LE CONTE D'HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès

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LE CONTE D'HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès
Tout public à partir de 11 ans                       LE CONTE D’HIVER
                                                           de William Shakespeare
                                                               Taduction de Bernard-Marie Koltès

  Adaptation pour

  10 marionnettes
  6 acteurs

                                   4 impasse de la Chaumière, 06400 Cannes - Tél. : 04 93 68 92 00
                                   Fax : 04 92 99 25 07 - compagniearketal@wanadoo.fr - www.arketal.com
LE CONTE D'HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès
Equipe de création
                      Mise en scène     Sylvie Osman

 Adaptation du texte et dramaturgie     Béatrice Houplain

          Construction marionnettes     Greta Bruggeman
                        assistée de     Paola Lodé et Damien Visocchi

Dessin des visages des marionnettes     Marius Rech

               Composition musicale     Jean-Marc Montera

                       Interprétation   Mathieu Bonfils, Carol Cadilhac, Marion Duquenne
                                        Fanny Fezans, Youna Noiret, Jean-Baptiste Saunier

         Costumes des marionnettes      Classe de 1ère année DMA « Costumes pour le spectacle
                                        vivant », Promotion 2009 du Lycée des Côteaux
                                        de Cannes, sous la direction de Maryline Penin et
                                        Elisabeth Bastardo
           Costumes des interprètes     Conception : Jennifer Beteille
                                        Réalisation : Classe de 1ère année DMA « Costumes
                                        pour le spectacle vivant », Promotion 2012 du Lycée
                                        des Côteaux de Cannes, sous la direction de Maryline
                                        Penin

               Création des lumières    Pierre Leblanc

Partenaires du spectacle

                   Ville de Cannes : Coproduction et résidence de création
                               Théâtre de Grasse : Coproduction
                            Théâtre National de Nice : Coproduction
                              Théâtres en Dracénie : Coproduction
                    Théâtre Le Sémaphore (Port de Bouc) : Coproduction
                   Théâtre Alexandre III (Cannes) : Résidence de répétition
  La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle : Accueil en résidence pour une
                                résidence collective de création

La compagnie Arketal est conventionnée avec la DRAC PACA et la Ville de Cannes. Elle est
subventionnée par la région PACA et le Conseil Général des Alpes Maritimes.

A reçu l’aide du FIJAD (Fonds d’insertion pour les jeunes artistes dramatiques) et de l’ADAMI.

Nos remerciements à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) et à l’Ensemble 19. Le projet
du «Conte d’hiver» a commencé lors de l’atelier marionnettes en 2010.
LE CONTE D'HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès
Résumé

Le conte d’hiver est une tragi-comédie. Elle est écrite entre 1610 et 1611 et se situe parmi les
dernières pièces de William Shakespeare.

Léontès, roi de Sicile et Polixènes, roi de Bohême ont été élevés ensemble, comme deux
frères. Après des années de séparation, alors que Polixènes rend visite à Sicile, ces retrouvailles
festives sont soudainement assombries par la jalousie féroce, inexplicable et destructrice de
Léontès. Il entraîne son royaume dans le chaos, la destruction, la mort, l’hiver. Il se construit
un monde fictif, où il soupçonne sa femme, Hermione (alors enceinte de 9 mois), d’avoir
une relation adultère avec son ami d’enfance. Il charge Camillo, son homme de confiance,
d’exécuter Polixènes. Camillo renonce à commettre cet acte et prend la fuite avec Bohême.
Tous sont accusés de comploter contre son royaume, contre sa vie. Et l’histoire rebondit
jusqu’au vertige. Fou de rage, le roi assouvit sa vengeance sur Hermione, entraînant également
la mort de Mamilius, leur fils, l’exil de leur fille nouvelle-née, puis la mort de sa femme Hermione.
Seule Paulina, femme de confiance d’Hermione, lutte contre l’attitude de Léontès. Quand
Léontès sort de sa folie destructrice, il est trop tard, il a tout saccagé, tout perdu.
Antigonus, seigneur sicilien sauve la petite fille née d’Hermione en prison, en la déposant sur
la côte de Bohême.
Shakespeare crée un personnage, Le Temps, qui, en bon metteur en scène, fait sauter 16
années à la pièce.

