ROMÉO ET JULIETTE - FIGARO SI, FIGARO LA ! LE CHAPITEAU-OPÉRA
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¡ FIGARO SI, FIGARO LA ! Le Chapiteau-Opéra Roméo et Juliette DOSSIER DE PRESSE ¡ Figaro Si, Figaro Là ! BP 50002 - 86 502 Montmorillon cedex Tél. 05 49 83 03 38
RESSOURCES p 5-6 Présentation de l’oeuvre p 7-8 Direction Artistique p 9-12 Distribution p 13-14 Infos Pratiques p 15 Rétrospectives 2
«Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera» [Roméo et Juliette, W. Shakespeare, 1594] Le Chapiteau-Opéra Figaro met en scène la plus grande histoire d’amour de tous les temps avec une nouvelle production de l’opéra de Charles Gounod, inspirée de la pièce de Shakespeare. ¡ Figaro Si, Figaro Là ! propose une nouvelle version de ce drame lyrique dans lequel les airs, duos et ensembles de l’opéra seront articulés avec des scènes parlées extraites de la pièce éternelle de Shakespeare. Ainsi, musique et théâtre, voix chantées et voix parlées, se réuniront pour nous faire vivre, dans une mise en scène épurée, les haines séculaires des Capulet et des Montaigu que seul pourra dépasser l’amour éperdu de Juliette et de Roméo. 4
Romeo et Juliette L’Intrigue A Vérone, deux familles, les Capulets, famille de Juliette et les Montaigus, famille de Roméo, se vouent une haine légendaire. Lors d’un bal masqué organisé chez les Capulets, Roméo et Juliette se rencontrent, se plaisent, mais ignorent tout de leur noms, de leurs familles. La vérité une fois révélée, la transgression des lois de leurs familles, embrase leur amour d’une détermination et d’une passion d’autant plus profonde. Au péril de sa vie, Roméo pénètre dans le jardin de Juliette. Elle lui demande de l’épouser ou de la laisser si son amour n’est pas sincère. Frère Laurent, prêtre amoureux de la nature, au point de savoir préparer des liqueurs magiques, célèbre leur mariage dans le plus grand secret avec la complicité de Gertrude, la nourrice de Juliette. Peu après, sur une place publique, Tybalt, un Capulet cousin de Juliette, provoque Mercutio, ami de Roméo et parent du Duc de Vérone. Mercutio, qui à l’humour et la réplique alerte relève l’attaque, Roméo arrive et tente de calmer le jeu par respect pour le cousin de Juliette. Mercutio ne comprend pas cette étonnante lâcheté de Roméo et provoque Tybalt qui le frappe mortellement. Roméo pour venger son ami, provoque Tybalt et le tue. Le Duc de Vérone venu arbitrer le conflit, bannit Roméo et le condamne à l’exil. Juliette et Roméo se retrouvent une dernière fois. Romeo part en exil. La famille Capulet organise le mariage de Juliette avec son cousin Pâris. Frère Laurent invente un subterfuge. Juliette absorbera un breuvage qui la fera passer pour morte et la soustraira à ce mariage forcé. Romeo reviendra la chercher pour l’emmener loin de Verone, à Mantoue. Mais Roméo, dans son exil, ne reçoit pas ces précieuses informations, et apprend la mort de Juliette par un serviteur. Il revient auprès de Juliette qu’il voit sans vie et absorbe un poison mortel. Quand Juliette se réveille, il est trop tard, et Roméo meurt dans ses bras. La jeune fille se donne la mort avec son poignard. 5
Notes sur la mise en scène Je vous souhaite d’être follement aimée (André Breton – L’amour fou) Roméo et Juliette incarnent la jeunesse, la détermination, la radicalité d’un engagement mutuel. Autour d’eux, une jeunesse dorée, bien éduquée, élégante dans son langage comme dans son apparence, obéit aux codes précis de son milieu. L’aventure commence au cours d’un bal masqué. Dans le parc et la salle de danse, le jeu des identités cachées est lancé. Chacun peut être un autre : qui est celui-là ? Non, ce n’est pas elle ! Tout est possible. L’insouciance, la fête, le saut des jeunes gens dans le monde. Ils vont rentrer à l’université, ils sont sur le point de quitter le cocon familial et de vivre leur propre destin. Juliette fait partie de cette société là. Mais Roméo que l’expérience, le doute et la mélancolie ont déjà blessé, arrive, éclaire, et foudroie les yeux et le