LE CONTE D'HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès
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Tout public à partir de 11 ans LE CONTE D’HIVER de William Shakespeare Taduction de Bernard-Marie Koltès Adaptation pour 10 marionnettes 6 acteurs 4 impasse de la Chaumière, 06400 Cannes - Tél. : 04 93 68 92 00 Fax : 04 92 99 25 07 - compagniearketal@wanadoo.fr - www.arketal.com
Equipe de création Mise en scène Sylvie Osman Adaptation du texte et dramaturgie Béatrice Houplain Construction marionnettes Greta Bruggeman assistée de Paola Lodé et Damien Visocchi Dessin des visages des marionnettes Marius Rech Composition musicale Jean-Marc Montera Interprétation Mathieu Bonfils, Carol Cadilhac, Marion Duquenne Fanny Fezans, Youna Noiret, Jean-Baptiste Saunier Costumes des marionnettes Classe de 1ère année DMA « Costumes pour le spectacle vivant », Promotion 2009 du Lycée des Côteaux de Cannes, sous la direction de Maryline Penin et Elisabeth Bastardo Costumes des interprètes Conception : Jennifer Beteille Réalisation : Classe de 1ère année DMA « Costumes pour le spectacle vivant », Promotion 2012 du Lycée des Côteaux de Cannes, sous la direction de Maryline Penin Création des lumières Pierre Leblanc Partenaires du spectacle Ville de Cannes : Coproduction et résidence de création Théâtre de Grasse : Coproduction Théâtre National de Nice : Coproduction Théâtres en Dracénie : Coproduction Théâtre Le Sémaphore (Port de Bouc) : Coproduction Théâtre Alexandre III (Cannes) : Résidence de répétition La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle : Accueil en résidence pour une résidence collective de création La compagnie Arketal est conventionnée avec la DRAC PACA et la Ville de Cannes. Elle est subventionnée par la région PACA et le Conseil Général des Alpes Maritimes. A reçu l’aide du FIJAD (Fonds d’insertion pour les jeunes artistes dramatiques) et de l’ADAMI. Nos remerciements à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) et à l’Ensemble 19. Le projet du «Conte d’hiver» a commencé lors de l’atelier marionnettes en 2010.
Résumé Le conte d’hiver est une tragi-comédie. Elle est écrite entre 1610 et 1611 et se situe parmi les dernières pièces de William Shakespeare. Léontès, roi de Sicile et Polixènes, roi de Bohême ont été élevés ensemble, comme deux frères. Après des années de séparation, alors que Polixènes rend visite à Sicile, ces retrouvailles festives sont soudainement assombries par la jalousie féroce, inexplicable et destructrice de Léontès. Il entraîne son royaume dans le chaos, la destruction, la mort, l’hiver. Il se construit un monde fictif, où il soupçonne sa femme, Hermione (alors enceinte de 9 mois), d’avoir une relation adultère avec son ami d’enfance. Il charge Camillo, son homme de confiance, d’exécuter Polixènes. Camillo renonce à commettre cet acte et prend la fuite avec Bohême. Tous sont accusés de comploter contre son royaume, contre sa vie. Et l’histoire rebondit jusqu’au vertige. Fou de rage, le roi assouvit sa vengeance sur Hermione, entraînant également la mort de Mamilius, leur fils, l’exil de leur fille nouvelle-née, puis la mort de sa femme Hermione. Seule Paulina, femme de confiance d’Hermione, lutte contre l’attitude de Léontès. Quand Léontès sort de sa folie destructrice, il est trop tard, il a tout saccagé, tout perdu. Antigonus, seigneur sicilien sauve la petite fille née d’Hermione en prison, en la déposant sur la côte de Bohême. Shakespeare crée un personnage, Le Temps, qui, en bon metteur en scène, fait sauter 16 années à la pièce. La deuxième partie se passe en Bohême. On plonge dans la fête de la tonte des moutons, dans le déguisement, dans la comédie. « Un paysan a recueilli la fille de Léontès abandonnée, bébé, au bord de la mer ; sous le nom de Perdita elle a maintenant seize ans et est courtisée incognito par Florizel, fils de Polixènes. Celui-ci l’apprend et furieux, il poursuit les deux jeunes gens jusqu’en Sicile où ils se sont enfuis. L’histoire revient donc en Sicile où tout est resté figé. Perdita est reconnue par son père et, surcroît de bonheur, Hermione, que l’on croyait morte, et dont l’image était conservée sous forme de statue, ressuscite – ou se réveille – et retrouve Léontès à qui elle pardonne ». Le souffle de vie porté par les deux jeunes amoureux - Florizel, fils de Polixènes et Perdita, fille de Léontès et d’Hermione – embrase tout et ramène vitalité, renouveau et croyance en l’humanité. « Le conte d’hiver se termine en sacre du printemps ». Avec le printemps renaissent les valeurs, la croyance en l’humain dans la vie ordinaire. Hermione, transformée en statue, s’anime, revient à la vie et nous invite à réfléchir sur nos actes.
