L'Écosse se dote d'un Young Leader du département d'État US et Humza Yousaf devient Premier ministre

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L’Écosse se dote d’un Young
Leader du département d’État
US et Humza Yousaf devient
Premier ministre
par Mendelssohn Moses

Si le nouveau Premier ministre écossais Humza Yousaf est en
théorie la créature de son prédécesseur Nicola Sturgeon – la
Papesse du confinement, de la Piquouze et du Woke qui vient de
démissionner suite aux affaires de son influent époux Peter
Murrell – £ 670.000 en ballade – et peut-être, de quelque
chose de notoirement plus grave, remonter à l’origine de
l’intronisation de Yousaf est d’une facilité enfantine.

En effet, ce Yousaf vient parfaire le tableau de chasse des
Quisling européens : c’est un protégé 2008 du International
Visitor Leadership Programme dirigé par le Bureau of
Educational and Cultural Affairs au sein du Département d’État
US. Initié par Nelson Rockefeller en 1940, le programme
prétendait contrer l’influence, euh, soviétique en Amérique
espagnole.

De nos jours, l’objectif déclaré de l’International Visitor
Leadership suit le modèle du Young Leaders du Forum économique
mondial, quoiqu’à rabais : « cultiver des relations sur la
durée entre des professionnels chevronnés ou appelés à le
devenir venus de partout au monde, et leurs confrères US ».
Les protégés sont censés « participer à des réunions avec des
organisations du secteur public et privé US en relation avec
le thème du projet ». Pour Yousaf, nous ne savons ni quel
était le thème du projet le concernant, ni avec qui il s’est
entretenu aux USA, ni alors, ni depuis.

Désormais, l’International Visitor Leadership Programme reçoit
environ 5000 étrangers chaque année à Washington DC, mais
uniquement sur recommandation de l’Ambassade US locale. Or,
les USA n’ont aucune Ambassade en Écosse, puisqu’en droit
international, ce pays s’est « fondu » dans le Royaume-Uni en
1707 (Papa Mendelssohn s’opposait à l’Acte d’Union à l’époque
mais sa faction a perdu) et ne jouit que d’une autonomie très
limitée.

Ainsi, si dès 2008 l’Ambassade US à Londres a jeté son dévolu
sur Yousaf alors que celui-ci n’avait que 23 ans, c’est que
l’un de leurs officiers l’avait repéré depuis Londres comme
petit ambitieux prêt à tout et pétri de reconnaissance vis à
vis de l’Hégémon US.

Il est aisé d’imaginer l’impact que le séjour à Washington a
pu avoir sur Yousaf, fils d’ouvriers émigrés en Écosse :
cocktails, réceptions en lieux d’apparat, grosses cylindrées,
femmes sophistiquées exhibant avec nonchalance leurs bijoux,
splendides maisons à 12 chambres avec piscine et cours de
tennis occupées par les Suspects Habituels. Welcome to the
Imaginary US of A, little Humza.

En tout cas, ce dernier a passé haut la main le concours du
Quisling : peu après son retour des USA, débute l’ascension.
On retrouve Yousaf en Monsieur le ministre de tout : ministre
d’Affaires étrangères pour l’Écosse entre 2011 et 2012
(External Affairs and International Development) ; ministre
pour l’Europe en 2012 ; ministre des Transports en 2014 ;
ministre de la Justice (sans aucune formation en droit) entre
2018 et 2021 ; ministre de la Santé (sans aucune formation
scientifique) en 2021. À la Santé, interrogé sur le pourquoi
des six heures de temps d’attente moyenne pour une ambulance,
Humza conseille aux mourants de ne pas composer le 999 – sauf
que l’Écosse recensait en 2021 au moins 500 morts en raison de
ces délais. Finalement, ce faux indépendantiste écossais a
fait appel à l’Armée anglaise pour remplacer les ambulanciers.

Beau Palmarès. Et le voilà Premier Ministre.
Tout comme son prédécesseur Mlle Sturgeon, Yousaf s’est attelé
avec une énergie démoniaque à faire de l’Écosse l’Enfer
central du wokisme, en gouvernant par la Peur et dressant à
l’Obéissance. Tenant en compte que depuis l’Acte d’Union de
1707 l’Écosse s’est dépeuplée relativement à l’Angleterre pour
ne compter plus que 5,4 millions d’habitants en 2023, la
clique de wokistes eurolâtres agglutinées autour du Scottish
National Party s’avère une catastrophe fossoyeur de la nation.

