PÉRENNITÉ Les incendies en Californie
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PÉRENNITÉ LE JOURNAL DU MASTER IS - PRNT | JANVIER 2019 Les incendies en Californie PAGE 5 La santé mentale des actifs en PAGE 10 France RETROUVEZ TOUTE L’ACTU DU MASTER SUR : www.master-prnt.com
NEWSLETTER Cette 24e Conférence des Parties s’est tenue du lundi 3 au vendredi 14 décembre 2018 dans la ville de Katowice en Pologne. Ici les enjeux étaient clairs : le monde entier réclamait une réponse forte de la COP24 avec un engagement clair de tous les pays à réviser à la hausse d'ici 2020 leurs promesses de réductions de gaz à effet de serre. Les 197 pays se sont finalement entendus sur un accord visant à mettre en œuvre les règles d’application de l’accord de Paris, bien que certains scientifiques et associations critiquent ce texte, qui ne ferait que réaffirmer les engagements de l’accord de Paris, sans calendrier ni nouvelles mesures. Ce qui change au 1er janvier 2019 : Interdiction de commercialisation, de détention et d’utilisation de pesticides chimiques à usage non-professionnel, dont le glyphosate, cancérogène probable selon le CIRC. Étiquetage obligatoire des produits désodorisants à combustion (bougie, encens), pour prévenir des dégagements de composés organiques volatiles et autres produits toxiques par inhalation. Évolution de la liste des activités nucléaires relevant du régime de déclaration, au titre du code de la santé publique. Entrée en vigueur des nouveaux critères d’assujettissement à l’obligation d’établir un accord collectif ou, à défaut, un plan d’action afin de prévenir les effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels considérés au titre de la pénibilité. Entrée en vigueur des modifications de l’ADR (accord pour le transport des marchandises dangereuses par la route), adoptées par la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies, concernant plusieurs points dont l’extension de l’obligation de posséder un conseiller à la sécurité pour le transport des marchandises dangereuses. Le poumon de la Terre, comme il est commun de l'appeler, continue de se réduire. Le taux de déforestation de la forêt amazonienne, plus grande forêt tropicale de la planète, a grimpé en flèche : 29% entre 2015 et 2016, signale un rapport de l'Institut national pour la recherche spatiale (INPE). Entre août 2015 et juillet 2016, 7.989 km² de forêt brésilienne ont été détruits. Le Brésil est tiraillé d'un côté entre la nécessité de prendre des mesures en faveur de l'environnement et de l'autre par les demandes des agriculteurs et des éleveurs de bovins qui cherchent à agrandir leurs exploitations. Le pays est notamment l'un des plus gros exportateurs mondiaux de soja. Depuis 1970, c'est donc une surface de forêt plus grande que la France (750.000 km²) qui a été rasée, emportant avec elle des milliers d'espèces en dépendant. La forêt de plus de 3 millions de km² (pour sa partie brésilienne) abrite en effet l'un des plus importants réservoirs de biodiversité de la planète. Parmi les causes de cette déforestation accrue, Marcio Astrini, responsable de Greenpeace au Brésil, cite des mesures prises par le gouvernement fédéral entre 2012 et 2015, comme « la renonciation aux amendes pour la déforestation illégale, l'abandon des aires protégées - notamment les terres indigènes - et l'annonce que le gouvernement ne prévoit pas d'arrêter complètement la déforestation illégale avant 2030 ". Trois images, prises par satellite, de la forêt amazonienne acquises respectivement en 1986, 1998 et 2005. Cela montre bien l’importance de la déforestation. NEWSLET- Arnaud BAUCHET, Cédric GAYOT et Lucas BELLISSARD, étudiants en M1 et M2 PRNT 2