Personnages Léontes, roi de Sicile Mamilius, jeune prince de Sicile Camillo, seigneur sicilien Antigonus, seigneur sicilien Polixènes, roi de Bohême Florizel, son fils Le Berger, qui passe pour le père de Perdita Hermione, reine et femme de Léontes Perdita, fille de Léontes et d’Hermione Paulina, femme d’Antigonus Le Temps Le narrateur La scène est tantôt en Sicile, tantôt en Bohême.
Notes d’intention La marionnette est mon moyen d’expression comme d’autres utilisent le pinceau, la glaise ou le stylo. La main du marionnettiste est à l’origine des mouvements. Elle dirige, mais elle reçoit en retour. Cet échange est capital, il crée le dialogue entre le corps vivant du marionnettiste et le corps inerte de la marionnette. Il crée un rapport qui dépasse la mort des choses. C’est en pensant tout d’abord à la scène de la fin, celle où la reine Hermione, de statue, revient à la vie, que j’ai eu envie de travailler «Le conte d’hiver» de William Shakespeare, avec des acteurs et des marionnettes. Je m’exprime avec des marionnettes par nécessité de donner voix et corps à l’inanimé. La statue d’Hermione, artifice poétique, symbolise à merveille l’éternel recommencement de la vie, et rejoint le thème du songe, cher à Shakespeare. Comédiens et marionnettes partagent le même espace de jeu, ils ont le même statut. Le jeu de marionnettes est à vue. Les comédiens utilisent des marionnettes à tringle, ils sont très proches l’un de l’autre. Parfois l’acteur s’adresse directement à la marionnette et inversement. L’animé et l’inanimé fusionnent. La marionnette se prête bien au jeu de la métamorphose et de la manipulation qui parcourt toute la pièce. Il s’opère un glissement jubilatoire de l’acteur aux marionnettes et inversement. Acteurs, marionnettes, objets, tout est jeu au service de conventions ludiques. «Le conte d’hiver» questionne la représentation du vivant et de l’inerte, de l’illusion et de la réalité, de la croyance en l’humain. Le théâtre des marionnettes joue pleinement son rôle de mise à distance pour mieux interroger l’humain dans le jeu des apparences. Sylvie Osman « Léontès : Bonne Paulina, fais-nous sortir d’ici, qu’on ait le loisir de s’interroger et de se répondre, sur le rôle qu’on a joué dans cet immense gouffre du temps, depuis qu’on a été séparés. Dépêche-toi, sors-nous d’ici». William Shakespeare
Sylvie Osman, Metteur en scène Cofondatrice de la compagnie Arketal en 1984. « La marionnette est mon moyen d’expression comme d’autres utilisent le pinceau, la glaise ou le stylo. La main du marionnettiste est à l’origine des mouvements. Elle dirige, mais elle reçoit en retour. Cet échange est capital, il crée le dialogue entre le corps vivant du marionnettiste et le corps inerte de la marionnette. Il crée un rapport qui dépasse la mort des choses”. (Sylvie Osman) Elle met en scène pour la compagnie Arketal : « Le conte d’hiver » de William Shakespeare (projet 2012-2013) ; « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard (2008); « Les Verticaux » de Fabienne Mounier (2007) ; « Des papillons sous les pas » de Jean Cagnard (2000) ; « L’œil du loup » de Daniel Pennac (1995) ; « Fernand Léger : le monde en vaut la peine » de Sylvie Osman, commande du musée national Fernand Léger de Biot (1997). Elle interprète pour le théâtre de marionnettes : « Debout » de Nathalie Papin (2010) ; « Les gens légers » de Jean Cagnard (2003) ; « L’œil du loup » de Daniel Pennac, création jeune public (1995) ; « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis, coréalisation avec Le Bruit des Hommes (1993) ; « Pygmalion » de Bernard Shaw (1991) ; « Antigone » de Sophocle (1990) ; « Ramayana, l’épopée indienne » pour le Marionnetteatern de Stockholm (1984). En 2000, elle participe aux rencontres entre marionnettistes et auteurs contemporains, à La Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon. Commence alors un compagnonnage avec les écritures contemporaines : « Des papillons sous les pas », « Les gens légers », « Bout de Bois », « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard ; « Les Verticaux » de Fabienne Mounier ; « Debout » de Nathalie Papin ; « The great disaster » de Patrick Kerman (specture). Egalement formatrice, elle intervient dans L’Atelier d’Arketal, centre de formation de la compagnie Arketal depuis 2002 ; de 2003 à 2010 elle intervient à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) ; Elle intervient ponctuellement dans des écoles d’art ou des festivals à l’étranger (Séville-Espagne, Turku-Finlande, Holon- Israël... ). Marionnettiste, elle a été formée à l’Institut de la Marionnette à Charleville-Mézières en 1981. Elle travaille en tant qu’interprète-marionnettiste avec divers metteurs en scène : Michaël Meschke du Marionnetteatern de Stockholm (1984 et 1988), Massimo Schuster du Théâtre de l’Arc en Terre (1990), Alexandra Tobelaim de la compagnie Tandaim (2010). Elle a collaboré avec plusieurs metteurs en scène en travaillant la manipulation des marionnettes avec les comédiens de : « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis – m.e.s. Yves Borrini (1993) ; « La jeune fille aux mains d’argent » d’Olivier Py pour l’Ensemble Télémaque – m.e.s. Catherine Marnas (2005).
Béatrice Houplain, Adaptation et dramaturgie Elle se forme à l’école de comédiens de Nanterre-Amandiers de 1982 à 1984 avec notamment Patrice Chéreau, Pierre Romans, Daniel Emilfork, Denise Peron, Roland Bertin, Didier Sandre, Jean-Hugues Anglade. Elle dirige les études et enseigne à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes) de 2007 à 2010. Elle met en scène « Cendrillon, un rêve de théâtre » de Robert Walser (2007) ; « Le Rideau de Fer » de B.Houplain (2003) ; « Le Conte d’hiver » de William Shakespeare, traduction B.M Koltès (1998-99) ; « L’Érotique ou le Second service » d’après K. E Forberg (1996) ; « Matinées d’ivresse » d’après Rimbaud, adapation Béatrice Houplain (1992) ; « Hanjo un des Cinq Nô modernes » de Yukio Mishima (1991-92). Elle interprète « Purifiés » de Sarah Kane, m.e.s. Céline Garcher (2005) ; « Les cuisinières » de Carlo Goldoni, m.e.s. Bernard Lotti (2001) ; « Pas et Pas moi » de Samuel Beckett, m.e.s. Catherine Corringer (200) ; « Un riche, trois pauvres » de Louis Calaferte, m.e.s. Pascale Henry (1997) ; « La cerisaie » de Anton Tchékhov, m.e.s. Youri Progrebnitchko (1996) ; « La peau de la grande Ourse » de Suzanne Joubert, m.e.s. Alain Fourneau (1995) ; « Hanjo » de Yukio Mishima, traduction Marguerite Yourcenar, m.e.s. Béatrice Houplain (1992) ; « Le Funiculaire » de Suzanne Joubert, m.e.s. Alain Fourneau (1990) ; « Lettres à mon homme inventé » de Dominique Charmelot, adaptation Béatrice Houplain, m.e.s. Emmanuel Ostrowski (1988) ; « D’où viennent les Catules » de Jean-Daniel Magnin, m.e.s. Emmanuel Ostrovski (1984) ; « Goldoni » d’après Carlo Goldoni, m.e.s. Pierre Romans (1984) ; « La Nuit des rois » de Shakespeare, m.e.s. Patrice Chéreau (1984). Elle écrit « Le K.L.N » (2003) ; « Le Rideau de Fer » (1998 ), création au festival Frictions (mai 2003) ; « L’Érotique ou le Second service » avec Catherine Corringer (adaptation) (1995) ; « L’Esprit de La Révolution » avec Sylvie Lindeperg pour le Bi-centenaire de la Révolution Française (commande du Ministère de la Culture)(1989) ; « Lettres à mon homme inventé » (adaptation, 1988) et création (1989).
