L'ADAL-LIEN N 3- JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 2021 - Kananas
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La chronique du Président Bonjour à tou(te)s les ADALIEN(NE)S La pratique du sport et des activités culturelles, essentielles à ceux qui ont choisi l'ADAL, ont été très largement bousculées en 2020 et 2021. Malgré ces aléas, grâce à la motivation et au dévouement de nos bénévoles, nous avons pu maintenir la plupart de nos activités avec certes des contraintes importantes, mais permettant tout de même de jouer notre rôle d’utili- té publique à la fois sur le plan sportif, mais également à travers un rôle de lien social, et de santé. Cette période a permis également l’explosion des pratiques individuelles de plein air. Dès le 1 juillet nous allons reprendre nos activités selon l'organisation habituelle (un animateur par sortie, pas d'inscription préalable, utilisation des répondeurs téléphoniques) Nous préparons aussi activement la rentrée sportive pour accueillir de nouveaux adhérents ou retrouver les an- ciens avec joie, si le contexte sanitaire le permet. Nous vous souhaitons à toutes et tous, un bel été, avec ou en dehors de l'ADAL, avec vos familles ou celle de l'ADAL Prenez bien soin de vous. P ascal WAGNER résident de l’ADAL Animateur Marche Nordique de Randonnée et de Rando-Santé Animateur Randonnée et Rando Santé Sommaire Page 2 : Mot du Président et sommaire Page 3 : La vie de l’ADAL Page 4-5-6: Un peu d’histoire de notre région Page 7– 8: Doc sur la Marche Nordique Page 9-10 : Histoire d’une femme musicienne Page 11–12: Et si l’on parlait nature ! Page 13 : Un peu de culture ! Page 14: La table du randonneur Page 15: Les énigmes de Sherlock Holmes Page 16 –17 : Amusons nous Page 18 : Solutions des jeux 2
La vie de l’ADAL Beaucoup d’entre nous n’évaluent pas ce qui existe à côté de chez eux ! C’est au cours de nos balades que l’on a pu découvrir des lieux mythiques, insolites, humoristiques...etc. En voici quelques exemples à l’aide de photos prises par nos randonneurs. Cet ancien relais de chasse est situé dans le jardin de la Croix du Bois à Voisins le Bretonneux mais sur le terri- toire de Magny les Hameaux. Il a été construit en 1906 et agrandi en 1914. Son jardin d’inspiration italienne et iden- tifié comme remarquable avec de nombreuses sculptures autour de la maison et dans la perspective jusqu’au fond du jardin où trône un kiosque en pierre. Kiosque Kiosque Statue du parc Calvaire de la Croix du Bois 3
Proposé par Marie-Françoise C Un peu d’histoire de notre région Au fil de nos balades détendues et conviviales, nos pas nous ont entraînés sur le territoire de l’un des anciens fiefs de Châteaufort, le fief dʼOrs. C’est l’histoire de ce petit coin de verdure plein de mystère que nous allons vous ra- conter. Si vous ne le connaissez pas, n’hésitez pas à vous y rendre ! Le fief d’Ors ou d’Orce L’origine de ce nom « Ors » pourrait remonter en 1064 jusqu’à Ours, frère de Geoffroy de Gometz et oncle de Guy 1er de Monthléry, châtelain du don- jon, l’un des trois châteaux de Châteaufort. Cette seigneurie passera de châtelain en châtelain et sera modifié, agrandi suivant les époques. En 1690, le fief dʼOrs comportait, outre l’hôtel sei- gneurial, un moulin attesté en 1694, deux granges plusieurs étables, une laiterie, un fournil, un co- lombier. Mis à part le moulin et peut-être quelques bâtisses annexes, tous les autres bâtiments dont le château sont postérieurs à la période révolutionnaire. Le cadastre Napoléonien permet de supposer qu’un nouveau château ainsi que d’autres bâtiments ont pu être construits avant 1809. Vers 1887, un nouveau propriétaire Brésilien, Monsieur de Alvear, reconstruit le château dans un style classique sur le modèle du château de Versailles avec 75 pièces dont une galerie des glaces. Le jardin comprenait une rocaille, des ponts dont un remarquable pont galerie, une glacière, des caves, des terrasses, des retenues d’eau, une orangerie...Le domaine fut occupé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Devant le prix des réparations les propriétaires vendent pierre par pierre de 1946 à 1947, puis le château fût rasé