La viande de cheval argentine : qualité et bien-être animal

14/07/2014

La viande de cheval argentine : qualité et bien-être animal
L’Argentine est un pays très fertile qui bénéficie d’un climat agréable. C’est le pays de la viande par
excellence. Les pampas argentines offrent un environnement de vie idéal aux chevaux et autre bétail
qui, grâce au climat favorable, peuvent paître à l’extérieur, hiver comme été. La viande argentine est
de ce fait un produit naturel et durable.

Nous répondons ci-dessous à quelques questions fréquemment posées au sujet de la viande chevaline
argentine.

D’où proviennent les chevaux ? ________________________________________________ 2
Comment les chevaux arrivent-ils à l’abattoir ? ____________________________________ 3
Comment se déroule le transport des chevaux ? ____________________________________ 4
Une fois arrivés à l’abattoir : comment les chevaux sont-ils débarqués ? ________________ 5
La traçabilité des chevaux est-elle assurée ? _______________________________________ 6
La viande chevaline argentine est-elle sûre ? ______________________________________ 7
Les chevaux sont-ils étourdis avant l’abattage ? ____________________________________ 7
Des contrôles sont-ils menés ? _________________________________________________ 7
Quel impact la consommation de viande de cheval a-t-elle sur l’environnement ? _________ 8
Tient-on bel et bien compte du bien-être animal ? __________________________________ 8
Des efforts sont-ils faits pour encore améliorer le bien-être animal ?____________________ 9

14/07/2014

D’où proviennent les chevaux ?
La viande de cheval destinée au marché européen est exclusivement issue de chevaux dits « ruraux ».
Ces animaux paissent dans les prairies de la campagne argentine, « les pampas », tout comme d’autres
bestiaux (principalement des bœufs).

14/07/2014

Comment les chevaux arrivent-ils à l’abattoir ?
Les chevaux destinés à l’abattoir sont d’abord conduits dans des « lieux de rassemblement ». Sur ces
sites de rassemblement, les chevaux se promènent à l’air libre. S’il n’y a pas de pâturage en suffisance,
les bêtes reçoivent des suppléments d’eau et de nourriture. Chaque lieu de rassemblement doit avoir
obtenu une autorisation de l’agence alimentaire argentine SENASA.

Avant que les chevaux ne soient conduits à l’abattoir, un vétérinaire contrôle s’ils sont en bonne santé.
Le vétérinaire est un fonctionnaire au service de l’agence alimentaire argentine.

14/07/2014

Comment se déroule le transport des chevaux ?
Pour pouvoir transporter des chevaux, les chauffeurs et leurs véhicules doivent posséder une
autorisation de l’agence alimentaire argentine. Sans autorisation, ils ne peuvent assurer aucun
transport.

Le transport se déroule dans des véhicules équipés d’un plancher antidérapant. Les plus grands
véhicules sont divisés en compartiments. Étant donné que les bêtes ont vécu essentiellement à
l’extérieur, elles ne sont pas familiarisées avec les espaces clos. C’est pourquoi elles sont transportées
dans des voitures ouvertes.

Le moment du transport est adapté en fonction des conditions météorologiques. En été, par exemple,
on veille à ce que le transport se déroule autant que possible au petit matin, car la température en
journée serait trop élevée pour pouvoir garantir un transport digne aux animaux.

Même si l’Argentine est un très grand pays, les abattoirs et les sites de rassemblement sont implantés
stratégiquement afin que la quasi-totalité des transports prennent moins de 10 heures. En effet, la
majorité des sites de rassemblement se trouvent à une distance inférieure à 500 kilomètres de
l’abattoir.

14/07/2014

Une fois arrivés à l’abattoir : comment les chevaux sont-ils
débarqués ?
L’abattoir est équipé d’un débarcadère spécial à surface antidérapante et pente adaptée.
Le déchargement est systématiquement filmé afin d’éviter les irrégularités (caméra en haut à droite
sur la photo).

Une toile est utilisée pour faire avancer les chevaux jusqu’au débarcadère.

14/07/2014

La traçabilité des chevaux est-elle assurée ?
Les chevaux possèdent un passeport. Une marque à l’oreille permet à l’abattoir de vérifier d’où
viennent les chevaux.