SOMMAIRE UNE CENTRALE NUCLÉAIRE FLOTTANTE 4 LES INCENDIES EN CALIFORNIE 5 LE SYSTÈME DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE 6 BANDE DESSINÉE 7 LES CONFÉRENCES 8 ANCIENS ÉTUDIANTS : QUE DEVIENNENT-ILS ? 9 LA SANTÉ MENTALE DES ACTIFS EN FRANCE 10 LES EFFONDREMENTS À MARSEILLE 11 ÉVÈNEMENT : LE REPAS DE NOËL 12 Envie d’en apprendre un peu plus sur un sujet, un domaine, un évènement ? Envoyez-nous vos idées : journal.perennite@gmail.com Le groupe de projet tuteuré Les prochains salons étudiant où nous rencontrer : « mesures & communication DDD AMU » a participé à - Salon Studyrama des études supérieures : le 12 l’organisation d’un concours janvier à Aix-en Provence (Arena du Pays d’Aix). photos sur le thème des éco- - Salon du lycéen et de l’étudiant : les 18 et 19 janvier gestes. La remise des prix a eu à Marseille (Parc Chanot) lieu fin novembre, où la - Salon des métiers Métierama : les 18 et 19 janvier à lauréate a reçu comme prix un Marseille (Parc Chanot) week-end pour 2 personnes - Salon de l’apprentissage, de l’alternance et des dans un logement insolite. métiers : les 15 et 16 mars à Marseille (Parc Chanot) Ce groupe de projet, composé Suivez toute l’actualité du Master PRNT sur notre page de 4 étudiants du Master, Facebook ! travaille toute l’année avec la Master PRNT Direction du Développement (@masterprnt) Durable et la Direction de la Communication d’Aix-Marseille Université. 3
UNE CENTRALE NUCLÉAIRE FLOTTANTE La construction de la première centrale nucléaire flottante de Rosatom pour l'Agence fédérale de l'énergie atomique russe a débuté le 15 avril 2007 avant la décision en août 2008 de la transférer au Chantier naval de Saint-Pétersbourg. Les réacteurs sont livrés en mai et août 2009 et le bâtiment est lancé le 30 juin 2010. Elle quitte le port de Saint-Pétersbourg le 28 avril 2018, sera chargée en combustible dans la région de Mourmansk et elle devra en 2019 alimenter en électricité la région de la ville portuaire de Pevek, dans le district de Tchoukotka, dans l'Extrême- Orient russe. Le premier exemplaire est l’Akademik Lomonosov (en hommage à Mikhaïl Lomonossov) d'une masse de 21 500 tonnes pour une longueur de 144,5 m. Basée dans des eaux peu profondes, elle n’aura aucune propulsion. Elle sera dotée de deux réacteurs nucléaires KLT-40S d’une puissance de 35 mégawatts chacun. Son coût est estimé initialement à environ 80 millions d'euros. De l'énergie pour exploiter les hydrocarbures dans l'Arctique De faible puissance et mobile, cette centrale d'un nouveau genre est particulièrement adaptée à l'Arctique où se développe l'exploitation des hydrocarbures, mais où la construction d'une centrale classique serait compliquée et coûteuse, comme l'a expliqué à l'AFP Sergueï Kondratiev, de l'Institut de l'énergie et des finances à Moscou. Le charbon, gaz, ou diesel, toutes ces solutions alternatives sont selon lui moins compétitives. Mais 32 ans après l'accident de Tchernobyl, cette solution ne manque pas de susciter des inquiétudes chez les écologistes. Ainsi, Greenpeace évoque un « Titanic nucléaire » ou encore un « Tchernobyl sur glace » et ap- pelle les autorités à mettre en place une surveillance internationale. Pour Greenpeace, l'installation de la barge dans l'environnement rude de l'Arctique russe « constituera une menace constante pour les habitants du Nord et la nature de l'Arctique ». Le plan initial consistait à charger le combustible à Saint-Pétersbourg avant de rejoindre l'Arctique, mais il a dû être révisé face aux inquiétudes des ONG et des pays riverains. C'est pourquoi il a été décidé d’effectuer ce chargement qu'à Mourmansk, assurant que « Les exigences de sécurité sont les mêmes que pour les brise-glaces nucléaires ou les sous- marins nucléaires ». La question à se poser est celle du traitement des déchets nucléaires de cette nouvelle centrale flottante, car aucune information n’a été donnée pour leur traitement. On ne saurait trop insister sur ces problèmes de traitement des déchets et de sécurité des centrales nucléaires. Vitaly TRUTNEV, responsable de la Direction de la construction chez ROSATOM : « Les centrales nucléaires flottantes vont permettre d’alimenter en électricité et en chaleur les régions les plus reculées, soutenant ainsi la croissance et le développement durable » Rewan ABDAT, étudiant en M1 PRNT 4