en 1951. Poussée par l’association des “Jeunes Castelfortains”, le domaine fût racheté au profit de la commune en 1988 par lʼAgence des Espaces Verts, le Département, lʼA.F.T.R.P. et la commune. La superficie du domaine est d’environ 16 ha, composés de bois, taillis, prés, bâtiments (3000 m2) et cours. Sur l’initiative de l’association de Défense de la Vallée de la Mérantaise et de l’environnement de Châteaufort (ADVMC),11 ha ont été classés en 1996, en “réserve naturelle” afin de con- server le site et les espèces remarquables présentes sur le domaine. Les communs Ces bâtiments sont présents sur le cadastre Napoléonien de 1809, mais ne figure pas sur le plan dʼIntendance de 1787. Les bâtiments s’organisent autour de deux cours en enfilade marquant une cour avant (La cour d’honneur) et une cour arrière. La cour d’honneur est délimitée par l’organisation en U des bâtiments. La cour arrière, plus petite et plus fer- mée est à demi engagée dans les terres. Les bâtiments possèdent un rez -de-chaussée, un étage et des combles. L’écurie située en rez-de-chaussée est caractérisée par une façade romantique composée de pilastres de fausses briques de style Louis XIII. On remarque un travail précieux des épaisseurs d’enduit autour des baies, ainsi que l’utilisation du motif Paladien “la lunette”. On trouve également des granges, un grenier à foin, une sellerie, des habitations et des caves. Une butte proche des bâtiments abrite “la glacière” qui ser- vait autrefois à la conservation des aliments à l’aide de glace ou de sel. C’est un puits creusé dans la terre surmonté d’une voute en briques. Un bâtiment appelé « laiterie », fut construit ultérieurement face à la cour. Il referme visuelle- ment la cour en préservant des vues sur le reste du do- maine. Les toitures ont été restaurées en 2005. 4
La chapelle En pierre de meulière, moellon et calcaire, la petite chapelle du château dʼOrce est élevée à l’entrée du domaine et surplombe la cour du moulin. La date de la construction de la chapelle n’est pas attestée mais elle a fait l’objet de travaux en 1817, date ins- crite sur l’un des murs de la crypte. La façade de l’édifice reçoit la même année un majestueux por- tail. Il est aujourd’hui inscrit à l’inventaire des monuments his- toriques. La porte cintrée, encadrée de moulures avec quatre colonnes accouplées, date du début du XVII e siècle. L’entrée de la chapelle est surmontée d’un large entablement coiffé d’un fronton à volutes, auquel est suspendue une guirlande feuilletée. Une statue de la Vierge sur un piédestal occupait autrefois le centre de cette élégante composition maniériste, qui était égale- ment encadrée de pots à feu. La rénovation de la porte a été réalisée en 1998 suite à une cas- sure au niveau du linteau du portail. Le Moulin Cet ensemble a été construit en 1637 par Jean de Luynes, conseillé du roi et comprenait un moulin, une ferme et très certainement le premier château dʼOrs. Le moulin fût désaffecté le 10 février 1921. Suite à l’achat du domaine en1988 par la commune de Châ- teaufort, un bail emphytéotique* de 55 ans fût conclu avec le Parc Naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Celui-ci commença les travaux de réfec- tion en 1998. Ces travaux de réfection ont été menés dans le souci de respecter une unité d’aspect, proche de l’origine, tout en modifiant certains volumes. De grandes salles ont été conçues afin d’accueillir public et expositions (à cet effet, un plancher chauffant d’une toute nouvelle technologie a été installé. Mis à part les salles voutées dont une crypte « en berceau » sous la chapelle, peu de détails architecturaux caractérisent le bâtiment. L’ambiance y est très minérale : pierres de meu- lière et de grès. Les sols refaits sont couverts de tomettes de terre cuite ou de planchers de chêne. Ceux-ci arborent une finition cérusée, dans l’idée de rappeler la farine produite au moulin. L’en- semble, dégage une force naturelle faite de simpli- cité et invitant au bien-être. Une sensation qu’ac- centue la nature environnante : rivière, cascade, prés et bosquets. Ses annexes abritent l’atelier d’urbanisme, de paysage et d’architecture du Parc et ponctuellement, il accueille expositions, réu- nions, manifestations… * se dit d’un bail de longue durée (de 18 ans à 99 ans) 5
