Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA

La page est créée Estelle Hebert
 
CONTINUER À LIRE
Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA
Journal de nos corps – Création 2018

                       crédit photo : Stéphanie Brault

             Cie Aller-Retour - Collectif La Basse Cour
“Projet bénéficiaire du dispositif Fonds de création du projet de coopération transfrontalière De Mar a Mar, dans
le cadre du POCTEFA.

Avec le soutien de réseau en scène à Montpellier, la grainerie à Toulouse, la central del circ à Barcelone ”
Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA
« Journal de nos corps » Compagnie Aller-Retour
Note d’intention                            p.2
     Les écrits
     Le corps
     Ambiance feutrée

Nos outils                                  p.5
     Cirque
     Arts plastiques
     Textes joués

La Scénographie                             p.6

Equipe                                      p.7

Calendrier de création                      p.9
Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA
NOTE D’INTENTION

Nous nous inspirerons très librement mais néanmoins fortement de Daniel Pennac qui dans
« journal d'un corps » dépeint le ressenti de ce corps habitacle. Il décrit tour à tour, ce corps outil
qu'il faut apprendre à maîtriser, ce corps reflet de notre être, ce qu'il nous dit et que l'on
n'entend pas, ce que notre enveloppe charnelle ne dit pas et qui nous blesse, sa mémoire, son
langage.

Coincés dans les contraintes sociales, rompus aux diktats de la mode nos corps ont été oubliés.
Ils ont perdu leur fonction première, celle d’exister, au sens cru du terme, par ses fonctions
biologiques (manger, dormir, déféquer...). Notre corps est devenu un objet de consommation;
très codifié il est un portant, un contenant a contrario de sa nature. Tel une vitrine on peut le
modifier à foison, le reproduire, le changer de sexe. Il est parfois même érigé au statut d'œuvre
d'art.

       « Le corps est une invention de votre génération Lison. Du moins quand à l'usage qu'on en
       fait et au spectacle qu'on en donne. Mais pour ce qui est des rapports que notre esprit
       entretient avec lui en tant que sac à surprises et pompe à déjections, le silence est
       aujourd'hui aussi épais qu'il l'était de mon temps. Si on y regardait de près on constaterait
       qu'il n y a pas plus pudiques que les acteurs porno les plus déculottés ou les artistes du
       body art les mieux décortiqués. Quand aux médecins (à quand remonte ta dernière
       auscultation?), ceux d'aujourd'hui, le corps, c'est bien simple, ils ne le touchent plus. Ils
       n'en ont, eux, que pour le puzzle cellulaire, le corps radiographié, échographié, scanné,
       analysé, le corps biologique, génétique, moléculaire, la fatigue d'anticorps. Veux tu que je
       te dise ? Plus on l'analyse ce corps moderne, plus on l'exhibe, moins il existe. Annulé à
       proportion inverse de son exposition.» Pennac

A partir du moment où il est représenté il disparaît, son image tronque sa véritable essence.
Lorsqu'on le regarde, on le met en scène, on lui colle un jugement et il perd toute neutralité.

       « Tous les corps sont abandonnés dans les armoires à glace. » Pennac

En partant de cet état des lieux nous questionnerons le langage de ces corps contraints, comment
s'expriment-ils malgré tout que ce soit par des tics, des boiteries, des droitures …
Le corps dans ses empêchements devient créatif, tel Molière il ruse face à la censure.
Si on ne le contient plus que dit-il ? Quel retour au côté animal ? Si on ne le regarde plus
comment le voit-on ?

Un corps est un corps, et si nous ressemblons tous plus ou moins à l’Homme de Vitruve de
Léonard de Vinci, nous ne sommes pas similaires pour autant.
Nos imperfections nous permettent de nous démarquer des autres : notre différence comme
unicité, notre travers comme qualité. Les comédiennes joueront sur le semblable, la différence ; à
elles deux elles sont une entité et ses diverses facettes.

