L'Humanité : journal socialiste quotidien - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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L'Humanité : journal socialiste quotidien Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Parti communiste français. Auteur du texte. L'Humanité : journal socialiste quotidien. 1921-05-26. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisation.commerciale@bnf.fr.
AVANT LE CONGRÈS DES CHEMINOTS w DÉMOBILISEZ LA CLASSE 19! Une première o-oo-o Les 'hommes mariés et les soutiens de famille victoire de ' LE DÉBAT SUR LA POLITIQUE EXTÉRIEURE Quatre nouveaux discours .et l'en continuera aujourd'hui! La victoire des minoritaires, au Con- grès des cheminots de l'Etat, qui vient de se termine»? à Thouiars, remet en question l'orientation de la Fédération des cheminots, et les journaux bour- geois les mieux informés ne cachent pas le rôle 'd'arbitre que doit prendre l'Union des Syndicats de l'Etat dans la ,lutte de tendances qui va se dérouler dans huit jours à Paris au cours du mois, à la libération des hommes mariés vont être libérés La campagne quotidienne d'a ce journal contre la mobilisation aboutit, après un et des soutiens de famille de la classe 19. Le gouvernement, cessant brusquement en route pour le Palatinat, pour Zewén plus précisément.. Une erreur dit mise en page a rendu in- compréhensible le compte-rendu de la ma- nifestation antimilitarise du 121° E T. E. I a discussion s'est prolongée hier dissidents esbaudis. Les rires, d'ailleurs, à la Chambre, sans éclat et mo- se changent vite en applaudissements dès notone. Retenons-en d'abord quel- les premières paroles de Cachin ques chiffres dont l'étalage répété constater Cachin. Je n'en ai que plus le droit de de se tenir dans un silence indécent, H. S. P. A. 21, secteur 191, à Dùreh. Ce rend chaque jour plus cruelles les réflexions aujourd'hui que votre politique n'ait Congrès national. fait parvenir, hier, à la ,presse, le com-a sont les hommes appartenant à ce déta- des défenseurs du régime. pas su conserver chez le prolétariat alsacien- Nos adversaires ont usé et abusé de muniqué officiel suivant chement qui ont eu le courage de chanter lorrain la même affection pour la France tout ils ont donné un suprême effort Voici M. Barthélemy, professeur 'à la Fa- (Interruptions à droite et au centre. Vifs ap- Après avoir pris connaissance des rapports l'Internationale à leur départ de la gare culté de droit de Paris. Aux termes des ac- plaudissements à l'extrême-gauche). et ils ont échoué à Thou&rs, malgré l'in- du commandant de L'armée du Rhin sur le de. la Chapelle. Rendions à -César. Sans compter que M. Noblemairo' tefnvention intéressée de Bourderon qui, nombre d'hommes nécessaire pour faire face Autre rectification: utile!. Nous avirons cords de Londres, affirme-t-il, nous rece- peirlant au nom de la iC, G. T., soutenu à toute les éventualités et conformément à écrit, sur la foi d'une coupure de presse vrons 68 milliards; encore n'en est-il pas tolaheviks nous semble fâcheusement ouiblier que -les ses conclusions, le gouvernement a décidé de transmise par V Argus, que les manifes- ont été les premiers, non pas par Le iGuennic et Bidegartay, n'a pas renvoyer immédiatement dans Leur joyer les tations d'Essey-les-Nancy, « dont nous, avons très sûr à proclamer le droit des peuples à dis- cru devoir, conserver l'attitude de neu- hommes mariés et les soutiens de famille de publié le détail Nous en devons 450 d'eux-mêmes mais à l'appliquer; la classe avaient été démenties par poser tralité qu'avaient eue les.délégués étran- Le ministre de la guerre vient de donner VEclaireur de l'Est 19. Or, nous ne pouvons guère augmenter sé- avec une loyauté déconcertants. On tne gers à notre réseau qui prirent la pa- des ordres daais ce sens rieusement des impôts déjà écrasants; nous peut pas tout savoir, n'est-ce pas- ? Nous déclarions, quelques jours après ïiote avant lui. C'est une. première victoire pour l'Hu- Après une .enquête très serrée, nous pou- BERHïER ne pouvons pas songer à multiplier les em- qui Comme M. Frey, empêtré dans un gali- Bourderon, devançant le débat sur manité. Elle ne lui suffit pas. UHumanité vos formellement maintenir notre infor- LE DÉMOCRATE BOURGEOIS prunts né sont que des impôts différés; matias prétentieux, avoue que- le proSiétà- l'orientation syndicale, l'amorçant mê- réclame, depuis trente jours, sans désem- mation .et considérer que VEclaireur ds impossible aussi de continuer ,il, émettre un nat alsacien-loCTain se détache de la Fran-1, ine, a fait le procès du communisme et parer, la démobilisation totale de la clas- l'Est a menti. papier-monnaie qui se déprécierait comme ce, Baron, dlresaé 'à son banc, complet» du Parti communiste. se 19. 'S'appuyant sur des faits rigoureu- Le directeur de ce journal nous réplique, l'assignat .de l'ancien régime. d'un mot cette heureuse confusion Les dissidents du socialisme appor- sement contrôlés, rendant publics le mé- par une lettre fort courtoise, que « î'indi- Alors, quoi? Mélancoliquement,lé-profes- voyaient Baron. Les Alsaéiens-Lorrains ne pré- tant de Tours leur rancœur de vaincus, tions contentement, l'écœurement, les protesta- cation de VEclaireur de l'Est provient sans pas que la guerre (profiterait quel- et'les manifèstâtâông'-idès réservistes, doute d'une confusion, et, en tout cas, seur de droit conclut que la bourgeoisie cô- ques capitalistes, qui veulent accaparer les ont suivi à Thouars la ligne de conduite elle démontre M. ''Emile Combes est mort, hier, dans sa toie l'abîme tractée par Bourderon. On se fût ara à immédiate et la nécessité d'une libération nous pouvons vous donner l'assurance que maison Il et comme le màlheureux richesses du sous-sol ne plaudissements à l'extrême '• alsacien-lorrain. (Ap- ». petite de Pons. avait ;8B ans. gauche)? complète. Elle exprime l'a- les lignes ci-dessus ne sauraient s'appili- Avec lui c'est toute une époque qui dispa- compte que sur M, Doumer pour l'empêcheur un congrès de jtarti politique. Voilà vis, elle enregistre le désir formel des quer à notre journal ». rait, celle des grandes luttes anticléricales d'y tomber, le compte de la bourgeoisie 'M. Noblemaire poursuit enfin ceux qui veulent nous donner des leçons 200.000 œmabilisés avec qui elle entretient tion Dont acte, très volontiers, la manifesta- qui aboutirent en ù la séparation des est bon. M. Noblemaire. A côté des travailleurs tfautoîiomie