La Longère Ce bâtiment était en très mauvais état. Excepté le pignon est, tous les murs ont été reconstruits avec une maçonnerie d’agglomérés de béton, doublée à l’extérieur par une maçonnerie en pierre meulière hourdée à la chaux hydraulique naturelle. L’ardoise initiale a été remplacée par de la petite tuile plate de terre cuite. Après restauration Avant restauration La Mérantaise et les ponts L’architecture du moulin s’intègre parfaitement dans le site. C’est à partir du XIIe siècle que la force de l’eau a été utilisée pour actionner les meules des moulins. Ici on transformait en farine les grains des céréales cultivées alentours. La Mérantaise est une rivière modeste d’une dizaine de kilomètres qui prend sa source aux étangs du Manet de St Quentin en Yvelines et se jette dans lʼYvette à Gif sur Yvette. Son cours est ponctué de ponts aux voûtes cintrées constituées de pierres meulières. La pierre meulière est une roche sédimentaire siliceuse que l’on retrouve dans la couche tertiaire du Bassin parisien. Elle fût extraite dans toute la région et utilisée pour la construction et pour la fabrication de meules. Cette vallée constitue une barrière naturelle entre le plateau urbanisé et la vallée de Chevreuse. Elle a gardé tout son charme grâce à son classement en site classé en 1976. Le pont galerie Le pont galerie dont la base est en pierre meulière surmontée d’arcs en briques recouvert d’un crépi est essentiellement décoratif. Ce pont reliait les communs au château. Après le passage de la tempête de 1999 seul un arc est resté debout sur la base en pierres meu- lières qui n’a pas été touchée. Sa conservation a permis la reconstruction à l’identique de la gale- rie en 2004. Autrefois le parc était ponctué de fabriques, petits édifices décoratifs ornant un parc, dont il reste aujourd’hui quelques vestiges tel que “l’enrochement ornemental” ou grotte artificielle, constituée de blocs de pierre meulière édifié au niveau des anciennes mares, une terrasse menant du pont ga- lerie au château par deux escaliers et le pont galerie. L'implantation des fabriques dans le jardin pouvait répondre à une simple recherche du pittoresque mais le romantisme de la fin du XVIIIe siècle enrichit leur disposition d'une dimension philosophique. L’enrochement ornemental Au-delà de leur aspect décoratif, l’aspect utilitaire de ces édifices fut souvent oublié par le temps. Pour cette raison, les fabriques de jardin furent parfois qualifiées de « bâtiments incompris ». Dans le cadre de la Réserve naturelle, ce lieu a été aménagé pour préserver un habitat de chiroptères (chauve-souris). 6
Proposé par Michèle V La Marche Nordique C’est quoi ? Venue tout droit des pays scandinaves, la marche nordique se pratique avec des bâtons spécifiques. Mais pas question de venir effleurer le sol ! L’objectif est de s’appuyer sur les bâtons pour propulser son corps vers l’avant et allonger sa foulée. Le but : développer un mouve- ment plus rapide et plus ample que celui de la marche traditionnelle. Une fois ce geste technique assimilé, 80 à 90 % des muscles du corps sont sollicités, soit près du double qu’en running ! Pour qui ? Les adeptes de marche « traditionnelle » qui veulent passer un cap supplémentaire pour rendre cette activité encore plus complète et en- gager notamment le haut du corps (abdos, épaules, bras, dos…). La marche nordique est également un fabuleux vecteur de lien social, les opportunités d’intégrer des cours collectifs étant très nombreuses sur l’Hexagone. Conseils et recommandations La technique de la marche nordique est moins évidente à acquérir qu’elle ne le laisse à penser. Pour optimiser les bienfaits de cette pratique, rien ne vaut une initiation avec un professionnel diplômé. Activité en plein essor, la marche nordique a longtemps souffert d’une image vieillissante. Et pourtant, c’est une pratique de marche dynamique en pleine nature dont les bienfaits sont encore trop peu connus. Elle allie de manière idéale un travail d’endurance accessible à tous, la marche, et un renforcement musculaire de