FRANCE LE GROUPE PSA A MIS À L'HONNEUR SES EXPERTS APRÈS-VENTE - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 10/12/2019

FRANCE

LE GROUPE PSA A MIS À L’HONNEUR SES EXPERTS APRÈS-VENTE
Organisée les 4 et 5 décembre 2019, la dernière édition de la coupe du monde après-vente du
Groupe PSA s’est tenue au Forum Armand Peugeot de Poissy (Yvelines). Alternant à chaque
reprise entre métiers dits techniques et métiers plus axés sur le commerce, cet évènement a
rassemblé des services managers (responsable après-vente) et des conseillers commerciaux
service.

Il y a quelques mois, lors des présélections, 49 équipes issues de 31 pays représentaient les
premiers contre 51 équipes issues de 32 pays pour les seconds. Tous ont répondu courant
septembre à un quizz de 50 questions qui a permis de déterminer les huit équipes finalistes pour
chaque métier. Elles se sont donc retrouvées la semaine dernière dans les Yvelines pour voir leurs
compétences techniques, commerciales et managériales être évaluées.

Epreuves pratiques (mises en situation) et théoriques ont rythmé ces deux journées auxquelles
participaient les réseaux Peugeot, Citroën et DS Automobiles. Bien qu’attendus, ceux d’Opel et
Vauxhall rejoindront l’évènement l’an prochain, leur direction souhaitant les voir se concentrer sur le
déploiement du plan « PACE ». Présent en 2018, le réseau Eurorepar Car Service manquait lui
aussi à l’appel, cette nouvelle édition étant trop orientée commerce pour la philosophie de
l’enseigne.

Au final, la victoire est revenue, côté conseillers commerciaux service, à Inanç Ibrahim Ilkay et
Keles Tugrul. Les représentants Peugeot en Turquie se sont imposés devant leurs homologues de
l’Ile de la Réunion et du Maroc. Dans la catégorie des services managers, la Pologne a triomphé
grâce à Gerard Królikowski et Remigiusz Letza (Citroën & DS). Les duos Peugeot argentin et
réunionnais complètent le podium.
Source : JOURNALAUTO.COM (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

POUR SES UTILITAIRES, CITROËN LANCE UNE CAMPAGNE
MONDIALE RÉALISÉE PAR ERIC JUDOR : « LE SAVOIR-TOUT-FAIRE »
Fort de 100 ans d’histoire, dont plus de 90 sur le marché des véhicules utilitaires légers (2CV
Fourgonnette, Type H, C15, etc.), Citroën poursuit sa saga sur le thème du « savoir-tout-faire »
étrennée début 2018. Ce 9ème épisode « Inspired By Pro » part du constat qu’aujourd’hui, les
professionnels ne peuvent plus se contenter d’être bons dans leur cœur de métier, mais qu’ils
doivent aussi maîtriser les ressources humaines, la comptabilité, la communication, le
référencement web, etc. Et pour être aussi polyvalents, ils peuvent s’appuyer sur les utilitaires
Citroën qui, par leur confort, leur technologie et leur intelligence de conception, savent comme eux
se plier en quatre pour pouvoir tout faire.

C’est ce qu’exprime le film humoristique réalisé par Eric Judor. La notion de « savoir-tout-faire » est
ici nourrie par un scenario plein de malice : Michel, artisan, participe à une fête de village et
rencontre différentes personnes. Chacun se présente et indique sa profession. Ce à quoi Michel
répond systématiquement « moi aussi ! ». De quoi susciter des interrogations : « il ne serait pas un
peu mytho Michel » ? Mais lorsque l’artisan repart au volant de son Berlingo Van, tout s’explique
enfin : rien d’étonnant à ce qu’il sache tout faire !