syndicale les plus cordiales relations. Une libéra- d'Essey-les-Nanicy restant acquise. églises et de l'Etat. marxistes, il est Ce fut l'époque héroïque du Parti radical Un autre député est venu ensuite parler de chevaucher en une masse qui refusent .Leur coaiceiption de l'autonomie syn- tion partielle ne la satisfait point. Il ne Des manifestations, toujours! qui représentait alors ia petite bourgeoisie de la Haute-Silésie. Il a rappelé pré- travail d'aventureuses chimères. Le dicale est trop tardive et trop connues suffitmilliers pas die rendre à la vie civile quel- San exemple a été suivi, Au 123 R. I., au démocru;tique et .voltairienne..Le Parti socia- cision quelques termes de l'insoluble avec ne parle pas toujours la menace à la d'hommes. Il faut les lâcher 1180 d'artillerie, d da Rochelle, liste qui en avril 19û5 trois mois après la blème. bouche -pro- collaboration. a la place de sa dictature, il offre sa sont leurs attaches avec la S. F. I. 0. quies tous, Nous continuerons. graves ma- chute de Combes réalisa son unité attirait pour que leurs protestations anticipées nifestations contre l'armée. Les réservistes déjà puissamment les éléments prolétariens, On a procédé là-bas, le à Ge petit complet à l'adresse d'AurioJ et de contre la subordination du syndicalisme Posons à nouveau des questions cantonnés actuellement ci Gerrnersheirn, mais le parti radical, avec Combes et Pelle- plébiscite. On a interrogé les mars, un ses amis, reçoit de ses destinataires da ait une apparence de sincérité. Qui ne Nous avons (rappelé, nous rappelons et dans les après quatre jours et trois nuits de voyage nan, conservait de grosses sympathies dans chaleureux encouragements de trottoir; sont menacés les masses populaires. adultes que compte le pays, émigrés alle- Se souvient, en effet, des réunions de nous rappellerons que les réservistes de la de la cravache wagons depuis mands Une expérience nouvelle s'impose, re- leurs adjudants, leur Depuis Combes, et Pelletan, le parti et polonais compris. cheminots où nous n'apercevions ja- classe 19 protestent contre. La mobilisa- arrivée à Trèves.par à Ils se couchent à terre et radical, après avoir vainement essayé de se 707.000 voix l'Allemagne. prend ficile. M. Noblemaire. Le problème est dîf- Il s'agit de vivre en paix avec un ïnjais Bideg-aray sans Albert. Thomas ? tion, les mauvais traitements, les puni- refuseait de marcher plus aroant. discipliner à Pa.u (1913), a connu toutes les pour vicissitudes et toutes les désagrégations. La 479.000 voix pour la Pologne. peuple plus nombreux que le nôtre, les agents d'exécution des dissidents Pour quelle raison des spécialistes des ternationale ». la collaboration ministérielle était la tion, à une coopératiori de travail pire et socialistes cherchant à donner une ar- classes 1911 à 1918 ont-ils été rappelés et Arrivées près du lieu de destination, ils sions. Jaurès après Amsterdam le comprit et de la commission la plus inutile des compromis- ripostent les membres anglais et italiens et en déterminer les termes. Ce cartel, c'est mée à ces francs-fileurs de la révolution. maintenus, comme à Neuss-sur-le-Rhin, firent huit kilomètres à pied en chantant s'inclina. de délimitation; ils n'ont la seule aurore qui puisse paraître dans la les refrains antimilitaristes, en levant D'autres conservèrent l'espoir et l'ont en- droit qu'à doux nuit, où petits districts du sud du (Applaudissements débattons nous nous depuis deux ans. datte manœuvre que nous déjouerons malgré la loi ? bassin où l'énorme majorité est indiscuta- sur divers bancs). dams huit jours à Paris, nous l'avons Un journal bourgeoiei parisien, recon- crosse en l'air. core. [M. Emile Combes était né à Rocque- blement polonaise. déjouée à Thouars le procès du com- naissant Mer les mauvais traitements in- rirPour à les châtier, on les oblige à se nour- leurs frais. bourde ('larn), d'une famille d'artisans. Il fit Vers la faillite muniame fait par Bidegaray fut lumi- fli:gés aulx réservistes, écrivait le couchage paraissent trop Des hommes casernes à Bar-ie-Duc neux. Ce démagogue qui n'hésite pas, Il faudrait éviter que des plaintes sur la R.I.) ont catégoriquement refusé d'obéir seur, nourriture et pour assurer son règne, ;à dresser ser- tifiées. Et pour tout dire, il faut établir pour pour protester contre les brutalités des général en 1879. jus- vice contre service, la province contre ces remobilisés » le régime attentif des mo- sous-officiers. Vingt-sept signatures ac- Il était sénateur de la Charente-Inférieure ses études au séminaire de Castres. Profes- Le chef de notre gouvernement a déclaré Après puis médecin, il devint maire de Pons qu'il était aisé d'apporter de l'ordre en ce rouK, une (ChaTPmte-InférieuTe) en 1875 et conseiller chaos avec « de la bonne volonté prétendu déchiffrer le rébus. une brève intervention de M. Pey. réponse aussi 'brèves Il a Bniand, et une « interpellation » un peu Il s'est gardé, plus longue du Lacotte qui trouve la de
Contre Tous au Mur Dimanche f La projet déménagement du Rhône A PARIS M. MILLERAND VISITE Le président de la République, Mme MiUerana nos Jeunes L'Association Fraternelle des Anciens. et M.. Jean-Millerand ont visité ce matin, à Baga- Combattants et des Amis de la Commatne. L'a séance s'ouvre par l'éloge funèbre telle, l'Exposition des Artistes de Paris. UNE CHIMERE TOMBE D'UNE EGLISE QUATRE MOTIONS? SONT DÉPOSÉES se rendra, d l'occasion de b'anniversaire. de la Semaine Sanglante, au cimetière. de M. Emile Combes, sénateur de la Cha- rpente, qui n'a joué, au Palais du Luxem- Hier, a une heure de l'après-midi, une chimère La décision prise par M. Bonnevay, do du Père-Lachaise le dimanche 29 mai. en pierre de 150 kilos s'est détachée de l'abside de mettre au régime de droit commun de Rendez-vous à 14 h. 30, salle LexcelUnti .y bourg, qu'un rôle effacé. M. Alexandre l'église Saint-Eustaclié et est tombée en face du jeunes camarades poursuivis pour délit boulevard Ménilmontant Bérard, qui lé prononce comme président unméro 1 de la rue Montmartre. nlalgré la circulation très dense, il n'y eut au- SÉANCE DU MATIN sistes -un ardent appel en faveur de l'unité politique, est aussi injustifiable que révol- Au cimetière Montparnasse le diman- intérimaire, oublie de rappeler que ce bon cun, accident. Pour effectuer les réparations néces- ouwière. tante. Qu'on n'invoque pas qu'il s'agit là che 5 juin, Réunion à 14 h. 30, salle de, vieux républicain