WISC IV ET SURDOUEMENT - L'enfant surdoué, singulier, pluriel Tests et surdouement LIVRE III
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Pierre MORIN • L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II Tests et surdouement • LIVRE III WISC IV ET SURDOUEMENT PMWi4n50 - 2013 -
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 2/24 Avertissement © N° 00051013-1 Ce document est la propriété de Pierre Morin. Il est protégé par la mentation et les lois internationales sur les droits d'auteur, les mar- ques déposées et la propriété intellectuelle en vigueur. Il est protégé par un copyright international déposé devant notaire et enregistré sous le N° : 00051013-1, garant des ressources disponibles sur ce document. Toute représentation totale ou partielle de ce document par quelque procédé que se soit, toute modification même mineure, sans l'auto- risation expresse de l'auteur sont strictement interdites et consti- tueraient une contre-façon sanctionnée par les articles L.335-2 et sui- vants du Code de la propriété intellectuelle. Vous ne pouvez copier, modifier, reproduire, republier, télécharger, en- voyer, afficher, distribuer ou transmettre, de quelque manière que ce soit, du contenu provenant de ce document. Ne sont strictement autorisées que les utilisations à des fins person- nelles, sous condition de garder intacts les contenus, toutes les notifi- cations de droits d'auteur et les indications de propriété intellectuelle. Les courtes citations sont autorisées selon les mêmes conditions. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 3/24 Sommaire général Prologue Livre I Surdouement et WISC III : WI3n273 (Lien) Livre II Surdouement, WISC III et Fratries (Lien) Livre III WISC IV et Surdouement : Wi4n50 Livre IV Surdouement et WAIS III : Wa3n40 Livre V Surdouement et Estime de soi : SEIn97 (À paraître janvier 2013) Livre VI Surdouement et Fonctions Chrestiques : Ichn43 (À paraître février 2012) Livre VII Surdouement et mesures croisées : Wi4/SEI/ICh (À paraître mars 2013) Conclusion • Illustrations, schémas et graphiques de l'auteur. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 4/24 Table des matières Avertissement......................................................................................................................... 2 Sommaire général.................................................................................................................. 3 1. Introduction 5 2. Données générales 7 2.1 Distribution géographique ...................................................................................... 7 2.2 Répartition des psychologues................................................................................. 7 2.3 Répartition des genres ........................................................................................... 8 2.4 Répartition des âges .............................................................................................. 8 3. Profils et analyse des Indices et QIT 9 3.1 Critères de sélection .............................................................................................. 9 3.2 Répartition des QIT................................................................................................. 9 3.3 Distribution des Indices........................................................................................... 9 3.4 Profil des Indices et QIT ......................................................................................... 10 3.5 Indices et genre...................................................................................................... 11 3.6 Des Indices et QIT non-interprétables .................................................................... 12 3.7 Distribution des Indices .......................................................................................... 12 4. Profils et analyse psychométrique des notes standard 14 4.1 Profils et représentation........................................................................................... 14 4.2 Notes standard et Indices ..................................................................................... 14 4.3 Profil standard et genre .......................................................................................... 15 4.4 Profil standard et âge ............................................................................................. 16 4.5 Profil standard, moyenne et extrêmes .................................................................... 16 4.6 Profil standard WISV II et WISC IV.......................................................................... 17 5. Conclusion 20 Remerciements 22 Sources documentaires 23 •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 5/24 1. Introduction R égulièrement, les tests sont actualisés et ré-étalonnés, en général tous les 10 ans, afin de les adapter aux changements et suivre l'évolution des populations, du vocabulaire, des objets (images) ou des pratiques. C'est le cas du WISC qui en est à sa quatrième version (WISC, WISC-R (pour révisé) puis WISC III et enfin WISC IV). Les changements peuvent être mineurs (version révisée), mais aussi plus importants : c'est le cas du WISC IV. En effet, en dehors d'une meilleure adaptation, les tests suivent aussi l'évolution des théories qui les sous-tendent et les avancées de la neuropsychologie ont été un des facteurs importants dans les modifications apportées. La version IV du WISC comporte donc des changements majeurs par rapport à la version III, ce qui amène une certaine difficulté dans les comparaisons entre les deux versions. La version IV comporte donc des changements majeurs par rapport à la version III, qui amène une certaine difficulté dans les comparaison entre les deux versions. Ainsi, le WISC III se com- posait de deux registres : 1/ Verbal (questions et réponses données par oral) et 2/ un registre instru- mental (épreuves basées sur la manipulation d'images ou objets), subtests dits « culture free », car peu dépendants des acquisitions scolaires ou culturelles et notamment du langage. Le WISC IV comporte quatre registres : Verbal, Perceptif, Mémoire et Vitesse de rendement. L'Indice de Compréhension Verbale (ICV), reprend les subtests verbaux du III, sauf Arithmétique devenu op- tionnel, est assez proche du QIV. Le second registre Indice de Raisonnement Perceptif (IRP) n'a conservé que Cubes (Capacités d’analyse visuo-spatiale et de synthèse, d’organisation perceptive, de coordi- nation visuo-motrice), ajoute Matrices (raisonnement abstrait, complètement de structures, classification, orga- nisation perceptive) et Identification de Concepts (IDC : raisonnement catégoriel et abstrait, classifications). Le troisième registre se constitue autour de Mémoire des Chiffres (MdC : mémoire auditive de travail, séquençage, attention et concentration) et Séquence Lettres-Chiffres (manipulation mentale d'informations, attention, mémoire de travail auditive à court terme). Le dernier registre est composé de Co-de (vitesse de traitement, mémoire à court terme, capacité d’apprentissage, coordination visuo-motrice, flexibilité cognitive, attention et motivation) et de Symboles (vitesse de traitement, mémoire visuelle à court terme, concentration).