Cette campagne internationale a débuté à la télévision française le 6 décembre, mais elle sera
déployée en 2020 à travers le monde. Décliné en versions de 30, 25 et 20 secondes, le film est
également accompagné d’un volet Social Media.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE CITROEN (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

VALEO VEUT DOUBLER SES FLUX DE TRÉSORERIE SUR LA
PÉRIODE 2020-2022
Valeo a annoncé le 9 décembre – à la veille d’une journée investisseurs – viser des flux de
trésorerie à un niveau compris entre 1,3 et 1,5 milliard d’euros sur la période 2020-2022, soit un
doublement par rapport à 2017-2019. L’équipementier a indiqué vouloir « améliorer sa profitabilité »
et augmenter sa marge d’Ebitda (marge opérationnelle avant amortissement) « à plus de 15 % » de
ses ventes en 2022, dans un communiqué publié lundi soir. Il vise « une croissance organique de
son chiffre d’affaires » supérieure « de 5 points environ » à la production d’automobiles mondiale.

Lors de sa dernière journée investisseurs en 2017, Valeo avait annoncé des objectifs ambitieux,
devenus hors d’atteinte : un chiffre d’affaires supérieur à 27 milliards d’euros en 2021, un taux de
marge opérationnelle de l’ordre de 9 % et 3,7 milliards d’euros de flux de trésorerie sur 2017-2021.
Victime du retournement brutal du marché automobile depuis l’été 2018, le groupe se montre
désormais plus prudent. Il ne communique plus sur la marge opérationnelle, mais sur la marge
d’Ebitda, qui exclut l’impact des amortissements.

Valeo a très nettement abaissé les objectifs de sa coentreprise avec Siemens dans les moteurs
électriques. Le groupe évoque désormais un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros en 2022,
contre plus de 2 milliards précédemment. Cet objectif de 2 milliards est reporté à 2024. La société
conjointe, sur laquelle l’équipementier a beaucoup misé, vise une marge d’Ebitda à 8 % des ventes
et des flux de trésorerie à l’équilibre en 2022.
Le groupe a beaucoup investi ces dernières années pour prendre des positions fortes dans
l’électrification des motorisations de véhicules et les technologies de conduite autonome, qui
devraient connaître une forte croissance ces prochaines années. « Ces investissements – que nous
avons poursuivis malgré un marché automobile en retournement – sont maintenant réalisés », a
déclaré Jacques Aschenbroich, président de Valeo, cité dans le communiqué. Les nouvelles
plateformes technologiques ainsi développées « nous confèrent un avantage compétitif en créant
d’importantes barrières à l’entrée. Elles nous permettront d’augmenter significativement notre
contenu moyen par véhicule et renforceront notre résilience dans un marché incertain », a-t-il ajouté.
Source : AFP (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

LE BÉLIER SUR LE POINT DE PASSER SOUS PAVILLON CHINOIS
Le Bélier, qui a déjà basé toute sa stratégie sur l’international, devrait désormais basculer vers la
Chine. L’équipementier, coté sur Euronext, a annoncé le 9 décembre être entré en négociations
exclusives avec la société chinoise Wencan, elle-même cotée à la Bourse de Shanghai. La famille
Galland, qui contrôle l’entreprise girondine depuis sa création, ainsi que Philippe Dizier, le directeur
général, expliquent dans leur communiqué projeter « la cession de l’intégralité de leur participation
représentant environ 61,96 % du capital de Le Bélier ». Le prix de 38,18 euros par action
valoriserait Le Bélier à 251,3 millions d’euros, soit « une prime 29 % par rapport au dernier cours de
clôture ».

Le groupe chinois financera l’opération à 60 % sur ses fonds propres. Cette opération concerne
deux entreprises qui se ressemblent. Toutes deux produisent des pièces en aluminium pour
l’industrie automobile avec deux techniques toutefois différentes : fonderie gravité en coquille pour
Le Bélier et fonderie sous pression pour Wencan. Elles sont également de taille équivalente,
puisque Le Bélier emploie 4 000 personnes et dégage un chiffre d’affaires de 358,8 millions
d’euros, alors que Wencan réalise 203 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 2 500 employés.