corps de Juliette. La mélancolie de Roméo trouve son objet. Plus rien alors ne peut freiner la vie ni le cours du destin emporté par l’impérieux désir. Les duos des deux amants dessinent leur amour, dans le jardin de Juliette, dans la chambre de Juliette, dans un imaginaire connu d’eux seuls jusqu’au moment où le jeune Tybalt porte le premier coup d’une réalité hostile. Les adultes eux, par leur ignorance, leur égoïsme et leur indifférence, les condamnent. Damnés ensemble. Seule, une pluie incessante de feuilles mortes leur sera bienveillante. A la musique de Gounod qui exprime toute l’intensité de la passion de Roméo et de Juliette, nous voulons apporter une fraîcheur et une modernité de partis pris qui nous rapproche de cette amour fou, et aiguillonnent l’intrépidité des protagonistes par la vivacité du jeu des chanteurs. La tragédie de Roméo et Juliette contient dans l’œuvre de Shakespeare et dans celle de Gounod une dimension philosophique pour l’un et religieuse pour l’autre. Comme l’indique le poète et traducteur Yves Bonnefoy, ce n’est pas tant le charme sensuel et esthétique de l’Italie qui inspire Shakespeare mais plutôt: la pensée révolutionnaire de Machiavel qui s’était répandue à travers l’Europe comme une menace qu’il fallait vaincre… et l’Italie est désignée sous ce signe comme la terre de la perfidie, du poison, du meurtre. L’amour des deux jeunes gens, n’a de sens que sous cet éclairage. Ainsi, tout devient plus clair, et Roméo apparaît comme le premier des héros mélancoliques de Shakespeare, préfiguration d’Hamlet, d’Othello ou de Macbeth. Marqué d’une inquiétude profonde, il ouvre un questionnement, dont celui du silence de Dieu face au destin injuste. Gounod s’empare de cette dimension et la sublime en invoquant le ciel tout au long de l’opéra. Quand Shakespeare élude volontairement le mariage comme une cérémonie célébrée à la hâte, Gounod livre un quatuor qui résonne comme une prière dans une cathédrale, jusqu’à la mort des amants qui dans un dernier élan violemment romantique demandent pardon à ce Dieu aveugle et sourd. Agnès Delume Metteur en scène 6
Notes sur la musique ROMEO ET JULIETTE, un chef d’œuvre absolu de Gounod Le drame de Shakespeare hantait depuis longtemps le compositeur Charles Gounod quand il entreprit la composition de son opéra. Dès 1839 en effet, il avait assisté aux répétitions du « Roméo » de Berlioz et il en avait été fasciné. Mais là où Berlioz avait composé une sorte de symphonie dramatique, Gounod écrira un opéra au plein sens du terme, sans doute son meilleur, aboutissement d’un genre général et d’un style personnel. Avec Gounod l’opéra est par priorité amour, amoureux, dans le sens adolescent, pour ne pas dire enfantin, du terme. Le compositeur, qui utilise le pouvoir sensuel de la voix, est d’une parfaite et exquise justesse poétique. Dominé par quatre magnifiques duos, Roméo et Juliette est une belle illustration de ce qui caractérise le chant français en cette seconde moitié du 19ème siècle, l’invention mélodique permanente qui séduit l’oreille dès le premier abord. Mais elle reste en mémoire tout au long du déroulement de l’intrigue. Cette qualité déterminante de Gounod lui permet, par l’utilisation d’une certaine forme de « leitmotiv », de faire sentir, dès les premières pages, le caractère implacable, inévitable, du drame qui se joue. Un art consommé des nuances et des ruptures de tons, un traitement unique des voix, contribuent à nous bouleverser, renouvelant ainsi l’impact de la pièce de Shakespeare, impact aussi séculaire que la haine entre les Montaigus et les Capulets. On goûtera, au-delà de l’effet sonore immédiat – bien réel – la subtilité et la force de l’écriture musicale des émois des jeunes amants comme de la complicité de Frère Laurent que ne suffit pas à légitimer sa haine du conflit entre les deux familles. Chez Gounod, se manifeste en outre la notion de «temps-limite», une fièvre dont Gertrude, la gouvernante, se montre la gardienne vigilante et dont les duels et les combats sont une