FRANCE LA QUESTION DE L'ACCÈS AUX DONNÉES DES VÉHICULES CONNECTÉS EST SENSIBLE - CCFA
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 11/02/2020 FRANCE LA QUESTION DE L’ACCÈS AUX DONNÉES DES VÉHICULES CONNECTÉS EST SENSIBLE Dans le cadre de la loi LOM, et de ses articles 25 et 32, il est prévu d’ouvrir l’accès aux données des véhicules afin de favoriser le développement de services liés à la mobilité. Les principes généraux qui ont été énoncés dans la loi doivent être précisés dans une ordonnance, en cours de préparation, qui devra être ratifiée par le Parlement, « afin de permettre un accès non discriminatoire aux données pertinentes des véhicules pour le développement des services de réparation, de maintenance et de contrôle technique, d’assurance et d’expertise automobile, de services s’appuyant sur la gestion de flottes, de distribution des carburants alternatifs et de services innovants attachés au véhicule ». La loi LOM va plus loin que les obligations européennes (qui visent à favoriser la création de services d’informations sur les déplacements multimodaux) en imposant l’accès à des données techniques, comme les données moteur ou de vitesse, et en confiant à un organisme public (en l’occurrence, l’Autorité de régulation des transports) la définition des conditions opérationnelles et financières de l’accès à ces données. Or, analyse Olivier Fréget, spécialiste du droit de la concurrence et de la régulation, et auteur d’une étude sur le sujet (étude réalisée avec l’aide du cabinet Deloitte et à la demande du CCFA, sur le thème « données du véhicule connecté et concurrence : quels enjeux économiques et juridiques ? ») : « la mise en œuvre d’une telle régulation, alors qu’aucune défaillance de marché n’est démontrée et que rien ne permet de dire que l’application des règles de concurrence ne sera pas suffisante pour régler les litiges éventuels, n’est pas justifiée et même susceptible d’être contre-productive ». Pour M. Fréget, la mise en place de telles obligations, contraires au principe de liberté de commerce, impliquent que les constructeurs aient une position dominante sur le marché des données et qu’ils refusent de les commercialiser à des conditions raisonnables. Or, explique-t-il, « les constructeurs sont en concurrence entre eux, d’une part, et avec d’autres fournisseurs de données, d’autre part, comme les smartphones, les capteurs embarqués (qui se branchent sur la prise OBD) ou d’autres systèmes, comme le capteur
de vibration de Carfit ». En offrant un accès aux données des constructeurs « à des conditions économiques régulées », on risque même d’évincer des acteurs qui pourraient stimuler la concurrence, estime-t-il. En outre, il semble injustifié que les constructeurs soient contraints d’ouvrir leurs données, sans réciprocité de la part des autres acteurs (opérateurs de téléphonie et de géolocalisation, notamment). Dernier argument, celui de la sécurité : « Il est inimaginable que l’on impose, par décret, de rendre accessibles les données de maintenance d’un avion de ligne, alors pourquoi celles des voitures ? Pourquoi vouloir légiférer aussi vite sur un marché encore balbutiant, alors que le droit de la concurrence pourra régler les problèmes au cas par cas, sans risquer de créer des déséquilibres nuisibles à l’industrie automobile française ? », s’interroge M. Fréget. « L’enjeu futur, grâce à la 5G, c’est de nous intégrer dans un écosystème multi-acteurs qui fasse sens pour l’usager », réagit François Gaillard, responsable véhicule connecté du Groupe PSA. « Aucun constructeur n’a donc intérêt à travailler avec un système fermé s’il ne veut pas passer à côté d’une innovation venant d’un opérateur extérieur. Chaque véhicule doit aussi pouvoir communiquer avec les autres et avec l’infrastructure, ce qui nécessite des standards communs. En revanche, nous avons la responsabilité de protéger les données sensibles liés à la sécurité, ce qui exclut