Les deux industriels sont aussi fortement internationalisés. Né en 1998, Wencan fournit déjà
plusieurs grands équipementiers et constructeurs chinois et occidentaux, notamment General
Motors, Daimler-Benz et Volkswagen. Le Bélier a été plus loin en basant sa stratégie sur une
délocalisation de la production à l’étranger au plus près de ses clients. Il dispose ainsi d’un solide
appareil industriel avec une douzaine de sites de production en Hongrie et en Serbie, pour servir les
constructeurs allemands, et au Mexique pour alimenter les Etats-Unis. L’an dernier, il a investi dans
une usine chinoise, où il réalise déjà 20 % de son chiffre d’affaires. Plus de la moitié de son activité
est liée à la production de pièces destinées aux systèmes de freinage, un créneau dont il est
devenu le numéro un mondial.
Source : ECHOS (10/12/19)

Par Alexandra Frutos

LES VISITES DU CONTRÔLE TECHNIQUE SONT EN CHUTE LIBRE
Le CNPA a adressé le 6 décembre un courrier à l’attention du Premier ministre Edouard Philippe,
pour faire état de la chute drastique des visites du contrôle technique au cours des derniers mois. A
minima, l’organisation estime à 10 000 le nombre de véhicules présentant un danger direct et
immédiat qui ne sont pas passés leur visite obligatoire en 2019.

A l’occasion du dernier Club Argus, qui s’est déroulé le 26 novembre à Paris, Karine Bonnet,
présidente de Dekra Automotive SAS, dressait un constat tout aussi inquiétant. « A fin octobre
2019, nous sommes en retard de plus de 400 000 contrôles techniques périodiques par rapport à la
même période de l’an passé, c’est-à-dire des automobilistes qui auraient dû faire leur visite
réglementaire et qui ne sont pas venus dans les centres. Je pense qu’il y a eu un effet Gilets
jaunes. A la suite du mouvement, qui a débuté en novembre 2018, le Premier ministre a annoncé
dans la foulée le report du contrôle de pollution renforcé sur les diesel au 1er juillet 2019, au lieu du
1er janvier. Dans l’inconscient collectif, les automobilistes ont pensé que ce sont l’ensemble des
contrôles qui étaient repoussés. Nous constatons aussi qu’il y a moins de fiches d’immobilisations
et donc de contraventions de la part des forces de l’ordre. Enfin, nous pouvons peut-être y ajouter
un effet lié à la prime à la conversion », a-t-elle expliqué.

D’après le CNPA, ce retard ne fera que s’accentuer si aucune mesure n’est prise rapidement, et ce
« au détriment de la sécurité routière et de l’environnement ». C’est la raison pour laquelle
l’organisation a demandé l’automatisation des relances des véhicules dont le contrôle technique
arrive à échéance, une majoration de l’amende forfaitaire pour en faire une véritable sanction
dissuasive, une intégration du contrôle technique dans le périmètre de la vidéo-verbalisation pour
identifier et verbaliser les véhicules en défaut, et l’obligation de présenter un contrôle technique de
moins de six mois lors de la souscription d’une assurance automobile.

Le CNPA précise que la filière aval (contrôle technique, préparation et réparation du véhicule) a
globalement perdu plus de 100 millions d’euros en 2019. Il souligne que le taux de contre-visite
critique moyen s’élève à 1,5 %, soit 300 000 véhicules identifiés comme présentant un danger
direct immédiat pour la sécurité routière ou l’environnement.
Source : LARGUS.FR (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

EUROPE

L’UE AUTORISE UNE AIDE PUBLIQUE DE 3,2 MILLIARDS D’EUROS
POUR DÉVELOPPER UN « AIRBUS DES BATTERIES »
Le 9 décembre, la Commission européenne a autorisé sept Etats membres à apporter une aide
publique de 3,2 milliards d’euros pour développer dans l’UE le secteur des batteries électriques, via
un consortium de 17 entreprises, et ainsi faire face aux producteurs chinois, très en avance dans ce
secteur.