refoula l'invasion de saires, la circulation est interdite aux abords de' Havenne veut être solennel il reste d'une mesure de représailles exercée con- la Belle Polonaise, rue de Za Gaîté. l'Internationale noire. La lutte du défunt l'église. Metz, le 25. (Par dépêche de notre plaisant en affirmant que les adhérents tre de jeunes révoltés Ce serait un mau- Elle invite les organisations socialistes, contre les congrégations cst un état de UN GARDIEN DE LA PAIX RENVERSE envoyé spécial). La séance du matin aux C.S.R. sont domestiqués par le Parti vais argument. L'arrestation préventive, sans distinction de nuances, d se joindre ^service qu'il est malséant d'exalter à Avant-hier, en face du numéro 127, boulevard ci elle pour rendre taommage et payer le Port-Royal, le gardien de la paix Jarrige a été de cette troisième journée a été ouverte communiste, qui leur ordonne de détruire déjà abominable en matière. politique, l'heure, où le gouvernement de M. Briand renversé par un camion automobile. La colonne à 10 heures, sous la présiden.çe de René les organisations syndicales. s'aggravait pour eux de brimades et de tribut du sauvenir aux trente-cinq mille aplatit la République Lourgeoise aux vertébrale fracturée, il a été transporté dans un Bar. Dumoulin, plus intelligent, fait un ha- restrictions inconnues de leurs camarades citoyens exécutés sommairement pendant, pieds du pape. état désespéré à Cochln. Lecture est donnée d'un télégramme'' de bile discours. Sa tête de turc, ici, n'est de la Santé. Sous couleur qu'ils ont moins cette période sanglante. On reprend la discussion du projet de Hussmann et Hul, qui, au nom des mi- plus les instituteurs, mais les mineurs lor- de dix-huit ans, on leur servait une nour- Le président, Elie MAY. loi sur l'utilisation des eaux du Rhône. DANS LES DEPARTEMENTS neurs allemands, envoient 1 assurance de rains. Il explique le programme minimum riture détestable, on leur limitait Le droit M. Berthelot, sénateur de la Seine, pré- leur solidarité aux mineurs français. confédéral pour les mineurs qui, eux, ont dei se réunir et de converser sur les idées sident du Conseil d'administration du Mé- IL GRELE Le Congrès décide d'adresser en répon- des retraites ils ont des délégués mi- qui leur sont chères, on les molestait Il est rappelé aux secrétaires de section! tropolitain, de la Banque Industrielle de Un violent orage a sévi dans la région de La se un télégramme rédigé dans le même neurs. Sur les huit heures, le programme odieusement. Si une différence de traite- qui ne l'auraient pas fait déjà, qu'ils dai. Chine, qui a tout récemment manqué de Palisse au cours duquel la grêle a causé des dom- sens de la C. G. T. meut faire obtenir des avan- vent sauter et do bon nombre d'autres affaires mages aux récoltes de blé. un télégramme de sympathie aux ment peut être admise, pouttant c'est à 1. Réunir extraordinairement leur sectioif mineurs anglais en lutte contre le capita- tages à tous les travailleurs. l'avantage et non au détriment des plus afin qu'elle désigne les hommes de con- d'inégale'importance, fait une charge à ON CONDAMNE. lisme est également envoyé. Dumoulin fait ensuite le ( rocès de Zino- jeunes, des plus faibles, les. moins résis- fiance qui assureront le service d'ordre, au s fond contre le projet qui, pour lui, A Liüe, un père de famille à trois jours de pri- Les délégués alsaciens-lorrains deman- tants qu'elle devrait être faite. cours de la Manifestation. (Ces camarades titue une véritable aventure
NE SOYONS PAS OPTIMISTES te Front lip LA GUERRE D'IRLANDE et les bombes La Russie AU PAYS DES SOVIETS Il reste à régler Le feu veut la paix intérieure le problème id.it tJrliColdl à Dublin 1 d et extérieure Genève, 20 mai.(Par iettre de notre Londres, 2a mai. (Par téléphone de Il-semble que tout le problème haut-61- La Gazette Générale de l'Allemagne correspondant). Malgré six siècles de notre correspondant particulier.) Depuis Moscou, 23 mai. une heure cet après-midi, les bureaux de continue La presse capitaliste et prétendant que la peste sévissait en lésien soit réglé, parce que les collisions, écrit « démocratie », le prolétariat suisse n'est Russie soviétiste, le commissaire de l'hy- signallées d'abord à grand fracas, ont ces- pas plus libre que le prolétariat français la douane, à Dublin, sont en feu. Ce soir, velles à répandre toutes sortes de non- giène publique Semachko pwblie le com- On se rend compte en Allemagne, que tou- ou allemand La réaction sévit en Suisse l'incendie n'était pas encore éteint. Dublin mensongères sur les prétendues ma- sé ou à peu près sur l'Oder supérieur. Il tes ces paroles qui peuvent êtee prononcées comme partout ailleurs. Les lois scélérates est à nouveau. en praie à la terreur. nœuvres des armées russes des frontières muniqué suivant n'en`'est rien, et ce problème subsiste in- par un membre du gouvernement français, quel qu'il soit amical ou hostile, ne sau- que le conseil fédéral vient d'éllaborer et Cet après-midi, un peu après une heure, lettones et polonaises. Aucune manœuvre lieu ni n'a été préparée dans les pro- En 1920 et 1921 il ne s'est pas produit en tact. raient nous illusionner sur ce fait que la qui seront soumises aux Chambres d'ici des camions charges de républicains armés n'avinces occidentales de Russie ou en Ukrai- Russie soviétiste,' un seul cas de peste. D'abord en soi la province contestée Franche ne vise au fond à rien d'autre qu'à peu, en fournissent une preuve évidente. arrivèrent devant la douane et s'en empa- ne. On peut également qualifier de men- La peste qui s'était déclarée à la fin de Le chômage augmente et l'on ne compte 1920 en Mandchourie, après s'être répandue n'est pas encore attribuée ou délimitée. la destruction de l'Allemagne. rènent. Des balles de coton furent asper- songes les gées de pétrole, ensuite le feu éclata en voltes dansnouvelles sur de prétendues ré- à travers les. villes mandchouriennes, à pê. Les capitalistes allemands associés aux La Freiheit, socialiste indépendant, se pasLemoins de 150.000 chômeurs. parti communiste suisse ne plusieurs provinces. nétré dans le territoire de la république d'ex- anglais^ les capitalistes polonais associés félicite du discours de M. Briand « qui reste jeune inactif devant cette situation. Le douze endroits à la fois. Les républicains Les prétendues victoires d'insurgés en trême Orient où on a enregistré 39 cas, aux français n'abandonnent nullement par