La Rochelle - Lieux de mémoire Lieux d'histoire - Parcours réalisé par les élèves de 1ère S2 du lycée Jean Dautet - Lycée Jean Dautet
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La Rochelle Lieux de mémoire Lieux d'histoire Parcours réalisé par les élèves de 1ère S2 du lycée Jean Dautet Année 2017-2018
Sommaire 1. Le bunker du lycée et la plaque Rue Albert 1er …….……………….. page 3 2. La place de Verdun ……………………………………………………… page 4 3. Hôpital Auffredy ………………………………………………………….. page 5 4. Plaque commémorative Rue Jean Guiton / École Paul Doumer …… page 6 5. Rue Léonce Vieljeux puis Mairie ……………………………………….. page 8 6. Bunker du marché ……………………………………………………….. page 9 7. Place de Reims ………………………………………………...………… page 10
Le bunker du lycée Jean Dautet Un bunker au sein d’un lycée : L’hôtel Duperré actuellement le bâtiment M ou le château a été construit au 18 ème siècle par ses propriétaires dont Guy Victor qui connaissait alors une période de prospérité et devint amiral et ministre. Le 26 juin 1940, les allemands réquisitionnent l’hôtel Duperré qui avait été transformé en collège mixte ainsi que la partie Ouest : actuellement le bâtiment A qui devient un hôpital allemand. Ceux-ci y installent la Kommandantur : en français une structure de commandement de l’armée allemande et construisent un blockhaus dans l’enceinte. Comme tout bunker celui de Dautet possède une protection anti gaz et bénéficiait d’un renouvellement d’air. Ainsi sur la façade près de l’entrée on observe deux orifices chargés d’aspirer l’air frais à l’extérieur. Enfin un trou d’homme c’est à dire une ouverture permettant le passage d'un homme pratiqué dans la salle commune permettait de s’enfuir par les jardins. De nos jours ce bunker n’est accessible qu’à l’occasion des journées du patrimoine. Activité : Mon premier est lancé pour obtenir un chiffre, Mon second est utilisé pour avancer sur un lac, Mon troisième est le nom d’une course de 24h, Mon tout se déroule en 1944.
Place de Verdun La Libération La Rochelle a été libérée le 9 mai 1945, et est de fait, l’une des dernières villes françaises à avoir été libérée. Les soldats français traversent à cette date la ville de la Rochelle dont la Place de Verdun, où ils sont accueillis fièrement par la foule, en chars et en tanks. Le lendemain, le 10 mai, se déroulent de nombreuses cérémonies militaires et religieuses à La Rochelle. A 10h30, le général d’Anselme entre dans la ville de La Rochelle et passe les troupes en revue sur la Place de Verdun. En fin de journée, la foule rochelaise se rend à la Place de Verdun pour entendre les discours officiels, prononcés du haut du balcon du café Les Colonnes par diverses personnalités. Le peintre Gaston Balande immortalise ce moment avec sa toile La Libération de La Rochelle. On peut ainsi dire que la Place de Verdun est un lieu emblématique de la libération rochelaise durant la 2nde Guerre Mondiale, où se sont réunis avec joie les rochelais. Quizz Quelle est la date de la capitulation Allemande ? ☐ le 8 maI ☐ le 9 mai ☐ le 10 mai Qu’est devenu le Café des Colonnes ? ☐ un cabinet médical ☐ une Caisse d’épargne ☐ une boulangerie Où se trouve le tableau de Gaston Balande ? ☐ à la mairie et à la préfecture ☐ à la préfecture et à la poste ☐ à la poste et à la mairie
L’Hôpital Auffredy Un peu d’histoire : Pendant la première guerre mondiale, 6 lieux ont été utilisés pour soigner les soldats blessés ou malades en provenance du front. Le principal hôpital ayant servi à la Rochelle durant la première guerre mondiale est l’hôpital Auffredy. Il a été fondé en 1203 par Alexandre Auffredy, un armateur rochelais qui a décidé de consacrer sa vie aux pauvres après avoir passé plusieurs années de mendicité. L’hôpital Auffredy a soigné plus de 10 000 blessés pendant la première guerre dont les premiers sont arrivés le 26 aout 1914 depuis la gare de La Rochelle. Cependant, l’hôpital militaire ne pouvait pas accueillir tous les blessés, ils étaient donc répartis dans les 6 annexes d’Auffredy : -L’école Fénelon accueillait des blessés en tous genres -Le lycée de garçons Fromentin accueillait les blessés ayant perdu la vue -L’école de jeunes filles Chavagnes accueillait les blessés ayant perdu l’ouïe -La Croix-Rouge occupait la Villa Richelieu -Le Château des Gonthières était réservé aux tuberculeux pendant la guerre Château des Gonthières Hôpital Auffrédy Villa Richelieu
Les plaques commémoratives Avenue Jean Guiton À son arrivée à La Rochelle, Émile-Louis Tixier reprit contact avec l’organisation clandestine du Parti communiste français, lequel avait été interdit le 26 septembre par le gouvernement Daladier. Il devint chef départemental de la Jeunesse communiste, puis entra dans les Francs-tireurs et partisans (FTP) à La Rochelle en janvier 1943. Émile-Louis Tixier, alias « Berry », recruta parmi le personnel de l’usine, organisa et commanda le détachement Liberté avec le grade de capitaine. Sous sa direction, les FTP multiplièrent les actions, notamment en juillet 1943, contre les collaborationnistes d’une part et contre l’occupant d’autre part. Émile-Louis Tixier fut incarcéré à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, condamné à mort par le tribunal militaire de la Feldkommandantur pour « activité en faveur de l’ennemi et activité de franc-tireur », et fusillé au champ de tir de Biard le 5 novembre 1943 à 7 h 30, avec Louis Bandlé. Il fut inhumé au cimetière de Quinçay. Émile-Louis Tixier fut déclaré « Mort pour la France ». Une plaque a été apposée à La Rochelle, au 187 avenue Jean-Guiton, où il fut arrêté.
