Formation de produit - Denk Academy - Traitement symptomathique et thérapeutique de la douleur - DENK PHARMA GmbH & Co. KG
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Formation de produit – Denk Academy Traitement symptomathique et thérapeutique de la douleur Partie 1
Part 1 - Sommaire 1. Introduction 6. Opioïdes – Indications 2. Classification des analgésiques 6.1 Tramadol Denk 3. Consultations recommandées 6.1.1 Principaux bénéfices 4. Non-Opioïdes : Les indications des AINS 6.1.2 Effets indésirables 4.1 Mises en garde particulières et précautions 6.1.3 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi d’emploi 4.2 AINS : Interactions 6.1.4 Interactions 4.3 Ibuprofen Denk 6.2 Doloforte Denk 4.3.1 Principaux bénéfices 6.2.1 Principaux bénéfices 4.3.2 Adverse Drug Reactions 6.2.2 Effets indésirables 4.4 Diclo-Denk 6.3 ParaCo-Denk 4.4.1 Principaux bénéfices 6.3.1 Principaux bénéfices 4.4.2 Effets indésirables 6.3.2 Effets indésirables 4.5 Dolo-Denk Gel 4.5.1 Principaux bénéfices 4.5.2 Effets indésirables 5. Non-Opioïdes : Indication Paracétamol 5.1 Para-Denk 5.1.1 Principaux bénéfices 5.1.2 Effets indésirables 5.2 Combinaison des Non-Opioïdes : Dologan Denk 5.2.1 Principaux bénéfices 5.2.2 Effets indésirables
1. Introduction • La douleur reste l'un des premiers motifs de consultation médicale dans le monde. • De nombreuses entreprises et associations scientifiques s'efforcent de trouver des solutions à ce problème et faciliter le traitement de la douleur. • La douleur est définie par l' IASP (International Association for the Study of Pain) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ». • Pour chaque personne, l'« expérience de la douleur » sera le résultat de la réunion de facteurs biologiques, psychologiques, environnementaux et sociaux. La prise en charge thérapeutique favorisant une approche pluridisciplinaire intégrée tenant compte des préférences du patient est donc encouragée. • De formidables progrès, en particuliers au cours des deux dernières décennies, ont apporté un véritable soulagement de la douleur à un grand nombre de patients. Cependant, la qualité globale des traitements de la douleur reste insuffisante pour des millions de patients atteints de douleur aiguë ou persistante.
1. Introduction • La douleur non soulagée est un problème de santé publique sous-estimé pouvant avoir des conséquences désastreuses sur les patients et leur qualité de vie. • Les douleurs, quelle que soit leur forme – notamment les douleurs dorsales, cancéreuses, arthritiques et postopératoires, affectent tous les aspects de la vie des patients et nuisent au quotidien en affectant par exemple les responsabilités familiales, les loisirs et le travail. • La douleur comporte également des effets profonds et considérables sur la société. Ainsi, en Europe, les dépenses de soins de santé et la perte de productivité associées à la douleur chronique se situeraient entre 3 et 10 % du produit intérieur brut (PIB). • Si la douleur chronique touche 1 à 5 adultes en Europe elle est toujours mal prise en charge et peu traitée – une situation prolongeant la souffrance des patients et augmentant le risque de complications. • Le manque de connaissances sur les médicaments antidouleurs constitue un véritable frein à l'instauration d'une prise en charge et d'un traitement efficaces. Pourtant, tout porte à croire que les efforts de sensibilisation sur la douleur ne sont pas une priorité dans un grand nombre de pays européens.