prouve combien la politique préconisée prolétariat pas déclarent avoir voulu brûler les papiers du Ukraine et en Sibérie, ainsi que le soulè- Grâce aux efforts réunis du commissariat suisse aura sous peu de grosses gouvernement. Ils y ont réussi. Les em- leurs revendications, et deux nationalis- te etlescombien socialistes indépendants était jus- luttes à soutenir les tendances nationaliste et le rôle de notre Parti ployés furent autorisés à se sauver. Quel- vement à Pétrograd et dans d'autres pro- de l'hygiène publique soviétiste et du minis- tère de la santé publique de la république vinces 'du nord-ouest sont des inventions mes singulièrement iniûrainmables et re- 'antérieurement maîtresses en Allemagne, est, en présence de ces luttes, d'organiser que temps après, les troupes et la police stupides et malveillantes. d'Extrême-Orient, la terrible épidémie a pu muants sont à la disposition de ces deux étaient désastreuses. L'acceptation de l'ul- les masses. arrivèrent sur les lieux. Elles furent ac- Il n'existe point de forces insurrection- être enrayée et depuis le 15 mars il n'a été combinaisons. L'Allemagne a fermé sa timatum a rendu l'atmosphère internatio- La baisse des salaires cueillies par des bombes. Les forces de la nelles en Russie, sauf de petites bandes signalé aucun cas de peste dans la Répub_l frontière, et la Pologne a reçu avis d'avoir nale plus respirable. Certes, l'avenir est La baisse s'accuse chaque jour davan- Couronne répondirent à coups de mitrail- insignifiantes qui s'enfuient au premier que d'ExOrëme-Orient. à clôturer la sienne, mais la Haute-Silésie encore sombre et incertain, mais il est tage et tend à devenir générale, La pre- leuses. Une bataille s'ensuivit. Le nombre coup de fusil. La population paysanne est Néanmoins la peste continue a sévir es Mandchourie d'où elle a atteint Vladivosto) demeure un champ clos où des milliers de maïntenant possible de repousser dans des mière fédération qui eut à en souffrir, ce des morts est inconnu. extrêmement hostile à ces bandes de bri- ou 228 cas se sont produits jusqu'à la datt pangermanistes et de korfantystes sont en nouvelle conditions plus favorables toute tentative fut la plus forte, celle de la métallurgie. Actuellement le quartier de la douane est gands dont l'anéantissement total n'est du 11 mai. de politique de violence. Pour ce- Les entouré de cordons de troupes. Le Liberté qu'une question de jours. Le 19 avril, le commissariat de l'hygiène contact, tout prêts à s' entr égorger. la, il faut que la politique extérieure alle- gros métallurgistes décidèrent en avril Hall, siège de l'Union irlandaise des au, publique dernier Le problème ne s'est pas davantage mo- mande soit réfléchie et surtout loyale. Son nœuvre patronale était évidente. Il s'agis-de baisser les salaires. La ma- vriers des transports, la plus importante en vue de combattre l'épidémie a difié dans ses données internationales. orientation vers la droite serait désastreu- sait de « tomber » la plus importiante fé- organisation syndicale d'Irlande, qui *"e La Pologne belliqueuse proposé au gouvernement chinois de nommer une commission mixte composée de représen- Car il rï'Sp'paralt que comme une partie se tant au point de vue intérieur qu'exté- dération la première, et celle-ci vaincu, trouve à proximité de la douane, n'a pas. tants de la Chine de la République d'Extrême- rieur. Orient et de la Russie soviétiste qui prendrait du un aspect du problème allemand envi- ce serait alors un jeu d'enfant que de ve- été touché par l'incendie. Riga, 22 mai. Le parti de la guerre les mesures sanitaires nécessaires. sagé dans son ensemble. Et ici, les com- Le cabinet du Reich et M. Rathenau nir à bout des autres. Les dégâts sont évalués jusqu'à présent semble avoir la suprématie en Pologne. Le gouvernement chinois n'a pas encore ré- plications peuvent être multiples. Non Berlin, 25 mai, Le Lokal-Anzeiger Devant cette menace patronale, au lieu à 1 million de livres. Cent arrestations ont pondu à cette proposition. En attendant une de répondre il convenait, par un été faites. Les réactionnaires russes et les parti- quarantaine et des stations de gardes-frontiè- seulement le capitalisme français est der- croit savoir que M. Ratlrenàu a refusé les refus comme et simple, la Fédération des ou- sans de Petlioura sont aidée et encoura- res ont été établies au long de la frontière rière le capitalisme polonais en Haute-Si- deux portefeuilles des finances et de la vriers pur métallurgistes porta le conflit de- Dublin, 25 mai. Les troupes avaient gés par les autorités polonaises. mandchourienne ainsi qu'entre la Républi- àésie, mais 'encore nos expansionnistes reconstruction Il aurait fait qui lui avaient été offerts. vant l'Office fédéral du travail. cerné le bâtiment des douanes avant que Dee troupes de.bandits réactionnaires que d'Extrême-Orient et la Russie soviétiste. dépendre son entrée dans le les sinn-feiners qui avaient mis le feu font journellement des raids sur le terri- Des télégrammes reçus de Téhéran à la n'ont pas renoncé à infliger au Reich une cabinet de trois conditions que le journal Le Parti communiste, comprenant que eussent eu le temps y de s'enfuir. Les sinn- toire de la République des soviets. date dni 10 mai annoncent que la peste bubo- humiliation diplomatique, politique, éco- n'indique pas, et qui auraient été reje- le moment de l'action était venu, adressa feiners, .pris nomilque en lui retirant la Ruhr. Le moin- une lettre ouverte à toutes les organisa- dans le bâtiment comme dans une souricière La Pologne est devenue un foyer de nique a tait son apparition dans une région en flammes, dirigèrent conspiration et de banditisme alors que la fermée entreLale frontière de Perse. fut immédiatement dre prétexte leur sera bon et, pour les ju- La Rote Fahne annonce, d'autre part, tions ouvrières et en particulier à l'Union des fenêtres une violente Turkestan et la Verse et ton- ger, il suffit de se rappeler l'exploitation que M. Rathenau aurait accepté le porte- syndicale et au parti socialiste, pour les les troupes, qui ripostèrentfusillade contre Russie est entièrement pacifique. tes mesures de précautions prises. inviter à former le front unique du par un feu vio- Les organisations contre-rôvokitionniai- qu'ils ont voulu faire de l'entrée des corps feuille de la reconstruction. pro- lent de mitrailleuses. Le Lokal-Anzeiger francs dans le territoire plébiscitaire, di- chefs