de donner un accès à tout et à tous ». L’automobiliste a aussi son mot à dire. Or, « sur les 6 millions de véhicules équipés de la 3G que nous avons mis sur la route, seuls 800 000 usagers nous ont donné leur accord pour l’utilisation de leurs données », explique M. Gaillard. « Les automobilistes sont plutôt réticents à communiquer les informations provenant de leur véhicule », confirme Guillaume Crunnelle, associé du cabinet Deloitte : « selon une enquête à paraître prochainement, les constructeurs sont les plus légitimes à les recevoir, à 31 %, devant les concessionnaires (16 %), l’Etat (13 %) et les acteurs technologiques, type Gafa, à 5 % ». Source : AUTOACTU.COM (11/2/20) Par Alexandra Frutos MICHELIN A BÉNÉFICIÉ DE GAINS DE COMPÉTITIVITÉ EN 2019 Michelin a dégagé un bénéfice net en hausse de 4,2 % en 2019, à 1,73 milliard d’euros. Le manufacturier, qui a fermé l’an dernier deux usines en Europe, dont celle de pneus poids lourds à La Roche-sur-Yon en Vendée (619 salariés) et le site de Bamberg en Allemagne (858 salariés), souligne qu’il a bénéficié de gains de compétitivité. Le directeur financier, Yves Chapot, salue « une très bonne année 2019 dans un contexte difficile, où Michelin a particulièrement bien résisté », mais il prévient que les marchés de pneumatiques, à l’image du marché automobile, resteront « pas très bien orientés en 2020 ».
Pour 2020, dans un marché qui s’annonce encore « globalement baissier », Michelin prévoit « un résultat opérationnel en léger retrait » à taux de change constants et des flux de trésorerie positifs « supérieurs à 1,5 milliard d’euros, hors effet systémique de la crise liée au coronavirus en Chine ». L’an dernier, ces flux ont atteint 1,6 milliard d’euros. Evoquant l’épidémie de coronavirus, qui a déjà fait plus de 900 morts en Chine et qui a ralenti l’activité économique, M. Chapot souligne que Michelin n’a pas subi à ce stade d’impact financier et qu’il est « trop tôt pour anticiper un quelconque impact » sur les comptes du groupe si la crise se prolonge. Dans un marché automobile en recul, les ventes de Michelin ont progressé de 9,6 % l’an dernier, à 24,1 milliards d’euros. Les deux tiers de cette hausse sont dus à un élargissement du périmètre. L’augmentation de la valeur du dollar par rapport à celle de l’euro a aussi eu un impact positif. Surtout, le groupe a réussi à plus que compenser la baisse de ses volumes (- 1,2 %) grâce à des prix en hausse et à une part accrue des pneumatiques de haut de gamme (18 pouces et plus) dans ses ventes pour le secteur automobile, le tout résultant d’un « effet prix-mix très positif de 2,2 % ». « Dans un environnement très instable, le groupe a réussi à maintenir ses parts de marché et à améliorer son résultat », se félicite le président Florent Menegaux dans un communiqué. Le bénéfice opérationnel a augmenté de 8,4 %, à 3 milliards d’euros, soit 12,5 % du chiffre d’affaires, contre un ratio de 12,6 % en 2018. L’amélioration du bénéfice s’explique aussi par le « pilotage rigoureux des prix », qui a notamment permis de faire face à une hausse du coût des matières premières, souligne Michelin. Par activités, le chiffre d’affaires des pneus pour le secteur automobile (« tourisme camionnette »), qui représente près de la moitié du total, a progressé de 4,6 % en 2019, pour un résultat opérationnel en léger retrait à 11,1 % des ventes, contre 11,4 % en 2018. Les volumes de Michelin sur ce segment (- 1 %) ont reculé, mais moins que le marché (- 2 %). De plus, l’activité de pneus pour poids lourds a progressé de 1 %, pour un résultat opérationnel en recul, représentant 9,3 % des ventes, contre 9,6 % en 2018. Les activités de spécialités (génie civil, agricole, deux-roues, avion) ont quant à elles connu une envolée (+ 35 %), grâce à des acquisitions. Leur rentabilité a légèrement fléchi à 18,7 % des ventes, contre 20,1% en 2018. Cependant, à périmètre équivalent, la marge opérationnelle