L'amyotrophie spinale 5q - Programme canadien de ...
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L’amyotrophie spinale 5q Investigatrice principale Jean K. Mah, MD, neurologie pédiatrique, université de Calgary, Alberta Children’s Hospital, 28 Oki Drive NW, Calgary (Alberta) T3B 6A8; jean.mah@ahs.ca Co-investigateurs PROTOCOLES Tiffany Haig, M. Sc., université de Calgary Victoria Hodgkinson, Ph. D., gestionnaire de projet, registre canadien des maladies neuromusculaires Micheil Innes, MD, génétique médicale, université de Calgary Lawrence Korngut, MD, neurologie, université de Calgary Jillian Parboosingh, MD, Laboratoire de génétique moléculaire, Alberta Health Services Historique L’amyotrophie spinale (AS) est une maladie neuromusculaire évolutive associée à la dégénérescence des motoneurones de la moelle épinière et du tronc cérébral. Elle est généralement causée par des mutations bialléliques du gène de survie des motoneurones (SMN1) au locus 5q13.2 (qu’on appelle aussi AS 5q); la majorité des mutations de l’AS (plus de 95 %) sont attribuables à des délétions SMN1 homozygotes (1, 2). Un plus grand nombre de copies du gène SMN2 avoisinant s’associe à un phénotype plus modéré, car il peut exprimer de 10 % à 20 % de la protéine de survie des motoneurones (SMN), laquelle est essentielle aux diverses fonctions cellulaires (3–6). L’AS est la principale cause génétique des décès de nourrissons et le deuxième trouble autosomique récessif en importance après la fibrose kystique (7). D’après les publications récentes, l’incidence estimative d’AS est de un cas sur 11 000 nouveau-nés, sa prévalence, de un ou deux cas sur 100 000 naissances et sa fréquence de portage, de un cas sur 50 personnes (8, 9). Sur le plan clinique, l’AS se divise en cinq sous-types, d’après l’âge d’apparition des symptômes et la fonction motrice globale maximale réalisable (voir le tableau 1) (10, 11). L’AS de type 0 est une maladie rare qui est présente in utero et se caractérise par des mouvements fœtaux limités et une grave faiblesse responsable d’une insuffisance respiratoire à la naissance et d’un décès avant l’âge de six mois (12). Les types I, II et III se déclarent pendant l’enfance. Le type I englobe environ 60 % de toutes les AS à la naissance, suivi du type II (30 %) et du type III (10 %) (8). Les patients atteints d’une AS de type I deviennent symptomatiques avant l’âge de six mois et présentent une faiblesse musculaire importante, une hypotonie et une aréflexie qui entraînent une insuffisance alimentaire et respiratoire évolutive. Les nourrissons touchés sont incapables de s’asseoir et, s’ils ne sont pas traités, meurent souvent avant leur deuxième anniversaire (13). Les enfants ayant une AS de type II sont symptomatiques avant l’âge de 18 mois. Ils peuvent s’asseoir, mais sont incapables de se lever ou de marcher sans aide. Les complications orthopédiques (y compris des contractures articulaires et une scoliose) et respiratoires sont courantes, et la maladie peut s’associer à une diminution de l’espérance de vie (14). Chez les patients ayant une AS de type III, la maladie se manifeste après l’âge de 18 mois. L’enfant peut marcher sans aide, mais l’évolution de la faiblesse peut provoquer la perte de
l’ambulation autonome; on peut s’attendre à une espérance de vie normale. L’AS de type IV est une forme adulte peu courante de la maladie, qui s’associe à une faiblesse bénigne et à une évolution lente. Il est à souligner que les enfants ayant une AS sont intelligents et sociables. Tableau 1. Classification des sous-types d’AS d’après l’âge d’apparition et les caractéristiques cliniques (25) Copies Espérance Âge Fonction motrice maximale et Type du de vie d’apparition manifestations cliniques SMN2 naturelle 0 Avant la 1 Mouvements fœtaux réduits avec < 1 mois PROTOCOLES naissance faiblesse généralisée marquée, hypotonie, aréflexie et contractures articulaires nécessitant un soutien respiratoire et d’autre assistance médicale à la naissance. I Entre la 2,3 Incapacité de s’asseoir, hypotonie, < 2 ans naissance et faiblesse symétrique et proximale 6 mois