2. Classification des analgésiques Analgésiques Non- Opioïdes Opioïdes Tramadol Denk Doloforte Denk ParaCo-Denk Analgésiques Dologan Denk Analgésiques acides Paracetamol, Ibuprofen non acides Para-Denk AINS Ibuprofen Denk Diclo-Denk Dolo-Denk
3. Consultations recommandées pour les analgésiques Indications Medication Consultations thérapeutiques recommandées Douleur légère à Paracétamol, Ibuprofène, Médecin généraliste, dentiste, modérée ; fièvre Diclofenac orthopédiste Migraines, maux de Paracétamol, Ibuprofène, Médecin généraliste, neurologue, tête, dorsalgie, douleurs Diclofenac gynécologue, médecin interniste, menstruelles thérapeute de la douleur Maladies Diclofenac, Ibuprofène, Rhumatologue, neurologue, rhumatismales Étofénamate, Paracétamol, thérapeute de la douleur, Opioïdes clinicien Douleurs cancéreuses Ibuprofène, Diclofenac, Oncologue, hématologue, Paracétamol, Opioïdes, thérapeute de la douleur, combinaisons cliniciens Douleur neuropathique Opioïdes Neurologue, thérapeute de la douleur, psychiatre, cliniciens
4. Non-Opioïdes : Les indications des AINS Analgésiques acides : AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens Diclo-Denk Ibuprofen Denk Dolo-Denk Les AINS sont indiqués pour : 1. Douleur légère à modérée (par ex. douleurs dentaires, maux de tête, règles douloureuses) 2. Maladies rhumatismales 3. Inflammation et gonflement douloureux à la suite d'une blessure ou d'une intervention chirurgicale 4. Fièvre
4.1 AINS : Mises en garde particulières et précautions d'emploi • Des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales, pouvant être fatales, ont été rapportées avec tous les AINS et à n’importe quel moment durant le traitement, avec ou sans symptômes. • Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec des AINS qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées. • Des réactions cutanées sérieuses, certaines d’entre elles fatales, incluant dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été rapportées, très rarement, en association avec l’utilisation d’AINS. Adverse drug reactions may be minimized by using the lowest effective dose for the shortest duration necessary to control symptoms. 8
4.2 AINS : Interactions Autres AINS y compris les salicylés : • L’usage concomitant de plusieurs AINS peut augmenter le risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale par leurs effets synergiques. Glucocorticoïdes et les antiagrégants plaquettaires : • Risque accru d’ulcération ou d’hémorragie gastro-intestinale. Anticoagulants : • Les agents antirhumatismaux non stéroïdiens peuvent accroitre l’effet des anticoagulants tels que la warfarine. Digoxine, phénytoïne, lithium : • L’utilisation concomitante d’AINS avec la digoxine, la phénytoïne ou les préparations contenant du lithium peut augmenter les taux plasmatiques de ces médicaments. La surveillance des taux plasmatiques de lithium est nécessaire. Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et les antagonistes de l’angiotensine II : • Les agents antirhumatismaux non stéroïdiens (AINS) peuvent diminuer les effets des diuré-tiques et des antihypertenseurs.
4.3 Ibuprofen Denk Dosage Durée de Contenance Nom d’ingrédient Blister Type conservation de la boîte actif Ibuprofen Ibuprofène Comprimés 4 ans Denk 400 400 mg pelliculés PVC/PVDC/Alu 100/20 Ibuprofen Ibuprofène blanc, sécables 3 ans Denk 600 600 mg
4.3.1 Principaux bénéfices Bien toléré – risque minimal de toxicité gastro-intestinale et d'événements cardiovasculaires par rapport aux AINS. Multifonctionnel – effet antipyrétique, analgésique, antiphlogistique, antirhumatismal. Il figure dans la liste de médicaments essentiels (médicaments les plus importants) de l'OMS. Posologie souple – comprimés sécables. Sans gluten ni lactose.
4.3.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité au substance active ou à l’un des excipients ; • Antécédents de bronchospasme, asthme, rhinite ou urticaire en relation avec un traite- ment par l’acide acétylsalicylique ou un autre anti-inflammatoire non stéroïdien ; • Troubles inexpliqués de l’hématopoïèse ; • Antécédents d’hémorragie gastro-intestinale ou de perforation en relation avec un trai- tement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) / agent antirhumatismal ; • Hémorragie cérébro-vasculaire ou tout autre hémorragie active ; • Insuffisance rénale ou hépatique sévères ; • Insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV) ; • Dernier trimestre de la grossesse • Chez les enfants et les adolescents en dessous de l’âge de 15 ans pour soulager la douleur et réduire la fièvre, et les enfants en dessous de l’âge de 12 ans pour le traitement antirhumatismal. Un ajustement posologique est nécessaire. Principaux effets indésirables • Ulcères peptiques, perforations ou saignements • Nausées, vomissements • Diarrhée, flatulences, constipation • Indigestion, douleurs abdominales (méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation de colite) 12
4.4 Diclo-Denk Durée de Dosage Contenance Nom Blister conserva- d’ingrédient actif Type de la boîte tion Diclo-Denk Diclofénac sodium Comprimé gastro- PVC/PVDC/Alu 20/100 50 50 mg résistant Solution pour Diclo-Denk Diclofénac sodium Brown glass injection i.m. 5/10 75 mg/3ml ampoule 75 3 ans Diclo-Denk Diclofénac sodium Suppositoires PVC/PVDC/PE 10 100 rectal 100 mg Comprimé à Diclo-Denk Diclofénac sodium PVC/PVDC/Alu liberation 10/100 100 mg 100 retard prolongée
4.4.1 Principaux bénéfices Action antiphlogistique et antirhumatismale efficace. Traitement très efficace contre les douleurs aiguës (musculo- squelettiques). Très efficace – 25 mg de diclofénac correspondent à 1 000 mg d'AAS. Action rapide – efficace en 30 minutes (l'AAS n'a d'effet qu'au bout d'une à deux heures, le naproxène qu'au bout de deux à quatre heures). Traitement souple grâce aux différentes formes posologiques et voies d'administration : comprimé 50 mg, injection 75 mg, suppositoire 75 mg, comprimé à libération prolongée 100 mg. Formes posologiques sans gluten ni lactose.