Distribution : 3 comédiennes et 3 comédiens issus de l’Erac (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes) Mathieu Bonfils, Comédien Théâtre : « Villa Olga », de Catherine Zambon, m.e.s. Alexandra Tobelaim (2011) ; « Encore Pluvieux et Les Zoorks », spectacles de la compagnie Les Déguindés(2011) ; « Si un chien rencontre un chat...» (assistant à la mise en scène) textes de B.-M. Koltès, m.e.s. Catherine Marnas (2010) ; Théâtre Forum, dans le cadre du Planning Familial de Marseille (2008-2012) ; « Tâtez-là si j’ai le coeur qui bat «, d’après Tchekhov, m. e. s. Aurélie Leroux (2007) ; « Le Diable en Bouche » de Charles- Eric Petit, m. e. s. de l’auteur (2006) ; « Les Enfances du Cid » de Guillen de Castro, m. e. s. Jean-Louis Benoît (2006) ; « Ste Jeanne des Abattoirs » de B. Brecht, m.e.s. Catherine Marnas (2006) ; « Lectures de Richard III » de P. Verhelst, mise en espace Ludovic Lagarde, et de « Le dire troublé des choses » de P. Lerch, mise en espace Laurent Poitrenaux (2005) ; « Conférences et petits fours » (Labiche, Coetzee, Racine, Kafka …), m.e.s. Georges Lavaudant (2005); «Demeurent » de Daniel Danis, m.e.s. Alain Françon : (2005) ; « Tragedia Endogonidia M # 10 », m.e.s. Romeo Castellucci, Cesena (2004) ; « Le Dyscolos de Ménandre », m.e.s. Catherine Marnas (2004) ; « Insurrection », lecture spectacle de textes russes, mise en espace Simone Amouyal (2003) Cinéma/Télévision : « Plus Belle la Vie » (rôle de Norman Fontaine, 6 épisodes) (juin 2009) ; « Au Bonheur des hommes » réalisé par Vincent Monnet, rôle de Eddie (juin 2009) ; « Un Père », long métage de Hugues Guéguen, rôle de Stéphane (2006) Carol Cadilhac, Comédien « Tartuffe» de Molière, m.e.s. Laurent DELVERT (2012) ; « Dans le vif » de Marc Dugowson, m.e.s. Paul GOLUB (2011) ; « Roméo et Juliette » de Shakespeare, m.e.s. Françoise CHATOT (2011) ; « Les trois soeurs » de Tchekhov, m.e.s. Volodia Serre (2010) ; « Si un chien rencontre un chat... » d’après l’oeuvre de Koltès, m.e.s. Catherine MARNAS (2010) ; « Crimes de l’amour » d’après « La dispute » de Marivaux et « Contention » de DG Gabily, m.e.s. Nadia VONDERHEYDEN (2010) ; « Lambeaux du journal d’un fou » – m.e.s. Mikaël Teyssié (2010) ; « Parcours Koltès » – m.e.s. Catherine Marnas (2010); « Cabaret – Textes de Boris Vian » - m.e.s. Véronique Dietschy; « Taking care of baby » de Dennis Kelly, mise en espace Emilie Rousset, dans le cadre d’Actoral.8 (2009) ; « Pièce d’hiver – Une visite au musée de Pedro Kadivar », lecture mise en espace Béatrice Houplain (2009) ; « La Cantatrice chauve » de Ionesco, m.e.s. Alain Terrat (2008) ; « Du vent dans les branches » de Sassafras de Obaldia, Cie L’Assos Piquante (2005/2006)
