrain est plus haut de 3,3 mètres que l’eau du lac à l’emplacement de l’élément épurateur. Les premiers 15 mètres du lac, la pente est > 10 %. Par la suite, elle est < 10 %. 10 Au niveau du forage, de 0,0 m à 0,30 m terre noire; de 0,30 m à 0,50 m, silteux. Présence d’eau à 0,20 m. L’emplacement du forage est plus bas de 1,40 mètre que le dessus de l’élément épurateur. Le terrain de l’élément épurateur est plus haut de 1,70 m que l’eau du lac. sol perméable. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 15 - Rapport – Décembre 2009
4.2.1.2 Analyses granulométriques Trois (3) analyses granulométriques ont été réalisées par le laboratoire Inspec-Sol afin de valider nos observations sur la nature des sols. Les résultats de ces analyses sont présentés au tableau 4.6. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 16 - Rapport – Décembre 2009
Tableau 4.6 Résultats des analyses granulométriques effectués % de chaque composant Emplacement Profondeur de Gravier Sable Silt Argile Niveau de prélèvement (m) perméabilité Lac N° séquentiel ø > 2,0 mm 2,0 > ø > 0,05 mm 0,05 > ø >0,002 mm ø < 0,002 mm Lac Dufour 2 0,45 8 80 12 0 Perméable Lac Forget 4 0,70 1 36 60 0 Perméable* Lac Gauthier 6 0,35 8 80 12 0 Perméable Selon les résultats obtenus, il faudra valider par des tests de percolation sur le terrain. Selon nos observations sur le terrain, le sol est plutôt peu perméable. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 17 – Rapport – Décembre 2009
5. Plan correcteur Le plan correcteur consiste à cibler les installations déficientes (classes B et C) et à proposer différents travaux visant à corriger la situation. Les recommandations de travaux peuvent consister à rendre les installations individuelles conformes au Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8) ou bien de proposer des solutions d'assainissement regroupées (deux (2) ou plusieurs résidences) ou communautaires (ensemble d'un secteur résidentiel). Selon le Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8), des recommandations générales peuvent être établies dépendamment de la classification des installations septiques : Classe A : il n’est pas nécessaire de remplacer l’installation septique; Classe B : bien que la preuve de contamination par ces installations septiques soit établie de manière indirecte par inférence aux normes qui garantissent une épuration efficace et complète des eaux usées. La mise à niveau de ces installations septiques constitue l’une des mesures importantes pour assainir et protéger les lacs et les cours d’eau et pour éviter que leur état se détériore; Classe C : la correction des installations septiques est obligatoire et immédiate; il est exigé qu’elles soient remplacées à court terme afin que la source de contamination directe des plans d’eau à proximité soit éliminée. Selon l’article 20 du Règlement sur la Qualité de l’Environnement (MDDEP, 2009), « Nul ne doit émettre, déposer, dégager ou rejeter ni permettre l'émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet dans l'environnement d'un contaminant au-delà de la quantité ou de la concentration prévue par règlement du gouvernement. La même prohibition s'applique à l'émission, au dépôt, au dégagement ou au rejet de tout contaminant, dont la présence dans l'environnement est prohibée par règlement du gouvernement ou est susceptible de porter atteinte à la vie, à la santé, à la sécurité, au bien-être ou au confort de l'être humain, de causer du dommage ou de porter autrement préjudice à la qualité du sol, à la végétation, à la faune ou aux biens ». Bien qu’individuellement les installations septiques semblent ne pas avoir d’impact significatif sur un lac ou un cours d’eau, l’effet cumulatif des rejets, en particulier des éléments nutritifs, entraîne une dégradation soutenue des cours d’eau et des lacs. La présence, près d’un cours d’eau ou d’un lac, d’installations septiques individuelles représente un risque non négligeable de contamination des eaux de surface et/ou des eaux souterraines. De plus, bien que les relevés sanitaires constituent un outil servant à mettre à jour les dispositifs d’évacuation et de traitement des eaux usées (installations septiques), ceux-ci sont surtout destinés Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 18 – Rapport – Décembre 2009
