LA REVUE DE PRESSE ÉGALITÉ

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Le Quotidien Jurassien – 28 juin 2018

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Le Quotidien Jurassien – 28 juin 2018

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Le Quotidien Jurassien – 29 juin 2018

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Le Quotidien Jurassien – 29 juin 2018

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Le Figaro.fr – 1er juillet 2018

Une loi sur le consentement sexuel entre
          en vigueur en Suède

Le texte prévoit désormais qu'une personne est coupable de viol dès qu'elle a accompli un acte
sexuel avec une autre qui n’y a pas participé «librement».

Une loi sur le consentement sexuel, qui considère comme viol tout acte sexuel sans accord explicite,
même en l'absence de menace ou de violence, est entrée en vigueur dimanche 1er juillet en Suède
après que le pays a été bouleversé par la campagne #MeToo.
Le texte prévoit désormais qu'une personne est coupable de viol dès qu'elle a accompli un acte
sexuel avec une autre qui n’y a pas participé «librement».
Auparavant, on ne parlait juridiquement de viol que si l'acte sexuel était accompagné de violence
ou était accompli sous la menace.
«Il n'y a absolument aucune exigence de dire oui formellement, de cliquer sur un bouton dans une
appli ou quoique ce soit de cet acabit. Simplement participer physiquement est un signe de consen-
tement», rappelle à l'agence locale TT Anna Hannell, juge qui a participé à l'élaboration de la loi.
Les tribunaux devront être particulièrement attentifs à ce que «le consentement se soit exprimé par
les mots, les gestes ou d'une autre manière», autant d'éléments sur lesquels les juges devront sta-
tuer.

Questions sur la mise en pratique
Portée par la majorité sociale-démocrate et verte, la loi adoptée fin mai est très critiquée par l'ordre
des avocats et le Conseil des lois qui s'interrogent sur sa mise en pratique.
Pour cet organe qui émet un avis sur la régularité juridique des propositions de loi, la nouvelle légi-
slation va obliger à une évaluation arbitraire par la cour de l'existence ou non d'un consentement.
Le gouvernement a répliqué que cette législation envoyait un signal fort. Il a par ailleurs décidé
dimanche d'allouer 120 millions de couronnes (11,5 millions d'euros) à la lutte contre le harcèle-
ment et les violences sexuelles.

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«#MeToo a montré avec force qu'il reste beaucoup plus à faire pour lutter contre le harcèlement
sexuel et les violences sexuelles au travail et dans le reste de la société», a expliqué la ministre de
la parité, Lena Hallengren, dans un communiqué.

Changer les comportements
L'objectif du législateur est de changer les comportements dans un pays où l'égalité hommes-
femmes est considérée comme parmi les plus abouties dans le monde.
«La législation est normative. Elle envoie un signal», a souligné à la radio publique SR Emil Gus-
tavsson de l'organisation «Des hommes pour la Parité». «Les adultes doivent prendre leur courage
à deux mains et avoir avec les jeunes des discussions sur ce qu'est le consentement», a-t-il ajouté.
La campagne #MeToo visant à dénoncer des agressions sexuelles, déclenchée par une succession
d'accusations contre le magnat de Hollywood Harvey Weinstein, a bouleversé l'ensemble de la so-
ciété suédoise.
«#MeToo change les comportements et les gens comprennent à quel point la violence sexuelle est
répandue», a expliqué à l'AFP Ida Östensson, qui a créée la fondation Make Equal qui milite pour
cette nouvelle loi depuis 2013. Selon elle, les mentalités ont déjà commencé à évoluer mais il est
nécessaire d'avoir «enfin une législation qui protège l'intégrité physique et sexuelle».

7 000 plaintes pour viol
À l'automne, en Suède, plus de 10.000 femmes de tous milieux professionnels - notamment dans le
bâtiment, la culture, les médias et la justice - ont pris la parole et fait campagne contre le harcèle-
ment.
Les statistiques les plus récentes montrent qu'en 2017, plus de 7.000 plaintes pour viol ont été dé-
posées en Suède, une hausse de 10 % par rapport à l'année précédente.
Un viol est passible de six ans de prison. La peine maximale est de dix ans d'emprisonnement si la
victime est mineure.

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Le Figaro.fr – 2 juillet 2018

 Une femme élue gouverneure de Mexico pour la première fois

Claudia Sheinbaum, scientifique de 56 ans et fidèle d'Andrés Manuel Lopez Obrador, vainqueur
de la présidentielle mexicaine dimanche, dirigera la capitale et ses plus de 20 millions d'habitants.

Alors qu'Andrés Manuel Lopez Obrador a remporté, dimanche 1er juillet, une victoire historique à
la présidentielle mexicaine, pour la première fois, une femme, Claudia Sheinbaum, 56 ans et fidèle
de «AMLO», a été élue gouverneure de Mexico. Son élection met un terme à plus de vingt ans de
domination du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche) dans la mégapole mexicaine.
Claudia Sheinbaum est la première femme gouverneure de Mexico élue par vote direct, même si
une autre femme, Rosario Robles, a occupé la fonction de maire par intérim en 2000 après la dé-
mission de Cuauhtemoc Cardenas, parti briguer un mandat fédéral. À ce titre, elle dirigera la capitale
et ses plus de 20 millions d'habitants.