L’investissement des Etats concernés – Allemagne, France, Italie, Pologne, Belgique, Suède et
Finlande – « devrait permettre de mobiliser 5 milliards d’euros supplémentaires en investissements
privés », a précisé la Commission dans un communiqué. « L’aide autorisée permettra de garantir
que ce projet important ira de l’avant sans fausser indûment la concurrence », a souligné la
commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, citée dans le communiqué.

Dans le détail, l’Allemagne est autorisée par Bruxelles à investir jusqu’à 1,25 milliard d’euros.
Viennent ensuite la France (960 millions), l’Italie (570 millions), la Pologne (240 millions), la
Belgique (80 millions), la Suède (50 millions) et la Finlande (30 millions). Ce « projet important
d’intérêt européen commun » (PIIEC) comptera 17 participants directs de toute la filière, comme le
constructeur d’automobiles BMW ou les chimistes BASF et le belge Solvay, mais aussi des petites
et moyennes entreprises (PME). Ces entreprises collaboreront « étroitement les unes avec les
autres et avec plus de 70 partenaires externes », des entreprises, mais aussi « des organismes
publics de recherche de toute l’Europe », précise le communiqué de Bruxelles.

L’objectif du projet, qui court jusqu’en 2031, est de développer les batteries Lithium-ion « qui ont
une plus longue durée de vie », « se rechargent plus vite » et « sont plus sûres et plus
respectueuses de l’environnement que les batteries actuellement sur le marché ».

« La demande de batteries devrait augmenter très rapidement au cours des années à venir »,
anticipe la Commission. Or, le retard des pays européens dans le secteur des batteries, en
particulier face à la Chine, est régulièrement relevé par les acteurs du secteur automobile. D’après
la Commission, les « risques technologiques et financiers importants » qui accompagnent ce vaste
projet justifient l’octroi d’une telle aide publique. Mais « une part importante des bénéfices
supplémentaires réalisés par les participants sera partagée avec les contribuables grâce à un
mécanisme de récupération », indique-t-elle. Cela signifie que, si les projets « dégagent des
revenus nets supplémentaires dépassant les projections, les entreprises restitueront aux Etats
membres respectifs une partie de l’argent perçu auprès des contribuables ».

Le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier, s’est félicité de ce « grand succès », dans un
communiqué. « Toute la chaîne de valeur de la filière des batteries pourra se déployer sur le sol
européen, permettant ainsi de maintenir une production industrielle solide en Europe », a pour sa
part insisté le ministère français de l’Economie dans un communiqué. « L’émergence de la filière
européenne de batteries contribuera à la réalisation de l’objectif fixé par l’Union européenne de
devenir le premier continent neutre en carbone d’ici à 2050 », a-t-il ajouté.

Bruxelles souligne que le projet vise à « améliorer la durabilité environnementale » de la production,
en réduisant son empreinte carbone et la quantité de déchets, mais aussi en mettant au point le
démantèlement des batteries et leur recyclage.
Source : AFP (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

ZF N’EXCLUT PAS DE RECOURIR AU CHÔMAGE PARTIEL
Compte tenu de la faiblesse de la demande et des bouleversements en cours dans l’industrie
automobile, ZF pourrait avoir besoin de recourir au chômage partiel dans ses usines allemandes
dans les prochains mois, a indiqué Wolf-Henning Scheider, président de l’équipementier allemand.

La situation sur le marché est très tendue, a souligné le dirigeant, qui table sur une période de
stagnation de deux ans.