à faire corriger les foyers indirects de contamination des eaux souterraines et des eaux superficielles. Le tableau 5.1 présente la synthèse des résultats ainsi que la classification des installations septiques inspectées. Il présente également les critères de non-conformité de l’installation septique selon les codes préétablis au tableau 4.3 de même que des solutions correctrices pour les installations septiques non conformes. Selon les résultats obtenus suite à la réalisation des relevés terrain, 36 installations septiques individuelles sont déficientes (classes B et C) et requièrent, selon le Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.8), une mise à niveau. Soulignons qu’une installation septique déficiente dessert deux (2) chalets et que leur plan correctif proposé est plutôt individuel pour éviter que leur permis relève du MDDEP. De plus, lors de notre inspection, nous nous sommes rendu compte que deux (2) installations septiques auraient été corrigées en 2009. Nous avons validé leur installation et dans le cas d’un propriétaire, nous avons proposé des aménagements du terrain pour éviter que son système de traitement ne soit surchargé au point de vue hydraulique (l’aménagement était inadéquat). Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 19 – Rapport – Décembre 2009
Tableau 5.1 Relevé des installations septiques existantes, classification et plan correctif Nbre de Lac N° Installation septique Année Classe Raisons Solution chambres Fortier 1-A 2 Système communautaire pour #1-A et #1-B. 1 fosse 1999 (E.E.) C 1, 2, 4, 7, 11 Installation à vidange périodique septique en polyéthylène de 3,4 m³ et un élément et 1980 (FS) Fortier 1-B 3 épurateur modifié de ± 4,0 m x 6,6 m avec un trop-plein Installation à vidange périodique dans la haie Fortier 2 2 1 fosse septique en béton avec un élément épurateur N.D. B 1, 2, 6 Système de traitement secondaire modifié de ± 3,6 m X 9,0 m avancé, classe III avec une station de pompage Fortier 3 1 1 puisard en bois de 2,3 m³ N.D. B 1, 2, 4,6, 10 Installation à vidange périodique Fortier 4 2 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ et un élément 1985 B 1, 4 Installation à vidange périodique épurateur modifié de ± 6,0 m x 10,0 m Fortier 5 3 1 puisard N.D. B 1, 2, 4, 10 Installation à vidange périodique ou système de traitement secondaire avancé, classe III en tranchée, si espace suffisant Dufour 1 3 1 fosse de rétention de 3,4 m³ pour les toilettes de N.D. A caravane et une fosse de rétention de 4,5 m³ en polyéthylène pour les eaux ménagères Dufour 2 2 1 fosse septique en métal de 2,3 m³ et un élément N.D. B 1, 2, 4, 6, 7, Installation à vidange périodique épurateur modifié 9 Dufour 3 3 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ et un élément N.D. B 1, 2, 4 Installation à vidange périodique épurateur modifié de ± 4,8m x 6,1 m et une station de pompage pour la laveuse au sous-sol Dufour 4 2 Chalet principal : 1 fosse septique en métal de volume 2001 B 1, 2, 3, 7 Système de traitement secondaire < 2,3 m³ avec 3 rangées de tuyaux et 2 puits filtrants. avancé, classe III avec une station (en partie) de pompage Chalet secondaire : (1 évier seulement) : raccordé sur un puits filtrant Toilette sèche Avant 1980 C trou ouvert à Et possibilité d’installer un cabinet à l’arrière fosse sèche conforme Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 20 – Rapport – Décembre 2009