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 6/24 L'intérêt de cette version réside, outre les nouveautés, dans la répartition des subtests dans quatre registres différents, ce qui permet de discriminer plus finement les différents groupes de capacités et de donner des Indices plus précis que les QIV et QIP. Pas plus que dans les ver- sions précédentes, la nouvelle mouture, en restant à 10 subtests, ne prétend explorer la totalité des aptitudes intellectuelles. N'ayant pas été conçu spécifiquement pour détecter les enfants surdoués, il est donc tout à fait probable que les enfants surdoués, du moins ceux qui consul- tent, ne réagiront pas, face aux épreuves du test, comme la population générale. Il est donc essentiel de bien étudier les spécificités de comportement et de réponse au test des enfants surdoués pour que l'analyse de leurs résultats soit pertinente. Une lecture mécanique des épreuves ne pouvant que mener à une mauvaise compréhension des résultats, à de fausses interprétations et, partant, à une mauvaise prise en charge et résolution des difficultés avérées. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 7/24 2. Données générales L 'échantillon, ici présenté, résulte des demandes de consultation de parents alertés par le comportement différent de leur enfant, notamment scolaire. Nous n'avons pas recherché à discriminer finement les différentes CSP, non plus que les origines géographiques, car : 1/ nous ne recherchons pas à établir un modèle-étalon-universel statistiquement valide ; 2/ les études générales ayant montré que le surdouement est amplement et générale- ment réparti dans la population générale, cet aspect ne nous a pas paru utile à étudier ; 3/ les conditions éducatives et sociales n'affectent que l'expression des capacités intel- lectuelles et leur mise en œuvre et non les aptitudes en elle-mêmes (voir : Alain Gauvrit1). Notre but consiste au recueil de données de 50 sujets afin d'établir : 1/ des comparatifs avec des études externes publiées, en analysant les différences ; 2/ une meilleure compréhension des phénomènes intra et inter-individuels ; 3/ un meilleur accompagnement des enfants, des parents et des enseignants. 2.1 Distribution géographique Les origines géographiques majoritairement Centre-Ouest ré-sultent de notre implantation locale et historique (depuis 1994). Nous avons, par contre, recherché à contrebalancer nos don-nées par des éléments issus du Sud de la France. 2.2 Répartition des psychologues La majorité de notre échantillon repose sur les évalua- tions réalisées par un psychologue particulièrement averti des problématiques des enfants surdoués et de compétence reconnue internationalement. Le groupe Psy D est constitué de trois psychologues de notre région (Indre et Loire) expérimentés, mais non spé- cialisés, tout comme le troisième groupe issu de trois psychologues de la région Sud (dont une se spécialise). 1 Gauvrit (Alain), in Le complexe de l'albatros : L'inhibition intellectuelle chez l'enfant intellectuellement précoce, se dé-fendre ou s'interdire ? Éd. 1er Congrès international d'Eurotalent, Barcelone, 1989.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 8/24 2.3 Répartition des genres Toutes les études spécifiques montrent une forte prédo- minance des garçons dans la demande de test, quand les études théoriques donnent une égale répartition. Notre étude Wi3n273 faisait état de 82,42% de garçons pour 17,58% de filles. La répartition apparaît donc s'équilibrer au bénéfice des filles, tout en restant très majoritairement masculine. Il semblerait donc que les filles se confineraient moins dans la conformation so- ciale ou que les parents seraient plus attentifs à leurs attentes ou que l'information générale, quant au surdoue- ment, passerait maintenant plus largement dans la popu- lation, voire un simple effet d'échantillonnage. 2.4 Répartition des âges La moyenne d'âge ressort à 9,97 ans alors que sur la WI3n273 elle était de 10,09, avec cependant une très faible différence filles/garçons : Âge moyen Filles Garçons écart Wi3n273 9,97 9,53 10,21 -0,68 Wi4n50 10,09 9,89 10,13 -0,24 écart -0,12 -0,36 0,08 Il ne semble donc ne pas y avoir de différences sensi- bles quant à l'âge, non plus que dues au genre. Cepen- dant, si les filles consultent moins, c'est un peu plus tôt. L'âge le plus représenté est relativement précoce, dès l'entrée dans les apprentissages : 46%. Les différences d'âge sont assez sensibles selon les groupes psy. Pour le groupe B, il s'agit souvent d'un re- test, le test précédent (réalisé ailleurs) et les prises en Psychologue Âge moyen charge s'étant révélés peu fiables, ce qui retarde donc Psy B 9,77 d'environ un an, en moyenne, la seconde évaluation. Psy D 8,27 Pour le groupe D, il s'agit toujours d'un premier test. Psy A 10,75 Le groupe A (premier test aussi) semble moins précoce d'un an, mais ce groupe n'était pas spécialisé dans le surdouement à la différence du groupe B et en partie orienté sur les troubles d'apprentissage. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 9/24 3. Profils et analyse des Indices et QIT 3.1 Critères de sélection Afin de prendre en compte les profils hétérogènes, qui semblent être une des caractéristiques des enfants surdoués2, nous n'avons pas suivi le critère habituel de QIT≥ 130, qui laisse sur le côté les profils les plus hétérogènes, mais néanmoins surdoués, et qui sont ceux qui ont le plus besoin d'aide. Nous nous sommes donc arrêtés, comme pour notre étude sur le WISC III, à l'obtention d'un niveau ≥125 à au moins l'un des quatre indices ou au QIT. 3.2 Répartition des QIT Comme nous l'avions montré lors de l'étude WI3n273, en conservant les mêmes critères, l'on s'aperçoit que la répartition des QIT est très dispersée ce qui signe une profonde hété- rogénéité de cette population. Une telle disper- sion cadre très mal avec la courbe gaussienne. Le QIT, comme mode de représentation du surdouement intellectuel est-il vraiement perti- nent pour cette population particulière en rai- son de sa construction sur des données globa- lement homogènes ? 3.3 Distribution des Indices La distribution des indices confir- me la très importante hétérogé- néité des profils et, pour un mê- me sujet, l'écart très important, notamment entre les performan- ces en ICV et en IVT. Ce dernier indice se situant tout juste au- dessus de la moyenne standard (106,29), quand l'ICV se trouve très largement au dessus (142,68). La même question que pour le QIT se pose donc. Les indices, en raison même de cette hétéro- généité sont-ils des critères dis- criminants fiables pour statuer sur un éventuel surdouement ? 2 Voir Vaivre-Douret, Liratni, Grégoire, Lautrey dans la bibliographie.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 10/24 3.4 Profil des indices et QIT Le profil, endonormé3 sur la moyenne des indi- ces, soit 124,25 est à peine à 125. Si le QIT moyen est à 136,21 et donc largement au des- sus du critère (≥125), seul l'ICV est significa- tivement très supérieur. IRP et IMT sont légè- rement sous la moyenne de référence et IVT est de peu supérieur à l'étalonnage du WISC IV. Il est donc clair, comme l'avait remarqué Jacques Lautrey4, qu'il s'agit là, non point d'un déficit, mais d'une réelle spécificité de cette population particulière : « Les rares études disponibles sur la question montrent qu’au contraire, le développement des enfants précoces est plus hétérogène que celui des autres enfants (cf. Pereira-Fradin, 2004). Par conséquent, il serait avisé d’avoir une approche plus analytique du diagnostic de la précocité et de caractériser le degré de développement des enfants sur chacune des grandes dimensions de l’intelligence évaluées par les tests. » Jacques Grégoire5 avait signalé que, lorsque les écarts des indices dépassaient 15 points, l'hétérogénéité du profil ne permettait plus un calcul valide du QIT. De même pour les Indices en cas de trop forts écarts des notes standard (> 3 pts). Il faudrait alors s'en tenir à l'analyse des forces et des faiblesses des notes standard. Même en tenant compte de la différence d'échantillonnage entre WISC III et le IV (n=273 et n=50), il semble que dans cette nouvelle version du test les profils ressortent plus hétérogènes, le mode de calcul des Indices en est la raison principale. • 3 Endonormé : le graphique est calé à cheval sur la moyenne propre du sujet et non par rapport à la moyenne standard de 100 ou en partant de zéro. Cette disposition, préconisée par J. Grégoire met davantage en évidence les forces et les faiblesses du sujet, par rapport à lui-même et non par rapport à une exonorme. 4 Lautrey (Jacques), in La variation cognitive, Éd. Cercle de Recherche et d'Action Pédagogique, N°454 - Dossier "Enseigner en classe hétérogène" 2007. Lien. 5 Grégoire (Jacques), in Les indices du WISC IV et leur interprétation ; Éd. Le Journal des psychologues, n°253- décembre 2007-janvier 2008. Les défis de l'identification des enfants à haut potentiel ; ANAE, 2012 - 119.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 11/24 3.5 Indices et genre En comparant nos indices (seuil à 125 à l'un des trois Indices ou au QIT) et ceux donnés par Perei- ra6 (seuil à QIT 130), nous observons, malgré un seuillage différent, une quasi convergence des courbes, avec cependant une plus grande différence, entre les genres pour nos données. Cet écart peut être dû à la différence de seuil et une répartition différente des genres : res- pectivement 34F/66G et 28F/72G. ICV est prépondérant, IRP et IMT sont sensiblement d'égale valeur et IVT le moins élevé et le plus proche de l'étalonnage. L'empan moyen des quatre indices sur notre échantillon montre un fort écart selon les genres, dû essentiellement à IVT (Code et Symboles) : Wi4n50 Ensemble Filles Garçons Empan des indices 36,39 29,00 39,30 Mais, les filles et les garçons ne réagissent pas de la même manière : si les différences sont faibles sur ICV/IRP et ICV/IMT, l'écart se creuse considérablement sur ICV/IVT. Pas plus que sur le WISC III, les garçons n'appré- cient Code et Symboles, les filles n'en sont pas plus fanatiques. Il ne s 'agit pas tant du graphisme proprement-dit, Liratni7 a montré que ce n'était pas le cas, mais du chronomé- trage et de l'aspect répétitif et non intellec- tuellement stimulant des ces deux subtests, encore que Symboles soit mieux accepté, comme au WISC III (+2 pts). • 6 Pereira-Fradin (Maria), Caroff (Xavier) & Jacquet (Anne-Yvonne) : Le WISC IV permet-il d'améliorer l'identi- fication des enfants à haut potentiel. 