Marion Duquenne, Comédienne Cinéma : « Etre ou ne pas être » de Paul Vecchiali (2006) Théâtre : « Pacamambo » de Wajdi Mouawad, Cie Méninas, m.e.s. Marie Provence (2010) ; « Pas encore prêt », Compagnie D’A Côté, m.e.s. Aurélie Leroux (2010) ; « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard, Cie Arketal, m.e.s. Sylvie Osman (2009) ; « Un nuage sur la terre » m.e.s. Adèle Ogier (2009) ; « Tâtez là si j’ai le cœur qui bat » Cie d’à côté. m.e.s. Aurélie Leroux, sur des textes d’Anton Tchekhov (2008) ; « Early Morning » d’Edouard Bond, Cie La Paloma, m.e.s. de Thomas Fourneau (2008) ; « Les verticaux » de Fabienne Mounier, Cie Arketal, m.e.s. Sylvie Osman (2006) ; « Quichotte» d’après « L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès», m.e.s. de Didier Galas (Ensemble Lidones) (2005) ; « Léonce et Lena » de Georg Büchner, m.e.s. de Jean Pierre Baro (2005) ; « Rimbaud et Shéhérazade » de Abdellatif Laabi, m.e.s. Aurélie Leroux (Cie d’ A Côté) (2004); « La réserve» (lecture publique), m.e.s. Oskaras Korsunovas (2004) ; « La mort de Danton » de Georg Büchner, m.e.s. Jean Pierre Vincent (2004); « Lenz » d’après Lenz de Georg Büchner, m.e.s. Gildas Milin (2004) ; « L’épreuve du feu » de Magnus Dalhström, m.e.s. de Jean- Pierre Baro (2004) ; « Les gens légers » de Jean Cagnard, m.e.s. Stéphane Bault, avec la Cie Arketal (2003) ; « Je ne suis pas Don Quichotte » m.e.s. de Didier Galas (2003). Fanny Fezans, Comédienne Théâtre : « Acide est le cœur des hommes » de Jacques Dor, Cie Désordre Alphabétique (2010); « Avant/Après » de Roland Schimmelpfennig, m.e.s. Vincent Collet ; « Tâtez–là si j’ai le cœur qui bat » d’après les oeuvres de Tchekhov, m.e.s. Aurélie Leroux Cie d’A Côté ; « Calderon » de Pasolini m.e.s Clara Chabalier, Cie les Ex-citants (2009) ; « Mange » m.e.s. Enora Boelle et Vincent Collet, Cie Le Joli Collectif ; « Roman Noir » de Jacques Dor (2008) ; « Sœurs et Frères » d’Olivier Cadiot, m.e.s. Ludovic Lagarde et Laurent Poitrenaux. Théâtre et musique : (Projet en cours et à venir) « Canons » de Patrick Bouvet m.e.s. Constance Larrieu et Richard Dubelski, Cie Corps à Sons (Comédie de Reims) (2011) ; “G” mise en espace sonore des oeuvres de Denise Desautels, Myriam Montoya, Gertrude Stein, Sylvia Plath création collective Cie les Ex-citants (2010) ; « Manque » de Sarah Kane m.e.s Constance Larrieu, Cie Corps à Sons (2009). Marionnettes/Objets : « Alice au Pays des Lettres » de Roland Topor m.e.s. Elzbieta Jeznach, Cie Miettes de spectacles (2011) ; « La vie songeuse de Leonora de la Cruz » d’A. Taborska m.e.s. Elzbieta Jeznach Cie Miettes de spectacles (2010) ; « Puppet Time : Partition en solitude ou comment Pierrette embrasse le monde » d’Aurélie Peglion, Cie Arketal au Festival international de la marionnette à Charleville-Mézières (2009) ; « Un jour mémorable pour le savant Mr Wu » Farce chinoise, m.e.s. Christian Jéhanin, Cie Théâtre de l’Eclipse (2009).