ZF prévoit désormais de réaliser un chiffre d’affaires compris entre 36 et 37 milliards d’euros cette
année (à comparer avec un résultat de 36,9 milliards d’euros en 2018), alors qu’il prévoyait encore
37 à 38 milliards d’euros au mois d’avril. 2020 sera aussi une année difficile avec « des taux de
croissance nuls ou faibles », a indiqué M. Scheider.
Source : AUTOMOIBILWOCHE (9/12/19)

Par Frédérique Payneau

MICHAEL LOHSCHELLER ÉVOQUE L’ÉVOLUTION D’OPEL AU SEIN
DU GROUPE PSA
Dans un entretien accordé à Automotive News Europe, le directeur général d’Opel Michael
Lohscheller explique que, par le passé, l’entreprise a mis en œuvre différents programmes de
restructuration avec diverses équipes de gestion, et que pourtant, son objectif de rentabilité n’a
jamais été atteint. « Nous avons fixé des buts concrets dans le cadre du plan PACE, y compris un
objectif à long terme de 6 % de marge opérationnelle d’ici à 2026. Le fait que nous soyons sur la
bonne voie pour respecter notre engagement en matière de rentabilité – et nous poursuivons nos
efforts pour faire encore mieux – est extrêmement important pour notre crédibilité à l’externe, mais
surtout à l’interne. C’est pourquoi je représente Opel au conseil d’administration du Groupe PSA »,
déclare-t-il.

« Nous sommes très ambitieux et nous ne ralentirons pas nos efforts pour améliorer nos résultats.
Cela dit, à compter de l’an prochain, nos résultats seront consolidés avec les autres marques du
Groupe PSA. Peugeot, Citroën et DS Automobiles ne dévoilent pas leurs résultats et n’émettent pas
de prévision sur leurs résultats, ce qui est raisonnable parce que nous faisons partie d’un groupe
consolidé », ajoute-t-il.

M. Lohscheller indique par ailleurs que la gamme d’Opel était beaucoup trop complexe dans le
passé et que la marque veut désormais se concentrer sur un certain nombre de modèles, en
réduisant considérablement leur complexité et en se focalisant sur deux facteurs : les émissions de
CO2 et la rentabilité du segment. « L’ère du très grand véhicule de loisir est terminée. Le marché
n’a pas un volume suffisant. Ils ne sont pas pratiques et ils sont de plus en plus critiqués au sein de
la société. Nous sommes bien positionnés avec notre gamme existante de VUL compacts »,
déclare-t-il.

Le dirigeant souligne également que la fusion entre PSA et FCA donne une chance de plus à Opel
de réaliser de plus grandes économies d’échelle, mais qu’elle ne change rien à son positionnement
sur le marché. « Avant et après, Opel et Vauxhall restent les seules marques allemande et
britannique du groupe », précise-t-il, assurant que la marque Vauxhall est destinée à perdurer.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

L’UE APPROUVE L’AIDE POUR LA PRODUCTION DE BATTERIES
ÉLECTRIQUES DANS L’USINE D’OPEL
Opel et le fabricant français de batteries Saft peuvent avancer dans leur projet de production de
batteries pour véhicules électriques en Allemagne après que l’Union européenne a approuvé – le 9
décembre – l’utilisation d’une aide d’Etat pour le projet. Les deux partenaires prévoient de fabriquer
les batteries dans l’usine de composants Opel de Kaiserslautern.

Opel a déclaré que cette décision permettrait à la coentreprise entre le Groupe PSA, Opel et Saft,
appelée Automotive Cell Company (ACC), de terminer l’élaboration d’un plan d’action pour le projet,
mais a refusé de fournir plus de détails. « Les partenaires vont maintenant se préparer à terminer
l’examen du projet avant qu’une décision finale ne soit prise », a déclaré la marque allemande.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

CANADA

LE CANADA POURSUIT VOLKSWAGEN DANS L’AFFAIRE DES DIESEL
TRUQUÉS
Le gouvernement canadien a accusé Volkswagen d’avoir sciemment importé au Canada des
voitures qui ne respectaient pas les normes sur les émissions, au terme de plus de quatre ans
d’enquête par le ministère canadien de l’Environnement dans le cadre du scandale des diesel
truqués.

Au total, soixante chefs d’accusation ont été déposés contre le constructeur allemand pour avoir
contrevenu à la loi canadienne sur la protection de l’environnement, a indiqué le gouvernement
dans un communiqué.