autre illustration. Tout, dans le traitement musical de ce drame par Gounod, repose sur la brièveté, la rapidité et l’intensité de l’action. La production 2015 de cet opéra par la Compagnie Figaro Si, Figaro Là sera présentée, comme à l’habitude, sous un chapiteau. Cet espace, à la fois libre et circonscrit, dans lequel le spectateur est proche du jeu scénique, vocal et orchestral, permet à chacun de vivre tous les aspects de cette œuvre, même les plus subtils, dans laquelle nous avons choisi d’inclure, entre certains numéros musicaux, des scènes de texte issues de la pièce de Shakespeare. C’est pourquoi l’orchestration a été adaptée à cette conception et que les parties de chœurs seront interprétées par la maîtrise d’enfants et d’adolescents afin que leur fraîcheur rende plus absurde encore le triple dilemme social, amoureux et humain qui mènera à la mort les deux jeunes gens, restés jusqu’à aujourd’hui les plus grands symboles de l’amour. Eric SPROGIS directeur musical 7
La Direction artistique Agnès DELUME - Metteur en scène Après s’être formée au Conservatoire de Grenoble, au Conservatoire de Pantin, à l’Université de Provence, à l’Atelier Théâtral d’Ivry sous la direction d’Antoine Vitez et à l’Académie Nationale de Théâtre de Prague, Agnès Delume joue sous la direction de nombreux metteurs en scène, notamment Marie France Duverger, Théâtre des quartiers d’Ivry, Arlette Bonnard, Centre Dramatique National de Nanterre, Silvia Monfort, Théâtre Silvia Monfort à Paris, Françoise Maimone, à Lyon/Villeurbanne, Nicolas Peskine, compagnie du Hasard à Blois, Dominique Durvin, Théâtre de la Basoche d’Amiens. En 1990, elle fonde la Compagnie Théâtrale Le Cygne, met en scène et interprète des textes non encore portés à la scène: Les prophéties de Cassandre, La fiancée des Landes/Eveil, Portrait d’E. (Histoire de la Comtesse Erzebeth Bathory). Elle réalise avec le compositeur Vojtech Saudek des spectacles musicaux : Sappho, Théâtre musical d’après l’œuvre fragmentaire de la poétesse grecque, les Acharniens/Lysistrata, diptyque Aristophane dont la création musicale est interprétée sur scène par l’Ensemble 2e2m ; un tour de chant : Le Monde Entier est une scène d’après Shakespeare. Elle interprète aussi, avec le pianiste Frédéric Lagnau, les chants et danses de la Mort de Moussorgski. Avec l’accordéoniste Eric Proud elle chante Cabaret Kurt Weill, et pour le festival Prima La Musica, elle met en scène et interprète Wedekinds’ Pleasure, cabaret fantastique, sur une musique d’Eric Sprogis. Plus récemment, elle forme avec la violoniste Sarah Haudidier un duo violon et voix : Oiseaux et Fantaisie, (œuvres de Kurtag, Saudek, Kafka, Tchaïkovsky, Schubert, Bach, Yoshida, Improvisations etc…) Depuis 2000, elle est professeur au Conservatoire à rayonnement régional de Poitiers. Dans ce cadre elle a mis en scène Barbe Bleue, opéra pour enfants d’Isabelle Aboulkier, Mahagonny SongSpiel et Happy End de Kurt Weill. En 2008, elle crée avec le CRR de Poitiers, La Déesse Aveugle de Ernst Toller, musique Eric Sprogis. Eric SPROGIS - Directeur musical Après des études de trompette, de piano, de violoncelle et d’écriture, il obtient les prix d’harmonie, de contrepoint et de fugue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et étudie la direction d’orchestre avec Louis Fourestier. Titulaire du CA de directeur de conservatoire, il a exercé des fonctions d’enseignement et de direction dans l’Education Nationale, en conservatoire et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. En 1984, Maurice Fleuret, Directeur de la Musique et de la Danse, le charge, avec le compositeur Henri Pousseur, de mettre en place l’Institut de Pédagogie Musicale et Chorégraphique (Paris-La Villette) qu’il dirige jusqu’en 1986 avant d’être nommé directeur du CNR de Poitiers (jusqu’en 2007). Il a également une activité régulière de chef d’orchestre et de compositeur. Jusqu’en 2010, il fut Responsable de l’Enseignement Artistique au Conseil Régional du Poitou-Charentes. Il partage maintenant son