Jongler avec le poids et les antirétroviraux - Rachel Therrien Pharmacienne Clinique des maladies virales chroniques CIVC - CHUM - PNMVH
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Jongler avec le poids et les antirétroviraux Rachel Therrien Pharmacienne Clinique des maladies virales chroniques CIVC - CHUM SYMPOSIUM QUÉBEC PNMV, 28 MAI 2020
Objectifs • Connaître les principales données reliées à la prise de poids avec les antirétroviraux • Tenter de répondre aux questions Quels antirétroviraux ? Facteurs de risques ? Mécanisme ? Risques ? On dit quoi ? On fait quoi ?
Introduction Among individuals on suppressive ART, wasting has become less common and recent studies from both upper- and lower-income countries report weight gain irrespective of ART type. Recent studies have shown that (INSTI)-based regimens have recently been initiating ARV therapy leads to associated with greater weight gain compared weight gain, from a few with protease inhibitor (PI)-based1or non- kilograms to >20% of original nucleoside reverse transcriptase inhibitor bodyweight,especially within the (NNRTI)-based regimens first year Greater risk of weight gain in There have been reports of increased females compared with males weight gain with TAF use in antiretroviral therapy (ART)
Intro : mesure du poids Poids : Kg IMC : poids et taille < 18,5 ou > 25 augmente le risque de développer des problèmes de santé **L’IMC ne fait toutefois pas de distinction entre le gras ou les muscles, ce qui peut influencer l’estimation du risque chez certains adultes** Tour de taille : > 94 cm chez l’homme et > 80 cm chez la femme **Une augmentation du tour de taille même sans surplus de poids augmente le risque de développer des problèmes de santé** **VAT vs SAT : * Magnetic resonance imaging and computed Lake JE, Moser C, Johnston L, Magyar C, Nelson SD, tomography (CT) remain the gold standard for Erlandson KM et al. CT Fat Density Accurately Reflects Histologic Fat Quality in Adults With HIV On and Off quantifying SAT and VAT Antiretroviral Therapy. J Clin Endocrinol Metab. 2019;104(10):4857–64
Intro : épidémie mondiale de l’obésité : ⇡ prévalence Femme ➢ Homme dans certains pays L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 6
Obésité androïde Obésité gynoïde Complications observées selon le type (abdomino-mésentérique- --------pomme) (fessio-crurale ------poire) d’obésité Maladies cardio-vasculaires, coronaropathies Arthropathies HTA, troubles du rythme gonarthrose insuffisance cardiaque coxarthrose accidents vasculaires cérébraux, (ischémiques et hémorragiques) dorsalgie Complications respiratoires Veinopathies insuffisance respiratoire varices, phlébite, thrombose syndrome d’apnée du sommeil embolie (post-op.) hypoventilation alvéolaire, HTAP 2 fois moins de complications respiratoires Complications métaboliques 4 fois moins de complications insulino-résistance métaboliques baisse du cholestérol HDL hypertriglycéridémie (VLDL) diabète de type II Complications cutanées : hypersudation, mycose, lymphœdème Complications post-opératoires – Pomme ou poire : discrimination; Cancers : prostate, colon, œsophage, cardia Cancers : sein, utérus l’altération de l’image de soi et de la qualité Atteintes hépato-digestives : stéatose, hépatite alcoolique, cirrhose, Atteintes hépato-digestives : lithiase biliaire de vie reflux gastro-œsophagien