       « Notre corps est aussi le corps des autres.» Pennac

Cette création sera basée sur le corps et les différentes manières de le bouger, de le ressentir,
de le redécouvrir sous d'autres angles.Pour cela nous travaillerons autour de plusieurs axes qui
sont les textes, le corps et l'absurde.                                                        2
Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA
LES ECRITS
De tout temps de nombreuses expressions corporelles sont utilisées à travers la langue française
pour expliciter un état : avoir la tête farcie, se mettre la rate au court bouillon, avaler des poires
d'angoisses, se ronger les sangs, avoir l'estomac dans les talons, rire de gaieté de cœur, rire à s'en
faire péter les côtes, je saute de joie, heureux comme un oiseau dans l'air...

      « En repensant à toutes mes peurs, j'ai établi cette liste des sensations : la peur du vide me
      broie mes couilles, la peur du corps me paralyse, la peur d'avoir peur m'angoisse toute la
      journée, l'angoisse me donne la colique, l'émotion (même délicieuse) me flanque la chair de
      poule, la nostalgie (penser à papa par exemple) mouille mes yeux, la surprise me fait
      sursauter (même une porte qui claque !) la panique peut me faire pisser, le plus petit chagrin
      me faire pleurer, la fureur me suffoque, la honte me rétrécit. Mon corps réagit à tout mais je
      ne sais pas toujours comment il va réagir. »
      Extrait de journal d'un corps de Daniel Pennac

Nous nous servirons comme appui des extraits de « journal d’un corps » de Pennac dans lesquels
l’auteur se confie en délivrant ses sensations corporelles.

Autres sources envisagées :
Le dessin annoté de L'homme de vitruve Léonard de Vinci
Les chansons « Eternel » de Brigitte Fontaine et « Mon corps » d’Ariane Moffat
La météo marine revisitée.

LE CORPS
Nous travaillerons en premier sur le corps comme outil, d'un point de vue anatomique, celui qu'il
faut apprivoiser et apprendre à maitriser tout au long de sa vie ;

      « ….C'est que l'homme doit tout apprendre de son corps, absolument tout : on apprend à
      marcher, à se moucher, à se laver. Nous ne saurions rien faire de tout cela si on ne nous
      montrait pas. Au départ l'homme ne sait rien. Rien de rien. Il est bête comme les bêtes ; Les
      seules choses qu'il n'a pas besoin d'apprendre c'est respirer, voir, entendre, manger, pisser,
      chier, s'endormir et se réveiller. Et encore on entend mais il faut apprendre à ECOUTER. On
      voit mais il faut apprendre à REGARDER. On chie mais il faut apprendre à aller sur le pot. On
      pisse mais quand on ne se pisse plus sur les pieds il faut apprendre à viser.
      Apprendre c'est d'abord apprendre à MAITRISER SON CORPS. »
      Daniel Pennac – Journal d'un corps

puis sur le corps qui nous échappe. Les postures et silhouettes qui révèlent notre personnalité ou
trahissent ce que l'on voudrait cacher ; comment notre caractère mais aussi notre vécu induit une
façon propre à chacun de se mouvoir. Comment il s'émeut et comment il se transforme ou se
métamorphose. Que garde t-il ? Que rejette t-il ? Quelles empreintes ? Quelles fuites ?
Ce corps sera décrit, analysé, disséqué.

      « Les cris du corps sont des messages de l'âme » M. Odoul.

                                                                                                       3
Journal de nos corps - Création 2018 - ARTCENA
« ..je me suis mis tout nu, et j'ai glissé
                                               l'écorché dans la rainure de la glace, et je nous ai
                                               comparés, lui et moi. Le fait est que nous n'avons
                                               absolument rien à voir..... »

                                                    « Puisque c'est à ça qu'il faut ressembler, c'est
                                               à ça que je ressemblerai. »

                                                    Daniel Pennac – Journal d'un corps

L'ABSURDE
L'absurde et l'humour nous sont apparus comme une évidence lors des premières recherches au
plateau. En effet pour ne pas plonger dans les clichés de la secrétaire coincée par sa jupe serrée
et ses hauts talons, il nous faut décaler ses situations quotidiennes vers un ailleurs un peu plus
fantaisiste et onirique. La structure nous permet aussi de créer divers lieux incongrus et multiplie
les espaces de jeu, elle est tour à tour cage des désirs, salle d'exutoire, confessionnal, cabine
téléphonique, comptoir de bar, etc …Ses parois peuvent, avec le code de l’absurde, être
imaginées comme des vides, des vitres, des miroirs ou des murs, pouvant tour à tour cacher ou
révéler ce qu’il y a dedans. Elles pourront aussi être molles, poisseuses, rebondissantes, ou
encore opaques, floues...