activité entre la direction d’orchestre, la composition et la formation. Comme chef d’orchestre, il a dirigé la plupart des grands ouvrages lyriques (plusieurs centaines) parmi lesquels les principales œuvres de Verdi, Puccini, Gounod, Massenet, Bizet, Poulenc, Offenbach, Hahn, Donizetti, Strauss dans les théâtres de Calais, Dunkerque, Limoges, Tours, Caen, Troyes, Lamalou les Bains, festival de Sanxay, festival de Bazoches… Il a assuré de nombreux concerts en France et à l’étranger (Pays-Bas, Portugal, Russie, Bulgarie, Macédoine) notamment avec des orchestres comme l’Orchestre Poitou- Charentes, l’orchestre Colonne, l’orchestre de Belfort, l’orchestre de Iaroslav (Russie), dans le répertoire symphonique. Il consacre également une large partie de ses activités à la création contemporaine. Comme compositeur, il a écrit plus de 120 oeuvres instrumentales et vocales. Il a écrit par ailleurs plusieurs ouvrages sur la musique et son enseignement (dernier ouvrage paru: «Collectivités territoriales et enseignement artistique, enjeux politiques, culturels et pédagogiques», Territorial-Editions). 8
Daniel de COUDENHOVE - Chef de chant Après des études musicales principalement orientées vers l’écriture et la direction de chœurs aux Conservatoires de Grenoble, Paris et Wien, il devient pendant une dizaine d’années à partir de 1984 Kappelmeister des Wiener Sängerknaben, – institution multiséculaire de chœurs d’enfants, au sein de laquelle il invente et met en place un cursus d’études et de chœurs pour de très jeunes choristes à partir de quatre ans. Durant cette période, il complète sa formation grâce à la puissante influence des pays de haute tradition chorale de l’Europe Centrale, à Budapest, Prague, Ljubljana, Varna, comme chef de chœurs et compositeur, s’adonnant à tous les genres, de la musique d’église à l’opéra, avec des enfants ou des adultes. Il exerce aussi en France à partir de 1986 comme professeur de chant choral et de direction de chœurs dans de nombreux conservatoires ou universités comme Poitiers, Limoges, Chartres ou Rodez ; puis il fonde en 1997 avec Eric Sprogis une Formation Supérieure de Direction de Chœurs-Spécialisation Chœurs d’Enfants, au sein du Centre d’Études Supérieures de Musique de Poitou-Charentes, dont les originalités se déclinent entre autres, par la présence permanente de nombreux chœurs d’application de tous âges, par la résidence ponctuelle ou la visite de chœurs d’enfants étrangers, ou par l’étude systématique de toutes les langues et langages musicaux d’Europe. Jusqu’à aujourd’hui, il enseigne également la pédagogie musicale par la polyphonie vocale dans plusieurs institutions de France ou d’Europe, s’adressant avec la même exigence de passion et de haut niveau technique aux tout petits comme aux professionnels. Depuis août 2014, il est fondateur et directeur musical de l’EFICE (Ecole Figaro de Choeurs d’Enfants). Rigoletto - 2013 9
La Distribution Laurence Guillod - Juliette Après ses études, la soprano italo-suisse Laurence Guillod a integré pour une saison l’Opéra Studio de Bâle. Plusieurs rôles importants ont alors marqué sa carrière naissante tels La Péri (le Paradis et la Péri, Schumann), qu’elle interprète sous la baguette de Hervé Klopfenstein, Despina (Così fan tutte), Donna Elvira (Don Giovanni), Siébel (Faust, Gounod), Micaela (Carmen, Bizet), Serpina dans la Serva Padrona de Pergolesi, ainsi que le rôle-titre dans Il Segreto di Susanna, de Wolf-Ferrari. A Bâle, elle prête sa voix à Donna Anna (Don Giovanni, Mozart), Susanna (le Nozze di Figaro, doublure) etc. Ces dernières années, Laurence Guillod a interprété avec succès les rôles de La Prima Donna (Viva la Mamma, Donizetti) à l’Opéra de Fribourg et l’Opéra de Lausanne, dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Bubikopf (der Kaiser von Atlantis, Ullmann), dirigé par Facundo Agudín, Ilia (Idomeneo, Mozart) au Theater Basel sous la direction d’Andrea Marcon dans une mise en scène de David Bösch, Wanda (la grande Duchesse de Gerolstein, Offenbach) sous