D'où vient tout ce questionnement du poids ? ADVANCE : (Afrique du Sud) Caractéristiques de bas DTG + FTC/TAF DTG + FTC/TDF EFV/FTC/TDF DTG + FTC/TAF n=351 n=351 n=351 Naïfs Age moyen 33 ± 8 32 ± 8 33 ± 7 VL ≥500 c/mL DTG + FTC/TDF Femme 61% 59% 57% (N=1,053) Noir 99% 100% 100% Poids moyen (kg) EFV/FTC/TDF • Homme 67.9 67.1 67.3 • Femmme 68.8 69.5 70.2 IMC, mean (kg/m2) 48 weeks 96 weeks 192 weeks • Homme 21.7 21.6 21.8 • Femmme 25.6 26.1 26.1 BL CV ≥100,000 - 500,000 c/mL 19% 18% 21% CD4+, cells/mm3 349 ± 225 323 ± 234 337 ± 222 1. Venter W, et al. IAS 2019. Mexico City, Mexico. Oral WEAB0405LB 2. Venter W, et al. N Engl J Med 2019; epub 24 July 3. Venter F, et al. AIDS 2020. Oral OAXLB0104 9
Jongler avec le poids AVANT ---------- ADVANCE ?-----------APRÈS Études randomisées/cohorte Patients naïfs /switch Patients VIH+/VIH-
NA-ACCORD Avant ADVANCE N: 14,000 USA + CANADA (1998-2010) Patient obèse : 9% à 18% En 3 ans (IMC) 22% Normal à overweight 18% Overweight à obèse A greater weight gain was also associated with a lower pretreatment CD4 + T cell count and higher viral load ( p < 0.001 for both), Conclusion : Weight remains desirable, though this view needs to be balanced against the potential health risks of excess adiposity. While further research is needed to understand the metabolic and cardiovascular consequences of comorbid HIV and Koethe JR et al. Rising Obesity Prevalence and Weight obesity, the management of weight-related health Gain Among Adults Starting Antiretroviral Therapy in conditions will be a priority and challenge for the care of the United States and Canada. AIDS Res Hum Retroviruses. 2016;32(1):50–8. contemporary HIV-infected individuals
ACTG 5260s (RAL vs IP/r) sous étude 5257 Hommes Le reste semblable ADVANCE
Truvada + DRV/r ou ATZ/r vs RAL Our study showed an overall increase in BMI after 96 weeks of ART in a mildly overweight population. The increase in BMI after ART was perceived as a favorable consequence of virological control, or “return-to-health,”However, in the current era of universal ART for HIV infection, it is likely that this increase in BMI surpasses what is expected from return-to-health and may have unfavorable consequences on health. For the first time in a large randomized ART-initiation trial, we showed that central and peripheral fat changes were not different after 96 weeks of treatment with 2 boosted PIs or with the integrase inhibitor RAL.
ACTG 5257 : 96 SEM Tour de taille moyen : 90,6 cm ↑ moyenne à 96 semaines de 3,4 cm RAL > DRV /r (P = .0130) RAL > ATV /r femmes vs hommes (P = .0065) RAL > DRV/r noirs vs non noirs (P = .0043) CV initiale plus élevée et faible CD4 étaient associés au tour de taille plus élevé Référence santé canada Tour de taille : > 94 cm chez l’homme et > 80 cm femme
Études pts naïfs randomisées/cohorte Gilead 1489-90 (BIC VS DLG +ABC/3TC ou TDF/TAF) GEMINI 1-2 (DLG+3TC) vs (DLG+TDF/FTC) NA-ACCORD (Canada et USA - 17 sites) Études poolées (8 études) Étude avec doravirine
Pooled 1489 & 1490: B/F/TAF in ART-Naïve Adults Orkin C, et al. EACS 2019. Basel, Switzerland. PE3/14 Changement de poids à 144 sem Study 1489 Study 1490 Median Weight Change, kg (Q1, Q3) +5.0 kg +4.1 kg +4.4 kg +3.5 kg Week Week Study 1489 Study 1490 B/F/TAF DTG/ABC/3TC B/F/TAF DTG + F/TAF Participants, % n=314 n=315 n=320 n=325 ≥5% weight gain 52 48 53 55 ≥10% weight gain 29 25 30 32 Weight loss or no change from baseline 24 26 21 22 Conclusion : changement de poids similaire BIC = DLG ⅓ augmentation de plus de 10% poids Perdre 10% de son poids ( si surpoids non désiré) = une bonne année d’effort 17
Ténofovir DF : empêche prise de poids ?