AMLO, son mentor
Née dans une famille juive de scientifiques, Claudia Sheinbaum a étudié la physique à l'université
nationale autonome du Mexique (Unam), où elle a participé au vaste mouvement étudiant de 1986
s'opposant à une série de réformes au sein de l'institution.
En 2000, le maire de l'époque, Lopez Obrador, militant comme elle au sein du PRD, l'a nommée
secrétaire à l'environnement de la capitale, poste qu'elle quittera six ans plus tard.
Elle suivra son mentor en 2014 pour rejoindre le parti du Mouvement de régénération nationale
(Morena), récemment fondé par Lopez Obrador.
Sous cette étiquette, elle s'impose l'année suivante aux élections locales dans le secteur de Tlalpan
de Mexico, l'un des 16 disctricts qui composent la mégapole mexicaine.

Le séisme de 2017
Durant la campagne, Sheinbaum a fait l'objet de vives critiques pour sa responsabilité dans l'effron-
drement de l'école Rebsamen lors du séisme qui a frappé le pays le 19 septembre 2017. Cette école,
où 19 enfants et 7 adultes ont trouvé la mort, se situait dans un secteur qu'elle dirigeait, au sud de
la ville.

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Selon des experts, des irrégularités dans la construction du bâtiment sont à l'origine de son effon-
drement et les parents des victimes réclament depuis une enquête sur sa responsabilité.
Sheinbaum a accusé ses rivaux d'exploiter cette tragédie à des fins électorales. «Nous avons fait
face au problème, j'ai passé des jours à l'école de Rebsamen, nous avons reçu les parents, nous nous
sommes occupés d'eux, (...) c'est d'une grande bassesse d'en faire le centre d'une campagne élec-
torale», a-t-elle dénoncé.
L'élue a été mariée jusqu'en 2016 à Carlos Imaz - une figure de la gauche mexicaine tombée en
disgrâce après un scandale de corruption - avec lequel elle a une fille.

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Le Figaro.fr – 2 juillet 2018

Les Polonaises une nouvelle fois mobilisées contre une loi
                    anti-avortement

Déjà très réglementée en Pologne, l'IVG deviendrait désormais interdite même en cas de graves
pathologies ou d’un handicap constatés chez le fœtus. En 2016, la mobilisation avait réussi à ob-
tenir le rejet d'une législation similaire.

Ce lundi 2 juillet après-midi, des milliers de Polonaises sont attendues dans les rues de Varsovie afin
de manifester contre un projet de loi visant à imposer de nouvelles restrictions concernant l’avor-
tement.

La nouvelle législation, poussée par les ultraconservateurs et leur comité «Stop avortement», sera
à nouveau discutée cet après-midi au Parlement. Elle viserait à interdire l’IVG en cas de graves pa-
thologies ou d’un handicap constatés chez le fœtus.

Actuellement, la Pologne - qui est déjà l’un des pays européens à disposer des lois les plus restric-
tives concernant l’avortement -, interdit la pratique sauf dans trois cas : en cas de viol, en cas de
danger pour la femme et en cas de malformation grave et irréversible du fœtus.

"Vendredi noir"

Des manifestations contre cette législation ont déjà été organisées ces derniers mois et ont rassem-
blé des milliers de personnes dans ce pays à forte influence catholique. En mars dernier, pour un
«vendredi noir» organisé à l’appel d’associations féministes, 55.000 personnes étaient descendues
dans les rues de la capitale. D’autres manifestations avaient été organisées à travers tout le pays.

Dans un mouvement coordonné, des jeunes femmes vêtues de noir avaient brandi des grandes
paumes rouges en carton portant l'inscription «Stop». Le même jour, le commissaire aux droits de
l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks, avait averti la Pologne que ce projet interdisant
l'avortement en cas de malformation du fœtus était incompatible avec les engagements du pays en
matière de droits de l'homme.

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Mobilisation à Paris

Devant l’ambassade de Pologne, à Paris, ce même 23 mars 2018, une petite centaine de femmes
s’étaient également réunies afin de défendre les droits des Polonaises. «Solidarité avec les femmes
polonaises» et «Les femmes décident», avaient-elles scandé. «C'est une loi scélérate qui condamne
la santé et la vie des femmes», avait dénoncé Véronique Séhier, co-présidente du Planning familial,
l'une des associations qui appelaient au rassemblement parisien. Selon elle, interdire l'avortement
«n'a jamais fait diminuer le nombre d'IVG qui sont pratiquées illégalement, ce qui entraîne de graves
conséquences sur la vie des femmes».

Selon les organisations féministes, les Polonaises subissent entre 80.000 et 130.000 avortements
illégaux chaque année, en général dans les pays voisins, en premier lieu la République tchèque, la
Slovaquie et l'Allemagne. En 2016, à la suite des débats concernant un autre projet de loi similaire,
un appel à la «grève générale des femmes» avait été lancée par Krystyna Janda, une actrice popu-
laire en Pologne. À l’époque, les militantes avaient réussi à obtenir le rejet de cette législation.

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24 Heures – 3 juillet 2018

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Le Quotidien Jurassien – 3 juillet 2018

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Le Quotidien Jurassien – 4 juillet 2018

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