Volkswagen est notamment accusé d’avoir importé « illégalement au Canada près de 128 000
véhicules non conformes » aux normes nationales sur les émissions. Il fait aussi face à deux chefs
d’inculpation « pour avoir fourni des renseignements trompeurs ».

Une première comparution de Volkswagen dans cette affaire aura lieu vendredi devant la Cour de
justice de l’Ontario, a indiqué le gouvernement.

Volkswagen avait reconnu en 2015 avoir équipé plus de 11 millions de voitures d’un logiciel
truqueur qui faisait paraître ces dernières moins polluantes qu’elles ne l’étaient en réalité. Le
scandale des diesel truqués a depuis coûté plus de 30 milliards d’euros au constructeur en frais
juridiques, amendes et dédommagements, principalement aux Etats-Unis.
Source : AFP (10/12/19)

Par Frédérique Payneau

CHINE

LE GROUPE PSA ACCÉLÈRE LE DÉPLOIEMENT DE SES VÉHICULES
ÉLECTRIFIÉS EN CHINE
Sous la pression de la réglementation chinoise en faveur de l’électrification, le Groupe PSA
commencera l’an prochain à proposer des versions électrifiées de tous ses modèles nouveaux ou
remodelés à essence qui seront construits par sa coentreprise DPCA (Dongfeng Peugeot Citroën
Automobile). Le nouveau Peugeot 2008 sera proposé dans le pays avec une déclinaison
entièrement électrique. Il sera suivi de deux autres véhicules de loisir à essence – les Peugeot 4008
et Citroën C5 Aircross restylés – qui seront commercialisés en 2020 avec des versions hybrides
rechargeables.

D’ici à 2023, la gamme complète de Peugeot et de Citroën sera proposée avec une option
électrifiée en Chine, a indiqué Dongfeng. DPCA ne dispose actuellement que d’un seul véhicule
électrifié commercialisé sous sa marque Fukang.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (9/12/19)

Par Alexandra Frutos

LES GRANDES MARQUES DE LUXE ALLEMANDES ONT ENREGISTRÉ
DE BONS RÉSULTATS SUR LE MARCHÉ CHINOIS EN NOVEMBRE
Audi, Mercedes et BMW ont enregistré une hausse à deux chiffres de leurs ventes en Chine au
mois de novembre. Les ventes de la marque aux anneaux ont progressé de 17 % (à 67 402 unités),
celles de Mercedes de 11 % (à 57 902 unités) et celles de BMW/Mini de 12 % (à 68 366 unités).

Sur les onze premiers mois de l’année, les ventes d’Audi sur le marché chinois ont progressé de
3,5 %, à 618 596 unités. Les ventes de Mercedes ont augmenté de 6,3 %, à 640 933 unités, et
celles de BMW/Mini de 14 %, à 655 783 unités.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (9/12/19)
Par Frédérique Payneau

CORÉE DU SUD

LES VÉHICULES ÉLECTRIFIÉS DE HYUNDAI-KIA ONT LE VENT EN
POUPE
Hyundai et sa société soeur Kia ont vendu 291 237 véhicules respectueux de l’environnement
dans le monde sur la période janvier-octobre, selon la KAMA (association des constructeurs
coréens). Les véhicules hybrides rechargeables, électriques et à pile à combustible ont représenté
40,8 % du volume (avec 118 731 unités) et les véhicules hybrides 59,2 %.

Les cinq constructeurs coréens – Hyundai, Kia, GM Korea, Renault Samsung et Ssangyong –
ont écoulé 296 680 véhicules hybrides, hybrides rechargeables, électriques et à pile à combustible
sur les dix premiers mois de 2019, a indiqué la KAMA. Plus de 98 % de ces véhicules ont été
fabriqués par Hyundai et Kia.
Source : YONHAP (9/12/19)

Par Frédérique Payneau

LES ORGANISMES PUBLICS CORÉENS ACHÈTENT DAVANTAGE DE
VOITURES PROPRES
Les voitures respectueuses de l’environnement ont représenté environ 70 % des toutes les voitures
achetées cette année par les organismes publics en Corée du Sud, selon les résultats d’une
enquête menée auprès de 211 organisations communiqués par le ministère coréen du Commerce,
de l’Industrie et de l’Energie.