4.4.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. • Réactions connues de type bronchospasmes, asthme, rhinite ou urticaire après l’ingestion d’acide acétylsalicylique ou d’autres antirhumatismaux/anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par le passé. • Dyshématopoïèses inexpliquées. • Hémorragies ou ulcères peptiques actuels ou répétés par le passé (au moins deux épisodes différents d’ulcère ou d’hémorragie constatés). • Hémorragies ou perforation gastro-intestinale dans les antécédents, liées à une thérapie antérieure aux AINS. • Hémorragies cérébrovasculaires ou autres hémorragies actives. • Dysfonctionnements hépatiques ou rénaux graves. • Insuffisance cardiaque congestive avérée (NYHA II-IV), cardiopathie ischémique, artériopathie périphérique et/ou maladie vasculaire cérébrale. • Dernier tiers de la grossesse. Principaux effets indésirables • Troubles gastro-intestinaux (dyspepsie, flatulences, crampes d’estomac, inappétence) • Ulcères gastro-intestinaux • Maux de tête, excitabilité, irritabilité, fatigue etvertiges. • Réactions d’hypersensibilité telles qu’éruption cutanée et démangeaisons. 15
4.5 Dolo-Denk Gel Dosage Durée de Contenance de la Nom d’ingrédient Blister conserva- Type boîte actif tion Dolo- Étofénamate PE/Alu Gel 5 ans 20 g/50 g Denk Gel 10%
4.5.1 Principaux bénéfices Traitement local anti-inflammatoire pour un soulagement de la douleur rapide et efficace avec une sensation de fraîcheur. Efficace dans le traitement symptomatique de la douleur et de l'inflammation des muscles, des articulations et des tissus conjonctifs, notamment associées à une blessure sportive, une bourse séreuse, une entorse, une tendinite ou une blessure de surmenage. Bien toléré – aucun risque gastro-intestinal ou cardiaque. Même efficacité que les AINS oraux d'après les scores généraux sur l'échelle de la douleur. Excellent lorsqu'il est associé à un traitement médicamenteux oral pour un soulagement plus rapide de l'inflammation ou de la douleur.
4.5.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. • Sur des lésions ouvertes, infectées ou en cas d’inflammation ainsi que sur un eczéma ou sur les muqueuses ; • Pendant le dernier trimestre de grossesse ; • Chez les enfants et les adolescents (car il n’existe pas à ce jour de données cliniques en nombre suffisant). Principaux effets indésirables • Des réactions cutanées locales comme un érythème, un prurit, des brûlures, une éruption cutanée accompagnée de pustules ou de papules. 18
5. Non-Opioïdes : Indication Paracétamol Analgésiques non acides : Antipyrétique + analgésique, moins anti- inflammatoire Para-Denk Paracétamol est indiqué dans le traitement de : 1. Douleurs légères à modérées 2. Fièvre, fièvre dengue (OMS !) 3. Fièvre et douleurs chez les enfants et les femmes enceintes
5.1 Para-Denk Dosage Durée de Contenance Nom d’ingrédient Blister Type conserva- de la boîte actif tion Paracétamol Para-Denk 125 mg 125/250 ou PVC/PE Suppositoire 3 ans 10 Suppos Paracétamol 250 mg Comprimé blanc, Para-Denk Paracétamol sécable, marqué 500 PVC/Alu 5 ans 20 500 mg d’un coté, gravé « Para-Denk 500 »
5.1.1 Principaux bénéfices Excellent effet antalgique et antipyrétique. Le meilleur profil de tolérance sur le système gastro-intestinal et cardiaque. Aucun effet sur l'agrégation plaquettaire. Peu d'effet sur la coagulation sanguine. Recommandé par l'OMS pour le traitement des douleurs associées à la fièvre dengue. Soulagement rapide de la douleur dans les 30 à 60 minutes. Très bien toléré et sans risque, même chez le nourrisson, l’enfant es la femme enceinte.
