LA REVUE DE PRESSE ÉGALITÉ
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Le Figaro.fr – 19 avril 2016 "Ma façon de m’habiller mérite-t-elle de me faire agresser ?" Neuf étudiantes de l’École supérieure de commerce de Dijon ont organisé un happening sur les agressions sexuelles dans les rues de la ville. Voici les réactions des passants. Leur vidéo était au départ un exercice imposé pour leur cursus mais la diffusion sur YouTube en a fait un phénomène viral. Réalisée par neuf étudiantes de l’ESC Dijon, cette expérience filmée est partie d’un chiffre tiré d’une étude Ipsos (1) publiée en mars dernier. Selon cette enquête, intitulée « Les Français(es) et les représentations sur le viol et les violences sexuelles », 27% des sondés estiment que la responsabilité d’un violeur est atténuée si la victime porte une tenue sexy. Choquées par ce terrible constat, les étudiantes ont choisi de le traiter dans le cadre d’un exercice-projet à boucler en 24 heures. Mais il ne leur a fallu que « 20- 25 minutes », raconte Calixte Prononce, une des neuf étudiantes, au Journal du Centre. Malgré leurs craintes d’être délogées par les services de police, les neuf étudiantes sont allées au bout de leur idée : se poster en tenues sexy dans le centre-ville et recueillir les commentaires des passants. Mini- jupe, jambes nues, brassière ou crop top, les jeunes femmes tiennent chacune une pancarte interrogeant les piétons. « Ma façon de m’habiller mérite-t-elle que de me faire agresser ? » et « Laquelle de ces femmes trouvez-vous la plus provocante ? » Les piétons devaient répondre en collant un post-it sur les jeunes femmes. "Les nanas sortent en boîte comme ça" Organisée comme un flashmob, cette expérience a suscité de nombreuses réactions du public dont on en- tend les commentaires en fond sonore de la vidéo. « Tu cherches si tu t’habilles comme ça », commente une voix jeune et féminine au micro de l’étudiante qui sonde les passants. « Les nanas, elles sortent en boîte comme ça », « elles ont faim, c’est tout » ajoutent deux autres. « On ne mérite pas d’être agressée mais malheureusement on se fait agresser », répond une quatrième. « C’est inhumain de faire ça. Quelle que soit la tenue qu’elle porte, c’est pas normal, c’est un connard », dit une autre. En écoutant ces commentaires provenant essentiellement de femmes, on se demande si c’était un choix de la part des étudiantes. « Un hasard total », répond Calixte Prononce. « Les femmes venaient plus instincti- vement vers nous. Alors que les hommes étaient plus en retrait. Ils regardaient plus discrètement dans leur majorité », explique-t-elle dans l’interview. Au son des voix, on devine les différences d’âges entre les femmes qui discutent. Les plus jeunes ont des propos souvent plus durs, alors que les plus mûres montrent d’avantage de tolérance et de bon sens. Du côté des hommes, une voix se fait tout de même entendre. « En bord de mer ça ne choquerait pas, mais là en ville ça choque. » Un autre répond qu'« on doit le respect à tout le monde. » Si les avis recueillis par cette louable expérience sont très partagés, la réalité rappelée par la pancarte d’une étudiante demeure : en France, un viol est déclaré toutes les 40 minutes. REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 5 sur 20
Le Figaro.fr – 28 avril 2016 "J'espère que tu te feras violer" : le sexisme des tweets adressés à des journalistes sportives Dans une vidéo, des hommes lisent à des journalistes sportives les messages sexistes et miso- gynes qui leur sont adressés sur Twitter, constatant eux-mêmes la violence de ces propos. Les journalistes sportives n'ont pas la tâche facile. Non seulement, elles doivent plus se battre pour imposer leur expertise au sein d'un milieu très masculin. En plus, elles font face au sexisme et à la misogynie de nombreux fans de sport, qui considèrent visiblement qu'une femme n'a pas sa place parmi les commentateurs sportifs. La campagne #MoreThanMean (traduire « plus que mesquin ») a voulu éveiller les consciences sur le harcèlement que subissent les chroniqueuses sur le réseau social Twitter. Ainsi, des hommes lambdas ont été réquisitionnés pour lire à haute voix aux deux journalistes sportives américaines Ju- lie Dicaro et Sarah Spain, les tweets sexistes qui leur étaient adressés, face à face. Les lecteurs masculins choqués par la misogynie Si la séquence commence par des remarques peu relevées, rapidement, les tweets insultants véhi- culent une grande violence, révélant l'existence d'une misogynie persistante. « C'est la raison pour laquelle nous n'embauchons pas de femmes à moins de vouloir une fellation » ; « J'espère que ton chien sera écrasé par une voiture, sale p*** » ; « avec un peu de chance, Julie Dicaro sera la pro- chaine victime de Bill Cosby », « j'espère que ton petit ami te bat » ou encore « j'espère que tu te feras de nouveau violer » (adressée à l'une des journalistes qui avait ouvertement parlé du viol qu'elle avait subi auparavant). Les lecteurs masculins ont été les premiers choqués de cette violence misogyne, que beaucoup croient éradiquée, vis-à-vis de femmes qui font juste leur travail. La vidéo de 4 minutes 15, postée sur le compte Just Not Sports le 25 avril, a récolté plus de deux millions de vues depuis. REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 6 sur 20
L’Ajoie – 30 avril 2016 REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 11 sur 20
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FEMINA – 1er mai 2016 REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 13 sur 20
FEMINA – 1er mai 2016 REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 14 sur 20
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REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 17 sur 20
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Le Matin Dimanche – 1er mai 2016 REVUE DE PRESSE EGA 04/05/2016 Page 19 sur 20
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