NA-ACCORD (Canada -USA) N : 22 972 (janvier 2007- dec 2016) Analyse multivariée linéaire mixte Atripla 87% hommes, 41% blanc IMC : 25kg/m2 ARV départ (49% INNTI, 31% IP et 20% INsTI) TDF : presque à 100% CD4 : 308 cell/mm3 *Ajusté : âge, race, site, année acquisition VIH,année début ARV, poids départ, CV et CD4 Résultat gain pondéral sur 5 ans INSTI 5.9 kg (4.9, 2 ans) Résultat gain pondéral sur 2 ans IP : 5.5 kg (4.9, 2 ans) DLG : 7.2 kg INNTI : 3.7 kg (3.1, 2 ans) RAL : 5.8 kg EVG : 4.1 kg DLG>RAL>EVG INSTI>IP>INNTI Résultat à 2 ans : femmes, patients avec CD4 bas et sur INsTI ont plus de chance d’avoir une augmentation de plus de 10% de leur poids. Adjusted odds ratio = 1.37, 95% confidence interval: 1.20 to 1.56
N : 1152 Patients Naïfs ARV Suivi : janvier 2007-janvier 2016 Vanderbilt Comprehensive Care Clinic (Nashville) Analyse multivariée linéaire mixte 86% Hommes 49% Blanc IMC : 25.1kg/m2 Âge : 35 ans INSTI : 30.5%, IP : 39.4% et INNTI : 30.1% TDF : presque à 100% (p〈 .05) CD4 : 318 cell/mm3 Résultat gain pondéral sur 18 mois : DLG : 6 kg vs INNTI : 2.6 kg (p〈 .05) et EVG : 0.5 kg (p〈 .05) VS IP : 4.1 kg, vs RTG : 3.4 kg Bourgi K et al.Greater Weight Gain in Treatment-naive Persons Starting Dolutegravir-based Antiretroviral Therapy. Clinical Infectious Diseases, 2020;70(7) : 1267–1274.
Mean Weight Change at Week 48 2003 à 2019 Analyse poolée de 8 études randomisées >5000 participants et 10 000 personne suivi-année Suivi : 96-144 sem (résultat à 48 sem)
FEMME > HOMME NOIRE > BLANC Femmes noires > femmes blanches DTG-BIC>EGV Hommes noires > hommes blancs INSTI>IP>INNTI Participants taking INSTIs experienced the TAF>TDF et ABC most weight gain (mean: 3.24 kg) Mean weight gain: TAF = 4.25 kg; ABC = 3.08 kg DF= 2.07kg Prise>10% plus avec TAF
Variable OR (95% CI) P Value CD4 count (
Changes in weight and BMI with first-line doravirine based therapy
Jongler avec le poids Qu’est ce qui explique tout cela ? Retour à la santé ?
Modification du poids : historique Historique Arrivée des traitements pour le VIH Arrivée des combinaisons ARV Étude ADVANCE hautement efficaces Patients avec faible CD4, CV élevée et INTI + IP faible IMC Prise de poids (type) Modification du poids suite au contrôle de Modification des graisses suite à Modification du poids suite à la la maladie et retour de la santé. la prise des antirétroviraux : prise d’antirétroviraux : lipodystrophie : redistribution des Gain masse grasse > maigre graisses Quels agents Toute combinaison d’antirétroviraux Lipoatrophie : INTI Associée récemment aux Lipoaccumulation : IP (?) inhibiteurs de l’intégrase (INSTI) et ténofovir AF femmes, noires Mécanisme Retour à la santé INTI : toxicité mitochondriale ? Retour santé ? Contrôle inflammation et hypercatabolisme IP : rôle et mécanisme Leptine Contrôle IO et atteintes intestinales marqueurs inflammatoire-leptine- melanocortin adiponectine ? Risque sur la santé Vu comme positif Associé risque de maladies Risque cardiovasculaire et cardiovasculaires métabolique ? Diminution estime de soi (image) Estime de soi ?
MÉCANISME ? Obesity Reviews. 2021;22(S2):e13189.