Un contrôleur de l’Agence alimentaire argentine SENASA est également présent aussi bien sur les lieux
de rassemblement que dans l’abattoir, de manière à contrôler la traçabilité et la santé des animaux.

Chevaux avec marque à l’oreille.

14/07/2014

La viande chevaline argentine est-elle sûre ?
L’Argentine pratique une réglementation stricte et a intégré des mécanismes de contrôle afin d’éviter
que certaines substances, comme la phénylbutazone, ne se retrouvent dans la chaîne alimentaire. Le
système de contrôle argentin est également approuvé par l’Union européenne (UE).

À la suite du « scandale de la viande de cheval » de début 2013, l’UE a également introduit des
contrôles intensifs de la phénylbutazone. Cette procédure de contrôle intensive fut légèrement réduite
après quelques mois car aucune « infraction largement répandue et répétée » (2014/180/UE) ne fut
constatée.

Chaque abattoir distinct possède en outre également son propre laboratoire qui mène régulièrement
des contrôles. Enfin, les importateurs de viande chevaline font également réaliser des analyses
supplémentaires par des laboratoires agréés, si bien que la garantie de la sécurité de la viande de
cheval est maximale.

Les chevaux sont-ils étourdis avant l’abattage ?
Les chevaux sont étourdis avant d’être abattus. On procède de la même manière que pour tout autre
type de gros bétail en général.

Des contrôles sont-ils menés ?
La viande de cheval est contrôlée de manière intensive lors de chaque phase du processus. Depuis le
pâturage dans les pampas jusqu’à la livraison de la viande à nos clients.

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive de contrôles effectués au cours des différentes
étapes du processus de production.

Agence alimentaire argentine (SENASA) : Cette agence contrôle la chaîne jusqu’au moment où la
viande quitte le pays. Chaque partie impliquée dans cette chaîne (sites de rassemblement, chauffeurs,
abattoirs, …) doit posséder une autorisation pour pouvoir mener son activité.

Europe : L’UE contrôle la viande par le biais d’audits menés dans les abattoirs locaux et à l’entrée en
Europe.

Equinox : L’entreprise s’engage à réaliser chaque année au moins trois contrôles dans le pays d’origine.
Lors de ces contrôles, une visite est également rendue chez les fournisseurs de chevaux (sites de
rassemblement).

L’abattoir : L’abattoir visite régulièrement les sites de rassemblement. Au cours du processus
d’abattage, un vétérinaire de l’agence alimentaire argentine est également obligatoirement présent.

14/07/2014

Quel impact la consommation de viande de cheval a-t-elle
sur l’environnement ?
Les chevaux que nous destinons à l’abattage ont vécu de manière naturelle. Les chevaux ont pu paître
dans des prairies ouvertes et sont élevés de manière durable.

Bien que la consommation de viande ait toujours un impact sur l’environnement, nous nous efforçons
de le limiter en réduisant au maximum le transport et en collaborant avec des abattoirs qui réalisent
le processus d’abattage de manière respectueuse et efficace.

Tient-on bel et bien compte du bien-être animal ?
Naturellement. Le respect des animaux et du bien-être animal est en tête de notre liste de priorités.
Les chevaux peuvent non seulement mener une vie très naturelle, mais un « cheval heureux » donne
un produit final de plus grande qualité.

Contrairement aux autres types de bétail, les chevaux ne sont pas élevés pour leur production de
viande. D’autres bestiaux, comme les bœufs, conviennent nettement plus à cette destination.
Généralement, les bœufs sont abattus après seulement deux ans, tandis que les chevaux peuvent
atteindre six ans. Qui plus est, les chevaux produisent moins de viande par bête. Même si le prix de la
viande chevaline augmentait de 50 %, élever des chevaux pour leur viande n’en vaudrait pas la peine.
L’élevage de chevaux est donc en réalité le fait d’une détermination culturelle.