La deuxième partie se passe en Bohême. On plonge dans la fête de la tonte des moutons,
dans le déguisement, dans la comédie. « Un paysan a recueilli la fille de Léontès abandonnée,
bébé, au bord de la mer ; sous le nom de Perdita elle a maintenant seize ans et est courtisée
incognito par Florizel, fils de Polixènes. Celui-ci l’apprend et furieux, il poursuit les deux jeunes
gens jusqu’en Sicile où ils se sont enfuis.

L’histoire revient donc en Sicile où tout est resté figé. Perdita est reconnue par son père
et, surcroît de bonheur, Hermione, que l’on croyait morte, et dont l’image était conservée
sous forme de statue, ressuscite – ou se réveille – et retrouve Léontès à qui elle pardonne ».
Le souffle de vie porté par les deux jeunes amoureux - Florizel, fils de Polixènes et Perdita,
fille de Léontès et d’Hermione – embrase tout et ramène vitalité, renouveau et croyance en
l’humanité. « Le conte d’hiver se termine en sacre du printemps ». Avec le printemps renaissent
les valeurs, la croyance en l’humain dans la vie ordinaire. Hermione, transformée en statue,
s’anime, revient à la vie et nous invite à réfléchir sur nos actes.
Personnages
Léontes, roi de Sicile

Mamilius, jeune prince de Sicile

Camillo, seigneur sicilien

Antigonus, seigneur sicilien

Polixènes, roi de Bohême

Florizel, son fils

Le Berger, qui passe pour le père de Perdita

Hermione, reine et femme de Léontes

Perdita, fille de Léontes et d’Hermione

Paulina, femme d’Antigonus

Le Temps

Le narrateur

La scène est tantôt en Sicile, tantôt en Bohême.
Notes d’intention

La marionnette est mon moyen d’expression comme d’autres utilisent le pinceau, la glaise ou le
stylo. La main du marionnettiste est à l’origine des mouvements. Elle dirige, mais elle reçoit en
retour. Cet échange est capital, il crée le dialogue entre le corps vivant du marionnettiste et le
corps inerte de la marionnette. Il crée un rapport qui dépasse la mort des choses.

C’est en pensant tout d’abord à la scène de la fin, celle où la reine Hermione, de statue,
revient à la vie, que j’ai eu envie de travailler «Le conte d’hiver» de William Shakespeare, avec
des acteurs et des marionnettes. Je m’exprime avec des marionnettes par nécessité de donner
voix et corps à l’inanimé. La statue d’Hermione, artifice poétique, symbolise à merveille l’éternel
recommencement de la vie, et rejoint le thème du songe, cher à Shakespeare.

Comédiens et marionnettes partagent le même espace de jeu, ils ont le même statut.
Le jeu de marionnettes est à vue. Les comédiens utilisent des marionnettes à tringle, ils sont très
proches l’un de l’autre. Parfois l’acteur s’adresse directement à la marionnette et inversement.
L’animé et l’inanimé fusionnent.

La marionnette se prête bien au jeu de la métamorphose et de la manipulation qui parcourt
toute la pièce. Il s’opère un glissement jubilatoire de l’acteur aux marionnettes et inversement.
Acteurs, marionnettes, objets, tout est jeu au service de conventions ludiques.

«Le conte d’hiver» questionne la représentation du vivant et de l’inerte, de l’illusion et de la
réalité, de la croyance en l’humain. Le théâtre des marionnettes joue pleinement son rôle de
mise à distance pour mieux interroger l’humain dans le jeu des apparences.

       						                                                                      Sylvie Osman

« Léontès : Bonne Paulina, fais-nous sortir d’ici, qu’on ait le loisir de s’interroger et de se
répondre, sur le rôle qu’on a joué dans cet immense gouffre du temps, depuis qu’on a été
séparés. Dépêche-toi, sors-nous d’ici».