évolutive des jambes davantage que des bras, avec épargne des muscles faciaux, posture de batracien, hypotonie du cou, thorax en entonnoir, respiration paradoxale et absence de réflexes; cognition normale. Les problèmes d’alimentation et les problèmes respiratoires sont courants. Décès consécutif à une insuffisance respiratoire. II < 18 mois 3,4 Capacité de s’asseoir sans aide, mais > 2 ans incapacité de marcher, hypotonie, aréflexie, faiblesse proximale évolutive des jambes davantage que des bras, complications orthopédiques (scoliose, contractures articulaires) et maladie pulmonaire restrictive; cognition normale. III > 18 mois 3,4 Capacité de marcher sans aide, mais Âge adulte risque de perdre l’ambulation autonome à cause de l’évolution de la maladie, faiblesse proximale des jambes davantage que des bras, réflexes réduits et cognition normale. IV > 21 ans ≥4 Semblable au type III, capacité de Âge adulte marcher sans aide, légère faiblesse proximale des jambes davantage que des bras. Des études antérieures, y compris une analyse systématique récente couvrant les années 2000 à 2014, ont démontré que le diagnostic d’AS était souvent tardif, malgré la gravité de
Amyotrophie spinale 5q (suite) la maladie (15, 16). Parmi les études précisant à la fois l’âge d’apparition de la maladie et l’âge au diagnostic, le retard diagnostique pondéré correspondait à 3,6, 14,3 et 43,6 mois pour les maladies de types I, II et III, respectivement (15). Ce retard était attribué en partie à la variabilité de l’âge d’apparition et de la gravité de l’AS, de même qu’au manque relatif d’expérience des médecins de première ligne à distinguer l’AS d’autres causes d’hypotonie et de faiblesse (17). En plus de provoquer une détresse importante chez les proches aidants (18), le retard diagnostique peut également représenter une occasion manquée de maximiser les bienfaits d’un traitement précoce (19). Une formation plus approfondie des dispensateurs de soins de première ligne et des pédiatres consultants pourrait favoriser un diagnostic plus rapide et une intervention optimale. D’autres stratégies, y compris le dépistage du nouveau-né par tache de sang séché d’après une PROTOCOLES amplification en chaîne de la polymérase en temps réel, peuvent également favoriser le diagnostic et le traitement précoces de l’AS (20, 21). Ainsi, le comité consultatif du Secrétaire des États-Unis sur les troubles héréditaires des nouveau-nés et des enfants a recommandé au Secrétaire des services de santé et des services sociaux d’ajouter l’AS au groupe de tests de dépistage uniformes recommandés en février 2018; cependant, dans bien des pays, y compris le Canada, le dépistage néonatal de l’AS ne fait pas partie des pratiques systématiques (22). Dans une étude récente réalisée par Verhaart et coll., qui faisait appel à une approche multisources (laboratoires génétiques, TREAT-NMD Global SMA Patient Registry [registre mondial TREAT-NMD de patients ayant une AS] et Care and Trial Sites Registry [registre de lieux de soins et d’études]), l’incidence estimative d’AS était de un cas sur 3 900 à 16 0000 naissances vivantes en Europe (9). Fait important, d’après cette étude, de nombreux patients ayant une AS ne sont pas inscrits dans des centres neuromusculaires spécialisés et n’ont pas accès aux services de santé nécessaires, aux possibilités de recherche et aux normes de soins. Les auteurs ont recommandé de mener d’autres études en population pour confirmer ces résultats (9). On ne connaît pas l’incidence ni la prévalence de l’AS au Canada. En juin 2017, le nusinersen a obtenu l’approbation en matière de réglementation de Santé Canada comme nouveau traitement de l’AS. Cet oligonucléotide antisens est un traitement qui vise à accroître l’expression du SMN en provenance du gène SMN2. D’autres stratégies thérapeutiques, y compris le remplacement génique vectoriel et les traitements à petites molécules, s’annoncent prometteuses dans des essais cliniques (21, 23, 24). Puisque le nombre de traitements en cours de développement est en croissance et que des recommandations complètes sur les normes de