Kaiser Permanente (US) ‡ BMI Change Over time Between PLWH and HIV- Negative Individuals Retrospective matched cohort study of 8,256 PLWH initiating ART and 129,966 HIV-negative individuals (2006-2016) PLWH HIV-Neg Change in BMI by HIV Status Baseline Characteristics (n=8,256) (n=129,966) ▪ PLWH had lower BMI at the Mean age, years 41 42 Uninfected (N=129,966) start and increased at 3- Male, % 88 87 times the rate of HIV- PWH (N=8,256) negative individuals 0.06 kg/m2 per year (reference) 29.4 Ethnicity/Race, % White 36 40 28.7 ▪ By 12 years, PLWH and Black 26 26 HIV-negative individuals had Alcohol use disorder, % 11 7 similar BMIs Substance use disorder, % 16 6 28.4 ▪ Limitations: some patient characteristics may change Smoking, ever 47 37 after baseline (e.g. smoking Baseline BMI (Kg/m²), % 0.22 kg/m2 per year (P
Jongler avec le poids Qu’est ce qui explique tout cela ? Antirétroviraux ? Études avec patients naïfs 1. INsTI +/- Taf : accélèrent prise de poids par un mécanisme inconnu? 2. Toxicité Ténofovir DF et éfavirenz qui empêchent la reprise de poids ?
Sous analyse de l’étude ADVANCE. N : 324 DLG 168 EFV We found that CYP2B6 metaboliser genotype was strongly associated with weight gain over 48 weeks in the efavirenz arm: extensive metabolizers gained the most weight, whereas slow metabolizers lost weight. CYP2B6 extensive metabolizers in the efavirenz arm had similar weight gain to participants in the dolutegravir arm. Conclusions. CYP2B6 metaboliser genotype was associated with weight gain in PLWH starting efavirenz-based ART. Weight gain was similar between CYP2B6 extensive metabolizers in the efavirenz arm and in the dolutegravir arm, suggesting that impaired weight gain among CYP2B6 slow or intermediate metabolizers could explain the increased weight gain on dolutegravir compared with efavirenz observed in ADVANCE and other studies.
Ténofovir TAF vs Ténofovir DF (utilisation en prévention PrEP- VIH-) Mayer et al. Lancet 2020
Weight gain before and after switch from TDF to TAF in a U.S. cohort study OPERA n: 107,308 84 cliniques USA 2010-2019 Poids : 60 mois avant switch et 12 mois après Mallon PWG et al. Journal of the International AIDS Society 2021, 24:e25702
Poids (Kg) : avant , 0-9 mois et plus 9 mois An early and pronounced weight gain was observed shortly after a switch from TDF to TAF, both in PLWH who maintained all other ARVs and in those who also switched to an InSTI-based regimen, followed by a flattening of the curve after nine months of TAF use. Such patterns of weight gain were observed regardless of the specific InSTI agent used. These results, suggesting an independent effect of TAF on weight, are of clinical importance as increases in weight can impact long-term clinical outcomes such as cardiovascular diseases, diabetes, fatty liver or other disorders. The potential long-term clinical impact of the early, rapid, but transient increase in weight observed with TAF remains to be explored.
Jongler avec le poids Quels sont les risques ?
Risques ? Obesity itself is a pro-inflammatory Mauvais contrôle du VIH est aussi associé à condition, and is associated with processus inflammatoire increased circulating inflammatory markers in both PWH and HIV-negative Herrin M, et al. Weight Gain and Incident Diabetes Among HIV-Infected Veterans Initiating Antiretroviral Excess adiposity weight gain in PWH Therapy Compared With Uninfected Individuals. J Acquir confers greater risk of metabolic Immune Defic Syndr. 2016;73(2):228–36 disease compared with HIV-negative Achhra AC, Sabin C, Ryom L, Hatleberg C, Antonella individuals d’Aminio M, de Wit S et al. Body Mass Index and the Risk of Serious Non-AIDS Events and All-Cause Mortality in Treated HIV-Positive Individuals: D: A: D Cohort Analysis. J Acquir Immune Defic Syndr. Metabolic diseases including : 2018;78(5):579–88. diabetes mellitus, neurocognitive McCutchan J et al. Role of obesity, metabolic variables, and diabetes impairment, liver disease, and in HIV-associated neurocognitive disorder. Neurology. cardiovascular disease 2012;78(7):485–92.