du parti démocrate, manche dernier. Leurs visées' impérialis- visites croit ont savoir fait que les plusieurs létariat suisse. La lettre prévoyait conférence des organisations qui adhére- qu'une Sur ces entrefaites, trois sinn-feiners et tous les appuis. raient au front unique se réunirait pro- essuyèrent de s'échapper en tirant des tions res reçoivent à Varsovie tous les concours En même temps qu'il renoue les rela- La crise minière au chancelier pour lui exprimer le tes se heurtent au veto du gouvernement désir très vif de voir le parti populiste chainement et l'ordre du jour compre- coups de fusils. Ils n'y réussirent pas. anglais qui est plus ou moins d'accord dans le gouvernement. Ils auraient invité nait 1. Lutte contre la baisse des salai- L'un fut tué et les deux autres blessés. vernement polonais se prépare à l'atta- diplomatiques avec la Russie, le gou- anglaise avec l'Italie et qui répugne à un affaiblis- le chancedier à prendre contact avec le res 2. Lutte contre la réaction 3. La A ce moment, des flammes jailiisaamt quer. reprise des relations avec la Russie des du bâtiment, les employés des douanes, En même temps la Pologne se dispose à sement supplémentaire de l'Allemagne. parti populiste ce matin. attaquer la Lith,uanie et ia Lettonie. Les M. Lloyd George convoque une nouvelle C'est ainsi que la rupture des alliances Le même journal déclare enfin que Soviets. parmi lesquels se trouvaient de nombreu- impérialistes polonais disent que Liban et failli sortir la querelle silésienne. En dans les milieux démocrates, estime A la tactique réformiste de laisser les ses femmes, et qui, jusque-là, avaient été Kovno doivent conférence a de. que les on fédérations ouvrières isolées devant leur retenus par les sinn-feiners à l'intérieur être données à la Pologne un mot, celle-ci continue, quoique M. l'intention de socialistes majoritaires auraient patronat respectif et compensation pour la Haute-Silésie. Londres, 25 mai. recourir à solution du faire appel à un du bâtiment, reçurent la permission de se en (Par téLéphone di Briand l'ait traitée de secondaire, à do- Paeichstag, si la coalition ia. organisme de l'Etat bourgeois pour tran- sauver. Ils sortirent en masses, levant les et la Lettonie est prête. L'offensive polonaise contre la Lithuanie notre correspondant particulier). Sou* miner de haut la politique européenne. tale actuelle n'était pas assezgouvernement- forte. cher les différends entre patrons et bras en l'air et agitant des mouchoirs la pression croissante des lepr-ésentanta Le Daily Chronicle, organe du Premier vriers, le Parti communiste opposaitou- le blancs. Le parti militaire polonais ayamt ren- de la grande industrie, le gouvernement contré l'oppositrion de l'Angleterre dans d!écidé de tenter un nouvel effort pouf a britannique, écrit que tout malentendu est principe de lutte de classes, l'organisation Des groupes de rebelles qui, à six fois ses desseins sur la Haute-Silésie, veut dissipé entre Paris et Londres. Nous sau- LES POLONAIS PRÉTENDENT de tout le prolétariat en un front unique. différentes, s'étaient élancés au dehors, retourner se mettre fin à la crise provoquée par le lock- L'Union syndicale suisse et le Parti so- furent abattus à coups de fusil 'ou fadts qu'il donne vers l'est et déjà, Par l'appui out des mineurs. rons s'il aura eu raison, lorsqu'il s'agira QUE LA LUTTE CONTINUE cialiste refusèrent d'adhérer au front uni- prisonniers. Un seul d'entre eux put s'é- aux bandes réactionnaires rus- M. Lloyd George a appelé Je Comité exé- deconvoquer la conférence interalliée, qui que. Les conséquences de ce refus viennent chapper. ses qui passent chaque jour la frontière, cutif de la Fédération nationale des mi» délimitera les territoires haïut-silésiens, il viole le traité de Riga. de se faire cruellement sentir. L'Office fé- les troupes marchèrent à l'assaut neuns et las représentants de l'Association. et qu'on renvoie à la seconde semaine de Varsovie, 25 mai. D'après les derniè- déral du travail a fait aux parties en con- duEnfin, bâtiment embrasé. Les rebelles capitu- Le Congrès des Syndicats des propriétaires à une couférence qui s^' juin. Déjà la participation de la Belgique, res nouvelles reçues de Haute-Silésie, les flit les propositions suivantes lèrent alors. Le nombre des prisonniers russes tiend,ra vendredi à midi au Board nf Tra> • hostilités proposée par la France, rejetée par l'An- les insurgés n'ont entre les bandes allemandes et 1. Les de. -La lettre de convocation a été reçue pas encore cessé. allocations de renchérissement seront esst maintenant de 111. On croit qu'il y a la Fédération des mineurs cet apiflès- gleterre, rallume la controverse. Hier, après avoir franchi l'Oder à Olza, réduites de moitié, les majorations pour en- eu des sinn-feiners brûlés vifs. (Havas.) Moscou, 23 mai. Dans les Isvestia, La- par midi, à 5 heures. Méfions-nous de tout optimisme excessif. les Allemands, appuyés fants, du tieArs. rotski constate les travaux fructueux du Les gouvernements ont intérêt, pour des dé, ont attaqué le bourgpar un train bliru- 2. Les réductions Les pertes anglaises de Gorzyce, dont de paye du mois departiront juin du premier jour congrès actuel des syndicats. Quelle que soit la proposition qui sera fins parfois mystérieuses et parfois trop la prise devait leur assurer la possession 3. Les (parties'iont jusqu'au 20 mai pour fai- Londres, 25 mai. Les pertes de la po- Ses trois mille délégués ont commencé faite, elle devra êtne examinée par le Go 1921. claires; à multiplier les propos rassurants du bassin de Rybnik avec les importantes re connaître par écrit, à l'Office fédéral du lice et de l'armée en Irlande, selon la ré- leurs séances par une éclatante manifeb- mité Exécutif et elle ne pourra être ac- après. les rumeurs alarmistes. Nous ver-mines de Annagrube. Ils se heurtèrent à travail, si elles acceptent la proposition du ponse faite à une question qui lui était tionale tation de solidarité prolétarienne interna- ceptée qu'à la suite d'un référendum forte résistance dessus. En de rejet de part et d'autre, cette posée à la Chambre des communes, par en adressant un appel enflammé parmi les ouvriers mineurs. rons renaître le péril silésien dans toute une lutte acharnée, des insurgés qui, après propositioncas serait nulle. le sons:-secrétaire d' Etrl,t pour l'Irlande, aux mineurs d'Angleterre et à tous les son ampleur, car les capitalismes qui s'y une les rejetèrent au deilà livrant bataille n'ont pas dit leur dernier deAfin l'Oder. Les industriels ont accepté ces propo- ont été, pendant les quatre mois se termi- ouvriers du- monde. Les dockers d'empêcherune nouvelle attaque sitions et une confér-ence -des «délégués nant, le 30 avril.. dernier, les suivantes Si les séances, plénières portent surtout Londres, ,25 mai. [–(Par téléphone de. 