Le pourcentage était de 56,6 % l’an dernier. Le résultat définitif pour les 1 200 organismes publics
du pays sera communiqué au premier semestre 2020, a ajouté le ministère.

Les organisations interrogées cette année ont acheté plus de 4 000 voitures respectueuses de
l’environnement, les modèles électriques et à pile à combustible ayant représenté environ 56 % du
total.
Source : YONHAP (10/12/19)

Par Frédérique Payneau

ESPAGNE

SEAT AFFICHERA UN RECORD DE VENTES MONDIALES CETTE
ANNÉE
Avec 542 800 voitures écoulées dans le monde à fin novembre 2019, en hausse de 10,8 %, Seat a
d’ores et déjà battu son record réalisé en 2018 (517 600 unités). Sur le seul mois de novembre, le
constructeur a vendu 44 100 véhicules dans dans le monde (+1,9 %), ce qui constitue la meilleure
performance de son histoire à cette période de l’année.

Pour Wayne Griffiths, vice-président des ventes et du marketing de Seat et président de la marque
Cupra
, “atteindre le volume de ventes le plus élevé en près de 70 ans d’histoire nous rend fiers du travail
que nous avons accompli ces dernières années, et en particulier en 2019. L’environnement
économique difficile ne nous a pas empêchés d’obtenir notre deuxième record d’affilée et
d’enregistrer une croissance à deux chiffres”.

Par pays, Seat a également d’ores et déjà établi un nouveau record de ventes en Allemagne, avec
125 700 véhicules écoulés depuis janvier (+ 16,3 %), mais aussi au Royaume-Uni (65 100, + 8,4
%), en Autriche (19 200, + 6,1 %), en Suisse (12 000, + 20,5 %), en Israël (9 100, + 2,2 %) et au
Danemark (6 800, + 47,7 %).

En Espagne, Seat a écoulé 103 300 véhicules sur les onze premiers mois de 2019, volume stable
par rapport à 2018, et en France, ses ventes ont progressé de façon significative (34 500, + 20,4
%), comme en Italie (24 500, + 28,4 %), aux Pays-Bas (10 800, + 23 %), au Portugal (10 400, +
13,3 %), en Suède (8 200, + 25,4 %), en Irlande (4 100, + 11,4 %) et au Mexique (22 300, + 4,9 %).
Source : JOURNAL AUTOMOBILE (9/12/19)

Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS

BOSCH ET MERCEDES TESTENT DES TAXIS AUTONOMES EN
CALIFORNIE
Bosch et Mercedes ont lancé un service expérimental de taxis autonomes à San José, en
Californie.

Des Mercedes Class S équipées de technologies de conduite autonome transporteront des
passagers entre le centre et le quartier ouest de la ville. Un conducteur sera présent à bord afin de
reprendre le contrôle du véhicule en cas de besoin. Les utilisateurs pourront réserver une voiture au
moyen d’une application.

Bosch, Mercedes et la ville de San José espèrent, grâce à ce projet pilote, non seulement tirer des
enseignements sur la conduite autonome, mais aussi voir comment les véhicules autonomes
peuvent s’intégrer dans un système de mobilité multimodale.

Les deux entreprises allemandes travaillent ensemble sur la conduite autonome depuis plus de
deux ans. Leur objectif est de développer un système de conduite autonome de niveau 4 et 5 qui
puisse équiper différents modèles de véhicules. La filiale Daimler Mobility de Daimler participe
également au projet.
Source : AUTOMOBILWOCHE (9/12/19), FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG (10/12/19)

Par Frédérique Payneau

INDE

TATA MOTORS VA RENFORCER SON RÉSEAU DE DISTRIBUTION VP
EN INDE
Tata Motors, qui a déjà ouvert une centaine de nouvelles concessions en Inde cette année, en
prévoit une centaine de plus d’ici à la fin de l’exercice qui s’achèvera fin mars 2020.