7 Liratni (Mehdi), Wagner (Anne) & Pry (René) : Performances d’écriture de 12 enfants à haut potentiel intellectuel. Éd. ANAE, 2012. Lien.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 12/24 3.6 Des indices et QIT non-interprétables Suite aux travaux de Liratni8, nous avons comparé nos données avec les siennes (même nombre de 50 sujets, écart des indices à 23 pts (1,5 écart-type), les résultats sont très proches : M. Liratni n'a pas observé d'empans > 67, absents de son échantillon. 3.7 Distribution des indices L'écart-type des Indices de notre échantillon res- sort à 14,86 pts, pour 11,32 chez Liratni. Nous avons donc une distribution plus large c'est-à- dire un public plus hétérogène. Selon la distri- bution de notre échantillon (écart-type à 14,86), 72% de cette population sont à plus de 2 écarts-type. L'hétérogénéité est donc bien une spécificité de notre échantillon et l'homogénéité une exception. Si l'on suit Grégoire et Lautrey, en tel cas, QIT et indices ne peuvent plus servir de critères d'attribution du surdouement. Toujours selon Grégoire (2008), le nombre d'indices s'écartant significativement de la ligne de base (moyenne des indices) est général sur la population standard, il n'en est pas de même ici : Nb d'indices Grégoire Wi4n50 0 39,60% 0,00% 1 26,70% 0,00% 2 29,00% 32,00% 3 3,60% 68,00% 4 1,10% 0,00% 8 Liratni (Mehdi) in Variabilité et Hétérogénéité des Profils Psychométriques chez 50 enfants HP, Thèse de doctorat, 2006-2009. Lien.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 13/24 Si l'on sépare l'échantillon en trois groupes en fonction des indices : G1 homogène (empan 30 points), au regard de l'empan des indices 96% de l'échantillon sont de profil hétérogène et le QIT n'est plus inter- prétable. Si l'on s'attache au profil des notes standard et au seuil à 3 points de l'empan des notes standard comme qualificatif de l'hétérogénéité, 98 % des profils sont hétérogènes, ce qui invalide également la notion d'Indices pour cette population. Rentrons pour les mêmes groupes dans le détail des notes standard : Pour les profils hétérogènes, l'ICV est l'indice qui présente le moindre écart (37 et 41) et l'IVT la plus forte (50 et 86), IRP et IMT présentent peu d'écarts (3 et 6 points). L'hétérogénéité est donc bien une caractéristique manifeste des personnes surdouées, mais d'une grande variabilité selon les indices et les notes standard. L'ICV semble bien être le plus stable et le plus signi- ficatif des indices, l'IVT le moins. Si 98% des Indices ne sont plus interprétables, cela remet en cause leur usage pour cette population, mais pas pour la population standard (sauf écarts importants) et implique surtout de ne plus les interpréter automatiquement comme des signes de déficit ou de dyssynchronie, voire de dysharmonie. Si l'on veut à tout prix sortir un nombre global, le plus caractéristique du sur- douement est sans aucun doute possible et de très loin l'ICV, très majoritairement. L'ensemble des Indices est cependant bien caractéristique des comportements cognitifs des personnes surdouées, enfants ou adultes et, comme tel il est intéressant de le conserver. Il montre claire- ment investissements et désinvestissements cognitifs du sujet ou ses inhibitions. Mais, ils doivent être interprétés à la lumière des notes standard qui, seules, révèleront le véritable profil.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 14/24 4. Profils et analyse des notes standard 4.1 Profil et représentations Il devient alors évident que les quatre registres ne ré- pondent pas de même faç- on, avec une prédominan- ce forte des notes de l'ICV et une faiblesse des notes de l'IVT. Par contre, les notes de chaque Indice sont relative- ment homogènes avec peu d'écarts, par rapport aux dif- férences entre les quatre Indices, soit respectivement pour chaque groupe : 0,72 – 2,12 – 1,06 – 1,99. L'ICV est le plus homogène et l'IRP le moins, en raison de Cubes (chrono. et bonus). La représentation, selon Grégoire, en seuillant, non plus sur la moyenne stan- dard (10 points), mais sur la moyenne du sujet, est plus à même de bien montrer et ses forces et ses faiblesses à la personne. De plus, cette image endo- normée met le sujet face à lui-même et non plus face à une image exonormée qui ne lui correspond pas. 4.2 Notes standard et Indices Si le profil des notes standard rend bien compte de la réalité des aptitudes, de façon plus pré- cise que les Indices, ceux-ci ne rendent pas compte de manière équitable des différentes épreuves qui les composent. En ramenant à échelle comparable (Indices/10) Indices et moyenne des notes par registre, en tant que mode de représentation des aptitudes, nous voyons que, si QIT et moyenne des notes