Youna Noiret, Comédienne Théâtre : « Phèdres », textes de Sénèque, Garnier, Racine, Enquist, Tsvétaïeva, Rimbaud, Aude Schmitter, m.e.s. Valérie Dreville et Charlotte Clamens (2011); « Pièces de Guerre « de Bond, mise en espace Guillaume Levêque (2011); « La prière des clowns », d’après Tchekhov, m.e.s. Youri Pogrebtnitchko (2011) ; « Cabaret Dutronc & Hardy », m.e.s. Véronique Dietschy (2011); « Tourista » de Marius von Mayenburg – lecture proposée par Robert Cantarella (2010) ; « Performances d’Acteurs / Apocalypse d’après Saint Jean» – Spectacle de clown, mise en espace Nikolaus (2010) ; « Comment Barbie traverse la crise mondiale » de M. Michailov et « EmbryoNés » d’A. Badea, mises en lecture Alexandra Badea (2010); « L’atelier » de Vlad Zografi, m.e.s. Frédéric Grosche et Béatrice Houplain (2009) ; « Je tremble» de Joël Pommerat, m.e.s. Mona Chirila – Lectures mises en espace (2009) ; « 3 Kids » (réécriture de « Kids » par Fabrice Melquiot pour 3 comédiens), Cie LYnQ (2008) Jean-Baptiste Saunier, Comédien Théâtre : « Phèdres », textes de Sénèque, Garnier, Racine, Enquist, Tsvétaïeva, Rimbaud, Aude Schmitter, m.e.s. Valérie Dreville et Charlotte Clamens (2011) ; Extraits de « Pièces de Guerre de Bond», lecture mise en espace Guillaume Levêque (2011) ; « La prière des clowns », d’après Tchekhov, m.e.s. Youri Pogrebtnitchko (2011) ; « Cabaret Dutronc & Hardy », m.e.s. Véronique Dietschy (2011) ; «Tourista de Marius von Mayenburg », lecture proposée par Robert Cantarella (2010) ; « Performances d’Acteurs / Apocalypse d’après Saint Jean », spectacle de clown, mise en espace Nikolaus (2010); « Comment Barbie traverse la crise mondiale » de M. Michailov et « EmbryoNés » d’A. Badea, mises en lecture Alexandra Badea (2010) ; « L’atelier de Vlad Zografi », m.e.s. Frédéric Grosche et Béatrice Houplain (2009) ; « Je tremble » de Joël Pommerat, m.e.s. Mona Chirila, Lectures mises en espace (2009) ; « Lettre au Père Noël », m.e.s. Rémi Sébastien (2007/8) ; «Est- ce qu’on meurt de ça ? », m.e.s. Rémi Sébastien, JB Saunier (2006) ; « Créativité Croisée Shakespeare », m.e.s. Jean-Pierre Raffaëlli (2006).