UNE AMBIANCE FEUTREE
Les comédiennes seront deux au plateau, sans technicien. Elles évolueront dans un espace
scénique restreint proche du public. La scénographie mobile et légère pourra s'adapter aux
différents lieux de diffusion. Cette structure de poche permettra d'amener de l'aérien dans des
lieux insolites. L'ossature même du spectacle pourra évoluer selon les lieux. Les chants se feront a
cappella, les textes seront en voix off. Une esthétique particulière sera créée au fur et à mesure
de la représentation grâce à une scénographie mouvante. Telle une confidence, les actrices se
livreront aux spectateurs dans un univers poétique et absurde. Ce spectacle se veut intime,
visuel et éloquent.

                                                                                                  4
NOS OUTILS

Cirque
Nous mettrons nos atouts de circassiennes au service du propos.
De par nos morphologies façonnées et très différentes l'une de l'autre, nous pourrons jouer sur
les capacités et incapacités dues à nos corpulences. En effet, si les deux comédiennes ont la
même taille en hauteur, ce n’est pas le cas de la largeur : et si les deux sont musclées, l’une est
fine et sèche, tandis que l’autre est ronde et massive.
Nous utiliserons notre spécificité c’est-à-dire les techniques aériennes. Nous évoluerons sur une
structure rectangulaire basse qui nous permettra de créer une vraie proximité entre l'espace
aérien et le public. Nous mêlerons acrobatie, danse et gesticulation aérienne. Un travail de force
et de souplesse semblable à celui pratiqué sur le mât chinois pourra être abordé.
Nous rechercherons les corps parfaits, obéissants à la performance physique, au goût de l'effort,
à la maîtrise, au plaisir de se mouvoir. Puis nous nous pencherons sur les corps disloqués,
emmêlés, déséquilibrés à travers des mises en danger, emmêlages et démêlages de corde et de
corps, chutes, etc.

Arts plastiques
Une place sera laissée aux arts plastiques : peinture sur corps, mouvement qui laisse des traces,
matérialiser nos empreintes corporelles sur nous mais aussi sur le décor, pour discerner le corps
ressenti et le corps affiché. Nous pourrons dessiner nos silhouettes sur des bâches puis les
façonner ; utiliser du film alimentaire, des radiographies à des fins de transformation.

                                                                                                5
Textes joués
Afin de pouvoir traverser les frontières sans souci de langue, les textes choisis seront chantés ou
enregistrés. Ils seront abordés physiquement et feront partie intégrante du spectacle, le visuel
sera là pour les éclairer., nous basculerons dans le domaine du théâtre gestuel. Les gestes
quotidiens se transformeront en gestes fictifs chorégraphiques, la musicalité du texte donnera à
nos mouvements un rythme, une émotion.
Nous explorerons les diverses possibilités de la voix à travers le mouvement, l’effort physique et
par conséquent l’essoufflement et la modulation...

Scénographie flexible
Nous utiliserons une structure rectangulaire. Son atout est son adaptabilité et sa légèreté ce qui
nous permettra la multiplicité des espace scéniques lors des représentations.
De plus, des toiles, des bâches ou autres matières pourront être tendues entre les pieds afin d'y
peindre des silhouettes, d'y projeter des ombres ou encore des radiographies. Ce dispositif
scénique léger sera modulable.
L'espace scénique au sol minimum sera de 4m/4m. Le montage, mise comprise, sera de 1 heure
maximum.
La compagnie dispose d'un système HK pour la diffusion du son et se dotera d'un éclairage
minimum.
Les costumes seront épurés afin que le corps des comédiennes d'un point de vue anatomique
soit exposé.