l’ensemble du corps. Par Élodie Sillaro Aujourd’hui, l’INWA (Union française de la fédération internationale de Nordic-Walking) estime à environ 10 millions le nombre de pratiquants dans plus de 40 pays. Cette pratique outdoor a également séduit les Français en raison d’un territoire propice à sa pratique. « Les activités de pleine nature comme le trail ou la marche nordique sont en plein essor », souligne Séverine Vidal, responsable du programme Marche Nordique Sport Santé à la Fé- dération française d’éducation physique et de gymnastique . (FFEPGV). « L’environnement naturel offre une diversité d’entraînements, de terrains de jeu et un certain pouvoir d’évasion » La Marche Nordique 7
La marche nordique, un véritable sport Mais quelle différence avec la randonnée ? Les marches sportives sollicitent plutôt la partie inférieure du corps, quand « la marche nordique mobilise plus de 80 % de notre masse musculaire. Le mouvement naturel des bras pendant la marche est accentué à l’aide de deux bâtons. Ces derniers permettent de propulser le corps vers l’avant afin d’aller plus vite et de marcher plus longtemps, à l’instar des quadrupèdes », explique Alexandre Eriani, cadre technique régional à la FFEPGV. « Les muscles des épaules, des bras et les abdominaux sont solli- cités grâce à l’utilisation de ces bâtons. » L’ensemble du corps entrant en action, cette activité génère une grande dépense énergétique (40 % de plus que lors d’une marche classique), équivalant à un footing. « Moins effrayante et traumatisante pour les articulations que la course à pied, la marche nordique a plus d’un atout sur le plan physiologique : amélioration des capacités cardio-vasculaires, renfort des os, gain musculaire, maintien et perte de poids », explique Séverine Vidal, cadre technique régional. Rares sont les activités outdoor qui améliorent notre souffle tout en faisant travailler tous les muscles de notre corps. « Elle offre également des bienfaits psychologiques : lien social, diminution du stress et de l’anxiété, renfort de l’estime de soi. » Cette acti- vité procure plaisir et bien-être du fait de la simplicité de sa technique et de son environnement naturel. Équipement pour la marche nordique Pour pratiquer la marche nordique, il est nécessaire de vous équiper un minimum. En ce qui concerne la qualité de l’équipement, tout dépend de votre niveau et de la fréquence de vos sorties. Des bâtons de marche nordique : S’il y a bien un achat que vous ne pourrez pas éviter, c’est celui-là. Les bâ- tons sont l’essence même de cette activité. Pratiquer la marche nordique sans bâtons reviendrait à faire du foot- ball sans ballon. Pour faire votre choix, tout dépend de votre niveau et de votre budget, les prix pouvant aller d’une vingtaine à plusieurs centaines d’euros. Des chaussures de marche nordique : Dans ce sport le pas se compose de 3 étapes : la pose du talon, le dérou- lé du pied et la propulsion avec les orteils. Il est donc essentiel d’avoir des chaussures à la fois flexibles, mais aussi résistantes pour marcher sur des surfaces rocailleuses. Finalement, ce sont les deux seules choses essentielles à la pratique de ce sport. Pour le reste, tout dépend de vos envies. Toutefois, si vous réalisez plusieurs sorties par semaine je vous conseille d’acheter des vêtements tech- niques et respirants afin d’éviter les irritations dues aux frottements contre votre peau : l’important étant avant tout le confort afin que vous soyez à l’aise pour réaliser des mouvements amples. 8
Histoire d’une femme musicienne ! Proposé par Michèle V Extrait tiré du livre « Ni vues ni connues » par le collectif Georgette Sand Personne ne vous a jamais parlé de ces femmes oubliées, « invisibilisées » aux yeux d’une histoire aveugle qui ne connaît que les grands hommes ! Histoire -faut-il le rappeler ? est un mot ambivalent. Il signifie ; ce qui est passé – le récit que l’on en fait. Les femmes étaient assurément présentes au premier niveau, personne ne le conteste, même si on en parle peu. Mais elles disparaissent au second, celui du récit. Les femmes ont-elles une histoire ? Blanche CALLOWAY Si l’on vous dit Calloway vous pensez peut-être à Cab, le