Tableau 5.1 Relevé des installations septiques existantes, classification et plan correctif (suite) Nbre de Lac N° Installation septique Année Classe Raisons Solution chambres Dufour 5 2 1 toilette sèche Avant 1980 B Pas de Installation à vidange périodique. soubasseme Par contre, si le puits de surface est nt et base enlevé : système de traitement non étanche secondaire avancé, classe III en tranchée 1 puisard pour l’évier. Eau de vaisselle vidée dans la Avant 1980 B* 10 Rendre le cabinet à fosse sèche fosse sèche à l’occasion conforme et fosse septique avec champ d’évacuation pour les eaux ménagères Forget 1 2 1 fosse de rétention en polyéthylène de 3,4 m³. Vidange 2009 A totale Forget 2 4 1 fosse septique en béton et un élément épurateur N.D. B 2 Installation septique avec un filtre à modifié de ± 5,5 m x 5,5 m sable hors-sol ou un système de traitement secondaire avancé, classe III. Forget 3 2 1 puisard avec couvercle en bois N.D. B 1, 4, 10 Système de traitement secondaire avancé, classe III avec une station de pompage Forget 4 3 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ et un élément N.D. B 1, 4 Système de traitement secondaire épurateur modifié de ± 7,2 m x 7,2 m avancé, classe III Forget 5 2 1 fosse septique en métal de 3,4 m³ et un filtre à sable N.D. B 1, 4, 9 Installation à vidange périodique hors-sol de ± 6,1 m x 7,2 m Duhamel 1 1 1 puisard en acier de 1,8 m x 1,5 m N.D. B 1, 3, 10 Installation à vidange périodique Duhamel 2 6 1 fosse septique en béton de 5,3 m³ et un élément 1986 B 6 Système de traitement secondaire (1) épurateur modifié de ± 7,6 m x 15,2 m avancé, classe III Duhamel 3 4 1 fosse septique en métal de 3,4 m³ et un élément 1975 (FS) et B 1, 2, 4, 7, 9 Installation à vidange périodique épurateur modifié d’une rangée en serpentin 1985 (ÉÉ) * Pour les eaux ménagères seulement (1) Possiblement séparé, si on ne peut récupérer une partie de l’élément épurateur modifié comme champ de polissage. Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 21 – Rapport – Décembre 2009
Tableau 5.1 Relevé des installations septiques existantes, classification et plan correctif (suite) Nbre de Lac N° Installation septique Année Classe Raisons Solution chambres Duhamel 4 2 1 station de pompage et 1 puisard en blocs de béton de N.D. B 1, 3, 10 Installation à vidange périodique 2,4 m de diamètre avec couvercle en bois Duhamel 5 3 1 fosse septique en métal (volume inconnu), un élément N.D. B 1, 3, 9 Installation à vidange périodique épurateur modifié et 1 puits absorbant de 3 à 3,6 m ø et 1,5 de haut Lamoureux 1 3 1 fosse septique en métal de 3,4 m³ et un élément ± 1975 B 1, 9 Système de traitement secondaire épurateur classique en tuile de céramique (5 rangées de avancé, classe III, si le puits de 12,2 m) surface est enlevé, sinon installation à vidange périodique. Lamoureux 2 4 1 fosse septique en métal de forme cylindrique de 250 ± 1975 B 1, 2, 4, 7, 9 Installation septique avec élément gal et 1 élément épurateur modifié (3 rangées de épurateur modifié pompé ±6,1 m) Lamoureux 3 3 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ et un élément 1994 B 1, 2 Installation à vidange périodique épurateur modifié (6,0 m x 6,1 m) Lamoureux 4 3 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ et un puits 1979 B 1, 3 Installation à vidange périodique absorbant de 2,4 m ø Lamoureux 5 2 1 fosse septique en béton de 3,9 m³ et un puits 1983 B 1, 3 Installation à vidange périodique ou absorbant de 2,4 m x 1,4 m Système de traitement secondaire avancé, classe III avec tranchée d’infiltration Gélinas 1 3 1 fosse septique en béton de 3,9 m³ et un élément N.D. A épurateur modifié de ± 6,5 m x 9,0 m Gélinas 2 4 1 fosse septique en métal et un puits absorbant de 1,2 m N.D. B 1, 2, 3, 9 Système de traitement secondaire x 1,2 m avancé, classe III, incluant une station de pompage Gélinas 3 3 1 fosse de rétention en béton de 4,5 m³ pour eaux de 1989 B 1 Système de traitement secondaire toilette. 1 fosse septique en béton de 3,4 m³ pour eaux avancé, classe III, incluant une ménagères avec champ d’évacuation de ± 4,8 m x 9,2 m station de pompage ou seulement rehausser le champ d’évacuation avec une station de pompage Gélinas 4 4 1 fosse septique en béton de 3,9 m³ avec préfiltre et un 2009 A système de traitement secondaire avancé classe III (Écoflo) avec un champ de polissage sous le biofiltre Ville de Mont-Tremblant Inventaire, relevés sanitaires et plan correcteur des installations septiques individuelles N/Réf : 56901-014 – 22 – Rapport – Décembre 2009
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