LES INCENDIES EN CALIFORNIE Nous en avons entendu parler tout l’été jusqu’à la saison de l’automne, les incendies en Californie ont encore une fois fait rage en cette année 2018. Tout d’abord l’incendie appelé « Mendocino Complex Fire » qui, le lundi 6 août, a vu deux foyers se rejoindre pour former le plus grand incendie de l’histoire de cet Etat de l’ouest des Etats-Unis. En effet, ces deux brasiers ont consumé plus de 115 000 hectares de terrain qui est une superficie proche de la taille de l’immense ville de Los Angeles. Cet incendie a coûté la vie à sept personnes et a détruit plus de 1600 bâtiments dont un millier de logements. Plus de 14 000 pompiers luttaient contre les flammes à travers la Californie, où sévissaient au total une quinzaine de foyers. Le « Mendocino Complex Fire » était considéré comme étant l’incendie le plus vaste de l’histoire de la Californie. Comme si cela ne suffisait pas, les californiens ont vu se créer, le 8 novembre 2018, un nouveau départ de feu dans le comté de Butte, au nord de Sacramento. Au total, le feu a détruit 62 000 hectares dans le nord du « Golden State », rasant la ville de Paradise. Il a détruit près de 14 000 habitations, 530 commerces et 4 500 autres bâtiments. L’ampleur était tellement importante que 300 000 personnes ont dû évacuer leurs habitations. Cet incendie, appelé « Camp Fire », est considéré comme le plus meurtrier de la Californie du fait que 85 personnes ont péri dans la catastrophe. Il aura fallu 17 jours aux services de secours pour maitriser l’incendie. Quelle est la cause de ces départs de feu ? Concernant le « Camp Fire », l’origine n’a pas encore été identifiée mais plusieurs victimes ont lancé une action en justice à San Francisco contre le fournisseur local d’électricité Pacific Gas & Electricity (PG & E). Selon la plainte, l’incendie aurait été causé par des « étincelles » sur une ligne à haute tension de la société. Même si cela est véridique, la Californie fait partie des régions présentant une végétation rase, ainsi que des vents violents et une forte sécheresse, ce qui explique la rapidité avec laquelle les incendies se sont étendus. Le 10 novembre, l'équivalent d'un terrain de football brûlait à chaque seconde. Qu’en est-il des conséquences sur l’environnement ? La Californie a connu en 2018 les incendies les plus importants de son histoire. Les statistiques du département de protection incendie de l'État indiquent que depuis le 1er janvier, 6.228 incendies se sont déclarés et ont consumé plus de 354.000 hectares. Ils ont tué des centaines de personnes, ravagé des milliers de bâtiments et coûté des milliards de dollars pour être éteints. L’USGS (United States Geological Survey), une agence gouvernementale d’études géologiques, a calculé que les feux californiens de 2018 ont libéré l’équivalent de soixante-huit millions de tonnes de dioxyde de carbone. Un volume à peu près équivalent à celui nécessaire pour produire l’électricité de toute la Californie pendant un an. Ce qui représente une catastrophe écologique et sanitaire. De plus, les épaisses fumées provoquées par l’incendie ont été ressenties à San Francisco, à plus de 240 kilomètres de Paradise. La ville avait été contrainte de lancer une alerte à la pollution de l’air. Purple Air, une entreprise mesurant la qualité de l’air, avait classé la semaine dernière le nord de la Californie comme ayant l’air le plus vicié au monde. Autre élément important, avec l’aide du vent, les fumées ont parcouru les 5000 kilomètres qui séparent la Californie de la ville de New York. Cela montre aussi à quel point le dégagement de fumées était important. Arnaud BAUCHET, étudiant en M1 PRNT 5
LE SYSTÈME DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE Dans une optique de maîtrise des consommations d’énergie et de développement durable, une directive européenne de 2012 sur l’efficacité énergétique, la DEE (directive 2002/91/CE), a fixé des objectifs globaux aux pays membres de l’Union Européenne. Cette loi a ensuite été transposée en droit français en Juillet 2013 sous le nom de loi DDADUE, portant certaines dispositions et obligeant les établissements français, publics et privés, à réaliser un audit énergétique de leurs installations tous les 4 ans. Cet audit est obligatoire pour les établissements ayant : un effectif supérieur à 250 salariés un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros un bilan supérieur à 43 millions d’euros Seuls les établissements certifiés ISO 50001 sont exemptés de cet audit. Qu’est-ce que l’ISO 50001 ? L’ISO 50001 est une norme internationale qui vise l’amélioration de la performance