Un seul exemple qui nous dit tout sur Yousaf et sur le
mangeoire qu’est le SNP.

En 2020, un projet de loi sur le délit d’opinion a été placé
devant le Parlement écossais : The Hate Crime and Public Order
(Scotland) Bill dont l’objectif explicite est de criminaliser
la parole et par là, la pensée. Ce projet, légèrement modifié
depuis, permettrait de poursuivre des personnes pour
« incitation à la haine » (stirring up hatred) lors de
conversations privées à leur domicile et sur dénonciation de
la seule « victime ».

Tout à sa joie mauvaise, Humza Yousaf, alors ministre de la
Justice, a déclaré au Parlement que le « dwelling defence »
serait aboli – l’accusé ne pourrait plus faire constater que
les paroles « délictuelles » avaient été prononcées chez lui à
sa table à dîner.

Entre autres aberrations, la Loi (non encore mise en œuvre,
sans doute en raison d’une controverse) crée des
« Caractéristiques protégées » par la Loi dont,

• la religion ou dans le cas d’un groupe social ou culturel,
l’affiliation religieuse perçue (perceived – sic ;
incompréhensible)

• l’orientation sexuelle,

• l’identité transgenre,
• les variations dans des caractéristiques sexuelles
(variations in sex characteristics – sic –incompréhensible).

En 1707, lors de l’Acte d’Union, l’Écosse a gardé un système
juridique distinct de celui de l’Angleterre et forme des
avocats de haute culture juridique. Si une Loi aussi mal
rédigée, perverse et sournoise a pu être présentée au
Parlement, c’est que la confusion en droit est voulue et que
les rédacteurs cherchent sciemment à criminaliser la moitié de
la population.

Voici le ministre Yousaf lui-même qui répond à ses
contradicteurs dans la syntaxe approximative qui lui est
coutumière : « Ceux qui pensent qu’ils pourraient commettre
par mégarde un délit – parce qu’ils pensent le sexe d’un
individu est immuable, ou parce qu’ils pensent qu’un homme
adulte ne peut devenir une femelle (sic), ou parce qu’ils sont
favorables aux droits des Palestiniens, ou ceux qui proclament
que l’homosexualité est un péché – aucune de ces personnes ne
serait poursuivi pour incitation à la haine simplement parce
qu’ils affirment ce en quoi ils croient – même s’ils
l’affirment avec vigueur ».

Soit dit en passant ; Yousaf utilise désormais le pronom
« they » au lieu de He ou She pour parler de personnes se
disant « transgenre », exactement comme ses maîtres aux USA
l’exigent : « Isla Bryson est une violeuse qui est
complètement dans le coup, je ne pense pas qu’elle soit une
vraie femme trans, je pense qu’elle essaie de tromper le
système » (concernant un violeur incarcéré dans une prison de
femmes, après avoir affirme qu’il est devenu femme).

Tout le monde ne marche pas avec. On lit dans Spiked, revue
en-ligne :

« Ce projet incroyable visant à criminaliser la conversations
privée au sein du foyer, arrache le voile sur la malveillance
qui motive ces lois sur le délit « de haine ». L’état et ses
soutiens prétendent que de telles lois sont indiquées afin de
protéger les vulnérables contre des « paroles menaçantes,
blessantes ou insultantes. » Or, même lorsqu’il s’agit de
débat public, de telles lois représentent une attaque frontale
sur le droit de froisser l’autre, élément clef de la liberté
de parole.

« Quand il s’agit de conversation privée, l’argument ci-dessus
en faveur de ces lois est manifestement absurde. Comment peut-
on se sentir menacé .. par ce qu’un tiers raconterait chez lui
? »

« Non, le but de ce projet de loi n’est nullement de protéger
ceux dits vulnérables, mais de dresser, de brider le reste du
peuple écossais. Il s’agit d’obliger les Ecossais à faire
gaffe à tout ce qu’ils disent même lorsque personne n’est là
pour écouter. Toute loi visant à policer la parole privée
revient à une tentative de contrôler et restructurer ce que
nous disons – même dans le for intérieur de notre pensée ».

« Il y a 320 ans, le 8 janvier 1696, un étudiant âgé de 20
ans, Thomas Aikenhead, a été exécuté à Edimbourg pour délit de
blasphème. Quelle ironie que ce Hate Crime Bill introduira la
forme moderne de délit de blasphème en Ecosse, par lequel la
Nouvelle Inquisition sera habilitée à sonder l’intimité de la
parole et de la conscience ». »

Mendelssohn Moses
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