“A la fin de l’exercice, notre réseau totalisera 960 concessions”, se félicite Mayank Pareek, directeur
général de la division VP de Tata Motors.

Le constructeur se prépare par ailleurs à faire son entrée sur le segment supérieur en Inde, avec l’
Altroz, qui sera commercialisée dès le mois prochain.

“Nous avons actuellement deux plateformes, Alfa et Omega. Notre objectif est d’avoir, pour
chacune de ces plateformes, 6 à 7 modèles phares. Il pourrait s’agir de petites ou grandes berlines,
de monospaces, etc.”, a jouté M. Pareek.
Source : ECONOMIC TIMES (9/12/19)

Par Juliette Rodrigues

MARUTI SUZUKI A AUGMENTÉ SA PRODUCTION EN NOVEMBRE,
POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS 9 MOIS
Maruti Suzuki a indiqué que sa production de véhicules en Inde, en baisse depuis neuf mois
consécutifs, avait augmenté de 4,3 % en novembre, à 141 834 unités.

Sa production de voitures (Ciaz, Wagon R, Alto, Swift, Baleno, Dzire, Ignis, et S-Presso)
notamment, a progressé de 3,7 % le mois dernier, à 139 084 unités, et celle de tout-terrain (Vitara
Brezza, Ertiga et S-Cross) a fait un bond de 18 %, à 27 187 unités.

Le constructeur a par ailleurs fabriqué 2 750 utilitaires légers Super Carry en novembre, contre 1
797 un an plus tôt.

En octobre, Maruti Suzuki avait vu sa production chuter de 20,7 %, à 119 337 unités, et en
septembre, de 17,5 %, à 132 199 unités.
Source : ECONOMIC TIMES (8/12/19)

Par Juliette Rodrigues

LES VENTES DE VOITURES EN INDE ONT RECULÉ DE 0,8 % EN
NOVEMBRE
Les ventes de voitures, monospaces et tout-terrain en Inde ont diminué de 0,8 % en novembre, à
263 773 unités, indique la SIAM (Association des constructeurs), ajoutant que cette baisse était
intervenue pendant la période des fêtes de Diwali, habituellement faste pour le marché automobile.

Les ventes de véhicules utilitaires ont également reculé le mois dernier, de 15 %, à 61 907 unités,
précise la SIAM.
Source : ECONOMIC TIMES (10/12/19)

Par Juliette Rodrigues

RUSSIE

AVTOVAZ VA RACHETER LES PARTS DE GENERAL MOTORS DANS
LEUR COENTREPRISE AVTOVAZ-GM
AvtoVAZ, détenu par l’Alliance Renault-Nissan, a annoncé son intention de racheter les parts de
General Motors dans leur coentreprise Avtovaz-GM, qui produit des Chevrolet Niva en Russie. «
Avtovaz a signé un accord avec General Motors sur le rachat de sa participation de 50 % dans la
coentreprise GM-Avtovaz Togliatti », qui deviendra « une filiale à 100 % d’Avtovaz », a annoncé le
constructeur russe dans un communiqué, sans dévoiler le montant de la transaction.

Aux termes de cet accord, l’usine de la coentreprise, située à Togliatti, sur la Volga – siège
d’Avtovaz – « continuera à produire et à vendre pendant un certain temps » des Chevrolet Niva, et
« recevra la marque Lada à l’avenir », a précisé le constructeur, ajoutant qu’aucun changement
n’était prévu pour les salariés, mais que l’entreprise serait renommée.

« Je suis reconnaissant envers nos partenaires de GM pour plus de 18 ans de coopération
fructueuse », a déclaré dans ce communiqué le directeur général d’AvtoVAZ, Yves Caracatzanis.
Source : AFP (9/12/19)

Par Alexandra Frutos
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