                                                                           William Shakespeare
Sylvie Osman,
                                                                     Metteur en scène

Cofondatrice de la compagnie Arketal en 1984.
« La marionnette est mon moyen d’expression comme d’autres utilisent le pinceau, la glaise ou
le stylo. La main du marionnettiste est à l’origine des mouvements. Elle dirige, mais elle reçoit
en retour. Cet échange est capital, il crée le dialogue entre le corps vivant du marionnettiste et
le corps inerte de la marionnette. Il crée un rapport qui dépasse la mort des choses”. (Sylvie
Osman)

Elle met en scène pour la compagnie Arketal : « Le conte d’hiver » de William Shakespeare
(projet 2012-2013) ; « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard (2008); « Les
Verticaux » de Fabienne Mounier (2007) ; « Des papillons sous les pas » de Jean Cagnard
(2000) ; « L’œil du loup » de Daniel Pennac (1995) ; « Fernand Léger : le monde en vaut la
peine » de Sylvie Osman, commande du musée national Fernand Léger de Biot (1997).

Elle interprète pour le théâtre de marionnettes : « Debout » de Nathalie Papin (2010) ; « Les
gens légers » de Jean Cagnard (2003) ; « L’œil du loup » de Daniel Pennac, création jeune
public (1995) ; « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis, coréalisation avec Le Bruit des
Hommes (1993) ; « Pygmalion » de Bernard Shaw (1991) ; « Antigone » de Sophocle (1990) ;
« Ramayana, l’épopée indienne » pour le Marionnetteatern de Stockholm (1984).

En 2000, elle participe aux rencontres entre marionnettistes et auteurs contemporains, à La
Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon. Commence alors un compagnonnage avec les écritures
contemporaines : « Des papillons sous les pas », « Les gens légers », « Bout de Bois », « A
demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard ; « Les Verticaux » de Fabienne Mounier ;
« Debout » de Nathalie Papin ; « The great disaster » de Patrick Kerman (specture).

Egalement formatrice, elle intervient dans L’Atelier d’Arketal, centre de formation de la
compagnie Arketal depuis 2002 ; de 2003 à 2010 elle intervient à l’Ecole Régionale d’Acteurs
de Cannes (ERAC) ; Elle intervient ponctuellement dans des écoles d’art ou des festivals à
l’étranger (Séville-Espagne, Turku-Finlande, Holon- Israël... ). Marionnettiste, elle a été formée
à l’Institut de la Marionnette à Charleville-Mézières en 1981.

Elle travaille en tant qu’interprète-marionnettiste avec divers metteurs en scène : Michaël
Meschke du Marionnetteatern de Stockholm (1984 et 1988), Massimo Schuster du Théâtre de
l’Arc en Terre (1990), Alexandra Tobelaim de la compagnie Tandaim (2010). Elle a collaboré
avec plusieurs metteurs en scène en travaillant la manipulation des marionnettes avec les
comédiens de : « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis – m.e.s. Yves Borrini (1993) ;
« La jeune fille aux mains d’argent » d’Olivier Py pour l’Ensemble Télémaque – m.e.s. Catherine
Marnas (2005).
Béatrice Houplain,
                                                      Adaptation et dramaturgie

Elle se forme à l’école de comédiens de Nanterre-Amandiers de 1982 à 1984 avec notamment
Patrice Chéreau, Pierre Romans, Daniel Emilfork, Denise Peron, Roland Bertin, Didier Sandre,
Jean-Hugues Anglade.

Elle dirige les études et enseigne à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes) de 2007 à
2010.

Elle met en scène « Cendrillon, un rêve de théâtre » de Robert Walser (2007) ; « Le Rideau
de Fer » de B.Houplain (2003) ; « Le Conte d’hiver » de William Shakespeare, traduction B.M
Koltès (1998-99) ; « L’Érotique ou le Second service » d’après K. E Forberg (1996) ; « Matinées
d’ivresse » d’après Rimbaud, adapation Béatrice Houplain (1992) ; « Hanjo un des Cinq Nô
modernes » de Yukio Mishima (1991-92).