soins sont en cours de diffusion (25, 26), il est opportun de réaliser une étude épidémiologique à large spectre de l’AS. Méthodologie La présente étude vise à évaluer l’incidence annuelle minimale d’AS grâce à de multiples sources de déclaration, y compris des données en provenance a) du Programme canadien de surveillance pédiatrique (PCSP), b) des laboratoires de génétique moléculaire et c) des médecins des cliniques de maladies neuromusculaires, par le biais du registre canadien des maladies neuromusculaires (CNDR, pour Canadian Neuromuscular Disease Registry). Programme canadien de surveillance pédiatrique Grâce à la méthodologie bien établie du PCSP, plus de 2 800 pédiatres et surspécialistes en pédiatrie recevront un sondage mensuel pour signaler activement les nouveaux diagnostics
d’AS. Les médecins qui observent de nouveaux cas seront invités à remplir un questionnaire clinique pour chaque patient ayant une AS. Laboratoires de génétique moléculaire au Canada Les laboratoires de génétique qui effectuent des tests cliniques d’analyse du gène SMN1 seront recensés à l’aide de sources publiques, y compris la base de données Orphanet de laboratoires diagnostiques, la base de données de laboratoire par GeneTests.org, le registre de tests génétiques du National Center for Biotechnology Information et l’apport d’experts du Collège canadien des généticiens médicaux et d’autres chercheurs du Canada. Les données des laboratoires génétiques seront recueillies au moyen d’un sondage en ligne, afin de déterminer le mode d’analyse du gène SMN1 et le nombre de nouveaux patients PROTOCOLES possédant un diagnostic d’AS confirmé génétiquement. Le sondage standardisé sera expédié tous les trois mois au moyen de courriels personnalisés pour déterminer le nombre de cas d’AS positifs selon les mutations bialléliques du gène SMN1 pendant la période de l’étude, à l’exclusion des cas prénatals. Le nombre total de cas positifs pendant la période d’étude de deux ans sera comparé aux chiffres obtenus au cours des trois années précédentes, s’ils sont disponibles. Registre canadien des maladies neuromusculaires Le CNDR est un registre national de maladies neuromusculaires qui repose sur le consentement et qui compte plus de 3 700 participants. Il recueille des renseignements sur l’inscription des patients ayant un diagnostic de maladie neuromusculaire, y compris les données cliniques sur les personnes atteintes d’AS. Il s’agit d’un registre clinique, qui fonctionne en étroite collaboration avec 26 cliniques de maladies neuromusculaires adultes et pédiatriques au pays. Le CNDR collige un certain nombre d’éléments obligatoires ou fortement encouragés chez les patients ayant une AS confirmée génétiquement. Plus de 180 patients pédiatriques et adultes ayant une AS ont été inscrits au CNDR depuis 2010. Dans la mesure du possible, le nombre total de patients ayant reçu un nouveau diagnostic d’AS 5q et qui sont inscrits au CNDR sera comparé au nombre de nouveaux cas confirmés par le PCSP et les laboratoires de génétique moléculaire du Canada. Définition de cas Déclarer tout patient de la naissance à 18 ans (jusqu’au 18e anniversaire) dont l’amyotrophie spinale (AS) de type 0 à III vient d’être confirmée génétiquement. La majorité des cas d’AS 5q (96 %) sont attribuables à la délétion homozygote de l’exon 7 (et de l’exon 8) du gène SMN1; on trouve les mutations d’un allèle SMN1 et une délétion ou une mutation du gène SMN1 sur l’autre allèle dans 3 % à 4 % des autres cas. Critères d’exclusion Exclure les patients présentant d’autres causes de retards du développement, d’hypotonie ou de faiblesse (telle que des myopathies génétiques ou acquises, des dystrophies musculaires, des neuropathies, des troubles de la jonction neuromusculaire et des troubles du système nerveux central) ou une AS non 5q (telles que l’AS distale, l’AS avec détresse respiratoire et d’autres maladies génétiques ou acquises des motoneurones). Pour en savoir plus, voir le diagnostic différentiel d’AS, en anglais, dans le site GeneReviews, à www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK1352.
