Conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale
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Communiqué de presse A Abbeville, le 12 septembre 2017 Conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale Le conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale s’est réuni ce mardi 12 septembre 2017 à Abbeville. À l’ordre du jour : - Parc éolien de Dieppe - Le Tréport : analyse des effets notables sur le milieu marin Le conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale se positionnera prochainement en vue d’un avis conforme de l’Agence française pour la biodiversité sur le projet de parc éolien de Dieppe – Le Tréport. L’avis est dit « conforme » lorsqu’il se réfère à une activité susceptible d’altérer de façon notable le milieu marin du Parc. L’avis conforme exprimé par l’AFB - ou sur délégation, le conseil de gestion du Parc – peut être favorable, favorable assorti de réserves ou de prescriptions, ou défavorable. En cas d’avis défavorable, le projet ne peut être autorisé en l’état et les services de l’Etat instructeurs du dossier sont tenus de rejeter la demande d’autorisation. La position du conseil de gestion du Parc sera définie le 20 octobre, à l’issu d’un vote à bulletin secret. Au vu des enjeux pour le milieu marin local, les membres du conseil de gestion se doivent d’adopter une position solide et argumentée. Accompagnés par l’équipe technique du Parc marin, CRPMEM Hauts-de-France ils analysent actuellement l’étude d’impact fournie par le promoteur. Pour ce faire, ils ont choisi de se réunir en ateliers de travail thématiques. Quatre ont eu lieu la semaine dernière : sur les oiseaux et chiroptères (chauve-souris), les mammifères marins et poissons, la qualité de l’eau et les écosystèmes et paysages. Le dernier se tient ce mardi 12 septembre après-midi et concerne l’approche socio-économique des activités. Parce qu’il ne traite pas de l’impact sur le milieu marin cet atelier ne contribue pas à orienter l’avis conforme, mais il permet néanmoins aux acteurs du Parc naturel marin d’exprimer la diversité de leurs positionnements. 1
- Mesure exceptionnelle d’urgence pour un monument emblématique : le Parc marin accompagnera la rénovation du fort d’Ambleteuse Le fort d’Ambleteuse, fort Vauban qui marque la limite nord du Parc naturel marin, voit son état menacé par le recul du trait de côte et l’érosion. Construit sur de l’argile, son socle est trop fragile : chaque marrée creuse un peu plus sous la muraille. Ces deux dernières années, plusieurs effondrements du rempart ont été constatés : il devient urgent d’entreprendre une rénovation de ce monument historique classé, seul rescapé des sept forts en mer qui défendaient la rade de Boulogne du temps de Louis XIV. L’association « les Amis du fort Antoine Meirland / Agence française pour la biodiversité d’Ambleteuse », qui en est propriétaire depuis 1967, entreprend les travaux de réfection à plusieurs niveaux : de toute urgence le pied du rempart doit être consolidé, en coulant un béton marin complété d’enrochements. Après quoi le mur sera reconstruit aux emplacements où il s’est effondré. Cette seconde étape, à réaliser avant le printemps prochain, nécessite un financement d’environ 50 000 euros. Décision du conseil Le conseil de gestion du Parc naturel marin a décidé l’attribution d’une subvention de 40 000 euros à l’association « les Amis du fort d’Ambleteuse » pour contribuer à la reconstruction du rempart, dans le cadre de sa mission de protection et de valorisation du patrimoine culturel maritime local. - Les aires marines éducatives se multiplient sous l’impulsion du Parc marin Les aires marines éducatives (AME), répondent à un projet national, développé et coordonné localement par le Parc naturel marin. Il offre à des classes de CM1 et CM2 du littoral la possibilité de s’approprier l’espace côtier et marin. Tout au long de l’année scolaire, les élèves découvrent le milieu marin, les activités professionnelles et de loisir qui y sont pratiquées et les enjeux de sa protection. Ils vont jusqu’à expérimenter la gouvernance de leur aire marine en constituant un « Conseil de la mer des enfants », qui définit les sujets prioritaires (réduire les déchets sur la plage, encourager la nidification d’une espèce d’oiseaux, informer sur les bons Philippe Caruette - Parc du Marquenterre gestes lors de la pratique d’une activité, etc.) et propose des solutions que les élèves mettront eux- mêmes en œuvre ou proposeront au conseil municipal de leur commune. Ce projet éco-citoyen, porté par trois ministères et mis en œuvre par l’Agence française pour la biodiversité, a été initié à la rentrée dernière dans huit écoles de France, dont celle du Crotoy, en baie de Somme. Cette année - sous l’impulsion du Parc naturel marin - sept nouvelles aires marines éducatives jalonnent le périmètre. Pour chacune, un binôme est formé entre l’enseignant et un référent extérieur à l’école, qui accompagne la classe sur le terrain, dans la découverte du milieu marin et de ses acteurs. 2