Elle interprète « Purifiés » de Sarah Kane, m.e.s. Céline Garcher (2005) ; « Les cuisinières »
de Carlo Goldoni, m.e.s. Bernard Lotti (2001) ; « Pas et Pas moi » de Samuel Beckett, m.e.s.
Catherine Corringer (200) ; « Un riche, trois pauvres » de Louis Calaferte, m.e.s. Pascale Henry
(1997) ; « La cerisaie » de Anton Tchékhov, m.e.s. Youri Progrebnitchko (1996) ; « La peau
de la grande Ourse » de Suzanne Joubert, m.e.s. Alain Fourneau (1995) ; « Hanjo » de Yukio
Mishima, traduction Marguerite Yourcenar, m.e.s. Béatrice Houplain (1992) ; « Le Funiculaire
» de Suzanne Joubert, m.e.s. Alain Fourneau (1990) ; « Lettres à mon homme inventé » de
Dominique Charmelot, adaptation Béatrice Houplain, m.e.s. Emmanuel Ostrowski (1988) ;
« D’où viennent les Catules » de Jean-Daniel Magnin, m.e.s. Emmanuel Ostrovski (1984) ;
« Goldoni » d’après Carlo Goldoni, m.e.s. Pierre Romans (1984) ; « La Nuit des rois » de
Shakespeare, m.e.s. Patrice Chéreau (1984).

Elle écrit « Le K.L.N » (2003) ; « Le Rideau de Fer » (1998 ), création au festival Frictions (mai
2003) ; « L’Érotique ou le Second service » avec Catherine Corringer (adaptation) (1995)
; « L’Esprit de La Révolution » avec Sylvie Lindeperg pour le Bi-centenaire de la Révolution
Française (commande du Ministère de la Culture)(1989) ; « Lettres à mon homme inventé »
(adaptation, 1988) et création (1989).
Distribution : 3 comédiennes et 3 comédiens issus de l’Erac
              (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes)

                                                   Mathieu Bonfils, Comédien
Théâtre : « Villa Olga », de Catherine Zambon, m.e.s. Alexandra Tobelaim (2011)
;
« Encore Pluvieux et Les Zoorks », spectacles de la compagnie Les
Déguindés(2011) ; « Si un chien rencontre un chat...» (assistant à la
mise en scène) textes de B.-M. Koltès, m.e.s. Catherine Marnas (2010)
; Théâtre Forum, dans le cadre du Planning Familial de Marseille
(2008-2012) ; « Tâtez-là si j’ai le coeur qui bat «, d’après Tchekhov,
m. e. s. Aurélie Leroux (2007) ; « Le Diable en Bouche » de Charles-
Eric Petit, m. e. s. de l’auteur (2006) ; « Les Enfances du Cid » de
Guillen de Castro, m. e. s. Jean-Louis Benoît (2006) ; « Ste Jeanne
des Abattoirs » de B. Brecht, m.e.s. Catherine Marnas (2006) ;
« Lectures de Richard III » de P. Verhelst, mise en espace Ludovic
Lagarde, et de « Le dire troublé des choses » de P. Lerch, mise en
espace Laurent Poitrenaux (2005) ; « Conférences et petits fours »
(Labiche, Coetzee, Racine, Kafka …), m.e.s. Georges Lavaudant (2005);
«Demeurent » de Daniel Danis, m.e.s. Alain Françon : (2005) ;
« Tragedia Endogonidia M # 10 », m.e.s. Romeo Castellucci, Cesena (2004) ;
« Le Dyscolos de Ménandre », m.e.s. Catherine Marnas (2004) ; « Insurrection »,
lecture spectacle de textes russes, mise en espace Simone Amouyal (2003)
Cinéma/Télévision : « Plus Belle la Vie » (rôle de Norman Fontaine, 6 épisodes) (juin 2009) ;
« Au Bonheur des hommes » réalisé par Vincent Monnet, rôle de Eddie (juin 2009) ;
« Un Père », long métage de Hugues Guéguen, rôle de Stéphane (2006)