La structure mesure 2m20 de haut sur 1m de large.                                               6
L' EQUIPE

CIE ALLER-RETOUR
La Compagnie Aller-Retour est une compagnie de cirque fondée en 2003. Elle fait partie du
Collectif La Basse-Cour, association loi 1901 qui mutualise les outils de production et
d’administration pour une douzaine de compagnies qui ont chacune leur propre identité
artistique et est étroitement lié à l'école de cirque Turbul.
Aller-Retour propose différents spectacles et numéros aériens (tissus, corde lisse et trapèze) dont
la spécificité est d’associer jeu clownesque et techniques aériennes. Ni tout à fait au sol, ni tout
à fait dans les airs, elle propose aussi des déambulations en échasses (insectes à 4 pattes).
Le spectacle Hey Piolette ! tourne encore actuellement et compte à ce jour plus de 200
représentations en France, en Espagne et en Croatie.
Créé en 2014, « les décadentes » trio aérien féminin, tout public et tout terrain,a rencontré un
fort succés auprès du public et tourne actuellement au niveau national.

CONCEPTION ET JEU
Bilbao Magali
Artiste pluridisciplinaire, Magali Bilbao est à la croisée des genres. Elle mêle cirque, théâtre et
musique au service du sens. Elle se forme aux arts du cirque à la MJC de Champfleury d’Avignon
puis à l’école Balthazar à Montpellier et parallèlement au théâtre à la Chartreuse de Villeneuve
lez Avignon et à l’université de Paul Valéry à Montpellier. Quant à la musique elle suit le
conservatoire de Bourges puis d’Avignon et plus récemment le Roy Hart. Elle a travaillé avec les
Cie Saoufet, Cie Los tempos, Cie Epona, La Bilbao, Cie filet d’air, Le mouton à 5 pattes, la
Patchwork cie,The zombie circus show, The John Johnn Experience, cie Aller-retour, Cie du
bastringue.
Hocquenghem Violette
Violette Hocquenghem étudie les arts du cirque à l'école de cirque Balthazar à Montpellier en
1999. Spécialisée dans les acrobaties aériennes, elle participe entre autres au spectacle "Les
toiles cirées", au trio clownesque "Les rouges", se produit en solos aériens de tissus et de corde
lisse ; avant de s'envoler vers le Pérou en 2003 où elle jouera avec le cirque de "La Tarumba", puis
la Cie "Agarrate Catalina" (Elle ira aussi au Chili lors du festival "Travesias" en 2005). En 2010, elle
décide de revenir vivre en France... En décembre, elle intègre la cie "L'estock fish", cirque forain,
mais aussi participera à des spectacles en milieux naturels avec le Théâtre des Chemins. En 2011,
elle crée avec Estelle Leclerc le duo de trapèze clownesque Hey! Piolette!, par la Cie Aller Retour.
A ce jour, elle continue à tourner avec ces trois compagnies.

METTEUR EN SCENE
Sophia Perez
Sophia découvre le cirque à 12 ans à Piste d’Azur en région PACA. Elle intègre à 20 ans le cursus
de l'Ecole Nationale des Arts du Cirque puis du Centre National des Arts du Cirque dont elle sort
voltigeuse au portique coréen et cadre aérien en 2004.
Depuis, elle crée avec sa promotion le Cheptel Aleïkoum, collectif d'artistes et participe à de
nombreux évènements avec cette compagnie qu’elle continue de codiriger. Elle crée également
en 2005 avec Nedjma Benchaïb la compagnie Cabas au sein de laquelle elle est tour à tour
auteure, interprète et metteure en scène, qui est encore le berceau de sa créativité propre
aujourd'hui.
Elle associe par ailleurs toutes ses créations à des actions, projets de territoire et autres missions
artistiques et sociales auprès de nombreux publics.                                                 7
Elle continue en parallèle à collaborer avec d'autres compagnies, la compagnie Nushka, le Nadir,
la compagnie HVDZ, la fanfare Toto…Elle est aussi souvent sollicitée pour mettre en scène des
jeunes artistes de cirque (ENACR, Piste d’Azur, Shems'y...).
Aujourd’hui assise dans son rôle de metteure en scène, elle s’enthousiasme à accompagner de
nouvelles équipes et univers artistiques qu’elle croise avec le sien.