énergétique. A l’instar des normes 9001 et 14001, elle se fonde sur un modèle d’amélioration continue. Ce modèle, c’est le Système de Management de l’Énergie (SMEn) qui définit un cadre d’exigences par : l’élaboration d’une politique énergétique pour une utilisation efficace de l’énergie des objectifs en accord avec la politique l’obtention de données de mesurage pour piloter les décisions relatives aux consommations énergétiques l’amélioration continue du système de management C’est dans cette perspective de réduction des coûts énergétiques et de maîtrise de sa consommation que la Direction de la Faculté de Pharmacie d’AMU a décidé, en 2015 de se faire certifier ISO 50001, au travers de la création du projet SMEn du Master IS-PRNT. L’idée primaire du projet était de repérer des gisements potentiels d’économies d’énergie au sein du bâtiment pharmacie. Cela passe par la réalisation d’un système de management viable pour les installations de la faculté et e transmettre ensuite au service compétent d’AMU pour qu’il puisse être utilisé de façon pérenne. Les étudiants et référents ont ainsi pu, au cours des années, rédiger et mettre en place des procédures caractérisant par exemple : les usages énergétiques du bâtiment le système de documentation l’achat d’équipements et de systèmes énergétiques Le SMEn est également étroitement lié avec les projets « Éco-citoyens » et « Mesures et Communication de la DDD AMU», au travers des différentes actions que ces projets proposent. En effet, une grande partie du système de management vient de la relation et de la sensibilisation du personnel à leurs consommations énergétiques et aux bonnes pratiques pour améliorer la performance énergétique. Mathieu MICHEAU, étudiant en M2 PRNT 6
LES CONFÉRENCES « LES EFFETS SANITAIRES DES RAYONNEMENTS IONISANTS » PAR LE DOCTEUR LEBARON-JACOBS Le 15 novembre 2018, nous avons assisté à la conférence de Mme. LEBARON-JACOBS sur les effets des rayonnements ionisants. Médecin chercheur au sein du CEA, dans l’unité de protection sanitaire contre les rayonnements ionisants et les toxiques nucléaires Mme LEBARON-JACOBS possède de deux doctorats, un en nucléaire et un en radiobiologie-radiopathologie elle est également chef de la délégation française de l’UNSCEAR et dispense des cours. La conférence s’est déroulée en plusieurs parties. Tout d’abord la présentation des différentes activi- tés du CEA, notamment dans le cadre de la re- cherche. Ensuite nous avons abordé la thématique du nucléaire en présentant les grandes dates clés du domaine, puis les effets sur la santé. Pour cela Mme LEBARON-JACOBS s’est appuyé sur les données issues de REX : Hiroshima, Fukushima et sur les données expérimentales : in vivo ou in vitro. Cette conférence très enrichissante s’est terminée par un échange de question grâce à l’application Beekast, qui a été mise en place au sein du master. « LES DÉFIS DE ITER : ÉTAT DE LA CONSTRUCTION » PAR MONSIEUR JACQUINOT Le 18 décembre 2018, les étudiants du master PRNT ont eu le plaisir d’assister à la conférence du Monsieur Jacques JAC- QUINOT, « Senior Adviser » attaché au Directeur général d’ITER sur le projet ITER et ses enjeux. Après une interrogation sur le « tout renouvelable », Monsieur JACQUINOT nous présente un des futurs réacteurs du projet ITER. Dans un premier temps il nous explique pourquoi la France et notamment le site de Cadarache a été choisi. Puis il nous donne une vision de l’organisation du projet avec les diffé- rents pays partenaires, leur contribution et la gestion du projet. Enfin la conférence de Monsieur JACQUI- NOT s’achève par une présentation du site ITER à l’heure actuel à l’aide de photos qui nous permettent de visualiser l’état d’avancement du projet. Pour lire les résumés entiers des conférences, rendez-vous sur le site www.master-prnt.com, rubrique « Nos évènements, les conférences » Quentin KERAMBLOCH et Dorian LACOSTE, étudiants en M1 PRNT 8