                                   Carol Cadilhac, Comédien
« Tartuffe» de Molière, m.e.s. Laurent DELVERT (2012) ; « Dans le vif » de
Marc Dugowson, m.e.s. Paul GOLUB (2011) ; « Roméo et Juliette » de
Shakespeare, m.e.s. Françoise CHATOT (2011) ; « Les trois soeurs »
de Tchekhov, m.e.s. Volodia Serre (2010) ; « Si un chien rencontre
un chat... » d’après l’oeuvre de Koltès, m.e.s. Catherine MARNAS
(2010) ; « Crimes de l’amour » d’après « La dispute » de Marivaux
et « Contention » de DG Gabily, m.e.s. Nadia VONDERHEYDEN
(2010) ; « Lambeaux du journal d’un fou » – m.e.s. Mikaël Teyssié
(2010) ; « Parcours Koltès » – m.e.s. Catherine Marnas (2010);
« Cabaret – Textes de Boris Vian » - m.e.s. Véronique Dietschy;
« Taking care of baby » de Dennis Kelly, mise en espace Emilie
Rousset, dans le cadre d’Actoral.8 (2009) ; « Pièce d’hiver – Une
visite au musée de Pedro Kadivar », lecture mise en espace Béatrice
Houplain (2009) ; « La Cantatrice chauve » de Ionesco, m.e.s. Alain
Terrat (2008) ; « Du vent dans les branches » de Sassafras de Obaldia, Cie
L’Assos Piquante (2005/2006)
Marion Duquenne, Comédienne
Cinéma : « Etre ou ne pas être » de Paul Vecchiali (2006)
Théâtre : « Pacamambo » de Wajdi Mouawad, Cie Méninas, m.e.s. Marie Provence
(2010) ; « Pas encore prêt », Compagnie D’A Côté, m.e.s. Aurélie Leroux
(2010) ; « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard, Cie
Arketal, m.e.s. Sylvie Osman (2009) ; « Un nuage sur la terre » m.e.s.
Adèle Ogier (2009) ; « Tâtez là si j’ai le cœur qui bat » Cie d’à côté.
m.e.s. Aurélie Leroux, sur des textes d’Anton Tchekhov (2008) ;
« Early Morning » d’Edouard Bond, Cie La Paloma, m.e.s. de Thomas
Fourneau (2008) ; « Les verticaux » de Fabienne Mounier, Cie
Arketal, m.e.s. Sylvie Osman (2006) ; « Quichotte» d’après
« L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel
de Cervantès», m.e.s. de Didier Galas (Ensemble Lidones)
(2005) ; « Léonce et Lena » de Georg Büchner, m.e.s. de Jean
Pierre Baro (2005) ; « Rimbaud et Shéhérazade » de Abdellatif
Laabi, m.e.s. Aurélie Leroux (Cie d’ A Côté) (2004); « La réserve»
(lecture publique), m.e.s. Oskaras Korsunovas (2004) ; « La
mort de Danton » de Georg Büchner, m.e.s. Jean Pierre Vincent
(2004); « Lenz » d’après Lenz de Georg Büchner, m.e.s. Gildas Milin
(2004) ; « L’épreuve du feu » de Magnus Dalhström, m.e.s. de Jean-
Pierre Baro (2004) ; « Les gens légers » de Jean Cagnard, m.e.s. Stéphane
Bault, avec la Cie Arketal (2003) ; « Je ne suis pas Don Quichotte » m.e.s.
de Didier Galas (2003).

                                                   Fanny Fezans, Comédienne
Théâtre : « Acide est le cœur des hommes » de Jacques Dor, Cie Désordre Alphabétique
(2010); « Avant/Après » de Roland Schimmelpfennig, m.e.s. Vincent Collet ;
« Tâtez–là si j’ai le cœur qui bat » d’après les oeuvres de Tchekhov, m.e.s.
Aurélie Leroux Cie d’A Côté ; « Calderon » de Pasolini m.e.s Clara
Chabalier, Cie les Ex-citants (2009) ; « Mange » m.e.s. Enora Boelle
et Vincent Collet, Cie Le Joli Collectif ; « Roman Noir » de Jacques
Dor (2008) ; « Sœurs et Frères » d’Olivier Cadiot, m.e.s. Ludovic
Lagarde et Laurent Poitrenaux.

Théâtre et musique : (Projet en cours et à venir) « Canons » de
Patrick Bouvet m.e.s. Constance Larrieu et Richard Dubelski,
Cie Corps à Sons (Comédie de Reims) (2011) ; “G” mise
en espace sonore des oeuvres de Denise Desautels, Myriam
Montoya, Gertrude Stein, Sylvia Plath création collective Cie les
Ex-citants (2010) ; « Manque » de Sarah Kane m.e.s Constance
Larrieu, Cie Corps à Sons (2009).