Changement de la composition corporelle à 96 semaines • Prise de poids était principalement en masse adipeuse et était répartie au n/v tronculaire et au n/v des membres. • Gain en gras était plus significatif chez les femmes vs homms (p
Syndrome métabolique: Advance semaine 96 • *Statistiquement significatif • Venter et al. AIDS 2020; Virtual. Slides OAXLB0104. For Reactive Use Only
All 3 PWH had modestly elevated HbA1c values at baseline; however, they had rapid development of severe hyperglycemia and ketoacidosis, suggesting that INSTI use may be associated with rapid acceleration of dysglycemia and that these agents may contribute to beta-cell dysfunction and/or insulin resistance independent of weight gain. The presence of ketoacidosis supports the possibility of impaired beta-cell function in addition to increased insulin resistance. Although insulin requirements declined after a switch in ART, this can be seen after resolution of glucose toxicity and does not demonstrate that INSTIs directly impair beta-cell function. It is also not clear whether impaired glycemic control completely resolves with discontinuation of the offending INSTI.
UGANDA 16 (0·47%) / 3417 DLG VS 1 (0·03%) / 3230 Groupe control (p=0·0004, Fisher’s exact) Correspondance : thelancet Hyperglycémie a été sévère pour 15 des 16 patients La majorité précédé par une perte de poids Le temps moyen début symptômes : 4 mois (2·5– 4·5) . Findings were reported to the Uganda Ministry of Health, the National Drug Authority in Uganda, and the manufacturer of dolutegravir. We show an association between hyperglycaemia and dolutegravir initiation and describe a clinical phenotype at risk for severe hyperglycaemia. If patients with a long history of ART are to be switched to a dolutegravir-containing regimen, a monitoring plan for hyperglycaemia should be part of the clinical care package
Diabète (Boston) Étude de cohorte rétrospective 2007-2017 (Boston) Début thérapie ARV ( depuis 18 mois et plus) N : 123 InSTI N :489 non-InSTI Résultats : Analyse multivariée Ajustement années début Tx, ethnicité, INTI, âge, CD4, CV ↑ significative poids femmes après 24 mois +10.62% femmes blanche et 11.02% femmes non blanches 3x plus de risque de diabète après 18 mois. Déterminé par ICD codes (adjusted hazard ratio 3.29, P = 0.014). Asundi A, Olson A, Jiang W, et al. Risk factors and metabolic implications of integrase inhibitor associated weight gain. IDWeek 2020, October 22-25, 2020. Abstract 946.
Incidence of diabetes in HIV-infected patients treated Diabète : France with first-line integrase strand transfer inhibitors: a French multicentre retrospective study Objectives To assess if an INSTI as a third agent is statistically associated with new-onset diabetes mellitus compared with an NNRTI or a PI. Patients and methods Patients undergoing first-line combined ART (cART) without diabetes at baseline were retrospectively Journal of Antimicrobial Chemotherapy, Volume 75, Issue 11, November 2020, included from the Dat’AIDS French cohort study . Incident diabetes mellitus was defined as a notification of new Pages 3344–3348 diabetes in the medical history, a glycated haemoglobin (HbA1c) level superior to 7.5% or the start of a diabetes therapy following the initiation of ART. Results From 2009 to 2017, 19 462 patients were included, among which 265 cases of diabetes mellitus occurred. Multivariate and survival analyses did not highlight an increase in new-onset diabetes in patients Did not link body mass index undergoing cART with an INSTI as a third agent compared with an NNRTI or a PI. BMI >30 kg/m2, age above 30 kg/m2 (obesity) to new-onset diabetes. >37 years old (in survival analysis), black race or Hispanic ethnicity, arterial hypertension and AIDS were associated with a higher proportion of incident diabetes. Conclusions INSTIs were not statistically associated with new-onset diabetes. However, clinicians should remain aware of this possible metabolic comorbidity, particularly in patients with a high BMI and older patients.