célèbre musicien, chanteur et chef d’orchestre de génie. Mais attention ! un Calloway peut en cacher une autre et s’il y a un prénom qui devrait venir naturellement aux fans de jazz, c’est bien Blanche. Née en 1902, c’est au début des années 1920 qu’elle s’affiche en modèle d’empowerment. Elle abandonne la fac contre l’avis de sa mère pour faire une carrière musicale. Et ce que Blanche veut, Dieu le veut : en 1921, elle obtient sa première place de choriste. Choriste ? C’est loin d’être suffisant pour cette battante. Grâce à son ta- lent, elle obtient rapidement un rôle dans la revue Plantation Day. De 1923 à 1927, elle tourne avec la troupe, enregistre seule son premier disque. Un heureux hasard lui fait rencontrer un chef d’orchestre, Andy Kirk. Subjugué par son talent, il lui propose de chanter avec lui et son groupe. C’est ainsi qu’elle apprend les fondamentaux de la direction d’ensemble et l’or- ganisation de shows. Cette formation accélérée lui permet de créer rapidement son propre orchestre : The Joys Boys en 1931. Elle s’impose alors en tant que cheffe d’orchestre dans un monde où les femmes n’ont que peu leur place. Elle enregistre un disque, se produit dans les plus grands clubs et son orchestre est rangé par les cri- tiques et la presse au rang des meilleurs du pays. 9
Pendant sept ans son jeu de scène assumé et ses paroles controversées bouleversent l’image normative des femmes artistes de l’époque. Parallèlement, Cab s’est lui aussi fait une place dans le paysage du jazz. Sa sœur ainée est alors doucement reléguée au second plan, les dates et contrats pour l’orchestre se faisant plus rares. Pourtant, la grande sœur du petit Cab, icône du jazz, a non seulement été une source d’inspiration mais aussi une porte d’entrée dans le monde de la musique. C’est elle qui lui offre son tout premier rôle dans une revue, l’introduit dans des clubs réputés et va jusqu’à se produire sur les planches avec lui, dans un numéro très réussi de « frère et sœur à la ville comme à la scène ». Blanche Calloway a finalement précédé son frère dans tous les accomplissements d’une vie de musicien. Elle s’est produite sur scène avant lui, a enregistré un disque avant lui, est devenue cheffe d’orchestre avant lui et a sombré dans l’oubli quand lui s’est mis à briller. Deux Calloway en haut de l’affiche, c’était trop. Quand la carrière de Cab explose, celle de Blanche implose, c’est la fin de l’orchestre en 1938. Elle devient peu à peu totalement invisible et met fin à sa carrière au début des années 1940. Elle ne reste pas bien longtemps inactive et s’implique dans la lutte pour les droits civiques. Elle milite alors pendant de longues années contre la ségrégation et pour les droits des femmes, aux côtés de diverses organi- sations. 10
Proposé par Marie-Françoise C Et si l’on parlait nature ! Des plantes du sous-bois au printemps. Convallaria majalis Non loin des jacinthes des bois en fleurs, dans un coin humide et ombragé du sous-bois, avez-vous remarqué ces feuilles vertes ? Du muguet peut-être ou de l’« ail des ours » ? Vous connaissez le muguet, apprécié pour ses fleurs parfumées mais toxique et même mortel, à faible dose. Mais l’ail des ours, ce comestible recherché des gourmets ? Comment les distinguer quand les fleurs ne sont pas là ? Lorsque le feuillage de l’ail des ours est légèrement froissé, il dégage une forte odeur d'ail. Les feuilles apparaissent en février-mars et les fleurs d'avril à juin. La période de la récolte se termine avec les premières fleurs. Et pourquoi « des ours » ? Parce que, comme les ours, la plante pousse en forêt et sort de son hibernation au début du printemps et surtout parce que l’ours est un symbole de ce qui est sauvage. D’autres indices : L'ail des ours : • a des feuilles fines, brillantes sur le dessus et mates sur le dessous, et qui poussent seules ou par deux. La ner- vure principale (au milieu) est saillante dessous. Les fines nervures sont parallèles. sent l'ail quand le feuillage est froissé. Le muguet : • a des feuilles plus épaisses mates sur le dessus et brillantes sur le dessous qui poussent groupées par deux ; la première des deux feuilles n’a pas de pétiole (tige). Les fines nervures sont parallèles. 11