5.1.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Utilisez le paracétamol avec grande prudence (c’est-à-dire un intervalle prolongé entre des doses ou une dose réduite) et sous surveillance médicale dans les cas suivants : • Insuffisance hépatocellulaire • Alcoolisme chronique • Insuffisance rénale sévère • Maladie de Gilbert-Meulengracht Un surdosage avec une dose unitaire d’environ 6 g ou plus de paracétamol chez les adultes ou avec une dose unitaire de 140 mg/kg chez les enfants provoque une nécrose des cellules hépatiques pouvant conduire à une nécrose totale irréversible et plus tard à une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique et une encéphalopathie. Le paracétamol est l‘un des analgésiques les mieux tolerés s‘il est utilisé correctement ! 22
5.2 Combinaison des Non-Opioïdes : Dologan Denk Durée de Dosage Contenance Nom Blister Type conserva- d’ingrédient actif de la boîte tion Paracétamol Dologan 250mg, PVC/ Comprimés 2 ans 20 Denk ibuprofène PVdC/Alu pelliculés blancs 200mg, caféine 50mg
5.2.1 Principaux bénéfices Action plus rapide grâce à la caféine ajoutée. Effets plus efficaces – la caféine renforce les effets antalgiques jusqu'à 40 %. Doses plus faibles – l'ajout de caféine permet de réduire la dose relative des agents antalgiques. Diminution des effets indésirables – dose antalgique plus faible. Activité à large spectre – combinaisons de différents effets synergiques. Il a été démontré que l'association ibuprofène-paracétamol permettait de soulager au moins 50 % de la douleur chez jusqu'à 70 % des patients atteints de douleurs modérées à sévères. Comprimé sans gluten.
5.2.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. • Antécédents de réactions d’hypersensibilité (p. ex., bronchospasme, œdème de Quincke, asthme, rhinite ou urticaire) associées à d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). • Antécédents ou présence actuelle d’une ulcération/perforation ou hémorragie gastro- intestinale, y compris celles associées aux AINS. • Coagulation défaillante. • Insuffisance hépatique sévère, insuffisance rénale sévère ou insuffisance cardiaque sévère. • Utilisation concomitante d’autres produits à base d’AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) et les doses d’acide acétylsalicylique supérieures à 75 mg par jour – risque accru de réactions indésirables • Utilisation concomitante d’autres produits à base de paracétamol – risque accru d’effets indésirables graves. • Dernier trimestre de la grossesse, en raison du risque de fermeture prématurée du canal artériel du fœtus avec possibilité d’hypertension pulmonaire. Principaux effets indésirables • Douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie, nausées, gêne de l’estomac et vomissement • Ulcère peptique, perforation ou hémorragie gastro-intestinale, avec symptômes de type méléna et hématémèse Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* * Pour plusieurs informations, voir le RCP et le document de formation. 25
6. Opioïdes - Indications Tramadol Denk ParaCo-Denk Les opioïdes sont indiqué dans le traitement de : 1. Douleurs légères à modérées (p. ex. douleurs de dos, arthrose, coliques, douleur tumorale, douleurs paroxystiques, infarctus du myocarde, ostéoarthrite, douleur peri-/postopératoire)
6.1 Tramadol Denk Durée Contena Dosage d’ingrédient de Nom Blister nce de la actif Type conserv boîte ation Tube en Tramadol polypropylène Hydrochlorure de Comprimé Denk blanc munis 3 ans 10 tramadol 50 mg effervescent 50 d’un bouchon en polyéthylène
6.1.1 Principaux bénéfices Soulagement rapide de la douleur. Aucun développement de tolérance et moins de constipation. Mécanisme d'action multimodal – douleur aiguë et chronique. Profil de sécurité éprouvé depuis près de 4 décennies (en Allemagne). Recommandé par l'OMS. Présente l'avantage de présenter peu de risque d‘e dépendance [non soumis à la réglementation nationale sur les ordonnances de narcotiques (BTMVV)]. Faible risque de dépression respiratoire et d'événements cardiovasculaires. Pas de toxicité gastro-intestinale et rénale.