la baguette de Cyril Diederich dans une mise en scène d’Omar Porras, Dalinda (Ariodante, Haendel) au TheaterBasel, ainsi que les Nuits d’été de Berlioz en concert avec l’ESN sous la baguette de Joseph Swensen. En 2013, elle participe à une tournée au Japon des Noces de Figaro, ainsi qu’à un concert au Kitara Concert Hall de Sapporo. On a pu l’entendre récemment dans le rôle de Marie de Poncourlay dans l’opérette Les Mousquetaires au couvent à l’Opéra de Lausanne, mise en scène de Jérôme Deschamps, et dans le rôle de Sandra (I due baroni di Rocc’azzura, de Cimarosa) à Genève, sous la baguette de Franco Trinca dans une mise en scène de Francesco Bellotto. Elle chante également fréquemment les répertoires religieux et se produit en récital. Laurence Guillod reçoit plusieurs prix dont le prix Max. Jost récompensant de brillantes études, une bourse de la Fondation Colette Mosetti, un prix d’études du Pour-cent Migros ainsi qu’en 2014 le prix Claudio Abbado et le deuxième prix du concours international Umberto Giordano. Parmi ses projets : Violetta Valéry (la Traviata, Verdi), Adina (l’Elisir d’amore, Donizetti), Juliette (Roméo et Juliette, Gounod), Marie de Pontcourlay (Les Mousquetaires au couvent, Varney), reprise de la production de l’opéra de Lausanne, récitals avec son duo Alban et Achille (soprano et piano), ainsi qu’avec le spectacle « Grandeurs et Décadences » (mélodies de Kurt Weill et Francis Poulenc), Requiem de Mozart, Magnificat de Bach, Passion selon St Jean de Bach, Messie de Haendel... Antonel Boldan - Roméo Originaire de Roumanie, après une première partie de vie professionnelle dans l’éducation et la formation avec une maîtrise en psychologie obtenue à l’Université Babes-Bolyai à Cluj Napoca en Roumanie, suivie d’une formation en psychodrame Moreno pendant quelques années, il décide de se consacrer pleinement à sa passion pour le chant et la scène. Il se forme auprès de Marius Vlad Budoiu à l’Académie de Musique «Gheorghe Dima» à Cluj Napoca où il obtient son prix en chant et art lyrique en 2007 avec le rôle de Don Ottavio dans Don Giovanni de W.A. Mozart à l’Opéra National de Cluj Napoca, puis il se perfectionne dans l’interprétation du répertoire auprès de Lavinia Chereches, Mariana Nicolesco et Ion Buzea en Roumanie, puis de Viorica Cortez et Lionel Sarrazin en France. Actuellement il bénéficie des conseils de la soprano Cécile Perrin. Finaliste et lauréat de nombreux concours dans son pays d’origine, il est notamment demi-finaliste du Concours International de Chant « Francisco Vinas » à Barcelone en 2012. En tant que soliste il intègre la troupe de l’Opéra de Brasov en Roumanie où il chante le rôle d’Arlecchino dans I Pagliacci de Leoncavallo, puis Lord Arturo Bucklaw dans Lucia di Lammermoor de Donizetti et Lord Eduard Zedlau dans l’opérette Wiener Blut de J. Strauss, et aussi Alfredo dans La Traviata de Verdi. Puis il décide de poursuivre sa carrière en France, et on a pu l’entendre en 2012 à l’Opéra Bastille dans le rôle d’un contadino dans la production de I Pagliacci de Leoncavallo sous la direction musicale de Daniel Oren et dans la mise en scène de Giancarlo del Monaco, et aussi au Palais Garnier dans la nouvelle production de Capriccio de R. Strauss sous la direction musicale de Philippe Jordan et dans la mise en scène de Robert Carsen, où il interprète le rôle d’erste diener. Sur scène, il chante encore les rôles de Tamino en 2013 dans la Flûte Enchantée de Mozart à Lille sous la direction de Stéphane Fuget, mis en scène par Yves Coudray, Nemorino dans L’ Elisir d’Amore de Donizetti à Neuilly sur Seine sous la direction de Dominique Sourisse, mis10