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 15/24 standard sont assez proches, s'exerce un coefficient minorant différent selon les registres, quand il devrait être similaire. Ce qui renforce l'hypothèse que seule l'étude du profil des notes standard est, pour cette population, la méthode la plus sûre d'évaluation des aptitudes. 4.3 Profil standard et genre Contrairement au WISC III (Wi3n273) où les fil- les et les garçons se différenciaient peu : Moy. Nstd Wi3n273PM Wi3n245BES9 Wi4n50PM Filles 14,69 14,92 13,59 Garçons 14,52 14,82 14,42 Différence 0,17 0,10 -0,83 le WISC IV semble marquer une plus nette différence entre les genres. Il est vrai que le groupe des filles ne représente que 28% de notre échantillon, mais il est pourtant bien supérieur aux 17,58% de l'étude Wi3n273. La seule « supériorité » des filles se situant sur Code (+0,54) et Symboles (+0,87) ; elles domi- naient légèrement aussi sur le WISC III au Code (+1,97). Les écarts les plus importants se situent sur les épreuves de Vocabulaire 1,84, MdC 1,65 et IdC 1,64, les plus faibles sur Matrices 0,63 et Similitudes 0,77. • 9 Bessou et alt. Profil psychométrique de 245 enfants intellectuellement précoces au WISC-III ; A.N.A.E., 2005 ; 81 ; 23-28.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 16/24 4.4 Profil standard et âge De même que dans l'étude Wi3n273, nous re- levons une dégradation du profil des notes standard par tranche d'âge, mais uniquement sur le registre instrumental (ensemble des notes non verbales), quand, au contraire, le registre verbal augmente légèrement. Cette dégrada- tion semble se stabiliser sur la WAIS III (étude Wa3n40) autour de QIP 110, alors que le verbal continue de progresser avec l'âge (acquisitions culturelles nouvelles). 4.5 Profil standard, moyenne et extrêmes Il nous semblait intéressant de comparer les deux sujets extrêmes (en termes de notes obtenues) et la moyenne de notre échantillon. L'on peut observer ipso facto les effets de plafonnement des hauts niveaux par in- suffisance de la difficulté des épreuves pour cette tranche de QI (≥150). Il s'ensuit donc une apparence d'homogénéité qui, compte tenu du profil moyen observé, semble très illusoire. Nous retrouvons, par contre, malgré les changements la même courbe en W que sur le WISC III, la chute en Arithmétique étant reprise par Cubes et toujours la tra- ditionnelle chute au Code. Par contre, pour le profil le plus bas, très hétérogène, si le Verbal reste prépondé- rant, nous sommes en présence d'effon- drements importants sur la partie instru- mentale (Le 1 en Code correspond à un refus de faire par peur de ne pas réussir.). •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 17/24 4.6 Profil standard WISC III et WISC IV Malgré les nombreux changements entre les deux WISC IV WISC III Différ. versions, il était intéressant de comparer globale- Moyenne Verb. 16,79 15,13 1,66 ment le WISC III et le IV. Nous avons donc regroupé tout ce qui était verbal et instrumental pour les deux Moyenne Instrum. 13,77 13,08 0,69 versions. L'abandon d'Arithmétique, très régulière- Écart Verb/Inst. 3,02 2,05 ment chuté sur le WISC III, fait remonter notablement l'ICV par rapport au QIV. Par contre, la version IV fait monter l'écart entre les deux parties du test. Si la corrélation entre les deux versions est bonne, la distribution est assez différente pour notre population. Mais regardons maintenant plus précisément les subtests strictement comparables en termes de type d'épreuves. Sur les cinq subtests restés communs aux deux versions, l'on observe une re- montée importante du registre verbal et une chute de l'instrumental. Code sem- ble encore moins bien vécu sur la nou- velle version (-1,3 pts) et Cubes souffrir de sa position en tête de passation (-2,62 pts) pour des enfants à très forte prédomina- nce verbale. En approfondissant, ci des- sous, sur l'ensemble des épreuves, à moyennes quasi égales (14,18 et 14,45), la version IV (empan = 7.02) semble moins homogène que la III (empan = 4,62), mais la différence d'échantillonnage peut en être l'explication : La relégation d'Arithmétique dans les optionnels, subtest habituellement relativement chuté chez les enfants surdoués, fait remonter le niveau de l'ICV par rapport au QIV de 1,7 pts. Cubes, placé en tête de passation, chute d'un point. Code, généralement bas, s'enfonce de 1,3 pts. Il est à remarquer, à son sujet que la « vitesse de traitement », qu'il est censé mesurer, est de fait une vitesse de rendement, elle n'indique nullement la vitesse de traitement de l'infor-