Amyotrophie spinale 5q (suite) Objectifs 1) Déterminer l’incidence minimale d’enfants et d’adolescents ayant une AS au Canada. 2) Décrire l’âge à l’apparition des symptômes et l’âge à la confirmation génétique de la maladie. 3) Décrire l’âge, la fonction motrice et l’état de santé des patients ayant une AS. 4) Décrire le traitement actuel des patients ayant une AS au Canada, y compris l’accès à des cliniques de soins neuromusculaires complets, les services communautaires et les traitements propres à l’AS Durée PROTOCOLES De janvier 2020 à décembre 2021 Nombre prévu de cas D’après le nombre de naissances vivantes au Canada (393 102 en 2016) et l’incidence estimative d’un cas d’AS sur 11 000 nouveau-nés, le nombre estimatif de nouveaux cas est d’environ 35 par année, y compris 21 nouveaux cas d’AS de type I (60 %). Limites de l’étude Comme dans tout système de déclaration volontaire, le PCSP convient que la déclaration d’une incidence minimale peut comporter des limites, y compris la sous-représentation de la maladie au sein de la population. Il se peut que certains groupes d’enfants soient omis, par exemple s’ils vivent en région rurale ou éloignée (p. ex., les communautés du Grand Nord), car ils sont peut-être moins susceptibles de recevoir des soins spécialisés rapidement. Les adolescents qui approchent de l’âge de la transition vers les soins aux adultes peuvent également être sous-représentés, car ils peuvent être traités par un dispensateur de soins pour adultes dans un établissement pour adultes. De plus, les données de surveillance sont extraites des dossiers des patients après la rencontre clinique. Il se peut que des éléments colligés, y compris le détail de l’histoire, l’examen physique et les aspects pertinents de l’évaluation diagnostique, ne fassent pas partie des soins habituels et soient exclus des totaux de surveillance. La surveillance joue toutefois un rôle très important et fournit des données cliniques précieuses qui permettront de mieux comprendre l’AS chez les enfants et les adolescents canadiens. Approbation déontologique • Comité d’éthique de la recherche de l’université de Calgary • Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada Analyse et publication Les investigateurs utiliseront des statistiques descriptives, incluant la moyenne et l’écart- type, ou la médiane et la plage interquartile, pour décrire les caractéristiques des patients. Ils créeront des tableaux de fréquence pour résumer les données à partir de mesures ordinales ou binaires. L’incidence minimale sera évaluée d’après le nombre de nouveaux cas diagnostiqués d’AS divisé par la population d’enfants (p. ex., 7 865 720 de jeunes de moins de 20 ans en 2016) pendant la période d’étude de deux ans, selon les données de Statistique Canada. Si les données sont disponibles, la prévalence à la naissance sera
évaluée en fonction de la proportion de nouveau-nés (de moins de 30 jours) ayant une AS confirmée pendant la même période. Les intervalles de confiance seront calculés d’après la distribution de Poisson, à l’aide de méthodes statistiques standards. Les résultats de l’étude seront comparés à des études en population publiées de cas d’AS génétiquement confirmés et à des études des taux de portage qui, dans certains cas, fournissent des projections des cas potentiels dans la population. Les évaluations d’incidence fondées sur le dépistage des porteurs procurent généralement des estimations plus élevées que les études en population des cas observés (8). La présente étude visera des collaborations de recherche avec des médecins de partout au PROTOCOLES Canada, y compris des membres de la Société canadienne de pédiatrie, des médecins spécialisés en maladies neuromusculaires pédiatriques et adultes, le CNDR et le Collège canadien de généticiens médicaux. Les investigateurs entreprendront l’analyse des données dans les six mois suivant la fin de l’étude et proposeront un manuscrit à un comité de lecture d’ici le début de 2022 en vue de sa publication. De plus, les résultats seront présentés lors de congrès et conférences pour faciliter l’application des connaissances et promouvoir la sensibilisation et les politiques visant à améliorer les soins aux patients ayant l’AS. Les résultats seront également transmis aux comités provinciaux de dépistage des nouveau-nés et aux organismes de soutien des patients ayant l’AS pour favoriser leur plus grande participation et la planification de programmes. Références 1. Lefebvre S, Bürglen L, Reboullet S, Clermont O, Burlet P, Viollet L et coll. Identification and characterization of a spinal muscular atrophy-determining gene. Cell 1995;80(1):155–65. 2. Wirth B, Herz M, Wetter A, Moskau S, Hahnen E, Rudnik-Schöneborn S et coll. Quantitative analysis of survival motor neuron copies: identification of subtle SMN1 mutations in patients with spinal muscular atrophy, genotype-phenotype correlation, and implications for genetic counseling. Am J Hum Genet 1999;64(5):1340–56. 3. Feldkötter M, Schwarzer V, Wirth R, Wienker TF, Wirth B. Quantitative analyses of SMN1 and SMN2 based on real-time lightCycler PCR: fast and highly reliable carrier testing and prediction of severity of spinal muscular atrophy. Am J Hum Genet 2002;70(2):358–68. 4. Wirth B, Brichta L, Schrank B, Lochmüller H, Blick S, Baasner A et coll. Mildly affected patients with spinal muscular atrophy are partially protected by an increased SMN2 copy number. Hum Genet 2006;119(4):422–8. 5. Burns JK, Kothary R, Parks RJ. Opening the window: The case for carrier and perinatal screening for spinal muscular atrophy. Neuromuscul Disord 2016;26(9):551– 9. 6. Ahmad S, Bhatia K, Kannan A, Gangwani L. Molecular mechanisms of neurodegeneration in spinal muscular atrophy. J Exp Neurosci 2016;10(1):39–49. 7. Kolb S, Kissel J. Spinal Muscular Atrophy. Neurol Clin 2016;33(4):831–46.
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