'mot/' Avant et après là conférence, de fù- allemande, les insurgés ont enlevé les rails de la métallurgie » un caractère ainsi solennel, le travail pro- notre correspondante 'particulier?) Les des alertes sont à redouter. composée presque Police, 109 tués et 224 blesses. ductif fait dans les commissions. Le but dockers de Glasgow ont décidé de reprai- 3ur le secteur Qlza-Wodzislaw. --(Havas.) uniquement de secrétaires vient elle- Armée, 48 tués et 113 blessés. (Havas.) se Paul LOUIS. constant est de renforcer la puissance du dne le travail, à condition que tous les ou- même de les accepter. Les sections de la prolétariat en ressuscitant la grande in- vriers soient réintégrés et que les briseurs DANS L'INTERNATIONALE fédération se prononceront à leur tour, dustrie. Intéresser 'chaque ouvrier aux de g,rève soient retirés. Les représenitanta L'Italie veut jouer cette semaine, sur la décision de cette conférence. UNE RUPTURE progrès économiques, l'intéresser matériel- de l'Union des dockers et des armateurs lement et moralement, voilà ce que recher- de Glasgow ont eu une réunion cet après- un rôle conciliateur Le Congrès de l'Internationale syndicale rouge La Conférence d'Olten Douze Unions ouvrières et sept fédéra- La mission russe quitte l'Italie sures chent les délégués. Toutes les autres me- midi pour discuter les conditions de la ne- comme l'encouragement de la petite prise du travail. Ceilui-ci ne reprendra, que Moscou, 23 mai. industrie visent également à ce but. Ce lorsqu'un accord sera intervenu. La grève Dans les Isvestia, tions ont répondu à l'appel du front uni- quatrième congrès préoccupé à ce point des dockers de Glasgow a duré trois semai, Rome, 24 mai On confirme, dans les Steklov consacre son article au premier que et ont adhéré à la lettre du Parti com- Rome, 25 mai. Worovsky et la mission de la renaissance des forces productrices nés. .cercles diplomatiques, que le comte SfOirza Congrès des Syndicats roue-es fixé au 1er muniste. Forte de cet appui, la centrale partent auijouru'hui. L'accomplisse- de la classe ouvrière, sera riche en con- Hoigihdjon, secrétaire général de l'Union a remis aux Alliés des propositions visant du P.C.S. convoqua dernièrement à Olten- russe ment de lemlr facile leur a été rendue impos- quêtes immenses et effectives. (Rosta.) écossaise des doakeiPs a a}éclaré que de- à concilier les thèses anglaise et française Si la. Troisième Internationale compte Trimbach la conférence projetée. sible la mauvaise volonté du gouverne- relatives à la question de Haute>-Silésie. 3 millions de membres politiquement Ces douze Unions ouvrières (parmi les- ment par La peste n'est pas en Russie vant la désertion des autres unions,1!! ne or- On observe; toutefois, que les événe- ganisés, l'Internationale syndicale rouge quelles celles de Bâle, Zurich et Genève), accordé italien qui, non seulement n'a pas Moscou, 23 niai. En réponse aux infor- restait aux dockers d'autre alternative que nents nouveaux qui se sont produits ne en compte de 10 à 14 millions. Elle a percé ces sept fédérations et le Parti commu- munité diplomatique, au représentant de la Russie l'im- mations publiées dans la presse anglaise,. la reprise du travail. La grève des d!oc- favorisent guère une solution, quelle déjà une brèche fatale dans l'Internatio- niste viennent de créer une organisation tégé contre les insultes des fascistes et vio- mais ne l'a pas pro- kers continue seulement à Aberdeem et à qu'elle soit, car l'intervention militaire nale jaune d'Amsterdam. Le premier Con- unie avec un comité mixte. Les délégués lait le secret d;e la correspondance de Wo- Londres. L'embargo n'a pas été observé allemande a rendu plus grande encore la grès jouera un rôle essentiel dans le nou- présents représentaient 85.000 membres. rovsky. différence d'opinion entre la France et veau mouvement. Il renforcera la cohé- La résolution suivante fut adoptée à l'una- l'Angleterre. (Radio.) sion des masses ouvrières, révolutionnai- nimité et les arrachera définitivement à l'in- 1. Il sera constitué un comité provisoire. Une nouvelle offensive grecque Vraie baisse] dans tous les ports. » La décision des dockers de Glasgow ne trahit pas un manque de courage de la res part des ouvriers. Mais eMe prouve une La fermeture de la frontière Berlin, 25 mai. On mande de Haute- fluence opportuniste. Il engagera la lutte 2. efficace pour la libération du Le comité aura pour tâche prolétariat. a) De réunir le plus rapidement possible Après avoir sacrifié nos stocks, offrons Ïoils de plus la faillite de centrale composée l' d'aiileuira organisation des mêmes Silésie à la Gazette de Voss que l'effet de Les deux Congrès de llntàmationaie auprès des comités centraux et des cartels directement au nous public; hommes ui\ont disloqué la triple alliance. la fermeture de la frontière allemande politique et syndicale fourniront au mou- syndicaux, des signatures .nécessaires en Constantinople, 25 mai. On considère des marchandises de qualité parfaite et Le Comité exécutif de la Fédération des l'unîté imminente offensive par la police de sûreté se fait déjà sentir. nant des décisions identiques, vement théorique et tactique. Pre- me de la convocation d'un congrès syn- comme en Asie-Mineure. Tout une le dispositif grecque de ba- nouvellement fabriquées à transports est convoqué pour vendredi. Le noinfare des personnes voulant passer dans les domaines quoique lical extraordinaire. arrêté et le transport des trou- 50 °/o au-dessous des pria actuels qu'il Mais devant les hésitations et l'apathie la frontière a diminué sensiblement. différents, coordon- b) De préparer moralement ce congrès taille serait nant l'action de toutes les organisa- in développant dans des réunions publi- pes en direction d'Ouchak se ferait avec Occasions i– du détail. Comparez l Avec nos de la n'a cessé de montrer depuis le dlébul crise, on peut être certain qu'il ne tions ouvrières internationales, ils élève- une grande fébrilité. avantageuses. fera qu'approuver la decision des dockers. La presse allemand! et la