LES ANCIENS ÉTUDIANTS QUE DEVIENNENT-ILS ? Vincent MARTEL Quentin JACQUES Je suis en CDD jusqu’à la fin de l’année 2018 au CEA de Cada- Je suis en CDD sur Bordeaux en tant que chargé de rache en tant qu’ingénieur sécurité. Pour l’année 2019, je pars à mission HSE dans une entreprise pharmaceutique. Toronto pour une formation d’anglais et démarrer un tour du monde. Victoria FELIX Thomas SABATIER Je suis ingénieur d’application en CDI chez Alten J’ai été embauché dans mon entreprise d’alternance LyondellBasell en tant à Toulouse et je suis en mission chez Airbus . que pompier préventeur industriel. Adrien DELOBEL Antonin BRAHIC Cette année, je poursuis mes études. Je fais un mastère en Je suis officier sapeur pompier au SDIS du Val d’Oise (95), affec- management durable et Responsabilité Sociétale des Entre- té en tant qu’officier de centre au CSP Osny et je suis actuelle- prises à Lognes. Je suis en alternance à Icade, opérateur ment en cours de formation à l’Ecole Nationale Supérieure des immobilier, et j’occupe le poste de chargé de mission RSE. Officiers de Sapeurs-Pompiers. Mathieu SANTONI Thomas HERMET Je suis actuellement en CDD pour 3 ans au CEA de Cadarache en Je travaille actuellement comme Correspondant sécurité tant qu’ingénieur chargé d’affaires sur un projet de déconstruction / et protection de la santé, dans l’entreprise Alpes Controles reconstruction d’une Installation Nucléaire de Base. à la Penne sur Huveaune. J’ai été embauché en CDI. Mélanie NEVE Je suis en CDI chez Nuvia Process Cadarache, une filiale du groupe Vinci. J’ai commencé en octobre par un poste de technicienne méthode, pour me familiariser avec le nucléaire et je commence en fin d’année mes missions en tant que responsable QSE. Boris FAUCON .Anthony CHAILLAN Je suis en CDI chez Assystem comme Je suis actuellement en CDI dans l’entreprise WOOD PLC à Aix. Je travaille sur le Coordinateur tirs radiographiques sur l’uni- projet comme ingénieur en radioprotection. té Consortium Momentum au sein du chantier ITER. Dans quelques mois, je passerai Coordinateur chantier pour la Aurore FEDOU phase d’assemblage du réacteur. Je suis embauchée en CDI chez Assystem et je travaille sur Orano Tricastin. Vincent ARTUPHEL Abdelkarim SAFFOUR Je suis en CDI chez Davidson Consulting, en Je suis ingénieur QSE en CDI chez Renault Truck, mon entreprise d’alternance. tant qu’ingénieur consultant. Je travaille sur la centrale du Tricastin. Julien TALLAUD Jonathan ANDREO J’ai été embauché en CDI par mon entreprise d’alternance Falck J’ai signé un CDI chantier de Co-responsable du service HSE France. Je travaille en tant que référent QSE et j’ai pour mission la de la société Ferrovial Agroman. Je travaille sur le site ITER mise en place des certifications QSE. pour les 3 chantiers. Océane MIRMONT Je suis actuellement en CDI chez Seres Technologies en tant qu’ingénieur d’études QHSE. Je travaille au CEA de Cadarache en assistance sécurité sur l’Installation Nucléaire de Base 22 et sur l’ICPE D20. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de répondre ! L’équipe du journal PERENNITE. Émilie BAUBET, étudiante en M2 PRNT 9
LA SANTÉ MENTALE DES ACTIFS EN FRANCE Les liens entre le travail et la santé psychique sont aujourd’hui bien établis, que ce soit dans un sens positif ou négatif. Les pathologies mentales liées au travail sont en augmentation constante et le stress est le premier risque professionnel pour la santé des individus au travail. La santé psychique des actifs est dorénavant un enjeu majeur de santé publique. C’est également un enjeu humain, sociétal et économique. Nombreuses sont les enquêtes d’une part sur les environnements et conditions de travail et d’autre part sur la santé mentale des salariés. En France ces enquêtes sont conduites de façon indépendante et nous ne disposions donc d’aucune étude reliant, d’un point de vue scientifique, ces deux éléments : le travail et la santé psychique. Une étude unique La Fondation Pierre Deniker présente la première étude épidémiologique représentative de la population active française investiguant les facteurs de risques psychosociaux liés au travail et la détresse orientant vers un trouble mental. Les résultats mettent en évidence l’importance du sujet et l’urgence de s’emparer de la question de la santé mentale au travail. Avec pour principaux résultats : 26% pour les femmes contre 19% chez les hommes ; 28% chez les aidants contre 19% chez ceux qui n’ont pas cette responsabi- lité ; 28% chez les personnes qui