6.1.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité connue au tramadol ou à l’un des excipients. • Intoxications aiguës par l’alcool, les somnifères, les analgésiques, les opioïdes et les psychotropes. • Patients qui prennent ou ont pris un inhibiteur de la MAO dans les 14 jours précédents. • Épilepsie ne pouvant pas être suffisamment contrôlée par un traitement. • Substitution chez les toxicomanes. • Enfants dont le poids corporel est inférieur à 25 kg. Principaux effets indésirables • Nausées et vertiges • Céphalées, somnolence • Vomissement, constipation, sécheresse buccale • Sueurs 29
6.1.3 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Dans les situations suivantes, Tramadol Denk 50 ne peut être utilisé qu’après une évalua-tion minutieuse du rapport risque/bénéfice et après l’observation des mesures de précaution nécessaires : • Dépendance aux opioïdes • Altérations de l’état de conscience sans cause évidente, choc • Troubles du centre et de la fonction respiratoire • Élévation de la pression intracrânienne lors de blessures à la tête ou d’atteintes cérébrales • Insuffisance hépatique ou rénale • Les patients épileptiques ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par tramadol qu'en cas de nécessité absolue. • Tramadol Denk 50 n'est pas approprié au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine. • Tous les opioids peuvent entraîner une dépendance ! 30
6.1.4 Interactions Médicaments sérotoninergiques (les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les IMAO, les antidépresseurs tricycliques) : L’utilisation thérapeutique concomitante de tramadol et de médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les IMAO, les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut induire une toxicité sérotoninergique. Anticoagulants : • Il y a lieu de faire attention, lors de l’administration concomitante de tramadol et de déri- vés de la coumarine (par ex., warfarine), une augmentation de l’INR avec hémorragies graves et des ecchymoses ayant été observée chez certains patients. • Lors de l’administration concomitante de Tramadol Denk 50 et de substances qui agissent également sur le système nerveux central, y compris l’alcool, il faut s’attendre à un renfor- cement réciproque des effets centraux.
6.2 Doloforte Denk Durée de Dosage d’ingrédient Contenance Nom Blister conserva- actif Type de la boîte tion Paracétamol 325 mg, Comprimés 20 Doloforte Chlorhydrate de Alu/ PVC pelliculés 2 ans Denk tramadol 37,5 mg jaune clair
6.2.1 Principaux bénéfices Traitement combiné important pour le soulagement des douleurs modérées à sévères – recommandé par l'OMS et la FDA. Antalgique multimodal à action rapide et prolongée. Grande plage d'indications thérapeutiques grâce à sa haute efficacité analgésique et à ses effets synergiques. Moins d'événements indésirables grâce à la dose plus faible de chaque antalgique par rapport à un traitement en monothérapie. Administration facile grâce au traitement combiné à dose fixe. Une bonne adhésion au traitement. Généralement bien toléré.
6.2.2 Effets indésirables Contre-indications • Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés. • Intoxication aiguë par l’alcool, les hypnotiques, les analgésiques centraux, les opioïdes ou les psychotropes. • Doloforte Denk ne doit pas être administré aux patients qui sont traités simultanément ou qui ont été traités dans les 2 semaines précédentes par les IMAO. • Insuffisance hépatique sévère. • Epilepsie non contrôlée par un traitement Principaux effets indésirables • Nauseées, sensations vertigineuses, somnolence • Céphalées, tremblements • Confusion, modification de l’humeur (anxiété, nervosité, euphorie), troubles du sommeil • Sueurs, prurit Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* * Pour plusieurs informations, voir le RCP et le document de formation. 34
6.3 ParaCo-Denk Durée de Dosage Contenance Nom Blister Type conserva- d’ingrédient actif de la boîte tion Paracétamol Comprimés ParaCo-Denk 500 mg, sécable avec une 500/30 PVC/alu 20 codéine phosphate empreinte hémihydrate 30 mg „ParaCo 500/30“ 5 ans Paracétamol Feuille ParaCo-Denk 1000 mg, d’aluminium 1000/60 Suppositoire 10 codéine phosphate couvert de hémihydrate 60 mg polyéthylène
6.3.1 Principaux bénéfices Soulagement rapide de la douleur dans les 30 à 60 minutes. Association très efficace grâce aux effets synergistiques de ses composants bien implantés sur le marché. Moins d'événements indésirables grâce à la dose plus faible de chaque analgésique par rapport à un traitement en monothérapie. Administration facile grâce au traitement combiné à dose fixe. Marque garantissant la sécurité du médicament Comprimés et suppositoires : sans gluten ni lactose.