Marius Rech, Artiste peintre École des Beaux-Arts de Marseille, école des Arts Appliqués de Paris. A réalisé une douzaine d’expositions à La Ciotat,Marseille,Cannes et Paris. Aborde en 1989 le travail théâtral et collabore depuis 1994 aux spectacles de la compagnie Arketal. A partir de 2004, professeur d’arts plastiques détaché dans le département Sciences et Arts de la Cité des Sciences et de l’Industrie, de La Villette. A partir de son itinéraire de peintre, Marius Rech en est venu, pour la compagnie Arketal, non seulement à réaliser des maquettes de personnages préexistants, mais encore à en concevoir plastiquement de nouveaux, en quête d’aventures inédites. Séduit par la démarche de la compagnie, il conçoit les figures et les costumes de plusieurs spectacles. Il participe activement à l’élaboration du projet que forme Arketal, d’ouvrir pour les professionnels, un lieu international de formation et de recherche. Sa production résulte d’une quête identitaire de l’humain face à la matière, l’espace, le temps et l’organisation sociale. Dans ses recherches plastiques, il se réfère volontiers aux cultures dites primitives et revendique ses origines méditerranéennes. Sa pratique motivée par la nécessité de communiquer passe par la création individuelle, de groupe et l’enseignement artistique. Greta Bruggeman, Scénographe, factrice de marionnettes « Matières à vivre », c’est ainsi que Greta Bruggeman nomme les figures qu’elle construit pour le théâtre de marionnettes, depuis 25 ans. Pour elle, la construction est une aventure, un voyage, à travers la matière, et si elle est consciente d’une déformation professionnelle, c’est d’avoir constamment à l’esprit, la préoccupation suivante : « Comment donner vie à la figure » ? Le plus grand plaisir de Greta réside dans ce travail de construction, quand elle fabrique la marionnette, quand cette dernière se matérialise. Le papier occupe une place privilégiée et ce, depuis son adolescence – elle est alors employée dans l’entreprise familiale, un dépôt de distribution de journaux. En s’installant sur la Côte d’Azur, d’autres matières vont l’attirer : les bois flottés, le sable, les pierres, le bambou et de nombreuses matières liées à sa rencontre avec des peintres tels que Théo Tobiasse, Fernand Léger, Marius Rech, Rolf Ball, Martin Jarrie, Jacek Wozniak. Ces rencontres vont enrichir sa créativité et intervenir de manière décisive dans les choix scénographiques des productions de la compagnie Arketal.
Jean-Marc Montera, Compositeur Jean-Marc Montera Guitariste français issu du rock, spécialiste de l’improvisation libre et de l’expérimentation sonore, se produit en solo et dans différentes formations, AMP (Trio de guitares, Akchoté / Montera / Pauvros), The Room (Duo avec Sophie Gonthier), Meditrio (avec les musiciens médiévistes Julien Ferrando - clavicythérium / Jean-Michel Robert - théorbe et électronique). Utilisant tout le registre des cordes amplifiées et acoustiques, résonances, percussions, distorsions, extensions et détournements en tout genre, il évoque un monde sonore abstrait ainsi que le mécanisme quotidien de la ville et du travail. Parmi les plus actifs dans le champ des musiques improvisées, il multiplie depuis les années 1970 les rencontres et les contacts avec d’autres univers artistiques jusqu’à rendre de plus en plus floue la « barrière » entre les genres. Il collabore notamment avec Fred Frith, André Jaume, Barre Phillips, Loren Mazzacane Connors, Thurston Moore, Lee Ranaldo, Louis Sclavis, Michel Doneda , Ahmad Compaoré, Christine Wodrascka… Jean-Marc Montera est le cofondateur du GRIM (Groupe de Recherche et d’Improvisation Musicales) en 1978. Il s’associe en 1999 avec l’auteur metteur en scène Hubert Colas, pour fonder Montévidéo, centre de créations contemporaines à Marseille. La vocation de ce centre est de créer des passerelles, d’établir une interactivité entre la musique et le théâtre sous leurs formes les plus actuelles et de multiplier les confrontations entre artistes et disciplines. En 