discours de ront le mouvement ouvrier à [lies de propagande la nécessité d'un front Cette offensive produirait direction M. Briand, un degré su- inique dans la lutte décisive engagée. se en périeur et rapprocheront l'heure du suc- c) D'agir afin que soit garanti, lors du de Kutayah, en même temps que se déclen- Les cheminots Berlin, 25 mais Le Vorivaerts criti- cès. (Rosta.) :bngxès extraordinaire, l'exercice du droit cherait une opération militaire du côté Londres, 25 mai. (Par téléphone de que âprement le passage relatif à la Hau- Les délégués tchéco-slo vaques au Congrès le représentation directe des sections et d' Aif ioum-Karahissar. notre correspondant particulier.) La si- te-Silésie et déclare que M. Briand a gâ- Des opérations secondaires se poursui- Rideaux dep. 1.20 le ché le bon effet que pouvait avoir en Al- de Moscou les ouvriers. également du d'E-ski-Clieir. pour mètre tuation pour les cheminots devient chaque mettre définitivement point vraiment côté Lingerie 2.50 le mètre jour plus critique, bien que l'Union natio- lemagne ses paroles pour le gouvernement Prague, 25 mai. 32 délégués com- 'evendications à formuler, d'étudier d) De au les tous pour nale ne prenne aucune mesure décisive allemand, en procédant à des menaces en munistes sont partis sous la conduite de d'action et d'élaborer l'inten- vous pourrez établir de jolis vitrages unis raison d'une éventualité incertaine. Smeral, pour 'aller assister au Congrès de es moyens à BïtOUTGKOUX CONDAMNE à 6 francs la paire et d'élégantes pièces en faveur de ses membres renvoyés la IIIe Internationale. (Havas). ion du congrès les propositions adéquates. de lingerie fine Un télégramme au Daity Herald an- Nous reconnaissons complètement, dit-il, le très bon marché. Le comité nommé a adressé à toutes les Envoyez-moi cette annonce avec votre nonce que la Fédération des Mineurs de progrès que représente la reconnaissance par )rganisations ouvrières lettre leur Lille, 25 mai. Le militant syndicaliste Tchéco-Slovaquie, réunie en conférence un gouvernement français d'intentions sincè- Prière nos abonnés dont l'abonnement nandant de faire discuter une de- Benoît adresse complète et très lisible res chez un gouvernement allemand. Nous arrive à expiration le 31 mai et à qui ront unique dans leur sein la question du révolutionnaire Broutchoux a été échantillons gratuits par retour. vous spéciale, a proclamé sa solidarité avec les souhaitons à la France une Chambre qui dis- nous avons adressé un mandat-carte de nous et d'adhérer à condamné par le tribunal correctionnel de recevrez mineurs et a déclaré être prête à prendre pense le président du conseil de la nécessité le renvoyer par retour du courrier, afin a proposition de convoquer un congrès de Valenciennes à huit jours de prison pour Manufacture Française de Tulles unis et fantaisie des mesures immédiates si elles sont pro- à de la gagner ses vues par des propos qui d'éviter des frais de recouvrement et un 'Union syndicale suisse. rebellion envers un inspecteur de la police 31, Rue d'Enghien. LYON Rayon posées par le comité exécutif de l'Inter. doivent paraître ici déplacés. retard dans la réception du journal. spéciale. (L'Information.) nationale des Mineurs. FEUILLETON DU 26 MAI 1921 allongé son ombre jusqu'à l'arrière, ni mulateur, d'un misérable, d'un' vaincu bla à Gadsky que cette image avait laissé temps en temps des morceaux de piano au ment son retour à la raison ? Et se tenir-' contrainte, ni privation ne s'étaient encore Neuf semaines, il venait de faire son cal- en lui l'insupportable sensation de la profit de vagues œuvres de guerre, récol- sans honte devait elle, comme quelqu'un appesanties sur ceux qui étaient restés à la cul, il y avait exactement neuf semaines souillure intérieuTe. Il ne pouvait pas taient dans tous les journaux de chaleu- qui sait ? Quoi d'étonnant, au fond, qu'il maison, et si, en ces jours d'allégresse, il que le dur tréteau de fer sur lequel il était s'empêcher de penser aux serviettes sales reux remerciements pour leur abnégation se (fût laissé gagner par sa griserie ? n'y avait pas eu de chaises vides autour assis était devenu son « chez lui en fris- dont ichacun pouvait se servir en passant. Au mépris. de tous les réglements, il s'é- D'un bond, il se releva, tapota le dessus des tables familiales, on n'aurait pu appa- sonnant, il comparait l'homme qui répon- Son âme aussi portait réedlement les tra- tendit de tout son long sur son lit et fer- de son lit et reprit ses allées et venues par remment saisir aucune raison de mélan- dait à l'appel de son nom avec l'autre, ces dé doigts de tous ses supérieures ma les yeux. la chambre. En était-il arrivé, que diable,- colie. Une fièvre avait saisi l'Allemagne celui qui était entré à la caserne rempli Pendant les trente-trois ans qu'il avait .Mathilde n'était-elle pas un peu cou- par tout entière, une folie de gratitude. de volonté gaillarde et prêt, orgueilleuse- vécu jusqu'alors, jamais son sentiment de pable Dès les premiers jours, bien qu'elle à vouloir se retrancher derrière un jupon ? A se décharger sur une femme de la -e.v Andréas LBTZKO Avec avidité, avec ivresse, on se jetait ment, au sacrifice Qu'avaient-ils fait de sur cette occasion de la Noël pour envoyer lui ? Après avoir examiné les autres, les l'honneur n'avait été aussi offusqué qu'en ces brèves semaines. Pourquoi ? Parce ne voulût pas en convenir, elle était rede- venue fille d'officier prussien, courant à ponsabilité de son acte ? Dieu sait ce qu'on apprend dans ces maisons d'éduca- «Traduit de rallemaud par MAGDELEINE-MARX) des paroles d'amour aux martyrs de là- inférieures, uniquement aux prises avec les que de sa propre impulsion, il s'était en- la fenêtre avec des yaux brillants chaque tion qui enseignent aux élèves à trembler bas le spectacle des rues donnait l'im- tracas journaliers, comme s'ils ignoraient gagé dans l'armée A cause de cela ? fois qu'un régiment bipassait et attendant tout d'abord devant les galons et les bou- pression qu'on se pressait d'empaqueter, le combat gigantesque qui grondait, il re- Oui, à cause de cela, il lui fallait mainte- des heures aux portes des journaux l'affi- 'tons ami de les entrainer à l'héroïsme 1 sans en laisser un seul, les trésors de civilgardait avec une dévorante envie chaque nant se laisser injurier, dégrader, abais- dhage des télégrammes. Tout allait trop «JEDIE A LION GRAND COMPATRIOTE HUMAIN l'Etat pour les offrir