en scène par Jean Louis Fayollet, puis il chante le rôle de Don José dans Carmen de Bizet à Toulouse avec la compagnie Roulotte Opéra. En 2014 il commence une collaboration avec Pierre-Michel Durand, l’orchestre Prométhée et la soprano Cécile Perrin pour un projet de concert «Pavarotti – Callas - Hommage aux deux grandes voix du XXe siècle », qui a eu sa première en août dans le Festival Labeaume en Musique à Labeaume. En décembre 2014 il a repris le rôle de Don Ottavio dans une production de Don Giovanni avec l’Orchestre Symphonique National d’Algérie dirigé par Amine Kouider au Théâtre National d’Alger. On pourra l’entendre en 2015 chanter Don José dans Carmen, opéra dirigé par Vincent Renaud avec l’Orchestre Symphonique Maurice Ravel et mis en scène par Diane Clément à la Salle Ravel à Levallois, et aussi dans Tamino dans la Flûte Enchantée au Dôme de Marseille avec la compagnie Fabrique Opéra, sous la direction musicale de Jacques Chalmeau, mis en scène par Richard Martin, avec l’Orchestre de la Philharmonie Provence Méditerranée. Nicolas Certenais – Frère Laurent/Capulet Il commence la musique dès son enfance par le saxophone. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après une maîtrise de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d’Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l’Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Artiste polyvalent, il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l’Amour Masqué au Musée d’Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d’Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Théâtre du Châtelet en décembre. En 2011, il incarne à l’Opéra-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu’il reprendra durant l’été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Théâtre du Châtelet pour un programme d’opérette française au printemps. Durant l’hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d’Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d’airs d’opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l’été. En 2013, il interprète les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata puis de Sparafucile dans Rigoletto de Verdi, Masetto dans Don Giovanni à l’Opéra de Tours, puis de Reims. Durant la saison 2014-2015, on pourra l’entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment), dans la Flûte Enchantée à Grenoble (dir. P. Souillot). Joëlle Rallet - Gertrude/Stephano Joëlle Rallet, mezzo-soprano, est une élève d’Henry Runey avec lequel elle aborde un répertoire varié de l’opéra à la musique sacrée. Elle a chanté pour la création en France de la « Cantate pour la paix pour Soprano » de Bernard Lallement à Châteauroux et à Poitiers en 2002-2003. Elle a interprété le rôle d’Eurydice dans Orfeo ed Euridice de C. W. Gluck lors du Festival de Ligugé en 2004. Lors des Coréades en 2005, elle est soliste dans les Motets de Mendelssohn, puis Cléopâtre dans La mort de Cléopâtre d’H. Berlioz en 2006 au Festival de Ligugé. En 2008, elle est Mercédès dans Carmen, production de ¡ Figaro Si, Figaro Là !. En juillet 2009, elle participe avec la même compagnie aux soirées lyriques de Montmorillon. En 2010 elle interprète le rôle de la troisième Dame dans la Flûte Enchantée, puis Metella dans La Vie Parisienne en 2011, Marceline dans Les Noces de Figaro en 2012 et Maddalena dans Rigoletto en 2013. Elle est mezzo soprano solo dans le Stabat Mater de Dvorak en 2012 à BODO en Norvège. Elle a chanté le rôle de Sally dans la Partie de Bridge de Samuel Barber lors du Festival de Vivonne en Octobre 2012. Elle fait partie du quatuor Aloysia avec lequel elle s’est produite à Shenzen en Chine. Elle est organisatrice du Festival International d’art lyrique de Vivonne depuis 2011. Passionnée par la couture, elle crée des vêtements de ville et de théâtre, elle est costumière depuis 2010 pour la troupe ¡ Figaro Si, Figaro Là !. 11