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 18/24 mation par les neurones. Comme telle, elle est très sensible à la pression chronométrique et l'attention donnée dépend fortement de l'intérêt trouvé à l'épreuve (faible chez les enfants surdoués : répétitif, non-stimulant). Sur l'ensemble des deux versions du test, en considérant ce qui est du registre verbal (RV) et tout ce qui ne l'est pas (registre instrumental (RI), si l'écart des moyennes générales des épreuves est faible (0,97), l'articulation entre les registres montre aussi une majoration du Verbal et une minoration du second registre. Moyenne n Std R.V. R.I. RV-RI WISC IV 16,79 13,08 3,71 WISC III 15,13 13,77 1,36 Différence 1,66 -0,69 En comparant les résultats obtenus par Liratni10 (2006-2009) sur un échantillon de mê- me importance (n50), celui de Peirera11 (n99), le nôtre et celui donné par le manuel du WISC IV, on observe que les trois courbes décrochent de celle du manuel sur l'ICV qui semble sous-évalué par rapport aux trois autres échantillons convergents. Il est vrai que celui du WISC IV « enfants précoces » ne totalise que 20 sujets, ce qui est faible. Tous sont loin des 15 points tenus habituelle- ment pour limite de l'homogénéité, voire des 17,30 points de l'échantillon du manuel. L'hé- térogénéité est donc bien la règle. On peut aussi remarquer que ce sont les sujets présentant des troubles (Liratni n12) qui obtiennent le meilleur score à l'ICV, mais aussi le plus grand écart entre Indices. En raison des écarts, plus qu'importants entre les résultats des deux études et ceux produits par le manuel du WISC IV, il nous a semblé nécessaire de pousser plus loin l'investigation en cherchant les divergences éventuelles entre les notes standard des trois sources. 10 Liratni (Mehdi), Wagner (Anne) & Pry (René) : Performances d’écriture de 12 enfants à haut potentiel intellectuel. Éd. ANAE, 2012. Lien. 11 Pereira-Fradin (Maria), Caroff (Xavier) & Jacquet (Anne-Yvonne) : Le WISC IV permet-il d'améliorer l'identi- fication des enfants à haut potentiel.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 19/24 Autant les notes obtenues par Liratni et les nôtres sont proches, en tenant compte que nous avons davantage de profils plus élevés, mais aussi une hétérogénéité plus grande, autant le décalage avec le profil d'étalonnage « enfants précoces » du ma- nuel est flagrant. La différen- ce ne se situe pas unique- ment sur des scores plus élevés, mais aussi sur la ré- partition des différents résul- tats. On peut noter, sur le Manuel la sous-évaluation des subtests ICV et la sur- évaluation de Cubes. Code est le seul subtest qui dé- pare nettement, entre nos données et celles de Liratni. Par contre, si les moyennes sont proches : Lir Acsis Wi4 Diff. Moy. 13,80 14,20 13,08 1,12 Empan 5,00 7,02 3,80 3,22 les empans sont très éloignés de l'étalonnage « enfants précoces ». Il semble donc que la version « enfants précoces » du manuel du WISC IV doive être revue assez fortement en tablant sur un nombre plus élevé de sujets pour mieux coller aux réalités. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 20/24 5. Conclusion S i le WISC IV reste le test le plus fréquent test pour la détection des enfants surdoués, les particularités de cette population impliquent une lecture attentive et spécifique des résultats pour éviter les fausses interprétations, calées sur les résultats de la population générale. Il serait intéressant de conserver l'usage d'Arithmétique et d'Information, devenus optionnels, en ce qu'ils donnent des éléments quant à la pression du temps, du niveau d'anxiété pour le premier et d'inhibition pour le second subtest, mais aussi positivement (sens, curiosité). La présentation endonormée (Méthode Grégoire12) est préférable pour situer l'enfant par rapport à lui-même (seuillage à sa moyenne propre), avec ses forces et ses faiblesses (dues le plus souvent à des inhibitions ou des blocages qui peuvent être levés) , plutôt que par rapport à une moyenne dont il ne fait pas partie (seuillage à 100 ou à 10). Les subtests chutés ne doivent pas être considérés automatiquement comme des déficits ou une dyssynchronie et, partant, indicatifs de pathologies « dys... ». En sus des résultats, il y aurait lieu de considérer l'attitude de l'enfant lors des épreuves (refus, démobilisation, démotivation, peur de l'échec...) pour relativiser les scores obtenus ; notamment d'apprécier la justesse de la réponse indépendamment du temps. La position de Cubes en tête de passation pose un triple problème : 1/ tests instrumental pour des enfants très majoritairement axés sur le registre verbal ; 2/ test chronométré pour des enfants très sensibles à la pression du temps ; 3/ attente des enfants d'un « jeu » créatif, quand il s'agit d'une épreuve de reproduction de modèles. Il serait préférable de commencer par un subtest verbal. La meilleure indication du surdouement se trouve dans les notes obtenues à l'ICV, les moins pertinentes étant celles obtenues sur l'IVT. Code et Symboles, par leur aspect répétitif, sont peu stimulants pour ce type d'enfants ; le chronométrage y ajoute une pression d'autant plus forte que l'intérêt pour la tâche est absent. Mais, ce sont de bons marqueurs de l'adaptation scolaire aux tâches répétitives et de l 'anxiété. L'hétérogénéité des profils des enfants surdoués impose analyse fine de l'anamnèse et une lecture attentive du profils des notes standard, les résultats aux quatre Indices et le QIT devenant alors purement indicatifs voire invalides (Liratni13, Grégoire, Morin14). Les notes supé- rieures