Marionnettes/Objets : « Alice au Pays des Lettres » de Roland Topor
m.e.s. Elzbieta Jeznach, Cie Miettes de spectacles (2011) ; « La vie
songeuse de Leonora de la Cruz » d’A. Taborska m.e.s. Elzbieta Jeznach Cie
Miettes de spectacles (2010) ; « Puppet Time : Partition en solitude ou comment
Pierrette embrasse le monde » d’Aurélie Peglion, Cie Arketal au Festival international de la
marionnette à Charleville-Mézières (2009) ; « Un jour mémorable pour le savant Mr Wu » Farce
chinoise, m.e.s. Christian Jéhanin, Cie Théâtre de l’Eclipse (2009).
Youna Noiret, Comédienne

Théâtre : « Phèdres », textes de Sénèque, Garnier, Racine, Enquist,
Tsvétaïeva, Rimbaud, Aude Schmitter, m.e.s. Valérie Dreville et
Charlotte Clamens (2011); « Pièces de Guerre « de Bond, mise en
espace Guillaume Levêque (2011); « La prière des clowns », d’après
Tchekhov, m.e.s. Youri Pogrebtnitchko (2011) ; « Cabaret Dutronc
& Hardy », m.e.s. Véronique Dietschy (2011); « Tourista » de
Marius von Mayenburg – lecture proposée par Robert Cantarella
(2010) ; « Performances d’Acteurs / Apocalypse d’après Saint
Jean» – Spectacle de clown, mise en espace Nikolaus (2010) ;
« Comment Barbie traverse la crise mondiale » de M. Michailov et
« EmbryoNés » d’A. Badea, mises en lecture Alexandra Badea
(2010); « L’atelier » de Vlad Zografi, m.e.s. Frédéric Grosche et
Béatrice Houplain (2009) ; « Je tremble» de Joël Pommerat, m.e.s.
Mona Chirila – Lectures mises en espace (2009) ; « 3 Kids » (réécriture de
« Kids » par Fabrice Melquiot pour 3 comédiens), Cie LYnQ (2008)

                    Jean-Baptiste Saunier, Comédien

Théâtre : « Phèdres », textes de Sénèque, Garnier, Racine, Enquist,
Tsvétaïeva, Rimbaud, Aude Schmitter, m.e.s. Valérie Dreville et
Charlotte Clamens (2011) ; Extraits de « Pièces de Guerre de Bond»,
lecture mise en espace Guillaume Levêque (2011) ; « La prière des
clowns », d’après Tchekhov, m.e.s. Youri Pogrebtnitchko (2011) ;
« Cabaret Dutronc & Hardy », m.e.s. Véronique Dietschy (2011) ;
«Tourista de Marius von Mayenburg », lecture proposée par Robert
Cantarella (2010) ; « Performances d’Acteurs / Apocalypse d’après
Saint Jean », spectacle de clown, mise en espace Nikolaus (2010);
« Comment Barbie traverse la crise mondiale » de M. Michailov et «
EmbryoNés » d’A. Badea, mises en lecture Alexandra Badea (2010) ;
« L’atelier de Vlad Zografi », m.e.s. Frédéric Grosche et Béatrice Houplain
(2009) ; « Je tremble » de Joël Pommerat, m.e.s. Mona Chirila, Lectures mises
en espace (2009) ; « Lettre au Père Noël », m.e.s. Rémi Sébastien (2007/8) ; «Est-
ce qu’on meurt de ça ? », m.e.s. Rémi Sébastien, JB Saunier (2006) ; « Créativité Croisée
Shakespeare », m.e.s. Jean-Pierre Raffaëlli (2006).
Marius Rech, Artiste peintre
École des Beaux-Arts de Marseille, école des Arts Appliqués de Paris.
A réalisé une douzaine d’expositions à La
Ciotat,Marseille,Cannes et Paris.
Aborde en 1989 le travail
théâtral et collabore depuis
1994 aux spectacles de la
compagnie Arketal.
A partir de 2004, professeur
d’arts plastiques détaché
dans le département Sciences
et Arts de la Cité des Sciences
et de l’Industrie, de La Villette.
A partir de son itinéraire
de peintre, Marius Rech en
est venu, pour la compagnie
Arketal, non seulement à réaliser
des maquettes de personnages
préexistants, mais encore à en concevoir
plastiquement de nouveaux, en quête
d’aventures inédites. Séduit par la
démarche de la compagnie, il conçoit
les figures et les costumes de plusieurs
spectacles. Il participe activement à l’élaboration du projet que forme Arketal, d’ouvrir pour
les professionnels, un lieu international de formation et de recherche.
Sa production résulte d’une quête identitaire de l’humain face à la matière, l’espace, le
temps et l’organisation sociale.
Dans ses recherches plastiques, il se réfère volontiers aux cultures dites primitives et
revendique ses origines méditerranéennes.
Sa pratique motivée par la nécessité de communiquer passe par la création individuelle, de
groupe et l’enseignement artistique.