Karim Bouzra - Tybalt Apres avoir fait le conservatoire de Lille en art dramatique, le conservatoire de Tourcoing en chant ainsi que la Maîtrise de Notre Dame de Paris et le CNIPAL, Karim Bouzra aborde dans un premier temps les rôles mozartiens tel que Don Ottavio, Bazile puis Tamino qu’il chantera sous la direction de P. Kuenz au centre international de Nice. On l’entend également dans la musique sacrée Messie de Haendel, Bach et ses précurseurs, Oratorio de Noël de Saint Saëns, la messe de la Saint Cecile de Gounod et aussi Apollon dans la Daphne de Da Gagliano à New York trinité Church et au festival Baroque de Miami avec l’ensemble fuocco et cenere. Il aborde la musique contemporaine en créant quelques rôles d’opéras pour enfant, le voyage de Gulliver de F. Bou, ou Drôles d’oiseaux de S. Leach et Le professeur de mathématique de l’enfant et les sortilèges de M. Ravel au festival d’Avignon 2008. Il chantera Clem au Théâtre des Champs Elysées dans le petit ramoneur de B. Britten dirige par P. Hui. Il incarnera le jeune prisonnier dans Souvenir de la maison des morts de Janacek à l’opéra de Rouen et Caen, Gaston dans la Traviata, Remendado dans Carmen au fort de Villefranche Sur Mer dirigé par E. Vidal et A. Cognet. Avec la Compagnie Opéra Dévoilé il chantera Willem Meinster dans Mignon d’Ambroise Thomas, Turridu dans Cavaleria rusticana de Mascagni et Don Jose dans Carmen de Bizet. Depuis 2005 il participe à la création des opéras de JL. Trules, compositeur réunionnais où il créera à La Réunion, Madagascar et Paris les rôles de Louis Payen dans Maraine (voir opéra magasine N°3) et Charles dans Chin (opéra mag N° 52). Yves Vandenbussche - Benvolio Diplômé de chant à l’école normale de musique de Paris. En master class, il reçoit les conseils de José Van Dam, Janine Reiss et la musique baroque avec Guillemette Laurens, Michel Verschaeve, Agnès Mellon. Il est lauréat du concours international d’opérette de Marseille en 2011. Il se produit dans les récitals des mercredis de l’Opéra de Lille dans un programme Wolf accompagné par Christophe Simonet, en concert au Théâtre de Levallois accompagné par François René Duchable. Il est invité sur France Musique dans le cadre des émissions (Master class) «les Matins des Musiciens» avec Janine Reiss. Il interprète le rôle d’Eisenstein dans la Chauve Souris, Le Ténor dans la cantate du café à Bruxelles et au festival international d’Enghiens, Le Remendado dans Carmen de Bizet (Festival Figaro Si, Figaro Là - Eve Ruggieri), Le Doyen de la Faculté dans Cendrillon de Massenet à l’Opéra de Massy, Bobinet dans la Vie Parisienne (Festival- Figaro Si, Figaro Là), Monostatos dans la flûte enchantée (Festival- Figaro Si, Figaro Là), Un géôlier dans la périchole de Jacques Offenbach sous la direction de Jean Claude Casadesus (ONL Opéra de Lille), Le prologue dans « The turn of the Screw » de Britten, Ferrando dans Cosi fan Tutte de Mozart, Pasek dans la petite renarde Rusée de Janacek (Opéra de Lille/ ONL/OLLU/Robert Carsen), Piquillo dans la Périchole, Fritz dans la grande duchesse de Gerolstein. Il est Directeur artistique de la compagnie Lyric & Co (Théâtre musical) en résidence au grand théâtre de Calais : «Coquatrix, chansons», «Trisoteil et Brunehouille», «le tour d’écrou» de Britten, «Cosi fan tutte» de Mozart, «la grande duchesse et la Périchole» de J.Offenbach, «le Marchand De Fable», ... . Il est actuellement Directeur du festival « Les musicales des cathédrales » (St-Omer/Boulogne sur mer) et professeur de Chant au conservatoire de Gravelines. Geoffrey AligoN - Pâris Geoffrey ALIGON commence la musique à l’âge de 6 ans dans la classe d’orgue d’Hugo GUTIERREZ. Attiré par le répertoire vocal, c’est à l’âge de 16 ans qu’il commence à chanter dans différents ensembles vocaux de la région angevine. Il rentre à 19 ans au conservatoire de Nantes, puis part se perfectionner à Lille auprès de Nobuko TAKAHASHI. Il est par la suite étudiant au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles dans la classe de Dina GROSSBERGER et est aussi élève de Daniel OTTEVAERE. Avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing, il se produit régulièrement Au Théâtre de Tourcoing, à l’Opéra Royal de Versailles et au Théâtre des Champs Elysées sous la direction de Jean-Claude MALGOIRE (Tancredi, Le Barbier de Séville, Platée, Aben Hamet ...). En 2014 il se produit avec Figaro Si, Figaro Là dans Les Cloches de Corneville. Il est également membre du New Baroque Times Voices dirigé par Diego FERNANDEZ à Bruxelles. 12