6.3.2 Effets indésirables Contraindicated • Hypersensibilité à des substances actives ou à l’un des excipients mentionnés. • Insuffisance hépatocellulaire sévère (Child-Pugh > 9) → seulement ParaCo 1000/60 • Insuffisance respiratoire et dépression respiratoire • Inconscience profonde et coma • Pneumonie et asthme aigu • Naissance imminente et menace de naissance prématurée • Les enfants de moins de 12 ans • Tous les patients de 0 à 18 ans après amygdalectomie et/ou adénoïdectomie dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil en raison de l’augmentation du risque d’évènement indésirable grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital • Les femmes au cours de l’allaitement • Patients for whom it is known they are CYP2D6 ultra-rapid metabolizers Principaux effets indésirables • Nausées, vomissements (au début du traitement), constipation • Fatigue, céphalées d’intensité légère • Somnolence légère Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* • La codéine est métabolisée en morphine par l’enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d’absence de cette enzyme, l’effet analgésique attendu ne sera pas obtenu. * Pour plusieurs informations, voir le RCP. 37
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Formation de produit – Denk Academy Traitement symptomathique et thérapeutique de la douleur Partie 2
Partie 2 - Sommaire 1. Qu'est-ce-que la douleur ? 2. Génération de la douleur – Aperçu 2.1 Nociception 2.2 Transmission de la douleur par des fibres spécifiques 3. Fonction de la douleur 4. Classification de la douleur – durée 4.1 Continuum de la douleur 5. Nécessité d'un traitement analgésique 6. Traitement de la douleur 7. Mécanisme d'action des AINS 7.1 Différences entre les AINS 8. Mécanisme d'action des opioïdes 9. Analyse comparée des opioïdes et non-opioïdes 10. Echelle de la douleur de l’OMS 11. Comment choisir le bon médicament 12. Comment prendre un AINS correctement 13. Analyse comparative : paracétamol et AINS 14. Les traitements combinés sont-ils utiles ? 15. Que peut-on faire d'autre ?
1. Qu'est-ce-que la douleur ? • La douleur est une opinion quant à l'état de santé d'un organisme plutôt qu'une simple réponse à la suite d'une lésion. • Les professionnels de la santé du monde entier continuent de croire que le nerf « transmet de la douleur », que le signal est la douleur . Ainsi, ces nerfs sont généralement appelés « fibres de la douleur » et leurs messages sont appelés « messages de douleur », d'où une équivalence entre signalement et douleur. Pourtant, cela est faux ! Le mécanisme de la douleur est bien plus complexe, intéressant et, à certaines égards, utile. Un nerf ne doit jamais être appelé « nerf de la douleur ». Il ne détecte pas la « douleur ». Il ne fait que détecter un type de stimulus dans le tissu. C'est le cerveau qui dicte la suite éventuelle : qu'en faire, que ressentir, comment réagir ?
2. Génération de la douleur – Aperçu Stimulation des nocicepteurs en raison d‘un 4 1 stimulus mécanique, thermiques ou chimiques au niveau de la peau, du squellette, des muscles/articulations et des organes. Les fibres nociceptives (afferents) transportent le 2 signal à la corne dorsale. 3 De la corne dorsale des neurones retransmettent 3 les informations vers le thalamus. Au thalamus, la douleur est générée. Aδ- and C-fibres 2 Du thalamus, les neurones transportent le signal au cortex cerebral : Détermination du siège et de 1 4 l'intensité de la douleur (latérale) et identification de la douleur (médiale) .
2.1 Nociception Libération des Stimulation des nocicepteurs, Lésion tissulaire réelle 1 2 médiateurs de la 3 génération d'impulsions ou potentielle douleur afférentes de la douleur Histamine Bradykinine H+/K+ Substance P Sérotonine Doleur Activation de la synthèse de la Sensibilisation des prostaglandine E2 nocicepteurs (phospholipase + cyclo- oxygénase) Prostaglandines La majorté des médiateurs chimiques agissent localement au niveau des terminaux des nociceptuers.
2.2 Transmission de la douleur par des fibres spécifiques • La détection de stimuli nocifs par les terminaisons des nerfs sensoriels périphériques (nocicepteurs) nécessite d'abord la transduction de stimuli nocifs dans l'activité électrique et la conduction de ces signaux nociceptifs présents dans les nerfs sensoriels périphériques vers le système nerveux Fibres Aδ central (SNC). • Épaisses et myélinisées. • Les afférences primaires nociceptives sont • Transmission rapide (5-30 m/s) réparties dans l'ensemble de l'organisme (peau, • Responsables de la première muscles, articulations, viscères, méninges) et douleur, vive et bien localisée comprennent à la fois des fibres A-delta provoque un réflexe de légèrement myélinisées de calibre moyen et des fibres C à conduction lente, non myélinisées, de protection. petit calibre. Fibres C • Fines et non myélinisées. La sous-classe prédominante de • Transmission lente (0,5-2 m/s) nocicepteurs est celles des fibres C • Responsables de la seconde polymodales, lesquelles réagissent aux douleur, sourde et diffuse. stimuli mécaniques, thermiques et chimiques.
3. Fonction de la douleur • La capacité du système somatosensoriel à détecter les stimuli nocifs et susceptibles de porter atteinte aux tissus (nociception) représente une fonction de protection importante activée par une cascade de mécanismes périphériques et centraux imbriqués. • En dehors des effets sensoriels, la douleur est une expérience multifactorielle individuelle influencée, entre autres, par la culture, les expériences douloureuses passées, les croyances, les attentes, l'humeur et la capacité à faire face. • La douleur peut être un indicateur de lésion tissulaire, mais peut également être ressentie en l'absence de toute cause évidente, en particulier lorsque cette douleur devient chronique.