Diabète : FDA Adverse Event Reporting System (FAERS) Analyzed FAERS data (2007-2019), using the Standardized MedDRA Query (SMQ) for hyperglycemia or new-onset diabetes mellitus (H/DM). They defined weight gain as increased weight or body mass index analyzed as a separate event. To explore associations between medications and these two grou ps of adverse events, the investigators calculated reporting odds ratios (ROR) and 95% confidence intervals (CI) for the entire integrase inhibitor class and for individual integrase inhibitors . The researchers adjusted the analysis for gender, age, type of reporter (for example, patient or provider), specific integrase inhibitor, and SMQ terminology for the adverse event of interest. Sorting through more than 10.1 million FAERS reports disclosed 732,591 cases of H/DM (7.2%) and 109,556 reports of weight gain (1.1%). Nearly half of these reports (49%) came from consumers, while physicians provided one quarter (23%). Patient age averaged 57 years (standard deviation 17), and 63% were women. Countries with the most reports were the United States, the United Kingdom, and Japan. The researchers counted 7840 reports for dolutegravir, 5551 for raltegravir, 4034 for elvitegravir, 1414 for bictegravir, and 18,400 for any integrase inhibitor. Statistical analysis independently linked each of these integrase inhibitors, and the entire class, to greater odds of weight gain: Greater odds of weight gain: -- Any integrase inhibitor: ROR 2.16, 95% CI 1.96 to 2.38 -- Bictegravir: ROR 6.82, 95% CI 5.50 to 8.41 -- Raltegravir: ROR 3.29, 95% CI 2.77 to 3.91 -- Dolutegravir: ROR 1.86, 95% CI 1.58 to 2.18 -- Elvitegravir: ROR 1.63, 95% CI 1.37 to 1.92 Integrase inhibitors as a class, bictegravir, and dolutegravir independently upped odds of metabolic events recorded as H/DM: Greater odds of metabolic adverse events: -- Any integrase inhibitor: ROR 1.20, 95% CI 1.15 to 1.27 -- Bictegravir: ROR 1.23, 95% CI 1.10 to 1.37 -- Dolutegravir: ROR 1.28, 95% CI 1.19 to 1.39 Avec les limites de cette analyse : ils concluent que tous les inhibiteurs de l’intégrase sont associés à un gain de poids. Dolutégravir et bictégravir sont associés avec un d’hyperglycémie et nouveau diagnostic de diabète. Ce risque potentiel d’effet métabolique doit être considéré en pratique lors de la prescription d’un inhibiteur de l’intégrase.
Jongler avec le poids Quels sont les solutions ? Modification de la thérapie ARV ? Étude Doravirine (DRIVE-SHIFT) Etude TANGO (DLG+ 3TC) ****Etude en cours avec Doravirine***
Jongler avec le poids Quels sont les solutions ? Médicaments pour la perte de poids ? Liraglutide (Saxenda)* Naltrexone/Bupropion (Contrave) Orlistat (Xenical)
Jongler avec le poids Quels sont les solutions ? ● Reconnaître que la prise de poids avec les ARV est possible. Faire enseignement Suivre plus étroitement surtout 1er année Identifier hyperphagie Conseils (alimentaires-exercices etc) ****10 kg, ou une perte de 10 % du poids, c’est souvent un an d’effort !**** Weight Loss Interventions Medical Weight Loss Interventions Behavioral interventions through caloric restriction and physical exercise are effective in promoting weight loss in PWH, including adipose tissue loss in subcutaneous and visceral compartments
Conclusion Tenter de répondre aux questions Quels antirétroviraux ? INsTI, TAF Facteurs de risques ? Femmes, noires, CD4 bas, CV élevée Mécanisme ? Fat overshoot (retour santé pas santé), toxicité TDF, EFV, TAF et INsTI (mécanisme) ?? Risques ? Hyperglycénie, diabète autres troubles métaboliques ? Estime de soi. On dit quoi ? La vérité. Ce que l’on connaît ad présent On fait quoi ? Suivi plus étroit (éviter rapidement prise de poids). Et attend la suite de l’histoire. La médication actuelle reste la meilleure qu’on a eu jusqu’à présent.
Vous pouvez aussi lire