                                                       Greta Bruggeman,
                                    Scénographe, factrice de marionnettes
« Matières à vivre », c’est ainsi que Greta Bruggeman nomme les figures qu’elle construit pour le
théâtre de marionnettes, depuis 25 ans. Pour elle, la construction est une aventure, un voyage,
à travers la matière, et si elle est consciente d’une déformation professionnelle, c’est d’avoir
constamment à l’esprit, la préoccupation suivante : « Comment donner vie à la figure » ?
Le plus grand plaisir de Greta réside dans ce travail de construction, quand elle fabrique la
marionnette, quand cette dernière se matérialise. Le papier occupe une place privilégiée et
ce, depuis son adolescence – elle est alors employée dans l’entreprise familiale, un dépôt de
distribution de journaux.
En s’installant sur la Côte d’Azur, d’autres matières vont l’attirer : les bois flottés, le sable, les
pierres, le bambou et de nombreuses matières liées à sa rencontre avec des peintres tels que
Théo Tobiasse, Fernand Léger, Marius Rech, Rolf Ball, Martin Jarrie, Jacek Wozniak. Ces rencontres
vont enrichir sa créativité et intervenir de manière décisive dans les choix scénographiques des
productions de la compagnie Arketal.
Jean-Marc Montera, Compositeur

Jean-Marc Montera Guitariste français issu du rock, spécialiste de l’improvisation libre et de
l’expérimentation sonore, se produit en solo et dans différentes formations, AMP (Trio de
guitares, Akchoté / Montera / Pauvros), The Room (Duo avec Sophie Gonthier), Meditrio (avec
les musiciens médiévistes Julien Ferrando - clavicythérium / Jean-Michel Robert - théorbe et
électronique). Utilisant tout le registre des cordes amplifiées et acoustiques, résonances,
percussions, distorsions, extensions et détournements en tout genre, il évoque un monde
sonore abstrait ainsi que le mécanisme quotidien de la ville et du travail. Parmi les plus actifs
dans le champ des musiques improvisées, il multiplie depuis les années 1970 les rencontres et
les contacts avec d’autres univers artistiques jusqu’à rendre de plus en plus floue la « barrière
» entre les genres. Il collabore notamment avec Fred Frith, André Jaume, Barre Phillips, Loren
Mazzacane Connors, Thurston Moore, Lee Ranaldo, Louis Sclavis, Michel Doneda , Ahmad
Compaoré, Christine Wodrascka… Jean-Marc Montera est le cofondateur du GRIM (Groupe de
Recherche et d’Improvisation Musicales) en 1978. Il s’associe en 1999 avec l’auteur metteur en
scène Hubert Colas, pour fonder Montévidéo, centre de créations contemporaines à Marseille.
La vocation de ce centre est de créer des passerelles, d’établir une interactivité entre la
musique et le théâtre sous leurs formes les plus actuelles et de multiplier les confrontations
entre artistes et disciplines. En 2001 il crée également l’Ensemble d’Improvisateurs Européens
qui réunit Hans Koch, Thomas Lehn, Hélène Breschand, Dan Vandewalle, Lelio Giannetto, Chris
Cutler et Taavi Kerikmaé. Cet ensemble s’est spécialisé dans l’interprétation des partitions
graphiques existantes (Cornelius Cardew, John Cage, Earl Brown…), et de celles commandées
à de jeunes compositeurs (Pierre-Yves Macé et Annette Schlünz) . Avec une trentaine d’albums
au sein de différentes formations, son premier album solo, Hang Around Shouts, sort en 1995
sur le label FMP (Free Music Production). Il réalise en outre de nombreuses collaborations
avec l’image, Salvo Cuccia, José Cesarini…., le théâtre, Hubert Colas, Jean-Claude Berutti…, la
danse, Odile Duboc, collectif Skalen, et les arts plastiques, Sandy Amério, Lionel Scoccimaro,
Richard Baquié...