a progressé à 21,2 %, pour des volumes en retrait (- 0,6 %). « Le monde vit beaucoup mieux depuis qu’il est mobile. Plus de mobilité, c’est plus de progrès. Nous sommes convaincus que le parc automobile mondial va doubler dans les vingt ans qui viennent et nous travaillons activement à réduire son impact sur l’environnement. Réduire la mobilité n’est pas la solution ; la solution c’est la mobilité durable. Grâce à nos pneus, la consommation diminue, avec l’hydrogène, nous favorisons un procédé qui rejette de l’eau et non du CO2. Michelin est et sera toujours du côté des solutions », souligne M. Ménegaux. Source : AFP (10/2/20), FIGARO (11/2/20) Par Alexandra Frutos
ALLEMAGNE 2019 N’A PAS ÉTÉ UNE BONNE ANNÉE POUR DAIMLER Daimler a présenté un sombre bilan pour l’année 2019, marquée par trois avertissements sur ses résultats, l’annonce de milliers de suppressions d’emplois et les suites de plus en plus coûteuses du scandale des diesel truqués. Le groupe allemand a publié un chiffre d’affaires en hausse en hausse de 3 %, à 172,7 milliards d’euros, mais son bénéfice net a chuté de 64 %, à à 2,71 milliards d’euros, et son bénéfice opérationnel a reculé de 61 %, à 4,3 milliards d’euros. « Nous ne pouvons pas être satisfaits des bénéfices », a indiqué Ola Källenius, le patron de Daimler. Les résultats ont été grevés par 5,5 milliards d’euros de charges exceptionnelles liées au scandale des moteurs diesel et aux rappels de voitures dotées de coussins gonflables Takata, dont 4 milliards pour des « procédures administratives et judiciaires concernant des voitures diesel ». Les charges ont principalement pesé sur les divisions Mercedes-Benz Voitures et Mercedes-Benz Utilitaires légers. Cette dernière a affiché une perte opérationnelle de 3,1 milliards d’euros, tandis que le bénéfice opérationnel de la première a été divisé par deux, à 3,4 milliards. Conséquence directe des piètres performances de l’année, le directoire proposera le versement d’un dividende de seulement 90 centimes, soit 72% de moins qu’en 2018, et bien moins qu’attendu par les analystes qui tablaient sur 1,53 euro. Le groupe a indiqué qu’il tablait pour l’année en cours sur un chiffre d’affaires inférieur à celui de l’année passée, mais sur un bénéfice opérationnel nettement supérieur. La marge devrait atteindre entre 4 % et 5 % dans les activités voitures et utilitaires légers et au moins 5 % dans les camions. M. Källenius attend les premiers effets positifs du programme d’économie qui a été introduit. « Nous sommes déterminés à améliorer nettement notre rentabilité », et « pour cela de vastes mesures d’économies sont nécessaires », a indiqué le dirigeant, qui a succédé fin mai 2019 à Dieter Zetsche à la tête du groupe allemand. Contrairement aux spéculations, M. Källenius n’a pas annoncé de durcissement du plan de réduction des coûts préalablement annoncé. Ce plan prévoit la suppression de plus de 10 000 emplois dans le monde, ce qui doit permettre d’économiser au moins 1,4 milliard d’euros d’ici à fin 2022. Une partie des départs se fera par des non-remplacements et un programme de retraites anticipées, mais des départs volontaires seront également proposés. Les dépenses pour la recherche et les frais de matériel doivent également être réduites. Daimler veut simplifier son offre en supprimant de sa gamme les modèles peu populaires ou peu rentables et tailler dans les investissements peu prometteurs. Les investissements resteront cette année au niveau de 2019. Source : AFP (11/2/20), AUTOMOBILWOCHE (11/2/20) Par Frédérique Payneau