4. Classification de la douleur - durée Douleur aiguë • Réaction locale d'une durée limitée à un stimulus (6 mois) ou récurrente. • Trouve généralement son origine dans des causes multiples. • Composante fréquente : douleur neuropathique et lésion des neurones nociceptifs. • Aucune fonction de signal d'alarme
4.1. Continuum de la douleur • En général, lésions tissulaires • Douleur présente 3 à 6 mois ou manifestes. plus. • Activité accrue du système • La douleur subsiste au-delà de la nerveux. période de guérison. • La douleur disparaît dès la • En général, ne constitue pas une guérison. fonction de protection. • Constitue une fonction de • Contribue à la dégradation de la protection. santé et du fonctionnement de l'organisme. It has proven clinically useful to differentiate acute and chronic pain but it is important to recognize that classification based on time has limitations if the underlying pathophysiology is not also taken into consideration.
5. Nécessité d'un traitement analgésique Traitement analgésique • Prévient le souvenir de la douleur et le syndrome de la douleur chronique. • La douleur chronique ne constitue pas une fonction de protection, mais entraîne des problèmes supplémentaires d'ordre psychosocial.
6. Traitement de la douleur Analgesics – Place of Action Changer la perception : Opioïdes La transmission : Opioïdes Aδ- and C-fibres La transduction : AINS, Acétaminophène (paracétamol)
7. Mécanisme d'action des AINS • Les AINS bloquent la production de Acide prostaglandines en inhibant l'action arachidonique d'une enzyme – la cyclo-oxygénase (COX). • Cette enzyme est chargée de convertir les acides précurseurs en prostaglandines. COX 1 et 2 AINS • Les prostaglandines sont des messagers chimiques diminuant la sensibilité des nocicepteurs aux stimuli douloureux Prostaglandines induits par la chaleur, un traumatisme ou • Médient la douleur, l'inflammation une inflammation. et la fièvre. • Favorisent l'agrégation plaquettaire. • Assure une protection gastrique. • Le paracétamol, bien qu'il n'appartienne pas strictement à ce groupe, présente un grand nombre de propriétés en commun Sensibilisation des ainsi qu'un effet similaire sur la douleur. nocicepteurs
7.1 Différences entre les AINS Ibuprofène Diclofénac Étofénamate • Voie orale. • Voies orale et locale. • Voie locale • Risque le plus faible • Durée d'action uniquement. de saignements GI (ce relativement longue • Protection bénéfice est perdu à (6 à 8 heures). supplémentaire par dose élevée). • AINS le plus puissant. l'acide hyaluronique • Risque plus élevé pour une résilience d'infarctus du des cartilages myocarde et d'AVC. articulaires sans risque. Tous les AINS présentent la même efficacité. Le choix de tel ou tel AINS en premier traitement se fait généralement de façon empirique. Si la prise d'un AINS ne soulage pas suffisamment la douleur, il convient d'en essayer un autre. Tous les AINS, lorsqu'ils sont utilisés de façon chronique, peuvent contribuer au développement d'ulcères.
8. Mécanisme d'action des opioïdes • Les opioïdes imitent les actions des peptides opioïdes endogènes en interagissant avec les récepteurs opioïdes mu, delta ou kappa. Les récepteurs opioïdes sont couplés aux 1 protéines G1 et les actions des opioïdes sont avant tout inhibitrices. 2 3 •1 Activation des récepteurs opioïdes (μ, δ, κ) et libération des protéines G. Les protéines G induisent les phénomènes suivants : 1 •2 a.) Activation des canaux K+, une réduction 2 de l'excitabilité laquelle entraîne une hyperpolarisation et uronale. •2 b.) Inhibition de l'enzyme adénylate cyclase 4 (AC), laquelle bloque la production du messager cAMP, essentiel à l'ouverture du canal Ca2+ inhibition du canal Ca2+. •3 Le Ca2+, en temps normal, module la libération des neurotransmetteurs nociceptifs (par ex. substance P). 4 Inhibition de la transmission de la douleur.
9. Analyse comparée des opioïdes et non-opioïdes Opioïdes Non-opioïdes • Agissent au niveau central • Agissent au niveau périphérique (cerveau/moelle épinière). (tissu corporel). • Accoutumance, dépendance, • Ne génère pas d'accoutumance. tolérance. • Effets indésirables notables : • Effets indésirables notables : sédation, dépression respiratoire, irritation gastrique, saignements, constipation. toxicité rénale. • Aucun effet anti-inflammatoire. • Effet anti-inflammatoire. • Effet plafond – l'augmentation de la dose ne renforce pas l'effet • Pas d'effet plafond. antalgique, mais intensifie les effets indésirables.
