KATIA & LES ENFANTS TERRIBLES - N 31 - Opéra de Rouen Normandie

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KATIA & LES ENFANTS TERRIBLES - N 31 - Opéra de Rouen Normandie
N° 31

 K AT I A &
MARIELLE
LABÈQUE
L E S E N FA N T S T E R R I B L E S
[...] Le minimalisme
                                                             est la dernière grande révolution
                   « Beaucoup de gens vous                 classique, née dans les années 1960,
                     conseillent dans votre                     en rupture avec la musique
                  parcours, mais quand vous               contemporaine. Les minimalistes ont
                êtes sur scène, vous êtes seule.            réintroduit la mélodie, le rythme,
                  Il faut être persuadé de la                  et influencé toute la musique
                        beauté de ce que                       actuelle – rock, électro, pop…
                      vous allez jouer. [...]                           Notre époque ! »
                                                                    Katia Labèque,
                                                                     L’Écho, 2019

LE MOT
dualité                             adj.

◄ 1377, Oresme, puis 1585, rare en français classique, repris en 1835 ; dér. du
lat. sav. dualis, de duo « deux » ►

1. Caractère ou état de ce qui est double en soi ; coexistence de deux
éléments de nature différente. « Alors s’établit en moi une lutte ou plutôt
une dualité qui a été le secret de toutes mes opinions » (Renan, Souvenir d’enfance).

2. Ling. Catégorie du nombre correspondant à deux éléments.

Dictionnaire Culturel en langue française, Alain Rey (2005)

                                                                           « Les sœurs Labèque sont
                                                                   extraordinaires. Elles sont de grandes
                                                                     artistes et de grandes interprètes.
                                                                    Et elles défendent merveilleusement
                                                                       la musique - non seulement la
                                                                    musique moderne, mais la musique
                                                                              tout simplement. »

                                                                      Philip Glass, cité par France
                                                                             Musique, 2021
LES ENFANTS TERRIBLES
Savoir dialoguer avec leur époque, voilà la force des grands artistes. Les sœurs Labèque
considèrent et connaissent le passé et s’en servent pour éclairer le présent d’une nouvelle
lumière. Les pianistes maintes fois acclamées proposent un programme à la croisée des
siècles en associant Maurice Ravel et Philip Glass.

Créée entre 1908 et 1910, Ma Mère l’Oye est une œuvre de Maurice Ravel, d’après les contes
de Charles Perrault. Elle est destinée aux enfants de ses amis Ida et Cipa Godebski.
Cette pièce accompagne parfaitement la suite Les Enfants terribles, adressée par Philip Glass
lui-même aux sœurs Labèque. En demandant à son arrangeur Michael Riesman d’écrire
une version pour deux pianos, il offre une pièce remarquable de sensibilité et de simplicité.
Les sœurs lui rendent magnifiquement en interprétant son œuvre de la plus juste des
manières, en faisant dialoguer sa musique avec celle des maîtres d’hier.

   LE RÉPERTOIRE POUR
   DEUX PIANISTES EN 5 DATES
   1781 – Le 23 novembre, Wolfgang Amadeus Mozart crée sa Sonate pour deux pianos,
   accompagné par la pianiste Barbara Auernhammer, à Vienne.

   1867-1880 – Pendant une douzaine d’années, Johannes Brahms compose ses Danses
   hongroises, un ensemble de 21 pièces pour piano à quatre mains inspirées des
   folklores hongrois et tzigane.

   1871 – George Bizet écrit Jeux d’enfants, une suite pour piano à quatre mains.

   1915 – Claude Debussy compose son œuvre pour deux pianos En blanc et noir,
   inspirée par la peinture de Vélasquez.

   1940 – Après la création de ses Danses symphoniques, Sergueï Rachmaninov en écrit
   une version pour deux pianos.
Sorti
                                            le 23 octobre 2020 chez
                                            Deutsche Grammophon,
                                           Les Enfants terribles s’ajoute
                                          à plus de cinquante disques
                                             déjà enregistrés par les
                                                deux récitalistes.

LA BIOGRAPHIE

      Katia et Marielle Labèque — pianos

      Nées dans le Pays Basque français, Katia et Marielle Labèque débutent
      l’apprentissage du piano à respectivement trois et cinq ans. Elles sont
      d’abord formées par leur mère, Ada Cecchi et se consacrent tôt au
      répertoire contemporain. En 1980, leur enregistrement de Rhapsody in
      Blue de Gerschwin les propulse sur le devant de la scène
      internationale. Depuis cinq décennies, elles se produisent dans le
      monde entier et se sont imposées comme l’un des duo de pianistes
      les plus reconnus. Elles collaborent avec les ensembles les plus
      prestigieux ainsi qu’avec des compositeurs tels qu’Olivier Messiaen,
      Luciano Berio, Louis Andriessen, Philip Glass et György Ligeti.
LE PROGRAMME
Maurice Ravel (1875-1937) Ma Mère l’Oye

                                               Saison 2020-2021 — Licences d’entrepreneur de spectacles 1 - ESV-D-2020-006198, 1-1117545 ; 2 - ESV-D-2020-006185 ; 3 - ESV-D-2020-006197 — Conception graphique : Belleville — Textes : David Hémery — Photos : Umberto Nicoletti
Philip Glass (1937-) Les Enfants terribles

LE GÉNÉRIQUE
Pianos Katia Labèque, Marielle Labèque

Rouen, Chapelle Corneille
Samedi 12 juin, 18h et 20h

Durée 1h, sans entracte

                             operaderouen.fr
M u s i que !
                                  du 19 mai au 3 juillet

                      30 rendez-vous pour vibrer ensemble
                             10 € la place pour tous

		                               Programmation complète sur operaderouen.fr

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L’amour le plus parfait n’est pas le mariage.
Pierre Corneille, La Galerie du Palais (1632)

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pour l’enregistrement de la citation de Pierre Corneille qui ouvre la soirée.

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