Les chevaux qui aboutissent à l’abattoir sont des chevaux que les propriétaires ne souhaitent plus
garder. Le fait de consommer ou non de la viande de cheval n’a aucune influence. Au contraire, aux
États-Unis, les chevaux ne peuvent plus être abattus pour la consommation humaine depuis 2007, et
des études ont révélé que le nombre de cas de négligence de chevaux y a précisément augmenté. Le
commerce durable de chevaux profite donc indirectement au bien-être animal. Les abattoirs
souhaitent en effet des animaux sains. Les propriétaires de chevaux sont ainsi motivés à soigner leurs
animaux dans les meilleures conditions possibles.

De temps à autre, certaines organisations appellent à cesser la consommation de viande de cheval
argentine. La raison invoquée serait que les bêtes ne sont pas traitées de manière digne et qu’il y aurait
un risque pour la santé du consommateur. Rein n’est moins vrai.

Nous veillons et insistons auprès de nos partenaires pour que le bien-être des animaux soit respecté
dans chaque phase de la « chaîne de consommation ». Les pouvoirs publics argentins se sont
également engagés à intégrer explicitement le bien-être animal comme critère lors du prochain audit
de l’UE.

14/07/2014

Des efforts sont-ils faits pour encore améliorer le bien-être
animal ?
Conjointement au secteur, Equinox s’engage à veiller en permanence au respect du bien-être des
chevaux. Nous nous efforçons de placer le bien-être animal au premier plan dans chaque phase du
processus de production. Nous sommes conscients de la fonction sociétale que nous remplissons en
tant qu’importateur et recherchons dès lors constamment – avec nos partenaires du secteur – des
manières de rehausser notre engagement sur le plan du bien-être animal.

    Mesures prises avec les partenaires sectoriels
   -   Avril 2014 : Création de la European Horse Meat Federation (HoMeFe). Il s’agit de la
       fédération professionnelle européenne du secteur de la viande chevaline européenne pour ce
       qui concerne la viande de cheval proposée à la consommation en UE. En tant que membre
       fondateur de cette fédération, nous avons participé à la rédaction d’une déclaration
       d’intention. Son but est de définir une norme commune de bien-être animal. Un premier
       projet de « cahier des charges » commun pour l’industrie de la viande de cheval a été finalisé
       en juin 2014. Une version définitive sera publiée pour la fin 2014. En l’occurrence, l’attention
       prioritaire est consacrée au contrôle de la situation sur les sites de rassemblement dans le pays
       d’origine, à la garantie d’un transport « digne » des chevaux jusqu’à l’abattoir, à un traitement
       et à une manipulation dignes des animaux et à la surveillance d’une procédure d’abattage
       conforme à l’ensemble des réglementations. Nous consacrons ensuite également notre
       attention à la formation, à l’éducation et à la sensibilisation et collaborons avec les autorités
       et autres instances pour mettre un terme aux irrégularités. Dans le futur, la mise en œuvre du
       cahier des charges fera également l’objet d’un suivi à travers des audits indépendants visant à
       vérifier si tous les critères concernés sont respectés.

   -   19 mai 2014 : Présentation du Plan d’action de l’agence alimentaire argentine. Les principaux
       engagements de ce plan sont :
          o Actualisation et introduction d’un nouveau système de puce pour une traçabilité
              encore améliorée des chevaux
          o Introduction d’une nouvelle réglementation de transport garantissant encore mieux
              le bien-être animal
          o La détermination de l’agence alimentaire argentine à sensibiliser encore davantage les
              abattoirs au bien-être des animaux et à intensifier ses contrôles sur la prise en compte
              maximale du bien-être animal au cours du processus d’abattage

   -   À l’occasion de ce Plan d’action, l’Argentine a prié l’UE d’intégrer explicitement le bien-être
       animal comme critère lors du prochain audit européen du 3 septembre 2014.

14/07/2014

    Mesures prises par Equinox et le fournisseur Lamar

-   Octobre 2013 : Adaptation du quai de débarquement des chevaux (pente plus douce, surface
    antidérapante ajoutée,...)

-   Mai 2014 : Installation de caméras chez Lamar afin d’assurer un suivi minutieux du processus
    d’abattage. Nous filmons 24h/24 et 7j/7 le débarquement des chevaux et la manière dont ils
    sont menés au pistolet d’abattage. Nous pouvons ainsi constater précisément comment les
    chevaux arrivent dans l’abattoir et comment les animaux sont traités par le personnel.