ESPAGNE SEAT INAUGURERA LE 23 AVRIL PROCHAIN SA “CASA SEAT” DÉDIÉE À LA MOBILITÉ Seat ouvrira, le 23 avril prochain à Barcelone, un centre dédié à la mobilité. Le constructeur a choisi le jour de la Saint-Georges, saint patron de la Catalogne, pour inaugurer sa “Casa Seat” (la Maison Seat). Ouvert au public, ce centre s’inscrit dans le cadre du nouveau rôle de Seat au sein du groupe Volkswagen : développer des solutions autour de la mobilité et, plus particulièrement, de la micro-mobilité. Le constructeur commercialise déjà des trottinettes électriques, et bientôt un quadricycle et des scooters électriques. La “Casa Seat” s’étend sur 2 600 m², répartis sur quatre étages. Le centre n’expose pas de voitures, comme dans un traditionnel showroom. Seat décrit sa “Casa” comme un lieu de rencontres en plein cœur de la ville, ouvert au public, au sens propre, mais aussi au sens figuré avec sa façade en vitrage. “La Casa Seat stimulera l’échange d’idées et la co-création de solutions aux défis de la mobilité et de la ville de demain. La programmation du lieu favorisera la diffusion d’idées, de débats et de réunions autour de la durabilité, du design, de la technologie et des affaires, entre autres sujets”, précise le constructeur. Au programme, des rencontres avec des créateurs, des expositions artistiques et toutes sortes d’événements culturels. Les visiteurs auront également accès à un espace restauration ainsi qu’à un espace de travail de co-working. Le lieu a déjà ouvert ses portes de façon virtuelle, sur Internet, sur le site www.casa.seat, où davantage d’informations sont à retrouver sur ce projet, sur son actualité et sa programmation. Source : COMMUNIQUE DE PRESSE SEAT (10/2/20) Par Juliette Rodrigues ETATS-UNIS AMAZON PRÉSENTE SES FUTURS VÉHICULES ÉLECTRIQUES Le géant américain Amazon a levé le voile sur les véhicules de livraison électriques que Rivian fabriquera pour lui. Il a commandé en septembre dernier 100 000 véhicules à la start-up américaine. Amazon a diffusé la semaine dernière des photos montrant un modèle réduit et une maquette en argile de son futur véhicule, ainsi qu’une vidéo tournée dans le studio de création de Rivian. Il a indiqué l’objectif était de réduire ses émissions de CO2, d’améliorer la sécurité pour les conducteurs et d’optimiser le design. Le véhicule est doté d’un très grand pare-brise.
Les fourgons électriques d’Amazon devraient être disponibles en trois dimensions et recevoir des batteries de différentes tailles. Ils seront fabriqués dans l’usine de Rivian située à Normal, dans l’Etat de l’Illinois. Les premiers véhicules devraient être en service en 2021. 10 000 devraient être opérationnels en 2022 et la totalité de la flotte à l’horizon 2030. Amazon avait par ailleurs annoncé le mois dernier au CES de Las Vegas que Rivian intégrerait son assistant vocal Alexa dans ses deux premiers véhicules électriques, le R1S et le R1T. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (11/2/20) Par Frédérique Payneau COOPÉRATION ENTRE HYUNDAI ET LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN DANS LES VÉHICULES À HYDROGÈNE Hyundai a annoncé qu’il allait coopérer avec le ministère américain de l’Energie en vue de promouvoir les véhicules à hydrogène sur le marché américain. Le constructeur coréen a indiqué avoir signé un protocole d’accord avec le ministère américain pour collecter et publier des données sur le fonctionnement des piles à combustible et l’infrastructure d’approvisionnement en hydrogène. « Nous croyons fermement que les piles à combustible à hydrogène sont nécessaires pour un avenir durable. Nous sommes ravis que nos technologies puissent aider le département américain de l’Energie alors qu’il continue à explorer le potentiel futur de l’hydrogène », a déclaré Chung Eui-sun, vice-président de Hyundai Motor Group, maison mère de Hyundai. Hyundai espère que le partenariat aidera à surmonter les obstacles techniques et permettra de faire progresser les technologies de l’hydrogène et des piles à combustible dans tous les secteurs. L’administration Trump s’est engagée à utiliser toutes les sources d’énergie pour satisfaire les besoins et relever les défis des Etats-Unis en matière de transport, a commenté le sous-secrétaire à l’Energie, Mark W. Menezes. « Pour respecter cet engagement, il est essentiel que nous collaborions avec l’industrie. Nous sommes heureux de nous associer à Hyundai pour faire avancer les technologies des piles à combustible et de l’hydrogène, et ainsi assurer l’avenir durable des transports de notre pays », a-t-il ajouté. Hyundai a fourni son premier Nexo au Département de l’Energie en 2019 et prévoit de lui fournir cinq exemplaires supplémentaires de son véhicule à hydrogène. Le constructeur coréen a pour ambition d’écouler 10 100 Nexo cette année, après en avoir vendu 4 194 en 2019. Source : YONHAP (11/2/20) Par Frédérique Payneau