A savoir aussi : L'arum : • a des jeunes feuilles de la même couleur et de la même forme que celles de l'ail des ours mais avec des ner- vures pennées et non parallèles. Les feuilles plus âgées n’ont pas du tout la même forme. Ne pas ramasser les petites feuilles. Il est toxique et a très mauvais goût. Le colchique d’automne : loin de nos sous-bois… • si vous partez à la montagne, cette autre plante toxique présente des feuilles qui res- semblent aussi à celles de l’ail mais elles sont coriaces et ne sentent pas l’ail. Vous l’aurez noté, aucune des plantes, en dehors de l’ail des ours, n’a l’odeur d’ail mais n’oubliez pas de vérifier les autres indices… ni de vous laver les mains après avoir manipulé du muguet. Utilisation dans notre alimentation Il a été très utilisé en Europe et en Asie. On peut manger ses feuilles comme légume ou condiment, ainsi que son bulbe mais il est assez coriace, ses fruits jeunes ou ses graines piquantes. Malgré la puissance de leur odeur, leur saveur est délicate avec une note sucrée et agréablement piquante. Ses feuilles se consomment crues dans les sa- lades, se préparent sous forme de pesto et soupe ou comme épice dans des salades, des tisanes. On peut également les cuire comme des épinards, les consommer sur des tartines avec du séré, du tofu ou encore dans du yaourt na- ture. On en fait enfin un beurre assaisonné pour les grillades. Les boutons floraux (d'avril à juin en France) sont également comestibles. Recette de la « pestonade des ours » : Ingrédients pour un pot : – 5 à 7 tomates séchées à l’huile; – une petite poignée d’olives noires dénoyautées; – 150 g d’ail des ours; – environ 80 g de graines oléagineuses (pignons, noisettes, graines de courges au choix ou en mélange). Mixez le tout. Ajoutez sel, poivre et huile d’olive. Dégustez sur des tartines. 12
Un peu de culture - quelques expressions de la langue Française ! 13
La table du randonneur LE RUN CAKE ! Le randonneur aime prendre soin de son alimentation. Voici donc une recette qui vous permettra de faire le plein d’énergie . Temps de préparation : 20 minutes + 50 minutes de cuisson INGRÉDIENTS 275 g farine 25 g maïzena 1 sachet de levure chimique 15 g pruneaux séchés 25 g figues séchées 60 g raisins secs 30 g d’abricots secs 1 c. à s. d’amandes en poudre 150 g de miel 400 ml lait végétal 1 c. à s. d’huile de pépins de raisin PREPARATION 1 Préchauffez le four à 180 °C. 2 Coupez les pruneaux et les figues en petits morceaux, réservez. 3 Dans un saladier, mélangez la farine, la fécule de maïs, ajoutez tous les fruits secs (pruneaux, figues, raisins, amandes), remuez le tout, ensuite versez le miel, le lait, puis l’huile de pépins de raisin, mélan- gez bien. 4 Badigeonnez votre moule d’huile, ensuite remplissez-le avec la préparation. 5 Enfournez votre gâteau, comptez entre 45 et 50 minutes de cuisson (vérifiez la cuisson à l’aide d’un couteau planté au centre). 6 Réservez votre gâteau dans un torchon propre. Astuces : Pour une jolie présentation, versez un peu de miel et parsemez de fruits secs. Vous pouvez remplacer la poudre d’amandes par de la poudre de noix, de pistaches… Pour plus de goût, rajoutez des épices, par exemple de la cannelle en poudre. Si vous êtes intolérant au lactose, optez pour du lait végétal (soja, riz, amandes…) * Vous pouvez réaliser ce gâteau à l’avance et le congeler (en portions individuelles, c’est plus pra- tique). 14
Proposé par Michèle V Les énigmes de Cherlock Holmes Chaque trimestre, une énigme du célèbre détective Anglais vous sera proposée mais la solution ne vous sera dévoilée qu’au bulletin suivant ! Alors amusez-vous et faites travailler vos méninges, vous avez trois mois pour résoudre cette énigme. Sur le Strand Au cours de la Diabolique Affaire de la Fille du bandit de grand chemin, ténébreuse aventure s’il en est, Mr Sherlock Holmes et moi-même nous retrouvâmes au 3ème étage d’un hôtel du Strand, dans une suite luxueuse. La femme en question- j’hésite de la qualifier de lady- recelait en son sein le plus noir des cœurs. Nous étions à l’af- fût dans la chambre 303 lorsque, malheureusement, les évènements se