Plusieurs partenaires du Parc ont décidé de contribuer à ce projet prometteur en mettant à disposition d’une classe et de son enseignant un de leurs agents, formé à l’éducation et la sensibilisation au milieu marin : c’est notamment le cas d’Eden62, du Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard avec les guides nature de la Réserve de la baie de Somme ou encore de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais. Trois autres référents nécessiteront un financement de 4000 euros pour être à même d’accompagner les classes : il s’agit de l’association CPIE Flandre Maritime, de Nausicaa et du GEMEL. Décision du conseil Le conseil de gestion du Parc naturel marin a validé l’attribution de ces financements. - Connaissance et protection du milieu marin local : le Parc lance deux appels à projets Le conseil de gestion du Parc naturel marin a validé le lancement de deux appels à projets afin de soutenir financièrement des études qui répondent à ses missions. Toute association, structure ou entreprise publique ou privée est susceptible d’y répondre. Le premier appel à projets est ouvert depuis le 30 juillet et jusqu’au 15 octobre. Il vise à encourager et soutenir les démarches intéressantes et novatrices en matière d’inventaire et de valorisation de la toponymie marine et littorale du Parc naturel marin. Le conseil de gestion a confirmé aujourd’hui que la valorisation du territoire du Parc et de son identité peut passer par celle de la toponymie : un parler, un vocabulaire local permettent en effet d’identifier un lieu en véhiculant des informations historiques et culturelles. Les projets que sélectionnera et soutiendra le Parc marin devront impliquer les acteurs locaux dans une démarche d’appropriation de leurs patrimoines. Ils viseront à identifier, collecter, décrire puis valoriser sous différentes formes les toponymes marins du territoire : des études, outils de communication, événements, collectes de mémoire ou encore intervention auprès de publics devront en résulter. Pour consulter le contenu de l’appel à projets : http://www.afbiodiversite.fr/fr/actualites/inventaire- Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France valorisation-de-la-toponymie-marine-et-littorale-appel- projets Le second appel à projets approuvé ce jour par le conseil de gestion est relatif au patrimoine naturel du Parc. Il doit permettre l’élaboration d’un atlas de patrimonialité écologique : un inventaire cartographié des habitats et des espèces du Parc, en vue d’une gestion plus pertinente des milieux littoraux et marins. Pour faire des choix de gestion, déterminer des priorités, cibler des espèces, il est en effet indispensable de disposer d’un état de référence et d’une hiérarchisation. L’appel à projet du Parc naturel marin permettra de Frédéric Monbruan financer une ou plusieurs structure(s) qui 3
réaliseront l’inventaire et la cartographie des habitats et espèces présents sur le territoire. Dans un second temps, seront définis des critères d’ « évaluation patrimoniale ». Objectif : identifier les espèces pour lesquelles le Parc marin a une responsabilité forte, parce qu’elles sont représentatives de son périmètre ou parce qu’elles y sont rares et menacées. Le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale fait partie de l’Agence française pour la biodiversité, un établissement public du ministère de la Transition écologie et solidaire. L’AFB exerce des missions d’appui à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la connaissance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des milieux terrestres, aquatiques et marins. www.parc-marin-epmo.fr Téléchargement des illustrations: http://mediatheque.aires-marines.fr/identification?token=1- NEWAOYFS8DUD21406 La mention des crédits est obligatoire. Ces photos sont utilisables uniquement pour l’illustration de l’article sur le conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale du 12 septembre 2017 et les projets dont il est question dans le présent document, à paraître dans votre média. Toute nouvelle réutilisation doit faire l’objet d’une autorisation écrite de l’Agence française pour la biodiversité. Téléchargement de la plaquette de présentation du Parc naturel marin : http://www.aires- marines.fr/L-Agence/Organisation/Parcs-naturels-marins/Parc-naturel-marin-des-estuaires- picards-et-de-la-mer-d-Opale/Documents Contacts presse: Line VIERA - line.viera@afbiodiversite.fr - 03 21 99 15 81 / 06 30 62 93 37 4
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