INDE AUTO EXPO 2020 : LE SALON DE NEW DELHI FAIT LA PART BELLE AUX SUV ET AUX VÉHICULES ÉLECTRIQUES La 15ème édition du salon automobile de New Delhi, Auto Expo, a ouvert ses portes au public le 7 février (jusqu’au 12), après les journées presse qui se sont tenues les 5 et 6 février. Plusieurs constructeurs chinois ont fait leurs débuts à Auto Expo, notamment Great Wall et Haima Automobile (FAW). Skoda et Volkswagen, qui n’avaient pas participé à l’édition précédente (2018), font leur retour cette année. Maruti Suzuki, Hyundai, Mahindra & Mahindra, Tata Motors et Kia sont également présents ; en revanche, Honda, BMW, Audi, Toyota, Lexus, FCA, Volvo, Jaguar Land Rover et Ford sont absents. Parmi les principales nouveautés présentées au salon figurent le Tata HBX (petit SUV proche du modèle qui sera mis en fabrication), le concept Maruti Futuro-e (SUV coupé tout électrique) et le Kia Sonet (nouveau SUV compact). Chez Renault, on peut découvrir un certain nombre de modèles qui seront lancés sur le marché indien prochainement : le Triber équipé d’une transmission automatique, le K-ZE (basé sur le Kwid) et la Zoé, tous deux électriques, ainsi que le Duster doté d’un nouveau moteur à essence turbocompressé de 1,3 litre et 156 ch. Ce nouveau Duster sera disponible sur le marché indien dès le mois d’avril. Renault présente également au salon Auto Expo 2020 le Twizy Cargo EV et le concept Symbioz. Source : AUTOCAR INDIA (9/2/20) Par Juliette Rodrigues JAPON NISSAN VA SUSPENDRE SA PRODUCTION À KYUSHU FAUTE D’UN APPROVISIONNEMENT SUFFISANT EN PIÈCES Nissan va temporairement interrompre sa production à Kyushu, au Japon, en raison d’un manque de pièces importées de Chine. L’usine sera ainsi contrainte de fermer à partir du 17 février. Le site de Kyushu produit notamment des monospaces Serena pour le marché japonais et des crossover Rogue pour le marché américain (modèle Nissan le plus vendu sur ce marché). Ses capacités s’établissent à 530 000 véhicules par an. L’interruption de production pourrait entraîner une perte de quelque 3 000 véhicules. Nissan s’ajoute ainsi à la liste des constructeurs ayant été contraints d’interrompre leur activité sur certains sites par manque de pièces fabriquées en Chine. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (10/2/20) Par Juliette Rodrigues
SUÈDE VOLVO CARS ET GEELY ENVISAGENT DE FUSIONNER LEURS ACTIVITÉS Le constructeur suédois Volvo Cars et son propriétaire, le Chinois Geely, envisagent de fusionner leurs activités afin de créer un « groupe international » sur le marché de l’automobile, ont-ils annoncé le 10 février. La future entité « bénéficierait de la taille, de l’expertise et des ressources nécessaires pour être aux avant-postes dans la transformation en cours de l’industrie automobile », ont fait valoir les deux groupes dans un communiqué. « Volvo Cars et Geely vont créer un groupe de travail pour préparer une proposition en ce sens à leurs conseils d’administration respectifs », ont précisé Volvo Cars et Geely Holdings. Le nouveau groupe pourrait être coté à la Bourse de Hong Kong, où Geely Automobile Holdings Limited est déjà inscrit, puis à Stockholm. « L’identité de chacune des marques Volvo, Geely, Lynk&Co et Polestar serait préservée », ont assuré Volvo Cars et Geely. Source : AFP (11/2/20) Par Alexandra Frutos
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