2001 il crée également l’Ensemble d’Improvisateurs Européens qui réunit Hans Koch, Thomas Lehn, Hélène Breschand, Dan Vandewalle, Lelio Giannetto, Chris Cutler et Taavi Kerikmaé. Cet ensemble s’est spécialisé dans l’interprétation des partitions graphiques existantes (Cornelius Cardew, John Cage, Earl Brown…), et de celles commandées à de jeunes compositeurs (Pierre-Yves Macé et Annette Schlünz) . Avec une trentaine d’albums au sein de différentes formations, son premier album solo, Hang Around Shouts, sort en 1995 sur le label FMP (Free Music Production). Il réalise en outre de nombreuses collaborations avec l’image, Salvo Cuccia, José Cesarini…., le théâtre, Hubert Colas, Jean-Claude Berutti…, la danse, Odile Duboc, collectif Skalen, et les arts plastiques, Sandy Amério, Lionel Scoccimaro, Richard Baquié... Pierre Leblanc, Eclairagiste Le parcours professionnel de Pierre Leblanc commence avec la photographie, suivie d’un court passage à la S.F.P. comme reporter d’images. Il découvre le théâtre en tant que régisseur général, puis directeur technique de l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes. Profondément lié à la photographie, son travail sur la lumière se forge sur la rencontre de metteurs en scène d’ univers aussi différents que celui de Catherine Marnas , Christian Rist, François Barbin & Béatrice Houplain, Alain Maratrat, Philippe Chemin, Robert Cantarella, Xavier Durringer, Xavier Marchand, François Marthouret, Jean-Pierre Vincent, Georges Lavaudant, Youri Pogrebnitchko, Stefano Scribani, Alain Françon, Isabelle Nanty, Simone Amouyal, Anne Alvaro & David Lescot et Maryse Gautier avec Claude Régy. Certaines de ces rencontres se sont fidélisées telles que celles avec Pascal Rambert / compagnie « Side one posthume theatre », Clémentine Baert / compagnie « Antilop & Pistil », la compagnie « Arketal », Victor Gauthier-Martin / compagnie « Le théâtre du troisième œil ». Pierre Leblanc rencontre la compagnie Arketal à l’ERAC. Après un premier travail en 2003 sur le spectacle « Les gens légers » de Jean Cagnard, cette collaboration continue avec « Les verticaux » de Fabienne Mounier en 2007, jusqu’à aujourd’hui avec « Le conte d’hiver» de William Shakespeare.
Répertoire de la Compagnie Arketal Spectacles pour adultes ANTIGONE de SOPHOCLE, mise en scène Massimo Schuster Conception visuelle Greta Bruggeman PYGMALION de BERNARD SHAW, mise en scène Lone Rorly Conception visuelle Théo Tobiasse RAMAYANA, mise en scène de Michael Meschke, Collaboration avec le Marionetteatern de Stockholm LA LEGENDE IRLANDAISE de YEATS, mise en scène M. Meschke Collaboration avec le Marionetteatern et l’Opera de Stockholm, POURQUOI J’AI MANGE MON PERE de ROY LEWIS, Mise en scène Yves Borrini,Coproduction le Bruit des Hommes, Conception visuelle Marius Rech et Greta Bruggeman FERNAND LEGER: LE MONDE EN VAUT LA PEINE, Mise en scène Sylvie Osman, musique de Serge Pesce Commande du Musée National Fernand Léger de Biot LES GENS LEGERS de Jean Cagnard, mise en scène Stéphane Bault Conception visuelle Greta Bruggeman et Stéphane Bault LES VERTICAUX de Fabienne Mounier, mise en scène Sylvie Osman Spectacles tout public, enfants à partir de 8 ans DES PAPILLONS SOUS LES PAS de Jean Cagnard, Musique de Serge Pesce, Conception visuelle Greta Bruggeman DEBOUT de Nathalie Papin, mise en scène Alexandra Tobelaim, Conception des marionnettes Makhi Xénakis et Greta Bruggeman L’OEIL DU LOUP de DANIEL PENNAC, Mise en scène Sylvie Osman et Greta Bruggeman Conception visuelle Marius Rech BOUT DE BOIS de JEAN CAGNARD Mise en scène Greta Bruggeman et Sylvie Osman Conception visuelle Martin Jarrie Musique : Serge Pesce Festivals en France et à l’étranger Charleville-Mézières, Cannes, Nice, Marseille, Istres, Aix-en-Provence, La Ciotat, Orléans, Auxerre, Reims, Troyes, Villeurbanne, Montpellier, Martigues, Ambert, Beaune, Auray… Espagne, Suède, Danemark, Norvège, Grèce, Suisse, Slovaquie, Japon, Thaïlande, Tchad, Cameroun, Israël…
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