aux chers enfants- qui ne savait de la caserne que le ser, humilier, maltinaiter par des êtres lentement à son gré, tous les êtres étaient Orgueilleusement, il se dressa et chassa ROMAIN ROLLAND soldats, dignes des plus beaux cadeaux de dehors des murs, et se prenait d'une haine bornés, vulgaires Folie Folie 1 trop mous ou trop indifférents, et la popu- loin de lui le soupçon misérable. C'est sur la patrie. féroce pour ce satanique moulin qui lation du sud lui portait sur les nerfs lui seul que retombait la faute. Lui seul.. broyait et broyait toute la fierté de l'âme, Furieux; il revint s'asseoir sur le lit Son ambition démesurée, sa présomption, Il n'y avait qu'aux environs de la ca- là et continua de retourner sa plaie. Com- elle aurait voulu remonter immédiatement volonté et toute la conscience I son besoin de jouer gros jeu,.l'avaient ViVOS VOCO Mortuos ylanQo. serne que cette frénésie généreuse, ce culte Sur ment avait-il 'pu en venir à cette fatale sur Ber.lin tant elle se sentait étrangère mené à cette aventure ? Un an plus tôt, un (Ten appelle aux vivants du soldat paraissaient s'apaiser. Du petit un soupir, il se leva, l'oreille au démarche ? De tous côtés, pourtant, on dans cette ville qu'elle adorait pourtant an plus tard, il s'y fut repris à trois fois Je pleure les morts.) poste de garde, du haut des fenêtres où ils guet. Un calmé lourd et solennel emplis- l'en avait dissuadé jusqu'au dernier Sans doute, rien, en apparence n'était avant de tenter cette démarche. C'était se tenaient. les soldats regardaient passer sait la bâtisse. La veille au soir, de longues moment, de puissantes influences avaient changé. Il la conduisait au théâtre,, il ve- justement cette année, ce moment précis, les vagues de la foule, et ce n'était pas files de permissionnaires s'étaient dirigés essayé de s'entremettre, pour le libérer de nait la chercher après les répétitions que la tentation n'eût pas dû s'offrir à lui. TENUE DE CAMPAGNE vers la gare, et les citadins seuls, qui n'a- sans quelque amère jalousie qu'ils voyaient vaient sa parole, non, il s'était entêté dans sa comme d'habitude, elle lui tendait ses lè- Il était « arrivé », il avait touché le port, les paquets affluer, s'amonceler et dispa- ni champs ni famille, demeuraient résolution. Comment aurait-il pu prévoir vres, mais leur passion était un peu com- toutes voiles au repos, n'ayant plus un Assis sur son lit, les jambes pendantes raître. Dans ce grondant hommage aux à l'attache, comme des poulains récalci- que ce serait ainsi ? Au souvenir de son me un corps momifié, elle n'était plus que souhait à formuler, mollement bercé par et tout prêt pour sortir, Georges Gadsky défenseurs de la patrie, les plus stupides trants. Voilà qu'il enviait les paysans A entrée à la caserne et du moment où l'im- la quittance d'un bonheur déjà réalisé. les merveilleux souvenirs, n'ayant rien, regardait mélancoliquement l'espace du ressentaient ce qu'était la caserne, ce cet instant, il aurait volontiers troqué sa périeuse voix de l'adjudant était tombée L'artiste qui, par axnour pour lui avait absolument rien à demander à l'avenir. dehors. Un pâle ciel bleu dominait les qu'elle avait fait d'eux. Que de fois, après vie entière contre celle du premier d'entre foulé aux 'pieds tous préjugés, renoncé à sombres campagnes que la neige couvrait les hauts peupliers chauves alignés devant la caserne étaient remplis de pépiements, une particulière « engueulade » de l'adju- la dant, entendait-on cette réflexion s'élever dans la chambrée « Heureusement que jours. eux, ne fût-ce que pour ne pas entendre voix de l'adjudant pendant ces quelques sur lui, pour la seconde fois, le feu lui montait à la gorge. il se revoyait, devant cet homme et devant les cent brutes ser- viles et ricana.ntes qui l'entouraient, dans denrière de sa situation, à sa famille, disparaissait Moellnitz Qu'était dé- sormais à ses yeux le virtuose Gadsky et son malheureux pianotage alors qu'elle gloire. Que pouvait-il imaginer encore ? Trois voyages accomplis pendant les trois der- nières années lui avaient rapporté la la brise qui soufflait par la fenêtre ouverte la vieille ne se doute pas de la façon dont Triste, écœuré, les mains instinctive- l'attitude d'un gamin qu'on vient de ca- suivre.) était si douce et si engourdissante qu'on je me fais arranger tu parles si ça lui ment en dehors, comme s'il avait eu peur lotter, lui Georges Gadsky, le célèbre pia- ne voyait que Victoire et que drapeaux, (A eût pu croire que c'était le printemps et enlèverait le goût du respect. n Et tout le de toucher à son propre corps, il arpen- niste que les princes régnants invitaient lauriers, arcs de triomphe ? son dansant cortège qui passait devant la monde de rire, mais, sous la raillerie, tait la chambre d'un pas dolent, traînant. à leur table Ah aujourd'hui, bien sûr, elle ne vou- porte, et non pas la Noël aux noirs sapins perçait une sourde rancune contre les Le peintre en bâtiment qui occupait le lit .Au lieu de la considération que son lait plus rien savoir de la boucherie Elle POUR LA MANIFESTATION DE DIMANCHE et aux toits blancs. dieux de la guerre, capables d'arracher voisin du sien, l'avait en quelque sorte acte aurait dû lui valoir, il ne rencontrait aussi, déclarait aujourd'hui, en le voyant C'était le dernier dimanche avant Noël, le « dimanche doré » comme on dit, à cause les pères de famille du sol où ils sont en- contaminé avec son ignoble manière de racinés, pour les envoyer se battre à la parler « Il frotte son sale museau après que dédain venimeux, comme si son talent, au contraire,, sa situation, son sacrifice, gâcher ses mains uniques comme elle disait, à tenir son fus:l, que cette guerre EGLANTINES -• des magasins éblouissants, c'était la pre- place de leurs fils nous » avait-il coutume de dire quand devaient être payés d'humiliations parti- était un crime. Oui aujourd'hui, il y ivait he cent fr. 50 mière fête du Christ depuis la guerre. Le C'est ainsi que Georges Gadsky se sen- l'adjudant Stuff versait le flot de sa mau- culières. Ses confrères, par contre, qui, l'Art, qui a des droits au même titre qu'= En vente à la librairie de l'Humanité, monstrueux malheur n'avait pas encore tait écrasé, défiguré, mis au rang d'un si- vaise humeur sur le bataillon. Il sem- soi-disant pa.r dévouement jouaient de la guerre Aurait-il dû attendre patiem- rue Montmartre. Paris.
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