10. Échelle de la douleur de l‘OMS En 1986, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a développé un modèle simple pour l'introduction lente et l’augmentation posologique des analgésiques, qui est devenu connu comme l'échelle analgésique de l'OMS. L'échelle analgésique était originalement appliquée seulement pour la douleur cancéreuse. Aujourd’hui, elle est utilisé comme directive pour de nombreux types de douleur (par exemple, la douleur postopératoire/aiguë/chronique, etc.)
11. Comment choisir le bon médicament En cas de douleur, les traitements par voie orale devront être immédiatement instaurés dans l'ordre suivant : 1. Non-opioïdes (AINS et paracétamol) ; 2. Puis, au besoin, opioïde faible (codéine) ; 3. Ensuite, opioïde fort tel que de la morphine jusqu'à la disparition de la douleur. Pour apaiser la peur et l'anxiété, d'autres médicaments peuvent être indiqués en traitement « adjuvant ».
12. Comment prendre un AINS correctement Pour la sécurité du patient, il est recommandé aux professionnels de la santé de tenir compte des aspects suivants avant de prescrire un AINS : • Tout AINS sera prescrit avec prudence, quel que soit le type de patient, même dans le cas d'un traitement bref. • Prescrire la dose d'AINS la plus faible et la plus efficace en prévoyant la durée de traitement la plus courte possible et s'assurer qu'un renouvellement se justifie à chaque consultation. • Le naproxène (jusqu'à 1 000 mg/jour) ou l'ibuprofène (jusqu'à 1 200 mg/jour) sont les médicaments recommandés en 1ère ligne chez l'adulte au vu des connaissances actuelles sur les AINS et le risque cardiovasculaire. L'ibuprofène est l'AINS le plus adapté en pédiatrie. • Il convient d'éviter autant que possible des AINS de longue durée d'action, car ils sont associés à un risque accru de complications gastro-intestinales.
13. Analyse comparative : paracétamol et AINS L'OMS, dans son échelle des paliers antalgiques, préconise la prescription de paracétamol et/ou d'un AINS en traitement de 1ère ligne en cas de douleur. L'efficacité relative du paracétamol et des AINS dépend de l'état sous-jacent causant la douleur. Les AINS sont plus efficaces que le paracétamol pour le traitement des états inflammatoires (par ex. goutte, polyarthrite rhumatoïde). Le paracétamol est considéré comme un traitement plus sûr que les AINS chez les personnes à risque accru d'effets indésirables liés aux AINS, par ex. : • Enfants ou patients âgés. • Patients présentant des comorbidités cardiovasculaires/rénales ou du diabète. • Patients présentant des antécédents de symptômes gastro-intestinaux. • Hypersensibilité aux AINS. Par rapport aux AINS, le paracétamol présente les bénéfices suivants : • Toxicité gastro-intestinale minime. • Peu d'effet sur la pression artérielle. • Aucune association avec les infarctus du myocarde. • Aucune interaction avec l'effet antiplaquettaire de l'aspirine.
14. Les traitements combinés sont-ils utiles ? L'association de paracétamol avec un AINS peut être envisagée : • L'association de paracétamol avec un AINS peut fournir un effet antalgique plus efficace chez certains patients que l'un ou l'autre des deux médicaments pris seul, notamment en cas de douleur postopératoire. Ce traitement combiné permet parfois de diminuer la dose d'AINS nécessaire pour apporter un effet antalgique (par rapport à la dose d'AINS pris seul). L'association de paracétamol avec de la codéine peut être envisagée chez certains patients : • Si le risque d'effets indésirables liés aux AINS est plus élevé, l'ajout de codéine à du paracétamol, plutôt qu'à un AINS, peut être envisagé. Par exemple, un patient âgé atteint d'arthrose, de diabète ou de maladie rénale chronique peut être particulièrement susceptible aux effets néphrotoxiques des AINS. L'efficacité de la codéine peut varier d'une personne à l'autre en raison de différences métaboliques. La codéine peut donc ne pas être un bon choix pour tous les patients.
15. Que peut-on faire d'autre ? • Le questionnaire sur la douleur et l' échelle de la douleur peuvent servir à évaluer la personne en proie à une douleur marquée – particulièrement important chez les enfants ! • Ils peuvent servir à surveiller la douleur avec le temps et à évaluer l'efficacité de toute intervention. Pour télécharger ce document et toute autre documentation d'information, consulter Denk Family.
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