Thomas Flahauw - Mercutio Il a étudié le chant et la direction de chœur au Conservatoire de Lille. Membre non permanent du chœur de l’Opéra de Lille, il est amené aussi à travailler dans les chœurs des Opéras de Rouen (Chœur Accentus Opéra), Limoges ou encore Reims mais aussi avec des ensembles de musique ancienne tel que Akadêmia dir. F. Lasserre. Sur scène, il a interprété les rôles de Nourabad dans Les pêcheurs de Perles et Escamillo dans Carmen de Bizet, Jean dans Les noces de Jeannette de Massé, Ben dans Le Téléphone de Menotti, Nilakantha dans Lakmé de Delibes, le Fauteuil et l’Arbre dans L’enfant et les sortilèges de Ravel ou encore Don Alfonso dans Cosi fan Tutte de Mozart. Il chante régulièrement sous la direction de J.C. Casadesus, J.C. Malgoire, A. Von Beek, N. Chalvin ou encore A. Fogliani et intervient dans des œuvres sacrées telles le Requiem de Faure ou celui de Victoria, Les 7 dernières paroles du Christ de Franck ou encore de MacMillan. Xavier Fabre - Gregorio/Le Duc Xavier Fabre est passionné de jeu et de scène. Après des études musicales de violoncelle et une formation d’ingénieur Arts et Métiers au Georgia Institute of Technology (Atlanta, USA), il découvre l’art lyrique en 2005 avec la troupe ‘Les Palétuviens’ et se lance dans une carrière de baryton lyrique. Il parcourt alors opéra, opérette et comédie musicale : il est Enée (Didon et Enée, Purcell) avec l’ensemble Galatée, Pippo (La Mascotte, Raymond Audran) avec l’Académie vocale de la Sarthe ou Fagin (Oliver!, Lionel Bart) avec l’IRVEM. Au théâtre, il est Léon (L’atelier, Jean-Claude Grumberg) et Valmont (Les liaisons dangereuses, C. Hampton). En 2013, il joue Zerbin (Les festes de l’été, Montéclair) à l’opéra de Rennes avec Les musiciens de Saint- Julien (dir° François Lazarévitch) et intègre le chœur de l’opéra de Rennes, puis collabore une première fois avec Figaro Si, Figaro Là (Ceprano dans Rigoletto de Verdi). Il revient en 2015 pour les rôles de Gregorio et du Duc dans Roméo et Juliette de Massenet. Xavier Fabre termine actuellement ses études de chant au CRR de Rennes auprès d’Ingrid Perruche. Les Noces de Figaro - 2012 13
INFOS PRATIQUES Calendrier Montmorillon l Ven. 24 & Lun. 27 juillet Espace Camille Olivet Réservations : OTSI Montmorillon : 05.49.91.11.96 CHâTELLERAULT l Jeu. 30 juillet Stade de la montée rouge Réservations : OT Châtellerault : 05.49.21.05.47 ST GEORGES D’OLéRON l Lun. 3 août Parc de Loisirs des Prés Valet Réservations : OT Ile d’Oléron et bassin de Marennes : 05.46.85.65.23 Civray l Jeu. 6 août Parking du Petit Paradis Réservations : OTSI Montmorillon : 05.49.91.11.96 Les représentations débutent à 20h45 sous le Chapiteau-Opéra Figaro Billetterie sur place sous le Chapiteau-Opéra à partir de 19h00 à Montmorillon, Châtellerault, Civray et dès 18h00 à Saint Georges d’Oléron. Tarifs l Catégorie 1 : 42 € l Catégorie 2 : 35 € l Catégorie 3 (chaises) : 15 € l Enfant + de 12 ans, Etudiant, Demandeur d’emploi : demi tarif l Moins de 12 ans : 8 € Informations reservation@figarosifigarola.com 14
Le chapiteau-opéra 15
rétrospectives 2014 Mai/Juin Projet pédagogique «I Have a dream» Juillet Production lyrique Les Cloches de Corneville Juillet Festival Au Fil des Notes Au Fil des Notes... de l’Opérette Romantique 2013 Juillet/Août Production lyrique Rigoletto Juillet/Août Festival Au Fil des Notes Au Fil des Notes... de Verdi Novembre Conférence/Concert Hommage à Camus 2012 Juillet/Août Production lyrique Les Noces de Figaro Juillet/Août Festival Au Fil des Notes Au Fil des Notes... de Mozart Décembre Projet pédagogique Noël Ci, Noël Là 2011 Juillet/Août Production lyrique La Vie Parisienne Décembre Projet pédagogique Hommage à Bécaud 2010 Mai Projet pédagogique Mozart l’Enchanteur Juillet Production lyrique La Flûte Enchantée 16
¡ Figaro Si, Figaro Là ! BP 50002 - 86 502 Montmorillon cedex Tél. 05 49 83 03 38 - www.figarosifigarola.com Association Loi 1901 - Licence 2-140125 - Siret 421 916 00011 - TVA intracom FR74 421 916 297
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