AIDES A LA RECHERCHE
Delescluse Aurélia
Depuis 2005, elle collabore avec différentes compagnies en Région Pays de Loire et Languedoc
Roussillon et partage son temps entre la scène (jeu, lecture, direction d’acteurs, dramaturgie) et
l’accompagnement et l'organisation de projets culturels. Dernièrement, elle travaille en tant que
comédienne avec La Caravelle Théâtre (Nantes) et en direction d’acteurs avec le Théâtre des
Cerises (Nantes), la Cie C’koi ce Cirk (Tours), la Cie Aller-Retour (Nîmes). Elle collabore depuis 2
ans avec la Halle aux Grains, Scène Nationale de Blois, pour un atelier théâtre en direction des
étudiants blésois. Elle travaille également à la coordination d’Occitanie fait son cirque en Avignon
en tant que chargée de production pour La Verrerie d’Alès, Pôle National Cirque Occitanie.

Venditti Simone
Danseur depuis l'âge de 5 ans, formé en Italie et en Grand Bretagne. Diplômé chez la Russian
ballet Academy en danse classique, il continue son parcours de danseur étudiant le modern’jazz,
les claquettes et le contemporain. A partir du 2010 il se forme en clown, masque de la Commedia
dell’Arte et cascade. Actuellement il collabore en différents projets en tant que danseur, artiste de
cirque et chorégraphe notamment avec le théâtre CRAC.

COSTUMES
Bilbao Magali
Après des années de bidouilles et raccommodages sur les décors et costumes de ses diverses
créations elle se décide à apprendre les techniques de la couture auprès de Claudine Goulon,
depuis elle crée toute sorte de pièces de l'habillement au costume en passant par les accessoires,
du prêt-à-porter au spectacle vivant en passant par le cinéma.
PRODUCTION
Compagnie Aller-Retour / Collectif la Basse Cour
68A chemin des campagnolles
Mas guérin - 30900 Nîmes
Laurence Cerdelli, Chargée de production :
07.81.18.27.83 / production@labassecour.com
CALENDRIER DE CREATION
4 semaines officieuses de rencontre, écriture et recherches sur plateau ont eu lieu à l'hiver et
printemps 2017 à Turbul école de cirque à Nîmes, à la chapelle de Lasalle ainsi qu'à Tornac en
partenariat avec l'association avec.

Résidences :

2 au 12 Octobre 2017 : compagnie accueillie par l'association polyson au moulin de Lens.
Recherche matiéres physiques et plastiques.

Novembre et décembre 2017 : Recherche et technique à l'uspop Lasalle

10 au 18 Janvier 2018 : La grainerie, Toulouse.

05 au 16 février 2018 : collège de Lédignan.

05 au 16 Mars : collège de Lédignan.

03 au 13 Avril:collège de Lédignan

13 Avril : première à Lédignan dans le cadre de la programmation de la com compiémont
cevenole.

14 au 18 Mai : central del circo, Barcelone.

21 au 25 Mai : kedez à Sommières.

Automne 2018 : reprise aprés les dates estivales.

                            crédit photo : Stéphanie Brault
                                                                                              9
Cie Aller-Retour - Collectif La Basse-Cour
68A chemin des Campagnolles
Mas guèrin – chemin des canaux
30900 Nîmes
labilbao@hotmail.fr
www.labassecour.com
Siret : 491 532 073 00013
TVA intracommunautaire : FR00 491 532 073 00013
Licences : 1/ 1043073 – 2/1043009 – 3/1043011
Code APE : 9001Z

LIENS INTERNET
Bilbao Magali : http://labilbao.wix.com/labilbao
Violette hocquenghem : http://uneviolette.blogspot.fr/
Compagnie Aller-retour : https://www.labassecour.com/journal-de-nos-corps
Vous pouvez aussi lire