                                                    Pierre Leblanc, Eclairagiste
Le parcours professionnel de Pierre Leblanc commence avec la photographie, suivie d’un
court passage à la S.F.P. comme reporter d’images. Il découvre le théâtre en tant que régisseur
général, puis directeur technique de l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes.
Profondément lié à la photographie, son travail sur la lumière se forge sur la rencontre de
metteurs en scène d’ univers aussi différents que celui de Catherine Marnas , Christian Rist,
François Barbin & Béatrice Houplain, Alain Maratrat, Philippe Chemin, Robert Cantarella, Xavier
Durringer, Xavier Marchand, François Marthouret, Jean-Pierre Vincent, Georges Lavaudant,
Youri Pogrebnitchko, Stefano Scribani, Alain Françon, Isabelle Nanty, Simone Amouyal, Anne
Alvaro & David Lescot et Maryse Gautier avec Claude Régy.
Certaines de ces rencontres se sont fidélisées telles que celles avec Pascal Rambert / compagnie
« Side one posthume theatre », Clémentine Baert / compagnie « Antilop & Pistil », la compagnie
« Arketal », Victor Gauthier-Martin / compagnie « Le théâtre du troisième œil ».
Pierre Leblanc rencontre la compagnie Arketal à l’ERAC. Après un premier travail en 2003
sur le spectacle « Les gens légers » de Jean Cagnard, cette collaboration continue avec « Les
verticaux » de Fabienne Mounier en 2007, jusqu’à aujourd’hui avec « Le conte d’hiver» de
William Shakespeare.
Répertoire de la Compagnie Arketal

Spectacles pour adultes
   ANTIGONE de SOPHOCLE, mise en scène Massimo Schuster
   		      Conception visuelle Greta Bruggeman
   PYGMALION de BERNARD SHAW, mise en scène Lone Rorly
   		      Conception visuelle Théo Tobiasse
   RAMAYANA, mise en scène de Michael Meschke,
           Collaboration avec le Marionetteatern de Stockholm
   LA LEGENDE IRLANDAISE de YEATS, mise en scène M. Meschke
           Collaboration avec le Marionetteatern et l’Opera de Stockholm,
  POURQUOI J’AI MANGE MON PERE de ROY LEWIS,
           Mise en scène Yves Borrini,Coproduction le Bruit des Hommes,
           Conception visuelle Marius Rech et Greta Bruggeman
   FERNAND LEGER: LE MONDE EN VAUT LA PEINE,
           Mise en scène Sylvie Osman, musique de Serge Pesce
           Commande du Musée National Fernand Léger de Biot
   LES GENS LEGERS de Jean Cagnard, mise en scène Stéphane Bault
			        Conception visuelle Greta Bruggeman et Stéphane Bault
   LES VERTICAUX de Fabienne Mounier, mise en scène Sylvie Osman

Spectacles tout public, enfants à partir de 8 ans
     DES PAPILLONS SOUS LES PAS de Jean Cagnard,
     		      Musique de Serge Pesce, Conception visuelle Greta Bruggeman
     DEBOUT de Nathalie Papin, mise en scène Alexandra Tobelaim,
             Conception des marionnettes Makhi Xénakis et Greta Bruggeman
     L’OEIL DU LOUP de DANIEL PENNAC,
             Mise en scène Sylvie Osman et Greta Bruggeman
             Conception visuelle Marius Rech
     BOUT DE BOIS de JEAN CAGNARD
             Mise en scène Greta Bruggeman et Sylvie Osman
             Conception visuelle Martin Jarrie
             Musique : Serge Pesce

Festivals en France et à l’étranger
Charleville-Mézières, Cannes, Nice, Marseille, Istres, Aix-en-Provence, La Ciotat, Orléans,
Auxerre, Reims, Troyes, Villeurbanne, Montpellier, Martigues, Ambert, Beaune, Auray…
Espagne, Suède, Danemark, Norvège, Grèce, Suisse, Slovaquie, Japon, Thaïlande, Tchad,
Cameroun, Israël…
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