précipitèrent. Il y eu un cri dans la chambre 304, suivi par la voix d’une femme qui hurlait « Non, Hu- go ! Ne tire pas ! Non ! » puis un unique coup de feu. Nous nous ruâmes dans la suite. La porte n’étant pas verrouillée, nous nous précipitâmes à l’intérieur. Je n’ai pas honte de dire que je pris mon révolver à la main. Nous découvrîmes alors toute l’horreur de la scène qui venait de s’y dérouler. Par terre gisait la fille du bandit de grand chemin. Au fond de la pièce se tenaient trois per- sonnes, le visage livide, manifestement en état de choc. L’arme reposait à leur pied, où, sans doute prise de nervo- sité, les mains du coupable l’avaient laissée choir. Holmes observa le groupe : « médecin ? juge et avocat ? affirma-t-il en les désignant l’un après l’autre, Watson, saisissez-vous de… L’avocat ! intervins-je. Unique chance pour moi de mettre à profit mon grain de sel dans cette affaire. Évidement, répondit Holmes sur un ton où perçait l’agacement… Mais comment, moi, entre tous, avais-je réussi à trouver le coupable ? Bandits de grand chemin 15
Mots mêlés ! Trouver le mot mystère ! S E L A T E P B E N J O I N E I I D H E R B E V L A T N A S I L A N Y F E E U Q S U M H U V L O R A G R U M E M L E U F E A U R F V G A A N I U T I F T T N O E U A N G D N C T L I I G N I H N M L I R A C E E D V S N A L C O S O R A Y V N L E E A B N L T C D F A N I I A R N M S L I E A L G L M C S R E T B O L A M O P N O U O E O G E R L C O L O G N E M I R L U U E U M R U E D O I G M D F O R I E N T A L A M B I C E E F R A I S N E C N E C O R C E ABSOLUE ECORCE NEROLI AGRUME ENCENS ODEUR ALAMBIC FLORAL OLFACTIF AMBRE FLUIDE ORIENTAL BENJOIN FOUGERE PARFUM BERGAMOTE FRAGRANCE PATCHOULI CARDAMOME FRAIS PETALES CEDRE GOMME RESINE CIVETTE HERBE ROMARIN COLOGNE HUILE SANTAL CORNUE JASMIN SENTEUR DIFFUSE LAVANDE VANILLE DISTILLER MIMOSA VERVEINE DOMINANTE MUSQUE VETIVER 16
Un moment de détente ! ÉNIGMES 1- La maison Une maison de forme tout à fait normale a ses quatre faces exposées au sud. Comment est ce possible ? 2- Qui suis-je ? Je peux faire peur aux enfants mais au chocolat, sûrement pas !! Qui suis-je ? 3-Je vais au marché de PADI PADO à Saint Lary ; dans ce marché il y a plein de choses étranges comme : - des femmes (mais pas d'hommes), - des plantes (mais pas de roses), - des lettres (mais pas de mots)... Pourquoi ? 4- Comment faire 12 avec trois fois le chiffre 1 ? 5- On y rentre par un trou, et on en ressort par deux. Qu'est-ce ? 6- Il y a 3 poissons rouges, 3 poissons verts et 3 poissons bleus. Un poisson vert coule, combien reste-t-il de poissons verts ? 7- Le bus Imagine que tu es le conducteur d'un bus. 1er arrêt : 10 personnes montent, 5 descendent. 2eme arrêt : 19 personnes montent, 12 descendent. 3 eme arrêt : 7 personnes montent et personne ne descend. 4eme arrêt : 23 personnes montent et 6 descendent. quel âge a le conducteur du bus ? 8- Bavardage Il suffit d’un oui ou d’un non pour que nous nous séparions. Qui suis-je ? 9- Un petit plouf Un homme saute du 3ème plongeoir de la piscine municipale. En ressortant de l'eau, il n'a pas les cheveux mouillés. Pourquoi ? 10- Placez les chiffres 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 dans la grille de manière à ce que la somme des chiffres de chaque ligne, chaque colonne, et chaque diagonale soit égale à 15. 17
Résultats des jeux ! Résultat des mots mêlés : Le mot-mystère est : ylang-ylang Résultats des énigmes : 1- La maison est au pôle nord et donc toutes les directions vont vers le sud. 2- l’éclair 3- Parce que dans ce marché il n'y a pas de mots avec des I, ni de mots avec des O. (PADI PADO = pas de I pas de O) 4- Vous faites 11 + 1 = 12 5– Un pantalon. 6- Un poisson ne coule pas ! 7– Ton âge ! 8– Les lèvres 9- l’homme est chauve 10- Articles pour le bulletin ! Envoyer nous vos articles ou vos commentaires sur les séjours auxquels vous avez participé, les expo- sitions visitées, vos sorties, vos découvertes… Adressez les à secretariat.adal@orange.com qui assure le maquettage du bulletin. Alors, n’hésitez pas ! Et n’oubliez pas : le bulletin est ouvert à tous, Amitiés Adaliennes, Le Bureau, 18
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