ou égales à 13 points devraient être prises comme de forts indicateurs d'un sur- douement et non comme des « surinvestissements ». Par contre, les notes inférieures à leur moyenne, voire à la moyenne standard (10) résultent chez ces enfants (sauf atteinte neurologique avérée) vraisemblablement bien plus de dési-vestissements (inhibitions, blocages) que d'incapacités réelles ou de pathologies. L'hypersensibilité des enfants surdoués doit être prise en compte par un accueil bienveillant et une ambiance de passation aménitaire qui permettront d'évacuer l'anxiété de la situation exa- minale, voire une anxiété due à la situation qui a mené au test (comportement, scolarité …). Dans le cas contraire, le risque est fort de n'obtenir que des chiffres plancher, par volonté de confor- mation ou de masquage de ses capacités par l'enfant. 12 Grégoire (Jacques) in : Les indices du WISC IV et leur interprétation ; Éd. Le Journal des psychologues, n°253- décembre 2007-janvier 2008. Les défis de l'identification des enfants à haut potentiel ; ANAE, 2012 - 119. 13 Liratni (Mehdi) in : - Variabilité et Hétérogénéité des Profils Psychométriques chez 50 enfants HP, Thèse de doctorat, 2006-2009. 14 Morin (Pierre) in L'enfant surdoué, singulier, pluriel, Tomme II : Théories et Réalités. Éd. Acsis-pm, 2012.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 21/24 L es chiffres, ici cités, ne prétendent pas à une représentation globale et universelle des en- fants surdoués, la faiblesse des échantillons ne le permet pas, d'autant plus qu'ils présen- tent un biais dû au recrutement, basé sur une demande de test en raison de difficultés ou de prévention de celles-ci. Cependant, en croisant les données de sources différentes, géné- ralement convergentes, ils sont à même d'éclairer l'analyse des résultats et d'apporter une conception plus large des modes d'expression du surdouement intellectuel. Le Wechsler, s'il reste un bon outil global, ne doit pas être le seul déterminant d'un surdouement intellectuel, une anamnèse fouillée, l'évaluation de la sphère psycho-socio-affective (SEI de Coopersmith) et de la sphère scolaire (Inventaire chrestique de Brunault) sont indispensables pour une vision globale de l'enfant dans ses différentes dimensions interagissantes, de même que l'étude de son parcours académique (notamment pour détecter l'origine des difficultés) et de son comportement général, scolaire et somatique. Le comportement différent de la moyenne de la population des enfants surdoués, tant en quan- tité (notes standard) qu'en qualité (mode de fonctionnement) impose donc : 1/ Un rapport à l'enfant tenant compte de ses particularités, notamment affectives. 2/ Une lecture plus complexe et attentive du profil des notes standard. 3/ Une utilisation très prudente des notions de QI et d'Indices, en raison de la grande hétérogénéité habituelle des profils. Si l'on veut à tout prix un chiffre global, le plus représentatif des investissements est celui de l'ICV, de façon très majoritaire. 4/ Une restitution des résultats endonormée, relativisée, circonstanciée et positive. 5/ Une évaluation de la sphère socio-affective (Coopersmith) pour repérer les secteurs déficitaires et, partant, les remédiations à mettre en œuvre. 6/ Une évaluation du rendement des aptitudes sur le plan scolaire, le niveau de réussite dans ce domaine n'étant que très peu corrélé 15 (niveau des fonctions chrestiques, Inventaire de Brunault) avec le QIT ou les Indices . 7/ De considérer le Wechsler comme un instrument de compréhension du comportement intellectuel et général de la personne et non comme un instrument de sélection de type concursif avec un seuil-couperet qu'il soit à 125, à 130 ou plus. • © Pierre Morin, 7 mars 2013. 15 Brunault (Jean), in Les aptitudes intellectuelles, leur mise en œuvre et les incidences sur les résultats scolaires. Contribution au symposium « L'utilisation des aptitudes », XIVe Conférence mondiale pour les enfants surdoués et talentueux ; Barcelone, 2001.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 22/24 Remerciements Remerciements chaleureux à Stéphanie Aubertin, neuropsychologue, pour le partage de ses sources et pour avoir assuré une relecture exigeante et pertinente de ce travail. •
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 23/24 Sources documentaires Bessou (A), Montlahuc (C), Louis (J), Fourneret (P), Revol (O) Neuropsychologues. - Profil psychométrique de 245 enfants intellectuellement précoces au WISC-III ; A.N.A.E., 2005 ; 81 ; Brunault (Jean) Psychosociologue, Docteur es Psychologie, Pdt-fondateur d’Eurotalent. - Du don au talent, Cadmuir (juin 2000). - Mise en oeuvre des aptitudes. Etudes préliminaires. IIIe Congrès d’Eurotalent, Paris, 1999. - Les aptitudes intellectuelles, leur mise en œuvre et les incidences sur les résultats scolaires. Contribution au symposium « L'utilisation des aptitudes », XIVe Conférence mondiale pour les enfants surdoués et talentueux ; Barcelone, 2001. Gauvrit (Alain) Pédopsychiatre, ancien psychiatre des hôpitaux. - Le complexe de l'albatros : L'inhibition intellectuelle chez l'enfant intellectuellement précoce. Se défendre ou s'interdire ? Éd. 1er Congrès international d'Eurotalent, Barcelone, 1989. Grégoire (Jacques) Dr en Psychologie, professeur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, Université catholique de Louvain, Belgique. - Les indices du WISC IV et leur interprétation ; Éd. Le Journal des psychologues, n°253-décembre 2007-janvier 2008. - Les défis de l'identification des enfants à haut potentiel ; ANAE, 2012 - 119. Kuzujanakis (Marianne) M.D., M.P.H., Director and Medical Liaison. - About Possible Misdiagnosis of ADHD in Gifted, 2012, by Supporting Emotional Needs of the Gifted Children. Lien Lautrey (Jacques) Professeur émérite à l’Université Paris Descartes. (Psycho. différentielle, développementale, cognitive). - La variation cognitive, Éd. Cercle de Recherche et d'Action Pédagogique, N°454 - Dossier "Enseigner en classe hétérogène" 2007. Lien - L'état de la recherche sur les enfants dits « surdoués » - Les caractéristiques émotionnelles. Éd. CNRS UMR 8605 - Université Paris 5. 2004. Liratni (Mehdi) et alt. Docteur en Psychologie. - Enfants à haut potentiel intellectuel : Aspects cognitifs et socio-adaptatifs. Thèse de doctorat en Psychologie, Univ. de Montpellier, 2009. - Variabilité et Hétérogénéité des Profils Psychométriques chez 50 enfants HP, Thèse de docto-rat, 2006-2009. - Avec Pr. René Pry : Psychométrie et WISC IV : quel avenir pour l’identification des enfants à haut potentiel intellectuel ? Éd. Elsevier-Masson, 2007. Lien - Avec Anne Wagner & René Pry : Performances d’écriture de 12 enfants à haut potentiel intellectuel. Éd. ANAE, 2012. Lien Morin (Pierre) Formateur en travail social (hon.), douisticien. Études - Étude du profil psychométrique de 273 enfants surdoués,Wi3n273, Éd. acsis-pm, 2001. - Etude SEIn97, Éd. acsis-pm, 2010-2012. - Étude Wa3n28, Éd. acsis-pm, 2010-2012. - Étude Intelligence et rang dans la fratrie Wi3Fran107, Éd. acsis-pm,2011 - Étude Fonctions chrestiques Ich12n27, Éd. acsis-pm, 2012. Essais - L'enfant surdoué, singulier, pluriel, Tome I, Approches et profils, Éd. Acsis-pm, LESSP, 2010, nouvelles éd. : LESSPno 2011, LESSPT1oo 2012. - L'enfant surdoué, singulier, pluriel, Tome II, Surdouement : Théories et Réalités, LESSPT2-2012 - L'enfant surdoué, singulier, pluriel, Tome III, Études, Éd. Acsis-pm, LESSPT3-2013.
Pierre Morin L'enfant surdoué, singulier, pluriel • Tome II • Livre III • WISC IV et Surdouement 24/24 Pagès (Robert) Psychosociologue, dir. (hon.) de Recherche au CNRS (Laboratoire de Psychologie Sociale), Membre du Comité National du CNRS et de la Commission de Psychologie et Psychophysiologie du CNRS, Président de la Société Française de Psychologie, Membre du Bureau fondateur de l’Association pour la diffusion de la recherche internationale en Psychologie sociale (ADRIPS). - La question des “surdoués” et les conditions générales d’une désinhibition des capacités. Actes du 1er Congrès international d'Eurotalent, Barcelone, 1989. - La société humaine n’étant pas une termitière vit de psychodiversité dans la biodiversité. IIe Congrès Eurotalent, Milan, 1993. Éd. Eurotalent. Pereira-Fradin (Maria), Caroff (Xavier) & Jacquet (Anne-Yvonne) Psychologues, Paris Descartes. - Le WISC IV permet-il d'améliorer l'identi-fication des enfants à haut potentiel. Planche (Pascale) Professeur en Psychologie du Développement, Chercheur, membre titulaire : équipe "Ethique, Profes- sionnalisme et Santé". - Les enfants à haut potentiel : caractéristiques cognitives et développementales. En quoi sont-ils vraiment différents ?, Éd. Tikinagan, 2008. - Le fonctionnement et le développement cognitif de l'enfant intellectuellement précoce : quelques spécificités. Éd. ANAE, N°81, 2005. Terrassier (Jean-Charles) Psychologue. - L'enfant surdoué ou la précocité embarrassante, Éd. ESF, 1981. - Psychométrie et pifométrie, Éd. Presses Universitaires de Rennes, in « Aider les enfants à haut potentiel en difficulté », ss dir. S. Tordjman. 2008. Vaivre-Douret (Laurence) Professeur d'Université (Paris X), dir. de recherche INSERM U483. - Le développement de l'enfant aux « aptitudes hautement performantes » (surdoués) : im-portances des fonctions neuro-psychomotrices ; Éd. ANAE, 2002. Vandamme (Perrine) Psychiatre. - Hypersensibilité émotionnelle et haut potentiel intellectuel : risque psychologique et moyen de l'apprivoiser ; Éd. Congrès virtuel, AFEP, 2011. Lien Vidal (Catherine). Neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur. - Cerveau, sexe et pouvoir" avec Dorothée Benoit Browaeys, Belin, 2005. - Féminin / Masculin : mythes et idéologie, sous la Direction de Cathe-rine Vidal, Belin,2006. - Hommes, femmes : avons nous le même cerveau ? Éditions Le Pommier, 2007. Lien video Web (James T.) Ph.D. Fondateur de SENG (Supporting Emotional Needs of Gifted Children, Inc.), Wright State University, Dayton, Ohio (USA). - Misdiagnosis and Dual Diagnoses og Gifted children ans adults : AHD... ; Éd. Great Potential Press Inc. ; 2005. •
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