passent plus d’1h30 par jour dans les transports contre 21% chez celles dont le temps de transport est inférieur à 1h30. Focus sur le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) 19% c’est la proportion des actifs du secteur du BTP pouvant potentiellement présenter une détresse orientant vers un trouble mental. La légère différence avec la population active globale est non significative. L’importance de l’équilibre vie privée - vie professionnelle : 13% des actifs du BTP déclarent ne pas parvenir à mener de front vie professionnelle et vie personnelle. Parmi eux, 50% présentent une détresse orientant vers un trouble mental. La qualité des relations humaines au travail 37% des actifs du BTP déclarent être souvent en contact avec des personnes impolies ou agressives. Parmi eux, 34% présentent une détresse orientant vers un trouble mental. Pour ceux qui ne sont pas dans cette situation, seuls 10% présentent une détresse orientant vers un trouble mental. Pour plus d’informations : www.fondationpierredeniker.org ; www.lecomptoirmm.com Julien GERBON, étudiant en M1 PRNT 10
LES EFFONDREMENTS À MARSEILLE Le début du mois de novembre a marqué la population marseillaise par un tragique évènement. Deux immeubles mitoyens abritant chacun d’eux plusieurs logements se sont entièrement effondrés. Le drame s’est passé dans le 1er arrondissement de Marseille, rue d’Aubagne. Au fil des jours le bilan s’alourdit, une présence constante des services de secours sont sur place (une quarantaine d’individus et une vingtaine de véhicules dont une équipe spécialisée dans le sauvetage et le déblaiement les accompagne) pour surveiller et rechercher d’éventuelles victimes. À ce jour huit victimes sont à déplorer ainsi que de nombreux blessés. Des expertises multiples L’un des immeubles appartenait à la mairie par l’intermédiaire de Marseille Habitat. Ces immeubles sont peu à peu tombés en déliquescence*, ce qui est une hypothèse probable de l’effondrement. De plus, l’immeuble habité laissait apparaître des fragi- lités, témoignée par les habitants (description de murs fissurés, porte ne se fermant plus) . Enfin, les deux bâtiments détruits étaient connus de la mairie mais aussi de la justice dans le cadre de procédures civiles. * Propriété qu'ont certains corps d'absorber l'humidité de l'air et de se dissoudre. Anticipation et prévention Au total ,1352 personnes ont été évacuées depuis les effondrements dans la cité phocéenne, soit environ 183 immeubles, 48 rue d’Aubagne et 135 en dehors de ce périmètre. Une anticipation mise en place par la mairie. Cependant, la mairie de Marseille n’a pas souhaité communiquer la liste des immeubles évacués pour éviter « tout acte de malveillance ». La municipalité a décidé de reloger 316 personnes dans des hôtels proches de la rue d'Aubagne et 753 personnes dans des hôtels situés ailleurs. 28 hôtels sont concernés. La ville de Marseille a par ailleurs identifié 236 logements disponibles, est-il précisé. Crédits photographie : Second Maître AEDO, Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille Lucas BELLISSARD, étudiant en M2 PRNT 11
ÉVÈNEMENT : LE REPAS DE NOËL Le lundi 17 décembre 2018 s’est déroulé le traditionnel repas de Noël. Les élèves des deux promotions ainsi que les membres de l’équipe pédagogique étaient réunis pour fêter ensemble Noël et la fin de l’année. Les cadeaux Chaque étudiant a tiré au sort le nom d’une autre personne de sa promo et devait lui offrir un cadeau. Produits de beauté, vêtements, chaussettes de noël ou encore produits du terroir, les étudiants ont fait preuve d’imagination pour cette édition 2018. Les étudiants ont également décidé d’offrir des fleurs et des chocolats à l’équipe pédagogique pour les remercier de cette année passée ensemble. Le repas Le principe de cette soirée est de faire goûter La surprise de la soirée des produits de nos régions. Chaque étudiant L’AJEP, Association étudiante du Master, a décidé devait amener une spécialité culinaire de sa d’offrir à tous ses membres un mug personnalisé aux région pour la faire partager et découvrir au couleurs du master. reste de la promotion. Emilie BAUBET, étudiante en M1 PRNT
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