Activité Recherche, écoute et chante le premier couplet du « Chant des Partisans » ! « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme. Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. » École Paul Doumer Le 28 avril 2016, les élèves, qui ont participé à un voyage civique et mémoriel à Auschwitz en octobre 2015, ont eu l’honneur d’assister à une cérémonie commémorant un tragique événement dans l’histoire de La Charente-Maritime. Les 130 élèves et leurs enseignants d’histoire des lycées Fénelon, Doriole et Saint- Exupéry sont à l’origine de ce projet. En amont du voyage, des recherches menées aux archives départementales ont permis de retracer le parcours de familles juives réfugiées dans le département (les histoires des familles Mizrahi, Krawiec, Foks, Berger et Franck). Le 31 janvier 1944, ces familles juives ont été victimes de la dernière grande rafle dans le département. L’école Paul Doumer, proche de la gare, a servi de camp d’internement avant la déportation vers Drancy puis l’Allemagne. Seuls 9 juifs survécurent sur les 90 raflés. Cette cérémonie était dédiée à la mémoire des Juifs de notre département déportés et disparus. Lors cette commémoration, Mme Mazerolle, née Mizrahi, rescapée, a donné un témoignage poignant et plein d’espoir pour les générations futures, le Kaddish (la prière aux morts) a ensuite été récité, les noms des 90 juifs internés à l’école Paul Doumer ont été cités. La plaque commémorative, texte rédigé par les élèves. Activité Résous cette charade… Mon premier est le nom du boulangerie française (très présente dans les gares). Mon second est du beurre sans sel. Mon dernier est un océan fermé. Qui suis-je ? Je suis Paul Doumer
Léonce Vieljeux Pour la petite histoire… 12 Avril 1865/ 22 septembre 1844 Le 23 Juin 1940 ( après la capitulation de la France) il s’emploie à résister aux exigences Allemandes grâce à son statut de maire de la ville de La Rochelle en refusant la diffusion de la propagande allemande. Parallèlement il aide à l’évasion vers la Grande Bretagne des ouvriers et ingénieurs de son entreprise portuaire nommée Delmas-Vieljeux. De plus, il livre des informations commerciales aux alliés avec son réseau de résistance appelé «alliance». Mémorial dédié à Léonce Vieljeux (sur l’enceinte de la mairie) Principe: Compléter les cases à partir de la présentation de Léonce Vieljeux
BUNKER DU MARCHÉ Les deux petits immeubles aux numéros 8 et 10 de la rue des Dames situés dans le prolongement d’un l’hôtel sont alors réquisitionnés et leurs anciens habitants relogés ailleurs dans La Rochelle. Ces deux immeubles sont rasés et des pelleteuses font une grande excavation à la place, où sera construit ce bunker de 280 m² avec des murs de protection de 2 m en béton armé. Il comporte deux grandes chambrées pour un total de 62 officiers et six chambres individuelles notamment pour deux amiraux, un grand bar, un bureau, un local technique et des sanitaires. Sur le bunker est construit un nouvel immeuble pourvu de tout le confort moderne, toujours en place aujourd’hui, qui devient une extension de l’hôtel. N’ayant pas d’ouverture sur la rue, ses accès sont ensuite fermés par M. Menez, propriétaire de l’Hôtel des Étrangers. Le bunker est alors oublié… En 1982, l’hôtel est racheté par un promoteur immobilier qui découvre le bunker. M. Jean- Luc Labour, travaillant à l’Office du Tourisme de La Rochelle, apprend alors l’existence de ce bunker resté dans son état d’origine, le visite et l’achète au promoteur immobilier, ce qui évite ainsi sa dénaturation. Fin 2012, Luc et Marc Braeuer, aidés par une équipe d’amis et de passionnés d’histoire, le réaménagent. Il est de nouveau ouvert au public depuis mai 2013. SELFIE DE GROUPE Prenez vous en photo devant l’emblématique chat du BUNKER DU MARCHÉ !!!
Place de Reims D'autres monuments à La Rochelle : Près du Casino A quelques centaines de mètres du monument aux morts de 1914-1918, a été érigé un monument aux Forces Françaises Intérieures. Il se compose d’une grande stèle à la Résistance, avec la copie de l’appel du 18 juin, une croix de Lorraine et l’inscription «Résistance / 1940-1945 / Forces françaises libres / résistance intérieure» et d’une stèle plus petite où est incluse une plaque en bronze dominée par un déporté et qui porte le nom des camps de concentration européens. La stèle est dominée par un déporté de retour des camps, rasé et décharné, portant une flamme de la liberté. L’artiste a utilisé toutes les possibilités de la sculpture, du haut-relief de la flamme et de la main droite à la gravure fine pour les jambes. Square Valin Entre les deux bassins du vieux port, se trouve le monument aux soldats et marins de la Charente-Inférieure morts pendant la guerre de 1870. Il se compose d’un haut socle sur lequel sont apposées plusieurs inscriptions (voir ci-dessous), d’un obélisque au sommet duquel se trouve un coq, et d’un groupe sculpté en pierre composé de trois soldats / marins . Il porte la signature du sculpteur Pierre Laurent, et une date presque illisible, « 191? ». Sur la face principale (en haut à gauche), en majuscules, se trouve la dédicace, encadrée de branches de laurier, » Aux / soldats et marins / de la / Charente-Inférieure / morts pour la patrie ». Activité - Quiz Pour quelles raisons cette place porte-t-elle le nom de la ville de Reims ?
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